Le directeur de Corsair Foot Academy, Rony BERAL et le directeur régional de la compagnie Corsair, Guy CODJIA, ont procédé ce mardi 25 février 2025 à Cotonou, au lancement officiel de la 2e édition de Corsair Foot Academy. C'était à l'occasion d'une conférence de presse rehaussée par la présence de Sidney GOVOU, ancien joueur de l'équipe de France, et directeur technique de l'académie, Steve SAVIDAN, entraîneur, et Augustin FATON, président de l'Union Omnisports d'Akassato (UOA).
Après une première édition réussie à Abomey-Calavi, les responsables de Corsair Foot Academy reviennent au Bénin pour une 2e édition qui démarre ce mercredi 26 février 2025. Le choix porté sur le pays d'Afrique de l'ouest selon le directeur, s'explique par la volonté de l'académie à appuyer les jeunes footballeurs béninois avec l'expertise d'anciens professionnels. Ces derniers vont leur inculquer des valeurs leur permettant de ne pas rater « l'ascenseur social » qui d'après lui, pourrait être le football ou encore l'école. « Le football peut offrir des opportunités et il s'agit tout simplement de les saisir », a souligné Rony BERAL.
L'initiative selon le directeur régional de Corsair s'inscrit dans le cadre de la responsabilité sociale de l'entreprise. « CORSAIR ne vient pas seulement en tant que entreprise commerciale, elle vient également apporter son assistance au développement de la jeunesse » a souligné Guy CODJIA.
Pour Auguste FATON, président de l'UOA, Corsair Foot Academy est une initiative qui nourrit chez les bénéficiaires, l'envie de se dépasser et de continuer à exceller. C'est une opportunité offerte aux jeunes des milieux ruraux pour exceller non seulement en milieu académique, mais aussi sur le terrain, afin de continuer à nourrir et enrichir leur rêve ; celui de s'extérioriser un jour et devenir un professionnel. Tout en remerciant les responsables de Corsair, il a rassuré de la disponibilité de l'UOA à toujours collaborer et à rendre chaque édition plus intéressante.
Trois particularités à l'édition 2025 de Corsair Foot Academy
L'édition 2025 de Corsair Foot Academy contient particularités. La première est relative à l'extension à la commune d'Adjohoun dans le département de l'Ouémé. L'autre particularité contenue dans cette édition selon Rony BERAL, est lié au partenariat avec UOA qui permet de grandir sur le territoire béninois et de proposer plus de projets sociétaux. « Il ne s'agit pas seulement de faire de la Corsair Academy Foot une fois et de partir. On va s'inscrire dans la durée avec un vrai contrat de partenariat qui permet aux enfants béninois d'accéder à bien de choses que ce soit dans le domaine du football ou encore dans le domaine culturel ou autre », a clarifié le directeur de Corsair Foot Academy. La dernière particularité, a-t-il fait savoir, est relative à la présence des professionnels qui permet d'avoir un regard particulier sur les enfants, les meilleurs surtout, afin de leur procurer, en collaboration avec les autorités françaises, des visas pour des essais dans les centres de formation.
L'analyse vidéo, une innovation importante
Selon l'entraîneur Steve SAVIDAN, les ateliers de stage vont se dérouler dans une approche de proximité permettant aux encadreurs de conseiller les apprenants à certains postes, et en fonction de chaque situation. Le technicien a évoqué au cours de la rencontre avec la presse, l'analyse vidéo qui d'après lui, est « un métier de demain ». A l'en croire, c'est un moyen qui permet de donner le maximum d'informations à une personne lui permettant de s'adapter et de s'analyser afin de pouvoir étudier le plus rapidement. « On apprend aussi bien en regardant qu'en faisant. L'image est très importante. Etant donné qu'elle est très importante, il faut qu'elle soit de très bonne qualité et qu'elle soit surtout orientée », a souligné l'ex joueur de Valencienne.
Pour sa part, l'ancien joueur de l'équipe de France, Sidney GOVOU s'est dit très fier de participer à cette 2e édition et d'apporter sa pierre à l'édifice. Il s'est également dit très intéressé par l'aspect sociétal du projet de stage, un projet à la fois sportif et footballistique.
Cette 2e édition de Corsair Academy Foot prend fin le 1er mars 2025. Selon les résultats de la première édition présentés par le directeur, 30 enfants ayant des difficultés scolaires liées à l'acquisition de matériels scolaires ont été accompagnés en 2024. Trois autres enfants ayant du potentiel du point de vue footballistique sont suivis. L'un d'entre eux est au Sénégal dans une académie qui est très connue. Un autre va quitter bientôt le pays pour se rendre dans la région de Lyon pour un essai, et un 3e sera réévalué à l'instar de 4 autres jeunes footballeurs sur leur évolution pendant un an.
F. A. A.
Credit: Cynthia R Matonhodze/IMF Photo
By Thomas Cantens and Herve Tourpe
WASHINGTON DC, Feb 26 2025 (IPS)
New technologies have the potential to improve the relationship between governments and citizens. Tax portals, customs IT systems and online services have simplified interactions with public authorities, reduced bureaucratic hurdles, and increased transparency. Now, generative artificial intelligence (GenAI) is emerging as the next transformative force.
Known for its ability to understand and produce human language, GenAI opens possibilities that go beyond simple automation. However, in an area as politically sensitive as taxation, it also raises important questions that could quickly undermine trust.
Tax authorities are beginning to explore GenAI, though most efforts are still at an early, experimental stage. The most evident area so far has been on improving communication with taxpayers.
In Singapore, a virtual assistant answers tax questions in multiple languages and has cut call-center inquiries by half. Korea has deployed an AI guide to help citizens file and pay taxes. In France, AI can analyze incoming emails and propose draft responses for civil servants to validate.
While these applications are promising, a more profound question emerges: Can GenAI significantly alter the relationship between governments and citizens? Furthermore, how will it influence the way citizens experience and perceive taxation—a politically sensitive process that is governed by law yet deeply intertwined with social norms and practices?
What’s new with GenAI?
Most AI systems currently used by tax and customs authorities are predictive and built for a single function. They analyze large sets of structured data—like past tax declarations or transactions—to produce things like risk scores to indicate possible fraud.
By contrast, GenAI is a generalist system that understands almost all forms of information and is designed to interact with humans in any language. It can handle a range of tasks, from drafting letters to providing interactive guidance about tax regulations and assisting officers in their investigations.
By training a GenAI agent with legal texts, tax codes, operating procedures, and internal guidelines, administrations can adapt it to specific needs. The result is a dynamic system capable of understanding and producing content that both civil servants and taxpayers can interact with.
Transforming the State-Society Relationship
While AI tools already in use often enhance efficiency, they have not fundamentally changed the way revenue authorities work or engage with citizens. They mostly replaced manual tasks or systems for econometric or statistical modelling.
With GenAI, there are more profound implications. Internally, it can help tax and customs officials to focus on analytical and judgment-based roles, allowing them to become oversight specialists and increasing their productivity.
Externally, it can reduce the knowledge gap between administrations and taxpayers, aiding in the interpretation of complex provisions, navigating laws, identifying deductions, and even auto-filling forms.
For low-income countries, GenAI offers the opportunity to drive organizational reforms and leapfrog into the most modern systems. For example, in Madagascar, the customs authority wants to use GenAI to improve risk management, combat fraud and increase revenue, using data accumulated over 10 years to train its system.
The human-like interactions offered by AI chat tools can personalize the process, as shown in Singapore and Korea, where users can ask questions and receive plain language replies. Citizens’ organizations, academics, and political parties can also use GenAI to examine proposed reforms, compare scenarios, and engage in deeper policy debates.
This two-way transformation could increase overall trust, making taxation feel less like a frustrating obligation and more like a shared responsibility of both taxpayers and governments.
Preconditions for success
Despite its potential, GenAI also comes with challenges. Issues related to data quality, ethics, privacy concerns and hallucinations (i.e., incorrect results) must be addressed to reinforce and not erode trust. For instance, Korea’s approach—directing particularly sensitive queries to human agents—reflects the need for careful oversight of confidential matters. Results must be explainable and perceived as fair in all cases.
Effective knowledge management is another requirement. Revenue authorities have extensive laws, regulations, case records, and operational manuals. However, scattered archives and incomplete digitization can hamper efforts to train AI systems effectively. A human must determine which documents are accurate, relevant, and suitable for inclusion in the training material.
As GenAI becomes integrated into various aspects of revenue administration, employees will need to be trained to interpret, correct, and complement its outputs. Policymakers must ensure that errors are reported and addressed promptly.
By providing human-like capabilities to support taxpayers and tax authorities, GenAI can act as both taxman and taxpayer assistant, automating routine tasks, clarifying complex issues, and fostering a more transparent and collaborative relationship.
This technology can lower administrative hurdles, demystify tax obligations, and invite broader participation in policy debates. However, shaping it properly requires strong leadership, ethical policy frameworks, and vigilant oversight of data quality, privacy, and accuracy.
Thomas Cantens is head of research and policy unit at the World Customs Organization; Herve Tourpe is Chief of Digital Advisory Unit, International Monetary Fund (IMF).
IPS UN Bureau
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