Thousands massed in a central square in Bratislava on Friday, chanting "We are Europe", "We are ashamed of Fico" and "We will not give up on Slovakia".
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The US Treasury imposed sanctions on Gazprom Neft and Surgutneftegas as well as 183 vessels that have shipped Russian oil, many of which are in the so-called 'shadow fleet'.
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La ville historique de Ouidah (42 km au sud-ouest de Cotonou) vibre aux rythmes des tambours et gongs célébrant le Vodun Days, édition 2025.
Egoungoun, Zangbéto, Thron, Hounvè, Kokou, Ganbada, Sakpata, Mami, Dan, Koro et bien d'autres divinités sont toutes représentées à la deuxième édition des Vodun Days à Ouidah. Du 9 au 11 janvier 2025, les adeptes de ces différentes divinités se retrouvent pour magnifier, honorer et rendre hommage à ces dieux qui constituent la religion du Bénin communément appelée Vodun.
En plus des sacrifices qui seront réalisés à ces divinités, les Vodun Days offrent une opportunité unique tant aux Béninois qu'aux touristes de découvrir les vestiges de la religion vodun et les attraits touristiques qu'offre la ville de Ouidah, cette ville historiquement reconnue pour son rôle clé dans le commerce triangulaire et la traite de l'esclave.
Et pour cette deuxième édition des Vodun Days, la nouvelle appellation de la fête de Vodun célébrée chaque année depuis 1992, le gouvernement du Président Talon a mis les grands moyens. La place Maro, tout comme le fort français, le temple de Python, la forêt sacrée, le couvent Sakpata et celui de Mami ont été toutes rénovées au frais du gouvernement béninois afin de mieux s'aligner à la vision touristique de ces Vodun Days.
Ces derniers sont une immersion unique au cœur des traditions mystiques et ancestrales du Bénin. C'est un événement qui plonge dans l'univers fascinant du Vodun, une religion qui mêle spiritualité, culture, art et rituel.
Bien que les festivités soient nationales, les activités officielles se déroulent du 9 au 11 janvier 2025 à Ouidah. Et tout comme dans les autres localités du Bénin, les touristes ou autres curieux qui feront le déplacement sur ces différents lieux ont droit à des rites sacrés, les danses envoûtantes et des chants traditionnels qui rythment la vie des adeptes.
De la fameuse Ouidah 92 au Vodun Days
A la sortie de la Conférence nationale des forces vives de la nation en février 1990, le peuple béninois a opté pour la démocratie et la libéralisation de l'espace culturel et autres. Élu aux suffrages universel, le Président Nicéphore Dieudonné Soglo, attaché aux valeurs culturelles et endogènes, a pensé au rassemblement des fils et filles tant du Bénin que de la diaspora autour d'un idéal commun, la culture et la religion endogène.
C'est ainsi que la vie s'est installée dans la cité entre-temps endormie de Ouidah. Il s'agissait d'une idée transcontinentale que les organisateurs ont eue afin d'instaurer des retrouvailles Amériques-Afrique et spécialement le Bénin. C'est ainsi qu'est né Ouidah 92 qui a été un immense festival révélateur de la richesse et de l'impact culturel de l'ancien royaume du Dahomey, aujourd'hui Bénin.
Ce premier festival des arts et des cultures vodun, empêtré dans ses interlocuteurs multiples et principaux bailleurs de fonds, aura fait les délices des danseurs, chanteurs, musiciens, adeptes du fâ et des autres divinités du Bénin. Ouidah 92 a ouvert une fenêtre sur un Bénin serein, resté longtemps à l'abri du tourisme pour cause de régime marxiste-léniniste. Cet événement avait coûté 11 millions de francs CFA financé par le gouvernement béninois et les partenaires techniques et financiers d'antan.
Depuis lors, le Bénin célèbre tous les 10 janvier de chaque année, la fête de Vodun. Cette journée est chômée, fériée et payée sur toute l'étendue du territoire béninois. Les différents Présidents se sont sacrifiés à cette tradition jusqu'en 2024 où le Président Patrice Talon y a apporté une touche spéciale avec une dimension internationale et hautement touristique. La fête Vodun a donc changé de nom devenant Vodun Days et s'étend sur deux(2) jours au moins avec quelques changements majeurs.
A l'unanimité, les députés ont adopté la Loi N°2024-32 du 2 septembre 2024 fixant la fête annuelle des religions traditionnelles en République du Bénin. L'article 2 de cette loi énonce que la fête annuelle des religions traditionnelles est célébrée le deuxième vendredi du mois de janvier de chaque année sur l'ensemble du territoire national. L'Article 4 de ladite loi précise que les journées du jeudi et du vendredi sont chômées et payées. La fête n'est donc plus à une date fixe, mais à un jour fixe, le deuxième vendredi du mois de janvier de chaque année.
Suivant les propos du ministre de la culture et du tourisme, Jean-Michel Abimbola, le budget alloué à ces festivités s'élève à 1 milliards de francs CFA contrairement aux différentes rumeurs qui créditent ce budget des dizaines de milliards de francs CFA.
Cette touche moderne apportée à la fête de Vodun permet de retrouver sur la scène des artistes de renommée internationale comme ce fut le cas avec Yèmi Aladé (édition 2024) et le groupe Kasav et Tofan (édition 2025). Toutefois, les artistes béninois ont la grande part avec des affiches typiquement traditionnelles, un tableau artistique et musical avec le baobab Sagbohan Danialou, Anice Pépé, Alèkpéhanhou et ceux des artistes tardi-modernes comme Sessimè, Pépé Oléka, Nikanor et bien d'autres.
Le grand événement de ces Vodun Day demeure la consultation du fâ, le signe divinatoire sur lequel devrait reposer le Bénin tout au long de l'année. Cette consultation se faisait en début du mois de décembre, mais a été ramenée au vodun Days afin de mieux se conformer à l'esprit même de cette fête nationale des religions.
Josaphat DAH-BOLINON
La Conférence épiscopale du Bénin (CEB) a tenu du 7 au 10 janvier 2025, la 2e session plénière ordinaire de l'année pastorale 2024-2025. Les évêques au cours de leurs assises ont abordé plusieurs sujets dont notamment la cybercriminalité grandissante dans le pays, les élections générales de 2026, et l'attaque meurtrière qui a coûté la vie à plusieurs soldats béninois.
La cybercriminalité et les élections générales de 2026 au cœur des travaux de la Conférence épiscopale du Bénin à la 2e session plénière ordinaire de l'année pastorale 2024-2025.
Les évêques au cours des travaux ont déploré, sur la plan social, la persistance du phénomène de cybercriminalité, en dépit des nombreuses sensibilisations à l'endroit de la jeunesse. « A la recherche de gain facile, beaucoup de jeunes continuent d'arnaquer et constituent ainsi une menace permanente pour la sécurité et la quiétude de nos paisibles populations », ont écrit les évêques. Tout en leur lançant un appel pressant à la conversion, ils leur rappellent surtout que « le bien mal acquis ne profite jamais ». Par la même occasion, les évêques ont invité les éducateurs à divers niveaux, parents, aumôniers et accompagnateurs de groupes de jeunes à assumer leur pleine responsabilité, et à œuvrer chacun, selon son charisme et sa mission spécifique, afin que des mesures urgentes soient prises pour « sauver cette couche juvénile engagée sur le chemin de la perdition ». Les autorités compétentes ont été également conviées à « renforcer les dispositifs légaux et technologiques pour éradiquer ce phénomène tout en promouvant l'éducation numérique et l'utilisation responsable des technologies ».
Sur le plan politique, alors que le pays tend vers les élections générales de 2026, les évêques ont également lancé un appel pressant à la décrispation de l'atmosphère politique. Ils rappellent que « la diversité d'opinions et de partis ne devrait pas être une source de division, mais plutôt une richesse pour renforcer notre démocratie ».
Sur l'attaque perpétrée par des assaillants le mercredi 8 janvier 2025, la CEB a exprimé sa vive compassion à la Nation tout entière et aux familles endeuillées par la perte de leurs fils, des forces de défense et de sécurité tombés au front dans l'accomplissement de leur devoir. Conscients des sacrifices consentis pour la préservation de la paix et de la sécurité dans le pays, ils prient avec ferveur pour le repos éternel de ces héros de la Nation.
L'intégralité du communiqué de la CEB
Alors que nous nous préparons à célébrer le Nouvel An Amazigh, Yennayer 2975, un changement météorologique significatif s’annonce dans plusieurs régions du pays, avec d’importantes […]
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L'hélicoptère qui a fait un crash dans l'après-midi de ce vendredi 10 janvier 2025 à Sèdjè-Dénou, dans la commune de Zè, est de type Sikorsky S-61 immatriculé N703NH de AFRICOM Partner Rescue CASEVAC - West Africa (APRC - WA). L'appareil selon des sources officielles, est au Bénin dans le cadre des missions d'évacuation sanitaire et de logistique, et assurait la liaison administrative et technique entre Parakou et Cotonou.
De nouveaux éléments sur le crash de l'hélicoptère ce vendredi 10 janvier 2025, dans la commune de Zè. De sources officielles, l'appareil de type Sikorsky S-61 immatriculé N703NH, est la propriété de AFRICOM Partner Rescue CASEVAC - West Africa (APRC - WA), et présent au Bénin dans le cadre des missions d'évacuation sanitaire et de logistique. Il assurait la liaison administrative et technique entre Parakou et Cotonou.
Selon les mêmes sources, l'appareil a décollé à Parakou dans la matinée à 7h58, mais un problème technique l'a obligé à faire un atterrissage d'urgence dans le village de Gnanwizoumè, commune de Bonou à 9h20. Face à cette situation, une équipe technique a donc quitté Parakou avec un autre hélicoptère du même type immatriculé N761HG, et de la même structure, pour assurer la remise en vol de l'hélicoptère en panne. Après réparation, cet hélicoptère a repris l'envol vers Cotonou à 15h28. Mais à hauteur de Zè, précisément dans l'arrondissement de Sèdjè-Dénou, les problèmes techniques ont repris contraignant cette fois-ci, l'équipage à un crash à 15h40. « Les 4 membres d'équipage constitués de citoyens américains sont sortis indemnes de ce crash », rassurent nos sources. L'appareil endommagé fera l'objet d'inspection technique et une commission d'enquête technique sera mise en place par les structures compétentes de l'aviation civile.
F. A. A.