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A l'instar de plusieurs autres marchés modernes de Cotonou, le nouveau marché de Ganhi va bientôt ouvrir ses portes. Le nouvel édifice repose sur un nouveau format de type R+1 avec une couverture charpente métallique.
Le marché de Ganhi, connu pour la vétusté de ses installations fait peau neuve. Le joyau réalisé après plusieurs mois de travaux sera bientôt ouvert pour le bonheur des usagers. Construit selon les normes internationales, il est équipé de 700 étals dont des étals primaires destinés à la vente des légumes, fruits et autres produits, et une dizaine de grandes boutiques. On y trouve également deux grands types de restaurants : les petits de la taille des maquis, des fast-foods qui sont une vingtaine environ. Au niveau de la partie centrale appelée "Parapluie" et aux alentours, des aménagements paysagers sont réalisés. Sur la façade sud, se trouve le parking des motocyclistes ; et sur les trois autres côtés du marché, des parkings des véhicules à 4 roues.
Selon les services de communication du gouvernement, le nouveau marché de Ganhi offre de nombreux avantages et commodités aux usagers. Il s'agit notamment d'une meilleure gestion des déchets ; des toilettes hygiéniques en nombre suffisant, propres et dotées de lavabos ; des salles polyvalentes pour les réunions ; une infirmerie ; une garderie, et bien d'autres.
En images le nouveau marché de Ganhi
Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent, des millions d'Américains et d'Indiens ont en commun la relation particulière qu'ils entretiennent avec les cours d'eau qui ont façonné leur culture et leur pays : le puissant Mississippi aux États-Unis et le Gange sacré en Inde. Ces deux fleuves sont bien plus que des cours d'eau ; ce sont des ressources vitales pour des millions d'habitants, qui sont essentielles à l'économie, à la culture et à l'écologie des régions traversées.
Le Gange, fleuve considéré comme sacré par les hindous, s'écoule sur 2 525 kilomètres, et fait vivre près de 40 % de la population du pays. Le fleuve Mississippi, bien que non sacré pour les Américains, occupe une place très importante dans la culture des États-Unis. Il influence le quotidien de centaines de collectivités situées sur ses rives de 3 780 kilomètres de long, et il fournit de l'eau potable à plus de 20 millions d'Américains.
« Nous sommes tous, d'une certaine manière, façonnés par le fleuve Mississippi », déclare Mitch Reynolds, maire de La Crosse, dans le Wisconsin. Son rôle dans la formation de l'identité de la région — sur le plan non seulement économique, mais aussi culturel — ne peut être surestimé, affirme-t-il.
Des défis communs
Malgré leur immense valeur, les deux fleuves souffrent de la pollution causée par le ruissellement industriel, les eaux usées non traitées et les pressions environnementales croissantes exacerbées par le changement climatique.
Face à ces obstacles, l'Inde a lancé en 2014 l'initiative Namami Gange , investissant des milliards de roupies dans des stations de traitement des eaux usées, la restauration des berges et la mobilisation des collectivités afin de réduire la pollution.
Dans la même veine, les États-Unis ont créé en 2022 la Stratégie de restauration et de résilience du fleuve Mississippi (PDF, 1MB), une initiative globale pour gérer la pollution et reconstruire les écosystèmes dans tout le bassin du fleuve, soit 320 millions d'hectares.
Des solutions communes
Lors de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 2023 (COP28), ces obstacles communs ont rapproché les deux pays. Les représentants de la Mission Nationale pour un Gange Propre et de l'Initiative des villes et communes du fleuve Mississippi (MRCTI) ont signé un mémorandum d'entente en vue de collaborer en matière de gestion urbaine des fleuves et rivières.
L'accord couvre des aspects déterminants, tels que : - la surveillance de la qualité de l'eau ;
– la traçabilité des origines de la pollution plastique ;
– la promotion de la recherche sur les fleuves ;
– l'apport de solutions respectueuses de la nature dans les zones urbaines ;
– la restauration des écosystèmes aquatiques.
Chacune des délégations a fait montre d'un vif intérêt pour les solutions proposées par l'autre.
La délégation américaine a, par exemple, été particulièrement impressionnée par le modèle indien One City One Operator de gestion des stations de traitement des eaux usées. De leur côté, les représentants indiens se sont dits impatients de découvrir le système du MRCTI de surveillance de l'eau par satellite.
« Aux États-Unis, ils savent vraiment bien se servir de la technologie », commente Victor Shinde de l'Institut national des affaires urbaines, en Inde, à propos de l'utilisation novatrice des images satellites pour repérer les sources de pollution.
Poursuivre l'élan à la COP29
La COP29 offre l'occasion pour l'Inde et les États-Unis de poursuivre cet élan et de démontrer la force de leur partenariat pour lutter contre la pollution, la perte de biodiversité et le changement climatique. Tirant parti du savoir-faire de chacun — qu'il s'agisse de solutions basées sur la nature ou de technologies avancées — les deux pays montrent que l'action au niveau local peut avoir un impact mondial.
Un engagement commun pour le changement
En Inde, l'initiative Namami Gange a produit des progrès considérables depuis 2014. Elle a débouché sur l'installation de 4 000 kilomètres de canalisations d'égouts ainsi que de nombreuses stations de traitement des eaux usées. De fait elle transforme la manière dont l'Inde gère la conservation de ses cours d'eau. « Ce qu'il faut pour provoquer le changement, c'est que les populations comprennent la valeur des rivières dans leur vie — que cette valeur soit économique, sociale, culturelle ou esthétique », estime Namami Shinde.
À l'autre bout du monde, les efforts déployés pour le fleuve Mississippi, également dans le cadre d'une stratégie d'ensemble, s'attachent à renforcer la résilience écologique pour faire face aux inondations croissantes et aux événements météorologiques extrêmes.
Un modèle pour l'action climatique mondiale
Le partenariat entre l'Inde et les États-Unis est plus qu'une initiative bilatérale — c'est un modèle de coopération mondiale pour le climat et les écosystèmes naturels, déclarent les deux partenaires. En s'appuyant sur l'innovation technologique et les efforts à l'échelle locale pour restaurer leurs rivières emblématiques, ils montrent au monde que la coopération, l'innovation et la mobilisation des collectivités peuvent préserver les ressources naturelles essentielles dont dépend la planète.
Le ministre d'Etat chargé du développement et de la coordination de l'action gouvernementale, Abdoulaye BIO TCHANE à la tête d'une forte délégation composée des ministres Eléonore YAYI LADEKAN de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Shadiya ASSOUMAN de l'industrie et du commerce, et du directeur général de la Société des infrastructures routières et de l'aménagement du territoire (SIRAT), Ranti AKINDES, représentant le ministre des transports, chargé du cadre de vie et du développement durable, a procédé ce vendredi 15 novembre 2024, au lancement officiel des travaux d'aménagement et de bitumage de la route Penessoulou-Alédjo-Sèmèrè (44Km) et de la bretelle Alédjo-Akaradè-frontière du Togo (6 Km). Baptisée Route de la Paix, sa réalisation est prévue pour durer 24 mois.
Patrice TALON honore la promesse faite aux populations de la Donga, notamment celles des communes de Bassila et de Ouaké. La route Penessoumou-Alédjo-Sèmèrè longue de 44Km, et la bretelle Alédjo-Akaradè-frontière du Togo qui s'étend sur une distance de 6Km, sera bientôt aménagée et bitumée. Les travaux démarrés depuis environ 01 mois, ont été officiellement lancés ce vendredi 15 novembre 2024, par le ministre d'Etat chargé du développement et de la coordination de l'action gouvernementale. Abdoulaye BIO TCHANE a rappelé à l'occasion, l'histoire de cette infrastructure qui, d'après lui, remonte à la première visite du chef de l'Etat dans la Donga après son élection en 2016 ; notamment à l'étape de Sèmèrè où, en tant que grand artisan de paix, il a œuvré à la réconciliation des fidèles musulmans très opposés à l'époque, en ce qui concerne la désignation de leur imam. La paix retrouvée, la promesse avait alors été faite de construire cette route qui n'était pas inscrite au Programme d'action du gouvernement (PAG). Pour le ministre d'Etat, c'est plus qu'un symbole. « C'est la reconnaissance qu'à côtés de choses matérielles, on a besoin de la paix pour construire notre pays », a-t-il laissé entendre. Pour ce qui concerne les cas de décès enregistrés chaque année en saison de pluie sur le pont de Kara, BIO TCHANE rassure que, l'ouvrage de franchissement qui sera réalisé au terme des travaux sera une « véritable délivrance » pour les populations. « Il n'y aura plus de morts sur la Route de la Paix », a-t-il ajouté exhortant les populations à la patience en ce qui concerne les perturbations qu'engendraient les travaux.
De belles perspectives pour les activités économiques
Au nom des populations, Zacharie TASSOU et Dramane OUOLO, respectivement maires des communes de Bassila et de Ouaké ont exprimé leurs remerciements au chef de l'Etat, et réitéré leur engagement à soutenir ses actions.
La Route de la Paix selon le maire de Bassila, est le corridor qui renforcera les échanges économiques et ouvrira de nouvelles perspectives de développement pour les communes deux communes, et leurs environs. « Une fois aménagée, cette voie contribuera à dynamiser les activités commerciales, à favoriser la mobilité des biens et des personnes et à désenclaver nos villages de Penessoulou à Sèmèrè en passant par Alédjo, et de Alédjo au poste de douane et de police de la frontière Togo en passant par Akaradè », a-t-il confié.
D'un coût total de 51,53 milliards de francs CFA, les travaux de construction de la route Penessoulou-Alédjo-Sèmèrè et la bretelle Alédjo-Akaradè frontière du Togo, vont durer 24 mois. Le directeur général de la SIRAT, représentant le ministre des transports, a rassuré de la livraison de l'ouvrage dans les délais contractuels. La chaussée selon les explications de Ranti AKINDES, est composée de deux voies de 3,50m en rase campagne chacune, et de deux accotements de 1,5m chacun, soit une largeur de 10,0m. La traversée dans les agglomérations, est composée d'une chaussée de deux voies de 3,5m chacune avec élargissement de 2,0m de chaque côté, soit une largeur de 11,0m.
La structure de la chaussée au niveau de l'axe principale est composée d'une couche de fondation en graveleux latéritique d'épaisseur de 20 cm minimum ; d'une couche de base en grave concassé (GNT) 0/31,5 d'épaisseur de 20 cm, y compris sur les accotements ; d'une couche de 5 cm de béton bitumineux (BB) ; et des accotements en bicouche. Au niveau de la bretelle, la structure de la chaussée est composée d'une couche de fondation en graveleux latéritique d'épaisseur 15 cm minimum ; d'une couche de base en grave concassé (GNT) 0/31,5 d'épaisseur 15 cm y compris sur les accotements ; et d'une couche de roulement de 5 cm de béton bitumineux (BB) avec un anti-orniérant. L'ouvrage prévoit également la construction de 03 ponts et plusieurs dalots (70), des caniveaux, fossés, l'éclairage public, etc.
Au lieu de 90 mn aujourd'hui, la Route de la Paix au terme des travaux, permettra de rallier Sèmèrè et Penessoulou en 30 mn, a rassuré le DG de la SIRAT exhortant les populations à « la prudence la plus absolue » et au respect scrupuleux des signalisations dès qu'ils se retrouvent dans les périmètres du chantier.
Le développement une affaire de tous
Présents à la cérémonie de lancement officiel, Nourénou ATCHADE et Alassane SEIBOU, tous deux députés à l'Assemblée nationale, et Wallis ZOUMAROU, ancien député et cadre de la localité, ont exprimé leurs satisfactions.
« C'est une promesse qui date depuis 07 ans. Désormais c'est chose faite », a confié le député Nourénou ATCHADE exprimant ses remerciements au chef de l'Etat. « Le développement c'est l'affaire de tous ; ça n'a pas de couleur, et nous sommes dans le combat pour la suite du développement dans notre département », a ajouté l'élu du parti Les Démocrates.
Joie et satisfaction pour Wallis ZOUMAROU, membre de la 8e législature. Pour lui, c'est un rêve de plus de 50 ans qui se concrétise. A travers cette voie, c'est « un coup de semence » que le chef de l'Etat apporte au développement de Sèmèrè, a-t-il déclaré.
Pour Alassane SEIBOU du Bloc Républicain (BR), la Route de la Paix revêt une double importance. Au-delà des avantages économiques, sa réalisation selon lui, témoigne de la volonté du chef de l'Etat à œuvrer pour le vivre ensemble des béninois. Très fier de l'infrastructure qui va beaucoup soulager les peines des populations, il a réitéré son soutien aux actions du gouvernement.
Les travaux de construction de la Route de la Paix seront réalisés par l'entreprise QGMI sous le contrôle et la surveillance du groupement des bureaux HORSE et TRE.
Quelques images de la cérémonie
F. A. A.