La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) célèbre ce jeudi 18 décembre 2025, le 29e anniversaire de sa création, intervenue le 18 décembre 1996, marquant près de trois décennies d'engagement au service du financement des économies de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
Institution financière régionale unique en son genre, la BRVM s'est progressivement imposée comme un acteur clé de la mobilisation de l'épargne, du financement des États et des entreprises, et de la promotion de l'intégration économique et financière au sein de l'espace UEMOA. Son modèle de bourse régionale commune demeure une référence en Afrique et au-delà.
Depuis 29 ans, la BRVM œuvre pour le développement d'un marché financier moderne, transparent et accessible, contribuant activement à la croissance économique, à la création de valeur et à l'attractivité des économies de la région auprès des investisseurs locaux et internationaux.
À l'occasion de cet anniversaire, la BRVM réaffirme sa volonté de poursuivre les réformes engagées, de renforcer l'innovation financière, d'accélérer la digitalisation du marché et d'accompagner les acteurs économiques dans leurs stratégies de financement durable.
La BRVM adresse ses sincères remerciements aux États membres de l'UEMOA, aux autorités de tutelle et de régulation, aux sociétés cotées, aux intervenants du marché, ainsi qu'à l'ensemble des investisseurs pour leur confiance et leur contribution constante au dynamisme du marché financier régional.
En célébrant ses 29 ans d'existence, la BRVM se projette avec ambition vers l'avenir, déterminée à consolider son rôle de moteur de croissance, d'intégration financière et de prospérité partagée au bénéfice des populations de l'UEMOA.
À propos de la BRVM
Créée le 18 décembre 1996, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une institution financière qui organise le marché financier des huit pays de l'UEMOA. Elle a pour mission de contribuer au financement durable des économies de la région et au renforcement de l'intégration financière en Afrique de l'Ouest.
La police a procédé, mercredi 17 décembre 2025, à la saisie de plus de 50 kg de faux médicaments dans le marché de Houègbo.
La lutte contre la commercialisation des médicaments prohibés se poursuit au Bénin. Une descente de la police dans le marché de Houègbo a permis de saisir plus de 50 kg de faux médicaments.
Les produits saisis ont été mis sous scellés. La vente de médicaments en dehors des circuits pharmaceutiques agréés sont strictement interdits et exposent les contrevenants à des sanctions.
A.A.A
Le président Patrice Talon a justifié, ce 18 décembre 2025, le mandat présidentiel de sept ans instauré dans le cadre de la révision constitutionnelle de novembre dernier.
Face aux professionnels des médias, jeudi 18 décembre 2025, le Chef de l'Etat Patrice est revenu sur la révision constitutionnelle instaurant un mandat de sept ans (président, députés et maires) et un Sénat. Le mandat de 7 ans est adapté aux réalités du Bénin, selon le chef de l'Etat qui établit une comparaison avec les pays occidentaux.
Les pays occidentaux ont dèjà des infrastructures en place. Leurs priorités relèvent surtout « de l'immigration, de l'insécurité, des retraites, des choses qui relèvent des conforts de vie », a expliqué Patrice Talon.
La situation est différente de celle du Bénin. « Nous faisons un saut dans l'avenir avec nos besoins qui datent du Moyen-âge », a affirmé le chef de l'Etat.
Pour illustrer son propos, Patrice Talon a cité les États-Unis. « La question de l'immigration, (un président américain, NDLR) peut la régler en un décret », a-t-il déclaré. Une manière de souligner que, dans certains pays, l'action politique peut produire des effets rapides. Ce qui n'est pas le cas, selon lui, dans un Etat en construction.
Les Etats en construction comme le Bénin font face à des retards structurels. Routes, énergie, eau, services publics, etc. sont autant de chantiers qui exigent du temps. « Le temps de l'action est un temps long par rapport à nos besoins », a insisté le chef de l'Etat avant d'ajouter : « Quand le temps est court, il ne permet ni au bon ni au mauvais (gouvernant, NDLR)de faire quelque chose ».
Le président a enfin tenu à dissiper toute interprétation personnelle. « Le septennat, ce n'est pas à mon profit. Ce sera au profit du Bénin », a assuré Patrice Talon.
M. M.
La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a lancé ce jeudi 18 décembre 2025, la formation des formateurs des agents électoraux à l'ex INFOSEC à Cotonou.
Démarrage de la formation des agents électoraux ce jeudi. Les modules de cette première journée ont porté sur les rôles et responsabilités des agents électoraux, les infractions et sanctions en matière électorale ainsi que la présentation et le remplissage des documents électoraux. Les communications ont permis aux participants de mieux comprendre les textes et procédures électoraux.
Cette formation a pour but de renforcer les capacités techniques et professionnelles des acteurs pour le bon déroulement des élections.
A.A.A
Le registre des Associations et Fondations sera mis en service à compter du vendredi 19 décembre 2025. L'annonce a été faite ce jeudi 18 décembre 2025, à travers un communiqué signé du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique.
« Pour compter de la date de sa mise en service, le Registre des Associations et Fondations constitue la voie exclusive de déclaration des créations d'associations, de fondations ou d'organisations non gouvernementales », informe le communiqué de presse.
Outre les déclarations de création, les organes dirigeants des associations, fondations ou organisations non gouvernementales doivent effectuer les déclarations des modifications intervenues dans les textes fondamentaux de ces organisations, dans leurs organes de gouvernance ainsi que toutes autres formalités prescrites par la loi n°2025-19 du 22 juillet 2025 et ses textes d'application.
L'accomplissement des formalités prescrites au Registre des Associations et Fondations s'effectue exclusivement en ligne sur le portail des services publics à l'adresse www.service-public.bj.
La Ministre du Numérique et de la Digitalisation Aurélie I. Adam Soulé Zoumarou a été reçue, ce jeudi 18 décembre 2025, en audience par le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Édouard Loko.
Echanges entre la Ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie I. Adam Soulé Zoumarou et le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Édouard Loko. Les deux personnalités ont discuté entre autres de la digitalisation de l'espace médiatique, et de l'adaptation du cadre réglementaire aux nouveaux usages numériques.
« La HAAC et le Ministère, le Président et moi-même, nous avons commencé à travailler dès le premier jour de la mise en place de cette mandature, parce que nos chantiers sont communs, nos objectifs s'inter-relient. Et donc, aujourd'hui, c'est plus une visite pour aborder différents sujets, mais dans un cadre de collaboration déjà en place », a confié la ministre à sa sortie d'audience. Selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou, la HAAC joue pleinement son rôle dans notre pays, et le ministère s'associe à cela.
« Les sollicitations que nous avons vis-à-vis de la HAAC dans le cadre de leur mandat constitutionnel, nous ne manquons pas de les faire. Et nous avons toujours eu l'oreille, l'écoute attentive du Président et des Conseillers », a-t-elle souligné.
La ministre du Numérique et de la Digitalisation a remercié le Président de la HAAC pour sa constance sollicitude, sa disponibilité et son sens de l'écoute. « Nous restons engagés à servir dans le sens du développement des médias, du développement de ce secteur très important pour le pays », a-t-elle ajouté.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a ouvert ce 17 décembre 2025, en présence en Inde et en ligne, le deuxième Sommet mondial sur la médecine traditionnelle. Jusqu'au 19 décembre, décideurs, scientifiques et praticiens échangent autour de l'intégration, de l'innovation et de la reconnaissance scientifique de ces pratiques de soins dans les systèmes de santé.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS), en collaboration avec le gouvernement indien, a ouvert ce 17 décembre à Delhi le deuxième Sommet mondial sur la médecine traditionnelle. Jusqu'au 19 décembre, ministres, chercheurs, chefs autochtones et praticiens venus de nombreux pays se retrouvent pour réfléchir à une meilleure intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé.
Selon un communiqué transmis à notre rédaction, cette rencontre internationale vise à renforcer l'utilisation de la médecine traditionnelle sur la base de données scientifiques solides, à encourager l'innovation et à soutenir la mise en œuvre de la Stratégie mondiale de l'OMS pour la médecine traditionnelle sur la période 2025-2034.
La médecine traditionnelle regroupe des pratiques et des savoirs ancestraux qui ont précédé la biomédecine moderne et qui continuent d'évoluer. Elle demeure une source de soins essentielle pour de nombreuses communautés, en raison de son accessibilité, de son ancrage culturel et de son approche souvent perçue comme plus naturelle et personnalisée.
Pour le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, l'enjeu est de faire dialoguer les connaissances traditionnelles avec les avancées scientifiques et technologiques actuelles. Une approche responsable et éthique, soutenue par des outils innovants, peut permettre à la médecine traditionnelle de contribuer à des solutions de santé plus sûres et durables, adaptées aux réalités locales.
L'OMS souligne que l'intégration de la médecine traditionnelle dans les politiques de santé peut améliorer la prévention et la promotion de la santé, à condition de reposer sur des preuves scientifiques fiables, des normes de qualité et de sécurité reconnues, ainsi que sur des cadres réglementaires clairs.
La scientifique en chef de l'OMS, la Dr Sylvie Briand, insiste sur la nécessité d'appliquer la même rigueur scientifique à l'évaluation des médecines traditionnelles qu'à celle de la biomédecine, tout en respectant la biodiversité, les cultures et les principes éthiques. Elle estime que le recours aux technologies de pointe et à des collaborations renforcées peut transformer la recherche et l'usage de ces pratiques de soins.
De son côté, la Dr Shyama Kuruvilla, directrice par intérim du Centre mondial de médecine traditionnelle de l'OMS, rappelle que le développement de la médecine traditionnelle répond à des enjeux à la fois scientifiques, éthiques et environnementaux. Le Sommet mondial vise ainsi à créer les conditions nécessaires pour que ces pratiques contribuent plus largement au bien-être des populations et à la protection de la planète.
Parmi les annonces attendues figure la présentation de la Bibliothèque mondiale de médecine traditionnelle, qui contient, selon l'OMS, plus de 1,6 million de documents scientifiques couvrant la recherche, les politiques, les réglementations et des collections thématiques sur diverses applications de la médecine traditionnelle
Le Sommet devrait également aboutir à de nouveaux engagements des gouvernements et de leurs partenaires, ainsi qu'à un appel en faveur d'une coopération internationale renforcée pour accélérer la mise en œuvre de la stratégie mondiale de l'OMS dans ce domaine.
Informelle, plurilaterale Formate fungieren zunehmend als flexible Arenen für Koordination im internationalen System, erzeugen jedoch zugleich konkurrierende Governance-Strukturen. Vor diesem Hintergrund wird die Rolle der Europäischen Union in G7 und G20 untersucht. Anhand der G7-Präsidentschaft Italiens 2024 und des G20-Vorsitzes Brasiliens zeigt der Beitrag, wie unterschiedlich beide Foren mit geopolitischen Konflikten umgehen. Die G7 erzielte substanzielle Ergebnisse zur Ukraine, offenbarte jedoch interne Spannungen etwa im Umgang mit dem Gaza-Krieg. Die G20 fokussierte stärker auf Entwicklungs-, Armuts- und Reformfragen globaler Institutionen, vermied jedoch klare Schuldzuweisungen in aktuellen Konflikten. Der Artikel verdeutlicht, dass die EU ihre multilaterale Strategie anpassen muss: Durch aktive Mitgestaltung informeller Foren, differenzierte Rollenwahrnehmung in G7 und G20 sowie den Ausbau strategischer Partnerschaften mit Schwellenländern. Trotz begrenzter Durchsetzungsmacht leistet die EU so relevante Beiträge zur Weiterentwicklung globaler Governance in einer sich wandelnden Weltordnung.
Des mutins et civils ont été interpellés par les forces de sécurité après la mutinerie déjouée le 7 décembre 2025. Pour avoir fait l'apologie de crime, ces civils s'exposent à de lourdes sanctions prévues par la législation béninoise.
Au Bénin, la tentative de mutinerie survenue le 7 décembre 2025 a été rapidement neutralisée par les autorités béninoises. Les mutins interpellés sont poursuivis pour des faits graves liés à la sûreté intérieure de l'État. Certains civils ont d'une manière ou d'une autre, apporté leur soutien aux mutins. Il y a eu des encouragements publics, relais d'informations sensibles, la justification des actes des mutins à travers des publications sur les réseaux sociaux ou des déclarations publiques.
Dans le cas précis de la mutinerie déjouée, les faits reprochés relèvent de l'atteinte à la sûreté intérieure de l'État, laquelle est assimilée, par le Code pénal béninois, à des actes de terrorisme selon l'article 162. Toute personne qui, même sans participer directement aux faits, soutient ou justifie de tels actes, engage lourdement sa responsabilité pénale.
« Est puni d'un emprisonnement de huit (08) ans à dix (10) ans et d'une amende de vingt-cinq millions (25.000.000) à cinquante millions (50.000.000) de francs CFA ou de l'une de ces deux peines seulement, celui qui fait publiquement l'apologie des actes de terrorisme ou qui incite directement à la commission d'actes de terrorisme », stipule l'article 171 du code pénal.
La liberté d'expression connaît des limites lorsque les propos ou actes portent atteinte à l'ordre public, à la sécurité nationale ou à la stabilité des institutions de la République. Les civils interpellés devront donc répondre de leurs actes.