Women with scarves of green and white for Nigeria Day at COP29. Aishwarya Bajpai/IPS
By Aishwarya Bajpai
BAKU, Nov 21 2024 (IPS)
The Nigeria Pavilion came alive with vibrant colors, cultural pride, and meaningful discussions during the celebration of Nigeria Day this week at COP29.
While traditionally celebrated on October 1st as Nigeria’s Independence Day, this event brought a touch of home to the global stage, showcasing the nation’s rich cultural heritage and unwavering commitment to tackling pressing climate challenges.
Unity and diversity took center stage, symbolized by the green-and-white scarves worn by participants.
Jennifer Kennedy Joma, a staff member of the National Council on Climate Change Secretariat in Nigeria, aptly noted: “Today is Nigeria Day. We got to celebrate diversity in Nigeria, the culture, the cloth. You can see everybody is wearing a particular scarf, carrying green and white, which is Nigeria’s color. Green signifies agriculture, white signifies peace.”
The pavilion was abuzz with traditional attire, lively discussions, and prideful representations of Nigeria’s identity and resilience.
Yet, beyond the cultural festivities, the day served as a platform to spotlight the nation’s challenges and strides in climate adaptation.
The hustle and bustle at the Nigeria Pavilion at COP29. Aishwarya Bajpai/IPS
Recent devastating floods across Nigeria have heightened the urgency for effective solutions. Representatives from various sectors—agriculture, energy, and youth development—engaged directly with government ministers in rare, open dialogues to bridge grassroots concerns with national policymaking.
A focal point of these discussions was Nigeria’s role in global climate finance.
As COP29 is billed as the Finance COP, highlighting the nation’s vast potential, Joma expressed hope for tangible collaboration.
“We hope to get the finance that the name stands for. We hope they look beyond what Nigeria is putting out there and understand that there is a lot Nigeria can bring from the minerals, especially from the marine part.”
Nigeria’s appeal extended beyond showcasing its rich resources—it was also a call for trust and partnership.
“We want to meet investors. We want to meet developers and then see what we can bring. There are plans on the ground; there are concepts on the ground. Work with us and see that your finances can be trusted fully with Nigerians,” Joma emphasized.
Inclusivity in climate action was another cornerstone of the day. The Minister for Youth and Women, Dr. Jamila Bio Ibrahim, highlighted the critical contributions of these groups to building climate resilience.
At the same time, the Minister for Electricity and Gas, Adebayo Adelabu, presented renewable energy as a transformative tool for nationwide electrification.
Nigeria Day at COP29 was more than just a celebration of culture; it was a declaration of purpose. It showcased a nation ready to harness its heritage and resources to lead global climate action.
As the day concluded, Nigeria’s message was unmistakable: with collaboration, innovation, and trust, it is poised to transform its vision for sustainability into a reality for both its people and the world.
IPS UN Bureau Report
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Encore une journée réussie pour les Guépards et Amazones dans ce tournoi UFOA-B qualificatif pour la CAN Scolaire 2025. Les deux formations béninoises sont qualifiées pour disputer les deux finales samedi prochain.
En début de matinée de ce jeudi 21 novembre 2024, ce sont les Guépards qui affrontaient le Burkina Faso. Les jeunes béninois ont dominé leur adversaire en s'imposant 2-0. Les buts sont signés Soumayirou TCHAOUNA et Nicanor MEHOUNOU AGBO. En finale, samedi prochain, le Bénin retrouvera la Côte d'Ivoire qui a sorti le Ghana grâce à une victoire 1-0.
Quelques heures après la qualification des jeunes hommes, les Amazones scolaires ont décroché leur ticket pour la finale du tournoi UFOA-B au centre technique de la Fédération Nigérienne de Football. Elles ont réussi à se défaire du Burkina Faso lors de la séance des tirs au but (3-2). C'est notamment suite à un score de parité (2-2) au terme du temps réglementaire. Cette qualification féminine est l'œuvre de la gardienne Moustaliratou YESSOUFOU, qui a stoppé deux tirs adverses. Les Amazones défieront le Ghana en finale samedi.
J.S
Le budget alloué au ministère de la Justice et de la Législation du Bénin pour l'année 2025 s'élève à 37 655 467 244 FCFA. Une part significative (25,24 %) de cette enveloppe financière soit environ 9,5 milliards FCFA, sera consacrée au fonctionnement des juridictions. Ce financement couvrira notamment les charges liées au personnel, incluant les primes et indemnités.
9 506 431 439 FCFA des 37 655 467 244 FCFA qui seront alloués au Ministère de la Justice et de la Législation en 2025 sont destinées aux juridictions spéciales soit 25,24%. La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) verra son budget passer de 1,3 milliard FCFA en 2024 à 1,78 milliard FCFA en 2025. De même, la Cour Spéciale des Affaires Foncières (CSAF) bénéficiera d'une forte hausse, avec une dotation passant de 65 millions à 182 millions FCFA.
Les cours d'appel enregistrent également une augmentation notable. La Cour d'appel de Cotonou disposera de 760 millions FCFA en 2025, soit une augmentation par rapport aux 691 millions de 2024. La Cour d'appel d'Abomey bénéficiera également d'une hausse, avec un budget de 754 millions FCFA, contre 683 millions FCFA l'année précédente. Enfin, la Cour d'appel de Parakou verra son budget augmenter de manière significative, passant de 456 millions FCFA à 674 millions FCFA.
Ajustements budgétaires pour les tribunaux de première instance
Les tribunaux de première instance, en revanche, présentent des ajustements plus variés. Le Tribunal de première instance de Cotonou subira une baisse notable de son budget, qui passera de 1,37 milliard FCFA à 754 millions FCFA en 2025. À l'inverse, le Tribunal de commerce de Cotonou verra une légère augmentation, avec une dotation prévue de 383 millions FCFA, contre 375 millions FCFA en 2024.
D'autres juridictions, comme celles de Porto-Novo et Parakou, enregistrent également des baisses. Le budget du Tribunal de première instance de Porto-Novo passera de 602 millions à 429 millions FCFA, tandis que celui du tribunal de Parakou passera de 617 millions à 460 millions FCFA.
Cependant, certaines juridictions bénéficieront de hausses notables. Le Tribunal de première instance de Savalou recevra 256 millions FCFA, contre 181 millions FCFA l'année précédente, et celui d'Allada verra son budget augmenter à 281 millions FCFA, contre 261 millions FCFA en 2024.
Les juridictions du nord du pays, telles que celles de Natitingou, Kandi et Djougou, bénéficient également de budgets réajustés. Le Tribunal de Natitingou recevra 295 millions FCFA (contre 316 millions en 2024), tandis que ceux de Kandi et Djougou obtiendront respectivement 249 millions et 222 millions FCFA, avec des ajustements par rapport aux années précédentes.
M. M.
Le Médiateur de la République a présenté son budget pour l'année 2025, estimé à 880 millions 222 mille 825 francs CFA. Ce montant représente une légère augmentation de 29 millions 745 mille 825 francs CFA, soit 3,5% de plus que le budget de l'année précédente, qui s'élevait à environ 850 millions 477 mille francs CFA.
Le budget du Médiateur de la République pour 2025 sera réparti comme suit : les dépenses liées au personnel pour l'année prochaine sont estimées à 199 millions 067 mille 825 francs CFA, contre 169 millions 322 mille francs CFA alloués en 2024, marquant ainsi une hausse de 17,57%. Cette augmentation est principalement due à la couverture des charges salariales des agents qui travaillent pour le Médiateur de la République, afin d'assurer le bon fonctionnement de l'administration.
En plus des dépenses salariales, une enveloppe de 677 millions 755 mille francs CFA est prévue pour l'achat de biens et services. Cette ligne budgétaire reste inchangée par rapport à l'année précédente. Concernant les transferts courants pour l'exercice 2025, ils sont estimés à 3 millions 400 mille francs CFA, soit le même montant que pour 2024. Ces dépenses concernent principalement le paiement des cotisations aux organisations auxquelles le Médiateur de la République est affilié.
Plaidoyer pour un budget supplémentaire
Au cours de sa présentation, Pascal Essou a plaidé pour une augmentation de son budget, soulignant que 2025 serait une année charnière pour l'institution. Il a expliqué que l'année à venir marquerait l'activation effective de toutes les entités prévues dans le décret définissant les attributions, l'organisation et le fonctionnement du Médiateur de la République. Selon lui, les ressources allouées ne suffiront pas à couvrir l'ensemble des charges liées à ces activités. Il a ajouté qu'une rallonge budgétaire serait nécessaire, notamment pour étendre les Délégations au niveau départemental, et pour mener des actions de sensibilisation, de formation et de mobilisation des acteurs politiques en vue des élections générales de 2026. Cette augmentation, selon lui, reste insuffisante pour répondre aux enjeux de l'année à venir.
M. M.
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) annonce le premier déclenchement de son produit de « Prêts Adaptés aux Catastrophes Naturelles » (PACAN), en faveur de la République Togolaise.
Suite aux fortes pluies et aux inondations, qui ont frappé plusieurs régions du Togo, en octobre dernier, ce mécanisme d'assurance novateur a été activé pour offrir un soutien budgétaire et des liquidités rapides au pays, lui permettant de faire face aux dommages et aux besoins urgents des populations touchées par cette catastrophe.
En effet, l'African Risk Capacity Limited (Arc Ltd) reversera une indemnité de 6,6 millions d'euros à la BOAD pour couvrir les deux prochaines échéances des prêts inclus dans le portefeuille PACAN du Togo. La couverture des obligations de remboursement des prêts par l'assurance PACAN permettra ainsi de libérer des fonds pour le pays et de les réorienter vers l'aide d'urgence et la reconstruction.
Pour rappel, le produit innovant PACAN lancé en août 2024, couvre dans sa phase pilote le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, et le Togo, et offre des prêts à des conditions avantageuses pour financer des projets d'adaptation au changement climatique, combinés à une assurance paramétrique, qui s'active automatiquement et rapidement en cas de catastrophe.
Le succès de ce premier déclenchement au Togo, est le fruit d'une collaboration entre la BOAD, la KfW, la Frankfurt School of Finance and Management, Munich Re, et l'ARC Ltd. Cet événement démontre l'efficacité du dispositif, tout en confirmant l'engagement de la BOAD à faciliter des solutions innovantes et durables, pour le financement du développement et la résilience climatique de ses États membres.
A propos de la Banque Ouest Africaine de Développement
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l'institution commune de financement du développement des Etats de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Etablissement public à caractère international, la BOAD a pour objet, aux termes de l'Article 2 de ses statuts, « de promouvoir le développement équilibré des Etats membres et de réaliser l'intégration économique de l'Afrique de l'Ouest » en finançant des projets prioritaires de développement. Elle est accréditée auprès des trois mécanismes de financement de la finance climat (GEF, AF, GCF). Depuis 2009, la BOAD siège en tant qu'observateur à la CCNUCC et participe activement aux discussions relatives à la construction d'une architecture internationale de la finance climat. Elle abrite, depuis janvier 2013, le premier Centre régional de collaboration (CRC) sur le Mécanisme pour un développement propre (MDP) dont le but est d'apporter un soutien direct aux gouvernements, aux ONG et au secteur privé, pour l'identification et le développement de projets MDP. Depuis le 15 octobre 2023, la Banque co-préside avec Bancoldex, la Banque Colombienne de développement des affaires et de l'exportation, l'International Development Finance Club (IDFC), qui rassemble 27 banques nationales, régionales et bilatérales de développement du monde entier.
A propos d'ARC Ltd
African Risk Capacity Ltd (ARC Ltd) est une organisation financière panafricaine spécialisée dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles, en particulier les risques climatiques. Créée sous l'égide de l'Union africaine, ARC Ltd fournit des solutions d'assurance sur mesure aux pays africains pour les aider à faire face aux impacts dévastateurs des phénomènes climatiques tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones. L'objectif principal de l'ARC Ltd est de permettre aux gouvernements africains de répondre rapidement et efficacement aux crises en débloquant des fonds d'urgence dès qu'une catastrophe survient, réduisant ainsi la dépendance à l'aide internationale et renforçant la résilience des communautés. Grâce à ses produits d'assurance innovants, ARC Ltd joue un rôle crucial dans la promotion de la sécurité alimentaire et la protection des moyens de subsistance à travers le continent africain.
La salle de conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a abrité, mardi 19 novembre 2024, la cérémonie de remise de diplôme à dix (10) récipiendaires du processus de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE), standard français.
Dix (10) récipiendaires de l'Institut pour le Renforcement de l'Accompagnement Entrepreneurial de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (IRAE-CCI Bénin ; un département de l'école de l'institution consulaire) ont réussi à passer avec succès les étapes du parcours de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Ces lauréats sont des employés de diverses entreprises. Ils ont obtenu leur diplôme grâce au partenariat entre la CCI Bénin et la CCI Métropole de Bourgogne (France). « La validation des acquis de l'expérience est un processus qui permet à toute personne quel que soit son âge, son niveau d'étude ou son statut de faire valider les acquis de ses expériences pour obtenir une certification professionnelle », a déclaré le président de la Commission Formation de la CCI Bénin, Christian MONDJANNAGNI. La VAE, poursuit-il, permet donc de reconnaître l'expérience acquise par un individu et de la valoriser par un diplôme. Le Président de la Commission Formation de la CCI Bénin n'a pas manqué de féliciter les récipiendaires.
La CCI Bénin a lancé son programme de formation sur la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) en 2022. Ce diplôme est inscrit dans le registre national des certifications RNCP de France. À en croire Kisito José CODJIA, référent VAE de CCI Métropole de Bourgogne, le programme a enregistré au total près de 321 candidatures en trois ans. « On a retenu 38 dossiers et on a diplômé 21 candidats à ce jour. Ce qui représente un taux de réussite d'environ 70 %. C'est un parcours individuel (…) il y a beaucoup de candidats qui sont encore in process. Ils seront diplômés une fois que leur dossier sera complet », a déclaré le référent VAE. Il a invité les récipiendaires à poursuivre le processus de renforcement de capacités afin d'actualiser leurs connaissances.
La cérémonie a été aussi l'occasion de proclamer les résultats des candidats ayant soutenu les 18 et 19 novembre 2024 dans le cadre du parcours VAE. 7 candidats dont 1 du diplôme Assistant manager (Bac+2), 3 du diplôme responsable de développement commercial (Bac+3) et 3 du diplôme Master Développement des Affaires Internationales ont été déclarés admis par le président de jury, Olivier DALLA PIAZZA, représentant de la CCI Métropole de Bourgogne en France. Dans son allocution, il a salué la qualité des présentations et le professionnalisme des candidats. Olivier DALLA PIAZZA a également mis en avant le rôle déterminant de la CCI Bénin dans la réussite de ces diplômés, rappelant que la VAE est un processus exigeant nécessitant un accompagnement rigoureux. « Nous sommes convaincus à la CCI Métropole de Bourgogne que le partenariat que nous avons avec le Bénin depuis déjà trois ans n'est qu'au début de son potentiel », a-t-il confié.
Le Secrétaire général de la CCI Bénin, Raymond ADJAKPA ABILE s'est réjoui du succès de ce programme mis en place dans le cadre de l'atteinte des objectifs assignés à la mandature 2020-2025 de l'institution consulaire. « Encore une fois, le secteur privé va faire confiance à la CCI Bénin pour inscrire des étudiants. (…). Je suis persuadé que dans les années à venir, nous allons célébrer plus de récipiendaires », a-t-il affirmé. Raymond ADJAKPA ABILE a salué l'accompagnement de la CCI Métropole de Bourgogne dans la mise en œuvre de ce programme de formation de la CCI Bénin.
Akpédjé Ayosso