Suite à la résiliation de son contrat avec le Lokomotiv Sofia (Bulgarie), l'international béninois Steve-Waren Traoré a déjà trouvé un point de chute. Il a signé au FC Haka en première division finlandaise.
L'officialisation du deal vient d'être annoncée par le club sur son site. "Le FC Haka et l'ailier de 26 ans Steve Traoré ont signé un contrat d'un an et demi. Le sponsor de Traoré est Valkeakoski Energia !", lit-on.
Selon le FC Haka, Traoré est arrivé en Finlande vendredi et a participé à l'entraînement de l'équipe première ce lundi 27 janvier. Traoré sera donc disponible lors de la prochaine sortie de son nouveau club le samedi 1er février. La rencontre entre dans le cadre de la coupe de la ligue contre le FC Inter.
J.S
A travers un décret en date du 11 décembre 2024, le chef de l'Etat Patrice Talon redéfinit le statut des Consuls honoraires du Bénin. Le nouveau document apporte des innovations en ce qui concerne la nomination des Consuls honoraires et leurs attributions.
Lire l'intégralité du décret
Le commandant de la garde républicaine, Martial Djimon Tévoèdjrè, a fait ses dépositions ce mardi 28 janvier 2025, à la Criet, dans l'affaire atteinte à l'autorité de l'Etat pour lequel l'homme d'affaires Olivier Boko et l'ancien ministre des sports, Oswald Homéky sont poursuivis.
Lire sa déclaration
« Je suis à ce poste depuis juillet 2016. Monsieur Oswald Homéky et moi sommes des amis. On s'est connu depuis qu'il est au gouvernement. Lui particulièrement, il était très proche. C'est à ce titre qu'il m'a fait rejoindre un Lions club dont il est le fondateur. Tout a commencé le 30 mai 2024 lorsqu'il demandé que je vienne le voir à la maison. Nous habitons le même quartier. Sa maison était à deux minutes de chez moi. Ce jour, toute la conversation était autour de la personne du chef de l'Etat. Il avait particulièrement critiqué la gouvernance du chef de l'Etat et sa personne. Il trouvait dérisoire ma rémunération personnelle et me confiait qu'il allait travailler à améliorer ma situation.
Le 30 juin 2024, il m'a encore fait appel et il a continué toujours à critiquer le chef de l'Etat. Ce jour, il m'a fait un cadeau de 5 millions de FCFA.
Le 8 juillet 2024, on s'est à nouveau retrouvé chez lui. Ce jour, il m'a parlé d'une opportunité d'ouverture de compte à Nsia Banque Côte d'Ivoire. Il entendait m'aider à améliorer mes conditions de travail. Il a promis me déposer une forte somme et il m'a dit que le grand frère s'en chargera.
Le lendemain, il m'a envoyé une fiche à remplir pour l'ouverture du compte. Depuis ce temps, j'ai commencé à avoir des appréhensions. Je me disais que quelque chose se tramait. Le 30 juillet à la veille de l'anniversaire de Homéky, nous étions à deux dans son salon quand il m'a parlé pour la première fois de coup d'État. Intérieurement, je me suis dit que voilà ce à quoi je m'attendais. Il m'a dit que le président de la République ne comptait pas partir et qu'il nourrissait les ambitions d'un troisième mandat.
Habituellement, depuis huit ans que je suis à la tête de la garde républicaine, je prends mes congés au même moment que les membres du gouvernement. Depuis que j'ai reçu cette information, je ne suis pas allé en vacances. Le 2 août 2024, j'ai reçu une image via WhatsApp en vue unique de l'ouverture d'un compte en mon nom de la part de Homéky. L'image comportait en plus des 5 millions de Fcfa d'ouverture de compte, un autre montant de 100 millions de Fcfa, ce qui faisait 105 millions de FCFA au total. J'ai sollicité un de mes soldats pour prendre son portable pour sauvegarder les images sur mon portable.
Le 27 août 2024, on a échangé au sujet du frère Hounvi qui venait d'être arrêté, me faisant savoir que le boss ne me faisait plus confiance puisque qu'il ne m'a pas associé à l'interpellation du frère Hounvi. Ce jour il m'a offert une bouteille de champagne pour célébrer la réussite du coup d'Etat. Le coup variait entre 1300 et 2000 euros. Nous avons choisi comme date du coup d'Etat le 30 septembre 2024. Il savait que le chef de l'Etat devrait participer au sommet de la Francophonie en France les 1er et 2 octobre 2024. Il fallait donc que le coup soit fait avant, pendant qu'il serait au bureau. Entre temps, suite à un réaménagement du calendrier du chef de l'Etat, la date du coup d'Etat a été ramenée au 27 septembre 2024.
En fonction des besoins, nous avons convenu 1 milliard 500 millions FCFA pour désintéresser ceux qui seraient dans le coup et ceux qu'on devrait convaincre (les chefs de corps de l'armée de terre, ndlr) avec le coup et la troisième partie m'était destinée pour assurer ma survie en cas de l'échec du coup d'Etat. Entre temps j'ai fait sortir le capitaine major Vigan du territoire. J'ai précisé à monsieur Homéky que les fonds prévus pour le coup, je les veux en numéraires.
Nous avons prévu la date du 22 septembre 2024 pour que je récupère les sous. Le 22 au soir, il m'a fait appel pour me dire que la mobilisation des sous était à 95%. Le lundi 23 septembre à 22 heures 32 minutes, il m'a dit que c'était bon. Je lui avais dit que j'allais passer chez lui à 1 heure du matin à pied et que les fonds seraient entreposés dans un véhicule qui allait m'amener au retour. Il avait indiqué que le véhicule portait une fausse immatriculation qu'il a placée lui-même. Après avoir constaté l'effectivité des sous dans le véhicule, j'y étais à bord prêt à démarrer quand les éléments de la brigade criminelle sont venus nous interpeller.
Il a refusé d'ouvrir les sacs sans la présence de son conseil qui était Me Séverin Quenum qu'il a tenté de joindre en vain. Il a ensuite appelé son épouse pour l'informer de notre interpellation. Ensuite nous avons été tous deux auditionnés. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer Olivier Boko. Oswald Homéky ne m'a jamais donné de l'argent à titre personnel avant cette affaire. (...).
Relativement à la suite en cas de réussite de coup d'État, je devrais conduire la transition en tant que chef de l'Etat jusqu'en 2026. Oswald Homéky devrait être mon Conseiller spécial et Séverin Quenum devrait occuper le poste de président de la Cour constitutionnelle. Olivier Boko devrait rester en retrait jusqu'aux élections de 2026. »
Au Bénin, le procès de l'homme d'affaires Olivier Boko, de l'ex-ministre Oswald Homeky ainsi reprend ce mardi 28 janvier 2025 devant la CRIET
Les accusés sont arrivés dans la salle d'audience de la CRIET à 08 heure 10 minutes. Olivier Boko, Oswald Homeky, Ganiou Sanoussi et Hugues Adjigbékoun ont porté chacun un gilet pare-balles et un casque. Ils sont arrivés sous une forte escorte policière.
Les juges ont fait leur entrée dans la salle d'audience à 09 heures 14 minutes. La composition de la Cour n'a pas changé. Les accusés sont convoqués à la barre. Ont-ils pu constituer de nouveaux avocats ?
À cette question, Olivier Boko explique à la Cour sa situation. « J'ai reconstitué les mêmes avocats. Ils sont venus à la prison mais l'administration pénitentiaire leur a refusé de me voir », a déclaré l'homme d'affaires qui évoque ensuite les difficultés pour échanger avec sa défense depuis la prison civile de Missérété.
À son tour, Oswald Homeky qu'il a contacté l'avocat Me Baba Body Zacharie pour sa défense, mais qu'il a été impossible pour l'homme de droit de le voir. Les autres accusés dans le dossier ont également indiqué à la Cour qu'ils n'ont pas pu se constituer des avocats
Le procureur monte à la charge
Après les accusés, le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou affirme que les avocats de l'homme d'affaires Olivier Boko ne lui ont pas fait part de leur reconstitution dans le dossier et qu'ils devraient avoir de nouveaux permis de communiqué pour lui rendre visite à la prison civile de Missérété. Les anciens permis de communiqué, apprend le procureur, ne sont plus valables. « Je n'ai reçu ni lettre de constitution ni demande de permis de visite », a souligné le magistrat.
Le procureur cite ensuite l'Article 321 du Code de procédure pénale qui souligne l'assistance obligatoire des accusés et la possibilité pour la Cour siégeant en matière criminelle de poursuivre les malgré l'absence d'avocats pour les accusés.
Mario Mètonou rappelle les différentes démarches menées par la Cour ainsi que le parquet spécial pour que les prévenus aient des avocats. Il confie que le bâtonnier saisi pour la constitution d'avocats d'office pour les accusés n'a pas donné de suite. Le procureur évoque aussi la décision avant dire droit qui accorde un délai supplémentaire de cinq jours aux accusés pour se constituer de nouveaux avocats. « Ces incidents ne sont inédits », a-t-il ajouté.
Le procureur évoque ensuite une jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation française de mars 2017 qui énumère deux principes. Il s'agit de l'assistance obligatoire des avocats pour les avocats et la continuité du service de la justice.
Le procureur évoque alors deux conditions pour que la Cour puisse ordonner la poursuite des débats. La première condition, souligne le procureur, est que la juridiction a permis aux accusés de se constituer des avocats avec un délai supplémentaire. La deuxième condition est que le ministère public n'a pas empêché les accusés de se constituer des avocats.
Le procureur spécial près la CRIET a alors demandé à la Cour de constater par décision avant dire droit constater que l'absence d'avocats ne peut constituer un obstacle aux débats et d'ordonner les poursuites des débats.
Olivier Boko et Homeky
« Le procureur spécial n'a pas dit exactement ce qui s'est passé. Je n'ai pas refusé de me constituer de nouveaux », a déclaré Olivier Boko. « Jusqu'à hier soir, je n'ai pas reçu la visite de Maître Baba Body », a déclaré Homeky. Selon les informations, Me Baba Body i aurait essayé de lui rendre visite sans y parvenir
09 heures 37 minutes, l'audience a été suspendue pour dix minutes
10 heures 12 minutes : Les juges sont de retour dans la salle d'audience. La magistrate Christelle Adonon procède à la lecture de la décision avant dire droit. La Cour a constaté que les accusés ont disposé du temps nécessaire pour la constitution de leur défense. Selon la juge, le droit à la défense doit être concilié avec le droit à l'administration de la justice dans un délai raisonnable en matière criminelle. Elle a ordonné onne la poursuite des débats nonobstant l'absence des avocats de la défense, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
10 heures 18 minutes : lecture
Le chef de la diplomatie américaine apprécie le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité régionales et internationales. Lors d'un entretien téléphonique, lundi dernier, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, le secrétaire d'Etat US, Marco Rubio, a souligné aussi l'importance du partenariat stratégique maroco-américain dans ce domaine.
Dans un communiqué diffusé lundi à Washington à la suite d'un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, le secrétaire d'Etat US a souligné l'importance du partenariat stratégique maroco-américain en faveur de la paix et de la sécurité régionales et internationales, saluant le leadership de Sa Majesté le Roi dans ce contexte.
M. Nasser Bourita et son homologue américain Marco Rubio ont aussi discuté de la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages ainsi que le leadership du Royaume du Maroc dans l'acheminement de l'aide humanitaire aux Palestiniens, a indiqué le communiqué de la porte-parole du département d'Etat
Le chef de la diplomatie américaine a mis l'accent sur la volonté des Etats-Unis d'intensifier la coopération avec le Maroc pour faire progresser les intérêts communs dans la région et mettre fin aux conflits, notamment dans le cadre des Accords d'Abraham.
Les deux chefs de diplomatie n'ont pas manqué d'insister sur l'importance du renforcement des échanges commerciaux et des investissements entre le Maroc et les Etats-Unis au bénéfice des deux peuples.
Quelques heures après la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025, le capitaine des Guépards du Bénin a réagi. Steve Mounié pense que le Bénin peut s'en sortir dans le Groupe D même en présence du Sénégal.
Le Bénin est logé dans le Groupe D de la 35e édition de la CAN. Les Guépards sont en compagnie du Sénégal, de la RDC et du Bostwana. Voici la réaction complète de Steve Mounié juste après la cérémonie du tirage au sort à Rabat :
J.S
Au Bénin, le procès de l'ex-DGPN de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon s'est ouvert dans la soirée de ce lundi 27 janvier 2025. Au cours de sa déposition devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Louis Philippe Houndégnon a cité le nom de trois personnalités lui ayant proposé de renverser le président Patrice Talon.
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Une deuxième audience dans le procès de Houndégnon. À l'ouverture de l'audience un peu avant 19 heures, le juge s'est prononcé sur les exceptions de nullité soulevées par ses avocats lors de l'audience du lundi 16 décembre 2024. La Cour a joint au fond les exceptions et a ordonné la poursuite des débats.
C'est le ministère public qui a la parole. Le procureur interroge Louis Philippe Houndégnon sur la nature de sa personne après sa mise à la retraite d'office. Est-il citoyen lambda ? À cette question, Louis Philippe Sessi Houndégnon se décrit désormais comme une personne ordinaire. Il rappelle ensuite sa carrière de près de 30 ans au sein de la police nationale devenue aujourd'hui police républicaine.
Le ministère public lui indique qu'il ne peut pas se décrit comme une personne ordinaire pour avoir occupé de grandes fonctions au sein de l'appareil sécuritaire béninois. « Je me considère désormais comme une personne ordinaire à qui s'applique les lois de la République », a répondu Houndégnon. L'ancien patron des flics rappelle que les interdictions qui lui sont opposables sont celles classées sous le sceau du secret-défense. « Je ne suis pas allé à la télé parler des armes acquises par l'armée béninoise », renchérit l'ex-DGPN.
« Pensez-vous que vous avez un statut ordinaire ? », lui demande le ministère public représenté par le magistrat Amand Donald Reagan Hounguè. Face à cette insistance du parquetier, Louis Philippe Sessi Houndégnon indique à la Cour qu'il a été radié des effectifs de la police républicaine après avoir été mis au garage pendant près de huit (8) ans. Il précise qu'il n'est plus sous le drapeau et que la loi ne lui interdit pas d'évoquer des sujets qui ne relèvent pas du secret-défense. « Le sens de la responsabilité vous empêche de vous voir comme un simple citoyen », lui souligne le ministère public.
Un débat s'engage ensuite entre le juge et le prévenu Houndégnon au sujet de sa mise à la retraite d'office. Houndégnon décrit en effet sa mise à la retraite comme une radiation. Le général de police souligne qu'il n'y a pas décrets d'application et que dans la fonction publique sa mise à la retraite d'office s'assimile à de la radiation. « Une radiation porte d'abord sur une sanction. Votre mise à la retraite d'office n'est pas une sanction », va lui souligner le juge.
Des cartouches et des tenues militaires retrouvées chez Houndégnon
Lors de la perquisition de sa maison par la police républicaine, il a été retrouvé des munitions, des treillis militaires, des gilets par balle ainsi que des étuis vide de pistolet automatique. Interrogé au sujet des munitions, Louis Philippe Houndégnon reconnaît qu'en principe il ne devrait pas laisser traîner chez lui des munitions. Mais, il indique que ce sont des munitions de test de validation d'une arme italienne que la police nationale devrait acquérir alors qu'il était encore en fonction. Ces munitions, a-t-il expliqué, ont été retrouvées dans de vielles valises. Il précise qu'il ne savait même pas que ces valises contenaient encore des munitions de test de validation.
Quant aux treillis militaires, Houndégnon signale au juge qu'il s'agit de treillis des Marines américains qui lui ont été donnés lors de formation avec l'armée américaine notamment au Pakistan.
Qui a fait des propositions de tentative de Coup d'État à Houndégnon ?
Les déclarations tonitruant de Louis Philippe Houndégnon sur des propositions de coup d'État contre Patrice Talon sont revenues au cœur des débats devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Louis Philippe Houndégnon, l'ancien directeur général de la police, a été interpellé concernant une éventuelle implication dans un projet de coup d'État. Lors de son audition devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), il a déclaré que cette question soulevait en lui les notions grammaticales de "sujet apparent" et de "sujet réel". Il a ajouté qu'il n'était en aucun cas mêlé, de près ou de loin, à un tel projet de Coup d'État.
Pourquoi a-t-il senti le besoin de déclarer dans l'opinion publique qu'il a reçu des propositions de coup d'État contre le président Patrice Talon ?. « Quand il y a eu l'affaire Boko-Homéky, des informations persistantes font état de mon arrestation imminente. Je suis monté au créneau pour alerter », a déclaré Houndegnon. « J'ai été approché pour un coup d'État mais ma posture d'homme de culture m'empêche », a-t-il ajouté.
Quant à ceux qui lui auraient fait des propositions de coup d'État contre, Louis Philippe Houndégnon cite les noms d'un actuel député de la mouvance présidentielle de Patrice Talon et de deux ex-officiers de l'armée béninoise. L'ex-directeur général de la police nationale affirme avoir dénoncé ces faits au directeur du cabinet militaire du président de la République. « Je ne voudrais pas qu'au Bénin mon nom soit associé à un Coup d'État. Un policier ne sait pas faire un coup d'État et ne fait pas de coup d'État », a-t-il ajouté.
Au cours de sa déposition, Louis Philippe Houndégnon a réaffirmé haut et fort que trois choses n'ont pas marché pour le gouvernement du président Patrice Talon. Il s'agit de la réforme de la police nationale, de la mise à la retraite d'office et de la lutte contre le terrorisme. Accusé de harcèlement par le biais d'un système électronique, Louis Philippe Houndégnon a déclaré qu'il ne maîtrise pas les outils numériques pour prétendre harceler les autorités publiques. Le juge a renvoyé son procès au lundi 24 février 2025 pour continuation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le président Mathurin de Chacus et les membres du Comité exécutif de la Fédération Béninoise de Football (FBF) étaient dans la matinée de ce jeudi 23 janvier 2025, sur le chantier de construction du Centre d'excellence de football des jeunes filles de Lokossa.
La raison derrière cette descente est de constater l'évolution des travaux et mettre les entreprises devant leurs responsabilités. En présence du maire de Lokossa, Mathurin de Chacus a rappelé aux entreprises la nécessité de respecter les délais et de les raccourcir au mieux afin que la commune de Lokossa puisse disposer de l'infrastructure. Le Président de la FBF a également rappelé la nécessité de livrer des travaux de qualité.
Quant à la mission de contrôle, elle a rassuré la délégation en annonçant qu'elle mettra en place un planning hebdomadaire d'exécution pour suivre les progrès des travaux. Les entreprises elles, ont rassuré le président qu'elles mettront tout en œuvre pour finir les travaux avant même le délai fixé.
J.S
Par communiqué en date du 22 janvier, l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) rappelle que l'occupation de l'Esplanade de l'Amazone est soumise préalablement à une autorisation. L'obtention de cette autorisation est subordonnée à une requête formulée en ligne sur la plateforme https://tourisme.gouv.bj/services/59/show.
Le verdict est tombé au soir de ce jeudi 23 janvier 2025 dans le procès retentissant de la disparition de 4 milliards de francs CFA au sein de la Direction générale des Impôts (DGI). Après de longues journées de débats houleux, la CRIET a prononcé de lourdes peines à l'encontre des principaux accusés, tout en acquittant plusieurs autres.
Fortunes diverses dans le procès de la DGI devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L'ancien régisseur de la DGI, Carlos ADOHOUANNON, a été reconnu coupable de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle et 1 milliard FCFA d'amende. Son complice présumé, le féticheur Blaise SALANON, a écopé de la même peine.
La cour a ordonné la confiscation de tous les biens des deux hommes, qui devront également verser solidairement sept (7) milliards de francs CFA de dommages et intérêts à l'État béninois.
Lors de leurs derniers mots, les accusés ont imploré la clémence du tribunal. Carlos ADOHOUANNON a ainsi déclaré : « je demande la clémence de la cour ». Blaise SALANON a affirmé : « Je n'ai pas volé l'argent de l'État et je n'ai pas de lien avec Carlos ».
Leurs avocats ont plaidé l'innocence de leurs clients, affirmant qu'ils avaient été "manipulés" et "abusés" par leurs supérieurs hiérarchiques. Selon eux, les deux hommes "se seraient retrouvés dans un dossier qui les dépassait totalement". Mais ces arguments n'ont pas convaincu les juges.
Des acquittements
Parmi les autres condamnations, on note 7 ans de prison ferme et 2 millions d'amende pour Marc SALANON, frère du féticheur, reconnu coupable de blanchiment de capitaux. En revanche, plusieurs autres prévenus ont été acquittés "au bénéfice du doute" par la cour.
C'est notamment le cas du directeur général des ressources de la DGI, ABLET Gustave Lambert, ainsi que de Gisèle SALANON, la sœur du féticheur, de Victorine HOUNNOU, sa cousine, de Paul EDOH, le chauffeur du féticheur, et de Romain AWESSOU, un employé du féticheur. Faute de preuves suffisantes, ces accusés secondaires ont été innocentés par les juges, rapporte l'envoyée spéciale de Libre Express.
Cette lourde sanction judiciaire envoie un signal très fort dans la lutte contre la corruption au plus haut niveau de l'État. L'affaire a suscité une vive émotion dans l'opinion publique et devrait inciter les agents de l'administration à davantage de rigueur et de probité dans la gestion des deniers publics.
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Cotonou abrite les 26 et 27 février 2025, Choiseul Africa, plateforme de référence pour la coopération économique entre l'Afrique et l'Europe.Cet événement qui bénéficie du soutien du gouvernement du Bénin réunira 350 décideurs économiques et personnalités de premier plan autour de thématiques clés pour la croissance économique et la coopération stratégique en Afrique de l'Ouest.
Un nouvel accord d'assistance mutuelle a été signé entre le Forces Armées Béninoises (FAB) et le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (US AFRICOM).
Renforcer l'interopérabilité des forces armées béninoises et américaines ; œuvrer à l'amélioration de l'état de préparation et de l'efficacité des deux armées ; permettre un soutien logistique réciproque lors de manœuvres conjointes, des formations pour les troupes, ainsi que des aides pour le déploiement et les opérations en situations d'urgence.
Tels sont les objectifs du nouvel accord signé le 22 janvier 2025 entre l'Armée Béninoise et le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (US AFRICOM). Cette signature a eu lieu lors d'une cérémonie officielle en présence du Ministre délégué chargé de la Défense nationale, M. Fortunet Alain NOUATIN, et du Général de brigade américain, George DIETRICH.
Le Bénin, face aux défis sécuritaires, bénéficie du soutien des États-Unis. Ces relations ont permis au Bénin de recevoir divers soutiens, notamment des véhicules blindés pour assurer la sécurité des populations dans la lutte contre le terrorisme.
Lors de la signature de l'accord, M. Fortunet Alain NOUATIN a exprimé sa satisfaction. Il a évoqué la période difficile que traverse le pays, soulignant que la formalisation de cet accord renforce la relation avec les États-Unis et assure la pérennité du partenariat. « Cet accord nous réconforte et nous rassure dans notre lutte contre le terrorisme », a-t-il déclaré.
M. M.
L'Exposition "Révélation ! Art contemporain du Bénin" organisée à la Conciergerie de Paris a enregistré un nombre impressionnant de visiteurs. Selon les services de communication du gouvernement, 173 000 visiteurs ont pu découvrir pendant les 4 mois qu'elle a duré, la diversité de la création contemporaine du Bénin.
Du 4 octobre 2024 au 5 janvier 2025, le Centre des monuments nationaux (CMN) en partenariat avec l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) a organisé à la Conciergerie de Paris, l'Exposition "Révélation ! Art contemporain du Bénin". Une occasion pour 42 artistes du Bénin et de sa diaspora, de mettre en valeur une centaine d'œuvres relevant des domaines tels que la peinture, la sculpture, le dessin, la photographie, etc.
Selon une publication du gouvernement, outre les objets d'art, l'évènement s'est également enrichi d'une programmation culturelle dense, avec des concerts d'Angélique KIDJO et Mina AGOSSI ainsi que des ateliers et animations pour les familles avec le groupe musical Gangbé Brass Band.
Le nombre de visiteurs que l'exposition a drainé à la Conciergerie de Paris selon le gouvernement, est de 173 000 avec une moyenne hebdomadaire de 13.307 visiteurs. Selon les chiffres officiels, 300 spectateurs étaient au concert d'Angélique Kidjo à la Sainte-Chapelle (complet) ; 200 spectateurs aux concerts de Mina Agossi à la Conciergerie (complet) ; 3.000 livrets jeux spécial expo distribués au jeune public ; 1.067 participants aux nombreuses visites spécifiques et projets autour de l'exposition (visites scolaires, champ social, visites-conférences…) ; et 355 visiteurs en famille accueillis lors des animations spécialement conçues pour eux pendant les vacances scolaires.
Cette exposition s'inscrit dans l'ambition du gouvernement de positionner l'art contemporain béninois comme un levier diplomatique et culturel.
F. A. A.
Ce jeudi 23 janvier 2025, Hosée Houngnibo, l'un des coordonnateurs d'un mouvement de soutien à l'homme d'affaires Olivier Boko, a été fixé sur son sort par la Cour de répression des infractions et du terrorisme (CRIET)
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Hosée Houngnibo recouvre sa liberté malgré sa condamnation à une amende pécuniaire. Ce jeudi 23 janvier 2025, la chambre correctionnelle de la CRIET a condamné Hosée Houngnibo à 5 millions FCFA d'amendes FCFA. Il n'y a pas en revanche de peine privative de liberté pour ce soutien d'Olivier Boko comme l'a requis le ministère public, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Lors de l'audience du jeudi 28 novembre 2024, le ministère public avait demandé à la Cour de retenir le prévenu Hosée Houngnibo dans les liens de prévention des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique et d'incitation à la rébellion. Pour ces faits, il a requis deux ans de prison ferme contre Hosée Houngnibo.
L'avocat de Hosée Houngnibo, Me François Kèkè avait contesté les réquisitions du ministère public. Il avait souligné que les propos reprochés à Hosée Houngnibo ont été tenus dans un forum politique et n'avait pas pour but de harceler les autorités politiques.
Lors de l'audience du jeudi 24 octobre 2024, il a plaidé non coupable des charges retenues contre lui par le parquet spécial. Hosée Houngnibo a été interpellé le lundi 7 octobre 2024 par les agents du Centre national d'investigations numériques (CNIN). Il est ensuite placé en détention provisoire par le parquet spécial de la CRIET le lundi 14 octobre 2024 pour incitation à la rébellion et harcèlement par voie électronique.
Hosée Houngnibo est un jeune acteur politique qui soutenait la candidature d'Olivier Boko à l'élection présidentielle de 2026. Depuis l'arrestation d'Olivier Boko, il n'a cessé d'exprimer sa colère sur les réseaux sociaux et avait annoncé qu'il rejoindrait désormais les opposants au régime de Patrice Talon.
Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) revient cette année avec une nouvelle édition encore plus riche et diversifiée.
Du 21 février au 2 mars 2025, le Bénin vibrera au rythme de la culture africaine à travers un événement incontournable qui rassemble artistes, passionnés d'art et visiteurs du monde entier : Le FInAB, édition 2025. C'est une programmation variée, mettant en avant la richesse et la diversité de la création artistique du continent africain. Expositions, concerts, showcases, défilés de mode, ainsi qu'un marché Tokp'art, etc. sont prévus.
Les festivités s'étendront sur plusieurs villes à savoir Cotonou, Porto-Novo, Ouidah et Abomey, transformant ces lieux en véritables centres de diffusion culturelle. Pendant cinq jours, ces villes seront en effervescence, accueillant des milliers de visiteurs venus découvrir la créativité des artistes africains.
« Tisser les liens : Le narratif africain à travers l'art » est le thème de cette troisième édition du FInAB. Un thème qui invite à une réflexion sur la manière dont les arts peuvent renforcer les liens entre les peuples africains et leur diaspora, tout en permettant de raconter l'histoire et l'évolution du continent à travers les yeux de ses créateurs.
M. M.
Le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse a publié le 22 janvier 2025 un communiqué important relatif à la régulation du transport du charbon de bois et du bois de feu.
Au Bénin, tout transport de bois énergie est soumis à l'obtention d'un titre de transport, selon les dispositions de l'arrêté interministériel N°0040/MEPN/MDGLAAT /DC/SGM/DGFRN/SA du 29 juin 2009 ainsi que les lois fiscales en vigueur.
Ce titre de transport, a rappelé le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse, ne peut être obtenu qu'après le paiement des taxes et redevances imposées par la législation, à savoir 630 francs par sac de charbon de bois et 735 francs par stère de bois de feu.
Le Conservateur principal Akoutan Adjakou ADJINDA a indiqué également les quantités autorisées par type de véhicule.
Pour l'autoconsommation, le moyen de transport utilisé par un particulier ne peut charger en aucun cas plus de deux (02) sacs pour le charbon de bois et un (01) stère pour le bois de feu.
Dans le cas du commerce du bois énergie, les moyens de transport et les quantités autorisés sont les suivants : « 404 bâchée pour une contenance maximale de 30 sacs de charbon de bois ou 4 stères de bois de feu ; Camion 15T pour une contenance maximale de 220 sacs de charbon de bois ou 28 stères de bois de feu ; Titan pour une contenance maximale de 500 sacs de charbon de bois ou 60 stères de bois de feu ».
Le titre de transport obtenu après paiement en ligne sur la plate-forme www.tresorpublic.bj
M. M.
Lieu : Siège social de la société sis à Avenue Clozel, Tour Notre Dame, 7e étage, Ganhi, Cotonou – Bénin
À PROPOS D'ISOCEL
ISOCEL SA est un fournisseur d'accès internet fixe installée au Bénin. Forte de quinze années d'expérience, elle est reconnue pour son engagement envers l'excellence, la technologie de pointe et la satisfaction de ses clients. Afin de soutenir sa croissance et optimiser ses opérations internes, elle recherche un Chargé de l'Administration et Moyens Généraux pour superviser ses activités administratives et logistiques.
PRINCIPALES MISSIONSGestion des achats :
Identifier les besoins internes en fournitures et services ;
Gérer les relations avec les fournisseurs et négocier les contrats pour garantir un rapport qualité/prix optimal ;
Assurer le suivi des commandes et veiller au respect des délais de livraison ;
– Mettre en place des procédures d'approvisionnement et en contrôler l'application.
– Gestion des ressources humaines :
– Participer au recrutement, à l'intégration et au suivi administratif des employés ;
– Superviser la gestion des contrats, des absences et des éléments de paie ;
– Assurer la mise en œuvre des formations et le suivi du développement des compétences ;
– Être un interlocuteur clé pour les employés en matière de droit du travail et de relations sociales.
– Administration générale et moyens logistiques :
– Assurer la gestion et la maintenance des infrastructures et équipements de l'entreprise ;
– Superviser les prestataires (entretien, sécurité, etc.) ;
– Optimiser l'utilisation des ressources matérielles et budgétaires ;
– Garantir le respect des normes et des réglementations en vigueur.
COMPÉTENCES
– Formation : Bac +3/4 en Gestion, Administration, Logistique, ou Ressources Humaines. ;
– Expérience : Minimum 3 ans dans un poste similaire, idéalement dans un environnement dynamique ;
Compétences :
– Excellentes capacités organisationnelles et multitâches ;
– Solides compétences en négociation et en gestion des priorités ;
– Maîtrise des outils bureautiques et des logiciels RH ou ERP ;
– Connaissance des réglementations en ressources humaines et en gestion des achats ;
– Qualités personnelles : Rigueur, leadership, sens de l'écoute et capacité à travailler en équipe.
POURQUOI NOUS REJOINDRE ?
– Intégrer une entreprise en pleine expansion avec une mission à fort impact ;
– Bénéficier d'un environnement de travail stimulant et de réelles opportunités d'évolution.
DURÉE DU CONTRAT
Le contrat de Chargé de l'Administration et des Moyens Généraux est d'une durée d'un (1) an renouvelable après une période d'essai de trois (03) mois. Le renouvellement du contrat de travail d'une année à une autre sera subordonné à l'évaluation annuelle satisfaisante des performances de l'employé.
PROCÉDURE ET MÉTHODE DE SÉLECTION
La procédure de sélection sera conduite conformément au manuel de procédure Gestion des Ressources Humaines de la société.
Le recrutement sera effectué par appel à candidatures et comportera deux (2) phases :
Une phase de présélection des candidats par l'établissement d'une liste restreinte des candidats les plus qualifiés pour le poste au regard de l'analyse de leurs CV ;
Une phase d'interview et d'évaluation des candidats présélectionnés sur la liste restreinte approuvée par la Direction générale.
Le candidat retenu à l'issue de la phase d'interview sera invité à une séance de négociation de son contrat de travail.
Les dossiers de candidature devront comprendre les documents (numérisés au format PDF) suivants :
– Une lettre de motivation adressée ;
– Un Curriculum Vitae détaillé ;
– Les copies des diplômes et des attestations de travail figurant sur le CV.
– Les candidatures seront envoyées à l'adresse mail recrutement@isoceltelecom.com avant le 31 Janvier 2025. Merci d'indiquer en objet : Candidature Chargé de l'Administration et Moyens Généraux – [Votre nom].
ISOCEL souscrit au principe de l'égalité des chances en matière d'emploi. Nous encourageons les candidatures de personnes de toutes origines et de tous horizons.
Rejoignez-nous pour bâtir ensemble l'avenir d'ISOCEL.
. Procès Affaire des 4 milliards disparus à la DGI : le ministère public de la CRIET requiert 30 ans de prison ferme contre l'ex-régisseur Carlos Adohouannon
Dans le cadre du procès des 4 milliards de francs CFA détournés à la Direction Générale des Impôts (DGI), tous les prévenus ont tour à tour témoigné mercredi 22 janvier 2025. Le ministère public a requis ce jeudi 23 janvier 2025 de lourdes peines, dont 30 ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'ex-régisseur Carlos Adohouannon, principal suspect de cette affaire rocambolesque.
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Mercredi 22 janvier 2025, le procès tant attendu des 4 milliards disparus à la DGI s'est poursuivi avec la déposition de l'ensemble des prévenus. Chacun a apporté sa version des faits dans cette affaire qui défraie la chronique depuis plusieurs mois.
Gisèle Salanon, la sœur du féticheur Blaise Salanon, a expliqué comment son frère lui a demandé d'aller chercher de l'argent dans son coffre-fort, de payer les avocats et de prendre soin du reste pour lui faire le point à sa sortie de prison. "Mon frère Blaise m'a appelée pour me dire d'aller récupérer de l'argent dans son coffre-fort et de m'en occuper en attendant son retour. Il m'a demandé de payer les avocats et de garder le reste en sécurité", a-t-elle expliqué à la barre.
Son frère Marc Salanon a quant à lui révélé comment il a changé la plaque d'immatriculation du véhicule de Carlos Adohouannon, l'ex-régisseur de la DGI, et l'a caché pendant que ce dernier était en cavale. "Oui, j'ai changé la plaque du véhicule de Carlos et je l'ai caché chez moi pendant qu'il était recherché. C'est ma sœur Gisèle qui m'a demandé de le faire", a-t-il déclaré.
De son côté, Romains Awessou a affirmé que c'est la grande sœur Gisèle Salanon qui lui a remis un sac rempli d'argent, en lui disant que c'étaient des documents, et que c'est chez lui que Marc Salanon est venu cacher le véhicule de l'ex-régisseur. "Gisèle m'a donné un sac en me disant qu'il y avait des documents dedans. C'est ensuite que Marc est venu cacher la voiture de Carlos chez moi", a-t-il indiqué.
Réquisitions
Dans ses réquisitions, le ministère public a fait référence aux écrits de Karl Marx et à des proverbes fons. Face au constat de l'abandon de poste de Carlos Adohouannon, la DGI a saisi la Brigade Économique et Financière (BEF) d'une plainte pour la disparition de plus de 4 milliards de francs CFA.
Les investigations ont révélé que la maison de l'ex-régisseur était au nom de Blaise Salanon, un ancien technicien de radio et féticheur de plusieurs personnalités africaines telles que Dadys Camara, l'ancien président de Guinée, et Laurent Gbagbo, l'ancien président ivoirien. Blaise Salanon a été interpellé avec d'importants fonds en liquide, un billet d'avion et un passeport. Il a alors appelé sa sœur Gisèle Salanon qui a déménagé pour remettre l'argent à leur frère Marc Salanon afin de le cacher.
Selon le ministère public, il existe un lien très "poussé sur fond religieux" entre Carlos Adohouannon et Blaise Salanon. "Blaise Salanon ne veut pas assumer le lien qui l'unit à Carlos Adohouannon alors que sa femme lui avait dit que l'opulence a commencé à partir de 2017", a souligné le procureur.
Le ministère public a requis 30 ans de réclusion criminelle et 1 milliard d'amende à l'encontre de Carlos Adohouannon pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. Contre Blaise Salanon, il a également requis 30 ans de prison et 1 milliard d'amende pour complicité de détournement et blanchiment.
Quant aux autres prévenus, à savoir Lambert Able, le directeur général des ressources de la DGI, Gisèle et Marc Salanon, la grande sœur et le petit frère de Blaise Salanon, Victorine Hounnou, la cousine des Salanon, Edoh Paul, le chauffeur du féticheur, et Romains Awessou, un employé du féticheur, le ministère public a demandé leur acquittement, estimant qu'ils n'ont pas pu commettre d'actes infractionnels.
Pour le procureur, Able n'a pas pu élucider certaines remises de chèques, tandis que Gisèle et Marc Salanon sont poursuivis pour recel de malfaiteurs et non-dénonciation de crime et blanchiment de capitaux, pour avoir changé la plaque du véhicule de Carlos Adohouannon et caché ce dernier. Cependant, le ministère public a estimé que Victorine Hounnou, Edoh Paul et Romains Awessou n'ont pas pu poser d'actes répréhensibles.
L'État béninois réclame plus de 7,5 milliards de francs CFA pour toutes causes de préjudices confondus, ainsi que la confiscation des biens meubles et immeubles des accusés, rapporte l'envoyée spécial de Libre Express
Les avocats de la défense viennent de commencer leurs plaidoiries dans cette affaire hors norme qui tient en haleine l'opinion publique béninoise.
•Boko et Homeky demandent une quinzaine de jours pour se constituer de nouveaux avocats, le procureur dénonce leur film
Ce jeudi 23 janvier 2025 s'ouvre la troisième journée de procès devant la CRIET dans l'affaire tentative de coup d'État contre le président Patrice Talon. Les accusés Olivier Boko, l'ex-ministre Oswald Homeky et leurs co-accusés n'ont pas pu se défendre depuis l'ouverture du procès en raison de la déconstitution de leurs avocats qui dénoncent un vice de procédure.
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Cette nouvelle audience dans le procès de l'homme d'affaires Olivier Boko et de ses co-accusés va-t-elle aboutir à un nouveau renvoi ? Depuis mardi 21 janvier 2025, les avocats des six accusés ont claqué la porte et ont laissé les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) poursuivent l'audience sans eux. Le motif ? La défense reproche à la Cour sa composition. Elle estime qu'au regard de l'article 254 du Code de procédure pénale en vigueur au Bénin, la composition d'une formation judiciaire siégeant en matière criminelle doit être de cinq magistrats dont un président et quatre assesseurs. Ce qui n'est pas le cas pour la formation judiciaire qui siège au procès en cours. Cette formation judiciaire est composée de trois juges dont un président de céans et deux magistrats assesseurs.
Le juge a rejeté la demande des avocats et a décidé de joindre les exceptions au fond et a ordonné la poursuite des débats. Les avocats de la défense se sont déconstitués et ont quitté la salle d'audience. En raison de l'absence d'avocats pour défendre Olivier Boko et Oswald Homeky, l'audience ne pouvait plus continuer car la loi fait obligation aux accusés d'avoir des avocats pour une affaire en audience criminelle.
Mercredi 22 janvier, le procès qui a repris n'a pas pu prospérer en raison d'absence d'avocats constitués.. Olivier Boko et Oswald Homeky ont signalé à la Cour leurs difficultés de se constituer des avocats en raison des difficultés de téléphoner depuis la prison civile de Missérété. L'audience a été renvoyé à ce jeudi 23 janvier 2025.
Ce jeudi 23 janvier 2025, Olivier Boko, Oswald Homeky et Hugues Adjigbékoun sont arrivés dans la salle d'audience de la CRIET à 08 heure 21 minutes. Ils sont habillés en gilet de la prison civile de Missérété. À 10 heure 30 minutes, l'audience n'a pas encore repris.
Après plusieurs heures d'attente, l'audience s'est finalement ouverte à 11 heures 49 minutes. Tous les accusés sont invités à la barre. La magistrate interroge en premier Olivier Boko. L'homme d'affaires Indique à la Cour qu'il n'a toujours pas pu joindre les avocats. « Nous sommes détenus 24h sur 24. Si le procureur spécial nous permet de voir nos avocats nous pourrions en constituer », a-t-il déclaré.
À son tour, Oswald Homeky confirme les propos de Olivier Boko « Je suis détenu 24 heures sur 24 dans les mêmes conditions que Monsieur Olivier Boko », a déclaré Oswald Homeky.
Boko et Homeky demandent une quinzaine de jours
Après ce premier débat, le président de céans interrogé à nouveau les accusés sur le délai nécessaire pour la constitution de nouveaux avocats. « J'ai besoin d'une quinzaine de jours pour me constituer de nouveaux avocats. C'est une affaire de confiance. C'est une situation particulière que je vis », a-t-il déclaré.
À son tour, Oswald Homeky demande également quinze jours pour se constituer des avocats.
Mario Mètonou veut des précisions
Le procureur spécial près la CRIET demande à connaître de façon concrète et pratique la liste des avocats que les accusés désirent commettre pour leur défense.
À cette question, Olivier Boko prend la parole. Il pointe à nouveau ses mauvaises conditions de détention. « Les parents ne nous rendent visite que les mercredis, samedis et dimanches et celà pour 15 minutes », souligne Olivier Boko avant d'indiquer qu'il n'a pas la liste des avocats et qu'il a besoin de moins de restrictions en prison pour préparer sa défense. « Je sollicite qu'on allège nos conditions de détention. Le procureur spécial sait très bien ce qu'il a à faire », a ajouté Oswald Homeky
La réplique de Mario Mètonou
Le procureur spécial prend à nouveau la parole. Il dénonce un film savamment mis en scène par les accusés et leurs avocats « Ils ont un autre agenda. Les avocats ont pour volonté de geler le procès », souligne le procureur spécial Mario Mètonou. Selon le magistrat, ils ont eu 24 heures qui leur a été accordée pour se préparer. « Ces incidents ne sont ni inédits ni nouveau. Ces incidents étaient attendus. (...) C'est un film dont je peux vous raconter là fin. C'est du dilatoire. Les règles existent pour régler ces mots », a déclaré le procureur avant de demander à la Cour : « Prenons-les aux mots ».
Le magistrat cite ensuite l'article 312 nouveau du Code de procédure pénale qui dispose que les débats ne peuvent être suspendus. Au regard de cette disposition, le délai de 15 jours est de trop, selon le procureur. Mario Mètonou demande à la Cour de prendre une décision d'avant dire droit (add) et d'accorder un délai de 5 jours aux accusés pour se constituer de nouveaux avocats. Le procureur sollicite de la Cour un renvoi du dossier au mardi 28 janvier 2025.
Olivier Boko et Homeky contestent
« J'ai écouté le procureur spécial mais il n'a rien dit par rapport à nos conditions de détention. Nous risquons de nous retrouver au même stade à la prochaine audience » a répondu Olivier Boko. Il demande au procureur de se prononcer sur leurs conditions de détention. L'ex-ministre Oswald Homeky appuie cette demande. Invité à se prononcer, Mario Mètonou décline la demande. La présidente de céans suspend l'audience à 12 heures 15 minutes pour se prononcer, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Dans le cadre des marchés publics au Bénin, des mesures incitatives favorisant la collaboration entre grandes entreprises et Micros, petites et moyennes entreprises (PME) ont été introduites.
Une des mesures les plus significatives est l'obligation pour les grandes entreprises soumissionnaires de réaliser des accords de co-traitance avec les PME portant sur au moins 40% du montant des marchés. Cette disposition ouvre la voie à une série d'avantages aux Grandes entreprises nationales et internationales allant de la simplification des démarches administratives à l'accès à des conditions financières favorables.
Selon le décret N° 2024 – 1358 du 20 novembre 2024, ces grandes entreprises nationales et internationales éligibles bénéficient de mesures incitatives telles que : « la production d'une simple lettre de déclaration de garantie comme garantie de soumission ; l'octroi de l'avance de démarrage, sans l'obligation de constitution de garantie pour les avances ne dépassant pas 20% du montant du marché dont elles sont attributaires ; la suppression de l'exigence d'une part du chiffre d'affaires à la charge des micros, petites et moyennes entreprises co-traitantes lors de l'appréciation des critères de qualification ; le privilège d'une marge de préférence de 2,5% lors de l'évaluation des offres, cumulable avec les préférences communautaires et spécifiques à la sous-traitance ».
Un modèle-type de la déclaration de garantie d'offre a été élaboré dans ce cadre.
Ces mesures incitatives soutiennent non seulement les PME locales, mais renforcent également la compétitivité et la pérennité des grandes entreprises.
M. M.