A la session plénière du 21 janvier 2025, les députés à l'Assemblée nationale ont adopté 4 accords de ratification.
L'Assemblée nationale a pris acte de 4 accords ratifiés par le gouvernement. Il s'agit de : l'accord de prêt signé à Cotonou, le 31 juillet 2023, entre la République du Bénin et la Banque Arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), dans le cadre du financement du Projet d'augmentation du capital de la Banque ouest africaine de développement (Boad) ; de l'accord de prêt signé à Cotonou, le 14 décembre 2023, entre la République du Bénin et le Fonds africain de développement (Fad), dans le cadre du financement de la première phase du Programme d'appui à la gouvernance économique et au développement du secteur privé (Page-Dsp) I) ; de l'accord-cadre signé à Riyad, le 03 mars 2024, entre la République du Bénin et la Banque islamique de développement (Bid), dans le cadre du financement du Projet de développement des infrastructures agricoles et de désenclavement de la Basse et moyenne vallée de l'ouémé (Pdiab-Bmvo) et de l'accord de financement signé à Cotonou, le 21 février 2024, entre la République du Bénin et le Fonds International de développement agricole (Fida), dans le cadre du Projet d'appui au développement agricole et à l'accès au marché (Padaam).
Ces 4 décrets portant ratification ont été adoptés, mardi 21 janvier 2025 lors de la session plénière des députés.
M. M.
Le Conseil des ministres s'est réuni mercredi 22 janvier 2025, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
Des nominations ont été prononcées en Conseil des ministres. Voici les nominations au Ministère de la Défense nationale et au Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la pêche.
■ Au ministère de la Défense nationale
– A l'état-major général
Directeur de l'Organisation et du Personnel des armées
Intendant militaire de 1ère classe Mohamed IDRISSOU
Directeur adjoint de l'Organisation et du Personnel des armées
Colonel Didier DINDIN
Directeur adjoint du Renseignement militaire
Lieutenant-colonel Damien Eudes Patrick MAGNON
Directeur adjoint du Matériel des armées
Colonel Coovi Théophile GBETO
Conseiller technique du Chef d'état-major général des Forces armées béninoises aux Opérations et à la Lutte contre le Terrorisme
Colonel Abdouli Bariou Akin-Ola ALAO SALOU
Conseiller technique du Chef d'état-major général des Forces armées béninoises aux Infrastructures et à la Lutte contre les engins explosifs improvisés
Colonel Gilbert LOSSITODE
Conseiller technique à la Communication du Chef d'état-major général des Forces armées béninoises
Monsieur Manlonhan Rodrigue Landine HODE
– Au cabinet du ministre
Conseiller technique juridique
Madame Boladé Erudite SEDOGBO
■ Au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
Conseiller technique aux Organisations professionnelles et à l'Entrepreneuriat agricole
Monsieur Gbénoukpo Arnaud TOGBE
Directeur général de l'Agence béninoise de Sécurité sanitaire des aliments
Monsieur Kinnou Jean Kisito CHABI SIKA
Directeurs départementaux ainsi qu'il suit :
– Ouémé
Monsieur Janvier AMOUSSOU
– Atlantique
Madame Rose Laurenda SOHOU
Les éléphants d'Afrique significatif à la vie de la nature sauvage, avec leur intelligence extraordinaire sont en danger critique d'extinction. Les derniers rapports de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sont sans appel : les populations d'éléphants de savane ont chuté en moyenne de 70 %, tandis que les effectifs d'éléphants de forêt ont chuté d'un pourcentage encore plus important, de 90 % en moyenne. Dans l'ensemble, les populations d'éléphants ont diminué d'environ 77 %. Ce qui veut dire clairement qu'un éléphant meurt en Afrique toutes les 25 minutes, tué pour ses défenses en ivoire. Pour ne pas se mentir, il est fort probable que les résultats de l'UICN sous-estiment la réalité en raison du manque de données quantitatives sur l'extinction des populations d'éléphants sur le continent africain.
L'Afrique abrite au moins 400 000 éléphants, dont environ 5 500 en Afrique de l'Ouest. L'éléphant de forêt d'Afrique et l'éléphant de la savane font partie des 37 480 espèces menacées. Seules quelques poches dans quelques pays ont permis aux éléphants de se stabiliser ou de croître de façon relative, comme au Gabon ou au Congo. Mais la situation demeure alarmante.
La chute drastique de la population des deux espèces d'éléphants d'Afrique est causée par le braconnage intensif et la destruction de leur habitat à travers l'urbanisation et la conversion des forêts en terres agricoles. Par ailleurs, la pandémie du coronavirus a eu un impact négatif sur les efforts de protection de la biodiversité. Elle avait privé les pays de revenus de l'écotourisme qui servaient à financer en partie la protection des réserves naturelles.
Le braconnage
Les éléphants d'Afrique font partie intégrante de l'écosystème dans lequel ils vivent. Sans eux, cet écosystème aurait du mal à fonctionner correctement. Cependant, la première menace pesant sur l'éléphant reste le braconnage. L'éléphant est braconné pour sa viande mais surtout pour ses défenses contenant la précieuse matière qu'est l'ivoire. Les populations d'éléphants ont donc été décimées par le commerce d'ivoire passant de plusieurs millions d'individus dans les années 1970 à quelques centaines de milliers dans les années 2000.
Le braconnage a atteint son point culminant en 2011 et a depuis connu un ralentissement dans certaines régions, notamment en Afrique de l'Est. Cependant, il persiste encore et s'aggrave dans d'autres régions, comme en Afrique Centrale et de l'Ouest. Depuis 2019, plus de 50% des décès d'éléphants constatés sont dus au braconnage en Afrique. Ce qui entraîne de grandes pertes que ne peut compenser le nombre de naissances d'éléphanteaux. Cela entraîne un déclin de la population d'éléphants de l'ordre de 2 à 3% par an. Pour exemple, la région du nord du Sahel, qui comprend le Mali, le Tchad et le Nigéria, a subi certaines des pertes les plus graves, la pression intense du braconnage et le manque de protection ont contribué à l'extinction de la population locale d'éléphants d'Afrique.
Au-delà de décimer la population, le braconnage et le commerce illégal d'ivoire des éléphants posent d'autres problèmes. Ils alimentent l'insécurité et sapent alors le développement économique, social et politique des Etats africains. Par exemple, le braconnage de l'éléphant en Afrique aurait pour conséquence une perte de 25 millions de dollars de revenus touristiques.
Le braconnage effréné est né à la suite de l'augmentation du prix de l'ivoire, qui a été multiplié par 10 entre 2004 et 2018. En raison de sa position géographique centrale et de son histoire coloniale, la Belgique, selon l'UICN, est une plaque tournante du trafic illégal de l'ivoire. Entre 2007 et 2016, les douaniers belges ont saisi 3 616 produits dérivés de l'ivoire, selon WWF. La plupart de ces produits transitent par l'aéroport de Bruxelles et sont destinés à la Chine, où 79 tonnes d'ivoire ont été saisies depuis 2000. Ce qui équivaut à 10 800 éléphants tués !
La déforestation
Qui parle de la déforestation, parle de la destruction de l'habitat naturel et nourricier des éléphants. En effet, La deuxième grande menace pour les éléphants est la perte de leur habitat. Primo, ce sont les hommes qui empiètent sur les espaces de vie des éléphants. Les hommes utilisent de plus en plus de terres pour l'agriculture et créent de plus en plus d'infrastructures de développement notamment des routes. Cela a pour conséquences une fragmentation voire une destruction des zones d'habitat mais aussi une diminution des ressources alimentaires des éléphants.
Secundo, le changement climatique. De nombreux phénomènes découlent de ce changement comme les incendies naturels de plus en plus fréquents ou la sécheresse de plus en plus intense. Il y a les exemples du cas du bassin du Congo et celui du Gabon, due à l'extraction du bois industriel. Les activités agricoles ont dégradé l'habitat de l'éléphant d'Afrique. En effet, la destruction de l'habitat des éléphants à travers l'urbanisation et la conversion des forêts en terres agricoles, constitue aussi une menace extrême à la survie de l'espèce, déjà sur la liste rouge de la CITES.
La dernière grande menace pour les éléphants est celle des conflits avec les Hommes. Il existe des conflits entre les éléphants et les hommes pour les zones d'habitat. Les zones d'habitat des éléphants sont mitées par les activités humaines conduisant à une dégradation des milieux et à une perte de ressources. Les éléphants errent alors dans les cultures pour se nourrir réduisant parfois à néant les récoltes des paysans. Cela mène à un sentiment de ressentiment chez les hommes et des éléphants sont alors chassés.
Au Togo
Le trafic illicite d'ivoire reste une menace existentielle majeure pour l'éléphant, surtout que le cycle de la reproductivité de l'espèce est lent, comme celui du pangolin ou encore du lamantin. Le parc d'éléphant n'attire plus pour autant, mais le pays constitue une plaque tournante de transit pour le transfert illicite des ivoires.
L'Office Central de Répression du Trafic illicite de Drogue et du Blanchiment (OCTRIDB), la Brigade de Recherche et d'Investigation (BRI) et le Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo ont enregistré depuis 2017, plusieurs cas d'arrestations et de saisies de défenses d'éléphants. Aussi, le code pénal dans son volet environnement, renforce la protection de la faune et de la flore.
Politiques de conservation
Bien que les éléphants d'Afrique soient confrontés à de graves dangers, des efforts de conservation soutenus de l'espèce se font sur le continent. Les stratégies de conservation englobent des efforts de lutte contre le braconnage et le trafic d'ivoire, comme le fait aussi bien le réseau EAGLE qui privilégie la répression et la lutte contre la corruption, afin de dissuader d'éventuel trafiquant d'ivoire. Parmi les pays qui n'ont pas encore mis un terme au commerce domestique de l'ivoire, le Japon dispose du plus grand marché et les sculpteurs japonais ont une préférence pour l'ivoire des éléphants de la forêt.
Il faut aussi prendre en compte concernant les mesures de lutte contre le braconnage, les législations des pays qui sont favorables, dans un premier temps dans l'application stricte de la loi contre les trafiquants d'ivoire et des espèces sauvages protégées en voie d'extinction, et, associer ces mêmes législations à une planification de l'utilisation des terres visant à favoriser la coexistence entre l'homme et les espèces fauniques.
Ces dernières années, plusieurs pays africains, notamment certains pays de l'Afrique Australe, ont montré la voie à suivre, démontrant qu'inverser la tendance du déclin des éléphants est possible. En effet, une législation de plus en plus sévère pour lutter contre le braconnage et la mise en place de parcs et réserves naturelles dans lesquels les éléphants et les autres espèces sauvages protégées peuvent vivre de façon prospère, sera un atout majeur. C'est l'exemple du parc national d'Amboseli au Kenya.
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Nicolas Koffigan E. ADIGBLI
La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), a, dans un courrier datant du 16 janvier 2025, adressé une mise en demeure à la radio de diffusion sonore privée commerciale ‘'Peace Fm''.
Pour « diffusion des émissions de publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle », la radio de diffusion sonore privée commerciale ‘'Peace Fm'' a été mise en demeure.
La diffusion de telles émissions, selon un courrier de la HAAC adressé au Directeur de ‘'Peace Fm'', « est en violation de l'article premier du décret N°2018-262 du 28 juin 2018 portant interdiction de la publicité sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicinaux qui précise que : ‘'Est interdite, la publicité portant sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicinaux ‘' ».
‘'Peace Fm'' est tenue de « respecter les textes en la matière sous peine de subir des sanctions », a mis en garde François Awoudo, le Secrétaire Général de la HAAC dans le courrier en date du 16 janvier 2025.
M. M.
La Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire recrute un(e) chef(fe) de projets en système d'irrigation. Le dossier de candidature doit être constitué d'une lettre de motivation signée du candidat et adressée au Directeur Général de la SIRAT SA ; un curriculum vitae détaillé ; la copie d'une pièce d'identité en cours de validité ; les photocopies des attestations de travail des différents postes occupés ou de toutes pièces justificatives ; et les photocopies des diplômes. Les dossiers de candidature doivent être envoyés par voie électronique à l'adresse recrutement@sirat.bj en un seul fichier au format PDF au plus tard le lundi 03 février 2025 à 12 heures.
L'Afrique du Sud accueillera un rassemblement transformateur de 1 000 femmes, 16 de chacun des 55 pays africains, plus tard ce mois-ci, dans le cadre d'un dialogue unique de cinq jours axé sur la promotion des contributions des femmes à l'agenda continental et mondial.
« Ce qui distingue ce sommet, c'est l'accent mis sur l'inclusivité́ », déclare Riah Phiyega, PDG de WDB Trust. « 60 % des participants sont des femmes issues des zones locales, des femmes des communautés urbaines et rurales, dont beaucoup n'ont jamais voyagé au-delà̀ de leur pays d'origine. Leurs voix, perspectives et expériences seront au cœur du dialogue, ce qui en fera un forum véritablement transformateur et représentatif », poursuit Phiyega. Des chefs d'entreprise, des responsables gouvernementaux, des membres de la société́ civile, des fonctionnaires, des entrepreneurs, des militants, des universitaires, des étudiants et des femmes au foyer y participeront également.
Organisé́ par le Women Development Trust (WDT), l'African Women in Dialogue (AfWID) rassemble un remarquable mélange de femmes de tous les horizons. Le forum de l'AfWID, d'une durée d'une semaine (27‐31 janvier 2025), crée une plateforme pour les femmes afin qu'elles réfléchissent, se connectent et partagent des stratégies pour relever les défis persistants auxquels sont confrontées les femmes africaines. Mettant l'accent sur le pouvoir collectif, la solidarité́ et la sororité́, le forum vise à̀ élever les femmes des luttes quotidiennes et à inspirer un changement significatif.
Deux dialogues très réussis ont été́ organisés en 2018 et 2019. Après une interruption due à la pandémie de COVID-19, l'AfWID (Femme africaine au dialogue) est ravie de reprendre cette initiative vitale pour la troisième fois. « Alors que le monde est confronté́ à des défis tels que les changements politiques, le changement climatique, les conflits, l'aggravation de la pauvreté́ et du chômage, et les inégalités économiques, AfWID3 exploitera l'énergie, l'innovation et la créativité́ des femmes africaines pour élaborer des solutions en vue d'un avenir meilleur », a expliqué́ Mme Phiyega. L'ordre du jour de l'AfWID3 comprend des discours-programmes stimulants, des ateliers interactifs, des sessions de mise en réseau et des vitrines culturelles, qui déboucheront sur une déclaration visionnaire qui sera présentée lors de forums continentaux et internationaux.
Au-delà̀ de Pékin 1995
Sous le thème « Voix et pouvoir des femmes en tant qu'agents du changement », le rassemblement AfWID3 commémorera notamment le 30e anniversaire de la déclaration de Pékin et de la plate- forme d'action, adoptées à l'unanimité́ par 189 pays. En outre, le forum se penchera sur les progrès réalisés et ceux qui restent à accomplir. « Notre objectif est d'explorer comment les femmes africaines peuvent collectivement contribuer à l'anniversaire de la Déclaration de Pékin, garantissant ainsi un impact significatif sur ce forum mondial. Il s'agit de tirer parti de la puissance des efforts collectifs alors que nous travaillons ensemble pour réimaginer l'avenir que nous souhaitons », a ajouté Phiyega.
L'examen de la déclaration et de la plate-forme d'action de Pékin aura lieu lors de la 69e session de la commission des Nations unies sur le statut des femmes, qui se tiendra du 10 au 21 mars 2025 au siège des Nations unies à New York. « AFWID est pour la femme africaines la plate-forme qui lui permet de s'assumer en tant qu'actrice de paix, d'inclusivité, de cohésion sociale, de développement durable pour une Afrique forte et indivisible. D'autre part, AFWID donne aux femmes Africaines des outils nécessaires pour avoir un impact positif et apporter un changement radical effectif au sein de leurs familles, de leurs communautés, de leurs nations et de leur continent. Enfin, AFWID en tant que plate-forme inclusive, multiculturelle et pluri-ethnique brise les barrières en créant et renforçant les liens, les opportunités entre les femmes Africaines pour de meilleures perspectives en Afrique », comme l'a déclaré l'Ivoirienne, Maimouna Kabran, membre du Comité de pilotage de l'AFWID.
Une nouvelle session de l'Examen Spécial d'Entrée à l'Université (ESEU), organisé à l'intention des personnes ne justifiant pas du Baccalauréat ou d'un titre admis en équivalence ou en dispense par le Vice-Rectorat chargé des Affaires académiques (VR-AA), mais désireuses de poursuivre leurs études à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).
L'Examen Spécial d'Entrée à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) est prévu pour les mercredi 14, vendredi 16 et samedi 17 Mai 2025 à l'UAC.
Les personnes ne justifiant pas du Baccalauréat ou d'un titre admis en équivalence ou en dispense par le Vice-Rectorat chargé des Affaires académiques (VR-AA), mais désireuses de poursuivre leurs études à l'UAC sont invitées à déposer leurs dossiers à partir du lundi 03 février jusqu'au 31 Mars 2025 au Secrétariat Administratif du Vice-Rectorat Chargé des Affaires Académiques.
Selon un communiqué du Vice-recteur chargé des affaires académiques de l'UAC, Professeur Patrick Houessou, « le candidat à l'Examen Spécial d'Entrée à l'Université (ESEU) choisit de passer le test dans l'une des cinq (5) options ou séries ».
Il s'agit de l'option A1 ou ESEU A1 qui permet de poursuivre les études dans le domaine littéraire, artistique à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC) ou dans celui des sciences humaines à la Faculté des Sciences humaines et sociales (FASHS), les études juridiques à la Faculté de Droit et de Science politique (FADESP) ou les études économiques à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG).
L'option A2 ou ESEU A2 qui est exclusivement ouverte aux titulaires de la Capacité en Droit, mais ne remplissant pas les conditions académiques autorisant leur inscription à l'Université (moyenne générale sur les deux (02) ans ≥ 12/20). Cette option permet de poursuivre les études en sciences juridiques uniquement, à la FADESP.
L'option B ou ESEU B qui donne accès aux études universitaires scientifiques générales à la Faculté des Sciences et Techniques (FAST).
L'option C ou ESEU C exclusivement ouverte aux titulaires du Diplôme d'Etat d'infirmier (DEI) ou du Diplôme d'Etat de Sage-femme (DESF) n'ayant pas le baccalauréat, qui permet de poursuivre les études dans le domaine littéraire, artistique à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC) ou dans celui des sciences humaines à la Faculté des Sciences humaines et sociales (FASHS), les études juridiques à la Faculté de Droit et de Science politique (FADESP), les études économiques à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG) ou les études universitaires à la Faculté des Sciences et Techniques (FAST).
L'option D ou ESEU D permet de poursuivre les études dans le domaine littéraire, des langues ou de la culture à l'Institut de Langue arabe et de la Culture islamique (ILACI).
LES DETAILS SUR LA COMPOSITION
L'audience du procès Olivier BOKO et Olwald HOMEKY a repris ce mercredi 22 janvier 2025 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) sans les avocats de la défense. La juge a pris une importante décision permettant la poursuite du procès.
La juge a demandé aux accusés s'ils ont pu désigner de nouveaux avocats après la déconstitution de leur défense à l'audience du mardi 21 janvier dernier. Les prévenus ont répondu qu''ils n'ont pu contacter d'autres avocats.
Selon le procureur spéciale de la CRIET, le procès ne peut se dérouler dans ces conditions.
Le Ministère public a proposé le renvoi de l'audience pour permettre la constitution d'avocats commis d'office.
L'audience a été renvoyée au jeudi 23 janvier 2025 par la juge Chrystelle ADONON.
M. M.
Qu'on l'aime cette fameuse compétition : la Ligue des Champions ! L'exploit de ce mardi 21 janvier 2025 est signé le FC Barcelone lors d'un match comptant pour la 7e journée de la phase de Ligue de la Ligue des Champions. Menés 3-1 à la pause, les Blaugrana ont renversé l'hôte, le Benfica, 4-5.
La 7e journée de Ligue des Champions démarrait ce mardi avec neuf rencontres au programme. Une affiche aura marqué l'ouverture de cette 7e journée. C'est notamment celle disputée à l'Estadio da Luz, où le FC Barcelone a arraché une incroyable victoire sur la pelouse de Benfica (5-4). Les Blaugrana, menés 4-2 jusqu'à la 78e minute suite à un triplé de Pavlidis, ont pris l'avantage grâce à Raphinha au bout du temps additionnel. Avant ça, leur défense n'a pas brillé avec un but contre son camp d'Araujo et une prestation catastrophique du gardien Szczesny, auteur d'une énorme bourde.
Voici les résultats de la soirée :
Atletico Madrid 2-1 Bayer Leverkusen
Benfica 4-5 FC Barcelone
Bruges 0-0 Juventus Turin
Bologne 2-1 Dortmund
Liverpool 2-1 LILLE
Etoile rouge de Belgrade 2-3 PSV Eindhoven
Slovan Bratislava 1-3 Stuttgart
AS MONACO 1-0 Aston Villa
Atalanta 5-0 Sturm Graz
J.S
Le procès de l'homme d'affaires Olivier Boko et de l'ancien ministre des sports, Oswald Homéky, poursuivis pour complot contre la sureté de l'Etat s'est ouvert ce lundi 20 janvier 2025, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). A l'ouverture du procès, les avocats de la défense ont estimé que la composition de la juridiction est irrégulière. La CRIET, par un communiqué ce mardi 21 mars 2025, prouve qu'il s'agit d'un faux prétexte.
La CRIET réagi à l'attitude des avocats de Boko et Homéky sur sa composition à l'ouverture de leur procès ce lundi 20 janvier 2025. A travers un communiqué publié ce mardi 21 janvier 2025, la juridiction spéciale souligne que l'article 254 nouveau du code de procédure pénale tel que modifié le 18 mai 2018 ne s'applique pas à elle. A cette loi générale, le législateur a substitué une loi spéciale plus récente. « Il s'agit de la loi 2020-07 du 17 février 2020 relative à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme », renseigne le communiqué. Celle-ci dispose en son article 6 nouveau que « la chambre de jugement siège en formation collégiale composée d'un (01) juge président et de deux (02) accesseurs », lit-on dans le communiqué signé de Mario METONOU. « Ainsi, depuis le 17 février 2020, le nombre de magistrat devant siéger pour chaque audience correctionnelle ou criminelle à la CRIET, a été réduite de cinq à trois », précise le communiqué. Et c'est en application de cette disposition légale que la CRIET selon le communiqué, a tenu toutes ses audiences criminelles au cours des cinq dernières années.
L'article 254 évoqué par les conseils de Boko et de Homéky stipule que « Le tribunal de première instance statuant en matière criminelle est composé d'un (01) président et de quatre (04) accesseurs ».
La CRIET à travers son communiqué a dénoncé la stratégie de la défense qui s'inscrit dans la logique de « multiplication des incidents pour éviter à tout prix le débat public sur le fonds du dossier.
Boko et Homéky devraient répondre devant la Chambre de jugement statuant en matière criminelle, des infractions de complot contre la sureté de l'Etat, corruption d'agent public national, faux et usage de faux.
Lire l'intégralité du communiqué de la CRIET
F. A. A.
Au Bénin, le procès de l'homme d'affaires Olivier Boko et de l'ex-ministre Oswald Homeky reprend ce mercredi 22 janvier 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Les mis en cause sont accusés d'avoir voulu fomenter un coup d'État contre le président Patrice Talon.
Boko exprime son mécontentement
09 heures 22 minutes : après la suspension de l'audience, Olivier Boko a exprimé son mécontentement. « J'ai les moyens de me prendre mes propres avocats. Je ne veux pas d'avocats commis d'office », a déclaré Olivier Boko dans une colère. L'homme d'affaires dénonce l'impossibilité pour lui de téléphoner à des avocats depuis la prison
09 heures 17 minutes : le procureur spécial Mario Mètonou demande à la Cour de renvoyer le dossier et de saisir le bâtonnier pour des formalités de commissions d'office d'avocats. Le juge accède à cette demande et renvoie le dossier à jeudi 23 janvier 2025.
09 heures 15 minutes : ouverture du dossier
Après l'ouverture du procès, les accusés Olivier Boko, Oswald Homeky sont convoqués à la barre. Interrogés, l'homme d'affaires Olivier Boko, l'ex-ministre Oswald Homeky indiquent à la Cour qu'ils n'ont pas pu constituer en raison des conditions difficiles à la prison civile de Missérété. Olivier Boko affirme qu'il est enfermé 24 heures sur 24 et qu'il lui est impossible de téléphoner et qu'il n'a pas pu constituer
09 heures 00 minutes : L'audience n'a pas encore repris à la CRIET
08 heures 30 minutes : Aucun avocat n'est encore dans la salle d'audience pour défendre les accusés
08 heures 3 minutes : L'homme d'affaires Olivier Boko et l'ex-ministre des Sports Oswald Homeky sont arrivés dans la salle d'audience. Les autres accusés également
Après un renvoi du dossier, le procès de Olivier Boko, Oswald Homeky et de leurs co-accusés va reprendre lors d'une deuxième journée. Ce mercredi 22 janvier 2025, les accusés comparaissent à nouveau devant la chambre de jugement de la CRIET siégeant en matière criminelle.
À l'ouverture du procès, mardi 21 janvier 2025, les débats n'ont pas pu prospérer en raison d'une demande de la défense qui n'a pas abouti. En effet, la défense a contesté la composition de la Cour qui siégeait en matière criminelle et qui était composée de trois juges dont un président de céans et deux assesseurs.
Selon la défense, cette formation judiciaire serait contraire aux dispositions de l'article 254 du Code de procédure pénale. Cet article dispose que la composition d'une Cour siégeant en matière criminelle doit être composée de cinq juges dont un président de céans et 4 magistrats assesseurs. Les Conseils ont donc demandé à la Cour de respecter cette disposition avant la poursuite des débats.
Mais, le juge chargé du dossier a rejeté la demande de la défense. Il a décidé de joindre au fond ses exceptions et d'ordonner la poursuite des débats. Cette décision de la Cour a fortement déplu à la défense de Olivier Boko et de Oswald Homeky. Tous les avocats se sont alors déconstitués du dossier. La Cour qui siégeait en matière criminelle ne pouvant pas mener les débats en raison de l'absence d'avocats pour les accusés a renvoyé le dossier à ce mercredi 22 janvier 2025. La loi fait obligation que les accusés dans une affaire criminelle aient des avocats pour leur défense.
Au cours de cette deuxième journée d'audience, Olivier Boko et Oswald Homeky comparaissent pour des chefs d'accusation retenus contre eux. Ils sont jugés les 21, 22, 23 et 24 janvier 2025 lors de la session criminelle de la CRIET.
En dehors de Olivier Boko et son beau-frère, ainsi que l'ancien ministre des Sports Oswald Homeky, trois autres personnes sont également poursuivies dans ce dossier. Il s'agit de Ganiou Sanoussi, chauffeur de Oswald Homeky, de Corneille Ahodégnon Gbaguidi, un entrepreneur, de Rock Salvin Nieri, beau-frère de Olivier Boko. Les chefs d'accusation sont : complot contre l'autorité de l'État, corruption d'agent public et faux certificats.
08 heures 40 minutes : L'audience n'a pas encore repris à la CRIET
08 heures 30 minutes : Aucun avocat n'est dans la salle d'audience pour défendre les accusés
08 heures 3 minutes : L'homme d'affaires Olivier Boko et l'ex-ministre des Sports Oswald Homeky sont arrivés dans la salle d'audience. Les autres accusés également
Faisant suite aux exceptions soulevées par le conseil de Olivier Boko et Oswald Homeky sur la composition du collège des juges devant siéger en matière criminé à la CRIET, votre journal publié ici en intégralité La loi 2020-07 du 17 février 2020 relative à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme.
Cette loi dispose en son article 6 nouveau que « la chambre de jugement siège en formation collégiale composée d'un (01) juge-président et de deux (02) assesseurs ».
Ce mardi 21 janvier 2025 marquait l'ouverture du procès d'Olivier Boko et d'Oswald Homeky à la CRIET. Mais à la grande surprise, le procès des deux anciens proches collaborateurs du président Patrice Talon, a pris un tournant inattendu. Les avocats de la défense ont quitté la salle d'audience, dénonçant la composition qu'ils jugent « illégale » de la Cour. La procédure a été suspendue et reportée au mercredi 22 janvier 2025 pour la reprise des débats. Dans un communiqué rendu public dans la soirée de ce mardi, le procureur special justifie la composition de la cour .
Voici l'intégralité du communiqué de justification de la Cour :
"L'audience de jugement dans la procédure Ministère public C/ Olivier BOKO, Oswald HOMEKY et quatre autres a débuté ce mardi 21 janvier 2025 à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Les accusés doivent répondre devant la chambre de jugement statuant en matière criminelle des infractions de complot contre la sûreté de l'État, corruption d'agent public national, faux et usage de faux.
Dès l'ouverture du procès, les avocats de la défense ont estimé que la composition de la juridiction était irrégulière au motif que selon l'article 254 nouveau du code de procédure pénale : « Le tribunal de première instance statuant en matière criminelle est composé d'un (01) président et de quatre (04) assesseurs » alors que la composition de jugement comportait un président et deux juges.
Or, cette disposition du code de procédure pénale de 2012 tel que modifié le 18 mai 2018 ne s'applique pas à la CRIET. En effet, à cette loi générale, le législateur a substitué une loi spéciale plus récente.
Il s'agit de la loi 2020-07 du 17 février 2020 relative à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme qui dispose en son article 6 nouveau que « la chambre de jugement siège en formation collégiale composée d'un (01) juge-président et de deux (02) assesseurs ».
Ainsi, depuis le 17 février 2020, le nombre de magistrats devant siéger pour chaque audience correctionnelle ou criminelle à la CRIET a été réduit de cinq à trois. C'est en application de cette disposition légale que la CRIET a tenu toutes ses audiences criminelles au cours des cinq dernières années. Ce moyen étant joint au fond, les avocats des accusés ont sollicité une suspension pour demander le déport du juge-président en raison de craintes d'impartialité qu'ils disent nourrir à son égard. À la reprise, les mêmes conseils ont annoncé leur déconstitution des intérêts de leurs clients.
Les accusés appelés à la barre ont tous affirmé que ces déconstitutions ont été faites avec leur accord.
Cette stratégie de la défense s'inscrit dans la logique de multiplication des incidents pour éviter
à tout prix le débat public sur le fond du dossier, discréditer la justice et entraver le déroulement du procès.
Les violations massives des droits de la défense alléguées ne trouvent pas écho dans le contenu du dossier.
Le Parquet tient à rappeler que le procès est régi par des lois et règles dont les violations sont sanctionnées dans le cadre des voies de recours ouvertes aux parties.
À, deux reprises, la défense a déféré la procédure à la censure de la Cour Constitutionnelle. Celle-ci en rejetant leurs recours a confirmé la régularité de la procédure.
A trois reprises, la défense a saisi la Cour Suprême. La haute juridiction a rejeté le pourvoi sur l'arrêt de mise en accusation et a ainsi validé toute la procédure antérieure.
En tout état de cause, la justice ne saurait se soumettre à des chantages ni au détournement de ses règles."
J.S
Un camion chargé de coton a pris feu, lundi 20 janvier 2025, à Kouwonatougou, un village de l'arrondissement de Natta, commune de Boukoumbé.
Deux adolescents sont morts et deux autres victimes de brûlures sont en soins intensifs. C'est à la suite de l'incendie d'un camion chargé de coton.
Selon les informations, les adolescents dont un écolier sont montés dans le camion transformant le chargement en une aire de jeu. L'incendie s'est déclenché au moment de la pause où le chauffeur, son apprenti et les chargeurs se sont éloignés du véhicule.
Le camion et son contenu, 10 tonnes de coton environ, ont consumé.
Le drame est survenu lundi 20 janvier 2025, à Kouwonatougou, un village de l'arrondissement de Natta, commune de Boukoumbé.
M. M.
Le responsable au niveau national d'une église évangélique a été jugé ce mardi 21 janvier 2025, au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Il est poursuivi pour abus de confiance dans une affaire de quête d'action de grâce. Le montant en cause est estimé à 4 millions de francs CFA.
Des responsables d'une église évangélique devant le tribunal de Cotonou pour une affaire de quête d'action de grâce. L'audience a lieu ce mardi 21 janvier 2025.
Le prévenu, est le responsable au niveau national. Le responsable de la station à Sèmè-Kpodji l'accuse d'avoir dilapidé les sous mobilisés lors des quêtes annuelles d'action de grâce, et mis à sa disposition. Le montant en cause selon les déclarations à la barre, est de 4 millions de francs CFA. L'affaire a éclaté lorsque le responsable de la station de Sèmè-Kpodji, voulant organiser une manifestation sur sa paroisse, s'est mis à réclamer les sous. Mais à sa grande surprise, son supérieur hiérarchique déclare n'avoir rien reçu de lui. Surpris, il saisit la justice.
Appelée à montrer les preuves des transactions à l'endroit de l'accusé lors de l'audience de ce mardi, la victime n'a pu exhiber le moindre document. D'un air confus et désemparé, il déclare abandonner la procédure.
L'audience est renvoyée à une date ultérieure.
F. A. A.
L'audience de jugement dans la procédure Ministère public C/ Olivier BOKO, Oswald HOMEKY et quatre autres a débuté ce mardi 21 janvier 2025 à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Les accusés doivent répondre devant la chambre de jugement statuant en matière criminelle des infractions de complot contre la sûreté de l'État, corruption d'agent public national, faux et usage de faux.
Dès l'ouverture du procès, les avocats de la défense ont estimé que la composition de la juridiction était irrégulière au motif que selon l'article 254 nouveau du code de procédure pénale : « Le tribunal de première instance statuant en matière criminelle est composé d'un (01) président et de quatre (04) assesseurs » alors que la composition de jugement comportait un président et deux juges.
Or, cette disposition du code de procédure pénale de 2012 tel que modifié le 18 mai 2018 ne s'applique pas à la CRIET. En effet, à cette loi générale, le législateur a substitué une loi spéciale plus récente.
Il s'agit de la loi 2020-07 du 17 février 2020 relative à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme qui dispose en son article 6 nouveau que « la chambre de jugement siège en formation collégiale composée d'un (01) juge-président et de deux (02) assesseurs ».
Ainsi, depuis le 17 février 2020, le nombre de magistrats devant siéger pour chaque audience correctionnelle ou criminelle à la CRIET a été réduit de cinq à trois.
C'est en application de cette disposition légale que la CRIET a tenu toutes ses audiences criminelles au cours des cinq dernières années.
Ce moyen étant joint au fond, les avocats des accusés ont sollicité une suspension pour demander le déport du juge-président en raison de craintes d'impartialité qu'ils disent nourrir à son égard.
A la reprise, les mêmes conseils ont annoncé leur déconstitution des intérêts de leurs clients.
Les accusés appelés à la barre ont tous affirmé que ces déconstitutions ont été faites avec leur accord.
Cette stratégie de la défense s'inscrit dans la logique de multiplication des incidents pour éviter à tout prix le débat public sur le fond du dossier, discréditer la justice et entraver le déroulement du procès.
Les violations massives des droits de la défense alléguées ne trouvent pas écho dans le contenu du dossier.
Le Parquet tient à rappeler que le procès est régi par des lois et règles dont les violations sont sanctionnées dans le cadre des voies de recours ouvertes aux parties.
A, deux reprises, la défense a déféré la procédure à la censure de la Cour Constitutionnelle. Celle-ci en rejetant leurs recours a confirmé la régularité de la procédure.
A trois reprises, la défense a saisi la Cour Suprême. La haute juridiction a rejeté le pourvoi sur l'arrêt de mise en accusation et a ainsi validé toute la procédure antérieure.
En tout état de cause, la justice ne saurait se soumettre à des chantages ni au détournement de ses règles
Ce mardi 21janvier 2025, que s'ouvre le procès d'Olivier Boko et Oswald Homeky devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Les deux hommes sont poursuivis dans l'affaire présumée de tentative de coup d'État contre le président Patrice Talon.
Au cours de cette première journée d'audience, Olivier Boko et Oswald Homeky comparaissent pour des chefs d'accusation retenus contre eux. Ils sont jugés les 21, 22, 23 et 24 janvier 2025 lors de la deuxième journée de la session criminelle de la CRIET.
En dehors de Olivier Boko et son beau-frère, ainsi que l'ancien ministre des Sports Oswald Homeky, trois autres personnes sont également poursuivies dans ce dossier. Il s'agit de Ganiou Sanoussi, chauffeur de Oswald Homeky, de Corneille Ahodégnon Gbaguidi, un entrepreneur, de Rock Salvin Nieri, beau-frère de Olivier Boko. Les chefs d'accusation sont : complot contre l'autorité de l'État, corruption d'agent public et faux certificats.
Fin de l'audience
11 heures 43 minutes : Le juge renvoie l'audience au mercredi 22 janvier 2025 pour continuation
– Le procureur spécial demande la constitution obligatoire d'avocats pour les accusés
11 heures 38 minutes : Le procureur spécial Mario Mètonou est à la manœuvre. « En matière criminelle, la loi fait obligation pour les inculpés d'avoir des avocats pour leur défense », a souligné le procureur spécial Mario Mètonou. Il demande à la Cour de permettre à l'État béninois de commettre d'office des avocats pour les mis en cause et de renvoyer le dossier à demain mercredi 22 janvier 2025.
Interrogé à ce sujet, Olivier Boko annonce à la Cour que la constitution d'avocats en moins de 24 heures n'est pas possible. « Ce n'est pas possible qu'on désigne des avocats qui vont prendre connaissance du dossier en 24h », a-t-il souligné.
L'avocat de l'État béninois, Me Kakpo Assogba a demandé à la Cour de tout mettre en œuvre pour que justice soit rendue à l'État béninois.
Boko et Homeky se prononce sur la déconstitution de leurs avocats
11 heures 30 minutes : Olivier Boko, Oswald Homeky et tous les accusés sont conviés à la barre. Olivier Boko confirme que la décision de déconstitution a été prise de commun accord avec leurs avocats. À cette occasion, l'ex-ministre Oswald Homeky prend la parole pour raconter sa mésaventure en prison. Il a déclaré à la Cour qu'il n'a pas la possibilité de voir le jour à la prison civile de Missérété et qu'il est maintenu enfermé 24 heures sur 24.« Je n'étais jamais allé dans un commissariat. Nous souffrons, nous qui ne connaissons pas le droit. J'ai été dans le gouvernement du président Patrice Talon dont je suis un fils », a précisé l'ex-ministre Oswald Homeky.
11 heures 15 minutes : l'avocat Houédan et Me Baadhio Issouf, avocat au barreau burkinabè se deconstitue. Tous les avocats de la défense quittent la salle d'audience.
Le réquisitoire de Me Paul Kato Atita contre la Cour
11 heures 08 minutes : Dans un sévère réquisitoire, Me Paul Kato Atita dénonce la partialité de la présidente de céans. Il a souligné que l'accusé Olivier Boko est un homme élevé en rang et qui a été dans les cercles du pouvoir « Monsieur Olivier Boko ne se sent pas en sécurité pour une chambre que vous présidez. Il pense qu'il ne pourrait pas se défendre. Olivier Boko a le sentiment que la présidente de la Cour est du cercle d'amis du président de la République », a déclaré l'avocat qui s'est ensuite deconstitué du dossier
11 heures 06 minutes : Me Marie-José Gnonhoué annonce sa deconstitutuon du dossier. « Aucun avocat ne peut cautionner cette irrégularité », dit-il.
À son tour, Me Timothée Yabit annonce son retrait du dossier. « J'aurais aimé que le monde entier se rende compte de la vacuité de ce dossier. On nous demande de jouer à un match en nous faisant entrer à la 84e minute. Personne n'acceptera de jouer ce match. L'équité de la procédure a été bafouée à toutes les étapes. On n'aurait pu s'asseoir en Conseil des ministres et prendre une décision de condamnation des accusés », a déclaré Me Timothée Yabit, avocat de Olivier Boko.
11 heures 03 minutes : Me Ayodélé Ahounou exprime également son ras-le-bol et se deconstitue également.
11 heures 01 minutes : à la reprise de l'audience, Me Prosper Ahounou, le bâtonnier, a estimé que la décision de la Cour de joindre les exceptions au fond et de statuer sur la composition de la chambre criminelle relevait d'une partialité. L'avocat qui défend Olivier Boko annonce à la Cour sa décision de se deconstituer du dossier
L'audience est suspendue
10 heures 08 minutes : Le président de céans, la magistrate Christelle Adonon suspend l'audience pour statuer sur la demande de la défense
Les réquisitions complémentaires de Mario Mètonou
10 heures : Mètonou prend des réquisitions complémentaires et insiste sur l'article 6 nouveau du Code de procédure pénale qui permet à la composition actuelle d'être de trois juges.
Les avocats de la défense sont étonnés par la réquisition du procureur Mètonou. L'article cité est en réalité celui consacré à la composition d'une Cour ordinaire, selon la défense. Les débats sont houleux.
La réplique de la défense
09 heures 43 minutes : Me Pacôme Okoundé n'est pas d'accord avec le procureur. Il demande le respect de la loi en matière criminelle. « On ne demande que le respect des dispositions légales », exige t'il. Une demande appuyée par d'autres avocats de la défense dont le bâtonnier prosper Ahounou
Le procureur spécial prend le contre-pied de la défense
09 heures 42 minutes : le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou prend le contre-pied de la défense. Il souligne que dans la pratique la composition de la Cour siégeant en matière criminelle n'est pas une violation à la loi
L'avocat de l'État béninois demande de rejeter la demande de la défense
09 heures 41 minutes : L'avocat Kakpo Assogba , conseil de l'État béninois que la composition de la Cour qui est de trois juges et qui siège actuellement en criminelle n'est pas une violation de la loi. Il demande la poursuite des débats.
La défense conteste la formation des juges siégeant pour l'audience criminelle
09 heures 38 minutes : Me Paul Kato Atita demande aux juges de se conformer à la spécificité de la matière criminelle. « La loi sur la CRIET n'interdit pas cela », a t'il estimé.
09 heures 36 minutes : Me Timothée Yabit, avocat de Oswald Homeky appuie cette demande des conseils de la défense. Il affirme qu'en matière criminelle la loi exige que la composition de la juridiction soit de cinq magistrats. « Nous estimons que la composition devant laquelle nous sommes appelés à exercer notre office ce matin n'est pas criminelle », a ajouté l'avocat
09 heures 34 minutes : La défense des accusés conteste la formation des juges siégeant pour cette audience devant la chambre criminelle. Au regard de l'article 254 du Code de procédure pénale, la défense estime que la composition de la Cour doit être composée de cinq magistrats dont un président et quatre assesseurs alors que la composition venue pour l'audience n'est que de trois juges. « Nous ne pouvons pas avancer dans cette procédure avec cette composition », a déclaré Ayodélé Ahounou, avocat de Olivier Boko. Selon la défense, la composition actuelle de la Cour qui est de trois dont un président et deux assesseurs est celle d'une cour ordinaire.
09 heures 29 minutes : le greffier procède à la lecture de liste des témoins. Ils sont une dizaine parmi lesquels figurent le colonel Dieudonné Tevoedjrè, Venance Kokoyè, directeur des affaires financières de Rock Salvin Nieri. Un certain Alipini, officier air du cabinet militaire du président de la République. Le procureur Mario Mètonou justifie son absence. Me Ayodélé Ahounou estime que sa présence est nécessaire et que la défense de Boko et Homeky ont toujours demandé son audition sans succès devant la Commission d'instruction.
09 heures 23 minutes : le greffier de l'audience procède l'ordonnance de renvoi en jugement rendu par la commission d'instruction de la CRIET qui permet l'ouverture de l'audience devant la chambre criminelle. L'ordonnance
09 heures 17 minutes : Inculpation des accusés. Olivier Boko, Oswald Homeky, Hugues Adjigbékoun, Corneille Ahodégnon Gbaguidi, Ganiou Sanoussi vont plaider à tour de rôle non non coupable. Ils ne se reconnaissent pas les charges d'accusation.
09 heures 10 minutes : Les avocats se constituent pour la défense. Me Kato Atita, Me Ayodélé Ahounou, Me Gilbert Houédan et autres se constituent pour Boko. Me Timothée Yabit et Me Carlos Agossou se constituent pour l'ex-ministre Oswald Homeky. Des avocats se constituent pour les autres accusés dans le dossier.
09 heures 06 minutes : Les accusés, Olivier Boko, Hugues Adjigbékoun, Corneille Ahodégnon Gbaguidi, Oswald Selbourne Homeky sont conviés à la barre après quelques instants de silence. Le juge procède à la vérification de l'identité des accusés.
09 heures 03 minutes : ouverture de l'audience. Les juges font leur entrée dans la salle. La Cour est présidée par la magistrate Christelle Adonon. Ses deux assesseurs sont les magistrats Alexandre Gbedji et David Anani. Le ministère public est assuré par le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou.
08 heures 20 minutes : les avocats Béninois chargés de la défense de Boko et Homeky arrivent dans la salle d'audience. Me Carlos Agossou, Me Paul Kato Atita, Me Pacôme Okoundé et autres sont là.
08 heures 15 minutes : L'audience n'a pas encore commencé. Boko, Homeky et leurs co-accusés attendent l'arrivée des juges.
08 heures 03 minutes : La femme d'Olivier Boko, Sonia Nieri et des membres de sa famille viennent dans la salle. L'homme d'affaires les salue affectueusement. Ils s'installent.
07 heures 50 minutes : Boko discute avec l'un de ses avocats venus d'un barreau étranger. La discussion semble portée sur les moyens de le défendre
07 heures 47 minutes : L'homme d'affaires Olivier Boko, l'ex-ministre Oswald Homeky et Hugues Adjigbékoun arrivent dans la salle d'audience. Ils sont installés. Olivier Boko ainsi que l'ex-ministre Oswald Homeky sont souriants. L'homme d'affaires est tiré à quatre épingles. Il est habillé en veste bleu nuit et lunettes au point. Sur sa veste, Olivier Boko porte un gilet de la prison civile de Missérété. Quant à Oswald Homeky, il est habillé en veste. Il porte également un gilet de prisonniers.
La première session criminelle de l'année 2025 suit son cours à la Criet. Carlos ADOHOUANNON ex-régisseur de la direction générale des Impôts (DGI) a donné sa version des faits en ce qui concerne la disparition des 4 milliards FCFA. Il a fait de grosses révélations sur ce dossier
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Après la déposition de l'ex-directeur général des ressources de la Direction générale des impôts, Lambert Gustave ABLET, c'est autour de son co-accusé, l'ex-régisseur Carlos Adohouannon de donner sa version des faits. Convoqué à la barre, il déclare qu'il a été nommé en juin 2016, mais qu'il n'a véritablement pris fonction qu'en janvier 2017. Carlos ADOHOUANNON a déclaré que tout le dernier semestre de 2016, il a travaillé ensemble avec l'ancien régisseur. Cette période, Carlos Adohouannon le décrit comme une période de transition. « Officiellement, j'ai pris les rênes seul à partir de janvier 2017 »
Au sujet de combien se trouvait dans la caisse à sa prise de fonction et des biens dont il dispose, il répond : « Après 5 années passées en prison et tout ce qui s'est passé, si je m'aventure sur ce terrain je vais dire des conneries. J'ai une seule maison et une voiture RAV 4 2010. Cet immeuble c'est tout ce que j'ai. Je n'ai plus rien d'autre. »
En ce qui concerne l'argent disparu, il répond : « Ce n'est pas qu'on n'a pas retrouvé, ce n'est pas que ç'a disparu. Mais ce qu'il s'est passé, c'est une situation qui a conduit à cet état de choses. Quand les fonds sont recouvrés à mon niveau je fais le dépôt sur compte destiné au FSE. Le reste, je le garde par-devers moi. En ce qui concerne le FSE, il faut reconnaître que depuis ma prise de fonction j'ai toujours reversé sur le compte. Mais à partir de 2018, il y a un article de la loi de finances qui dit que les prélèvements qu'on opérait à la source ne sont plus possibles. Puisqu'il faut dire que toutes les structures de l'état qui recouvre des impôts ne doivent plus prélever des fonds à la source. Je ne savais plus quoi faire », confie-t-il
Dans cette impasse, Carlos Agossou affirme qu'il a marqué son refus catégorique à enregistrer les entrées concernant les recouvrements à son niveau. « Le DGI m'a appelé et je lui ai expliqué qu'il y a une nouvelle mesure qui nous interdisait de faire les prélèvements à la source. Il a dit aux receveurs de garder avec eux pour le moment les sous recouvrés. Il a convoqué ensuite une réunion au cours de laquelle tout le monde a compris la nouvelle mesure, mais qu'en attendant de régulariser la situation avec le ministre, de continuer à enregistrer les recettes », a-t-il expliqué.
À chaque fois, quand il y a paiement à faire, il allègue que le Directeur général des ressources (DGR) lui demande de faire le point des FSE et qu'il lui transmettait cela. « Je fais le reversement pour que les différents chèques soient émis. Les reversements n'étaient pas automatiques. « Lorsqu'on doit émettre les chèques, le DGR me demande de faire le point de ce qui doit être payé, je fais ensuite le reversement sur le compte pour que les chèques puissent passer. S'il me donne l'ordre que les chèques seront émis, moi, je fais mon reversement. C'est compte tenu de mes points qu'ils émettent les chèques. Depuis 2018, la pratique est restée à cause de l'impasse de la nouvelle loi de finances. Début 2019, moi, j'ai produit le point d'exécution du budget FSE gestion 2019 qu'on a transmis à nos supérieurs dont entre autres le DGR et le DGI », laisse entendre l'accusé Carlos Adohouannon.
Carlos Adohouannon signale que lorsque le Directeur général des impôts a introduit le point chez le ministre des Finances, ce dernier a refusé de signer le document. À entendre Carlos Adohouannon, le ministre des Finances a souhaité qu'il fasse le point global de tous les fonds gérés à l'interne. « J'ai fait le tableau récapitulatif des fonds et j'ai transmis des copies au DGR et au DGI. La pénalité faisait plus de 2.500.000.000 FCFA. Le DGI va voir le ministre avec le point et ils ont décidé qu'on transfert 1 milliard du compte pénalités sur le compte FSE. Pourquoi faire ? On ne m'a pas dit, juste transféré. J'ai fait la fiche demande de transfert, le DGR a finalisé le dossier et a transmis au DGI. Le DGR m'appelle et me parle d'un projet de rapatriement des fonds sans m'en donner les raisons. J'ai marqué un refus catégorique. C'est dans son bureau qu'il m'a dit ça. Je lui ai demandé quel montant, il ne m'a pas donné les détails, mais il m'a dit que le ministre même serait impliqué et qu'il a renoncé au projet de transfert des un milliard FCFA . Après moultes réflexions, un vendredi, le DGR et le DGI m'ont appelé et m'ont parlé encore du projet de rapatriement », raconte Adohouannon.
L'ex-régisseur Carlos Adohouannon déclare s'être opposé et avoir demandé la destination de l'argent. « J'ai dit non et j'ai demandé les fonds devaient aller où ? Ils m'ont dit qu'ils ne peuvent pas me dire. Ils m'ont demandé combien il y avait dans le cargo et j'ai dit qu'il y avait un peu plus de 4 milliards. C'est là que nous avons décidé du rapatriement des 3.800.000.000 FCFA et il restait 200.000.000 FCFA pour le fonctionnement de la DGI. Quelques jours après, le DGR m'a fait appel et me parle à nouveau du projet et je lui ai transmis une copie de la clé de la porte du cargo. J'ai pris soin de sortir les 200.000.000 FCFA que j'ai déposé dans le coffre dans mon bureau. Je lui ai dit que je ne voulais pas être associé au rapatriement puisqu'ils ont dit que le rapatriement est pour une destination inconnue. Le mardi je suis allé dans le cargo et le cargo était vide. Le coffre-fort, je n'ai pas mis le code. Je suis allé voir le DGR et il m'a dit de ne pas m'inquiéter et que ça n'allait durer que 6 mois », indique Carlos Adohouannon aux juges.
Carlos Adohouannon met en cause ses supérieurs et dénonce des arrêtés cachés au public
Plus tard, Carlos Adohouannon déclare avoir été voir le Directeur général des impôts (DGI) qui l'a aussi rassuré que cela n'allait durer que 6 mois. « La pression était très forte. Le DGR me faisait asseoir pour me parler du projet et me dire que le ministre même serait associé à cela. Ce n'est pas des menaces. Ils m'ont rassuré que le ministre même serait associé à cela. On attendait le retour des fonds pour début novembre au plus tard et c'est là que je reçois le retour de la fiche de transfert de 1 milliard qui avait été envoyée au ministre. Quand la fiche est revenue, j'étais embarrassé. Donc, j'ai établi un projet de décret portant autorisation de transfert de fonds. J'ai transmis le projet et il m'a dit en ces termes : Cet arrêté ne doit être connu que de nous trois. Ça n'a pas été facile avant que le ministre ne signe parce que le ministre ne voulait pas apposer sa signature sur un tel projet parce que tout les arrêtés doivent prendre par le bureau d'investigation des arrêtés et que c'est pour cela que le projet doit être connu de nous trois uniquement. Le milliard devait servir à payer 617 millions. Le premier volet devait être payé avec 224 millions », a-t-il déclaré.
Adohouannon affirme avoir fui pour sauver sa peau
Selon l'ex-régisseur, il a demandé au Directeur général des impôts comment ils allaient faire pour payer ces montants et il lui a dit qu'il comptait sur sa sagacité. « Très tôt, j'ai compris qu'il y a un complot qui se tramait et j'ai disparu. J'espérais recevoir des fonds du budget national, un chèque de 100 millions FCFA pour achat de carburant pour un projet. Moi-même, j'avais au bas mot à peu près 130 millions à mon niveau, donc je me suis dis que je pouvais dégager tout au moins 120 millions à mon niveau. Je devais le rassurer, si non connaissant leur mode opératoire, c'est la BEF qui viendra me chercher. C'est pour ça,moi-même, j'ai pris le soin de remplir les chèques que je devais déposer pour certification. C'est dans cette impasse que j'étais quand la pression a commencé par monter de toutes parts que j'ai pris la clé des champs. C'était malgré moi que je suis parti et tous les signes montrent que je ne me suis pas préparé pour partir. Comme j'ai vu que le chèque des 100 millions FCFA , j'ai pris le soin de payer les primes de pénalité des agents de la DGI. Quand je suis parti, les chèques que le DGR m'avait remis pour le prêt que je lui avais consenti, était dans mon bureau, il a pris les chèques, il a pris le parapheur, l'enregistreur de la caméra. C'est lui seul qui savait là où j'ai déposé le parapheur. C'est là où j'ai été floué par mes supérieurs hiérarchiques. Tout le monde à la DGI savait que je passais plus de temps dans le bureau du DGR que dans mon propre bureau. Il me parlait de ses projets d'agriculture et il me dit qu'il est en train de faire des travaux de conditionnement et qu'il a besoin de prêt. Il était souvent avec des ouvriers. Et il me dit : Je prends les sous, je te remets le chèque et lorsque l'argent sera disponible sur son compte. il me dira pour que j'aille retirer. Il m'a dit qu'il faisait une tontine qu'il devait ramasser pour approvisionner son compte. », a-t-il déclaré rapporte l'envoyé spécial de LIbre Express.
Le dossier relatif à la disparition de la somme de 4 milliards de francs CFA à la Direction générale des impôts (DGI) a repris ce mardi 21 mars 2025 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le Directeur général des ressources (DGR), appelé à la barre, nie avoir reçu la clé du caveau et discuté de transfert de fonds avec Carlos Adohouannon, principal accusé du dossier.
L'ex directeur général des ressources de la DGI ne reconnait pas avoir reçu la clé du caveau que contenait la somme de 3 milliards de francs CFA dans l'affaire de disparition de fonds. Le prévenu nie avoir discuté d'un quelconque transfert de fonds avec Carlos. Il a fait ses déclarations lors de l'audience de ce mardi 21 mars 2025. Dans ses déclarations, il dit également n'avoir pas eu accès au bureau de Carlos après son départ. A l'en croire, c'est lui qui aurait informé le DGI de la disparition de Carlos. Et sur instruction de celui-ci, il a sollicité un huissier qui est venu mettre des scellés sur le bureau et le caveau, et c'est n'est qu'au moment où l'IGF voulait faire l'audit que les scellés ont été levés.
A la question du ministère public de savoir plus sur les chèques dont parlait l'ex-régisseur dans sa déposition, le DGR dit que ces chèques n'ont rien à voir avec un quelconque prêt.
Sur le projet de transfert de fond dont l'ex-régisseur faisait également allusion, le DGR reste constant dans ses déclarations. Il nie avoir eu connaissance d'un projet de transfert de fonds. Mieux, il déclare avoir connu la position géographique du caveau après la disparition de Carlos. « Il n'y a jamais eu d'arrêté qui autorise de transfert de fonds », a-t-il soutenu. Quant au bureau de l'ex régisseur, il dit n'y avoir pas eu accès à son absence.
A la question de savoir où est passé l'argent, le DGR dit n'avoir aucune idée. Le procès ouvert à la CRIET d'après lui, une occasion de comprendre ce qui s'est passé. « Je n'ai jamais vu ces 3 milliards. Je n'ai jamais eu accès à ces 3 milliards ", a déclaré le DGR.
Carlos Adohouannon, principal accusé dans le dossier de disparition de 4 milliards de francs CFA à la DGI, a fait de grandes révélations mettant en cause des responsables de l'administration fiscale.