L'artiste béninois Willy Mignon est passé de vie trépas, mardi 4 février 2025 au Burkina Faso.
Deuil dans le rang des artistes béninois. Willy Mignon, artiste chanteur arrangeur, compositeur n'est plus. Il est décédé ce mardi des suites d'une courte maladie à l'hôpital Yalgado à Ouagadougou au Burkina Faso.
Willy Mignon a créé en juin 2007 Ie concept "Noudjihou" à travers le lancement de son tout premier album qui a eu du succès.
L'artiste a quitté le Bénin depuis peu pour le Burkina Faso. Le défunt travaillait comme DJ dans le maquis "Royaume des stars" de Pissy à Ouaga.
Willy Mignon, de son vrai nom Mignon E. Wilfried, est originaire de Savalou. Il est né le 29 avril 1986 à Parakou. Il commence la musique avec ses sœurs à Ouidah où il était le chef de l'orchestre du CEG2 de Ouidah. A l'université, il a été bassiste des canons B52 du campus de Porto-Novo.
Willy Mignon était le compagne de la chanteuse Dossi, qui lui a fait deux enfants avant leur séparation.
A.A.A
Banque mondiale de l'Afrique, United Bank for Africa (UBA) Plc a réaffirmé son engagement en faveur de la prospérité économique de l'Afrique alors qu'elle cherche à relever les défis pressants du continent en matière de financement des infrastructures. S'exprimant lors d'une table ronde de haut niveau à Accra lors du Dialogue sur la prospérité en Afrique 2025, Sarata Kone-Thiam, Directrice Générale Régionale d'UBA Afrique de l'Ouest, a souligné la nécessité de projets durables et bancables pour attirer les investissements et stimuler le développement à travers le continent.
Dialogue sur la prospérité en Afrique 2025 : une plateforme pour un changement transformationnel
La table ronde faisait partie du Dialogue pour la Prospérité en Afrique 2025 – un rassemblement de premier plan de décideurs politiques, de chefs d'entreprise et de partenaires de développement axé sur l'accélération de l'intégration économique et de la croissance durable à travers l'Afrique. Avec le thème « Réaliser le marché unique africain grâce aux infrastructures : Investir. Connecter. Intégrer », l'événement, auquel ont participé de nombreux responsables gouvernementaux, chefs d'entreprise, experts financiers et partenaires de développement, a uni les parties prenantes dans leur objectif de façonner l'avenir économique de l'Afrique. Grâce à des financements innovants et à des partenariats stratégiques, la plateforme a facilité les discussions sur les solutions permettant de combler le déficit d'infrastructures du continent.
_*Relever les défis de l'investissement en Afrique*_
Dans son discours, Sarata Kone-Thiam a souligné l'importance de favoriser la confiance entre les investisseurs africains et les acteurs internationaux pour encourager les investissements à long terme. Elle a souligné le problème critique du nombre limité de projets bancables, notant que l'Afrique doit donner la priorité à la structuration de propositions prêtes à l'investissement pour attirer les investisseurs mondiaux et locaux.
Un appel à la collaboration régionale et au financement innovant
Kone-Thiam a en outre souligné que la croissance économique de l'Afrique dépend de la promotion des infrastructures transfrontalières et de la collaboration régionale. Elle a attiré l'attention sur le potentiel inexploité des fonds de pension et des envois de fonds de l'Afrique en expliquant que les fonds de pension de l'Afrique et les 100 milliards de dollars d'envois de fonds annuels de la diaspora représentent une source importante de capitaux qui, si elle est correctement structurée, pourraient être canalisés vers des projets d'infrastructures transformateurs.
Points de vue des leaders de l'industrie : bâtir un avenir durable
Était également membre du panel la directrice financière de MTN Ghana, Antoinette Kwofie, qui a fait écho à la nécessité d'un environnement réglementaire plus stable pour attirer les investissements.
Olumide Ogun, associé chez Argentina Capital, a souligné la nécessité pour l'Afrique de se tourner vers l'intérieur pour trouver des solutions de financement. « L'Afrique n'est pas pauvre ; Les ressources de l'Afrique sont tout simplement sous-utilisées. Nous disposons de près de 1 000 milliards de dollars de fonds de pension, mais moins de 1,5 % sont investis dans les infrastructures. Si nous allouons stratégiquement seulement 1 % de ce capital, nous pourrions débloquer 10 milliards de dollars de financement par an pour des projets critiques », a-t-il déclaré.
David Ziyambi, associé chez Latham & Watkins LLP, a également souligné l'importance des réformes juridiques et réglementaires. Il a exprimé que les lois financières du continent doivent être modernisées pour accueillir des investissements dans les infrastructures à grande échelle, soulignant la nécessité de créer un environnement juridique approprié pour rendre les projets d'infrastructures plus attractifs pour les investisseurs.
L'engagement d'UBA en faveur de la croissance de l'Afrique
En concluant sa présentation, Kone-Thiam a réitéré la nécessité d'agir : pour que l'Afrique prenne le contrôle de son développement, exploite ses propres ressources, construise des projets prêts à investir et crée un écosystème de confiance qui attirera les investisseurs locaux et internationaux.
Elle a souligné qu'en tant que banque mondiale de l'Afrique, UBA reste dédiée à la prospérité à long terme du continent en défendant des solutions de financement durables et en soutenant le développement de l'éducation et des infrastructures. La banque a joué un rôle déterminant dans le financement de projets majeurs qui stimulent la croissance économique et améliorent le niveau de vie sur tout le continent.
Pour avoir tenté de s'évader de la prison civile d'Abomey-Calavi, un détenu déguisé en femme a été condamné à 10 ans de prison ferme. Sa femme et son frère ont été aussi condamnés pour complicité.
Pensionnaire de la prison civile d'Abomey-Calavi, un juriste a tenté de s'évader à l'heure des visites. Il s'est retrouvé en prison après une peine de 48 mois pour fraude au Certificat d'aptitude à la profession d'avocat. En prison, il a aussi tenté de se faire libérer en sollicitant son frère greffier pour l'obtention d'un faux document ordonnant sa libération. Le pot-aux-roses a été découvert grâce à la vigilance du régisseur de la prison.
Cherchant toujours le moyen de recouvrer sa liberté, il a décidé de mettre en exécution un plan d'évasion avec la complicité de son épouse. Il s'est déguisé en arborant des vêtements de femme. Le pensionnaire a été démasqué au point de contrôle des entrées et sorties.
Dans cette affaire, il a été condamné à 10 ans de prison ferme pour tentative d'évasion et faux en écriture publique. Son épouse écope de 3 ans de prison ferme pour complicité. Le frère greffier a été aussi condamné à 3 ans de prison ferme pour complicité de faux et usage de faux en écriture publique. L'un des policiers au poste a été condamné à un an de prison ferme pour négligence.
A.A.A
L'Agence pour la Gestion de la Logistique des Officiels (AGLO) informe toutes les structures de l'administration publique qu'à partir du 1er mars 2025, les demandes d'acquisition de titres de transport à la Cellule des Voyages Officiels (CVO), doivent être exprimées en ligne, via le lien suivant : https://www.aglo.bj/reserver-billet/passeport-verification. L'annonce a été faite à travers un communiqué signé de la directrice générale de l'AGLO.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s'est penchée, lundi 3 février 2025, sur une affaire de cocaïne découverte dans un container de maïs.
Le container de maïs en provenance de Buenos Aires a transité par l'Espagne. Grâce à l'Unité Mixte de Contrôle des Containers (UMCC) des Nations Unies, des dizaines de kilos de cocaïne dissimulés dans des sacs de maïs ont été retrouvés dans le container à Cotonou. Les maïs selon les informations étaient destinés à la fabrication de pop-corn. L'ouverture du container a été effectuée en présence du client. L'armateur Grimaldi, en charge du transport rassure avoir bien suivi la procédure d'acheminement. L'accusé est un homme d'affaires pakistanais.
A l'audience l'accusé a expliqué qu'il s'agit d'un produit de qualité spécifique. Il a importé le maïs afin de le vendre estimant que le produit sur le marché béninois est à plus de 1000 FCFA. Cette déclaration a fait rire les juges. Après avoir écouté les parties, la Cour a renvoyé l'affaire au 7 avril 2025. L'homme d'affaires pakistanais et son comptable béninois sont en détention provisoire
A.A.A
L'Agence américaine pour le développement international (Usaid) accordant des milliards de dollars d'aide dans plusieurs pays est sur le point de fermer ses portes. L'annonce a été faite, lundi 3 février 2025, par Elon Musk à la tête nouveau département de « l'efficacité gouvernementale » aux Etats-Unis.
Avec pour mission de réduire la dépense publique, Elon Musk a commencé par prendre de fortes décisions. Il a annoncé la fermeture de l'Agence américaine pour le développement international. Cette agence du gouvernement des Etats-Unis est chargée du développement économique et de l'assistance humanitaire dans 120 pays. A travers des investissements de plusieurs milliards de dollars dans les projets depuis 1961, l'USAID, aide à réduire la pauvreté, promouvoir la démocratie et favoriser la croissance économique, soulager les victimes des catastrophes naturelles et prévenir les conflits.
Nommé au sein du département de l'Efficacité gouvernementale dans la seconde administration Trump, Elon Musk a décidé de fermer cette agence qu'il qualifie « d'organisation criminelle ». La décision est soutenue par le président américain. L'Usaid « est dirigée par une bande de fous extrémistes, et nous les virons (…). Et ensuite, nous prendrons une décision », a déclaré Donald Trump. Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio est désormais le nouveau chef par intérim de l'Usaid. Le compte de l'agence ainsi que le site internet sont hors service. Les responsables ainsi que les employés ont été informés par mail de ne pas se rendre à leur poste de travail.
A.A.A
Evénement phare de Ecobank en matière de responsabilité sociétale d'entreprise dans les 32 pays d'Afrique subsaharienne où le groupe opère, la ''Journée Ecobank'' a été célébrée au Bénin ce vendredi 31 janvier 2025 pour son édition 2024. Cette célébration s'est concrétisée par un geste de solidarité d'Ecobank Bénin en faveur du Centre d'Accueil, d'Éducation et d'Intégration des Sourds et Entendants (CAEIS) de Porto-Novo.
La célébration de l'édition 2024 a été placée sous le thème "Stimuler l'apprentissage avec l'intelligence artificielle", dans le cadre de la campagne triennale « Transformer l'Afrique par l'éducation », lancée par le Groupe Ecobank à travers sa Fondation en 2023. A cette occasion, la filiale béninoise du groupe bancaire panafricain était aux côtés des apprenants du Centre d'Accueil, d'Éducation et d'Intégration des Sourds et Entendants (CAEIS) de Porto-Novo.
Dans ses mots à la délégation de la Banque, le directeur du CAEIS a rappelé l'unicité de ce centre qui, depuis sa création, offre une éducation inclusive en intégrant à la même table les enfants sourds et entendants. « Le CAEIS, le plus grand centre pour sourds au Bénin, accueille 578 enfants, dont 45% sont sourds. Ce centre est un modèle de ce qui se fait de mieux dans l'inclusion des enfants sourds. Ils sont intégrés dans un même programme scolaire, de la maternelle à la terminale », a expliqué Paul AGBOYIDOU. Il a également mis en avant les formations professionnelles qui permettent aux jeunes sourds d'obtenir des diplômes et de s'intégrer activement dans la vie professionnelle.
De son côté, Raymond SEKPON, fondateur du CAEIS, a exprimé toute sa gratitude envers ECOBANK pour son soutien constant :
« Nous vous disons merci ! Vous n'êtes pas restés dans vos bureaux confortables. Vous avez décidé de partager avec nous nos joies et nos difficultés. Vous êtes venus jusqu'à nous, sonder le terrain. C'est une très bonne approche, une très bonne démarche », a-t-il lancé d'une voix chargée d'émotions.
M. SEKPON a souligné que sans l'aide d'ECOBANK et de l'ASUNOES (Association Universelle d'Œuvres pour l'Épanouissement des Sourds), leur travail aurait été plus difficile. Le centre, selon lui, n'aurait pas pu faire autant sans ce partenariat solide.
La Journée Ecobank, selon le représentant du Directeur général d'Ecobank Bénin a permis lors des éditions précédentes de contribuer activement au bien-être des communautés locales dans divers domaines tels que l'éducation des jeunes, la prévention du paludisme, la santé maternelle, la gestion de l'eau potable, le soutien aux orphelinats, etc.
Hyppolite DEGBELO a ajouté que l'Intelligence artificielle est mise en avant à cette édition 2024 pour plusieurs raisons. Elle offre des opportunités sans précédent pour personnaliser l'éducation et répondre aux besoins de chaque élève.
« Il est crucial que nos enfants maîtrisent dès aujourd'hui la lecture, l'écriture, le calcul et les compétences numériques. Ce sont les fondations de leur avenir dans un monde en constante évolution. Grâce à l'intelligence artificielle, nous pouvons accélérer cette acquisition et leur ouvrir de nouvelles perspectives », a-t-il indiqué.
Une contribution significative pour le CAEIS
En droite ligne avec son engagement, ECOBANK Bénin a marqué l'édition 2024 par une contribution spéciale à la formation au CAEIS. Cela s'est traduit par : la rénovation du bâtiment principal, notamment le rafraîchissement de la peinture, le renouvellement de l'abonnement Internet haut débit pour un an.
Pour couronner le tout, un tableau numérique interactif de 85 pouces a été offert au Centre.
« Ce tableau (...) va permettre à nos enfants de mieux apprendre et réussir. Cela va améliorer, à coup sûr, notre rendement c'est à dire le taux de réussite de nos enfants », s'est réjoui le Fondé du CAIES. Le Centre devient ainsi le deuxième en Afrique à disposer du tableau numérique interactif, selon le DG du CAIES.
Lors de l'édition précédente en 2023, Ecobank Bénin avait déjà rénové la salle informatique du Centre, offert des ordinateurs de bureaux de dernière génération à écran tactile, un vidéoprojecteur avec écran de projection ainsi qu'un an d'abonnement Internet haut débit. Ces actions, selon le représentant du DG ECOBANK, renforcent les capacités du centre dans son engagement à l'éducation des sourds et malentendants qui font partie des couches vulnérables de notre société.
La Journée Ecobank 2024 a permis à la Banque de réaffirmer sa responsabilité sociétale et son rôle d'acteur clé dans la promotion de l'inclusion et de l'éducation.
Marc MENSAH
Le Bénin s'approche de l'élection présidentielle de 2026 et l'attention se focalise sur un point essentiel : l'annonce du candidat de la mouvance présidentielle. Cette désignation devrait intervenir d'ici mai 2025 selon des sources concordantes.
La prochaine élection présidentielle au Bénin est prévue pour le 12 avril 2026. Les candidats à la présidentielle de 2026 seront connus dans quelques mois puisque le dépôt des dossiers sera bouclé en octobre 2025. Au sein des partis politiques, aucun candidat n'a été déclaré officiellement. Du coté de la mouvance, le Chef de l'Etat, Patrice Talon œuvre pour que la fin de son second mandat soit à la hauteur de ses ambitions. Son objectif est clair : laisser une empreinte indélébile dans l'histoire politique du Bénin et s'assurer que la continuité de son œuvre soit garantie au-delà de 2026.
Patrice Talon est activement impliqué dans le processus de sélection de son successeur. L'annonce officielle de l'unique candidat de la mouvance présidentielle pourrait être faite d'ici mai 2025. En s'impliquant personnellement dans cette décision, le chef de l'Etat entend éviter les divisions internes et s'assurer que la mouvance reste unie derrière un candidat pour la continuité de ses œuvres.
En attendant l'annonce officielle du candidat de la mouvance présidentielle, le président Patrice Talon poursuit la mise en œuvre de son agenda politique avec la même rigueur. Son bilan est marqué par des réformes économiques, des infrastructures modernes et une gouvernance axée sur l'efficacité. Le Chef de l'Etat entend bien terminer son mandat en beauté comme il l'a toujours voulu. « Je rêve qu'au bout de ce mandat de cinq ans, je sois porté en triomphe par les Béninois. On m'a connu comme roi du coton. Aujourd'hui, je veux devenir celui qui a réussi à transformer son pays, politiquement, administrativement, économiquement », avait déclaré le Chef de l'Etat Patrice Talon après avoir remporté l'élection présidentielle de 2016.
A.A.A
Plus de 9000 nouvelles recrues ont été enregistrées entre 2019 et 2024 au sein des Forces Armées Béninoises. C'est ce qu'à annoncé le ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale, Fortunet Alain Nouatin au cours de l'émission bilan "PAG 2021-2026 Reddition de comptes".
« De 2019 à aujourd'hui, nous sommes à 9700 nouvelles recrues bien formées et nous projetons atteindre le chiffre 13000 avant le premier trimestre 2026 », a annoncé le ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale, Fortunet Alain Nouatin. À l'en croire, les recrutements ont été faits suivant un plan afin d'augmenter l'effectif des Forces Armées béninoises.
Ces recrutements, poursuit-il, participent également à diminuer le taux de chômage au sein des jeunes d'une part et d'autre part à apporter du sang nouveau. Les nouvelles recrues, souligne-t-il, ont reçu une formation adaptée à la nouvelle menace. « On ne les prend pas pour les envoyer au front sans une préparation spécifique », a-t-il précisé.
Selon le ministre, tous les recrutements sont faits dans la transparence. Les candidats sont soumis à différentes phases du recrutement. « On fait tout pour éviter le contact du postulant avec la hiérarchie militaire », rassure Fortunet Alain Nouatin. Il y a la phase de dépôt de candidature qui se fait en ligne, le traitement des candidatures en salle clause, la phase de l'épreuve physique et celle écrite. « Il n'y a plus de concours frauduleux, il y a plus de rigueur », a-t-il ajouté.
A.A.A
Une délégation de l'Union Progressiste Le Renouveau s'est rendue, lundi 3 février 2025, au domicile de l'ex-président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji.
Des membres et personnalités de l'Union progressiste le Renouveau (UP-R) ont été reçus par Adrien Houngbédji, président de l'ex-PRD. La délégation est composée du président du parti Joseph Djogbénou, de Louis Vlavonou, président de l'Assemblée nationale et des députés du parti. Cette visite a été l'occasion pour les membres de l'UP le Renouveau de présenter les vœux de l'année 2025 à Adrien Houngbédji.
Lors de la traditionnelle cérémonie d'échanges de vœux du nouvel an, samedi 1er février 2025 avec ses compagnons politiques du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) désormais fusionné avec l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R), Adrien Houngbédji s'est prononcé sur la situation politique actuelle du Bénin. « Nous devons restés toujours rassemblés pour construire ensemble le pays. Donc, ma conviction forte, c'est que les prisonniers politiques, il faut les sortir. Ma conviction forte, c'est que ceux qui sont en exil, il faut qu'il revienne », a-t-il affirmé.
Adrien Houngbédji a appelé au dialogue. « J'en appelle de mes vœux à ce que nous nous retrouvions sous l'arbre à palabre, que nous mettions tout sur table, que nous discutions de ce qui nous oppose les uns aux autres, que nous trouvions les solutions qui permettent à tous les enfants du Bénin de rester ensemble pour construire le Bénin », a ajouté l'ex-président de l'Assemblée nationale. Le président Dr Boni Yayi s'est également rendu chez Adrien Houngbédji dimanche 2 février 2025.
A.A.A
L'équipe de tennis du Bénin a remporté la victoire ce dimanche après midi au terme des deux jours de compétition à l'hôtel Sofitel de Cotonou. La différence s'est faite évidemment sur le dernier match décisif.
La deuxième et dernière journée du match de play-offs du Groupe Mondial II de la Coupe Davis, entre le Bénin et la Lettonie, a débuté par une confrontation en double ce dimanche 02 février 2025. La paire béninoise, composée d'Alexis Klegou (36 ans) et du jeune Prince Gandonou (21 ans), était opposée au tandem letton Aleksandrs Sotikovs – Robert Strombachs. Dans une partie maîtrisée, les Guépards se sont imposés en deux sets (6-3, 6-3). Le Bénin prenait alors l'avantage et menait 2-1.
Dans la suite, la Lettonie a pu compter sur son numéro 1, Robert Strombachs, pour rapidement égaliser à 2-2. Une victoire nette en deux sets : 1-6, 1-6. Lors du cinquième et dernier match, qui devait définitivement départager le Bénin et la Lettonie dans ce barrage, c'est Sylvestre Monnou qui s'est présenté sur le court alors qu'Alexis Klegou était initialement attendu. Face à Daniels Tans, le Béninois a livré un match impressionnant. Sans jamais être véritablement inquiété, il est venu à bout de son adversaire en deux sets : 6-3, 6-3.
Une victoire qui offre au Bénin le troisième point du match, synonyme de succès dans ces play-offs. Les Guépards de la raquette confirment ainsi leur place dans le Groupe Mondial II de la Coupe Davis pour la toute première fois de leur histoire. La Lettonie, quant à elle, est reversée dans le Groupe III de la zone Europe/Afrique.
J.S
L'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP-Bénin) à travers une décision en date du 15 janvier 2025, a infligé une sanction pécuniaire à la société Moov Africa Bénin SA. L'opérateur mobile devra verser plus de 1,5 milliard de francs CFA dans les caisses du Trésor public pour non-respect de ses obligations couverture réseau, notamment la 3G et la 4G à travers tout le territoire national.
Moov Africa obligé de payer une pénalité d'un montant d'un milliard cinq cent six millions deux cent quatre-vingt-dix mille cinq cent cinq (1 506 290 505) francs CFA représentant 1,5% de son chiffre d'affaires hors taxes consolidé de l'exercice 2023. C'est la sanction que l'ARCEP-Bénin à travers la décision n°2025-012/ARCEP/PT/SE/DJPC/GU inflige à l'opérateur mobile, pour non-respect de ses obligations de couverture.
En effet, conformément à l'article 42 de son cahier des charges, l'opérateur Moov Africa devrait couvrir l'intégralité du territoire national en 3G et en 4G, notamment dans les arrondissements et les axes routiers, respectivement à l'échéance 2020 et 2021. Mais deux missions de contrôle menées par l'ARCEP-Bénin en 2021 ont révélé que « aucun des 11 axes routiers n'est conforme ni en technologies 3G, ni en technologie 4G ». Mieux, « les taux de couverture des arrondissements en technologies 3G et 4G par Moov Africa Bénin SA sont inférieurs au taux attendus […] soit 17 arrondissements conformes pour la couverture en 3G sur 526 arrondissements contrôlés ; 16 arrondissements conformes pour la couverture 4G sur les 526 contrôlés ».
Au regard de ces manquements, une mise en demeure avait été adressée à la société en 2022, afin de lui permettre de se conformer dans un délai de 12 mois.
Afin de s'assurer de la conformité de Moov Africa au terme de la durée de 12 mois de mise en demeure qui lui a été accordée, l'Autorité de régulation a fait réaliser un audit de couverture sur la période du 10 août au 15 novembre 2023. Celui-ci a révélé que aucun des 10 principaux axes routiers à savoir, Cotonou-Bohicon-Dassa-Parakou-Malanville, Dassa-Savalou-Djougou-Natitingou-Porga, Cotonou-Comé-Hillacondji, Cotonou-Comé-Lokossa-Bohicon, Cotonou-Porto-Novo-Sakété-Pobè-Kétou-Kpédékpo-Covè-Covè-Bohicon, Kpédékpo-Adjohoun-Missérété-Porto-Novo, Cotonou-Sèmè-Kraké, Porto-Novo-Igolo, N'Dali-Nikki-Chikandou, Parakou-Djougou n'est conforme aux obligations de couverture en 3G et 4G.
Sur la couverture des arrondissements en 3G et 4G, l'audit révèle également que l'opérateur n'a atteint le niveau de couverture exigé dans aucun des quatre-vingt-dix-neuf (99) arrondissements contrôlés.
Ces constats révélés par l'audit après une période de mise en demeure, ont amené alors l'Autorité de régulation, à infliger une pénalité à la société.
Moov Africa va donc verser la somme de 1 506 290 505 dans les caisses du Trésor public, et dans un délai de « soixante (60) jours calendaires » à compter de la notification de la décision. « Une nouvelle mise en demeure d'un délai de douze (12) mois à compter de la date de notification de la présente décision, est donnée à la société Moov Africa Bénin SA pour se conformer à ses obligations de couverture », renseigne l'article 3 de la décision.
F. A. A.
Au Benin, le ministère public de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a requis ce lundi 3 février 2025 deux ans de prison dont un ferme contre Raymond Adékambi et son coprevenu. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe des prévenus, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
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Les réquisitions du parquet spécial sont tombées après plusieurs audiences dans le procès du Directeur général de l'Agence d'exécution des travaux d'intérêt public au Bénin (AGETIP Bénin). Raymond Adékambi est poursuivi au même titre qu'un autre prévenu dans une affaire dont le montant est évalué à plus de 1,6 milliard FCFA. Ils ont toujours plaidé non coupable. Les chefs d'accusation retenus par le parquet sont : abus de biens et blanchiment de capitaux.
Dans ce dossier relatif à un présumé détournement d'un montant de 1,6 milliards de francs CFA, un représentant de la partie civile avait témoigné à la barre. Il s'agit d'un actionnaire de l'AGETIP-Bénin. Ce dernier a expliqué qu'une enveloppe de plus de 1,6 milliard FCFA a été débloquée pour la réalisation de certains projets mais ces projets pour lesquels ces fonds ont été alloués n'ont jamais démarré.
Selon la déposition de l'actionnaire, cette importante somme provient des partenariats de financement des projets noués par le ministère du Cadre de vie. Ces financements sont prévus pour être assurés par la BOAD et la BIDC à hauteur de cinq milliards FCFA et de quatre milliards FCFA. Ainsi, les deux institutions ont débloqué neuf cent (900) millions FCFA et sept cent (700) millions francs CFA pour la réalisation des travaux. Mais à l'arrivée, l'État béninois a ordonné le blocage du démarrage desdits projets pour une question de priorité.
Devant les juges de la CRIET, ce représentant de la partie civile confiait que l'Assemblée générale des actionnaires a constaté la mystérieuse disparition des 1,6 milliard francs CFA des caisses de l'AGETIP Bénin. C'est ainsi qu'une procédure judiciaire a été engagée par les autres actionnaires contre Raymond Adékambi et son co-prévenu. Toutes les demandes de remise en liberté provisoire des prévenus ont été rejetés par le juge.
Les demandes de l'État béninois et les réquisitions
À l'ouverture de l'audience ce lundi 3 février 2025, les avocats de l'État béninois ont sollicité de la Cour la condamnation de Raymond Adékambi et de son coprévenu à lui verser 900 millions et 600 millions FCFA soit la somme de 1,5 milliard FCFA débloqués par la BOAD. L'Etat demande également leur condamnation à 100 millions de dommages-intérêts et la saisie des actions de Raymond Adékambi au sein d'AGÉTIP-Bénin. La partie civile n'a pas fait de demande.
À son tour, le ministère public représenté par le magistrat Amand Donald Reagan Hounguè, premier substitut du procureur spécial de la CRIET, a requis une requalification des faits d'abus de confiance et de blanchiment de capitaux en « abus de fonction et complicité d'abus de fonction ». Il a requis la condamnation de Raymond Adékambi et de son coprévenu à 2 ans de prison dont un ferme et 500 000 FCFA d'amendes chacun. Le ministère public a demandé à la Cour de faire droit à la demande du plaignant Léonard Kedoté, actuel PDG AGETIP-Bénin.
Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe des prévenus. Le verdict du procès a été renvoyé au lundi 24 mars 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le Chef de l'État Patrice Talon entame une tournée nationale dans les 77 communes du Bénin.
En avril prochain, le président de la République, Patrice TALON sera au contact des populations. Cette tournée dans les soixante-dix sept (77) communes du Bénin n'est pas une première.
En 2021, à la fin de son premier quinquennat, le Chef de l'État avait déjà parcouru le pays pour échanger avec les citoyens. Cette nouvelle tournée s'inscrit donc dans la continuité de sa démarche de proximité.
L'objectif est clair : faire le bilan des actions menées, écouter les préoccupations et mesurer l'impact des réformes engagées depuis 2016. Le chef de l'État mettra en avant les réalisations en matière d'infrastructures, d'économie et de gouvernance.
Cette tournée intervient à un moment clé. À un an de la présidentielle de 2026, elle suscite des interrogations sur son avenir politique. Officiellement, le Chef de l'État réaffirme son engagement à ne pas briguer un troisième mandat. Interrogé par RFI et France 24 sur sa probable représentation pour un 3è mandat, Patrice Talon a été formel.« Est-ce que le Benin ne fait pas la différence depuis un moment ? Quand vous observez le Benin, vous ne voyez pas que ça se passe autrement ? Cette phrase-là, quelqu'un ne l'a jamais mise dans une constitution. Pourquoi vous ne reconnaissez pas l'importance d'une telle phrase qui règle le problème des constitutions nouvelles : compteur à zéro, troisième, quatrième, cinquième mandat ? Ça sera ainsi. Personne ne changera cela. En tout cas, ça ne sera pas moi, ni à mon initiative. Les Béninois tiennent beaucoup à la limitation des mandats » , avait répondu le chef de l'État béninois.
Cette tournée intervenant en fin de mandat est un signe d'au revoir du président au peuple béninois.
M. M.
L'Agence de Développement des Arts et de la Culture lance un avis à manifestation d'intérêt (AMI) pour la constitution du répertoire des entreprises et consultants agréés au titre du premier semestre 2025. La date limite est fixée au 14 février 2025. Lire les principaux domaines concernés.
Pour non-respect des obligations de couverture intégrale du territoire national en 3 G et 4 G, l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste a prononcé des sanctions pécuniaires (d'un montant total de 4 857 608 146 FCFA) à l'encontre de Moov Africa Bénin et de SPACETEL Bénin SA connu plus sous le nom MTN Bénin. C'est à travers deux décisions distinctes en date du 15 janvier 2025.
MTN Bénin et Moov Africa Bénin n'ont pas respecté leurs engagements pris en matière de couverture du territoire national en 3G et 4G suivant l'échéance 2020 et 2021. Selon les décisions de l'ARCEP, deux missions de contrôle ont eu lieu au cours de l'année 2021, afin de vérifier la couverture des axes routiers et la couverture des arrondissements. Les résultats issus des contrôles pour le compte de MTN Bénin révèlent qu'« aucun des 11 axes routiers n'est conforme pour la 3G, ni pour la 4 G alors que l'opérateur a l'obligation conformément à la décision n˚ 2020-208, de couvrir tous les axes routiers à l'échéance de décembre 2020 ». Aussi, les taux de couverture des arrondissements en technologies 3G et 4G par MTN Bénin sont-ils inférieurs aux taux attendus.
L'ARCEP a accordé à MTN Bénin un délai de 12 mois pour se conformer. Au terme de ce délai, l'Autorité a réalisé du 10 août au 15 novembre 2023, un nouvel audit de la couverture. L'ARCEP informe qu'aucun des 10 principaux axes routiers contrôlés (Cotonou -Bohicon Dassa-Parakou-Malanville, Dassa- Savalou – Djougou -Natttingou – Porga, Cơtonou – Comè – Hillacondji, Cotonou – Comè– Lokossa -Bohicon, Cotonou – Porto Novo – Sakete – Pobè – Kétou – Kpedekpo Cove – Bohicon, Kpedekpo Adjohoun- Misserete – Porto Novo, Cotonou – Seme – Krake, Porto Novo – Igolo, Ndali – Nikki – Chikandou, Parakou – Djougou) n'est conforme aux obligations de couverture en 3G et en 4G.
Sur la couverture des arrondissements en 3G et 4G, seul le 5e arrondissement de la ville de Porto- Novo est conforme dans la technologie 3G sur les 99 arrondissements contrôlés. « Tous les autres arrondissements étant non conformes aussi bien pour la 3G que pour la 4G », informe l'ARCEP.
Même constat chez Moov Africa
L'audit réalisé après la mise en demeure révèle aussi que Moov Africa Bénin n'a pas respecté ses obligations relatives à la couverture des axes routiers. Aucune des 10 principales routes contrôlées n'est conforme aux obligations de couverture en 3G et en 4G. L'opérateur, informe l'ARCEP, n'a atteint le niveau de couverture exigé en 3G et en 3G dans aucun des 99 arrondissements contrôlés.
Après avoir analysé les moyens développés par MTN Bénin et SA et Moov Africa Bénin lors des auditions devant le comité de sanction et le Conseil de régulation, l'ARCEP a prononcé une pénalité à l'encontre des opérateurs. SPACETEL doit payer une pénalité de 3 351 317 641 de FCFA, représentant 1,5 % de son chiffre d'affaires hors taxes consolidé de l'exercice 2023. Moov Africa Bénin écope d'une pénalité de 1 506 290 505 FCFA, représentant 1,5 % de son chiffre d'affaires hors taxes consolidé de l'exercice 2023. Les décisions ont été prises conformément aux dispositions de l'article 239 du Code du numérique qui prévoit une pénalité dont le montant varie entre 0,1 % et 4 % du chiffre d'affaires en cas de non-respect des obligations. Les pénalités doivent être versées au trésor public dans un délai de 60 jours calendaires à compter de la notification de la décision.
A.A.A
Des associations, coopératives et groupements d'intérêt des communes de Malanville, Karimama et de Kandi bénéficient de matériels et d'équipements. La remise a été faite, vendredi 31 janvier 2025, à l'hôtel de ville de Malanville.
Le gouvernement béninois appuie des associations, coopératives et groupements des communes de Malanville, Karimama et de Kandi de matériels et équipements d'une valeur de plus de 53.000.000 FCFA. Cette dotation entre dans le cadre du projet d'appui au renforcement de la sécurité communautaire à la gestion et à la prévention des conflits liés à la transhumance et la gestion des ressources naturelles entre le Bénin et le Niger financé par le Programme des Nations Unies.
Les matériels et équipements permettront entre autres aux bénéficiaires « de produire en grande quantité des biens et produits utiles pour la communauté ; de s'occuper utilement pour éviter toute oisiveté propice aux recrutements par des groupes extrémistes ; de se faire des revenus et des ressources pour subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles ; de contribuer au renforcement de l'économie locale ».
Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou a invité les bénéficiaires à faire bon usage des matériels et équipements. « Le matériel en lui-même n'apportera pas certainement de changements notables dans votre vie s'il ne ne fait pas l'objet d'une utilisation efficace », a-t-il ajouté. Le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement au Bénin Titus Osundina a renouvelé son soutien au Bénin et remercié les acteurs qui contribuent à l'atteinte des objectifs dudit projet.
Les bénéficiaires n'ont pas manqué de remercier le gouvernement béninois et le Programme des Nations Unies. Ils ont promis faire bon usage des matériels et équipements. La cérémonie a eu lieu en présence du Préfet de l'Alibori, du Maire de Malanville, des autorités locales et des responsables d'associations et groupements bénéficiaires.
A.A.A
Le parti Les Démocrates (LD) à travers un communiqué publié le vendredi 31 janvier 2025, n'a pas condamné le coup d'Etat tendant remettre en cause l'ordre constitutionnel au Bénin. La formation politique de l'opposition s'est contentée de rappeler, au lendemain de la décision de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ses revendications politiques arguant d'un procès inéquitable.
Le jeudi 30 janvier 2025, la CRIET rend son verdict dans l'affaire ‘'atteinte à l'autorité de l'Etat'', et condamne les deux principaux accusés, l'homme d'affaires, Olivier BOKO et l'ancien ministre des sports, Oswald HOMEKY à une peine de 20 ans de réclusion criminelle. Au lendemain de cette décision de justice, le parti Les Démocrates sort un communiqué. Par ce communiqué, la formation politique de l'opposition évoque la rencontre des 28 députés LD avec le chef de l'Etat le 22 janvier 2024, et son engagement à terminer son second et dernier mandat en faveur d'une alternance ; la révision de la constitution, et le Code électorale.
Sur la condamnation de l'homme d'affaires Olivier BOKO et de l'ancien ministre des sports, le parti dit « prendre acte ». Mais estime que la « justice béninoise continue de saborder à l'exécutif dans la destruction de toute initiative d'indépendance et d'équité du système judiciaire ». Ceci, se référant aux « irrégularités soulevées par le collège des avocats des accusés, des procès antérieurs et des cas MADOUGOU et AÏVO.
Un communiqué mal venu aux yeux de l'opinion. La formation politique à travers sa cellule de communication n'ayant pas dénoncé la tentative de coup d'Etat réel qui pourrait remettre en cause l'ordre constitutionnel dans le pays. Nombre de béninois ont fustigé cette attitude des démocrates dans un contexte où l'ordre constitutionnel semble menacé.
Au Bénin, la CRIET s'est prononcé le jeudi 30 janvier 2025 sur la remise en liberté provisoire de l'ex-chef d'état-major de la Marine nationale, Jean Léon Olatoundji et l'ex-chef de la brigade fluviale de Karimama. Les deux officiers sont poursuivis dans l'affaire vol de carburant à la base navale de Cotonou et celle relative à la contrebande de marchandises sur le fleuve Niger.
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Après plusieurs mois de prorogation du délibéré sur leur remise en liberté provisoire, la chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s'est enfin prononcée. Jeudi 30 janvier 2025, le juge a rejeté la remise en liberté provisoire de l'ex-chef d'état-major de la marine béninoise et de l'ex-chef de la brigade fluviale de Karimama, Gounou Marigo Bio Nikki.
La Cour a ensuite ordonné à l'etat-major de la marine de lui produire un rapport sur les dépenses de carburant de 2022 à 2024. Le dossier a été renvoyé au jeudi 27 février 2025 pour production du rapport à la demande du ministère public, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express
Le capitaine de vaisseau Jean Léon Olatoundji, ex-patron de la Marine et le patron de la brigade fluviale de Karimama sont en détention provisoire depuis mai 2024. Ils ont plaidé non coupables des chefs d'accusation d'abus de fonction, de complicité d'abus de fonction et de contrebande mis à leur charge. Un autre militaire de la marine est également poursuivi dans ce dossier, mais sans mandat de dépôt.
Leur incarcération fait suite à une enquête menée par la Brigade économique et financière (BEF) concernant une affaire de vol de carburant à la Marine, survenue pendant la période où Jean Léon Olatoundji était à la tête de l'institution. Il lui est également reproché des faits de contrebande sur le fleuve Niger, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Plusieurs autres militaires impliqués dans cette affaire ont été arrêtés et comparaissent devant la CRIET. Au total, 14 militaires en poste à la base navale de Cotonou font face à des accusations d'abus de fonction, de vol, de recel et de blanchiment de capitaux. .
Dans les coulisses depuis quelques heures, c'est désormais officiel ce dimanche 02 février 2025. Rabiou Sankamao quitte Aspac FC et le championnat professionnel béninois pour s'engager avec le Wydad Athletic de Fès - WAF, club de Botola Pro D2 au Maroc. Le latéral gauche béninois a signé un contrat d'un (01) an avec le club marocain.
J.S