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24 Heures au Bénin

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Updated: 3 days 17 hours ago

Des artistes sur scène dans 4 villes dès ce 19 juin

Wed, 06/18/2025 - 12:56

Du 19 au 27 juin 2025, le Bénin vibrera au rythme des mélodies traditionnelles et modernes à l'occasion de la Fête internationale de la Musique. Organisée par l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) pour le compte du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, cette édition 2025 s'annonce riche en sons et en émotions.

Cette année encore, la musique se déploiera dans plusieurs villes du pays, dans une ambiance de fête accessible à tous. Porto-Novo, Cotonou, Bohicon et Parakou accueilleront chacun des scènes où résonneront rythmes traditionnels, jazz, musiques urbaines et afro-pop. L'édition 2025 de la célébration de la Fête de Musique entend ainsi faire dialoguer les générations et les styles pour peindre un tableau vivant de la richesse musicale béninoise.

Plus qu'un simple festival, la Fête de la Musique est au cœur de la stratégie nationale de valorisation du secteur culturel. En la soutenant, le Gouvernement béninois réaffirme son ambition de dynamiser l'industrie musicale et de faire des arts un pilier du développement économique et touristique du pays. Une manière de mettre en lumière les talents locaux tout en consolidant l'image du Bénin comme terre de culture et de créativité.

Entre têtes d'affiche et jeunes révélations

La scène de la Fête de la Musique 2025 accueillera à la fois des artistes confirmés et des talents émergents, dans un esprit d'inclusion et de transmission. Chaque représentation est gratuite et ouverte au public. En investissant les villes et en multipliant les scènes, l'édition 2025 entend rapprocher la musique des citoyens.
La Fête de la Musique 2025 s'annonce donc comme un temps fort de l'agenda national, une célébration de la vitalité artistique du Bénin et un hommage aux multiples talents qui font battre le cœur du pays. Que vous soyez à Parakou, Cotonou, Bohicon ou Porto-Novo, la musique vous attend !

Une programmation nationale et diversifiée

Vendredi 20 juin à 19h30 : Place Tabera, Parakou
Samedi 21 juin à 19h30 : Salle rouge du Palais des Congrès de Cotonou
Dimanche 22 juin à 19h30 : HECM Bohicon et CEMAAC Porto-Novo
Les 19, 20, 26 et 27 juin à 19h30 : Pura Vida, Cotonou

Categories: Afrique

1,3 milliard $ appartenant aux compagnies aériennes bloqués par les gouvernements

Wed, 06/18/2025 - 12:55

L'Association du transport aérien international (IATA) signale qu'à la fin d'avril 2025, des fonds des compagnies aériennes s'élevant à 1,3 milliard $ étaient bloqués par les gouvernements qui en empêchent le rapatriement. Ce montant est considérable, bien qu'il s'agisse d'une amélioration de 25 % par rapport au montant de 1,7 milliard $ signalé en octobre 2024.

L'IATA presse les gouvernements de retirer toutes les barrières qui empêchent les compagnies aériennes de rapatrier promptement les recettes provenant des ventes de billets d'avion et d'autres activités, conformément aux ententes internationales et aux obligations découlant de traités.

« Il est vital pour les compagnies aériennes de rapatrier promptement les recettes afin de couvrir les dépenses libellées en dollars et de maintenir leurs opérations. Les retards et les refus violent les ententes bilatérales et accroissent le risque de change. L'accès fiable aux revenus est critique pour toute entreprise, et en particulier pour les compagnies aériennes qui fonctionnent avec une très faible marge. Les économies et les emplois dépendent de la connectivité internationale. Les gouvernements doivent prendre conscience qu'il est difficile pour les compagnies aériennes de maintenir la connectivité quand on leur interdit le rapatriement des recettes où qu'on le retarde », déclare Willie Walsh, directeur général de l'IATA.

Dix pays responsables de 80 % des fonds bloqués

Dix pays sont responsables de 80 % des fonds bloqués, qui totalisent 1,03 milliard $.

Détails sur les pays

Le Pakistan et le Bangladesh, qui figuraient auparavant parmi les cinq premiers pays pour le blocage de fonds, ont fait des progrès notables en ramenant leurs arriérés à 83 millions $ et 92 millions $ respectivement (en partant de 311 millions $ et 196 millions $ respectivement, en octobre 2024).
Le Mozambique s'est hissé au premier rang des pays qui bloquent des fonds, retenant 205 millions $ appartenant aux compagnies aériennes, comparativement à 127 millions $ en octobre 2024. La région Afrique et Moyen-Orient (AME) compte pour 85 % des fonds bloqués, soit 1,1 milliard $ à la fin d'avril 2025.
La plus importante amélioration a été observée en Bolivie, qui a complètement libéré ses arriérés qui s'élevaient à 42 millions $ en octobre 2024.

Categories: Afrique

Cotonou au cœur du renforcement des partenariats économiques francophones

Wed, 06/18/2025 - 07:58

Les travaux de la 6e édition de la Mission économique de la Francophonie ont débuté ce mardi 17 juin 2025, au Dôme du Sofitel Hôtel à Cotonou. C'est en présence de la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, du ministre d'Etat, Abdoulaye Bio Tchané chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernemental ; des entreprises et investisseurs internationaux francophones.

Secrétaire générale de l'OIF, Louise Mushikiwabo

Cotonou abrite du 17 au 19 juin, la 6e mission économique de la Francophonie en Afrique de l'Ouest. Organisée par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec le gouvernement béninois, cette rencontre constitue une première en Afrique de l'Ouest et marque un tournant stratégique dans l'ambition économique de la Francophonie.

Dans son allocution d'ouverture, la Secrétaire générale de l'OIF, Louise Mushikiwabo, a défendu la place de l'économie au sein de l'Organisation Internationale de la Francophonie. À l'en croire, la Francophonie est née comme une organisation culturelle et linguistique, mais elle a évolué. « Dans le domaine de la coopération, s'inscrit bel et bien la francophonie économique. Nous sommes le facilitateur, nous sommes le catalyseur, nous sommes l'accompagnateur des hommes et femmes de l'espace francophone », affirmé Louise Mushikiwabo.

La Secrétaire générale de la Francophonie est venue à Cotonou avec une délégation composée d'entreprises et d'acteurs économiques de plusieurs régions. L'objectif des missions économiques organisées par l'OIF depuis 2022 est selon, Louise Mushikiwabo, de créer des liens entre les hommes et les femmes d'affaires de l'Afrique francophone.

Avec 93 États et gouvernements membres, répartis sur 5 continents, la Francophonie représente : 17,5 % de la population mondiale, 16,5 % du produit national brut mondial, 20 % du commerce mondial de marchandises et 14 % des réserves mondiales de ressources minières et énergétiques. « Nous voulons faire vivre cet espace francophone. Nous voulons en profiter. (…) À travers ses missions, l'OIF se veut être un accélérateur d'opportunités pour surtout les petites et moyennes entreprises déjà présentes à l'international et un levier pour celles qui souhaitent se lancer à l'international », a-t-elle ajouté.

La 6e mission économique à Cotonou réunit plus de 120 entreprises et institutions économiques en provenance de toutes les régions francophones : Afrique, Amérique, Asie, Caraïbes, Europe, océan Indien et Moyen-Orient et 200 entreprises béninoises ainsi qu'une cinquantaine d'institutions de l'écosystème économique global international. Elle met l'accent sur trois secteurs : l'agro-industrie, les industries Culturelles et Créatives et la Transformation numérique

« La répartition des entreprises participantes est équilibrée. 40 % pour l'agro-industrie, près de 30 % pour le numérique, et près de 30 % les industries culturelles et créatives. Nous avons 40 % d'entreprises tenues par des femmes », informe Louise Mushikiwabo. Il est prévu plus de 130 rendez-vous d'affaires et la signature de plusieurs accords.

Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale

Le Bénin, un hôte en pleine transformation
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale a salué une reconnaissance des efforts engagés pour transformer l'environnement économique du pays. Le Bénin, a-t-il rappelé, a enregistré une croissance de 7,5 % en 2024 portée par des fondamentaux très solides caractérisés par une situation macroéconomique saine, un déficit budgétaire relativement maitrisé, une dette publique sous contrôle et maitrisé depuis 2016.

« C'est ce cadre qui inspire désormais la confiance de tous de nos partenaires, des investisseurs et surtout des hommes d'affaires », a affirmé le représentant du chef d'Etat. Pour lui, l'Afrique et le Bénin en particulier apparaît comme un espace de stabilité, de croissance et d'opportunité. Ce forum, souhaite-t-il, doit être un tremplin pour replacer les entreprises francophones au cœur des chaines de valeurs mondiales, et pour construire une croissance inclusive et souveraine.

Conférence inaugurale avec Lionel Zinsou du Bénin et Michelle Umurungi du Rwanda

Après la cérémonie d'ouverture, place a été faite à la conférence principale sur le thème : « La Francophonie à l'heure de la diversification économique ». Modéré par le journaliste Ulysse Gosset, la session a réuni des intervenants de haut niveau, dont Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin, cofondateur de SouthBridge et président de la Fondation Terra Nova, ainsi que Mme Michelle Umurungi, directrice des investissements au Rwanda Development Board (RDB). Ils ont échangé sur les enjeux et les leviers de la transformation économique dans l'espace francophone. Cette 6e mission de la Francophonie permet participants d'avoir des rencontres B2B, ateliers sectoriels, visites de terrain et échanges stratégiques.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

600F/jour pour les places dans les nouveaux marchés

Wed, 06/18/2025 - 00:23

Fin de la gratuité un an après l'ouverture des marchés urbains de Cotonou ! À partir de juillet 2025, les usagers de ces marchés devront s'acquitter de la redevance.

Le 1er juillet prochain, les usagers des nouveaux marchés urbains de Cotonou commenceront à payer une redevance.

L'annonce a été faite le 15 juin dernier, à l'occasion de la célébration du premier anniversaire du marché de Cadjèhoun. Eunice Loisel épouse Kinnifo, directrice de l'Agence nationale de gestion des marchés (ANaGeM), a précisé cette décision lors d'une interview à la télévision.

« La redevance de 600 FCFA sera exigée dès juillet », a-t-elle indiqué.
Cette mesure concerne uniquement les marchés urbains modernes de Cotonou. Les bouchers, poissonniers et commerçants installés en dehors de la ville ne sont pas encore concernés. « Les tarifs seront précisés pour chaque cas dans les prochains jours », a précisé la directrice de l'ANaGeM.

La décision est justifiée par le besoin de garantir la propreté, la sécurité et l'entretien durable de ces infrastructures modernes, construites sous l'impulsion du gouvernement de Patrice Talon.
M. M.

Categories: Afrique

Amoussou Bruno dément les propos sur les « fractures sociales » au Bénin

Tue, 06/17/2025 - 12:14

L'ancien président du Parti Social Démocrate (PSD), ex président de l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R), ancien ministre et ex député, Bruno Ange-Marie Amoussou, est monté au créneau pour réfuter des propos qui lui sont attribués dans certains médias.

Les déclarations évoquant l'existence de « fractures sociales grandissantes » et de « tensions économiques » au Bénin ne réflètent ni les propos, ni la pensée de Bruno Amoussou. « Les termes rappelés et rapportés ne sont, ni dans leur forme, ni dans leur contenu, miens », a-t-il déclaré dans un communiqué publié le 16 juin 2025.

L'homme politique était intervenu le 14 juin dernier à Cotonou, lors du lancement du livre de l'Abbé Éric Aguenounon, intitulé Le Procès “Démocratie et Bureaucratie”. Il y participait en tant qu'invité à une table ronde intellectuelle. « J'ai plutôt mis l'accent sur la nécessité pour les intellectuels africains de s'intéresser aux préoccupations africaines », rappelle-t-il.

Il affirme qu'il s'agissait d'une exhortation dans le cadre de sa vision panafricaniste, et non d'une critique de la situation sociopolitique actuelle du pays.

Un appel à la responsabilité des médias

Bruno Amoussou condamne vigoureusement ce qu'il qualifie de manipulation de l'opinion publique. « Je démens formellement ces allégations et condamne avec énergie une telle entreprise ».

Il invite également les professionnels des médias et administrateurs de forums à respecter la déontologie et la loi. Il déplore ce qu'il considère comme « une dérive ».
M. M.

Categories: Afrique

Les experts de l'UEMOA et de la CEMAC réunis à Cotonou pour renforcer les capacités statistiques

Mon, 06/16/2025 - 22:38

La Commission de l'UEMOA et celle de la CEMAC organisent, du 16 au 20 juin à Cotonou, un atelier de formation dédié au traitement des données du volet Unités Non Standards (NSU) de l'Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM).

La cérémonie d'ouverture a été présidée par Mahamadou GADO, Commissaire de l'UEMOA chargé du Département des Politiques Économiques et de la Fiscalité intérieure, aux côtés de Nicolas BEYEME NGUEMA, Commissaire de la CEMAC chargé du Département des Politiques Économiques, Monétaires et Financières. Étaient également présents Félicien ACCROMBESSY, représentant la Banque mondiale, et Jules DAGA, Directeur général adjoint de l'Institut National de la Statistique et de la Démographie du Bénin.

L'atelier vise à renforcer les compétences des États membres dans la conduite d'enquêtes de grande envergure sur les conditions de vie des ménages, tout en garantissant des standards régionaux harmonisés. L'enjeu est de produire des statistiques comparables et fiables, notamment sur la pauvreté, afin d'éclairer les décisions économiques et sociales.

Les travaux permettront aussi de consolider les compétences des experts des Instituts Nationaux de la Statistique et de finaliser le traitement des données collectées sur les Unités Non Standards, contribuant ainsi à la mise en œuvre efficace de l'Enquête Harmonisée dans les États concernés par le Projet d'Harmonisation et d'Amélioration des Statistiques en Afrique de l'Ouest et du Centre (PHASAOC).

« Les activités d'implémentation de l'édition 2025/2026 de l'EHCVM dans la majeure partie des Etats se poursuivent convenablement selon le calendrier convenu au niveau régional », a souligné le Commissaire GADO avant de saluer le rôle de coordination régionale et d'assistance technique, que la Banque mondiale et les Commissions de l'UEMOA et de la CEMAC ont joué dans le cadre de l'Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM 3).

Le Commissaire BEYEME NGUEMA a mis en avant la qualité de la coopération entre les Commissions de l'UEMOA et de la CEMAC, souhaitant que les données collectées soient traitées de manière harmonisée et conforme aux standards régionaux.

Les représentants de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), de l'Observatoire économique et statistique d'Afrique subsaharienne (AFRISTAT), ainsi que des cadres des Commissions de l'UEMOA et de la CEMAC, prennent part aux travaux qui se clôtureront le 20 juin 2025.

Categories: Afrique

L'Afrique doit miser sur le nucléaire modulaire (Pr Lassina Zerbo)

Mon, 06/16/2025 - 21:56

Face aux défis liés à l'accès à l'énergie et à la sécurité alimentaire, le président de la Commission de l'énergie atomique du Rwanda, Pr Lassina Zerbo appelle à une stratégie intégrant le nucléaire modulaire et les renouvelables pour faire de l'Afrique un continent énergétiquement souverain avec une agriculture durable. C'est lors de la 2e journée des BOAD Development Days vendredi 13 juin 2025, à Lomé (Togo).

« L'accès à une énergie pilotable et fiable n'est plus un objectif de développement. C'est une condition nécessaire, condition sine qua non de notre industrialisation et de notre souveraineté », a déclaré le Pr Lassina Zerbo, président de la Commission de l'énergie atomique du Rwanda. À l'en croire, le continent possède 65 % des terres arables non exploitées, mais importe 75 milliards de dollars de nourriture chaque année. Les pertes post récoltes, poursuit-il, atteignent 37 % et le changement climatique accentue la vulnérabilité des systèmes agricoles et énergétiques.
Pour Lassina Zerbo, les énergies renouvelables sont essentielles, mais elles souffrent d'intermittence. « L'Afrique a donc besoin d'un socle énergétique fiable pour industrialiser et nourrir sa population », a indiqué l'ancien Premier ministre burkinabè Lassina Zerbo.

Il recommande l'adoption des petits réacteurs modulaires (SMR) ou de micro réacteurs nucléaires. « Intégrer les petits réacteurs modulaires permettrait d'alimenter en énergie les systèmes d'irrigation, les stations de dessalement, les chaînes de froid et les unités de transformation locales, renforçant ainsi notre sécurité alimentaire », a-t-il déclaré. Les SMR, soutient Lassina Zerbo, ne sont plus seulement une option technologique, mais un levier structurant de développement.

Qu'est-ce qu'il faut pour réussir ?

Le président de la Commission de l'énergie atomique du Rwanda a relevé la nécessité de coupler les petits réacteurs, micro-réacteurs et l'agriculture durable dans les zones rurales pour transformer nos systèmes alimentaires. « Nous devons mettre en œuvre des cadres de financement innovants, baisser le risque sur les projets et rassurer les investisseurs », a affirmé Pr Lassina Zerbo.

Il faut également selon lui, s'appuyer sur les modèles éprouvés dans le monde comme les Émirats arabes unis, la Turquie, l'Argentine qui ont opté pour des partenariats publics privés. Il propose une tokenisation des ressources pour financer la transition énergétique. « Les Émirats arabes unis ont lancé la tokenisation de l'or et du pétrole via les plateformes blockchain pour attirer de nouveaux capitaux. Certains pays africains pourraient aussi envisager la tokenisation de leurs actifs stratégiques », a indiqué le président de la Commission de l'énergie atomique du Rwanda.

Il va falloir, poursuit-il, former des coalitions nationales de financement avec le secteur public, privé et universitaire ; lancer un fond régional pour le nucléaire bas carbone destiné aux applications agricoles et industrielles et former une nouvelle génération de jeunes scientifiques africains capables de concevoir, exploiter et réguler les nouvelles technologies. L'ancien premier ministre s'est réjoui de la levée de l'interdiction par la Banque mondiale de financer l'énergie nucléaire. « La transition énergétique ne peut pas uniquement reposer sur le renouvelable. Le nucléaire doit être un complément du solaire, de l'hydraulique, de l'éolien et doit rester indispensable pour bâtir une Afrique verte, une Afrique industrielle et une Afrique nourricière », a conclu Lassina Zerbo.

Du 12 au 13 juin 2025, les experts, acteurs du secteur financier, partenaires et représentants des pays de l'UEMOA ont échangé autour des défis, opportunités et solutions du « Financement de la transition énergétique et de l'agriculture durable ». La rencontre a été organisée dans le cadre de la première édition des BOAD Development Days.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Le Togo suspend France 24 et RFI pour 3 mois

Mon, 06/16/2025 - 21:52

La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Togo a suspendu la diffusion de France 24 et de Radio France Internationale (RFI) sur son territoire. La décision a été prise ce lundi 16 juin 2025.

France 24 et Radio France Internationale (RFI) ne peuvent plus diffuser sur le territoire togolais pendant trois mois. Cette décision prise par la HAAC fait suite à des manquements répétés, déjà signalés et formellement rappelés, en matière d'impartialité, de rigueur et de vérification des faits. « Plusieurs émissions récentes ont relayé des propos inexacts, tendancieux, voire contraires aux faits établis, portant atteinte à la stabilité des institutions républicaines et à l'image du pays », informe le communiqué de la HAAC.

L'organe de régulation des médias rappelle que le pluralisme des opinions n'autorise pas la diffusion de contre-vérités ni la présentation partiale de l'actualité. « Les règles qui encadrent le journalisme au Togo s'appliquent à tous, sans distinction. La liberté de la presse ne saurait être synonyme de désinformation ou d'ingérence », ajoute la HAAC. Il s'agit selon l'institution, d'une décision qui s'inscrit dans une logique de régulation responsable, soucieuse de préserver l'ordre public, la cohésion nationale et la dignité des institutions.

A.A.A

Categories: Afrique

Les ministres Tognifodé et Yayi lancent les épreuves

Mon, 06/16/2025 - 20:38

La session de juin du Baccalauréat 2025 a officiellement démarré ce lundi 16 juin sur toute l'étendue du territoire national. Le lancement officiel a eu lieu au Collège d'Enseignement Général (CEG) de Sèmè-Podji, dans le département de l'Ouémé.

Le ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Véronique Tognifodé et le ministre de l'enseignement supérieur Éléonore Yayi Ladékan ont procédé ce lundi 16 juin 2025 au alncement des épreuves du Baccalauréat, session de juin 2025. C'est en présence de la préfète de l'Ouémé, Dr Marie Akpotrossou, du maire de Sèmè-Podji, Jonas Gbènamèto.

Les ministres ont appelé les candidats à la sérénité, à la concentration et à la confiance. « Nous avons lancé cet examen sereinement. Le démarrage s'est bien passé sur tout le territoire », a indiqué la ministre Éléonore Yayi Ladékan

Au total, 79.588 candidats sont inscrits cette année, dont 35.667 filles et 43.921 garçons. Ils composent dans 140 centres d'examen sur le territoire national.

À Sèmè-Podji, 876 candidats, dont 474 filles, sont en lice pour les séries A1 et B.

Les deux ministres ont échangé avec le personnel encadrant et visité quelques salles. Elles ont aussi inspecté les dispositifs mis en place pour garantir un bon déroulement de l'examen.

Selon Véronique Tognifodé, cette session s'inscrit dans la continuité d'une année scolaire bien conduite. « Nos élèves sont bien préparés. Le Bénin dispose d'un système d'enseignement secondaire cohérent et crédible », a précisé la ministre
M. M.

Categories: Afrique

Des produits pschotropes saisis dans une gare à Cotonou

Mon, 06/16/2025 - 15:59

Une opération de routine menée par la Police républicaine, vendredi 13 juin 2025, vers 23 heures, dans une gare routière de Cotonou, a permis de mettre la main sur un individu en possession de produits psychotropes destinés à l'hinterland.

Alors qu'il s'apprêtait à expédier, via une compagnie de transport en commun, plusieurs plaquettes de produits psychotropes vers l'hinterland, un individu a été arrêté dans une gare à Cotonou, vendredi 13 juin 2025, vers 23 heures.

Le suspect a été placé en garde-à-vue.

Les produits illicites saisis ont été transférés à l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues (OCERTID) pour des analyses.
M. M.

Categories: Afrique

La CCI Bénin mobilise les PME autour des enjeux environnementaux

Mon, 06/16/2025 - 15:27

La Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin) à travers le programme ‘'Accès au marché'' a organisé un atelier de formation à l'intention des chefs d'entreprises sur le thème « l'environnement, le changement climatique et les comportements sociaux responsables ». Les travaux ouverts le mardi 10 juin 2025, se sont achevé jeudi 12 juin dernier.

Le changement climatique en tant que menace n'épargne aucun secteur. Et si les entreprises ont la bonne information, elles peuvent développer des comportements résilients leur permettant de surmonter les difficultés auxquelles il les expose. A cet effet, la CCI Bénin à travers le programme ‘'Accès au marché'' a organisé un atelier de formation à l'intention des PME/PMI.
« Les petites entreprises africaines sont très vulnérables au changement climatique qui marque un détour très important dans leur développement », a souligné la Vice-présidente des régions de la CCI Bénin. Et éviter cela, il importe selon Christiane TOSSOU, de sensibiliser, de mettre en exergue les savoir-faire techniques et/ou les moyens financiers permettant à ces entreprises d'adopter les mesures d'adaptation et d'atténuation appropriées.
Evoquant l'influence de l'action humaine sur l'environnement et le climat, elle a mis l'accent sur la nécessité « d'agir vite et de manière décisive » pour éviter les conséquences destructives dans les sociétés. Et pour cela, la Vice-présidente des régions de la CCI Bénin a évoqué deux priorités. Il s'agit premièrement de s'assurer que les entreprises sont informées des risques environnementaux, de les aider à améliorer leur situation financière, et d'accéder à des technologies appropriées. L'autre priorité selon Christiane TOSSOU, est d'adopter des comportements responsables, respectueux de l'environnement, et gages d'un meilleur avenir. Elle s'est par ailleurs dite convaincue que la thématique retenue pour les assises renforcera la résilience des entreprises dirigées par les femmes, les hommes et les jeunes face aux impacts du changement climatique. « L'engagement des acteurs économiques, des chercheurs et des citoyens est d'une grande importance dans la lutte contre le changement climatique », a-t-elle laissé entendre exhortant les participants à une écoute attentive, et surtout, de profiter de la présence de l'expert pour exprimer leurs diverses préoccupations.

La session de formation selon Vidérot HARRY, consultant formateur a permis aux chefs d'entreprises, de comprendre les causes réelles de la rareté de poissons dans les cours d'eau, l'irrégularité des pluies et ses impacts sur les rendements agricoles. A l'en croire, adopter un comportement respectueux de l'environnement fera de chaque acteur, un activiste, un prescripteur des faits de l'environnement et de changement climatique.

Des chefs d'entreprises mieux aguerris pour des comportements éco citoyens
Pour Yvette PHILIPPE AGBOGNIHOUE, c'est une formation qui vient à point nommé. Fière des enseignements reçus, elle assure descendre sur le terrain pour la restitution avec ses collaborateurs. « Les mines détruisent l'environnement », a-t-elle souligné rassurant de son ambition à partager les notions reçues avec sa base.
Cette formation selon Aline HESSOU, a été une occasion pour se familiariser à des notions telles que la RSE (Responsabilité sociétale de l'entreprise) qui incombe à chaque entrepreneur, aussi bien vis-à-vis de son environnement que des employés, et par-delà, le client.
C'est une prise de conscience dans la pratique au sein des entreprises, a fait savoir pour sa part, Gloria AMOUSSOU. « Lorsque nous allons changer les choses à petite échelle, cela aura un impact beaucoup plus global », a-t-elle confié formulant le vœu de pérenniser l'initiative et de l'étendre à toute la population car, dira-t-elle, « c'est ces petits changements individuels qui feront toute la différence ».
Des représentants de l'Association nationale des vendeurs de maïs, des producteurs, des éleveurs, des acteurs intervenant dans le secteur minier, et des chefs d'entreprises intervenant dans plusieurs autres secteurs ont participé à la session de formation.

F. A. A.

Categories: Afrique

Panama considère l'initiative d'autonomie comme “la base la plus sérieuse, crédible et réaliste”

Mon, 06/16/2025 - 14:12

Une République d'Amérique latine réaffirme son soutien au Royaume du Maroc pour le règlement du différend concernant son Sahara. Le Panama considère l'initiative d'autonomie comme “la base la plus sérieuse, crédible et réaliste” et “l'unique solution à l'avenir” pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain.
La République du Panama, membre non permanent du conseil de sécurité de l'ONU, considère l'initiative d'autonomie comme “la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour la résolution du différend” régional autour du Sahara marocain.

La position de ce pays sur le dossier du Sahara a été exprimée dans un Communiqué conjoint signé, lundi 16 juin 2025, à Rabat, à l'issue de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita et le ministre des Relations Extérieures de la République du Panama, Javier Martínez-Acha Vásquez, en visite de travail au Maroc.

Le chef de la diplomatie panaméenne a déclaré, lors du point de presse que l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc en 2007 “devrait être l'unique solution à l'avenir”. M. Javier Martínez-Acha Vásquez a réitéré le soutien clair de son pays à l'initiative d'autonomie pour progresser vers un accord durable sur ce différend.

Ce soutien de ce pays membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU à l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume pour résoudre le différend autour du Sahara marocain intervient suite à sa décision de rompre toutes relations avec la pseudo « rasd » en novembre 2024.

Le Royaume du Maroc et la République du Panama ont souligné leur attachement à la sacralité des principes de souveraineté et d'intégrité territoriale, conclut le communiqué conjoint.

Categories: Afrique

Voici les affiches de la phase de groupes du Championnat scolaire

Mon, 06/16/2025 - 14:11

La 5e édition du Championnat National Scolaire du Bénin se déroulera du 21 au 28 juin 2025 au stade omnisports d'Aplahoué. Le tirage au sort des différentes poules a été fait, vendredi 13 juin 2025, en prélude à la compétition qui réunira 1488 jeunes athlètes, filles et garçons, venus des 12 départements du pays.

Les poules ont été réparties dans cinq disciplines sportives au Championnat National Scolaire du Bénin : football, basketball, handball, volleyball et athlétisme.

En football masculin, on retrouvera notamment un premier match alléchant entre le CEG 2 Azovè (Couffo) et le CEG 1 Avrankou (Ouémé).
Chez les filles au football, le match inaugural mettra aux prises le CEG Sèmè-Podji (Ouémé) et le CEG 1 Lokossa (Mono).

Le basketball masculin verra s'opposer à la première rencontre le CEG 1 Natitingou au CEG 1 Malanville.
Du côté féminin, le CPEG St Luc (Ouémé) ouvrira le bal face au CEG 2 Dassa (Collines).

Au handball, le premier affrontement en masculin mettra aux prises CEG Agon (Atlantique) et CEG 1 Comé (Mono). Chez les filles, CEG Gbozounmè (Ouémé) affrontera CEG Zongo (Borgou) au match d'ouverture.

Quant au volleyball chez les garçons, la première rencontre opposera CEG Lissazounmé (Zou) à CEG Gbéto (Atlantique). En féminin, ce sera CEG 1 Ouassa-Pehunco (Atacora) contre CEG Akpao-Ogou (Donga).

Tableau récapitulatif des tirages au sort

VOLLEYBALL MASCULIN

POULE A

CEG Lissazounmé (Zou)

CEG Gbéto (Atlantique)

CEG Azonlihoué (Mono)

POULE B

CEG Ita-Djèbou (Plateau)

CEG Gouka (Collines)

CEG Toviklin (Couffo)

POULE C

CEG 2 Kandi (Alibori)

CEG 1 Djougou (Donga)

CEG Zounguè (Ouémé)

POULE D

CEG 1 Nikki (Borgou)

CEG Dantokpa (Littoral)

CEG Ouassa-Pehunco (Atacora)

Premier match : CEG Lissazounmé vs CEG Gbéto

VOLLEYBALL FÉMININ

POULE A

CEG 1 Ouassa-Pehunco (Atacora)

CEG Akpao-Ogou (Donga)

CEG 3 Akpro-Missérété (Ouémé)

POULE B

CEG Sègbana (Alibori)

CEG Zongo (Borgou)

CEG Azonlihoué (Mono)

POULE C

CEG Gouka (Collines)

CEG Ikpinlè (Plateau)

Lycée Houégbadja (Zou)

POULE D

CEG Sègbèya (Littoral)

CEG Hèkanmin (Atlantique)

CEG 1 Aplahoué (Couffo)

Premier match : CEG Ouassa-Pehunco vs CEG Akpao-Ogou

FOOTBALL MASCULIN

POULE A

CEG 2 Azovè (Couffo)

CEG 1 Avrankou (Ouémé)

CEG Zè (Atlantique)

POULE B

CEG 1 Bantè (Collines)

CEG Océan (Littoral)

CEG Malanville (Alibori)

POULE C

CEG 1 Natitingou (Atacora)

CEG 1 Bohicon (Zou)

CEG 4 Comé (Mono)

POULE D

CEG 1 Pobè (Plateau)

CEG 1 Bassila (Donga)

Lycée Mathieu Bouke (Borgou)

Premier match : CEG 2 Azovè vs CEG 1 Avrankou

FOOTBALL FÉMININ

POULE A

CEG Sèmè-Podji (Ouémé)

CEG 1 Lokossa (Mono)

CEG 1 Bassila (Donga)

POULE B

CEG 2 Kandi (Alibori)

CEG Les Pylônes (Littoral)

CEG 1 Kétou (Plateau)

POULE C

Lycée Mathieu Bouké (Borgou)

CEG 2 Natitingou (Atacora)

CEG Avogbannan (Zou)

POULE D

CEG Toviklin (Couffo)

CEG Cocotomey (Atlantique)

CEG Agboro (Collines)

Premier match : CEG Sèmè-Podji vs CEG 1 Lokossa

BASKETBALL MASCULIN

POULE A

CEG 1 Natitingou (Atacora)

CEG 1 Malanville (Alibori)

CEG Ste Rita (Littoral)

POULE B

Lycée Houffon (Zou)

CEG 1 Pobè (Plateau)

CEG 1 Azovè (Couffo)

POULE C

CEG 1 Comé (Mono)

CEG Hubert Maga (Borgou)

CEG Tokpa-Domé (Atlantique)

POULE D

CEG 1 Ouessè (Collines)

CEG 3 Djougou (Donga)

CEG Akonabouè (Ouémé)

Premier match : CEG 1 Natitingou vs CEG 1 Malanville

BASKETBALL FÉMININ

POULE A

CEG 2 Dassa (Collines)

CPEG St Luc (Ouémé)

CEG 1 Kétou (Plateau)

POULE B

CEG Tokpa-Domé (Atlantique)

CPEG Les Hibiscus (Borgou)

CEG 2 Azovè (Couffo)

POULE C

CEG 1 Comé (Mono)

CEG 3 Kandi (Alibori)

CEG 1 Tanguiéta (Atacora)

POULE D

CEG 1 Bassila (Donga)

CEG 1 Abomey (Zou)

CEG 1 Akpakpa-Centre (Littoral)

Premier match : CEG 2 Dassa vs CPEG St Luc

HANDBALL MASCULIN

POULE A

CEG Agon (Atlantique)

CEG 1 Comé (Mono)

CEG 1 Djidja (Zou)

POULE B

CEG 1 Djakotomey (Couffo)

CEG 1 Natitingou (Atacora)

CEG Gogounou (Alibori)

POULE C

CEG Ifangni (Plateau)

CEG Le Littoral (Littoral)

CEG 1 Avrankou (Ouémé)

POULE D

CEG 1 Bassila (Donga)

CEG Zongo (Borgou)

CEG 1 Glazoué (Collines)

Premier match de Handball masculin : CEG Agon vs CEG1 Comé

HANDBALL FÉMININ

POULE A

CEG Gbozounmè ( Ouémé )

CEG Zongo (Borgou )

CEG 1 Pobè ( Plateau )

POULE B

CEG 3 Kandi ( Alibori)

Lycée Houffon ( Zou )

CEG 1 Bassila ( Donga )

POULE C

CEG Toviklin (Couffo)

CEG 2 Lokossa (Mono)

CEG Le Littoral (Littoral)

POULE D

CEG 1 Savè (Collines)

CEG Matéri (Atacora)

CEG Tokpa-Domé (Atlantique)

Première rencontre du Handball féminin : CEG Gbozounmè vs CEG Zongo

Categories: Afrique

Le travail décent pour les travailleurs et travailleuses domestiques est une responsabilité partagée de l'Afrique

Sun, 06/15/2025 - 19:30

Aujourd'hui, nous célébrons la Journée internationale des travailleurs domestiques, le 14e anniversaire de l'adoption de la première norme internationale du travail qui reconnaît les soins rémunérés à domicile - le travail domestique - comme un travail.

Par Fanfan Rwanyindo, Directrice régionale de l'OIT pour l'Afrique

L'Afrique compte environ 9,6 millions de travailleurs et travailleuses domestiques âgés de plus de 15 ans, qui font vivre d'innombrables ménages tout en ancrant discrètement l'économie des villes et des communautés rurales. À toute heure du jour et de la nuit, les travailleurs domestiques assurent le bien-être des familles, mais leur propre bien-être passe trop souvent inaperçu, surtout en temps de crise.

Qu'il s'agisse des effets durables du COVID-19 et des conflits armés, des pressions inflationnistes, des déplacements liés au climat ou des catastrophes naturelles telles que les sécheresses ou les inondations, les crises continuent de peser lourdement sur le continent africain. Ces perturbations amplifient les inégalités sociales et économiques et mettent à rude épreuve des systèmes de protection déjà fragiles.

Les travailleurs et travailleuses domestiques, dont la majorité sont des femmes, sont parmi les plus touchés. En période de bouleversements, ils sont souvent les premiers à perdre leur emploi, les derniers à recevoir une aide et les moins susceptibles d'être couverts par la protection sociale. Les travailleurs domestiques migrants et les personnes handicapées sont encore plus exposés aux risques d'abus et de discrimination.

Pourtant, face à la crise, les travailleurs et travailleuses domestiques continuent de s'occuper des autres. Ils préparent des repas pour les autres tout en sautant le leur. Ils s'occupent avec dévouement des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, malgré les menaces qui pèsent sur leur propre sécurité. Leur travail est essentiel, non seulement pour les familles qu'ils servent, mais aussi pour l'économie en général.

En Afrique, les soins et le travail domestique sont essentiels à notre survie et à notre résilience. On estime que 15,8 % des femmes salariées en Afrique sont des employées de maison. Mais ce travail vital est sous-évalué et sous-payé. Trop de travailleurs domestiques occupent des emplois informels, sans contrat écrit, sans garantie de salaire minimum, sans soins de santé ni allocations de chômage.

Dans certains pays africains, ils sont exclus du droit national du travail. Dans beaucoup d'autres, l'application des lois existantes est faible ou inexistante. Sans accès au congé de maternité, aux soins de santé ou à des conditions de travail sûres, les travailleurs domestiques doivent s'occuper des autres alors que leurs propres besoins en matière de soins ne sont pas satisfaits.

Il y a une meilleure façon d'avancer. Les gouvernements africains peuvent prendre des mesures pour ratifier et mettre en œuvre la convention (n° 189) de l'OIT sur les travailleuses et travailleurs domestiques, 2011, et veiller à ce que ses principes soient reflétés dans les législations nationales. À ce jour, seuls sept pays africains l'ont ratifiée. Nous pouvons et devons faire mieux.

En outre, les gouvernements peuvent légiférer pour exiger que les travailleurs domestiques reçoivent un salaire minimum. Les syndicats peuvent organiser les travailleurs domestiques pour exiger une meilleure protection juridique. Les employeurs peuvent faire preuve de solidarité en veillant à verser des salaires équitables et à offrir des conditions de travail décentes. Les sociétés peuvent reconnaître les soins et le travail domestique comme un moteur économique essentiel, et pas seulement comme une affaire privée à l'intérieur des maisons.

Faire du travail domestique un travail décent n'est pas seulement la bonne chose à faire, c'est un investissement stratégique dans la santé, la sécurité et la résilience des sociétés africaines. En cette Journée des travailleuses domestiques, engageons-nous à placer les soins au cœur de la réponse aux crises, du redressement et de la réforme. Car lorsque les travailleuses domestiques sont protégées, valorisées et respectées, ce sont des communautés entières qui prospèrent.

Categories: Afrique

79 588 candidats répartis dans 140 centres de composition

Sun, 06/15/2025 - 16:52

Les épreuves écrites de l'examen du Baccalauréat session de juin 2025, démarrent ce lundi16 juin sur tout le territoire national. 79 588 candidats répartis dans 140 centres de composition vont affronter les différentes épreuves.

Le BAC 2025, c'est à partir de ce lundi 16 juin. A la veille de cet examen qui ouvre les portes des universités aux apprenants, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a livré un message. Dans son adresse, Eléonore Yayi Ladékan a présenté les statistiques. Selon les chiffres, 79 588 candidats dont 35 667 filles, vont affronter les différentes épreuves. Le nombre de candidats cette année connait une augmentation de 4 207 candidats par rapport à 2024.
Pour ce qui concerne les candidatures féminines, on note une augmentation de 2726 candidates par rapport à l'effectif de 2024, qui était de 32 941. Cette augmentation significative de candidates selon le ministre, atteste d'une consolidation de la scolarisation des jeunes filles et d'un recul notable des abandons scolaires féminins. A en croire l'autorité ministérielle, la croissance observée de jeunes filles à cet examen relève d'un indicateur éloquent de l'impact positif des politiques publiques en faveur de l'égalité des chances et de la justice sociale.
En 2025, on note également un essor considérable de candidats dans les séries scientifiques (8 178 candidats contre 4 027 en 2021). Une augmentation qui souligne l'efficacité des réformes visant à faire de l'enseignement technique et de la formation professionnelle des piliers du développement. Pour l'autorité ministérielle, ce résultat est évocateur des choix stratégiques du gouvernement visant à bâtir un modèle éducatif enraciné dans les réalités socio-économiques, favorisant l'insertion professionnelle et la transformation productive du pays.
Exhortant les futurs bacheliers à se présenter à l'heure dans les centres de composition, munis de leur convocation et d'une pièce d'identité valide, le ministre de l'enseignement supérieur leur a adressé ses vœux de succès à tous les candidats.

F. A. A.

Categories: Afrique

Django Rally sous le signe de l'innovation du 16 au 19 octobre

Sun, 06/15/2025 - 12:49

Django Rally revient après deux éditions couronnées de succès. L'édition 2025 se déroulera du 16 au 19 octobre entre Cotonou, Ouidah et Abomey, pour célébrer l'audace entrepreneuriale, la culture, l'engagement RSE. L'annonce a été faite jeudi 12 juin lors d'un cocktail de lancement.

L'édition 2025 du Django Rally se déroulera du 16 au 19 octobre. « Ce n'est pas une simple compétition. C'est une métaphore de la vie d'un entrepreneur. Ce sont des jours de doute, des nuits de travail, des défis, des victoires arrachées. C'est cet esprit-là, l'esprit Django, que nous voulons incarner », a indiqué Francis Agbado, président du Django Rally et fondateur du groupe ARRIS.

Django Rally s'accompagnera d'un Salon de l'Automobile, le tout premier du genre au Bénin. Ce sera à l'esplanade de l'Amazone à Cotonou.
Le Salon est organisé en réponse à l'essor du parc automobile béninois et aux nouvelles dynamiques du secteur, selon Luc Azilinon, vice-président du Rally et directeur d'AUTO SP. « Le Bénin compte aujourd'hui plus de 200 000 véhicules. Notre pays est une plateforme majeure d'importation et de réexportation. Les réformes fiscales récentes favorisent le renouvellement du parc. Il est temps de structurer l'écosystème automobile local », a-t-il expliqué.

La deuxième nouveauté du rallye est la couverture audiovisuelle assurée par la Société de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin. La SRTB est partenaire média officiel. Angela Aquereburu Rabatel, DG de la SRTB, a souligné l'impact de cette association. « Le Django Rally, c'est un événement de passion, de sensations. Nous allons en assurer la couverture exclusive à travers des capsules, des spots TV. C'est une chance pour les marques de raconter leur histoire autrement ».

Des actions RSE renforcées

Le Django Rally 2025 mettra en lumière des actions de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Parmi les initiatives phares, il y a le reboisement scolaire. Des élèves seront invités à planter et à entretenir des arbres, en contrepartie de kits scolaires. Une manière concrète de les sensibiliser à l'écologie tout en soutenant leur parcours éducatif.

L'engagement solidaire ne s'arrête pas là. Des parrainages seront mis en place pour venir en aide à des enfants défavorisés, notamment à travers la fourniture de prothèses médicales. Par ailleurs, la sensibilisation à la drépanocytose sera renouvelée, comme lors de l'édition 2024, afin de mieux faire connaître cette maladie génétique qui touche de nombreuses familles au Bénin.

Visibilité et autres privilèges

Événement s'adressant aux entreprises elles-mêmes, à leurs dirigeants, à leurs partenaires clés, le Django Rally offre un espace de rencontre, d'échanges, mais aussi de cohésion et de partage de valeurs. C'est pour cela que trois packs de participation (Silver, Gold, Platinum) sont offerts aux entreprises avec des avantages médias, logistiques, et d'exposition. Selon Lorrie Saïbou, Secrétaire générale de Django Rally, ces packs permettent aux entreprises de s'impliquer selon leurs objectifs et leur audience.

Le pack Silver donne accès à 5 participants, dont 2 VIP, un stand de 10 m², des capsules média, les droits d'image, ainsi que la présence du logo sur les véhicules et une communication renforcée. Le niveau Gold permet à 10 participants (4 VIP) de bénéficier d'un stand plus spacieux de 20 m², d'une visibilité média accrue, et d'un affichage grand format sur véhicules et polos officiels. Enfin, le partenariat Platinum garantit une exposition maximale avec 25 participants, des spots TV de 30 secondes, un stand de 40 m² et une exclusivité de logo sur tous les supports, y compris les polos du staff.
« Ces offres sont pensées comme un outil de rayonnement pour les entreprises. Elles leur permettent aussi de fédérer leurs équipes, de partager une expérience forte et de s'engager socialement », a précisé la Secrétaire générale de Django Rally.

Au programme du circuit Cotonou – Ouidah – Abomey : ouverture du Salon de l'automobile le jeudi 16 octobre à la Place de l'Amazone ; lancement le 18 octobre du circuit off-road de Cotonou vers Ouidah suivi de déjeuner à l'embouchure et des activités RSE ; cap sur Abomey via Allada et accueil royal au palais suivi de soirée “Rois et Reines d'Afrique” à l'hôtel Le Trône.
Le dimanche 19 octobre, ce sera le retour à Cotonou pour la clôture avec un cocktail final sur l'esplanade de l'Amazone.
Marc MENSAH

Categories: Afrique

Des véhicules pour les directeurs départementaux

Sun, 06/15/2025 - 01:05

Les Directeurs départementaux du ministère des Sports ont reçu, vendredi 13 juin 2025, des véhicules flambants neufs.

Le gouvernement a procédé à la remise de véhicules flambant neufs aux Directeurs sportifs. C'est lors d'une cérémonie tenue, vendredi 13 juin 2025 au stade Général Mathieu Kérékou. Elle a été présidée par le Directeur de cabinet, Crépin Okoulou.

Ces véhicules permettront de mieux coordonner les événements, de visiter les infrastructures sportives, de rencontrer les acteurs locaux.
M. M.

Categories: Afrique

La BOAD ouvre de nouvelles pistes pour le développement de l'Afrique de l'Ouest

Sun, 06/15/2025 - 01:05

Après deux jours de réflexions intenses, la première édition des BOAD Development Days s'est clôturée, vendredi 13 juin 2025, à Lomé (Togo) sous le thème « Financement de la transition énergétique et de l'agriculture durable : défis, opportunités et solutions ».

Du 12 au 13 juin 2025, les experts, acteurs du secteur financier, partenaires et représentants des pays de l'UEMOA ont échangé autour des questions liées à l'énergie et à l'agriculture. La rencontre a été organisée dans le cadre de la première édition des BOAD Development Days.

« On considère que ces deux secteurs sont essentiels. Ce sont des secteurs-clés qui ont été mis au cœur de notre plan stratégique. Il était important que l'on revienne sur ces thématiques afin de réfléchir et de proposer des idées », a déclaré le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Serge Ekué au terme des travaux.

Les discussions ont porté notamment sur l'accès universel à l'électricité dans l'UEMOA ainsi que sur la souveraineté alimentaire par une agriculture durable. « On a échangé sur le financement du développement autrement. (…). Est-ce que l'énergie nucléaire peut être un raccourci qui nous permet d'aller un peu plus vite ? Comment améliorer la transformation de nos produits agricoles ? Ce sont toutes ces questions-là qui ont alimenté nos réflexions », a indiqué Serge Ekué.

Le président de la BOAD s'est réjoui de l'engagement des participants et de la qualité des échanges. « Je suis très heureux que de nombreuses autorités aient pu faire le déplacement. (…) nos actionnaires, nos administrateurs, nos clients, nos partenaires qui sont venus même de loin. Je ne les remercierai jamais assez », a déclaré Serge Ekué.

Loin d'être un événement ponctuel, les BOAD Development Days s'inscrivent dans une dynamique pérenne. « Ces journées auront vocation à se démultiplier. Nous aurons de nouvelles journées l'année prochaine. Nous allons continuer sur une base sectorielle, nous allons continuer à réfléchir, à approfondir, à rendre des comptes », a conclu le président de la BOAD.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Isocel Télécom recrute deux administrateurs réseau

Fri, 06/13/2025 - 22:05

Dans le cadre du renforcement de son infrastructure réseau, ISOCEL recrute deux Administrateurs Réseau pour rejoindre son Network Operations Center (NOC). Cette équipe joue un rôle stratégique dans la surveillance continue des performances réseau et veille à garantir une disponibilité de service de 99,999 %.

Categories: Afrique

Les débiteurs de l'ADEJ sommés de solder leurs dettes

Fri, 06/13/2025 - 19:21

Les débiteurs de l'Agence de Développement de l'Entrepreneuriat des Jeunes (ADEJ) sont priés de solder leurs dettes avant le 31 juillet 2025.

L'Agent Judiciaire de l'État (AJE), Gilbert Ulrich Togbonon, invite les débiteurs de l'Agence de Développement de l'Entrepreneuriat des Jeunes (ADEJ) leurs dues avant le 31 juillet 2025.

« L'État sera dans l'obligation de procéder au recouvrement forcé des créances… par toutes les voies de droit », prévient l'AJE dans un communiqué en date du 12 juin 2025.

Les paiements doivent être effectués sur le compte du Trésor Public dédié au recouvrement des créances post-liquidation, n° BJ6600100100000104760774, intitulé RECOUVREMENT CREANCES APRES LIQUIDATIONS. Faute de quoi, l'État « engagera des poursuites » et les frais de recouvrement seront à la charge des débiteurs, en plus des intérêts de droit.

Les débiteurs sont également tenus de transmettre la preuve de leur paiement, soit à l'administration de l'AJE au Trésor Public, à l'une de ses antennes régionales ou par courriel à ajebenin@presidence.bj
M. M.

Categories: Afrique

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