Le Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) de Damé, dans la commune de Toffo, a été provisoirement réceptionné les 19 et 20 novembre par l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR).
Le système de Damé impressionne par sa capacité. Il comprend un château d'eau de 100 m³ à 18 m de hauteur, une bâche de 400 m³ et une station de pompage de 45 m³/h. Une seconde pompe peut fournir 30 m³/h. Huit kilomètres de lignes électriques ont été posés, deux transformateurs installés et un groupe électrogène de 20 kVA mis en place. Le réseau de distribution s'étend sur 45 km et dessert 40 bornes fontaines dans quatre villages.
Au total, environ 43.000 habitants accèdent désormais à une eau traitée et distribuée sous pression constante. Un pas supplémentaire vers l'objectif national d'accès universel à l'eau potable avant 2030.
Très ému, le chef de l'arrondissement, Lohou Assogba Antoine, a salué un « travail remarquable ». « Je félicite le gouvernement du président Patrice Talon pour cette vision courageuse », a-t-il déclaré. Il a appelé à étendre les efforts aux autres localités encore dépourvues d'un accès durable.
La mission marque la dernière étape après les constats techniques menés avec l'entreprise et le maître d'œuvre.
Une commission élargie a inspecté l'ensemble du chantier. Elle réunissait des responsables de l'ANAEPMR, des bureaux de contrôle, des représentants des finances publiques, des autorités locales et de l'opérateur fermier. Après une visite détaillée, la commission a validé la conformité de l'ouvrage. Elle a salué un travail « rigoureux » et un respect « scrupuleux » du cahier des charges.
Avec cette réception provisoire, Damé entre dans une nouvelle phase où l'eau potable cesse d'être un défi quotidien.
M. M.
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Gouvernement, organisations d'employeurs et de travailleurs ont, aux côtés de l'OIT, validé les conclusions de la revue nationale des cadres juridiques du travail et de la protection sociale liés au travail domestique. Cette validation constitue une avancée majeure dans les efforts conjoints visant à renforcer la reconnaissance, la protection et la dignité des travailleuses et travailleurs domestiques au Bénin .
Un secteur clé, mais encore informel
Le travail domestique représente une source essentielle d'emploi, notamment pour les femmes et les jeunes, mais il demeure informel au Bénin. Les personnes exerçant dans ce secteur font souvent face à une absence de couverture sociale, à des conditions précaires et à un risque élevé d'abus, du fait d'une reconnaissance juridique limitée.
Dans le cadre du projet « Travail domestique décent au Bénin » (TRADOM) », mis en œuvre par l'OIT avec l'appui de ses partenaires nationaux, une revue approfondie du cadre législatif et réglementaire a été conduite. Cette étude met en lumière les avancées déjà présentes dans le droit béninois, mais aussi les insuffisances normatives et institutionnelles à combler pour garantir un travail réellement décent dans ce secteur.
Des convergences notables avec les normes internationales
Adoptée en 2011, la Convention (n°189) de l'OIT sur les travailleuses et travailleurs domestiques constitue la référence mondiale pour la reconnaissance du travail domestique comme une profession à part entière.
L'analyse du droit béninois révèle plusieurs points de convergence avec cette convention.
L'article 8 de l'arrêté n°026/MFPTRA/DC/SGM/DT/SRT du 14 avril 1998 fixant les conditions générales d'emploi des employés de maison en République du Bénin, garantit par exemple un repos hebdomadaire de 48 heures, dont 24 heures consécutives le dimanche — soit une protection supérieure aux 24 heures minimales prévues par la Convention n°189.
De même, le décret n°2011-029 du 31 janvier 2011 fixant la liste des travaux dangereux pour les enfants en République du Bénin, fixe à 18 ans l'âge minimum pour exercer des travaux domestiques dangereux, conformément aux standards internationaux de protection de l'enfance et en convergence avec l'article 4 de la Convention N°189.
Ces convergences démontrent que, même sans ratification formelle, le Bénin dispose déjà d'un socle juridique aligné sur plusieurs principes de la Convention n°189. Toutefois, des lacunes importantes subsistent en matière de sécurité sociale, de prévention des abus et d'égalité de traitement avec les autres salariés.
Un cadre juridique à moderniser
Au Bénin, l'arrêté n°26/MFPTRAIDC/SGM/SRT du 14 avril 1998 qui encadre les conditions générales d'emploi des employés de maison, constitue, à ce jour, la principale référence juridique nationale en matière de travail domestique.
Malheureusement ce texte fonctionne en marge du droit du travail général, ce qui crée une forme de dualité juridique. Les employés de maison apparaissent ainsi comme des travailleurs à statut réduit, bénéficiant de droits moins robustes que ceux reconnus aux autres salariés.
Par ailleurs, les dispositions de l'arrêté, bien qu'innovantes à leur époque, ne répondent plus aux exigences actuelles en matière de travail décent. Elles ne prennent pas en compte l'essentiel des standards internationaux, notamment ceux de la Convention n°189 de l'OIT, que le Bénin n'a pas encore ratifiée. L'absence de référence à la sécurité sociale, à la protection contre les abus particulièrement pour les travailleuses domestiques ou à des mécanismes de contrôle efficaces limite fortement la portée du texte.
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Des recommandations pour l'avenir
Les participants à la validation ont souligné plusieurs axes prioritaires de réforme :
1. Actualiser et harmoniser l'arrêté n°026 avec les standards internationaux, pour y intégrer des dispositions sur la sécurité sociale, la prévention des abus, la protection de la maternité et la lutte contre les violences basées sur le genre.
2. Ratifier la Convention n°189 de l'OIT, afin de doter le Bénin d'un socle légal plus fort, en cohérence avec l'article 147 de la Constitution qui confère aux traités ratifiés une autorité supérieure à celle des lois.
3. Renforcer les capacités de l'inspection du travail et développer des mécanismes de contrôle adaptés aux particularités du travail effectué au domicile privé.
4. Favoriser l'inclusion des travailleurs domestiques dans les régimes de protection sociale (CNSS, ARCH) à travers des mesures incitatives telles que des réductions fiscales, des subventions partielles de cotisation ou la simplification des procédures d'affiliation.
La revue du cadre juridique menée dans le cadre du projet TRADOM offre aujourd'hui une feuille de route claire pour avancer vers un travail domestique formalisé. Son adoption et sa mise en œuvre effective pourraient constituer une étape déterminante pour la justice sociale, la dignité au travail et l'inclusion économique des travailleuses et travailleurs domestiques au Bénin.
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La compagnie Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, mardi 25 novembre, une grille de tarifs destinée aux supporteurs africains souhaitant vivre la Coupe d'Afrique des nations du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
Les prix des billets chez Royal Air Maroc sont revus à la baisse. C'est à l'occasion de la Coupe d'Afrique des nations prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Pour absorber la forte demande qui s'annonce, la RAM déploiera plus de 660 vols additionnels vers les villes hôtes (Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, Agadir et Fès. L'objectif est de garantir la mobilité des supporters, des équipes, des officiels et des médias durant tout le tournoi.
La compagnie a également dévoilé un nouvel appareil aux couleurs des Lions de l'Atlas, décoré avec les portraits de Hakimi, Bounou, Brahim Díaz, El Khannouss et En-Nesyri. Début novembre, un premier avion aux couleurs de la CAN avait déjà été présenté.
En avril dernier, la Confédération Africaine de Football (« CAF ») et Royal Air Maroc ont signé un partenariat stratégique. La compagnie aérienne nationale a reçu le statut de Partenaire Global Officiel pour les grandes compétitions africaines.
A l'EPP de Somé, une localité de l'arrondissement de Kpakpamè, dans la commune de Za-Kpota, un enseignant est décédé des suites d'un malaise, ce mercredi 26 novembre 2025, alors qu'il était en pleine séance d'explication avec ses apprenants.
Mercredi noir à l'EPP de Somé, commune de Za-Kpota, dans le département du Zou. L'Aspirant au métier d'enseignant (AME), de la classe de CM1/A, est mort ce mercredi 26 novembre 2025, des suites d'une crise. L'enseignant selon des sources concordantes, était en pleine séance d'explication avec ses apprenants lorsqu'il a fait un malaise. Conduit d'urgence à l'hôpital de Kpakpamè, il n'a pas survécu.
L'AME défunt apprend-on, est connu pour son professionnalisme et son dévouement au travail. Aux côtés de son directeur, il aurait toujours œuvré à l'amélioration des résultats à l'examen du CEP chaque année. Paix à son âme.
La Présidence de la République prévoit une enveloppe de plus de 6 milliards FCFA pour des actions à fort impact en 2026.
Le gouvernement poursuivra en 2026 la mise en œuvre des projets visant l'amélioration des conditions de vue des populations. Pour renforcer l'accès des citoyens aux pièces d'identité, améliorer la qualité du système éducatif, lutter contre la malnutrition infantile et soutenir la cohésion sociale, la Présidence de la République prévoit une dotation de 6 032 868 000 FCFA.
Cette dotation est inscrite dans la ligne « 010-Dotations – Présidence de la République » et affectée au Projet de cohésion sociale des Régions Nord du Golfe de Guinée (COSO), l'un des principaux dispositifs d'intervention sociale. Le programme global s'élève à 57,57 milliards FCFA. La part réservée aux actions à sensibilité sociale représente 10,48 %. En engageant plus de 6 milliards FCFA sur des secteurs sensibles, la Présidence consolide son ancrage social.
À partir du 20 décembre 2025, la Guest House ‘'L'Air de Rien'', située à Ouïdah, ouvre ses portes à sa troisième grande exposition consacrée à l'univers fascinant du Gèlédè.
Du 20 décembre au 11 janvier, Régine Lappo, gérante de la Guest House ‘'L'Air de Rien'' à Ouidah, organise l'exposition ‘'Les Yeux qui ont vu le Gèlédè ont vu le spectacle ultime''. L'événement a pour but de faire découvrir au public la richesse culturelle du Gèlédè.
Le jardin de la Guest House sera transformé pour l'occasion en un parcours immersif. Des artistes y présenteront leurs œuvres offrant ainsi aux visiteurs une immersion rare dans l'esthétique et les symboliques du Gèlédè. Ils échangeront avec le public pour expliquer leurs créations et techniques. La soirée sera animée par des ballets Gèlédè avec des danseurs portant les masques traditionnels et exécutant les rythmes spécifiques à cette culture ancestrale.
Cette exposition coïncide avec les Vodun Days (8 au 10 janvier), une célébration qui attire chaque année à Ouïdah un grand nombre de visiteurs, curieux de découvrir les traditions et les pratiques culturelles du pays. Une opportunité supplémentaire pour les festivaliers de plonger au cœur de Gèlédè.
Par décision en date du 26 novembre 2025, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) a dévoilé la liste des partis politiques ayant satisfait aux exigences de la complétude de leurs dossiers de candidature pour l'élection des membres de l'Assemblée nationale du 11 janvier 2026. Il s'agit des partis FCBE, l'UP-R, BR, Moele Bénin et Les Démocrates. La liste de candidatures du parti GSR est déclarée irrecevable.
Le ministre du numérique et de la digitalisation, Aurélie Zoumarou a défendu devant les députés membres de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale ce mardi 25 novembre 2025, le budget de son département ministériel. Les crédits alloués au secteur du numérique et de la digitalisation pour l'année 2026, s'élèvent à 27.238.035.553 de francs CFA, et connaissent une diminution de 6,18% par rapport à l'exercice en cours.
27.238.035.553 de francs CFA, c'est ce qu'il faudra pour poursuivre les différentes réformes dans le secteur du numérique et de la digitalisation en 2026. Le ministre du numérique et de la digitalisation a défendu le projet de budget devant les députés de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale mardi 25 novembre 2025. Les dépenses de fonctionnement selon le document de budget, sont estimées à 9.774.411.267 de francs CFA, tandis que les dépenses en capital sont évaluées à 17.463.624.286 de francs CFA.
Il a été élaboré conformément aux directives contenues dans la lettre de cadrage élaborée par le ministère de l'économie et des finances et les défis et priorités du secteur du numérique et de la digitalisation, du secteur des médias en cohérence avec les politiques et stratégies sectorielles. Sa diminution se justifie par la baisse (12,22%) du financement extérieur en 2026.
Quelques priorités pour 2026
Les priorités pour le ministère du numérique en 2026 sont relatives entre autres à :
– la réduction de la facteur numérique par la généralisation de l'accès au haut débit sur le territoire,
– le développement et l'opérationnalisation de cas d'usage d'intelligence artificielle dans les secteurs prioritaires,
– le développement de l'école des métiers du numérique,
– l'appui et accompagnement à la maturité des entreprises de services numériques privées pour la fourniture de solutions de dématérialisation aux entreprises et à l'administration,
– la diversification des chaînes thématiques publiques,
– l'enrichissement de l'offre des services de la Télévision numérique terrestre ( Tnt), et -la poursuite de la mise en œuvre de réforme du secteur des médias.
Les crédits alloués au ministère de la santé pour le compte de l'année 2026, s'élèvent à 198.054.000.000 de francs CFA, contre 150,11 milliards de francs CFA en 2025, soit une augmentation de 47,943 milliards francs CFA.
Face aux députés de la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a défendu le budget de son ministère pour l'année 2026. Il s'établit à la somme de 198.054.000.000 de francs CFA, et connait une augmentation de 32%, due à une hausse des dépenses d'investissement qui ont augmenté de 28,97%.
Selon le document soumis à la représentation nationale, 72,989 milliards francs CFA des crédits, soit 36,85% sont destinés aux divers programmes de soutien ; 21,718 milliards francs CFA pour la prévention et la sécurité sanitaire ; et 103,346 milliards francs CFA, soit 52,18% pour l'offre et l'accès aux soins. Il est élaboré conformément aux orientations contenues dans divers plans, à savoir, le Plan national de développement, du Plan national de développement sanitaire et des grandes orientations du Programme d'actions du gouvernement (Pag 2021-2026).
Les priorités contenues dans le document de budget visent l'amélioration de la qualité des soins, la construction d'infrastructures sanitaires modernes et conformes à travers tout le pays, le renforcement de la qualité des services de soins de santé primaires, la santé communautaire, l'amélioration de la santé de la mère, du nouveau-né, de l'adolescent et la nutrition et le renforcement des ressources humaines qualifiées, etc.
Plusieurs programmes en vue
Au titre des programmes, il est prévu en 2026 :
– le recrutement de 548 agents contractuels de droit public de collectivités territoriales décentralisées (2ème cohorte),
– la poursuite de la délégation de compétences en cardiologie interventionnelle, en réadaptation cardiaque,
– le démarrage effectif des premières interventions chirurgicales au Chic,
– la poursuite de l'élaboration de la politique de sécurité des systèmes d'information du ministère et du plan intégré de santé numérique,
– la mise en place du Centre numérique du suivi du système de santé, la poursuite de la formation des médecins et paramédicaux en diverses spécialités,
– l'organisation de la Campagne de distribution de masse des moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action ;
– la mise aux normes des formations sanitaires et la modernisation de leur plateau technique en vue du démarrage effectif de l'Assurance maladie obligatoire,
– la poursuite des opérations de lutte contre les produits de santé de qualité inférieure ou falsifiés,
– le renforcement de la disponibilité des produits sanguins sécurisés et leur accessibilité,
– la poursuite de la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles et transmissibles, la surveillance sanitaire, la gestion des épidémies et la couverture sanitaire des grands événements,
– les travaux de construction et d'équipement des hôpitaux de zone, et plusieurs autres infrastructures sanitaires dans plusieurs localités,
– la réhabilitation complète et l'équipement de plusieurs infrastructures sanitaires de référence,
– la mise en place d'une Unité de médecine nucléaire au Centre Hospitalier International de Calavi,
– la construction ou la réhabilitation et l'équipement de 14 centres de santé, etc.
F. A. A.
Les grandes lignes des secteurs des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle pour l'année 2026 sont désormais connues. Devant la Commission de l'Assemblée nationale, ce lundi 24 novembre 2025, la ministre Véronique Tognifodé en charge des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) a défendu un budget de 311 milliards de FCFA.
Le projet de budget 2026 du ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle s'élève à 311,05 milliards de FCFA contre 190,83 milliards FCFA en 2025. Ce budget est en hausse de 120,21 milliards de FCFA soit un taux de 63%. Les dépenses en capital sont de 58,82 % et celles de fonctionnement fixées à 38,05 milliards de FCFA. Le financement extérieur est de 49,16 % du budget global. Les ressources permettront d'investir dans la construction des infrastructures, équipements et projets.
Actions phares en 2026
Plusieurs actions prioritaires dans les secteurs des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle sont prévues en 2026.
– poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l'Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels,
– poursuite de la mise en œuvre du Plan de Décentralisation et de Déconcentration du Ministère
– recrutement et formation d'enseignants,
– recrutement et formation de professeurs adjoints
– renforcement et l'encadrement spécifiques des Agents Contractuels de l'État (AME)
– Infrastructures et équipements : des chantiers structurants
– achèvement des travaux de construction et d'équipement du Lycée Technique Professionnel de Bohicon (Sodohomè)
– mise aux normes de la salle informatique de la Direction des Examens et Concours (DEC)
– achèvement de la réalisation de la carte scolaire de l'Enseignement Secondaire Général
– renforcement des capacités opérationnelles des structures du ministère
Autres projets
– dotation en nombre suffisant des centres d'alphabétisation et d'éducation des adultes en outils didactiques et pédagogiques
– prise en charge des loyers des bâtiments abritant les Centres de Conseil et d'Information Pédagogique (CCIP)
– complément des fonctionnalités du Système d'Information du ministère
Un vaste programme de construction de 500 logements sociaux destinés aux Forces Armées est actuellement en cours de construction dans trois communes du Bénin.
Le gouvernement béninois poursuit sa dynamique de modernisation sociale et de renforcement des capacités opérationnelles de ses forces de défense. Un projet de construction de 500 logements sociaux est en cours dont 200 à Ouidah, 200 à Allada et 100 à Parakou.
À travers ce projet, le gouvernement entend offrir au personnel militaire des conditions résidentielles plus dignes et modernes. Ce projet s'inscrit dans une série de réformes et d'investissements entrepris ces dernières années pour professionnaliser l'armée, renforcer la sécurité nationale et améliorer les conditions du personnel militaire.
A.A.A
Le Bénin avance dans sa réforme du système pénitentiaire. À Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi, un nouvel établissement carcéral est en construction.
Sur un site de 4,3 hectares à Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi, un centre pénitentiaire est en construction. La Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT) est le maître d'ouvrage délégué du chantier.
Le futur complexe repense l'organisation carcérale. Il comprendra des unités d'hébergement modernes, une infirmerie équipée, des parloirs sécurisés et une cantine. Des espaces de promenade et des locaux administratifs complèteront l'ensemble.
Le projet met l'accent sur la dignité, la sécurité et l'accompagnement des personnes détenues. L'objectif est d'améliorer les conditions de détention et renforcer les dispositifs de réinsertion.
Selon le calendrier actuel, les travaux avancent comme prévu. La livraison est annoncée pour octobre 2026.
M. M.
La ministre de l'Industrie et du Commerce Alimatou Shadiya Assouman a défendu, ce mardi 25 novembre 2025, à l'Assemblée nationale, un budget de 8,93 milliards FCFA pour le fonctionnement de son département en 2026.
8,93 milliards FCFA, soit une augmentation significative de 40,73 % par rapport à 2025. C'est le projet de budget 2026 du ministère de l'Industrie et du Commerce. Dans ce budget, il est prévu 5,78 milliards FCFA pour le Programme Commerce ;1,84 milliard FCFA pour le Programme Pilotage et soutien aux services et 1,30 milliard FCFA pour le Programme Industrie. Le budget permettra de renforcer les capacités du ministère, mais aussi de mieux soutenir les entreprises industrielles.
Actions phares prévues pour 2026
Plusieurs actions seront réalisées en 2026 pour le développement du secteur de l'Industrie et du Commerce.
– la poursuite de la modernisation des infrastructures marchandes,
– l'adoption du projet de Code de la Consommation, un instrument clé pour la protection des ménages,
– l'opérationnalisation de l'Autorité de Mise en Consommation (AMC) et de l'Autorité Nationale de la Concurrence (ANC),
– la mise en place d'un système national de traçabilité des produits, garantissant qualité et sécurité pour les consommateurs,
– la promotion accrue des produits locaux,
– la finalisation de la stratégie nationale de promotion des produits locaux,
– la finalisation des neuf stratégies filières de la Stratégie Nationale d'Exportation (SNE),
– la vulgarisation de la stratégie nationale de mise en œuvre du e-commerce, secteur en forte croissance.
En 2025, le ministère de l'Industrie et du Commerce s'est doté d'un budget 6,34 milliards FCFA. Ce budget a permis la mise en œuvre de plusieurs projets ayant amélioré l'environnement commercial et renforcé la compétitivité des entreprises locales.
La ministre de l'Industrie et du Commerce Alimatou Shadiya Assouman a défendu, ce mardi 25 novembre 2025, à l'Assemblée nationale, un budget de 8,93 milliards FCFA pour le fonctionnement de son département en 2026.
8,93 milliards FCFA, soit une augmentation significative de 40,73 % par rapport à 2025. C'est le projet de budget 2026 du ministère de l'Industrie et du Commerce. Dans ce budget, il est prévu 5,78 milliards FCFA pour le Programme Commerce ;1,84 milliard FCFA pour le Programme Pilotage et soutien aux services et 1,30 milliard FCFA pour le Programme Industrie. Le budget permettra de renforcer les capacités du ministère, mais aussi de mieux soutenir les entreprises industrielles.
Actions phares prévues pour 2026
Plusieurs actions seront réalisées en 2026 pour le développement du secteur de l'Industrie et du Commerce.
– la poursuite de la modernisation des infrastructures marchandes,
– l'adoption du projet de Code de la Consommation, un instrument clé pour la protection des ménages,
– l'opérationnalisation de l'Autorité de Mise en Consommation (AMC) et de l'Autorité Nationale de la Concurrence (ANC),
– la mise en place d'un système national de traçabilité des produits, garantissant qualité et sécurité pour les consommateurs,
– la promotion accrue des produits locaux,
– la finalisation de la stratégie nationale de promotion des produits locaux,
– la finalisation des neuf stratégies filières de la Stratégie Nationale d'Exportation (SNE),
– la vulgarisation de la stratégie nationale de mise en œuvre du e-commerce, secteur en forte croissance.
En 2025, le ministère de l'Industrie et du Commerce s'est doté d'un budget 6,34 milliards FCFA. Ce budget a permis la mise en œuvre de plusieurs projets ayant amélioré l'environnement commercial et renforcé la compétitivité des entreprises locales.
Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique, Alassane Seidou a présenté, mardi 25 novembre, devant la commission budgétaire de l'Assemblée nationale, les grandes lignes du budget exercice 2026 de son département ministériel. Le budget est en hausse de 19,54 %.
Le Ministère de l'intérieur et de la Sécurité Publique sollicite un budget de 90 658 000 376 FCFA pour l'exercice 2026. Ce budget est en hausse de 19,54 % par rapport à celui de 2025. Les dépenses ordinaires s'élèvent à 69 869 465 191 FCFA et les dépenses en capital à 20 789 465 191 FCFA.
5 programmes majeurs
Les ressources serviront à la mise en œuvre de cinq (5) programmes majeurs. Il s'agit du pilotage et soutien aux services ; la sécurité publique ; la protection civile ; les affaires intérieures ; ainsi que les gestions intégrées des espaces frontaliers.
Au titre de l'année 2025, un budget 75 842 122 780 FCFA est alloué au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique. Selon Alassane Seidou, le taux d'exécution est de 73,03% (base engagement) et 69,32 % (base ordonnancement).
Lors de la présentation, les députés ont souligné des préoccupations liées à la construction des commissariats ; à la demande dérogation pour l'Agence Béninoise de Protection Civile pour la reconstruction des écoles sinistrées ; au séjour des agents à leurs lieux d'affectation etc.
Le ministre des sports, Benoît Dato a défendu devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale, le budget de son département ministériel. Les crédits alloués au sous-secteur du sport au titre de l'année 2026 au Bénin, s'élèvent à 30,65 milliards de francs CFA.
A l'instar de ses collègues, Benoît Dato, ministre des sports a présenté le projet de budget de son département, mardi 25 novembre 2025, devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale. Le ministère des sports bénéficie au titre de l'année 2026, de 30,65 milliards de francs CFA de crédits, dont 7,803 milliards de dépenses ordinaires, et 22,847 milliards de dépenses en capital, soit 74,5% dédiés aux investissements structurants.
Le document de budget intègre le projet de reconstruction du stade René Pleven de Cotonou qui entre dans sa phase opérationnelle. Le stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou bénéficie de travaux de rénovation relatifs entre autres, à la pelouse principale et annexe qui pourront être réceptionnées, l'achèvement de l'éclairage, les travaux de sécurité, la billetterie numérique, le génie civil et parvis extérieur en cours.
La réhabilitation du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, et des travaux au stade de Parakou, font parties des priorités pour 2026. A ces différents travaux s'ajoutent la construction de deux nouvelles infrastructures modernes.
La construction d'une piscine olympique au stade de l'Amitié
Le document soumis à la représentation nationale prévoit la construction d'une piscine olympique au stade de l'Amitié. Une infrastructure nécessaire au développement des sports aquatiques et capable d'accueillir des compétitions internationales.
L'autre nouveauté est relative à l'Arena à construire. Il s'agit d'une infrastructure multisports moderne dont la réalisation permettra de positionner le Bénin comme destination privilégiée pour les compétitions africaines.
Le projet de construction d'un pôle sportif au complexe UNAFRICA (en phase d'avant-projet) et la finalisation de l'académie de football féminin, n'ont pas été occultés.
Des actions fortes sont prévues au profit du sport scolaire ainsi que des différentes sélections pour le rayonnement du sport béninois.
F. A. A.
L'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques (ANPT) recrute un(e) Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale pour accompagner la mise en œuvre de projets touristiques majeurs du PAG 2021–2026. La date limite du dépôt des dossiers est fixé au 27 novembre 2025. Lire les termes de références.
TERMES DE RÉFÉRENCE
Pour le recrutement d'un Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le Gouvernement du Bénin est engagé dans une stratégie ambitieuse visant à faire du tourisme une filière de développement économique créatrice de richesses et d'emplois et un outil de rayonnement du Bénin dans la région et à l'international. Le développement des projets phares du tourisme et de la culture sont ainsi inscrits dans l'axe stratégique 4 « amélioration de la croissance économique » du Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026.
Le Gouvernement s'appuie sur l'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques pour développer le potentiel du secteur touristique et améliorer ses performances actuelles dans la mise en œuvre des projets touristiques.
Ainsi au nombre des projets phares du programme d'action du Gouvernement confiés à l'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques, nous pouvons citer :
– la réhabilitation des Parcs Pendjari/W pour en faire une référence de safari en Afrique de l'Ouest ;
– la réinvention de la cité lacustre de Ganvié ;
– la construction du Musée des Rois et des Amazones du Danxomè et la réhabilitation du site palatial environnant à Abomey ;
– la réhabilitation des équipements touristiques à Allada ;
– la construction du Musée International du Vodun à Porto-Novo ainsi que la réhabilitation des anciens musées ADANDE et HONME ;
– la construction du palais du roi de Nikki et d'une arène pour la Gaani ;
– la reconstruction à l'identique de la cité historique de Ouidah (Cité musée de Ouidah) ;
– la construction d'un complexe touristique « MARINA » près de la Porte du non-retour à Djègbadji (Ouidah) ;
– l'aménagement d'une route des couvents vodun ;
– l'aménagement d'une station balnéaire d'exception à Avlékété ;
– la construction d'un complexe urbain et balnéaire à Akpakpa et aménagement et protection des côtes ;
– L'aménagement d'un Resort urbain et balnéaire à Grand-Popo ;
– la construction d'un Musée d'Art Contemporain à Cotonou ;
– la construction de la Maison Internationale de Gèlèdè à Kétou.
L'ensemble de ces projets a pour but de développer l'offre culturelle, naturelle et touristique de la « Destination Bénin », levier essentiel au développement de l'économie touristique. Ces offres, organisées en pôles touristiques du nord au sud du pays, constituent des ensembles cohérents au niveau thématique et diversifiés dans l'approche touristique.
Dans la perspective du respect des dispositions et des exigences environnementales et sociales des partenaires techniques et financiers ainsi que les obligations nationales et internationales en matière environnementale et sociale, l'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques envisage de recruter un spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale pour renforcer ses équipes. Les présents termes de référence sont élaborés à cet effet.
MISSION, TÂCHES ET RESPONSABILITÉS
Le Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale travaillera sous l'autorité du Directeur Général de l'Agence. À ce titre et de façon spécifique, il/elle sera chargé(e) notamment de :
– veiller au respect scrupuleux des objectifs et exigences environnementales et sociales des partenaires techniques et financiers ainsi qu'aux dispositions juridiques nationales et internationales en matière environnementale mis en exergue dans les documents du projet ;
– s'assurer de la prise en compte des questions sociales dans l'intégralité des projets de l'Agence et ce conformément au Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) et au Cadre Politique de Réinstallation des Populations (CPRP), et appuiera les responsables en sauvegarde des entités bénéficiaires des projets dans l'élaboration des documents y afférent avant la réalisation des investissements afin d'éviter les conflits et de s'assurer de la durabilité des actions menées ;
– contribuer à l'appropriation et à la diffusion des instruments environnementaux et sociaux, notamment le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES), le Plan d'Engagement Environnemental et Social (PEES), le document de Procédures des Études d'Impact Environnemental et Social (approfondie ou simplifiée) ainsi que les autres études spécifiques (audits environnemental et social, etc.) auprès des acteurs clés de la chaine de mise en œuvre des Projets (structures techniques, mairies, communautés, entreprises chargées de travaux, missions de contrôle, etc.) ;
– identifier les besoins, coordonner et superviser le renforcement des capacités des acteurs clés (directions techniques des mairies, coopératives agricoles, comités de développement et communautés villageoises, etc.) sur les mesures de suivi et de surveillance environnementale et sociale et la mise en œuvre des dispositions sécuritaires et sanitaires du CGES et des PGES ;
– superviser l'élaboration de manuels de formation pour les parties prenantes locales afin qu'elles puissent effectuer un examen des mesures environnementales et soutenir la mise en œuvre des mesures d'atténuation convenues ;
– assurer le suivi de la mise en œuvre des PAR et participer à la collecte des données permettant de faire le suivi-évaluation du volet social du projet ;
conduire le screening ou sélection environnementale et sociale des sous-projets, identifier les risques potentiels sur le plan environnemental et préconiser des mesures d'atténuation, dont la réalisation d'évaluations spécifiques données (EIES approfondie ou simplifiée, notice d'impacts, etc.) ;
– veiller à la conformité sociale du projet au regard des exigences nationales applicables et celles de la Banque mondiale, notamment sur les questions de santé et sécurité et de conditions de travail ;
– assurer la préparation et la validation des termes de référence (TDR) en vue de la conduite d'évaluations environnementales et sociales pour les sous- projets présentant des niveaux de risques (substantiel, modéré) ;
– conduire ou participer au processus de sélection des prestataires devant intervenir sur des études et travaux ayant un lien avec les sauvegardes environnementale et sociale ;
– assurer la revue qualité et faire valider les rapports d'EIES (approfondie ou simplifiés) ainsi que toute autre étude environnementale élaborée pour le projet, par l'Agence Béninoise pour l'Environnement (ABE) ;
– participer à l'identification des parties prenantes ainsi qu'au déploiement du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) et du Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) ;
– coordonner et assister aux activités de consultations publiques et des parties prenantes en matière environnementale et sociale pour la prise en compte effective des points de vue des parties prenantes dans le cadre de la planification et la mise en œuvre des différents sous-projets ;
– contribuer à la diffusion du mécanisme de gestion des plaintes du Projet et le mettre en œuvre en collaboration avec les autres partenaires du projet ;
– recueillir et analyser les commentaires et les plaintes des personnes/parties affectées par le projet sur les questions environnementales et recommander/prendre des actions pour résoudre lesdits problèmes ;
– participer à la préparation et à l'analyse des dossiers d'appel d'offres (DAO) ou dossier d'appels d'offres limité (DAOL) en veillant à l'insertion, aussi bien dans le DAO/DAOL que dans les marchés/Contrats de travaux, des clauses environnementales à respecter par l'Entrepreneur ;
– participer au recrutement des Missions de contrôle des travaux des sous-projets en veillant à l'insertion, aussi bien dans les Termes de Référence de recrutement (TdR) que dans leurs marchés/contrats, des clauses environnementales à respecter ;
– superviser le respect et la conformité de ces clauses par l'Entrepreneur/opérateur et les bureaux de contrôle lors de l'exécution des travaux ;
– s'assurer de l'élaboration et la mise en œuvre effective du PGES-Chantier, du Plan Assurance Environnement (PAE), du Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS), du Plan Particulier de Gestion et d'Élimination des Déchets (PPGED), tout autre document spécifique de sauvegarde pertinent, par l'entreprise en charge des travaux et de son approbation par la Mission de contrôle ;
– évaluer, réexaminer et contrôler en liaison avec l'ABE, la conformité des activités avec les CGES et les PGES ainsi que tout autre instrument de sauvegarde élaboré pendant la mise en œuvre du projet ;
– s'assurer que chaque acteur de la chaine de mise en œuvre des aspects de sauvegarde environnementale et sociale remplit convenablement ses missions conformément aux arrangements institutionnels contenus dans le CGES et aux tâches assignées aux agences d'exécution conformément à leurs missions régaliennes ou telles que définies dans la convention d'appui ;
servir d'interlocuteur principal entre les personnes affectées et la Coordination du Projet sur les questions d'impacts environnementaux ;
participer à l'élaboration des plans de travail et de budget annuel (PTBA) et des plans de passation des marchés en définissant les besoins en études et veiller à leur réalisation ;
– effectuer des missions de suivi environnemental périodique et régulier sur le terrain dans le cadre de la mise en œuvre des PGES des sous-projets ;
– participer aux revues environnementales et sociales trimestrielles du projet ;
– produire et transmettre au DG ANPT des rapports trimestriels rendant compte du respect ou non des mesures environnementales et sociales dans la mise en œuvre des projets et du suivi de la mise en œuvre des PGES. Ce rapport devra systématiquement être annexé aux rapports des projets diffusés aux partenaires techniques et financiers ;
– élaborer un rapport annuel d'exécution présentant une analyse globale du niveau de prise en compte du volet environnemental et social des projets ;
– analyser les activités du projet pour mieux en apprécier l'adéquation avec les exigences et orientations du cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) des projets ;
– élaborer une stratégie pour constituer une base de données environnementales et sociales des zones, activités et résultats du projet qui sera progressivement mise à jour ;
– assurer le suivi, la supervision et l'évaluation rétrospective des différentes activités des projets en vue d'apprécier autant l'adéquation que l'effectivité de la prise en compte des mesures environnementales stipulées dans les documents d'évaluation desdits projets ;
– superviser, du point de vue technique, l'application des mesures environnementales définies dans le cadre de la réalisation des travaux de construction d'infrastructures en cours au niveau de l'Agence ;
– répondre aux préoccupations soulevées par les partenaires techniques et financiers pendant les missions d'appui technique à la mise en œuvre des mesures de sauvegardes environnementale et sociale et mettre en œuvre les recommandations formulées ;
– élaborer un document présentant une analyse globale du volet environnement et social des projets de l'Agence dans la perspective de leur achèvement ;
– participer aux rencontres/réunions de concertation avec les acteurs à la base, les autorités locales, les agences d'exécution et partenaires techniques et financiers pour échanger des idées sur la prise en compte des groupes vulnérables (jeunes, femmes) dans les activités de l'Agence ;
– effectuer toutes autres tâches jugées nécessaires pour le ou les Projets sous gestion de l'Agence.
ÉVALUATION DES PERFORMANCES DU SPÉCIALISTE EN SAUVEGARDE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
L'évaluation de la performance du Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale est faite, entre autres, sur la base des critères ci-après :
– le niveau de mise en œuvre des PGES et des PAR ;
– le taux d'exécution des activités E&S planifiés dans le Plan Annuel de Travail Budgétisé.
QUALIFICATIONS ET EXPÉRIENCE
Le (la) Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale sera recruté(e) sur la base de ses qualifications académiques et expériences professionnelles pertinentes, et de sa capacité à réaliser la mission. Le poste est ouvert à tous les candidat(e)s remplissant les conditions ci-après :
Diplômes et expériences requises
– avoir un diplôme d'études supérieures (BAC+ 5 ans au moins) en gestion de l'environnement, sciences de la nature ou dans les domaines des sciences environnementales (Écologie, Biologie, Botanique, Foresterie, ressources naturelles, santé et sécurité des personnes, etc.), aménagement du territoire, géographie, sciences sociales, sciences humaines ou Sciences économiques option Environnementale et Sociale ou tout autre diplôme jugé équivalent et ayant la gestion environnementale et sociale comme base ;
– justifier d'une formation complémentaire en matière d'évaluation environnementale et sociale ;
disposer et justifier d'une expérience générale d'au moins cinq (5) ans dans la conduite d'études d'évaluation et/ou de gestion environnementale et sociale des projets/programmes de développement ;
– avoir occupé pendant au moins quatre (4) ans, un poste de Spécialiste en sauvegarde environnementale et social sur au moins un (1) projet de développement financé par les Partenaires Techniques et Financiers ;
– avoir conduit ou participé au moins à trois (3) missions spécifiques d'évaluation environnementales et sociales (Évaluation Environnementale et Sociale Stratégique ; Cadre de Gestion Environnementale et Sociale, Étude d'Impact Environnemental et Social approfondie ou simplifiée, Plan de Gestion des Pestes, Cadre de Réinstallation, Plan de Réinstallation, Audit E&S, analyse des risques E&S, etc.) de programme et projets agricoles, d'aménagement du territoire ou forestier, d'infrastructures en milieu urbain ou rural ;
– posséder des expériences dans les renforcements de capacités, la formation et la communication sur les questions environnementales et sociales ;
– disposer d'expériences dans la réalisation des consultations publiques ;
– avoir participé en tant qu'expert en sauvegarde environnementale et sociale à au moins trois (3) missions spécifiques de contrôle, suivi et de surveillance environnementale et sociale de projets ou programmes financés par les Partenaires Techniques et Financiers ;
– avoir et justifier d'une bonne connaissance des Normes Environnementales et Sociales (NES) de la Banque mondiale ;
– avoir une bonne connaissance du cadre politique et juridique national de réalisation des évaluations environnementales et sociales, des procédures d'évaluation des rapports d'études, notamment les EIES par l'Agence Béninoise pour l'Environnement ;
– avoir une formation complémentaire en Hygiène — Santé, Sécurité-Environnement (HSE), et une expérience dans la gestion environnementale et sociale de projets/programmes de développement financés par les Partenaires Techniques et Financiers serait un atout.
Aptitudes et qualités
– avoir une capacité à collaborer avec une diversité de parties prenantes ;
– avoir une capacité à travailler sous pression et avoir une bonne aptitude à travailler en équipe et dans un environnement multisectoriel et multiculturel ;
– pouvoir travailler de concert avec sa hiérarchie tout en gardant une certaine autonomie ;
– être organisé(e), rigoureux (se) et capable de produire des résultats de qualité dans les délais impartis ;
– avoir une capacité à travailler de manière autonome et à assumer la responsabilité de ses tâches ;
– avoir une bonne capacité rédactionnelle et de communication en français ;
– avoir une bonne maitrise de l'outil informatique et des différents logiciels et navigateurs courants (Word, Excel, PowerPoint, etc.) ;
– connaissance du secteur de tourisme du Bénin.
CONFLITS D'INTÉRÊTS
Les candidats doivent être exempts de tout risque de conflits d'intérêts, c'est-à-dire ne pas être propriétaire ou être partie prenante dans les conseils d'administration ou les organes de direction de : firmes, bureaux d'études, entreprises, sociétés, susceptibles d'être intéressés par les appels d'offres et les consultations qui résulteront des différents contrats signés.
CARACTÉRISTIQUES DU CONTRAT
Poste basé à Cotonou ;
Contrat à durée déterminée de deux (2) ans renouvelables ;
Période d'essai : 3 mois.
CONDITIONS DE DÉPÔT DES CANDIDATURES
Les personnes intéressées par cette offre sont priées de préparer et déposer un dossier de candidature comprenant :
– une lettre de motivation signée du candidat, adressée au Directeur Général de l'ANPT ;
– un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;
– un curriculum vitae complet, détaillant au mieux l'expérience du candidat ;
– les preuves des expériences acquises mentionnées sur le curriculum vitae, notamment les copies des attestations et certificats de travail ou tout document pouvant servir de preuve ;
– les copies légalisées des attestations de travail, certificats de formation ou autres pour les déclarations figurant dans le CV ;
– une copie certifiée conforme du ou des diplômes requis ;
– la copie d'une pièce d'identité en cours de validité.
Date et lieu de dépôt
Les candidatures doivent être envoyées par mail à : recrutementanpt@presidence.bj
La date limite de dépôt des dossiers est le 27 novembre 2025 au plus tard à 17 h 00 (heure du Bénin) avec en objet « Recrutement au poste de spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale ».
NB : seuls les candidats présélectionnés seront contactés aux adresses e-mail et téléphoniques mentionnées dans leur CV, pour poursuivre le processus.
Ouidah accueille du 8 au 10 janvier, l'édition 2026 des Vodun Days. Plusieurs événements sont prévus pour marquer cet événement culturel majeur dédié à l'héritage Vodun, à sa richesse artistique et à sa profondeur spirituelle.
Pendant trois jours, visiteurs, curieux, passionnés de culture africaine pourront vivre un moment d'exception à Ouidah. L'édition 2026 de Vodun Days permettra une nouvelle fois de voyager au cœur de la culture Vodun. Il est prévu au programme du 8 au 10 janvier, des animations culturelles telles que des danses, performances rituelles, démonstrations artistiques. Un concert géant réunira des artistes béninois et internationaux.
La grande cérémonie Vodun aura lieu le 9 janvier 2025. L'arène de Ouidah va également accueillir des célébrations.
Akpédjé Ayosso
Le chantre Félix Didolanvi alias “Pêcheur”, est décédé mardi 25 novembre 2025 dans sa 92ᵉ année.
Deuil au sein de l'Église du Christianisme céleste du Bénin. Le vénérable Suprême Évangéliste Félix Didolanvi s'en est allé. Son décès a été annoncé ce mardi. Félix Didolanvi est une figure emblématique du Gospel béninois. « Il a consacré sa vie au service du Seigneur à travers la musique sacrée. (…) Son départ laisse un grand vide, mais son héritage, lui, demeure : un engagement sans faille, un amour profond pour la louange, et une empreinte indélébile dans l'histoire musicale de notre église », écrit le président Chargé Paroissial d'Akpakpa Centre dans une publication sur Facebook.
A.A.A
Au terme des travaux du 7e Sommet UA-UE tenu à Luanda, les deux institutions continentales ont salué leur partenariat stratégique et pris de nombreux engagements. A travers le communiqué final publié au terme de deux jours d'échanges et de rencontres, les 80 délégations présentes à ce rendez-vous ont réitéré leur volonté commune de soutenir et de promouvoir le multilatéralisme, seule option pour éviter le chaos.
Fin du 7e Sommet UA-UE. Les pays ont insisté au cours des assises sur le multilatéralisme pour permettre des avancées conjointes, une convergence stratégique et un renforcement de la coopération, au service d'une gouvernance mondiale et d'un système financier plus efficaces, s'appuyant sur les progrès réalisés cette année au G20 et à la Conférence sur le financement du développement, pour promouvoir un nouveau paradigme financier, dépassant un modèle d'aide au développement désormais obsolète. Selon le communiqué final publié ce mardi 25 novembre 2025 au terme des deux jours d'échanges et de rencontres, outre l'évolution vers un modèle de partenariat fondé sur la co-propriété et le co-investissement, la Fondation Afrique-Europe se félicite de l'accent mis dans la Déclaration sur plusieurs piliers essentiels déjà portés par son Groupe de Haut Niveau et son rapport 2025, notamment, le renforcement de la lutte contre les flux financiers illicites (FFI) ; la libération du potentiel de l'économie bleue ; la promotion de l'industrialisation et l'intégration des chaînes de valeur ; l'amélioration de la résilience des systèmes de santé ; et du rôle de la culture dans le partenariat Afrique-Europe.
Renforcer la lutte contre les flux financiers illicites (FFI)
Ces flux représentent en moyenne une perte annuelle de 90 milliards de dollars pour l'Afrique, autant de ressources qui pourraient être investies dans le développement mais qui affaiblissent au contraire le potentiel économique et les finances publiques. Le 7ᵉ Sommet réaffirme un engagement commun à intensifier l'action contre « les flux financiers illicites, l'évasion fiscale, la criminalité organisée, la fraude et la corruption, ainsi que le financement du terrorisme », et en faveur de la coopération sur l'optimisation fiscale. Selon le State of Africa-Europe 2025 Report, la rétention de ces fonds sur le continent aurait pu accroître le stock de capital africain de plus de 60% et relever le PIB par habitant de 15%. La Déclaration souligne également que la mobilisation des ressources domestiques constitue le pendant indispensable à ces efforts, et un impératif partagé pour renforcer la résilience à long terme.
Libérer le potentiel de l'économie bleue
Pratiquement absente du Sommet de 2022, l'économie bleue figure désormais dans la Déclaration de cette année, qui engage les pays à « promouvoir le développement d'une économie bleue durable ». Le State of Africa-Europe 2025 Report rappelle son poids croissant : dans l'UE, elle génère environ 890 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel ; en Afrique, près de 300 milliards de dollars, avec une projection à 576 milliards d'ici 2063, et soutient 50 millions d'emplois. Situé au carrefour du commerce, de la sécurité, de la résilience climatique, de la biodiversité et de la transformation économique, ce secteur constitue un levier stratégique pour optimiser l'allocation des ressources - une priorité de la Fondation Afrique-Europe, qui accompagne la création d'un « Hub africano-européen de la finance et de l'innovation pour l'océan », lancé lors du Blue Africa Summit.
Promouvoir l'industrialisation et l'intégration des chaînes de valeur
Le Sommet s'engage à « soutenir tous les pays africains dans leurs efforts de développement, d'industrialisation, de diversification des exportations et d'intégration aux marchés régionaux » en promouvant « le développement durable des chaînes de valeur », notamment dans les minéraux critiques et stratégiques. Cette coopération est essentielle pour montrer qu'il est possible de concilier développement et climat : en alignant investissements dans les infrastructures, l'accès à l'énergie, les minéraux de transition et l'économie bleue, l'Afrique et l'Europe peuvent bâtir une industrie verte compétitive. Les coopérations pilotes sur l'hydrogène, l'ammoniac ou encore l'acier, le ciment et l'aluminium verts illustrent ce potentiel de partenariats « gagnant-gagnant ».
Améliorer la résilience des systèmes de santé
Pilier historique du partenariat, l'investissement dans les capacités de fabrication africaines - pour garantir souveraineté et sécurité sanitaire - demeure l'un des exemples les plus concrets de transformation des engagements UA-UE en actions. La Déclaration réaffirme le soutien au « développement de la production locale de produits de santé en Afrique » et souligne l'importance de « financements de santé prévisibles, domestiques, innovants et mixtes ». Après l'annonce en janvier 2025 de la suppression de 83% des contrats de santé de l'USAID (soit un déficit de 5,7 milliards de dollars), le rapport met en avant le Compact d'Accra comme une feuille de route essentielle pour passer de la dépendance à la souveraineté sanitaire.
Reconnaître le rôle de la culture dans le partenariat Afrique-Europe
La Déclaration souligne l'importance du secteur culturel pour renforcer « la solidarité, la paix, le dialogue ouvert et inclusif ». Le rapport 2025 identifie également la culture et les industries créatives comme des moteurs de transformation économique - notamment grâce à la révolution numérique - et comme un pilier d'un nouveau modèle de partenariat, particulièrement prometteur pour la jeunesse.
Les différentes délégations à Luanda ont estimé que pour que l'Afrique et l'Europe intensifient concrètement leur action, il est désormais essentiel de se concentrer sur la mise en œuvre des décisions du Sommet, au niveau granulaire des projets, stratégies et investissements, dans une logique de leadership partagé réelle.
F. A. A.
Le ministre du Cadre de vie et des Transports, Didier Tonato, a défendu, mardi 25 novembre 2025, devant les députés un budget en nette progression pour 2026.
La dotation du Ministère du Cadre de vie et des Transports, en charge du développement durable atteint 455,7 milliards FCFA, contre 359,8 milliards FCFA en 2025. La hausse est de 26,64 %. L'essentiel de l'augmentation vient des dépenses en capital. Elles passent à 439,5 milliards FCFA, soit 96,4 % du budget. Leur progression annuelle atteint 27,11 %. Le ministère explique cette évolution par un renforcement des investissements financés sur ressources intérieures et par une hausse des appuis extérieurs pour les infrastructures, l'environnement et les transports.
Les dépenses de fonctionnement restent limitées. Elles s'élèvent à 16,27 milliards FCFA. Elles couvrent les services essentiels, les transferts aux structures sous tutelle et l'appui aux communes.
Le budget 2026 intègre un volet gouvernance à travers le Programme de pilotage et de soutien aux services. Le ministère prévoit une meilleure gestion, une digitalisation des outils, un suivi-évaluation renforcé et une professionnalisation de la commande publique.
Les priorités portent sur la modernisation du réseau routier, le développement du transport multimodal, la construction de logements et d'infrastructures publiques, ainsi que l'aménagement durable des villes. L'accent est mis sur l'assainissement pluvial et l'amélioration des services urbains.
Le ministère annonce un budget sensible au climat. Le Programme Environnement, Forêt et Climat consacre plus de 43 % de ses crédits à l'adaptation et à l'atténuation : restauration des terres, lutte contre les feux, agro-écologie, agriculture climato-intelligente et protection du littoral. D'autres programmes intègrent des normes résilientes pour les routes, les ponts et les ouvrages d'art, ainsi que des actions de résilience urbaine et d'efficacité énergétique dans la construction.
M. M.