En tentant de briser la contrebande, le géant économique espère voir augmenter sa production de céréale, très insuffisante pour nourrir 190 millions de Nigérians.
Le Monde avec AFP
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A la frontière d'Owode, entre le Bénin et le Nigeria, les conducteurs de motos-taxis sont devenus de dangereux criminels aux yeux des autorités nigérianes : ils trafiquent le riz du Bénin avec l'ingéniosité et l'audace de revendeurs de cocaïne.
Ils glissent quelques poches de basmati sous leur selle et zigzaguent, intrépides, entre la douzaine de barrages des douanes et de l'armée nigérianes, déployés depuis fin août le long des 700 km de frontière fermée.
S'ils ne se font pas attraper, les contrebandiers pourront gagner quelques centaines de nairas, soit quelques centimes d'euros. Une petite fortune à ne pas négliger depuis que le gouvernement nigérian a décidé, du jour au lendemain à la veille de la rentrée, de fermer la frontière avec le voisin béninois.
« Comme des lapins »
Fini le temps où des milliers de sacs de 50 kg de riz de contrebande défilaient les uns après les autres sur les porte-bagages des motos à travers la brousse. Fini les bakchichs lancés à la va-vite aux agents véreux pour acheter leur silence. Les chauffeurs de motos-taxis estiment que 3 000 sacs de riz entraient chaque jour illégalement au Nigeria.
« Mais, maintenant, les douaniers et l'armée nous tirent dessus comme des lapins », assure Adewole, bégayant de colère et de peine. Ses enfants n'ont pas pu faire leur rentrée scolaire lundi 9 septembre, faute de pouvoir payer leur inscription. Il n'a d'ailleurs même plus assez d'argent pour les nourrir. « S'il y avait assez de riz au Nigeria, on n'aurait pas besoin d'en importer », lâche-t-il.
Officiellement, la production locale de riz a augmenté de 60 % depuis 2013 (4,78 millions de tonnes en 2018). Et même si les chiffres sont vraisemblablement gonflés, cela reste insuffisant pour les 190 millions de Nigérians qui dépensent environ 10 % de leur budget en nourriture dans cet aliment de base.
Mais, surtout, tout le monde est unanime : « Personne n'aime le riz nigérian. Il n'est pas bon et trop cher », entend-t-on sur les marchés.
Pourtant, la politique agricole et industrielle de Muhammadu Buhari entend développer le « Made in Nigeria » et vouloir diversifier l'économie, qui repose presque uniquement sur le seul pétrole.
Alors, à l'entame de son second mandat, le président a décidé de frapper fort en imposant fin août une « fermeture partielle de la frontière » avec le Bénin, puis, mi-septembre, une « fermeture absolue de toutes les frontières » avec le Bénin, le Niger et le Tchad.
« Le Nigeria ne pouvait plus croiser les bras en regardant de tels pays prospérer au détriment de notre économie », a déclaré, rageur, le Contrôleur général des douanes nigérianes, le colonel Hamid Ali.
Ce blocage total est une véritable asphyxie économique pour les pays voisins, notamment pour le Bénin, dont l'activité portuaire représente une très importante source de revenus. De plus, les Béninois profitent habituellement d'une essence de contrebande à bas prix en provenance du Nigeria : des milliers de tonnes de litres sont importés illégalement dans le sens inverse du riz, depuis des décennies.
Lire aussi « Au Bénin, la danse contemporaine demande autant d'engagement que d'abnégation »
Mais si le Bénin souffre, les Nigérians sont les premières victimes de « cette politique protectionniste d'un niveau extrême », selon Adedayo Ademuwagun, analyste pour le cabinet d'études Songhai, basé à Lagos.
S'il n'y a plus de riz importé à acheter dans le pays, le gouvernement espère que les agriculteurs locaux vont en produire davantage pour combler le manque, explique à l'AFP M. Ademuwagun. « Mais ça ne fonctionne pas comme ça ! », assène l'analyste économique.
« On ne vit pas sur une île »
Cette stratégie a déjà été utilisée au Nigeria. Le président Olusegun Obasanjo (1999-2007) a fait interdire les importations de ciment, au plus grand bonheur de son protégé et aujourd'hui multi-milliardaire Aliko Dangote, dont les industries de ciment locales ont aussitôt fleuri.
Mais en attendant les prochaines récoltes dans les rizières nigérianes et l'amélioration de la situation sécuritaire dans les régions rurales, le grand marché d'Ajara, dans la grande ville frontalière de Badagry, est désespérément vide. Il n'a presque plus de riz, plus de macaronis, plus d'huile ou de sucre. « Nous ne pouvons pas dépendre uniquement de la production locale », regrette le président du marché, le chef Todowede Baba Oja. « On ne vit pas sur une île. On dépend les uns des autres. »
Face à la pénurie, le prix du riz s'est envolé, passant de 9 000 nairas (22 euros) pour un sac de 50 kg à 22 0000 nairas (55 euros), un prix plus élevé que le salaire minimum mensuel qui est à 18 000 nairas.
Même le boucher d'Ajara, qui pourtant vend du bœuf local, n'a presque plus de clients et a dû augmenter ses prix pour combler ses pertes. « Les gens n'ont plus d'argent », se désole-t-il.
Les résultats de l'évaluation diagnostique des enseignants reversés en Agents contractuels de l'Etat (ACE 2008) sont déjà connus avec un taux d'échec d'environ 50%. Sur la liste générale des résultats de l'évaluation des ACE 2008, se retrouve le nom d'un enseignement qui serait décédé et enterré dans le département du Couffo.
Le nommé M. Gbadé Delphin de l'enseignement primaire aurait rendu l'âme depuis près de 4 mois.
Mais son nom figure sur la liste des résultats de l'évaluation des ACE 2008, organisée par l'Etat béninois pour apprécier le niveau des enseignants.
Un mystère que devra éclairer le ministère des enseignements maternel et primaire.
A.A.A
Triste réalité dans l'arrondissement de Garou, dans la commune de Malanville. Une jeune fille âgée d'environ 14 ans a été assassinée il y a quelques jours par ses parents.
Selon les informations, la jeune fille XY, consciente des tractations que ses géniteurs menaient pour la donner en mariage, est allée se plaindre à la mairie. Préoccupé par sa situation, le premier adjoint au maire a convoqué les parents à l'hôtel de ville. Au terme des discussions, ceux-ci ont pris l'engagement de ne plus la donner en mariage. Mais la jeune fille aurait refusé de retourner à la maison après les discussions, de peur d'être battue par les parents. L'autorité locale l'a rassurée et elle a finalement rejoint le domicile. Comme elle l'avait présenti, après son retour à la maison, la jeune fille a été sauvagement battue par ses parents. Pire, ils l'ont enfermée dans un trou qu'ils ont fermé.
Le corps sans vie de la jeune fille n'a été retrouvé que quelques jours après.
Le mariage forcé des filles est une réalité très fréquente dans la commune de Malanville. Plusieurs élèves auraient abandonné les classes pour se retrouver au foyer.
F. A. A.
Par arrêté n°031 en date du vendredi 13 septembre, le ministre Mahougnon Kakpo a procédé à plusieurs mutations au ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. 15 agents sont mutés pour rapprochement de conjoints, 01 pour raisons de santé, 48 pour cas sociaux et 03 pour cinq ans de la retraite.
A..A.A
Un accident de la route a lieu ce samedi 14 septembre vers 12h à hauteur de Gbowélé, dans l'arrondissement de Paouignan.
Selon les informations, l'accident s'est produit entre un motocycliste, un véhicule léger et un bus de la compagnie Confort Lines.
Le bilan est de 1 mort et 1 blessé.
L'accident serait dû à un excès de vitesse du conducteur du bus.
G.A.
Le président de la République du Bénin, Patrice Talon a été accueilli ce vendredi 13 septembre 2019 par le premier ministre burkinabè, M. Christophe Dabire à sa descente d'avion à l'aéroport international de Ouagadougou. Au Burkina-Faso pour prendre part au sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, prévu pour ce samedi 14 août 2019, Patrice Talon a déjà entamé des audiences.
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) September 13, 2019
Le Chef de l'Etat a reçu le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Akinwumi Adesina. Ils ont échangé sur les questions de développement.
A.A.A
Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo à travers un l'arrêté nº051 en date de ce vendredi 13 septembre, a mis fin aux fonctions de 87 responsables d'établissements pour insuffisance de résultats aux examens. Cliquer pour lire
Selon l'arrêté du ministre, ces responsables d'établissements sont placés en position d'adjoint pendant deux ans.
F. A. A.
Par l'arrêté nºO53 en date du vendredi 13 septembre 2019, le ministre Mahougnon Kakpo a procédé à la nomination des responsables pédagogiques et administratifs des établissements des enseignements secondaire, général, technique et professionnel. Ces enseignants ont été nommés sur proposition des directeurs départementaux des enseignants Secondaire, Technique et de la Formation professionnel.
A.A.A.
La valeur des exportations du Bénin pour le compte de l'année 2018 selon le rapport sur le commerce extérieur de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a connu une chute de 89,1 milliards de francs CFA. Sur 1278,1 milliards en 2017, le point des exportations en 2018 a donné un montant de 1189 milliards francs CFA, soit une baisse de 89,1 milliards de francs CFA.
Pour le compte de l'année 2018, cinq produits agricoles sont vendus sur le marché international. Selon le rapport sur le commerce international qui inclut les résultats de l'Uemoa, de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) ainsi que les produits vendus sur le marché européen, la part des produits du coton exportés pour le Bénin est de 251,9 milliards de francs CFA en 2018, contre 211,8 milliards de francs CFA en 2017.
Pour ce qui concerne la vente de l'anacarde sur le marché international la même année, on note 76,2 milliards de francs CFA, contre 48,3 milliards un an avant.
Les amandes de karité exportées ainsi que d'autres oléagineux présentent une valeur de 24 milliards FCFA contre 13,9 milliards en 2017. De même, les exportations d'huile de palme ont connu une chute de 0,6 milliard FCFA en 2018.
Par ailleurs, le montant total des produits réexportés en direction du Nigéria courant l'année 2018 est estimé à 738,7 milliards FCFA, contre 848,4 milliards FCFA en 2017.
De 4,6 milliards FCFA, les produits du bois, et les ouvrages en bois ont connu une chuté de 0,6 milliard FCFA.
Le taux des réexportations de 2018 pour le compte du Bénin est de 8% contre 8,6% en 2017.
Si les exportations du Bénin font 1189 milliards francs CFA en 2018, il est à noter que la valeur des produits importés durant la même année est de 1823,6 milliards de francs CFA contre 1782,1 milliards FCFA en 2017, et concernent les biens de consommation dont les produits alimentaires, les produits d'équipement et des produits énergétiques.
F. A. A.
Les résultats de l'évaluation diagnostique du samedi 24 août 2019 sont connus. Le taux de réussite au plan national est de 50,74%.
Dans le sous secteur de l'enseignement maternel, 28,05% ont pu tirer leur épingle du jeu. Au primaire, le taux de réussite est de 30,00%. L'enseignement secondaire s'en sort avec le taux le plus élevé de réussite, soit 76,54%.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
On ne mettra jamais en cause l'héroïcité de Robert Mugabe au temps de la Rhodésie. Il libéra le Zimbabwe et son peuple. Et il s'en proclama, sans le dire, le propriétaire. A l'instar de Félix Houphouët-Boigny, père de l'indépendance ivoirienne et, sans le dire, propriétaire du pays et des Ivoiriens jusqu'à sa mort, comme il convient. Car il sied à tout bon autocrate nègre de s'agripper au pouvoir jusqu'à s'y effondrer - mort. Bravo ! Hélas pour lui, Mugabe n'arriva pas jusqu'à ce bravo sur le gâteau. S'étant aperçus que le propriétaire allait offrir le Zimbabwe et ses habitants en héritage aux Mugabe, ses vieux compagnons le prièrent, avec force respect, de lâcher prise. De mauvais gré, il lâcha prise et s'en alla mourir à Hong-Kong.
Car en Afrique, Chef ou membre de l'Exécutif, vous allez mourir partout ailleurs, sauf en Afrique. Car, propriétaire et acolyte du propriétaire, vous avez accaparé tant d'or et de diamant qu'aucun des hôpitaux que vous avez créés n'est digne d'abriter les microbes de votre corps repu et fatigué. Mais votre cadavre revient s'ensevelir en terre africaine sinistrée par vos soins. Car Américains, Asiatiques, Européens, n'ont que faire du Nègre vivant. Alors le Nègre cadavre ? Beuh ! Qui honorerait Senghor cadavre à Verson (France), Sékou Touré à Cleveland, Bongo à Barcelone ? Personne ! D'où nécessité de ramener à la maison les cadavres des propriétaires des nations africaines. Ils ont beau l'avoir appauvrie à leur profit et au profit des pays où ils s'en vont mourir, l'Afrique reste utile pour accueillir la dépouille des autocrates qui l'ont jugée indigne de leur corps repu et fatigué. Elle accueille leur dépouille sur fond de youyous hurlés par la foule efflanquée, mais forcée de saluer l'autocrate cadavre décrété - cerise sur le gâteau - héros national, non pour avoir tout illuminé mais pour avoir tout accaparé. Seuls échappent à ce sacre final ceux dont la fin de règne a été précipitée et brutale : Idi Amin Dada, Samuel Doe, Mobutu, Omar el Béchir, etc. Mais il est des cadavres exilés puis ramenés pour des sacres de rattrapage : N'Kruma, défunté à Bucarest, Bokassa, sinistre faucon. Un jour le tour de Mobutu, féroce léopard ?
Revenons à Mugabe qui fut tantôt faucon, tantôt léopard (les Zimbabwéens n'ont pas vu la différence) pour garder la main sur le Zimbabwe sinistré par ses soins. S'il s'avère qu'il était auprès de sa fille partie à Hong-Kong pour ses études supérieures, cela confirmera ce que pensent ‘‘les Chinois cultivés'', savoir que, lorsque vous avez été autocrate nègre à des sommets himalayens, vous ne créez aucun établissement d'enseignement supérieur digne du génie de vos filles et garçons, que vous envoyez s'éclater dans les universités de France et de Navarre, à Oxford et à Harvard. Les lycées de banlieue et de puces, que vous avez créés et appelez universités, et où vos enfants n'étudieront jamais, rejoignent ainsi les hôpitaux-mouroirs que vous avez créés, et où vos enfants et vous ne vous ferez jamais soigner.
Revenons à la mort des autocrates nègres, sujet préoccupant à cause de Mugabe défunté à Hong-Kong et non à Harare. Revenons-y pour faire observer une exception : sauf celui que la mort a surpris à Dakar où il passait des vacances en famille, les anciens présidents du Dahomey-Bénin (tous anciens pour que vive l'alternance) ont choisi de mourir chez soi. Curieux. Mais les Béninois n'en sont pas à une exception près. Ils seraient capables, nonobstant titres et grades ronflants, de considérer que l'honneur ultime consiste à mourir chez soi. A 80 ans et affaibli, Mgr Lucien Monsi Agboka, évêque émérite d'Abomey, se vit proposer d'aller se faire soigner hors du Bénin. Du fond de son lit, il répondit avec un grand calme : « Quoi donc ! Je ne mourrai jamais ? Laissez-moi mourir ici ! » Et il mourut « ici ».
Audaces et exceptions béninoises. Et les dirigeants béninois disent qu'il y a bonheur à « Vivre entre ses parents le reste de son âge » et à mourir entre leurs mains. En Afrique !
39 acteurs intervenants en formation initiale ou continue d'enseignants du primaire et du secondaire (inspecteurs, conseillers pédagogiques, directeurs d'ENI) ont pris part dans le cadre de la mise en œuvre du Programme APPRENDRE à un atelier de formation à l'Observation et l'analyse des Pratiques Enseignantes (OPE).
L'atelier est organisé par le Campus numérique francophone de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec le ministère de l'enseignement maternel et primaire (MEMP) et le ministère des Enseignements Secondaires Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) du mardi 10 au vendredi 13 septembre 2019 à l'Institut Français de Cotonou. Il a permis aux participants de s'approprier des notions, des enjeux et des outils de l'Analyse de Pratiques Professionnelles (APP), basée sur l'observation.
Placé sous le thème : « L'analyse de pratiques : une démarche de formation professionnalisante et réflexive », l'atelier de formation qui a duré 04 jours a été conduit par 03 experts en sciences de l'éducation : Mme Marguerite Altet, M. Laurent Talbot et M. Nacuzon Sall.
Selon M. Laurent Talbot, professeur en Sciences de l'éducation, à l'Université Jean Jaurès à Toulouse en France, la plupart des inspecteurs restent sur leur position d'évaluation et de contrôle.
L'objectif de cet atelier est « de montrer aux inspecteurs béninois que inspecter ce n'est pas seulement contrôler, évaluer ou donner des notes à l'enseignant, mais c'est aussi tenter de lui faire prendre conscience de la manière avec laquelle il enseigne et se comporte avec ses élèves ». Ceci afin qu'ils puissent améliorer ses pratiques d'enseignement et rendre ses élèves actifs.
« (...) pour améliorer les pratiques d'enseignement, il faut que l'inspecteur soit aussi un médiateur, un accompagnateur, quelqu'un de bienveillant », a déclaré M. Laurent Talbot.
Selon le professeur en Sciences de l'Education, l'inspecteur doit souligner d'abord « ce qui va bien dans la classe pour ensuite repérer avec l'enseignant des points à améliorer et établir un contrat avec lui pour que les pratiques d'enseignement-apprentissages s'améliorent ». Très heureux d'avoir partagé son savoir, l'expert en sciences de l'éducation n'a pas manqué d'apprécier l'esprit attentif des participants. « J'ai eu à faire avec un groupe très impliqué, les gens sont très attentifs, (...) ils ont fait du bon boulot », a-t-il confié.
L'Analyse de Pratiques Professionnelles (APP), basée sur l'observation de l'enseignement-apprentissage a été décortiquée en 04 volets à savoir : la démarche compréhensive et réflexive ; ses étapes, la mise en œuvre par la pratique d'une APP, l'accompagnement de l'APP c'est-à dire la démarche et posture dans un groupe de stagiaires (GAPP) et la conduite d'entretien formatif duel à partir de l'APP.
L'inspecteur dans une mission d'accompagnement
Pour M. Djènontin Alexis, inspecteur de l'enseignement technique, spécialité droit, « les thématiques abordées sont d'un intérêt pour l'amélioration de la qualité de notre système éducatif ». L'attention de l'inspecteur explique-t-il sera beaucoup plus centrée sur « l'observation de ce que fait l'enseignant et voir dans quelle mesure l'accompagner pour l'amélioration de ses prestations ».
Déjà à la fin de cet atelier, il sera question, informe l'inspecteur « d'identifier certains enseignants qu'on a déjà inspectés » et se rapprocher davantage d'eux pour « qu'ils puissent se rendre compte du rôle d'accompagnateur de l'inspecteur que du rôle de contrôleur et de gendarme qui jadis était l'impression que les enseignants avait de l'inspecteur ».
Les résultats attendus au terme de l'atelier sont entre autres la mise en œuvre des connaissances acquises telles que : la distinction entre observation, analyse compréhensive, jugement et évaluation argumentée des pratiques professionnelles et développement d'une réflexivité sur les pratiques. Les participants doivent pouvoir aussi développer la posture et la pratique d'accompagnement de l'APP en formation.
Selon l'inspecteur Oloni Félix, directeur de l'inspection et de l'innovation pédagogique du ministère des enseignements maternel et primaire, cette formation « vient à point nommé parce qu'il y a beaucoup de choses qui échappent aux superviseurs pédagogiques.
« Désormais, il faut pouvoir suivre ses enseignants à travers la pédagogie, la didactique et le relationnel. Comment est-ce que l'enseignant entretient les relations avec les apprenants dans sa pratique quotidienne ? Par rapport à la pédagogie, comment est-ce qu'il gère les apprentissages dans les salles de classes avec les enfants ? et pour ce qu'il s'agit de la didactique est ce que lui-même a bien organisé l'enseignement qu'il veut dispenser », explique l'inspecteur Oloni Félix.
Il revient à l'inspecteur « pendant l'observation de classe de pouvoir voir chaque aspect et en tenir compte en vue d'accompagner l'enseignant à se prendre en charge dans son domaine d'intervention ».
D'après le directeur de l'inspection et de l'innovation pédagogique du ministère des enseignements maternel et primaire, le compte rendu de cette formation sera fait au ministre et « au besoin élaborer des modules de formation pour déjà informer, mettre les conseillers pédagogiques, les chefs de régions pédagogiques également en liens qu'ils se mettent au même niveau d'information que nous et pouvoir relayer cette formation sur le terrain ».
Le programme APPRENDRE (Appui à la professionnalisation des pratiques enseignantes et au développement de ressources) est mis en œuvre par l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) avec l'appui de l'Agence Française de Développement (AFD). Il vise à construire au sein des écosystèmes africains de l'éducation des capacités durables pour élaborer et à mettre en œuvre des stratégies d'accompagnement et de suivi permettant la professionnalisation des enseignants du primaire et du secondaire, dans l'objectif de répondre aux difficultés d'apprentissage de leurs élèves.
Akpédjé AYOSSO
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon s'est envolé pour Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso pour prendre part, au sommet extraordinaire des chefs d'Etats et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
‘'La lutte contre le terrorisme'', c'est le sujet principal de cette rencontre qui démarre ce samedi 14 septembre 2019.
Durant les travaux de ce sommet, les chefs d'Etats vont examiner les actions à entreprendre dans l'espace CEDEAO pour faire face à la monté du terrorisme, ses effets connexes et ses conséquences néfastes sur la gouvernance, le développement et la sécurité des pays.
Le président Talon durant son séjour au pays des hommes intègres, pourrait renouer le dialogue avec ses homologues du Nigéria et du Niger sur la question relative à la fermeture des frontières avec le Bénin.
F. A. A.
Promouvoir l'accès à tous à une justice équitable et de qualité, tel est la mission que s'est assigné le consortium REPSFECO BENIN et GRASID ONG à travers le projet d'appui à la justice.
Pour y parvenir, une étude de base sur la problématique de l'accès des citoyens aux tribunaux de conciliation, de première instance et à la police judiciaire a été diligentée. À travers un atelier de validation, les présidents des tribunaux de première instance et de conciliation, les cadres de la police judiciaire, les femmes et les jeunes des départements du Mono et du Couffo ont eu droit au contenu de cette étude. Pour la présidente de REPSFECO, C'est un indicateur pour avoir une idée claire sur l'état des services rendus aux justiciables.
Le Port autonome de Cotonou (PAC) sera équipé bientôt de deux remorqueurs de types ASD. La direction du port à travers l'avis d'appel d'offres international du 09 septembre 2019, sollicite des offres sous plis fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture et la formation du personnel à l'utilisation des deux remorques. L'offre est constituée d'un lot unique et le délai d'exécution est de trois mois pour le remorqueur A et de treize mois pour le remorqueur B.
Conformément aux dispositions de la loi n°2017-04 du 19 octobre portant code des marchés publics en République du Bénin, seuls les candidats remplissant les conditions définies dans le dossier d'Appel d'offres ouvert, et n'ayant pas été frappés par les dispositions des articles 72 et 142 dudit code peuvent y participer. Ces postulants doivent avoir réalisé au cours des trois dernières années, soit de 2016 à 2018, un chiffre d'affaires moyen au moins égal à trois milliards de francs CFA HT pour les activités de construction ou de commercialisation d'engins flottant (remorqueurs, pilotine, vedette et autres).
Les soumissionnaires selon le document d'appel d'offres, doivent être un chantier naval de constructeurs, ou une entreprise spécialisée dans la construction ou la commercialisation des engins, et en fournir la preuve. Ils doivent également avoir exécuté au moins trois marchés de fourniture de remorqueurs de type ASD suivis des attestations de bonne fin d'exécution des livraisons faites pendant les dix dernières années, soit de 2009-2018. De même, les attestations à prendre en compte dans le cadre de la procédure de sélection concernent les commandes de montant HT supérieur ou égal à cinq milliards de francs CFA. Par ailleurs, la fourniture d'une attestation de capacité financière de 30% du montant de l'offre, est également exigée, au même titre que la possession des installations et équipements nécessaires pour l'exécution des travaux.
Les offres rédigées en langues française doivent être déposées en quatre exemplaires au Secrétariat de la personne responsable des marchés publics du PAC au plus tard le lundi 04 novembre 2019. Le lancement de cet appel d'offres s'inscrit dans le cadre de l'exécution du budget annuel du Port autonome de Cotonou.
F. A. A.
C'est la tristesse et la désolation dans le rang des ouvriers du chantier de construction du stade omnisport d'Abomey. Lors de la pluie qui s'est abattue sur la ville le mercredi 11 septembre dernier, Étienne Adjokpo, ouvrier maçon, a été foudroyé.
Aussitôt, les responsables en charge du chantier ont alerté la police pour les constats d'usage. Un médecin légiste a été également commis à cet effet.
Conformément à la tradition, les parents du défunt ont fait appel aux adeptes du dieu de tonnerre, ‘'Hêviosso'' pour les cérémonies d'usage.
F. A. A.
Une réunion d'échanges sur l'entrée en vigueur de l'accord signé entre le gouvernement béninois et la Société chinoise China National Oil and Gas Exploration and Development Compagny LTD (CNODC) dans le cadre du projet de construction et d'exploitation du pipeline export Niger-Bénin a lieu jeudi 12 septembre. Elle a été présidée par le ministre d'État, Abdoulaye Bio Tchané assisté du Ministre de l'Eau et des Mines, M. Samou S. Adambi et du Ministre des Infrastructures et des Transports, M. Hervé Hehomey.
Il s'agit pour les deux parties, le gouvernement et les responsables de WAPCO Bénin, Société chinoise en charge des travaux de construction et d'exploitation du pipeline export Niger-Bénin d'accorder leurs Violon sur certaines questions majeures, pour le démarrage des travaux de construction du pipeline dans les meilleurs délais. Cette réunion d'échanges a été élargie aux autorités du Port Autonome de Cotonou, des Impôts et de la Douane.
Il a été abordé au cours de cette réunion, les avantages fiscaux, le transport des matériels et équipements entrant dans la construction du pipeline, la sécurisation du chantier, l'autorisation de la traversée du fleuve Niger, les études d'impacts environnementaux et la question liée au permis d'exécution des travaux.
Le chef de la délégation chinoise, M. Zhang Chengwu s'est dit satisfait, tout en rassurant le Bénin de la bonne conduite des travaux dans les délais.
Les travaux prévus pour être démarrés fin 2019 - début 2020 et qui dureront 2 ans emploieront 3000 personnes.
G.A.
Avec 76 voix contre 13 pour le Kenya et 15 pour les Philippines, le Royaume du Maroc s'est fait élire ce vendredi 13 septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie pour abriter la 24ème Assemblée Générale de l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). Prévue pour l'année 2021, c'est la ville de Marrakech qui accueillera cette grande rencontre international du tourisme.
Cette victoire écrasante du Maroc face à ses challengers, est le fruit d'une intense campagne diplomatique menée depuis juillet 2018 et une mobilisation forte déployée par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale et du ministère du Tourisme, de l'artisanat, de l'économie sociale, et de l'aviation civile. C'est également la preuve, non seulement de la confiance dont bénéficie le Royaume chérifien auprès de la communauté touristique international, mais aussi de la sécurité et la stabilité qui le caractérise.
L'Assemblée générale est l'organe suprême de l'OMT. Elle se réunit tous les deux ans et rassemble près de 2000 délégués de 156 Etats membres, et plus de 500 membres affiliés qui représentent le secteur privé, des établissements d'enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques locales.
F. A. A.
Un atelier de formation sur la natation en eau libre dénommée Open Water s'est ouvert depuis le 9 septembre dernier à Cotonou.
Il réunit une trentaine de formateurs et spécialistes de natation dont des sapeurs-pompiers coaches et des policiers fluviaux. C'est l'expert Fina Open water, Frédéric Barale, professeur de natation qui assure ladite formation.
Organisée par la Fédération béninoise de natation (Fbna) en collaboration avec la Fédération internationale de natation (Fina), cette formation des formateurs offre une opportunité pour les acteurs, spécialistes de la natation.
Selon Frédéric Barale, l'Open Water prend en compte les épreuves qui se pratiquent hors-bassins (natation à la mer, à la rivière...).
Sa présence ici vise à donner des notions aux formateurs pour leur permettre de développer l'enseignement de natation dans le pays. « La finalité de cette formation est d'avoir plus de monde pour enseigner la natation en bassin et en eau libre », selon l'expert.
Le président de la Fédération béninoise de natation, Abdon Déguénon, explique que l'objectif de cette formation est de permettre aux participants d'avoir des connaissances de base pour former les populations à la pratique de la discipline. C'est aussi une manière pour accroître les capacités des athlètes amateurs et professionnels. Il pense que les populations méritent d'avoir des notions élémentaires pour mieux pratiquer les sports nautiques tels que la natation en eau libre, la natation de course, le water-polo, la plongée artistique simple et autres. « Une fois aguerris, les formateurs seront déployés dans toutes les régions du pays pour former également des athlètes et d'autres formateurs », a-t-il ajouté.
G.A.
La commission chargée d'assainir les plans d'eau du Sud-Bénin a arrêté sept personnes en train d'exploiter la nasse végétale à poisson, communément appelée acadja. L'opération s'est déroulée mercredi 11 septembre dernier sur les eaux du lac Ahémé au niveau de Possotomè.
Ils ont été pris par la police fluviale et les membres de la commission chargée d'assainir les plans d'eau du Sud-Bénin. Cette opération entre dans le cadre du programme d'assainissement des plans d'eau du Sud-Bénin.
Les sept personnes arrêtées risquent des peines allant de 3 à 12 mois d'emprisonnement et le paiement d'une amende comprise entre 200 000 et 25 millions FCFA. Dans la dynamique de redonner une nouvelle vie aux plans d'eau, le gouvernement s'est engagé à travers le programme d'assainissement visant la réhabilitation notamment du lac Ahémé, de la lagune côtière, du lac Nokoué et de la lagune de Porto-Novo à débarrasser ceux-ci des engins de pêche nocifs, des filets moustiquaires et surtout des acadja.
L'usage abusif de la nasse végétale à poisson par les riverains est la cause majeure d'engorgement des plans d'eau au Sud du Bénin.
G.A.