La circulation est impossible pour la traversée de voie Savalou-Dassa. La route de Logozohouè dans la commune de Savalou est complètement bloquée suite à l'effondrement du pont sur le tronçon. Il est donc impossible à tout ceux qui voyagent en passant par ce pont pour rallier les localités environnantes.
Certains usagers de la route sont obligés par exemple de contourner par Parakou pour atteindre Dassa. Outre l'état défectueux de la voie, c'est l'effondrement du pont qui vient en rajouter aux difficultés des voyageurs, des transporteurs et des riverains.
Pour le moment, les populations n'ont plus d'autres choix que de subir le dickat de la nature face à cet incident.
Tous les regards sont tournés vers le ministère des infrastructures et des transports qui doit trouver une solution permettant la reprise du trafic sur ce tronçon de la Route nationale inter-Etats n°3.
G.A.
Démarré le 1er juin dernier, le concours Wiki Loves Earth a connu son épilogue samedi 20 juillet 2019.
Les 10 meilleures photos sélectionnées de la période du 1er au 30 juin ont été présentées au public au cours de la cérémonie de clôture et de remise de prix qui a eu pour cadre la salle informatique du Campus numérique de la francophonie (CNF) de l'Université d'Abomey-Calavi ce 20 juillet.
Après avoir examiné les différentes productions, le jury présidé par Ishola Akpo, artiste photographe, dit découvrir des potentialités chez les participants. Il n'a pas manqué de les exhortés à plus d'efforts.
A travers une image qui est prise, souligne le photographe, c'est une histoire qu'on raconte. « Si vous voulez prendre une image, prenez-la dans sa globalité », a lancé le président du jury.
Selon Mermoze Adodo, organisateur principal du concours Wiki Loves Earth, il s'agit d'amener les citoyens à « faire des photos de la biodiversité (la flore, la faune, les réserves naturelles, les forêts sacrées, les forêts classées, les monuments naturels, les parcs nationaux), et à mettre sur une plateforme Wikipédia appelé Wikicomons qui est une médiathèque libre ».
Au-delà de produire de simples photos, explique-t-il, le concours vise à « combler le fossé numérique par rapport à l'information liée au Bénin, notamment la biodiversité ».
Pour cette première édition, plusieurs sorties ont été effectuées dans les forêts sacrées de Kpassè (Ouidah), au centuaire de singes de Drabo, au jardin botanique et zoologique de l'Université d'Abomey-Calavi et au jardin des plantes de la nature de Porto-Novo. L'objectif selon l'organisateur principal, est d'apprendre ce que ces aires protégés ont de bien.
« Ce concours permet au Bénin de révéler au monde, ce qu'il y a de bien », a-t-il confié.
Le pays selon Mermoze Adodo, dispose de plusieurs espèces qui sont en voie de disparition que le concours permet de conserver, et combler le fossé numérique.
Les richesses de la nature figées en photos
Au nom du directeur du Campus numérique francophone Stefano Amekoudi, Fawaz Taïrou après avoir remercié les participants a annoncé l'organisation d'un salon stratégique le 03 août prochain au Campus numérique de la francophonie d'Abomey-Calavi, et un autre le 24 du même mois à l'Institut français de Parakou.
Tous ces salons visent à donner une nouvelle orientation à la fondation Wiki Medias.
Pour l'édition 2019 de Wiki Loves Earth, c'est Farid Amadou qui a remporté le 1er et le 3ème prix.
Son camarade Rachath Sanoussi, remporte le 2ème prix et le prix du meilleur producteur avec 488 images.
Tous ont été gratifiés par des chèques symboliques de 30.000 à 100.000 FCFA du supermarché Erevan.
Les dix meilleures images sélectionnées au Bénin vont concourir sur le plan international aux côtés de 36 autres nations telles que le Cameroun, la France, la Colombie, le Canada devant un jury.
Les trois meilleures images reconnues à l'international, seront sélectionnées et primées d'ici septembre 2019.
Composition du jury
Président : Akpo Ishola, artiste photographe
Membre : Mawuna Joannès Doglo, artiste photographe
Membre : G. Joseph Hervé Ahissou, spécialiste en communication
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les dix meilleures images du Bénin
La République du Bénin a été distinguée à la 04e édition du Prix Panafricain des Services Publics. Il a reçu le ‘'Prix d'encouragement'' dans la catégorie ‘'Innovations et amélioration de la qualité du service public''.
La cérémonie a été organisée suite à la 57e session du conseil d'administration du Centre Africain de Formation et de Recherches Administratives pour le Développement (CAFRAD) et la 15e édition du Forum Panafricain Ministériel sur la modernisation de l'administration publique et des institutions de l'Etat auxquelles a pris part la ministre du travail et de la Fonction Publique Adidjatou Mathys du 08 au 10 juillet 2019, à Fès au Maroc.
‘'Système intégré de gestion des ressources humaines, dématérialisation des actes de carrière'', c'est le projet qui a permis au Bénin de recevoir le prix d'encouragement parmi les seize candidatures enregistrées au niveau de 10 pays. Le Prix Panafricain des Services Publics est organisé pour renforcer et encourager les actions et initiatives entreprises en matière de modernisation de l'administration publique en Afrique, notamment celles visant l'amélioration des services publics offerts aux citoyens.
Selon la ministre du travail et de la Fonction Publique Adidjatou Mathys, ce projet du Bénin se penche sur une meilleure gestion des ressources humaines de l'Etat à travers une diligence dans la délivrance des actes de carrière au profit des agents de l'Etat.
Le Bénin fait partie des pays africains ayant innové et amélioré la qualité du service public ces dernières années.
Akpédjé AYOSSO
Au premier trimestre 2019, les échanges commerciaux du Bénin avec l'étranger ont enregistré en volume, une hausse à l'export de l'ordre de 60,6 % et à l'import de 10,4% par rapport au quatrième trimestre 2018, annonce le bulletin trimestriel des statistiques du commerce extérieur, parvenu vendredi à Xinhua à Cotonou.
Selon ce bulletin réalisé par l'Institut national de la statistique et de l'analyse économique du Bénin (INSAE), au cours du premier trimestre 2019, les exportations de biens sont en hausse, passant de 93,7 milliards de francs CFA, soit environ 161 millions de dollars américains (251 524,0 Tonnes) au quatrième trimestre 2018 à 150,5 milliards de francs CFA, soit environ 258 millions de dollars américains (356 676,2 Tonnes), affichant ainsi une progression en valeur de 60,6%.
Ainsi, explique la même source, la valeur totale des dix principaux produits exportés au cours du premier trimestre 2019 s'élève à 126,5 milliards de francs CFA, soit environ 217 millions de dollars américains (261 011,5 Tonnes), soit 84% de la valeur globale des exportations du trimestre.
A l'image des exportations, note le même bulletin de l'INSAE, les importations de marchandises connaissent également une hausse au cours du premier trimestre 2019. Elles se chiffrent à 487,9 milliards de francs CFA, soit environ 836 millions de dollars américains (1 509 552,7 Tonnes), contre 441,7 milliards de francs CFA, soit environ 757 millions de dollars américains (1 264 094,5 Tonnes) un trimestre plus tôt, indiquant ainsi un accroissement de 10,4%.
A cet effet, souligne la même source, la valeur des dix principaux produits à l'importation pour ce trimestre, s'établit à 330,3 milliards de francs CFA, soit environ 566 millions de dollars américains (943 443,5 Tonnes), représentant ainsi 67,7% de la valeur totale des importations du trimestre.
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2019-07/20/content_75011874.htm
(Par Roger Gbégnonvi)
Parce que les Ecureuils sortaient de nulle part mais venaient du ‘‘pays du Vaudou'', on a évoqué ici et là le gri-gri pour expliquer leur relatif exploit à la CAN 2019. Le gri-gri ? A l'entrée BO du dictionnaire fon-français, on lit : ‘‘Gri-gri, amulette, talisman ; sortilège, maléfice, réalisé avec des feuilles et autres ingrédients…'' En fait, le gri-gri c'est l'arsenal où l'on puise jour et nuit pour auto-défense, attaque et contre-attaque (ADACA) dans une société où tout le monde vit sur le pied de guerre, cherchant sans cesse appui sur une force extérieure, supérieure et efficace (FESE). La FESE pour l'ADACA. Car l'ennemi est partout.
Aussi la vie quotidienne ne va-t-elle pas sans gri-gri. Un professeur d'université vous fait l'amitié de vous montrer la partie montrable de son arsenal-maison : ‘‘Savon pour élévation sociale et professionnelle – 2.000 f'', ‘‘Savon pour protection et choc en retour – 2.000 f'', ‘‘Onguent ‘Emonehoun' à mélanger avec de l'Eau de Cologne de votre goût, et l'utiliser parcimonieusement comme tout autre parfum – 2.500 f''. Et tout le monde connaît le bon catholique de l'adage qui, après avoir reçu l'hostie, y ajoute un morceau de cola qui a séjourné dans du sang de pigeon : ‘‘C'est pour renforcer le Christ.'' Le complément ainsi apporté à l'Agneau Immolé (cf. aussi l'Eau de Cologne) illustre une philosophie et une pratique tout à fait bien reçues, qui élèvent ou rabaissent (c'est selon) les cultes et onctions importés au rang de gri-gri afin d'en faire FESE pour ADACA. Médaille Miraculeuse, scapulaire, versets coraniques transcrits sur une peau tannée, etc., constituent de très bons outils pour ADACA par la grâce de Dieu Notre Père et d'Allah Le Miséricordieux. Et l'on en vient à occulter, à négliger l'effort et le travail, l'on s'illusionne : le relatif exploit des Ecureuils ne doit pas grand-chose à leur entraîneur et à eux-mêmes, la carrière poussive et besogneuse du professeur ne doit rien à ses errances bibliothécaires et pas grand-chose aux nuits blanches passées à préparer ses cours et à corriger mille copies, le poison mortel, glissé par vous, en toute amitié, dans l'apéro de votre chef hiérarchique, n'est pas pour grand-chose dans le fait que vous soyez assis aujourd'hui dans son fauteuil, etc. En même temps qu'il féconde le crétinisme et la méchanceté, le gri-gri nous empêche d'inventer et de créer pour enchanter le monde. Voilà pourquoi, tous nos yeux plongés dans mille smartphones, regardeurs jamais fourbus, nous scrutons, hébétés, le tout-monde créé par les marcheurs.
Or c'est le gri-gri lui-même qui, si l'on ose dire, se rit de nous à nous voir adossés à un imaginaire délétère et paresseux. Car il faut se souvenir de l'adage : ‘‘Le gri-gri est efficient contre celui qui y croit.'' On aura donc beau hurler contre vous toutes les incantations et enfoncer mille pieux dans le sol en hurlant votre nom, si vous évitez le whisky létal de l'ami, vous tiendrez debout et irez jusqu'au bout. Et c'est la première raison de brûler nos gris-gris. Car il faut se souvenir de l'adage : ‘‘Plus efficace que le gri-gri est le bâton.'' Vous aurez donc beau y aller de toutes les incantations et fumigations, de tous les savons et onguents dits magiques, si vous vous abstenez d'agir pour ou contre, le résultat se fera attendre jusqu'á se faire inexistant. Et quand je m'acharne à ourdir le malheur de l'autre dont j'ai peur et que je hais, c'est le Livre de Job qui me met en garde : ‘‘Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint'' (3/25). Voyez, en effet, comme nous sommes mal, comme notre cité est malade, engluée dans l'angoisse et la paranoïa ! A force de penser à mal et au mal, le mal advient. Et c'est la deuxième raison de brûler nos gris-gris.
L'avers de nos gris-gris en appelle à la Lumière pour nous demander de penser et d'agir en bien. Ignorons donc délibérément notre côté nuit. Priorisons donc délibérément notre côté jour. Professons avec le poète : ‘‘Je t'ignore, litige. Et mon avis est que l'on vive !''
Le Parti communiste du Bénin (PCB) n'entend pas se plier aux nouvelles recommandations du ministre de l'intérieur Sacca Lafia suite à leur rencontre tenue ce vendredi 19 juillet 2019. Pour le parti communiste, c'est ‘'une oppression, une mesure illégale et tout à fait arbitraire''.
Suite à la rencontre du Chef de l'Etat avec les formations politiques en souffrance d'une existence légale, le ministre de l'intérieur a été instruit de s'entretenir avec les responsables pour les formalités y afférentes.
Selon le communiqué du PCB en date du 19 juillet, une délégation s'est rendue au ministère de l'Intérieur dans l'objectif de « se voir délivrer le récépissé de mise en conformité ». Au cabinet de Sacca Lafia, ils ont reçu un document portant ‘'Synthèse des Actions à entreprendre par les membres Fondateurs du Parti Communiste du Bénin'' dont les formalités à remplir sont entre autres « tenir un Congrès Constitutif, actualiser les statuts et règlement intérieur au cours du Congrès et mentionner dans le procès-verbal que les signataires de la déclaration administrative ont régulièrement reçu mandat ».
Le Parti Communiste du Bénin rappelle qu'il avait procédé à « toutes les formalités requises pour sa mise en conformité à la nouvelle Charte » et aussi satisfait à toutes les demandes de corrections des services du ministère de l'Intérieur dont les dernières en date remontent au 10 Mai 2019.
Pour le parti, « refaire les mêmes choses, les mêmes formalités que celles réalisées déjà et dont le contenu est déposé au ministère de l'Intérieur » est inadmissible.
Aussi, les responsables ont-ils notifié que le PCB a été contre cette démarche évoquée par le Chef de l'Etat lui-même au cours de la rencontre du lundi 15 Juillet 2019.
« Le Parti Communiste du Bénin ne se pliera pas à ce qui apparaît comme une oppression, une mesure illégale et tout à fait arbitraire. Il réitère son attente que le Gouvernement se conforme à la loi et aux normes constitutionnelles en nous délivrant le récépissé arbitrairement confisqué depuis des mois », souligne le communiqué.
A.A.A
La fête du cotonculteur sera célébrée ce samedi 20 juillet 2019 à Savalou. Une ocasion pour les producteurs de l'or blanc de se recréer après les performances enregistrées cette année et qui ont hissé le Bénin au rang des premiers producteurs en Afrique.
Des prix seront distribués pour récompenser les meilleurs producteurs.
F. A. A.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont adopté samedi 29 juin dernier, l'Eco comme la future monnaie qui faciliterait l'intégration économique entre les pays membres.
Pour mieux clarifier la position du Bénin dans cet espace économique, le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a précisé que le pays répond aux critères de convergence définis par les Etats membres de la zone Eco. Evoquant quelques-uns de ces critères, l'argentier national cité entre autres, le déficit budgétaire et l'inflation.
Il a souligné que « le déficit budgétaire base engagement, dons compris (au niveau des pays de l'Uemoa) a reculé de 0,3 point de pourcentage en s'établissant à 4,0% du Produit intérieur brut (Pib) en 2018, (contre 4,3% en 2017).
Le déficit global hors dons représentait 6,3% du Pib en 2018 ». Romuald Wadagni a par ailleurs rappelé que le taux d'inflation au niveau de l'Uemoa est de « 0,9% en moyenne en 2018 contre 1,1% en 2017, largement au-dessus du seuil de la norme communautaire de 3% ».
« Le Bénin respecte en 2019, l'ensemble des critères de convergence de premier rang et est donc, comme les autres pays de l'Uemoa, prêt pour la mise en circulation de la monnaie unique de la Cedeao en 2020 », a conclu le ministre de l'économie et des finances après analyse de ces deux critères de convergence.
F. A. A.
Suite aux recommandations du Chef de l'Etat Patrice Talon à la rencontre de lundi 15 juillet, les 11 partis de l'opposition se sont entretenus tour à tour avec le ministre Sacca Lafia. Ceci dans leur but de se conformer à la charte des partis politiques.
Lors de leur réunion tenue le jeudi 18 juillet 2019, le bureau politique des FCBE a fait le compte rendu de la rencontre avec le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.
Rendant compte de la séance tenue avec Sacca Lafia, le porte-parole Nourenou Atchadé a notifié que le parti FCBE n'existe plus officiellement depuis le 17 mars 2019. Pour se conformer aux dispositions de la nouvelle charte des partis politiques comme l'a voulu le président Talon, le ministre de l'intérieur après la rencontre a fait un certain nombre de recommandations aux formations politiques dont la création d'un nouveau parti.
Le bureau politique a décidé de réunir le Bureau Exécutif National le 25 juillet prochain pour une analyse plus approfondie de la situation. Avant toute décision, le bureau politique envisage de prendre l'avis du président d'honneur du parti, l'ex président Boni Yayi. Aussi, a-t-il été suggéré que le bureau politique consulte « les autres formations politiques de l'opposition notamment l'USL et le PCB pour recueillir leurs avis sur l'attitude commune à adopter, face au ministère de l'intérieur ». Toutefois, « un comité a été mis sur pied pour accomplir les diligences nécessaires au cas où le Bureau Exécutif National déciderait de déposer les dossiers demandés par le ministre ».
Lors de la réunion des FCBE, le Bureau politique s'est également penché sur les intoxications calomnieuses et diffamatoires abondamment relayées qui faisaient état de ce que certains dirigeants du parti auraient accepté, moyennant la somme de 300 millions FCFA, pour prendre part à la rencontre avec le chef de l'Etat du lundi 15 juillet. « Cette intoxication qui, curieusement ne vise que les dirigeants de notre parti est l'œuvre d'une certaine espèce de politiciens coutumière de faits, utilisée comme cheval de Troie dans tous les systèmes », souligne le compte rendu du bureau politique.
Condamnant cette cabale diffamatoire, il rassure tous ses militants et sympathisants du parti que « la lutte qu'il a commencée seul, au départ, depuis 2016 et qui est une lutte pour la démocratie, la paix et le développement se poursuivra ».
Le dernier point abordé lors de la séance est relatif aux conditions de détention des prisonniers de la crise post-électorale. Ayant reçu une lettre dans laquelle le collectif des prisonniers de la crise post-électorale se plaignent de leurs conditions de détention et demandent au parti de prendre toutes les initiatives devant concourir à leur libération, le bureau politique a décidé d'envoyer une petite délégation à la prison civile de Cotonou pour leur apporter leur soutien moral. Le bureau politique a aussi suggéré de se rapprocher des autres formations politiques qui ont reçu la même correspondance afin de trouver des solutions communes.
A l'entame de la séance, ils ont observé une minute de silence en la mémoire de feu Marcel de Souza, beau-frère du président Boni Yayi, président d'honneur du parti décédé le 16 juillet 2019 à Paris.
Akpédjé AYOSSO
Après la rencontre avec le chef de l'Etat, c'est le ministre Sacca Lafia qui prend les commandes pour les formalités de reconnaissance légale des formations politiques non en règle.
Selon l'information livrée par le porte-parole des FCBE à l'issue de la rencontre avec le chef de l'Etat, le ministre de l'intérieur a fait comprendre aux responsables que les partis politiques doivent se récréer. Une recommandation qui semble être validée par les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE).
« Nous n'avons pas à faire les formalités de dissolution puisque la loi dit que après le 16 (mars 2019), les partis n'existent plus. Donc la dissolution est tacite. Nous allons faire les formalités pour déposer au ministère de l'intérieur », a confié Nourénou Atchadé. Il ajouté que le ministre se dit disposé à étudier les dossiers au plus pressé.
Ces dossiers sont ceux qui feront l'objet de demande de certificat de conformité les jours à venir.
« Le ministre a pris l'engagement d'étudier les dossiers, dès que ces documents arrivent à son niveau, de le faire dans un très bref délai. Moins d'une semaine, pour que les partis politiques soient déclarés », a indiqué le porte-parole du parti FCBE. M. Atchadé souligne par ailleurs que les partis tels que FCBE, Usl et PCB n'ont plus à courir derrière le certificat de conformité car indique-t-il, « On est déjà au-delà de la date de mise en conformité prescrite par la loi ».
La balle est donc dans le camp de ces partis puisque le gouvernement leur renvoie la balle. Ils doivent donc se conformer au plus rapide afin de participer valablement aux débats futurs.
G.A.
Le Ministre d'État chargé du Plan et du Développement, Monsieur Abdoulaye Bio Tchané et Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Monsieur Mahougnon Kakpo étaient dans la matinée du jeudi 18 juillet 2019 à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou pour la cérémonie de réception technique de l'avant-projet de la stratégie et de l'avant-projet de la loi-cadre sur l'enseignement et la formation technique et professionnelle au Bénin.
Présidée par le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, cette cérémonie a été honorée par le Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers du Tchad, Madame Ruth Madjidian Padja.
Harmoniser d'une part, les points de vue sur le processus ayant conduit à l'élaboration des documents de référence de la relance de l'enseignement et la formation technique et professionnelle et d'autre part, les points de vue sur le format et les orientations au sujet de la Table Ronde technique.Tel est l'objectif qui sous-tend ces deux documents. Le Directeur du Bureau Régional de l'UNESCO, Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers actifs dans l'enseignement et la formation technique et professionnelle au Bénin, Ydo Yao, s'est réjoui de la disponibilité de ce document. Il a exprimé les félicitations des partenaires techniques et financiers à l'endroit du Gouvernement du Président Patrice Talon pour le suivi de la feuille de route qu'il s'est fixé dans le cadre de la mise en œuvre du processus de développement de la stratégie.
Ce dispositif permet au Bénin de disposer d'une version préliminaire de la stratégie et de la loi cadre de l'enseignement et la formation technique et professionnelle, qui est en cours de finalisation sur la base des différents apports des acteurs impliqués dans ce sous-secteur.
Le Ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané a souligné la volonté du Gouvernement a « aligné notre système éducatif à l'évolution de notre économie et du marché de l'emploi ». « C'est une réforme structurelle et c'est pour cela que nous présentons deux stratégies que nous partageons avec vous », a-t-il ajouté.
Une réforme qui doit être mise en œuvre dès la prochaine rentrée 2019-2020.
Le ministre Abdoulaye Bio Tchané a évoqué l'éventualité mettons d'une ‹‹ table ronde financière ». Selon lui, cette table ronde permettra d'avoir le plan de financement de cette stratégie et de ce programme.
Le Ministre Mahougnon Kakpo a présenté les différentes étapes de réalisation des documents et contributions des partenaires techniques et financiers.
Plusieurs documents seront étudiés et harmonisés afin d'avoir un document spécifique pour la relance de l'enseignement et la formation technique et professionnelle au Bénin.
Un nouveau jour se lève donc pour le système éducatif béninois.
G.A.
Les Fennecs de l'Algérie ont remporté la Can 2019 en dominant ce vendredi, en finale les Lions de la Téranga du Sénégal par le score de 1 but à 0.
Les Fennecs de l'Algérie ont remporté la 32 ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations (Can 2019), organisée par l'Egypte. Les Fennecs ont dominé les Lions de la Téranga par le score de un but à 0. L'unique but de la partie a été très tôt marqué en première période à la 2ème minute de jeu par Baghdad Bounedjah.
C'est le deuxième titre continental de l'Algérie après le sacre de 1990. Pour le Sénégal, c'est la deuxième fois aussi que les Lions de Téranga manquent l'occasion de remporter la Can. Déjà en 2002, il avait perdu la finale face au Cameroun.
Marcel HOUÉTO
Les onze joueurs africains issus de la sélection des internautes révèlent des talents qui ont marqué leur passage à cette phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Dans cette sélection, figure l'indétrônable gardien de but béninois, Saturnin Allagbé. Cette sélection des internautes est le résultat de la performance de ces joueurs à cette Coupe d'Afrique des Nations.
Les 11 premiers ayant marqué les esprits des internautes ont été choisis comme équipe de rève.
Les votes sont portés sur des talents qui ont chacun défendu leur drapeau national en mouillant le maillot face aux différentes équipes adverses.
Ce qui les a fait remarquer par bien des fans du football.
En dehors des réseaux sociaux qui ont d'ailleurs faire leur louange, les internautes ont valablement choisi ceux qu'ils estiment être meilleurs ayant été incontournables dans leur position. Y figurent dans ce onze type du cuir rond, Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Idrissa Gueye et Youssouf Sabali du Sénégal ; Ismaël Bennacer et Riyad Marhez de l'Algérie.
Il y a aussi dans cette équipe, Romain Metamire, Anicet Abel, Pascal Razakanantenaina de Madagascar. Sans oublier Odion Ighalo du Nigéria et Saturnin Allagbé du Bénin.
Telle est l'équipe proposée par les internautes à l'issue de cette phase finale de la CAN-Egypte 2019.
G.A.
Limogé de son poste de directeur général de la Police Républicaine, Nazaire Hounnonkpè va officiellement passer service à son remplaçant le 22 juillet 2019.
Nazaire Hounnonkpè passe la main lundi prochain aunouveau patron de la Police Républicaine, le contrôleur Général de la Police, Soumaïla Allabi Yaya.
Selon le programme contenu dans une note de service en date du 18 juillet, la cérémonie de passation de charges entre les directeurs généraux entrant et sortant est prévue pour lundi 16h en présence du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique.
A.A.A
Suspendu de ses fonctions de Secrétaire permanent de la Commission nationale de lutte contre la radicalisation, l'extrémisme violent et le terrorisme pour indiscipline grave et mauvaise collaboration, le 28 juin 2019, Louis Philippe Houndégnon réclame un milliard FCFA par an à l'Etat. Et ce, pour réparation des préjudices subis.
Selon les informations rapportées par Matin Libre, l'ex Secrétaire permanent de la Commission nationale de lutte contre la radicalisation, l'extrémisme violent et le terrorisme
a fait un recours hiérarchique à l'endroit du Chef de l'Etat Patrice Talon dans lequel il évoque l'application discriminatoire d'une loi au ministère de l'intérieur et de la sécurité publique, qui lui a causé des préjudices.
Philippe Houndégnon dénonce le « maintien irrégulier en service de certains fonctionnaires de l'ex-Police nationale au-delà de l'âge de mise à la retraite avant l'entrée en vigueur de la loi n°2015-20 du 19 juin 2015 portant statut spécial des personnels des forces de sécurité publique et assimilées ».
Selon ses explications, « les avancements, les promotions aux grades supérieurs et les mises à la retraite sont régis jusqu'à la date du 04 juillet 2019 au sein de l'ex Police nationale par la loi n°93-010. Car, la première mesure d'exécution de la loi n°2015-20 serait le décret n°2016-137 du 17 mars 2016 portant statuts particuliers des corps des personnels de la Police nationale. Ce décret n'est pas connu ».
Dans son extrait de recours publié par Matin Libre, l'inspecteur général de Police notifie qu' « à la date du 05 juin 2019, la compulsion du Journal officiel a permis de découvrir que le décret n°2016-137 du 17 mars 2016 portant statuts particuliers des corps des personnels de la Police nationale n'a fait l'objet d'aucune mesure de publication ainsi que le mentionne le procès-verbal de compulsion n°0143/19-IB de l'étude de Me Armand H. Agossou, Huissier de justice près la Cour d'Appel et le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou ».
L'ex Secrétaire permanent de la Commission nationale de lutte contre la radicalisation souligne que le décret « n°02016-764 du 08 décembre 2016 portant nomination de quarante-cinq (45) Commissaires de Police au tableau d'avancement aux grades supérieurs au titre de l'année 2016 a visé la loi n°093-010 et non la loi n°2015-20 ». Il ajoute que « les avancements et promotions aux grades supérieurs ont continué de se faire au sein de la Police nationale à la date du 1er août 2015 et bien après, selon les dispositions de la loi n°93-010 ».
A en croire Philippe Houndégnon, cette application discriminatoire de la loi préjudicie depuis 2016, à ses ambitions professionnelles et constitue pour lui une source de douleur morale.
C'est pourquoi, pour la réparation des préjudices, il réclame à l'Etat béninois « la somme d'un milliard (1.000.000.000) de FCFA par année de maintien illégal desdits fonctionnaires de l'ex-Police nationale en service et pour compter du 1er juillet 2015 à la date de leur mise à la retraite effective ; et la somme de cinq cent mille (500.000) FCFA par jour de résistance à ma requête pour compter de la date de transmission du présent courrier ».
L'inspecteur général de Police, dans son recours exhorte le Chef de l'Etat à œuvrer pour la publication, au journal officiel, du décret n°02016-137 pour la mise en vigueur de la loi n°2015-20.
A.A.A
Lors de l'audience tenue ce vendredi 19 juillet au tribunal correctionnel de Cotonou, le ministère public a requis des peines lourdes contre l'ex ministre béninois Lionel Zinsou, poursuivi pour dépassement de frais de campagne et de faux et usage de faux.
12 mois d'emprisonnement avec sursis et une amende de cinquante millions (50 000 000) francs CFA, tels sont les réquisitions du ministère public dans le procès de l'ancien premier ministre béninois Lionel Zinsou. Ceci après avoir plaidé pour qu'il soit retenu dans les liens de la justice pour les chefs d'accusation de dépassement de frais de campagne et d'usage de fausse attestation.
#Bénin : les réquisitions du ministère public contre Lionel #Zinsou, délibéré au 2 août | La Nouvelle Tribune https://t.co/OuhBIKvn2A @lntribune
— La Nouvelle Tribune (@LNTribune) July 19, 2019
La défense assurée par Me Robert Dossou, a aussi fait sa plaidoirie. L'avocat de Lionel Zinsou soupçonnant une manœuvre politique dans cette affaire pense que l'objectif visé est de déclarer son client inéligible aux prochaines élections. Le délibéré est attendu pour le 2 août 2019.
A.A.A
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon rencontre mardi 23 juillet, les responsables des centrales et confédérations syndicales du Bénin.
L'objectif de cette rencontre est d'échanger sur les réformes pour une amélioration de la qualité de l'enseignement dans le pays.
A travers une correspondance en date de ce mercredi 17 juillet, le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys a porté l'information aux centrales et confédérations syndicales. Selon ce message, chaque organisation syndicale se fera représenter à cette rencontre par deux personnes.
De même, le Conseil sectoriel du dialogue social de chacun des trois ordres d'enseignement, devra se faire représenter également par deux personnes.
F. A. A.
Permettre aux hommes d'affaires de prendre une part active dans l'exécution du Programme d'Actions, tel est l'objectif poursuivi par le gouvernement béninois en réunissant ce mercredi 17 juillet 2019 des chefs d'entreprise à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB).
Lors de cette séance d'échange qui a connu la présence du ministre du cadre de vie, José Tonato et les cadres du Bureau d'Analyses et d'Investigations (BAI) de la présidence de la République, des projets immobiliers ont été présentés aux opérateurs économiques.
Les projets immobiliers concernent entre autres la construction des 20.000 logements sur le territoire national (12.960 individuels et 7.040 collectifs), la construction des Cités ministérielles à Cotonou et administratives à Abomey-Calavi. Cette dernière est composée des bureaux des cabinets des ministres et services centraux, et sera érigée sur 05 hectares. C'est la Société Immobilière et d'Aménagement Urbain (SIMAU) qui est en charge de ces projets.
Selon le directeur délégué de la SIMAU, Jérôme Courbon, le projet de construction de logements est à sa première phase et englobe la viabilisation des sites et la construction de 12 049 logements répartis comme suit : 10 849 à Ouèdo, 250 à Porto-Novo et 500 à Parakou.
Selon le directeur, les travaux de viabilisation primaire sont en cours sur les sites. Il s'agit de « la réalisation des routes, des travaux de jonction avec les réseaux de la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE), de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB), la fibre optique et les réseaux de Bénin Télécom pour la télécommunication ».
S'agissant du deuxième projet relatif à la construction des Cités ministérielles à Cotonou et administratives à Abomey-Calavi, les différentes étapes se poursuivent sans difficulté.
Les études de faisabilité sont déjà faites et les appels d'offres seront lancés dès septembre 2019.
Akpédjé AYOSSO
Permettre aux hommes d'affaires de prendre une part active dans l'exécution du Programme d'Actions, tel est l'objectif poursuivi par le gouvernement béninois en réunissant ce mercredi 17 juillet 2019 des chefs d'entreprise à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB)
Lors de cette séance d'échange qui a connu la présence du ministre du cadre de vie, José Tonato et les cadres du Bureau d'Analyses et d'Investigations (BAI) de la présidence de la République, des projets immobiliers ont été présentés aux opérateurs économiques
Les projets immobiliers concernent entre autres la construction des 20.000 logements sur le territoire national (12.960 individuels et 7.040 collectifs), la construction des Cités ministérielles à Cotonou et administratives à Abomey-Calavi. Cette dernière est composée des bureaux des cabinets des ministres et services centraux, et sera érigée sur 05 hectares. C'est la Société Immobilière et d'Aménagement Urbain (SIMAU) qui est en charge de ces projets.
Selon le directeur délégué de la SIMAU, Jérôme Courbon, le projet de construction de logements est à sa première phase et englobe la viabilisation des sites et la construction de 12 049 logements répartis comme suit : 10 849 à Ouèdo, 250 à Porto-Novo et 500 à Parakou.
Selon le directeur, les travaux de viabilisation primaire sont en cours sur les sites. Il s'agit de « la réalisation des routes, des travaux de jonction avec les réseaux de la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE), de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB), la fibre optique et les réseaux de Bénin Télécom pour la télécommunication ».
S'agissant du deuxième projet relatif à la construction des Cités ministérielles à Cotonou et administratives à Abomey-Calavi, les différentes étapes se poursuivent sans difficulté.
Les études de faisabilité sont déjà faites et les appels d'offres seront lancés dès septembre 2019.
Akpédjé AYOSSO
« Démocratie et médias de service public en Afrique occidentale francophone : Approche comparative Bénin-Burkina-Faso-Togo », c'est le sujet de recherche qui a permis à AGNILA Tétédé Adékèmi Jeanne de remporter le premier prix du Concours ‘'Ma thèse en 180 secondes'' à la grande finale qui a eu lieu jeudi 18 juillet 2019 à l'amphi Idriss DEBY de l'Université d'Abomey-Calavi. Sur les 11 finalistes évalués sur les critères de talent d'orateur, de transmission du sujet, de structuration de l'exposé et du coup de cœur, c'est elle qui a gagné la confiance du jury présidé par le professeur Adolphe Codjo KPATCHAVI, professeur titulaire des universités du CAMES, et Secrétaire général de la Commission nationale permanente de la Francophonie du Bénin.
AGNILA Tétédé Adékèmi Jeanne part ainsi avec 01 trophée MT180, un chèque d'une valeur de 250.000 FCFA, un séjour au Dakar au Sénégal, une participation à la finale internationale 2019, un an d'abonnement à la bibliothèque numérique Scholar VOX AUF, et un an d'abonnement à la bibliothèque numérique HARMATHEQUE.
Selon le président du jury, Adolphe Codjo KPATCHAVI, aucun des 11 finalistes n'a démérité. Tous avaient le mérite mais il fallait les départager. Après avoir prodigué des conseils aux jeunes chercheurs, il les a exhortés à plus de rigueur dans les productions scientifiques, et à mieux vulgariser les résultats des recherches afin qu'ils impactent le développement.
Pour la lauréate, rédiger une thèse n'est pas une tâche aisée. « C'est une aventure comme cela peut être une mésaventure pour certains », a-t-elle souligné se référant aux difficultés que cela engendre. A l'en croire, présenter sa thèse en trois minutes est un jeu, c'est une affaire de stratégie qui n'est pas sorcier. Il suffit d'avoir un peu d'humour pour intéresser l'auditoire, d'avoir l'esprit de synthèse pour pouvoir choisir correctement les aspects à mettre en exergue, a expliqué AGNILA Tétédé Adékèmi Jeanne. Exprimant ses impressions, elle a précisé que c'est à la fois un honneur, un privilège et en même temps, une lourde responsabilité. « Ce n'est pas aisé de porter sur soi le fardeau de toute université à une compétition internationale. C'est du travail qui a été fait, c'est du travail qui se fera avant d'être digne du trophée qu'elle a reçu », a confié la lauréate.
Les deux autres gagnants du Concours ‘'Ma thèse en 180 secondes'' sont HOUETO Vignon Sègla Gratien et PELEBE Edéya Orobiyi Rodrigue ont reçu respectivement 2ème et 3ème de l'édition de cette année. HOUETO Vignon Sègla Gratien part avec 1 trophée MT180, un chèque d'une valeur de 200.000 FCFA, un an d'abonnement à la bibliothèque numérique Scholar VOX AUF, et un an d'abonnement à la bibliothèque numérique HARMATHEQUE.
Derrière lui, PELEBE Edéya Orobiyi Rodrigue remporte 01 trophée MT180, un chèque d'une valeur de 150.000 FCFA, un an d'abonnement à la bibliothèque numérique Scholar VOX AUF et un an d'abonnement à la bibliothèque numérique HARMATHEQUE.
Enfin, le prix du public est décerné à SOHA Sesseya Arnaud. Il est gratifié d'un trophée MT180, d'un chèque d'une valeur de 100.000 FCFA, d'un an d'abonnement à la bibliothèque numérique Scholar VOX AUF et d'un an d'abonnement à la bibliothèque numérique HARMATHEQUE.
Le concours ‘'Ma thèse en 180 secondes'' en question
‘'Ma thèse en 180 secondes'' est un concours international destiné aux doctorants et jeunes docteurs francophones. Il invite les jeunes chercheurs à présenter leur thèse en 3 minutes de manière claire et concise. C'est un concours inspiré du concours Tree minute thesis (3Mt) qui a eu lieu pour la première fois en 2008 à l'Université du Queensland en Australie.
Importé au Canada, le concept a été adapté en français pour le Québec par l'Association francophone pour le savoir (ACFAS). En 2014, la Belgique, la France et le Maroc se sont joints aux Québécois pour organiser une première grande finale internationale. Avec le soutien de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), le Burkina-Faso, le Cameroun, le Sénégal et la Tunisie ont pu également envoyer des candidats à la finale de 2015 à Paris.
Dès 2016, le Bénin est également représenté, et envoie dès lors chaque année, ses meilleurs représentants aux finales internationales.
En 2017, Marielle Yasmine Agbahoungbata a remporté à la finale internationale du 28 septembre 2017 à Liège en Belgique devant 19 autres concurrents venus de 14 pays, devant un public estimé à plus de 650 personnes.
F. Aubin AHEHEHINNOU