Un magistrat a fait les frais de la barbarie des adeptes d'une église à Parakou, selon l'information rapportée par Fraternité.
Dirigé par un pasteur de nationalité nigériane au quartier Albarika à Parakou, le ministère du Réveil s'est installé sur une parcelle mitoyenne au domicile du magistrat. Agacé par les cris, les chants et les musiques des fidèles de cette église, le magistrat s'est plaint au procureur de la République de Parakou. Ce qui a entraîné l'intervention de la Police républicaine sur les lieux. Des rappels à l'ordre ont été faits aux responsables de l'église. Malheureusement, les fidèles n'ont pas voulu obtempéré et ont continué de perturber les riverains.
Mais contre toute attente, c'est le magistrat qui a été convoqué devant le procureur sur plainte du pasteur Azouna Ézéchiel.
Le culte de lundi 9 septembre dernier aux environs de 4h du matin avec les mêmes tintamarres n'a pas été du goût du magistrat qui s'est rapproché du pasteur pour exprimer sa désolation.
C'est ainsi que le magistrat aurait été violenté par le pasteur et ses fidèles. Grièvement blessé à la tête, ses agresseurs l'ont abandonné dans un état critique. Il a eu la vie sauve après son évacuation dans un centre de santé.
Pour le moment, la police a ouvert une enquête pour arrêter les agresseurs en fuite.
G. A.
La décision des autorités d'Abuja de fermer les frontières de leur pays, au-delà d'impacter l'économie béninoise, a de lourdes conséquences sur les populations nigérianes.
Le premier secteur impacté par cette mesure protectionniste est celui de l'importation du riz. Face à la demande croissante des consommateurs, les conducteurs de taxi-motos transportent des poches de riz cachés sous le selle de leur engin par des voies détournées le long des 700 km de frontière fermée.
Des conducteurs de voitures eux ont trouvé l'ingénieuse idée de cacher le riz dans les pneus secours de leurs véhicules pour braver l'interdit.
Ces fraudeurs sont régulièrement la cible des forces armées et des douanes qui n'hésitent pas à leur tirer dessus.
Depuis le 20 août dernier que le Nigéria a fermé ses frontières, le prix du riz selon les informations, a plus que doublé passant de 9 000 nairas (14 500 FCFA pour le sac de 50 kg) à 22 000 nairas (36 000 FCFA). Ce qui dépasse le salaire minimum mensuel du Nigérian qui est de 18 000 nairas (moins de 30 000 FCFA).
Un transporteur rapporté par Le Monde a confié qu'il n'a plus assez d'argent pour nourrir ses enfants et que ces derniers n'ont pas pu effectuer leur rentrée scolaire lundi 9 septembre, faute d'argent pour payer leurs frais de scolarité.
« S'il y avait assez de riz au Nigéria, on n'aurait pas besoin d'en importer », fustige Adewolé.
Selon les statistiques, la production locale de riz (4,78 millions de tonnes en 2018) est loin de couvrir les besoins des 190 millions de Nigérians qui sont friands de cet aliment de base.
Par ailleurs, le riz local qui n'est pas très apprécié à cause de son prix élevé laisse à désirer pour sa qualité.
L'autre secteur non moins touché par cette mesure est celui de l'essence de la contrebande.
Ce carburant à bas prix que le géant de l'Est déverse sur les pays voisins profitent à de nombreux commerçants nigérians dont les activités sont au ralenti depuis que les patrouilles ont été renforcées le long des frontières terrestres, maritimes et fluvio-lagunaires.
Le Nigéria viole les accords communautaires
Les Nigérians sont les premières victimes de « cette politique protectionniste d'un niveau extrême », a affirmé Adedayo Ademuwagun, analyste pour le cabinet d'études Songhai, basé à Lagos, rapporté par l'AFP.
La situation est désolante sur le grand marché d'Ajara, une grande ville frontalière de Badagry. La pénurie de riz, de macaronis, d'huile alimentaire et de sucre se fait déjà sentir. « Nous ne pouvons pas dépendre uniquement de la production locale », déplore le responsable du marché, chef Todowede Baba Oja, cité par l'AFP.
Même le boucher du marché, qui vend du bœuf local, et dont les activités sont en chute a dû augmenter ses prix pour combler ses pertes, rapporte la même source. « Les gens n'ont plus d'argent », se désole-t-il.
La conjoncture est d'autant plus profonde que les activités des opérateurs économiques nigérians qui opèrent de par et d'autres des frontières sont bloquées.
Après vingt huit jours de blocus, rien ne se dessine encore concernant la réouverture des frontières. Et les organisations sous-régionales commencent par s'en préoccuper.
A l'ouverture de sa deuxième session extraordinaire tenue à Monrovia le 16 septembre dernier, le parlement de la CEDEAO a appelé le Nigéria à ouvrir ses frontières pour la libre circulation des personnes et des biens.
F. A. A.
Le Bénin, le Togo et le Niger risquent de se voir couper la fourniture de l'énergie électrique par le géant de l'Est. Selon le site ‘'LSI Africa'', ces pays doivent une somme considérable au Nigéria.
Face à une dette impayée de 69 millards de nairas auprès de consommateurs locaux d'électricité, le Nigéria a mis en place une commission qui après analyse indique que « la viabilité financière de l'industrie nigériane de l'approvisionnement en électricité (NESI) reste le défi le plus important menaçant la durabilité de l'industrie ».
Selon le rapport, les clients particuliers et internationaux doivent 13,1 milliards d'euro au Nigéria pour le premier trimestre de l'année 2019. Les consommateurs étrangers tels que la Société nigérienne d'électricité (Nigelec) et la communauté Électrique du Bénin (CEB) doivent 12,8 milliards d'EUR.
Le Togo figure également dans les pays qui n'ont pas encore payé leur dette vis-à-vis du Nigéria.
Le géant de l'Est menace de couper son approvisionnement en énergie électrique à ces pays s'ils ne remboursent pas leur dette.
La situation se complique donc surtout pour le Bénin qui depuis la fermeture des frontières nigérianes subit les dégâts de cette mesure.
A.A.A
C'est grâce à l'intervention de la Police républicaine que les élèves de l'école primaire publique de Xwlacodji ont pu effectuer la rentrée scolaire lundi 16 septembre 2019. Et pour cause, la présence des déguerpis de la berge lagunaire du quartier ont trouvé refuge dans les salles de classe. Une situation qui a ralenti le démarrage effectif des activités pédagogiques dans l'établissement.
Selon la directrice du groupe B, Emilienne Fanou, rapportés par ‘'Frissons radio'', la pré-rentrée n'a pu se faire dans l'école à cause de la présence des ménages dans les salles de classe. Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre dans la nuit du 15 au 16 septembre pour les chasser afin que les apprenants et enseignants accèdent aux salles.
Les travaux de nettoyage, informe la directrice, devraient se faire dans la journée du lundi, afin que les cours démarrent effectivement ce mardi 17 septembre 2019.
F. A. A.
Le Parlement de la CEDEAO s'est prononcé sur plusieurs préoccupations au sein de la Communauté notamment les frontières nigérianes fermées depuis le mardi 21 août 2019. A l'ouverture de la 2e session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO à Monrovia, au Libéria, lundi 16 septembre 2019, Moustapha Cisse Lo, président dudit Parlement a appelé le Nigéria à rouvrir ses frontières.
La fermeture des frontières nigérianes empêche le libre-échange dans la région de la CEDEAO. Selon le président du Parlement de la CEDEAO, rapporté par un site nigérian, la fermeture des frontières constitue une entrave pour la mise en œuvre du protocole sur la libre circulation des personnes et des biens. A en croire Moustapha Cisse Lo, l'Afrique est à une étape où il doit mener des actions pour une suppression effective des barrières au sein de la Communauté. Il invite le gouvernement d'Abuja à trouver un accord afin de régler le problème de la contrebande. Pour lui, la fermeture des frontières n'est pas une solution.
“The ECOWAS Parliament calls on the South African authorities to assume their responsibility by guaranteeing all their foreign nationals the right to life, physical integrity and free movement" : Moustapha Cisse Lo, @ECOWASParliamnt Speaker https://t.co/hobz6AqZI2
— Richard Humphries (@RichardHumphri1) September 17, 2019
Il exhorte aussi au respect des dispositions communautaires. Le Parlement de la CEDEAO appelle donc à la réouverture des frontières et à une lutte coordonnée contre le trafic illicite dans la région. « Les causes profondes de cette situation récurrente doivent être étudiées en vue de trouver une solution permanente », a-t-il souligné.
Akpédjé AYOSSO
Le consortium REPSFECO BENIN et GRASID ONG en fait son cheval de bataille
Voir en ligne : Accès à une justice équitable et de qualitéL'accident s'est produit lundi 16 septembre 2019 à Sèmè-Podji.
Un véhicule de marque Volvo a par une mauvaise conduite renversé violemment l'agent de police F. K. qui roulait à moto.
Selon les informations, les deux allaient dans le sens du carrefour Sèmè-péage à la hauteur de l'embranchement de la rue menant à la mairie de Sèmè-Podji, le conducteur du véhicule a changé de direction sans aucune prudence renversant ainsi l'agent de sécurité publique. Son décès a été constaté à la clinique Abbe Gilbert Dagnon de Sèmè-Podji, où il a été transporté d'urgence.
Le conducteur du véhicule qui s'est sauvé après l'accident a été arrêté par la police.
A.A.A
C'est grâce à l'intervention de la Police républicaine que les élèves de l'école primaire publique de Xwlacodji ont pu effectuer la rentrée scolaire lundi 16 septembre 2019. Et pour cause, la présence des déguerpis de la berge lagunaire du quartier ont trouvé refuge dans les salles de classe. Une situation qui a ralenti le démarrage effectif des activités pédagogiques dans l'établissement.
Selon la directrice du groupe B, Emilienne Fanou, rapportés par ‘'Frissons radio'', la pré-rentrée n'a pu se faire dans l'école à cause de la présence des ménages dans les salles de classe. Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre dans la nuit du 15 au 16 septembre pour les chasser afin que les apprenants et enseignants accèdent aux salles.
Les travaux de nettoyage, informe la directrice, devraient se faire dans la journée du lundi, afin que les cours démarrent effectivement ce mardi 17 septembre 2019.
F. A. A.
Le préfet du Borgou n'est pas resté coincé dans son bureau ce lundi 16 septembre 2019. A la tête d'une délégation composée du Premier Adjoint au Maire de Parakou, du Directeur Départemental des enseignements maternel et primaire, et celui des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, le préfet a sillonné quelques établissements publics et privés de Parakou. Cette randonnée de Djibril Mama, lui a permis de constater l'effectivité de la rentrée et recueillir les préoccupations des différents acteurs.
La délégation était au Ceg Zongo, Ceg Albarika, École primaire publique Albarika, Epp Zongo et Collège Privé Academia.
Jacob Todonou, directeur départemental de l'enseignement marternel et primaire du Borgou s'est dit satisfait du constat fait par rapport à la reprise des classes. Ce qui est d'ailleurs confirmé par le directeur départemental de l'enseignement secondaire. Abdoul-Habir Biga, explique que les vides qu'il y a pour le moment seront comblés. Il a confié que le gouvernement met tout en place pour que cela soit résolu au plus vite. Honorine Ayouba, directrice du Ceg Albarika indique qu'en dehors des professeurs, elle a des besoins en infrastructures et en matériels. Quelques élèves se disent heureux d'avoir repris les cours et promettent se donner pour un meilleur rendement scolaire.
Le préfet du Borgou s'est aussi réjoui du constat fait sur le terrain. M. Djibril Mama souligne qu'il va se battre pour que le département ne perde pas la place occupée aux derniers examens mais se hisse dans les rangs. « Nous allons tout faire pour maintenir le cap. Le souhait, c'est de rééditer tout au moins cet exploit », a promis le préfet.
G.A.
Le samedi 14 septembre 2019 restera gravé dans la mémoire des apprenants et autres acteurs du système éducatif d'Athiémé. Et pour cause, pour la première fois les meilleurs élèves sont célébrés dans cette localité. Grâce à la générosité et la détermination d'Alice Dadégnon, les meilleures filles des écoles primaires publiques de Zounhouè et d'Agbobada et les meilleures filles admises au CEP et au BEPC 2019 à Athiémé ont été primées.
Avec l'appui technique et financier de Care international Bénin/ et de la coopération Suisse, Alice Dadégnon, femme leader, membre du parti politique Union Progressiste et bénéficiaire du programme Recafem4 du consortium Wanep-Rifonga, pose pour la première fois les bases d'une nouvelle école de qualité tant prônée par le président Talon en semant les graines de l'excellence académique dans sa commune natale, Athiémé.
Et pour cette première édition des jours des premières, la cible est bien précise : les meilleures filles admises au Cep et au BEPC 2019 dans l'arrondissement d'Athiémé et les meilleures filles des écoles primaires publiques de Zounhouè et d'Agbobada. ‘' Vous faites la fierté de notre commune et votre position de championnes fait de vous des artisanes du développement. Je reste persuadée que dans toutes les sociétés qui aspirent au progrès, l'éducation doit être la voie royale de promotion du mérite, de la culture de travail bien fait et de la saine émulation'', a déclaré Alice Dadégnon, initiatrice de l'événement. ‘' Chères lauréates, je vous convie donc à faire en sorte que l'école puisse entretenir en vous la quête perpétuelle de connaissance, de compétences et de citoyenneté responsable. Vous avez ce devoir de mériter durablement cette connaissance car vous êtes désormais des lampions qui ne doivent jamais s'éteindre'', a-t-elle ajouté.
Cette célébration qui est une invite à persévérer dans la conquête du savoir a reçu l'adhésion totale du maire de la commune d'Athiémé, Saturnin Dansou. ‘' Un citoyen mal éduqué fera chavirer le navire du développement prôné par la communauté. Vous venez de poser donc un acte de générosité et de grandeur. Nos portes vous sont toujours ouvertes pour tout accompagnement ‘', a promis le maire Dansou. ‘' Quant à vous, heureuses récipiendaires, gardez cette flamme de l'excellence allumée pour le bonheur de notre commune'', a souhaité Saturnin Dansou.
Que ce soit le représentant des parents ou celui des chefs d'établissement, ou encore du Ddemp- Mono, la présente initiative est un élément renforçateur et stimulateur puisqu'elle permet de révéler les talents latents au sein des scolaires et de lancer le défi aux élèves filles.
Emmanuella Carine Mansah du Ceg Athiémé, porte-parole des récipiendaires, a promis au nom de ses camarades de redoubler d'ardeur pour toujours mériter cette confiance. ‘' Je vous promets que d'autres filles vont nous emboîter les pas et de nos rangs sortiront les meilleures filles au plan national les années à venir'', a-t-elle assuré.
R. COKOU
La rentrée scolaire 2019-2020 a débuté ce lundi 16 septembre 2019 au Bénin. Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo s'est rendu dans certains collèges publics et privés des départements de l'Atlantique et du Littoral.
Constater le démarrage effectif des cours dans les collèges, tel est l'objectif de la visite du ministre Mahougnon Kakpo au CEG Pahou, au Lycée Technique de Ouidah et au Lycée des jeunes filles. Le ministre a constaté un bon démarrage des cours dans les établissements visités. Il n'a pas manqué d'exhorter les élèves à la discipline, au travail sérieux afin que l'année académique soit une réussite pour chacun d'eux.
A.A.A
Le processus d'intégration sous-régionale et africaine est une affaire de tous. Le quatrième pouvoir s'implique plus que jamais dans le combat. La naissance du Forum des Directeurs de Publication de l'Union économique monétaire Ouest-Africaine (Fodip-Uémoa) qui sera mis sur les fonts baptismaux les tout prochains jours vise à donner un coup d'accélérateur au rêve panafricaniste qui reste une ambition légitime des dirigeants politiques africains.
Le Forum des Directeurs de Publication de l'Union économique monétaire Ouest-Africaine (Fodip-Uémoa) est né. Ce creuset qui réunit des promoteurs d'entreprises de presse, c'est-à-dire, des communicateurs attitrés, se donne pour mission de révolutionner le traitement de l'information au sein de l'espace économique Uémoa. Fodip-Uémoa travaillera davantage à l'amélioration de l'image de l'institution et surtout, participer activement aux grands défis de l'heure sur l'intégration sous-régionale et africaine. Présidé par Alain Affédjou, Directeur de Publication du quotidien béninois d'information ‘' La Relève Info ‘', Fodip-Uemoa se veut une instance représentative au plan régional des animateurs des médias pour asseoir voire développer une communication assez originale et productive de l'espace économique que constitue l'Uémoa. La presse africaine s'engage dans la vision de sauter les verrous d'une Afrique unie et solidaire, 25 ans après la création de l'Uémoa. Ce creuset panafricain réunit les professionnels des médias dotés d'une longue expérience en matière de traitement de l'information. Il se veut un partenaire privilégié de cette institution économique sous-régionale pour assurer une communication adéquate des différentes initiatives qui seront prises dans le cadre des nouveaux défis à relever. Avec ses points focaux installés dans chacun des pays membres de l'Uémoa, c'est l'ère de la rationalisation de l'information qui s'ouvre désormais au niveau de l'institution, avec la naissance de Fodip-Uémoa. Pour remonter à la genèse de ce projet ambitieux qui a déjà reçu le soutien des autorités de l'Uémoa et certaines institutions à savoir : la Banque Ouest africaine de Développement (Boad), la Société Africaine de Gestion des Actifs (SOAGA) sans oublier le puissant réseau de transport BENAFRIQUE,
il faut dire que Fodip-Uemoa tire sa légitimité du 25ème anniversaire de l'Union économique monétaire ouest africaine dont les manifestations se sont déroulées en janvier dernier à Abidjan en Côte d'Ivoire.
L'équipe des Étudiants d'Esae (l'Ecole Supérieure, d'Administration, d'Économie, de Journaliste et des métiers de l'Audiosuel) a été tenue en échec par les burkinabé de SALITAS, match nul 0 but partout ce dimanche, au stade René Pleven de Cotonou.
Malgré une domination des locaux en première période, les visiteurs ont su contenir les assauts de leurs adversaires. En seconde période, Salitas parvient à faire jeu égal à avec son adversaire jusqu'à la fin du temps réglementaire arrachant le point du match nul. Un match nul qui oblige donc les étudiants d'Esae à aller marquer à Ouagadougou dans deux semaines s'ils veulent poursuivre la compétition.
A en croire l'entraîneur d'Esae, Richard Bio, les burkinabé ont refusé de produire du jeu. « Ils ont refusé de jouer... Nous avons essayer de les prendre à défaut sans succès. Nous allons nous préparer en conséquence pour aller marquer au match retour », a-t-il prévenu.
Marcel HOUÉTO
Un nouveau coup dur pour les transports en commun. En mois de 48 h deux accidents de bus. Cette fois-ci le drame est plus grave. Il s'agit d'un bus de la compagnie ATT qui a quitté Porga dimanche matin via Tanguiéta pour Cotonou. Le véhicule a pris feu dans la commune de Bassila.
Pour le moment, le bilan du drame n'est pas encore établi. Mais le bus est totalement détruit par les flammes et il n'est pas exclu de compter plusieurs pertes en vies humaines et des blessés graves.
G.A.
L'Office du Bac à travers un message vient de démentir l'information selon laquelle un enseignement déjà mort serait admis à l'évaluation diagnostique des ACE (Agents contractuels de l'Etat de 2008) des 24 août et 07 septembre dernier. Selon ce message, il s'agit d'une campagne d'intoxication et de désinformation. Les auteurs de ladite campagne ont publié un extrait de la liste d'affichage générale des enseignants comme preuve, en lieu et place du procès verbal de délibération des admis.
Selon le message de l'Office du Bac, cette liste générale était publiée sur les réseaux sociaux bien avant les délibérations. « Le nom dudit mort ne figure même pas sur la liste des enseignants admis. La liste des admis est rendue publique et affichée au Lycée Technique Coulibaly. Elle est accessible et peut être consultée par tous », précise le message.
L'Office du Bac rassure les uns et les autres que les travaux de secrétariat, de correction et de délibération ont été faits conformément aux principes de base de l'organisation du Baccalauréat.
F. A. A.
Sur l'émission Zone Franche de la télévision Canal 3 ce dimanche 15 septembre 2019, le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi a présenté les avantages du projet de construction de Pipeline Bénin-Niger pour le Bénin.
Au plan social, des emplois seront créés. Selon les explications du ministre de l'eau et des mines, environ 3000 emplois seront créés lors de la phase de construction qui va durer deux ans. Que ce soit au Port autonome de Cotonou, sur le site de Sèmè-Kpodji, et des deux grandes stations jumelles de Tchatchou et de Gogounou, du personnel sera recruté pour différents travaux, a-t-il souligné avant de préciser qu'au terme de cette phase, 500 emplois permanents seront également créés.
Par rapport au transit du pétrole au Bénin, Samou Séïdou Adambi répond : « Nous sommes seulement un couloir de passage. Aucune goutte de ce brut ne restera au Bénin, c'est complètement destiné à l'exploitation, c'est pas notre pétrole », a-t-il précisé.
Outre le volet social, le projet Pipeline Bénin-Niger présente des avantages économiques.
Le pays a un droit de passage qu'il prélève pour chaque baril qui passe, a informé le ministre des mines. Selon les estimations faites sur les 22 premières années, plus de 300 milliards de francs CFA de droits de transit pourront entrer directement dans les caisses de l'Etat. « A côté de cela, il y a les impôts qu'il faut payer à partir même de la période de construction », a confié le ministre.
Au niveau du Port autonome de Cotonou (Pac), des avantages se présentent en matière d'importations. Selon Samou Séïdou Adambi, les importations en termes de matériel et de matériaux dans le cadre de la phase de construction du projet sont estimées à 700.000 tonnes. A cet effet, une visite guidée des installations du port a été faite, il s'est avéré que le Pac a les capacités pour opérer l'ensemble des importations. Pour cela, des mesures importantes ont été prises par la direction du Port, la Sobemap (Société béninoise des manutentions portuaires), et le Groupe Bolloré, qui se sont mis ensemble pour créer un couloir afin que toutes ces importations passent par le Bénin.
Tour toutes ces importations induisent plus de 25.000 chargements, des camions qui vont entrer et sortir, les transporteurs pendant ces deux ans pourront procéder au transport de ces matériels et matériaux, une occasion pour les transporteurs béninois qui pourront exercer durant cette période.
F. A. A.
Le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi était l'invité de l'émission Zone franche de Canal 3 de ce dimanche 15 septembre 2019. Il a fait le bilan d'étape de la question de l'eau potable pour tous.
Le ministre a mis l'accent sur l'échéance 2021 pour offrir l'eau potable à tous les ménages.
Tout en saluant le chef de l'Etat pour la confiance une fois renouvelé en lui, Samou Séidou Adambi se réjouit de travailler à ses côtés « parce que vous êtes appelés à vous surpasser, à donner plus que vous avez pensé au moment où vous entrez au gouvernement ».
Par rapport à la nouvelle équipe du chef de l'Etat, il a indiqué que « ce gouvernement est à 95% politique ». Pour le ministre, « C'est normal parce que nous sommes à moins de deux ans de la fin du mandat ». Il pense que « Les bases essentielles qu'il faut pour réellement développer notre pays par rapport au PAG sont posées. Les politiques ont intégré la famille. Certes, il y a des techniciens qui sont maintenus à leur poste mais qui sont appelés à jouer leur rôle politique ».
En ce qui concerne son département ministériel, l'ancien maire de Parakou souligne que « en 2016 au moment où le Président Patrice Talon prenait le pouvoir, il était difficile d'avoir de l'eau potable disponible même à Cotonou ». Mais beaucoup d'efforts sont faits aujourd'hui puisque « nous n'allons pas dire que tout est bon mais il y a une nette amélioration. Que ça soit à Djougou, à Parakou, à Abomey-Calavi, à Cotonou, à Sèmè ou Porto-Novo, dans ces grandes zones de concentration, nous nous sommes fixés comme objectif, que d'ici 2021 l'eau soit ce qui a de plus disponible ». Malgré ces engagements, la situation de la commune de Calavi n'est toujours pas résolue. Mais pour le ministre, « Si vous notez parfois des coupures d'eau dans certaines de ces zones comme Abomey-Calavi, c'est que des travaux sont en cours et ces travaux sont prévus pour être terminés au plus tard fin mars 2020 pour la première phase ».
Les grandes canalisations sont en cours d'installation
A Abomey-Calavi, nous avons trois phases. « La première est en cours. Elle a consisté à la mobilisation de ressources. Nous avons dans l'arrondissement de Zinvié tous nos forages qui alimentent Abomey-Calavi », indique-t-il.
A l'en croire, « la grande bâche d'environ 2000 m³ est terminée. Un château en construction à Abomey-Calavi centre est terminé. Les grandes canalisations sont en cours d'installation. Une fois terminée, la phase 2 démarre avec la carge W et la phase 3 sur financement du gouvernement également pour faire rien que des extensions et les renforcements des ouvrages de réserve ».
Samou Séidou rappelle que « Abomey-Calavi est une zone de grande concentration de populations qu'on ne peut pas ignorer. L'arrondissement de Godomey a été relié à Cotonou, c'est pourquoi nous parlons de Grand Cotonou. La question de l'eau va être résolue ici comme ailleurs et tout le monde aura l'eau d'ici le 31 décembre 2021 ». Il rassure que « les grandes agglomérations à savoir le Grand Cotonou et Porto-Novo, le plateau d'Abomey à savoir Abomey, Bohicon, Agbangnizoun, Za-Kpota, Djidja et Zogbodomey, l'ensemble de ces communes vont sortir de ces difficultés à l'horizon 2021 ». Cela se ressent pour le simple fait que « en ce qui concerne la mobilisation de ressources, nous sommes passés de 400 m³/heure à 1550 m³/heure ». Aussi, souligne-t-il que « la première phase qui a consisté à mobiliser les ressources, a permis de renforcer les infrastructures de conduite d'eau au niveau des châteaux et autres installés à Abomey et Bohicon ».
La seconde phase sera dira-t-il « de relier l'ensemble de ces communes et à aller maintenant vers les populations avec l'eau, et qu'on appelle la phase d'extension va démarrer en novembre prochain ».
Samou Adambi indique que « À Parakou, nous sommes à 95% du taux d'exécution des travaux. Le chantier sera livré d'ici fin octobre 2019. Les travaux dans Djougou sont terminés et réceptionnés depuis 2018 et ce sont les abonnements qui sont actuellement en cours. De 120.000 FCFA, nous sommes revenus à 50.000 FCFA pour permettre à un grand nombre de pouvoir réellement s'abonner ».
La question difficile à résoudre était l'impossibilité à la population de sortir 50 000 FCFA d'un trait pour l'abonnement.
Mettre en place un système de payement par échéancier
Après une étude nous avions compris que les populations sont intéressées mais veulent payer par tranche. Avec la SONEB, « nous avions décidé de mettre en place un système de payement par échéancier. L'abonné peut décider de payer 2500 FCFA par mois jusqu'à épuisement des 50.000 FCFA des frais d'abonnement ».
Le ministre ajoute que « nous allons attaquer les autres communes au plus tard Janvier 2020, où nous allons lancer les travaux pour l'ensemble du pays.
À Glazoué et Dassa, le problème ne se pose plus. Les travaux sont en cours à Savè, Glazoué et Dassa et permettront à ce que ces zones n'aient plus ces difficultés sur au moins 50 ans. Par rapport à Savalou, le contrat a été signé la semaine dernière. Les ressources sont déjà mobilisées ». Conscient de ce que les gouvernements précédents n'ont pas démérité, il souligne que « les investissements qu'il fallait faire n'ont pas été faits ». « Il fallait des investissements massifs. C'est environ 800 milliards de FCFA qu'il faut investir en milieu urbain et environ 350 milliards de FCFA en milieu rural. Donc un total de plus de 1000 milliards de FCFA qu'il faut investir dans l'intervalle de trois ans pour que tous les Béninois puissent avoir accès à l'eau potable », explique le ministre avant d'ajouter qu'il faut avoir un président courageux, visionnaire, qui sait où trouver l'argent et comment mobiliser ces ressources pour relever ce défi.
L'échéance de 2021
« Nous mettons tout en œuvre pour qu'à cette date, tous les Béninois puissent avoir accès à l'eau potable », rassure-t-il.
Le ministre Adambi explique entre autres que « notre pays est divisé en deux. La zone sédimentaire qui couvre la partie méridionale du pays jusqu'à la hauteur de Zogbodomey et la partie septentrionale au sommet à partir de Kandi, le Nord-est et un peu vers le nord-ouest. Tout le reste, c'est le socle qui représente environ entre 75 et 80% du territoire béninois où l'eau souterraine est difficile d'accès et puisque le renouvellement n'est pas facile car avec l'exploitation dans le temps, ça finit par céder ».
Il informe que « 11 barrages sont prévus pour être construits. De grands barrages parfois de 200 millions de m³ jamais construits dans notre pays. Sept 7 vont démarrer d'ici le mois de mars prochain et les quatre 4 autres après ».
D'autres sur financement des partenaires notamment BOAD avec la construction de quatre 4 barrages sur le bassin de Niger, à Nikki, à Kandi, Ouassa-Pehunco et à Kérou.
La BAD a financé la construction et la réhabilitation de 11 barrages.
Concernant la qualité de l'eau fournie par la SONEB, le Bénin fait partie des pionniers en terme de qualité d'eau dans la sous-région. « L'OMS de façon inopinée vient faire des prélèvements. L'eau de la SONEB est de l'eau potable », rassure-t-il.
Pour ceux qui disposent de forage à la maison, le ministre demande à ce qu'ils analysent l'eau auprès de la Soneb. Pour le cas de l'entretien du réseau, M. Adambi souligne que « Dans la stratégie nationale d'eau en milieu urbain ou en milieu rural, il est défini l'entretien et le suivi de tout le réseau, et ça nous n'allons plus le faire de façon mécanique. Il y a aujourd'hui les logiciels qui permettent de suivre toutes ces canalisations, et avec la SONEB actuellement tout est en cours d'installation pour permettre aux techniciens d'identifier rapidement un problème de casse ou un pépin. Plus besoin de faire des recherches toute une journée ».
L'autre sujet abordé par le ministre est celui de la gestion intégrée des ressources en eau. Il rassure que toutes les dispositions sont en cours pour un bon suivi. « La gestion intégrée des ressources en eau permet de façon rationnelle que nous puissions réellement prélever l'eau et que nous ne compromettions pas l'avenir des générations à venir », estime Samou Adambi.
Il a également fait cas de la question relative aux mines qui font partie intégrante de son département.
Le ministre n'a pas manqué de faire un clin d'œil à la question politique notamment le Bloc Républicain qui a 10 membres au sein de l'actuelle équipe du gouvernement contre 07 auparavant.
G.A
Le Bénin abrite du 16 au 22 prochain, le Circuit ITF des 18 ans et moins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de Tennis ; un tournoi qui se déroulera sur les courts du Tennis Club de l'Amitié (TCA). En effet, il s'agit d'une compétition qui regroupera pendant une semaine, plusieurs joueurs de différentes nationalités et placera Cotonou sur le devant de la scène à travers la petite balle jaune.
Après les étapes du Ghana, de Lomé, Cotonou s'apprête à accueillir le Circuit ITF des 18 ans et moins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de tennis. Ce circuit initié par l'instance mondiale de tennis, l'ITF qui se déroule chaque année est une occasion offerte aux joueurs de cette catégorie de grappiller assez de points. Surtout en cas d'une grosse performance aux fins d'améliorer leur ranking dans le classement mondial junior. Pour cette raison, elle est ouverte à tous les joueurs de cette tranche d'âge. Sous les projecteurs depuis quelques mois, le Bénin en général et Cotonou en particulier s'apprête à vivre des moments intenses d'un autre événement de tennis. Comme c'était le cas en juillet dernier avec l'arrivée du président de l'Association des Fédérations Francophones de Tennis (AFFT), le Français Daniel Chausse qui était en visite de prise de contact avec les autorités béninoises. Ceci dans le cadre du projet de construction de l'Académie Francophone de Tennis à Avlékété dans la commune de Ouidah.
En ce qui concerne le Circuit, notons que le Bénin a pris part aux étapes précédentes du Ghana et de Lomé et s'est d'ailleurs illustré par l'entremise de ses représentants.
Moteb Azar (Coll. ext.)
Le déguisement en femme, c'est la nouvelle méthode utilisée par les malfaiteurs pour opérer des braquages dans les villes du Bénin. Les hommes travestis en femmes sont auteurs de vols de motos et autres infractions. Ils attaquent facilement leurs victimes qu'elles soient hommes ou femmes et s'emparent de leurs biens.
Des hommes de mauvaise foi déguisés avec des vêtements et autres atouts de femmes ont ainsi plus de facilité pour se rendre dans les lieux que fréquentent ces dernières. Ils trompent ainsi l'attention de tous en s'introduisant dans le commerce, les boutiques, les bars, restaurants et night clubs pour faire leur sale besogne.
Les citoyens doivent redoubler de vigilance pour éviter de tomber dans leur piège surtout en cette période.
Akpédjé AYOSSO
Le maire de la commune de Sèmè-Podji, Charlemagne Honfo et le ministre des mines, Samou Séïdou Adambi étaient sur le site de sortie du projet de construction et d'exploitation de Pipeline Bénin-Niger.
Les deux personnalités ont visité les lieux où se déroulent les travaux d'étude du sol dans le cadre du démarrage du projet.
Selon le maire de la commune de Sèmè-Podji, le projet de pipeline présente d'énormes opportunités pour le Bénin.
Evoquant les aspects économiques du projet, il a souligné que le pays sera connu par tous les pays pétroliers du monde. « Les plus gros navires viendront accoster à Sèmè-Podji où l'infrastructure sera visible, 15 km de plage, pour desservir ces navires », s'est-il réjoui.
Outre ces avantages, explique le maire, le pays pourra renforcer ses relations de coopération avec le Nigéria. Ce qui, selon M. Honfo permettra la collecte des taxes douanières sur le transport du brut, afin de renflouer les caisses de l'Etat.
Long de 2.085 km, le projet de pipeline traversera plusieurs départements du Bénin.
Il est prévu pour être opérationnel dès janvier 2022, soit après deux ans de travaux.
F. A. A.