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24 Heures au Bénin

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Updated: 3 days 13 hours ago

L'exception d'inconstitutionnalité soulevée par la défense rejetée

Thu, 07/18/2019 - 17:32

L'exception d'inconstitutionnalité soulevée par la défense de l'ex premier ministre, Lionel Zinsou dans le dossier de dépassement des fonds de campagne qui l'oppose à la justice béninoise, est en phase d'être rejetée par la Cour constitutionnelle. A la suite de l'audience publique de ce jeudi 18 juillet 2019, la Haute juridiction dans son rapport, a décidé d'une fin de non recevoir à la requête du bâtonnier Robert Dossou, avocat de Lionel Zinsou.
Le dossier N°1101/198/Rec-19 afférent à l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par Me Robert Dossou pour refus de communication de pièces et violation de la présomption d'innocence n'a donc pas abouti. Dans son analyse, la Cour se fondant sur l'article 122 de la Constitution du 11 décembre 1990, a estimé que l'exception d'inconstitutionnalité soulevée est inopérante en ce qu'elle vise en l'espèce la sanction de la violation d'un droit de la défense qui relève plutôt de la compétence des juridictions ordinaires.
Ainsi, la demande formulée par la défense de Lionel Zinsou ne porte sur la violation d'aucune loi. Prononçant l'irrecevabilité de la demande, la Cour a ordonné la poursuite du procès devant le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les sanctions du Secrétaire Général du CAMES ou la vengeance des bêtes universitaires

Thu, 07/18/2019 - 17:14

Le parfait règlement de compte CTS Sciences Juridiques et Politiques (SJP)

De nombreux observateurs ont été surpris de la violence des sanctions infligées contre des professeurs titulaires de l'Afrique de l'Ouest sous la férule du SG CAMES avec sur fond de complicité active et passive de nos grands ministres de l'enseignement supérieur. Les sanctions contre la professeure Dandi GNAMOU qui n'a pas fauté plus ou moins que le professeur KOKOROKO cachent mal l'acharnement sexiste : rétrogradation et trois ans d'inactivité au CAMES. Lorsqu'on se rend compte que l'auteur de la plainte n'est rien d'autre que l'ex compagnon délaissé de la professeure Dandi GNAMOU, on se demande comment le CAMES peut se transformer en un violent et injuste instrument de règlement de compte. D'emblée, du CAMES, du ministère de l'enseignement supérieur ou de l'université, qui est compétent pour apprécier la régularité d'une soutenance de thèse co-dirigée ? Les thèses ont -elles été co-dirigées effectivement et soutenues ? Dès lors que le Président de l'Université de Lomé a certifié régulières les co-directions et les soutenances, le débat devrait être clos.

En réalité, sous le couvert de faire justice, le combat du professeur Bertrand MBATCHI a tout l'air d'un règlement de compte, d'une vendetta, d'une cabale et surtout d'un plan d'élimination savamment ourdi et orchestré au cœur même du CAMES. En effet, pour comprendre les sanctions infligées en 2019 par la Commission d'Ethique et de Déontologie dont le SG CAMES est président de droit, il faut remonter aux courriers de renouvellement des membres de CTS datés du 29 janvier 2018 adressés aux ministres du CAMES par le même SG dans lesquels il écrit ceci : « Je me ferai également le devoir de porter à votre haute attention discrétionnaire, en cas de besoin, les membres qui se sont identifiés lors des précédents CTS, comme des acteurs peu recommandables pour la sérénité des travaux durant les sessions ». La cause et la raison de l'acharnement du SG CAMES se situent dans cette phrase qui annonce d'ores et déjà une liste noire des camésiens à éliminer par tous les moyens. Sur quels textes sont-ils repérés et écartés ? L'abus d'autorité et la voie de fait sont ainsi constituées, n'en déplaisent aux médiocres de service et aux journaleux incapables d'interroger les faits, lesquels sont têtus.

Comment alors les éliminer ? Il faut susciter ou ressusciter des dossiers contre eux. Deux exemples suffisent à illustrer la conclusion tirée. Le premier est le dossier TAMA Nazaire dont les plaintes farfelues qui ont déjà été classées pour ce qui concerne le président AHADZI, ont en 2015, oui d'ailleurs a présidé le jury du concours d'agrégation de Droit Public 2017, ont été actualisées et remises au goût du jour par le SG CAMES qui l'a même convaincu de retirer son dossier de candidature au grade maitre de conférence au titre de l'année 2019, le temps de faire le grand ménage. Le second dossier concerne le même TAMA Nazaire qui aurait porté plainte contre tous les professeurs poursuivis sauf le professeur Ibrahim SALAMI. Ce dernier n'a ni été entendu, ni poursuivi ni même informé d'une poursuite à ce titre. Il a été poursuivi pour avoir divulgué sur les réseaux sociaux les résultats du CTS auxquels il n'était pas membre mais candidat ; et pour plagiat de cours de droit administratif en 2010. Plagiat dont le cours prétendument plagié n'existe pas et n'a jamais pu être communiqué alors que le plagiat est une infraction matérielle facile à démontrer par la confrontation entre les deux documents. Passons le défaut ou le refus de communication des pièces dans chacun des dossiers malgré la demande insistante des mis en cause pour retenir que le professeur SALAMI découvre dans la notification des sanctions du CAMES qu'il est reconnu non seulement coupable de plagiat mais aussi d'appartenir à un réseau par des pratiques contraires au code d'Ethique et de Déontologie. Tout cela sans que le rôle joué par le professeur SALAMI dans le présumé réseau n'ait été démontré. C'est tout simplement magique…

A partir du moment où le SG CAMES a fixé sa liste de camésiens à éliminer, tout devient possible : les prétextes, l'habillement éthique, le mensonge et les sanctions obtenues à l'arraché devant un conseil des ministres qui n'a pas eu accès au dossier et a jugé sans entendre les personnes poursuivies. Au surplus, l'insubordination des mis en cause sur fond d'outrage au préfet de l'éthique et de la déontologie est retenue…

A partir de là, s'ouvre un boulevard de manipulation pour le SG CAMES qui a même mis en jeu son poste pour obtenir les sanctions contre les professeurs poursuivis. On comprend dès lors pourquoi le SG CAMES a lourdement insisté pour empêcher le professeur LOADA, sans aucun fondement textuel, de se présenter au renouvellement de son mandat à la présidence du CTS SJP. C'est de la même manière que, le même jour, il fait récuser sur plainte du docteur Victor Topanou, le professeur SALAMI en tant que rapporteur élu au CTS SJP de Niamey en 2017. Ces deux cas montrent que le SG CAMES est un homme qui use d'arbitraire dans la mesure où le professeur SALAMI a été récusé oralement, sans acte écrit. De fait, les professeurs LOADA et SALAMI étaient en bonne place sans le savoir encore sur la liste noire du SG CAMES. La démonstration est d'ailleurs d'une brulante actualité. Autant on défend le Professeur LOADA, pourquoi personne ne soutient le collègue Godefroy MOYEN du Congro-Brazzaville, qui a été écarté sans texte ni acte et avec la complicité du recteur Rosaire IBARA, humilié par la justice administrative pour entrave à l'organisation des soutenances de thèse... Oui voilà le CAMES à visage universitaire... Et pourtant en 2018 au CCG de Niamey, le président de l'Université de Lomé et les recteurs du Sénégal avait prévenu tout le CCG des manipulations et forfaitures du SG CAMES avec les textes CAMES, y compris ses manœuvres sordides consistant à maintenir ses acolytes à des postes de responsabilité et écarter arbitrairement d'autres.

Pour connaître la teneur de la liste noire du SG CAMES, il faut écouter le SG CAMES et surtout ses proches et ses protégés mais aussi les proches de ses protégés. Dans le forum whatsapp de la promotion SJP 2011-2012, Mme SANOU Marie-Charles Dorcasse, une protégée-proche (sa principale « assistante ») du Docteur-Professeur Abdoulaye SOMA (un des protégés du SG CAMES) publie enfin dans un article intitulé « CAMES, le grand ménage », le 29 juin 2019 à 14h47, la célèbre liste noire. On y voit les portraits des professeurs LOADA, MELEDJE, KPODAR, KOKOROKO, SALAMI et GNAMOU. Curieusement, c'est la veille et ce jour que le CAMES a envoyé notification des sanctions aux intéressés. Tout était donc planifié. D'ailleurs, des collègues béninois tels que les docteurs GBAGO et TOPANOU se sont réjoui de la destruction de ce réseau présumé. Les doctorants de Joël AIVO s'en sont réjoui publiquement… Après tout, le crime parfait a profité à leur maître dont les résultats de la titularisation ont été largement publiés dans la presse et les réseaux sociaux avant la validation par le CCG, exactement ce qui était reproché au professeur SALAMI dans les mêmes conditions deux ans plus tôt. Mais là, le SG CAMES n'a rien vu…

Plus rien ne peut arrêter le SG CAMES. Il détient les clés et toutes les clés du CAMES.

La violation des règles d'égalité dans l'évaluation des dossiers CTS SJP.

Traditionnellement les dossiers des candidats au CTS SJP sont évalués par deux rapporteurs. Deux avis positifs qualifient le candidat. Deux avis négatifs ne le qualifient pas. Un avis positif et un négatif ou réservé conduisent à une discussion et au besoin à la désignation d'un troisième rapporteur in situ et qui évalue sur place et son avis est discuté en séance.
Et pourtant, le SG et le Président du CTS SJP ont dans une manipulation assumée, changé unilatéralement les règles d‘évaluation qui enfreignent le principe d'égalité. Certains dossiers ont été envoyés à trois rapporteurs alors que d'autres à deux rapporteurs. Le choix de trois rapporteurs, qui a avantagé certains candidats et désavantagé d'autres est mû par la volonté de faire qualifier certains dont les dossiers pourraient être dans le cas critique d'un rapport positif et d'un autre négatif. Le SG CAMES, par son ventilation des dossiers par algorithme (gérée par les informaticiens du Cames sous ses ordres notamment le Prof. LISHOU) repère donc le troisième rapporteur. Dans le cas où il veut favoriser, ce troisième rapporteur est un ami du candidat comme le cas de Joël Aivo. Le Président du CTS SJP, avant vice-Président et qui a atterri en toute indignité à ce poste par le coup de force opéré contre le Prof. LOADA, a fini le travail de cette machination d'évaluation en faisant poser la règle. Deux avis positifs et un négatif, pas de discussion, les positifs l'emportent. Voilà comment certains comme M. Joël Aivo ont été qualifiés Prof. Titulaire... Il faudra que le SG explique devant la CED le moment venu... Somme toute, le bidouillage universitaire se joue au nez et à la barbe des grands membres du CCG et du conseil des ministres !

Les responsables du CAMES interpellés

Le sulfureux Bertrand MBATCHI est une tête qui doit tomber dans le système CAMES. De toute histoire du CAMES, il s'agit de la première fois que le SG CAMES se mêle de la vie interne des universités avec une modification frauduleuse et grave des textes fondateurs du CAMES et promeut ses affidés par tout moyen. Nous apprenons d'ailleurs de sources dignes de foi, que le Congo Brazzaville serait dans le collimateur desdites magouilles. En effet, parmi les candidats en lice au concours d'agrégation et au CCI, nombreux d'entre eux ne remplissent pas les conditions requises. Certains n'ont pas fait trois publications dans des revues spécialisées qui sont côté par le CAMES. Ces mêmes professeurs ont validé des thèses sans l'appui des évaluateurs, etc. Pire, pendant que le CAMES exige que, seuls les enseignants-chercheurs ayant deux ans d'expérience au minimum peuvent postuler aux grades supérieurs, le Congo fait fi desdites recommandations.

Les ministres, les instances du CAMES et les professeurs qui siègent aux différents Comités du CAMES sont interpellés sur les différentes candidatures douteuses au risque d'être traités de complaisants.

La coupe est pleine et la course de fond du SG CAMES est bien à ses débuts. On imagine bien mal les CTS, le CCG et le Conseil des ministres s'encombrer d'une personnalité aussi nocive au risque d'exploser le CAMES…

Docteur Aziz BARRY

Categories: Afrique

Voici le calendrier des éliminatoires

Thu, 07/18/2019 - 16:47

Le calendrier des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) qui va se jouer en 2021 est déjà connu. Sous réserve de la fin de la CAN-Egypte 2019 et du tirage au sort de la CAN 2021, prévu pour jeudi 18 juillet au Caire, la Confédération africaine de football (CAF) a rendu public le calendrier des éliminatoires.
Ce calendrier se présente ainsi qu'il suit :
1ère Journée : 7 au 15 octobre 2019
2ème Journée : 11 au 19 novembre 2019
3ème et 4ème Journées : 31 août et 4 septembre 2020
5ème Journée : 5 au 13 Octobre 2020
6ème Journée : 9 au 17 Novembre 2020
Pour ces éliminatoires, l'entraîneur des Ecureuils du Bénin, Michel Dussuyer et ses poulains attendent de connaître leurs adversaires, pour une fois encore, fait vibrer le public sportif béninois.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les Ecureuils reprennent la compétition dès octobre

Thu, 07/18/2019 - 16:44

Le calendrier des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) qui va se jouer en 2021 est déjà connu. Sous réserve de la fin de la CAN-Egypte 2019 et du tirage au sort de la CAN 2021, prévu pour jeudi 18 juillet au Caire, la Confédération africaine de football (CAF) a rendu public le calendrier des éliminatoires.
Ce calendrier se présente ainsi qu'il suit :
1ère Journée : 7 au 15 octobre 2019
2ème Journée : 11 au 19 novembre 2019
3ème et 4ème Journées : 31 août et 4 septembre 2020
5ème Journée : 5 au 13 Octobre 2020
6ème Journée : 9 au 17 Novembre 2020
Pour ces éliminatoires, l'entraîneur des Ecureuils du Bénin, Michel Dussuyer et ses poulains attendent de connaître leurs adversaires, pour une fois encore, fait vibrer le public sportif béninois.
F. A. A.

Categories: Afrique

Coralie Gevers prend ses premiers contacts avec les autorités

Thu, 07/18/2019 - 16:41

La nouvelle Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, Coralie Gevers, a effectué du 15 au 17 juillet 2019, une visite de travail dans le pays. Au cours de sa tournée, elle a eu des entretiens avec plusieurs autorités béninoises.
Coralie Gevers a entamé ses premières prises de contact par le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, gouverneur de la Banque Mondiale pour le Bénin, Abdoulaye Bio Tchané. Ce qui a permis aux deux personnalités de faire une revue du cadre de partenariat Pays entre le Bénin et la Banque Mondiale (CPF 2018-2023), le portefeuille actif ainsi que les grands projets en préparation.
La visite s'est poursuivie au niveau de certains projets d'assainissement, financés par la Banque Mondiale dans les villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi, dans la perspective de mise en œuvre du Projet d'assainissement des eaux pluviales de Cotonou, adopté par le Conseil d'Administration de la Banque le 23 mai 2019.
La nouvelle Directrice des Opérations s'est rendue au siège de l'Agence nationale de l'eau en milieu rural pour s'enquérir de l'état d'avancement du Projet d'approvisionnement en eau des petites villes et d'assainissement des eaux usées urbaines (PEPRAU) et du Programme d'accès universel à l'eau potable en milieu rural (Aqua-Vie). « Le Bénin est un partenaire important de la Banque Mondiale au regard de la qualité et du volume actuel de notre portefeuille. Nous allons continuer à travailler pour renforcer les engagements de la Banque Mondiale afin d'aider le Bénin dans l'atteinte de ses objectifs de développement », a-t-elle confié.
Coralie Gevers est Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Togo, avec siège à Abidjan, depuis le 1er juillet 2019. Avant cette nomination, elle était Représentante résidente de la Banque Mondiale à Madagascar et aux Comores.
Le portefeuille actuel de la Banque Mondiale au Bénin s'élève à 1272 millions de dollars (crédits et dons) couvrant 20 opérations dont 14 projets nationaux et 6 projets régionaux auxquels s'ajoute un fonds fiduciaire 300 000 dollars. Entre autres secteur couverts par ce fonds, il y a le financement des politiques de développement, l'amélioration de la gestion des finances publiques, tourisme, le développement urbain, l'eau, l'énergie, le développement local et protection sociale, l'éducation, l'environnement, l'agriculture, l'emploi des jeunes, la santé, la nutrition, et le renforcement des capacités.

G.A.

Banque mondiale : la nouvelle directrice Coralie Gevers a prévenu les États africains sur les risques des investissements à un forum à Abidjan https://t.co/Wn1zCXLpbk

— David Delair (@FinanceEconomie) July 18, 2019

Categories: Afrique

Le Maroc célèbre 20 ans de progrès grâce au Roi Mohammed VI

Thu, 07/18/2019 - 15:08

Le Royaume du Maroc célèbre, le 30 juillet prochain, le 20ème anniversaire de l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette célébration marque deux décennies de progrès et de modernisation du pays grâce au leadership et à la vision éclairée de l'héritier du Trône du Roi Hassan II.
Au Bénin, la fête organisée, par Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur Rachid Rguibi, sera célébrée à l'hôtel Golden Tulip le Diplomate de Cotonou. Plusieurs personnalités et autres invités sont conviés à cette célébration avec la communauté marocaine.
30 juillet 1999 - 30 juillet 2019. Cela fait exactement 20 ans que le Roi Mohammed VI a accédé au Trône de la Dynastie alaouite.
Le Maroc vit depuis l'intronisation du Roi Mohammed VI une véritable révolution sur les plans politique, économique et sociale. Grâce au leadership et à la vision éclairée de Sa Majesté, le Royaume du Maroc a su s'imposer comme un modèle et un pionnier en Afrique et parmi les pays en développement.
La fête du trône est une célébration nationale marquant l'intronisation de Mohammed VI sur le trône de ses ancêtres.
Durant la fête du trône, célébrée le 30 juillet de chaque année, le Roi Mohammed VI adresse un discours à la nation diffusé sur les chaînes télévisées et radiophoniques nationales dont il communique les projets qu'envisage le Maroc de réaliser ainsi que les différents efforts déployés pour le développement du pays.
A l'occasion de la fête du trône, Sa Majesté pratique divers activités royales, notamment : la cérémonie d'allégeance qui coiffe les fêtes, la cérémonie de prestation de serment des nouveaux officiers lauréats des grandes écoles militaires, la grâce royale d'un nombre des condamnés et la présidence des différentes réceptions spécialement organisées pour la fête du trône.
En plus, le roi reçoit des félicités et des béatitudes de la part de plusieurs présidents et rois des autres nations.
Sa Majesté Mohammed VI a été intronisé le 30 juillet 1999, suite au décès de son père le Roi Hassan II, le 23 juillet 1999.

I. F.

Categories: Afrique

Les partis de l'opposition défilent au cabinet du ministre de l'intérieur

Thu, 07/18/2019 - 15:04

Conformément aux recommandations issues de la rencontre avec le chef de l'Etat Patrice Talon lundi 15 juillet 2019, les différentes formations politiques concernées par le problème de Certificat de conformité défilent depuis ce jeudi 18 juillet au cabinet du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.
C'est le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) de Claudine Prudencio qui a ouvert le bal cette matinée aux environs de 10 heures. Au terme d'un entretien qui a duré environ 1 heure de temps avec Sacca Lafia, Gildas Aïzanon, chef de délégation est sorti avec un visage très souriant.
Il a été suivi du parti Dynamique unitaire pour le développement (Dud) représenté par Hélène Aholou Kèkè et Léon Bani Bio Biou. Comme leurs prédécesseurs, ils n'ont fait aucune déclaration à leur sortie.
Outre ces deux délégations, le ministre de l'intérieur a reçu en fin de matinée, Nourénou Atchadé, El Farouk Soumanou et Paul Hounkpè, tous leaders des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).
Les audiences vont se poursuivre dans l'après-midi avec les partis Union sociale libérale (Usl) et Restaurer l'espoir (Re).
La série de concertations avec le ministre de l'intérieur va s'achever vendredi 19 juillet avec le Parti communiste du Bénin (Pcb).
Cette initiative du chef de l'Etat vise à aider ces partis politiques à régler leur problème de certificat de conformité qui leur a coûté l'exclusion aux dernières législatives.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le président indien au Bénin du 28 au 30 juillet

Thu, 07/18/2019 - 13:42

Ram Nath Kovind, président de la République de l'Inde sera en visite au Bénin du 28 au 30 juillet 2019. Lors de son séjour, le chef d'Etat indien va rencontrer son homologue béninois et aussi se rendre à l'Assemblée nationale.
En dehors de son entretien avec le président béninois Patrice Talon, et la signature de plusieurs accords de coopération entre les deux pays, les chefs d'Etat vont animer un point de presse.
Ram Nath Kovind effectuera également un déplacement au Parlement béninois, suivi d'un discours. Le chef d'Etat de l'Inde ne manquera pas de rencontrer la communauté indienne du Bénin.
Le Chef de l'Etat Patrice Talon en mai 2017 a participé aux 52ème assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui a eu lieu en Inde. Avec l'arrivée au pouvoir de Ram Nath Kovind en juillet 2017, plusieurs accords de coopérations et partenariats ont été signées entre le Bénin et l'Inde. La visite du chef d'Etat indien va donc permettre de renforcer les relations entre les deux pays.
C'est la première visite d'un chef d'Etat indien au Bénin.
A.A.A

Categories: Afrique

Le Bénin abrite la 60è session du Conseil de l'AUA du 17 au 21 juillet

Thu, 07/18/2019 - 12:08

La 60ème session du Conseil de l'Union des Architectes d'Afrique (AUA) se tient à Cotonou. Cette session accueillie par l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) se tient du 17 au 21 Juillet 2019.

Au cours de ladite session se tiendra un atelier, le jeudi 18 Juillet 2019 au siège de l'institution à Agblangandan (Sèmè-Podji).
« Construire la résilience des villes africaines : Quels enjeux pour la planification et la gestion urbaine ? ». Tel est le thème choisi par les organisateurs.
Les assises de Cotonou permettront de prendre de nouvelles grandes décisions pour le renforcement et le rayonnement de l'Union des Architectes d'Afrique (AUA) au profit de l'architecture et de l'urbanisation des villes africaines.
Selon le Président du Conseil National de l'Ordre des Architectes et des Urbanistes du Bénin, Narcisse Justin SOGLO, les experts d'une vingtaine de pays membres vont réfléchir sur ce que seront les villes africaines demain à travers de nouvelles architectures.
G.A.

Categories: Afrique

Plusieurs joueurs de la sélection béninoise connaîtront des clubs plus en vue

Thu, 07/18/2019 - 11:42

Certains clubs de ligue I et II sollicitent déjà les joueurs de l'équipe nationale de football. La Fédération béninoise de football (FBF), à travers une publication renseigne sur leurs différentes destinations. Sessi d'Alméida est sollicité par les clubs de Ligue 2 et de championship. Son coéquipier Jodel Dossou a le choix entre Sochaux et un club de première division en Autriche.
Courtisé par un club de Ligue 2, Moïse Adilèhou n'a encore rien signé. Désiré Azankpo pourrait aussi changer de club. Michaël Poté signe deux saisons à Erzurumspor B.B. Olivier Verdon découvrira pour sa part, la Liga avec Alaves cette saison.
Anane Tidjani fait son retour à l'Espérance de Tunis.
D'autres joueurs encore sous contrat restent dans leurs clubs d'origine. Il s'agit de Jordan Adéoti à Auxerre, Khaled Adénon à Amiens, Fabien Farnolle dans un club de première division en Turquie, Yeni Malatyaspor (1 an + 1 an s'il joue 25 matches la saison 2019-2020).
A. A.A

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Les gardiens de la tradition chez Louis Vlavonou

Thu, 07/18/2019 - 01:44

Le Président du Conseil national des cultes endogènes du Bénin, le professeur David Koffi Aza et son équipe en allant chez étaient en audience chez le président de l'Assemblée nationale, mercredi 17 juillet 2019.
La délégation des hauts dignitaires des cultes endogènes est allée faire part à Louis Vlavonou de son ambition d'assainir le milieu des cultes endogènes. Une doléance dont le président s'est dit disponible pour l'atteinte de cet idéal.
Le Conseil national des cultes endogènes du Bénin entend porter une proposition de loi qui organise réellement les cultes endogènes. « La discussion tourne autour de notre milieu endogène parce que nous avons une volonté manifeste déjà à travers notre regroupement qui est une fédération d'associations et également notre désir de pouvoir faire légiférer au niveau de notre domaine pour que véritablement le milieu soit assaini », a déclaré David Koffi Aza.
« Nous avons transmis au président de l'Assemblée nationale une proposition de texte qu'il va étudier avec ses pairs et ensemble nous sortir une proposition de loi qui cadre avec les aspirations des vodounons, des bokonons et des pratiquants des cultes endogènes pour qu'enfin nous puissions donner une nouvelle image beaucoup plus judicieuse de notre vodoun tant à l'intérieur qu'à l'extérieur », a souligné le président Conseil.
A en croire David Aza, cela y va de la promotion de notre tradition.
‹‹Le président Louis Vlavonou a été très favorable. Nous sommes satisfaits de la discussion. Il était très ouvert aussi et il a pris à bras le corps notre proposition et il promet de voir dans quelle mesure cela va être rapidement fait. Nous sommes satisfaits », a conclu le président du Conseil national des cultes endogènes du Bénin.
G.A.

Categories: Afrique

Des acteurs de la société civile chez Louis Vlavonou

Thu, 07/18/2019 - 01:42

Le président de l'Assemblée nationale Louis G. Vlavonou a reçu en audience ce mercredi 17 juillet 2019 plusieurs acteurs de la société civile. Il a échangé avec cinq chefs de différentes délégations dont entre autres Martin Assogba, président de l'ONG Alcrer, El Hadj Yacoubou Aboudou, président de la fondation Malehossou, et professeur David Koffi Aza, président du Conseil national des cultes endogènes du Bénin.

Au terme de l'audience avec le président du parlement, le directeur exécutif de l'Ong Alcrer Martin Vihoutou Assogba a confié à la presse qu'il est allé lui faire part des préoccupations relatives aux questions de gouvernance, de la lutte contre la corruption et l'impunité. « Nous savons qu'à l'Assemblée nationale, il existe un groupe de députés qui s'occupent de ces questions », a-t-il déclaré. Cette rencontre avec le président de l'Assemblée nationale est « pour voir si le groupe est toujours existant et comment nous pouvons entrer en partenariat avec ce groupe pour mieux faire nos activités dans le domaine de la lutte contre la corruption et l'impunité ».
La deuxième personnalité de l'Etat a aussi reçu en audience une délégation conduite par El Hadj Yacoubou Aboudou, président de la fondation Malehossou qui intervient dans les centres médicaux, les centres des handicapés, et les centres de malades mentaux. Félicitant Louis Vlavonou, les partisans non musulmans de la fondation Malehossou ainsi que leur président ont expliqué au numéro 1 de l'Assemblée nationale que « c'est grâce à la cotisation des imams, des alphas et partisans non musulmans, membres de la fondation », qu'ils arrivent à poser leurs actes de bienveillance. « Nous n'avons aucun apport du gouvernement et c'est nous-mêmes qui avons l'habitude de dépenser », a-t-il ajouté.
Rana Farooq Ahmad, Chef Missionnaire de la Jama'At Islamique Ahmadiyya du Bénin a aussi présenté au président du parlement leurs « activités de l'année précédente où la communauté Islamique Ahmadiyya a investi plus d'un milliard deux cent millions de FCFA pour le développement du Bénin ».
Quant au président du Conseil national des cultes endogènes du Bénin, Professeur David Koffi Aza, il a transmis au président de l'Assemblée, une proposition de texte.
Il s'agira d'en sortir « une proposition de loi qui cadre avec les aspirations des vodounons, des bokonons et des pratiquants des cultes endogènes pour qu'enfin nous puissions donner une nouvelle image beaucoup plus judicieuse de notre vodoun tant à l'intérieur qu'à l'extérieur », a-t-il précisé.
A.A.A

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Les premiers moustiques OGM dans la nature

Wed, 07/17/2019 - 20:45

Début juillet, les premiers moustiques OGM ont été lâchés au Burkina Faso, dans le cadre du projet Target Malaria, qui ne fait pas l'unanimité dans le pays…

Lecture rapide

  • 6.400 moustiques ont été lâchés dans la nature, dans l'ouest du Burkina Faso
  • L'opération vise, à terme, à modifier la structure génétique des moustiques, en vue de les éradiquer
  • Mais les organisations de la société civile insistent sur les risques associés à l'initiative
    Par : Abdel Aziz Nabaloum

Les tout premiers lâchers-tests de moustiques génétiquement modifiés sont désormais effectifs au Burkina Faso.

Ce sont 6.400 moustiques mâles stériles qui ont été lâchés pour cette première opération, dans le village de Bana, situé à 25 kilomètres à l'ouest de Bobo-Dioulasso, la capitale économique.

Il s'agit de la première des trois phases du projet d'éradication des moustiques par forçage génétique. Mais les chercheurs à l'origine de l'initiative insistent sur le fait que ce premier lâcher n'aura aucune incidence sur la prévalence du paludisme.

I “Cette étape est très importante. Elle va nous permettre d'avoir des informations utiles pour la suite de la recherche. Les moustiques modifiés n'auront pas d'impact sur l'incidence du paludisme.”
Abdoulaye Diabaté, entomologiste et chercheur principal du projet Target Malaria
I

En d'autres termes, pas plus qu'il ne fera baisser le nombre de cas du paludisme, il ne provoquera pas non plus son augmentation.

« Le mâle stérile est un moustique anophèle modifié », explique Abdoulaye Diabaté, entomologiste et chercheur principal du projet Target Malaria.

« Lorsqu'il s'accouple avec une femelle sauvage, les œufs obtenus de l'accouplement n'arrivent pas à maturité et donc ne sont pas viables », poursuit-il.

Un échantillon de moustiques génétiquement modifiés à l'insectarium de l'IRSS - Crédit photo : SDN/Abdel Aziz Nabaloum.

Après un an de recherche sur le mâle stérile en milieu confiné, l'Institut de recherche en science de la santé (IRSS) a obtenu auprès de l'Agence nationale de biosécurité (ANB), un arrêté portant autorisation de dissémination contrôlée de moustiques mâles stériles génétiquement modifiés dans les villages de Bana et Souroukoudingan.

672 espèces de moustiques

Ce lâcher à petite échelle a pour objectif de collecter des données scientifiques qui vont permettre d'informer les étapes prochaines du développement de la technologie.

Il va également permettre de recueillir des informations sur le taux de survie des moustiques mâles stériles, sur les distances parcourues et sur leur capacité à participer aux essaims.

Ces moustiques ont une durée de vie très courte et ils disparaîtront rapidement de l'environnement et ne peuvent pas se reproduire, a confié le chercheur à SciDev.Net.

I« Cette étape est très importante. Elle va nous permettre d'avoir des informations utiles pour la suite de la recherche. Les moustiques modifiés n'auront pas d'impact sur l'incidence du paludisme »,I a confirmé Abdoulaye Diabaté.

672 différentes espèces de moustiques sont présentes en Afrique. Seulement, l'anophèle gambiae, l'anophèle coluzzi et l'anophèle arabiensis transmettent le paludisme.

Pour la seule année 2016, on estimait à près de 8 millions le nombre de cas de paludisme au Burkina Faso (représentant 7% des cas mondiaux).

L'Afrique subsaharienne reste la zone la plus touchée par la maladie, avec 90% des cas recensés à l'échelle mondiale.

« Décision scandaleuse »

Première du genre en Afrique, ce lâcher ne fait cependant pas l'unanimité au sein des Burkinabè.

Depuis des années, des organisations de la société civile (OSC) multiplient les initiatives pour que les moustiques OGM ne soient pas disséminés sur le territoire burkinabè.

« C'est une décision scandaleuse, avec en toile de fond de l'amertume, du regret, de la stupéfaction et de la colère », s'est indigné le porte-parole du Collectif citoyen pour l'agroécologie (CCAE), Ali Tapsoba.

Pour la coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN) et le CCAE, les deux organisations qui militent contre les moustiques OGM, ce lâcher-test intervient en totale négation de l'éthique de la vie humaine et en violation des lois et conventions nationales et internationales dont le Burkina Faso est signataire.

Les deux organisations citent à titre illustratif, la loi N°064-2012/AN du 20 décembre 2012 portant régime de sécurité en matière de biotechnologie.

« Nous avions dénoncé l'importation des 5000 œufs génétiquement modifiés venus de l'Imperial College de Londres parce que nous avons estimé que conformément au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, la loi portant régime de biosécurité, il n'était pas normal de donner une autorisation d'importation d'œufs s'il n'y a pas eu l'information de la population, sans qu'ils ne connaissent les enjeux… », a soutenu Ali Tapsoba.

Selon le porte-parole de la CCAE, après le lâcher-test en milieu ouvert, la deuxième phase va consister au lâcher d'autres espèces de moustiques et enfin, la troisième, au lâcher des moustiques issus du forçage génétique.

Cette expérience est scientifiquement controversée dans le monde, car, elle touche les aspects sexuels de l'espèce animale, a affirmé Ali Tapsoba, avant d'ajouter : « processus irréversible, ces moustiques peuvent engendrer un bouleversement écologique dangereux pour l'espèce humaine ».

Indignation

Face à ce qu'ils qualifient de passage en force, les deux organisations de la société civile, la COPAGEN et la CCAE, ont dit qu'elles tiendront pour responsable le gouvernement burkinabè de toutes les conséquences qui pourraient en découler.

« Quand un gouvernement n'écoute pas l'opinion, il doit en tirer toutes les responsabilités. Target Malaria et le gouvernement ont fait le choix dangereux, malgré tout, d'exposer les populations et leur milieu de vie à des situations aux évolutions incertaines », a déploré Ali Tapsoba.

Le coordonnateur du groupe du relais de la société civile du projet de recherche Target Malaria, le médecin de santé publique, Sibri Sory, ne cache pas non plus sa déception.

“Nous ne sommes pas opposés à ce que les recherches se poursuivent sur le terrain pour trouver des moyens efficaces et innovants de lutte contre le paludisme.”
Yacouba Savadogo, coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme.

Mais, il a dit être déçu de la conduite de l'équipe de Target Malaria. « Je partage actuellement les inquiétudes et l'indignation que beaucoup de citoyens ressentent et expriment depuis le lâcher », a soutenu Siby Sory.

Selon Abdoulaye Diabaté, la sécurité est leur toute première préoccupation et il n'y a pas d'indice que ce test puisse causer un quelconque dommage à la santé humaine ou à l'environnement.

« Ces moustiques mâles stériles génétiquement modifiés ne persisteront pas dans l'environnement, ils vont disparaître au bout de quelques semaines. La nature de la modification génétique fait que le gène d'intérêt inséré dans leur génome va rapidement disparaître de l'environnement après le lâcher. Ils sont stériles et ne peuvent avoir de progénitures », a démontré le chercheur Diabaté.

À sa sortie du conseil des ministres, mercredi 3 juillet 2019, le porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou a invité les Burkinabè « à ne pas être des vecteurs de craintes inutiles ». « Tout a été fait dans le respect de la santé des populations », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Malgré la controverse et les craintes, le projet de lutte contre le paludisme vient de franchir une étape cruciale, même s'il continue de faire l'objet de contestation des organisations anti OGM.


Les travaux se sont menés à l'IRSS, à plus de 300 Km de Ouagadougou, la capitale - Crédit photo : SDN/Abdel Aziz Nabaloum.

La prochaine étape serait celle du monitoring, qui consistera à effectuer des suivis et recaptures périodiques des moustiques.

« Nous utiliserons deux méthodes pour la recapture : la capture d'essaims et la capture par pulvérisation d'insecticides, toutes deux déjà utilisées dans nos activités de routines. Ensuite, un suivi aura lieu pendant 12 mois lors duquel les moustiques seront collectés dans le village. Les moustiques mâles stériles génétiquement modifiés vont disparaitre au bout de quelques semaines », a expliqué Abdoulaye Diabaté.

L'entomologiste a assuré qu'une évaluation indépendante externe des risques liés à la recherche avec la souche de moustiques mâles stériles en milieu confiné et une évaluation de risque en rapport avec le lâcher à petite échelle a été effectuée par l'Organisation pour la recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO).

Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, Yacouba Savadogo, a révélé qu'en 2010, 9.000 cas de décès avaient été répertoriés dans les formations sanitaires, contre 4.294 cas en 2018.

Il s'ensuit que pour lui, en matière de recherche contre le paludisme, il ne faut négliger aucun moyen de lutte pour éliminer la maladie.

« En tant que programme du ministère de la santé, nous allons travailler à implémenter les résultats pour réduire le fardeau du paludisme », a affirmé Yacouba Savadogo.
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/paludisme/article-de-fond/burkina-moustiques-ogm-17-072019.html

Categories: Afrique

Roland da Hêfa dévoile son ambition pour la mairie

Wed, 07/17/2019 - 18:42

Le nouveau maire de la commune d'Adjohoun, Roland da Hêfa a pris fonction ce mercredi 17 juillet 2019. Dans son discours d'installation, il a décliné ses rêves et ses ambitions à la tête de la commune. Il s'agit pour lui de voir Adjohoun s'inscrire parmi les cités les plus développées et les plus attractives du Bénin. Ce rêve, assure-t-il, ne s'écartera aucunement du Plan de Développement Communal d'Adjohoun, 3ème génération (2017-2022), car, étant élaboré suivant une approche participative, et matérialisé par 34 projets repartis en 4 grands programmes. Conscient du peu de temps à passer à la tête de cette mairie, les prochaines joutes électorales pointant à l'horizon, il dit prendre la mesure de la tâche qui l'attend.
Selon le nouveau patron de la mairie d'Adjohoun, les fils et filles de la localité doivent plus que jamais se donner la main pour travailler à bâtir leur cité commune. « Une cité naturellement pourvue de vastes espaces cultivables, fertiles et de diverses ressources », a-t-il rappelé avant de souligner qu'en plus de la stabilité de son conseil communal, Adjohoun dispose d'un plan de contingence et des documents de stratégie de mobilisation de ressources propres, qui constituent des acquis capitaux.

Bénin : Roland Dah Hefa, nouveau maire de la commune d'Adjohoun https://t.co/ZbTv9NkeM0

— Hémicycles d'Afrique (@H_dAfrique) July 17, 2019

Roland da Hêfa n'a pas manqué de rappeler certaines difficultés de la commune dont il a désormais la charge. Selon lui, Adjohoun est fortement affaibli dans la vallée du fait de l'insuffisance d'infrastructures et d'équipements sociocommunautaires, la faible implication des femmes, des handicapés et autres personnes vulnérables aux processus de prise de décision et de développement.
Les fils et filles du milieu poursuit-il, sont très peu représentés à l'échelle nationale à cause de leur incapacité collective à faire des choix difficiles, mais prometteurs et à préparer la commune à une nouvelle ère.
De même, les braves paysans sont confrontés à d'énormes difficultés du fait de l'absence d'une véritable politique de développement de l'agriculture et de pistes rurales bien construites et régulièrement entretenues, a précisé le nouveau maire.
« Le système de santé est caduque et trop onéreux pour nos parents qui sont parfois obligés d'aller dans les communes environnantes pour s'offrir des soins adéquats », a déploré Roland da Hêfa. Il en est de même des écoles qui sont très peu équipées, et laissent trop de jeunes en situation de déscolarisation. […].
Par rapport à tous ces défis, le nouveau maire entend œuvrer pour booster le développement d'Adjohoun.

F. A. A.

Categories: Afrique

La FBF dément et fait des mises en garde

Wed, 07/17/2019 - 18:04

La Fédération béninoise de football (FBF) porte à la connaissance du public qu'une page Facebook aurait été créée au nom de l'entraîneur de l'équipe nationale, Michel Dussuyer. Cette page selon un communiqué de la FBF n'émane ni d'elle-même, ni de ses services, ni de l'intéressé. Elle appelle les populations à la prudence et demande aux initiateurs et complices de cet acte, de supprimer dans les plus brefs délais cette page sous peine de poursuites judiciaires.
La FBF rappelle qu'il existe un code du numérique en République du Bénin qui punit de telles infractions. L'instance faîtière du football au Bénin rappelle que la communication autour des Ecureuils du Bénin, de leur staff et de l'ensemble de la FBF, est gérée par des canaux officiels.
Cette mise en garde de la FBF s'adresse aussi bien à tous ceux tenteront des actes similaires au nom du gardien de but, Saturnin Allagbé, ainsi que tous les autres joueurs de l'équipe nationale, les membres de l'encadrement technique, et la fédération elle-même.
Pour toute information concernant les Ecureuils, leur encadrement et l'ensemble du staff de la Fédération, la FBF invite les populations à se rapprocher de son siège à Porto-Novo.
Aussi, rappelle-t-elle que les informations sur les médias sociaux sont également disponibles sur sa page Facebook officielle.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le sculpteur du monument de l'amazone enfin connu

Wed, 07/17/2019 - 17:51

Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 17 juillet 2019, le gouvernement béninois s'est penché sur les projets et programmes d'investissements dans le périmètre de la zone portuaire dont la construction du Monument Amazone et du Monument aux Morts.
La conception et la réalisation a été confiée à l'artiste-sculpteurLI XIANGQUN, de la société Beijing Huashi Xiangqun Culture & Art Co., Ltd.

Categories: Afrique

Qui est Rémy P. Moretti, le nouveau président de la HAAC

Wed, 07/17/2019 - 17:46

Le Chef de l'Etat Patrice Talon a nommé ce mercredi 17 juillet 2019, M. Rémy Prosper Moretti à la tête de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) en remplacement de Adam Boni Tessi en fin de mission.

Le nouveau président de la HAACest détenteur de plusieurs diplômes dont celui de technicien supérieur en télécommunication, option transmission numérique et d'ingénieur d'État en télécommunications à Oran, en Algérie.
Spécialisé en traitement de l'information et du signal, le nouveau président de la HAAC a travaillé chez l'opérateur de téléphonie mobile Bell Bénin Communications (BB COM) en tant que chargé du réseau Borgou/Alibori.
Rémy Prosper Moretti a intégré la faculté des sciences juridiques de l'Université nationale du Bénin d'alors (Université d'Abomey-Calavi), après l'obtention de son Baccalauréat au lycée Mathieu Bouké de Parakou.
Sur le plan politique, a été élu conseiller communal à Kandi, ensuite chef du troisième arrondissement avant d'être élu récemment deuxième adjoint au maire au sein du conseil communal.
Patrice Talon l'a nommé depuis 2018 comme personnalité extérieure, membre du Conseil supérieur de la magistrature.
Rémy Prosper Moretti va conduire les destinées de l'institution en charge de la régulation des médias pour les cinq prochaines années.
Né en 1966 à Kandi dans le département de l'Alibori, le nouveau patron de la HAAC est père de deux enfants.

Akpédjé AYOSSO

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Les nouveaux textes de l'institution en discussion

Wed, 07/17/2019 - 17:00

De nouveaux textes régissent désormais le fonctionnement de la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (Ccic). Ces nouveaux textes ont été présentés aux opérateurs économiques à la faveur d'un atelier d'échanges.
Les réformes introduites concernent surtout le fonctionnement de la Ccib, et le système de désignation de ses membres. Selon Alain Hinkatin, administrateur provisoire de la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin, il s'agit de corriger les erreurs du passé pour rendre l'institution plus performante.
F. A. A.

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Mise en place d'un système de transport des hydrocarbures par pipeline

Wed, 07/17/2019 - 16:53

Le gouvernement a au cours du conseil des ministres de ce mercredi 17 juillet a autorisé la transmission à l'Assemblée nationale pour autorisation de ratification l'accord bilatéral signé entre la République du Niger et la République du Bénin dans le cadre de la construction et de l'exploitation d'un système de transport des hydrocarbures par pipeline.
« A la suite de la signature en janvier 2019, de cet accord par les deux Etats pour la mise en œuvre du projet, le gouvernement saisit la fin des négociations avec les partenaires pour solliciter l'Assemblée nationale, l'autorisation de ratification dudit accord », précise le relevé du conseil des ministres.
Cette formalité substantielle, constitue une étape essentielle de la réalisation de cette infrastructure. Aussi, souligne le relevé, ces investissements structurants feront de notre pays un hub en matière d'exportation de pétrole brut, tout en renforçant les capacités opérationnelles des acteurs du secteur pétrolier béninois.
Pour l'accélération de la procédure de transmission, « Le conseil a instruit les ministres concernés à l'effet des diligences requises pour l'obtention de l'autorisation ainsi sollicitée ».
G.A.

Categories: Afrique

Le compte rendu du Conseil des Ministres du 17 juillet 2019

Wed, 07/17/2019 - 16:26

Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 17 juillet 2019, sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l'Etat, Chef du gouvernement. Au terme des travaux, votre journal publie ici le compte des décisions prises.

https://sgg.gouv.bj/cm/2019-07-17/download veuillez cliquer sur le lien ci-haut

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