Le 8ème arrondissement de la ville de Cotonou n'a plus à sa tête Raphaël Edou. Il a démissionné de son poste selon les informations. L'ancien ministre de Boni Yayi et membre du parti FCBE aurait envoyé sa lettre de démission depuis un pays étranger où il réside depuis quelques mois. Son remplaçant sera choisi au cours d'une élection au sein du conseil municipal ce vendredi.
Selon des sources confidentielles, Raphaël Edou aurait trouvé un poste à l'étranger.
G.A.
Le directeur général de l'Agence nationale de protection civile (ANPC), Aristide Dagou, dans une correspondance en date du mardi 27 août 2019, alerte les maires des communes de Adjohoun, Bonou, Karimama, Malanville, Ouinhi, Zagnanado et Zogbodomey de la montée des eaux dans les bassins des fleuves du Niger et de l'Ouémé.
Selon le commissaire divisionnaire des Police Aristide Dagou, le mercredi 28 août 2019, la cellule inter institutionnelle de prévision et d'alerte du Projet SAP-Bénin a informé l'ANPC d'une situation d'alerte rouge sur la basse vallée de l'Ouémé.
Sur les bassins des fleuves Ouémé et Niger, les niveaux d'eau sont élevés. On note au niveau de l'Ouémé : 881 cm à Zagnanado, 739 cm à Bonou et 440 à Adjohoun et 802 cm à Malanville ; et sur le Niger : 802 cm à Malanville.
« Ainsi, le seuil d'alerte est passé au rouge au voisinage de Zagnanado et demeure orange sur le bassin du Niger à Malanville ainsi que dans les voisinages d'Adjohoun et de Bonou.
Une telle situation présente des risques élevés de catastrophe pour les populations des localités de Zagnanado, puis des risques de catastrophe pour les localités de Zogbodomey, Bonou, Ouinhi, Adjohoun, Malanville et Karimama », informe le directeur général de l'ANPC.
« Pour les trois prochains jours, il est prévu une tendance à la hausse du niveau d'eau dans les deux bassins », alerte-t-il.
Aristide Dagou
invite les maires des localités concernées à « faire réunir sans délai les plateformes communales de Réduction des Risques de Catastrophe (RRC) pour prendre les mesures appropriées notamment l'évacuation à titre préventif vers les centres d'accueil ».
Déjà, au cours de ce mois d'août, une vingtaine de personnes ont victimes de noyade dans différentes localités du pays.
Akpédjé AYOSSO
Le Chef de l'Etat Patrice Talon a enchaîné des entretiens au Japon en marge du sommet de la 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (TICAD 7). Après les échanges entre ses homologues du Nigéria et du Niger, le président béninois s'est entretenu jeudi 29 août 2019 avec les chefs d'Etats Ibrahim Boubacar Kéita du Mali, et Macky Sall du Sénégal.
Agenda chargé pour le chef de l'Etat Patrice Talon au Japon en marge de sa participation au sommet TICAD 7 2019.
Le sujet de discussion entre Patrice Talon et les chefs d'Etats malien et sénégalais serait à coup sûr relatif à la coopération bilatérale entre le Bénin et ses différents pays.
La 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (TICAD 7) ouverte mercredi 28 août, prend fin ce vendredi 30 août 2019. Elle rassemble tous les acteurs du développement africain à savoir les chefs d'Etat africains, les représentants des organisations internationales, les pays partenaires, les leaders du secteur privé et les acteurs de la société civile.
A.A.A
Les trafiquants ne cessent de mettre en place de nouvelles techniques de trafic et procédures pour le transport des produits pharmaceutiques et autres. Ils dissimulent les marchandises sous le capot des véhicules dans le but de limiter les risques de se faire prendre.
Face à la lutte contre le trafic des stupéfiants engagée par le gouvernement du Bénin, les trafiquants ont trouvé une nouvelle technique pour le transport des produits. Les trafiquants quelques fois en accord avec les conducteurs de taxi dissimulent les produits pharmaceutiques et douteux sous le capot à l'avant du véhicule.
Le lieu où se trouve le moteur constitue ainsi une nouvelle cachette pour des produits de contrebande. Evitant les cachettes traditionnelles, cet emplacement peut contenir de part et d'autres une énorme quantité de ces produits. Bien dissimulés à cet endroit, le transport du produit est assuré jusqu'au lieu de déchargement. Par cette technique, les trafiquants cherchent à minimiser les risques de se faire prendre.
Depuis peu, la Police républicaine ainsi que les agents de la douane sont décidés à enrayer le phénomène du trafic illicite de faux médicaments sur l'étendue du territoire national. Menant une traque impitoyable contre les trafiquants, d'importantes quantités de ces produits ont été saisis sur divers axes routiers des départements du Bénin.
Au regard de la nouvelle technique adoptée, les forces de l'ordre et les agents de contrôle doivent renforcer les moyens de lutter contre le trafic illicite des produits.
Fouiller minutieusement les coins et recoins des véhicules. Ce qui non seulement va contribuer à améliorer la protection de la santé des populations et permettra de réprimer plus efficacement, le trafic illicite de ces produits.
Akpédjé AYOSSO
Le directeur général de l'Agence nationale de protection civile (ANPC), Aristide Dagou, dans une correspondance en date du mardi 27 août 2019, alerte les maires des communes de Adjohoun, Bonou, Karimama, Malanville, Ouinhi, Zagnanado et Zogbodomey de la montée des eaux dans les bassins des fleuves du Niger et de l'Ouémé.
Selon le commissaire divisionnaire des Police Aristide Dagou, le mercredi 28 août 2019, la cellule inter institutionnelle de prévision et d'alerte du Projet SAP-Bénin a informé l'ANPC d'une situation d'alerte rouge sur la basse vallée de l'Ouémé.
Sur les bassins des fleuves Ouémé et Niger, les niveaux d'eau sont élevés. On note au niveau de l'Ouémé : 881 cm à Zagnanado, 739 cm à Bonou et 440 à Adjohoun et 802 cm à Malanville ; et sur le Niger : 802 cm à Malanville.
« Ainsi, le seuil d'alerte est passé au rouge au voisinage de Zagnanado et demeure orange sur le bassin du Niger à Malanville ainsi que dans les voisinages d'Adjohoun et de Bonou.
Une telle situation présente des risques élevés de catastrophe pour les populations des localités de Zagnanado, puis des risques de catastrophe pour les localités de Zogbodomey, Bonou, Ouinhi, Adjohoun, Malanville et Karimama », informe le directeur général de l'ANPC.
« Pour les trois prochains jours, il est prévu une tendance à la hausse du niveau d'eau dans les deux bassins », alerte-t-il.
Aristide Dagou
invite les maires des localités concernées à « faire réunir sans délai les plateformes communales de Réduction des Risques de Catastrophe (RRC) pour prendre les mesures appropriées notamment l'évacuation à titre préventif vers les centres d'accueil ».
Déjà, au cours de ce mois d'août, une vingtaine de personnes ont victimes de noyade dans différentes localités du pays.
Akpédjé AYOSSO
Le tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué a déclaré ce mardi 27 août 2019, Gilbert Houangnito coupable de coups mortels sur la personne de Tohoundo Hognon, son ex beau-père.
Placé sous mandat de dépôt depuis 2015, le cultivateur âgé de 54 ans retourne en prison pour purger le reste de sa peine.
Marié et père de vingt-sept (27) enfants, Gilbert Houangnito, cultivateur résidant à Edahoué, arrondissement de Djotto, commune de Klouékanmè est inculpé de coups mortels sur son ex beau-père Tohoundo Hognon sans l'intention de lui donner la mort. Selon l'information rapportée par l'Agence Bénin Presse (ABP), l'accusé s'est rendu au domicile de son ex beau-père dans la matinée du samedi 03 janvier 2015, armé d'un coupe-coupe. L'ayant manqué, il l'a finalement rencontré aux environs de 20 heures et a lui donné plusieurs coups de machette sur la tête avant de prendre la fuite. Conduit à l'hôpital, de zone d'Aplahoué, la victime décède quelques heures plus tard.
A la barre Gilbert Houangnito a reconnu les faits mis à sa charge. Tout en regrettant son acte, il a demandé la clémence du tribunal. Après les réquisitions du ministère public et la plaidoirie de la défense, le tribunal a déclaré Gilbert Houangnito coupable de coups mortels, coups et blessures volontaires sur la personne de Toundo Hognon en le condamnant à 10 ans de réclusion criminelle.
Akpédjé AYOSSO
A travers un communiqué de presse, signé le 28 Août de son secrétaire général, le Syndicat autonome des médecins du Bénin (SYAMEB) exprime son mécontentement après avoir pris connaissance de la note de service n°922 portant réduction de la masse salariale à l'Hôpital de zone d'Allada-Toffo-Zè. La mesure de réduction des salaires de 25%pour compter du 1er septembre a été prise le 23 août dernier par
le Directeur M. Modeste Christian VIGAN pour raisons de contraintes économiques et financières de l'hôpital. Selon le responsable de l'hôpital, les recettes n'arrivent plus à atteindre 60 millions FCFA par mois pour couvrir les besoins.
Le SYAMEB qui déplore déjà le salaire dérisoire et précaire des travailleurs, réfute les arguments avancés par le directeur Modeste Christian VIGAN. « C'est comme si le Directeur pouvait augmenter de 25% le salaire de ces travailleurs, si l'effet contraire était observé ».
Ce qui est grave, selon le syndicat des médecins, « le Directeur a pris de façon unilatérale cette disposition sans consultation aucune des parties concernées ni de leur représentant ».
Il martèle que « Cette note vient comme un affront aux travailleurs, viole les principes de contrat de travail, de partenariat et s'exprime sur un fond d'intimidation et réduisant le travailleur à un simple quémandeur ».
Le secrétaire général indique que « Le SYAMEB fustige ce comportement du Directeur de l'Hôpital d'Allada et le met formellement en garde contre l'application de son intention ».
Les salaires réduits de 25% à l'Hôpital de zone d'Allada Toffo-Zè https://t.co/08Gfdi1CPS
— 24 Heures au Benin (@24haubenin) August 25, 2019
En tout état de cause, « abattement unilatéral de salaire déjà dérisoire des travailleurs aura pour réponse IMMEDIATE, une cessation d'offre de prestation des travailleurs notamment les médecins », avertit le syndicat.
Le travailleurs sont invités à ne rien écrire en réponse d'accord ou de non accord à cette disposition illégale comme souhaite le directeur de l'hôpital de zone sanitaire.
G.A.
Mouvement d'humeur dans la matinée du lundi 26 août 2019, à l'aéroport de Cotonou précisément au niveau de Catering/Servair. Bandeau rouge à la tête, le personnel est mécontent de la gestion menée par la directrice la franco-sénégalaise Aminata Diack. Il exige le départ de cette dernière de la société.
Les agents continuent convenablement leur travail, mais ne veulent en aucun cas collaborer avec la directrice Aminata Diack. Le directeur de l'Agence Nationale de l'Aviation Civile a tenu une réunion d'urgence avec le personnel. Les décisions issues de cette rencontre ne sont pas encore connues, toutefois la situation demeure tendue.
Servair est une société qui a son centre de catering situé au cœur de l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cadjehoun à Cotonou. Elle offre des prestations à bord des vols entre autres les services de nettoyage des avions et de restauration en respectant les normes internationales en matière d'hygiène, de sécurité et sureté.
Akpédjé AYOSSO
Plus d'une centaine d'enfants et adolescents prennent part, au forum des enfants du Bénin. Lancé ce mercredi 28 août, cette rencontre de trois jours, permettra aux participants de réfléchir sur leur situation en prenant en compte leurs droits et besoins dans la société.
Issus de l'Association nationale des conseils d'enfants du Bénin (Anaceb), de Close, de Sœurs salésiennes, de Reporters juniors et d'Ashoka, les enfants et les adolescents vont au cours du forum se pencher sur leur situation à travers le thème « 30 ans de la Convention relative aux Droits de l'Enfant (Cde), les enfants et les adolescents prennent la parole ».
La présidente du comité d'organisation, Biaou Princia, a remercié tous ceux qui ont contribué à la tenue de ce forum mais aussi ceux qui ont abandonné leurs activités pour la cause de l'enfant en répondant à son appel.
Ces assises, dira le représentant résident adjoint de l'Unicef François Kampundu, visent à célébrer les enfants dans le cadre des 30 ans de la Convention relative aux Droits de l'Enfant. « Cette convention a 30 ans. Nous devons marquer un arrêt pour faire le bilan avec vous », a-t-il indiqué.
Les enfants vont faire le bilan de la Cde afin de connaître les progrès réalisés au Bénin depuis sa mise en œuvre.
« Les adultes que nous sommes ne pouvons pas répondre à vos préoccupations sans vous écouter et sans écouter votre avis, car vous êtes au cœur de la Cde », a souligné Kampundu. Il s'agit selon lui, d'une occasion pour les enfants de réfléchir sur leur situation en prenant en compte d'une part le droit à la vie, à la santé, à la protection, à la prise de parole et d'autre part l'impact du genre, des égalités sociales, de l'économie, de l'emploi et du développement durable dans leur existence. Il les invite à s'exprimer sans réserve et à poser leurs problèmes.
La présidente de l'Association nationale des Conseils d'Enfants du Bénin, Gloria Ayanou, a invité ses camarades à la discipline en participant avec attention aux différentes communications et aux travaux de groupe lors de ce forum qui constitue une opportunité de retrouvailles pour chacun.
La Cde qui est la base de toutes les décisions prises pour assurer le bien-être des enfants et leur permettre d'atteindre leur meilleur potentiel a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations-Unies le 20 novembre 1989.
G.A.
Par communiqué en date du mercredi 28 août 2019, le ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou informe que la session de remplacement de l'évaluation diagnostique des enseignants reversés Ace 2008 aura lieu le samedi 07 septembre 2019 au Lycée technique Coulibaly de Cotonou.
Le président du comité interministériel de suivi de l'éducation des connaissances professionnelles des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, reversés en Agents Contractuels de l'Etat en 2008 ou en cours de reversement souligne que ladite session est prévue uniquement pour les enseignants absents pour raisons de maladie ou de mission à l'étranger le jour du déroulement des épreuves le samedi 24 août dernier.
Akpédjé AYOSSOOk
« Mort par noyade dans une rivière temporaire d'une profondeur d'environ 3m, mardi 27 août 2019 à Kokey Filo ». C'est l'information livrée par Baniganse FM. Un second cas a été signalé ce mercredi à Kanderou Yabadou, où le corps d'un enfant de moins de 12 mois a été repêché des eaux d'un puits de fortune situé à plus d'un kilomètre du campement de ses parents. Pour le moment, les enquêtes sont en cours pour comprendre ce qui s'est réellement passé.
Les autorités communales exhortent les populations à la vigilance pour éviter les cas de noyade et surtout les parents à surveiller leurs enfants en cette période de pluies.
G.A.
Quelques images
Le Chef de l'Etat Patrice Talon et son homologue Muhammadu Buhari ont échangé ce mercredi 28 août 2019 en marge de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD7) qui se déroule à Yokohama au Japon. Le sujet abordé par les deux chefs d'Etat est relatif à la fermeture des frontières Bénin-Nigéria.
Muhammadu Buhari a évoqué les raisons de la fermeture des frontières Bénin-Nigéria depuis le mardi 20 août 2019. Selon le conseiller spécial du président nigérian Femi Adesina, le chef d'Etat Buhari a signalé que la frontière entre le Nigéria et le Bénin est partiellement fermée à cause des activités massives de contrebande notamment de riz. Une situation qui selon le Président Buhari, menace l'autosuffisance déjà atteinte en raison des politiques agricoles de son administration.
Le président Patrice Talon lors des échanges a fait part des souffrances engendrées au Bénin suite à la fermeture des frontières. A en croire le conseiller spécial nigérian, Patrice Talon a déclaré aussi avoir eu un échange téléphonique avec Buhari au lendemain de la fermeture des frontières.
Aujourd'hui, en marge du # TICAD7 qui s'est tenu à Yokohama, au Japon, le Président Muhammadu Buhari a tenu des réunions bilatérales avec le Président Patrice Talon de la République du Bénin.#KINGONEWS pic.twitter.com/wcS0fqdxjY
— KINGONEWS (@KingoNews) August 28, 2019
Prenant bonne note des observations, Muhammadu Buhari a affirmé qu'il va examiner de nouveau la décision pour la réouverture des frontières dans un délai très proche. Toutefois, il souhaite d'abord une réunion avec ses homologues des pays concernés par la fermeture des frontières. Il s'agira de définir des mesures strictes qui vont permettre de réduire le niveau de la contrebande.
Akpédjé AYOSSO
Quelques images
Grande était la joie des patients stabilisés, des personnes handicapées, des étudiants handicapés non secourus et non boursiers, des parents de triplés et autres ce mercredi 28 août 2019 à l'hôtel de vile de Parakou.
A travers le Fonds d'Appui à la Solidarité Nationale (FASN), le ministre en charge des affaires sociales, Bintou CHABI ADAM TARO leur a fait don de matériels et d'appui financier. D'une valeur de 100 millions de FCFA, cette action gouvernementale vise à soutenir ces couches de la population, à les aider à subvenir à leurs besoins fondamentaux, et à leur assurer un bon avenir professionnel.
La cérémonie de remise du don s'est déroulée présence du préfet du Borgou, du maire de Parakou, des élus locaux et autres couches de la population. Ces personnalités ont salué le geste du gouvernement qui, pour elles, vient s'ajouter aux nombreuses œuvres sociales déjà en cours.
Créé en 2017 par le gouvernement du président Patrice Talon, le Fonds d'Appuis à la Solidarité Nationale est placé sous la tutelle du ministère des affaires sociales.
F. A. A.
La Fédération béninoise de football (FBF) a organisé ce mercredi 28 août 2019, une séance de détection de talents. La sélection s'est déroulée au stade de Parakou dans le cadre de mise en place des équipes nationales junior et senior du football féminin. Cette première étape prend en compte les départements de l'Atacora, Donga, Alibori et Borgou. Les filles de ces quatre départements seront mis en condition afin de démontrer leur aptitude et talent à faire partie de l'équipe nationale. La sélection prend fin jeudi pour le compte du septentrion.
La deuxième phase de sélection aura lieu à Bohicon du 31 août au 1er septembre 2019 pour les départements du centre et la dernière phase les 2 et 3 septembre 2019 à Missérété les pour ceux du sud.
G.A.
Le président de la République Patrice Talon participe aux côtés de ses pairs à Yokohama au Japon à la 7ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l'Afrique. En marge de cette rencontre les chefs d'Etat du Bénin et du Nigéria ont eu un tête-à-tête ce mercredi 28 août 2019.
Les sujets abordés lors de cette réunion bilatérale ne sont pas connues. Toutefois, la question de la fermeture des frontières bénino-nigérianes serait au centre des discussions entre les présidents Talon et Buhari.
Les frontières entre le Bénin et le Nigéria ont été fermées le mardi 20 août 2019 dans le cadre l'opération sécuritaire “Ex-Swift Reponse”. Cette décision de fermeture prise par les autorités d'Abuja crée d'énormes dommages au Bénin.
A.A.A
Le tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué s'est prononcé ce lundi 26 août 2019 sur le 6ème dossier inscrit au rôle de la session criminelle de l'année 2019. Accusé de crime de viol et d'assassinat, le sieur DOUKI Badré,34 ans, marié et père de trois enfants, a écopé de 15 ans de réclusion criminelle.
En détention depuis le 05 mars 2015, il retourne encore dans sa cellule pour purger le reste de sa peine.
Selon le récit des faits, dans la matinée du samedi 31 janvier 2015, à Dablahoué, hameau situé dans le village de Gougouta, arrondissement d'Atomey, commune d'Aplahoué, « le corps sans vie de la nommée H. A., âgée de 20 ans, a été retrouvé dans un champ, égorgé et violé.
Des soupçons ont alors été portés sur la personne de DOUKI Badré connu pour ses ‘'remarques libidineuses'' à l'endroit de la victime, et aperçu entrain de s'empresser à quitter les lieux du crime ce jour-là. Recherché par la police, il a été arrêté à Kpètèki dans la commune de Djidja cinq jours après son forfait, et placé en détention provisoire.
A la barre, l'accusé a nié les faits mis à sa charge alors que les déclarations des témoins présents à l'audience l'accablaient toutes.
Me Renée A. AYI, avocat de la défense a suggéré à la Cour d'écarter du dossier les déclarations des témoins et le certificat médical qui, pour elle, sont subjectives et ne permettent pas d'apprécier en profondeur les faits mis à la charge de son client.
Pour l'avocate, les éléments objectifs ne sont pas réunis et au bénéfice de ses observations, elle a exhorté le tribunal au principal à acquitter purement et simplement DOUKI Badré, au subsidiaire l'acquitter au bénéfice du doute et au trait subsidiaire le condamner à une peine assortie de sursis.
Le magistrat KALIFA Djimila, représentant le ministère public a demandé au tribunal de requalifier les faits de « viol en violence sexuelle », de déclarer DOUKI Badré « coupable de crime d'assassinat et de délit de violence sexuelle » et de le condamner à 10 ans d'emprisonnement ferme.
Se prononçant sur les intérêts de la partie civile, KALIFA Djimila a invité le tribunal à les laisser, étant donné que « personne ne s'est constituée en partie civile ››.
Selon le certificat médical établi le 26 mars 2015 par le médecin chef du centre de santé d'Aplahoué, Dr Comlan Houiley DANDEGLA, l'accusé ne souffrait d'aucun traumatisme psychologique au moment des faits.
Dans son verdict, Hervé Marcel ALLAVO, président de la Cour, conformément aux dispositions des articles 6, 34, 35, 332, 295, 298, 302 du Code pénal, et des articles 249 à 383, 826 à 833 et 365 du Code de procédure pénale a condamné DOUKI Badré à 15 ans de réclusion criminelle.
F. A. A.
Au d'une journée de réflexion tenue le week-end écoulé à Bohicon, les têtes couronnées réunies au sein du Syndicat national de défense des intérêts des tradipraticiens et culte du Bénin (SYNDI-TPC/Bénin) ont réaffirmé leur engagement à mener aux côtés de la police républicaine, la lutte contre la cybercriminalité.
Deux principaux sujets ont meublé les échanges au cours de ces assises : ‘'Sécurité des personnes et des biens : rôles des têtes couronnées, autorités religieuses et tradipraticiens'' et ‘'Développement local, quels apports du SYNDI-TPC''.
Le commissaire central de la ville de Bohicon, Ferdinand Nonhouégnon, après avoir salué l'initiative, a précisé qu'elle vise à lutter contre l'insécurité. Pour lui, le développement tant souhaité par les autorités politiques ne peut être une réalité, si l'environnement n'est pas sécurisé ; la sécurité étant l'œuvre de tous les citoyens. « Le Bénin étant un pays à forte croyance, ces tradithérapeutes reçoivent une bonne partie de nos populations, dont souvent des faussaires, des criminels qui font usage des pratiques cultuelles pour commettre des forfaits », a-t-il déclaré.
Ferdinand Nonhouégnon a souhaité une franche collaboration entre les entités des tradipraticiens et les gares routières, pour contrer la cybercriminalité sous toutes ses formes, et, interpeller et mettre à la disposition de la justice, les pseudo-tradipraticiens.
Au nom de ses collègues, Dah Sogbè Kpozèhouè, le secrétaire général du SYNDI-TPC/Bénin a pris l'engagement de mener le combat aux côtés des agents de la Police républicaine, et des responsables des gares routières, sur l'ensemble du territoire, afin de dénicher les faussaires, les criminels et pseudo-tradipraticiens. Des acteurs qui, selon lui, commettent des délits et crimes de sang en arrimant surtout la cybercriminalité aux pratiques endogènes.
Au terme des travaux de la journée de réflexion, un comité de 09 membres a été mis sur pied. Il a pour rôle le suivi des recommandations prises, et de la bonne conduite du partenariat entre le SYNDI-TPC, la Police républicaine et les gares routières du Bénin.
F. A. A.
Le ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude Houssou, procédera ce jeudi 29 août, à l'inauguration de la nouvelle centrale de maria Gléta 2.
Achevée il y a quelques mois et soumise aux différents tests techniques, la nouvelle centrale thermique de Maria-Gléta 2 sera officiellement inaugurée demain jeudi.
Dotée d'une capacité de 129 MW à la livraison, cette centrale thermique de Maria-Gléta 2 sera officiellement mise en service par le mInistre de l'énergie en présence de plusieurs personnalités
Achevée bien avant le délai contratuel de 18 mois, la centrale est composée de sept moteurs Man 18V60DF d'une puissance de 18,5 MW chacun, d'un poste d'évacuation de 161kV extensible à 400 MW de capacité et d'un poste d'interconnexion au réseau Gaz.
C'est en l'espace de 17 mois que la centrale thermique dual fuel de Maria-Gléta 2 qui a coûté la bagatelle somme de 106 milliards de francs Cfa a été construite. Elle couvrira la moitié des besoins énergétiques du Bénin
Marcel HOUETO
Par une note de service en date du mardi 27 août 2019, le directeur général de la Police Républicaine, Soumaïla A. Yaya met en garde les fonctionnaires de police qui continuent de s'adonner à des actes de rançonnement notamment au cours des patrouilles de sécurisation des axes routiers.
Selon le contrôleur général de la Police, de tels comportements contraires à l'éthique et à la déontologie qui portent atteinte à l'honneur et à l'image de marque de la Police Républicaine ne sauraient persister. Il demande aux différents chefs à divers niveaux de la hiérarchie, de prendre les mesures idoines pour faire cesser immédiatement ces agissements.
« En tout état de cause, le fonctionnaire de police qui sera dénoncé par les usagers ou surpris par les missions de contrôle diligentées par la direction générale de la Police Républicaine se verra sévèrement sanctionné conformément aux textes en vigueur et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires », prévient-il.
A.A.A