Les travaux de la 18ème session du Centre international de formation des avocats francophones (Cifaf) ont été ouverts lundi 19 août à Cotonou. Présidée par le ministre de la Justice et de la Législation, Maxime Séverin Quenum en présence du directeur du Cifaf, l'ancien bâtonnier Jacques Miga, cette session se déroule du 19 août au 13 septembre 2019.
« La déontologie de la profession, le droit processuel, la pratique professionnelle avec un accent particulier sur la pratique du droit communautaire Ohada ». C'est sur ces centres d'intérêt qu'est axée la formation initiale organisée par le Cifaf.
16 pays d'Afrique francophone sont représentés à ladite session.
Le bâtonnier Yvon Détchénou souligne que « La formation permet de progresser, de mieux appréhender les difficultés rencontrées quotidiennement dans l'exercice de notre profession. Elle permet aussi de satisfaire notre curiosité pour saisir l'évolution législative, jurisprudentielle et doctrinale qui caractérise le droit aujourd'hui et les nouveaux marchés du droit que cette évolution impose à notre pratique ». Cette proposition est désignée « Promotion Monsieur Bertin Cocou Amoussou ».
S'adressant aux récipiendaires, le directeur du Cifaf dira : « Vous avez été choisis par vos barreaux respectifs pour y prendre part. Soyez-en fiers. Car désormais, vous appartenez à cette grande famille qu'est le Cifaf ».
A l'endroit du Garde des sceaux, il déclare : « Le Cifaf est honoré et je me réjouis en particulier de votre présence à cette cérémonie. Cela témoigne de l'importance que le gouvernement accorde à la formation des avocats ».
Il a par ailleurs, salué l'Ecole régionale supérieure de formation des magistrats (Ersuma) et l'Organisation internationale de la Francophonie pour leur soutien renouvélé à l'organisation des formations du Cifaf. « La formation continue est pour les avocats ce qu'est la maintenance pour les appareils››, a souligné le ministre Maxime Séverin Quenum. Pour le ministre de la justice, cette 18ème session du Cifaf s'ouvre dans un contexte particulier lié, entre autres, au dynamisme et à l'ambition du Cifaf de réussir une intégration africaine effective autour du droit communautaire. « Je voudrais vous inviter à suivre avec le sérieux qui caractérise l'avocat. Car notre métier est celui qui nous apporte, à titres personnel et collectif, notre raison de vivre », a-t-il martelé.
G.A.
Plusieurs responsables de l'administration parlementaire nommés le 14 août dernier ont pris fonction ce lundi. Plusieurs passations de témoins dont celui du secrétaire général administratif entrant, Mariano Ogoutolou et le sortant, Thomas Dassi.
Nommés par le président de l'Assemblée nationale, Mariano Ogoutolou a pris désormais fonction au poste de Secrétaire général administratif (Sga) du parlement dès ce lundi. Il est suivi d'autres responsables nommés par le chef du parlement. Il s'agit de Clément Houinou, nouveau secrétaire général administratif adjoint (Sgaa), Richard Sinsin, directeur de l'Unité de contrôle et d'évaluation du budget (Unaceb) et Fiacre Vidjangninou, directeur par intérim de la Cellule d'analyse des politiques de développement de l'Assemblée nationale (Capan) cumulativement avec ses fonctions actuelles de chef service communication du Parlement.
La cérémonie de passation de charges a été présidée par le directeur de cabinet du président de l'Assemblée nationale, Mathieu Ahouansou.
Le nouveau secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale, Mariano Ogoutolou n'a pas manqué de remercier le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou pour cette mission à lui confiée. Il a rappelé que c'est pour la première fois dans l'histoire de l'hémicycle qu'un agent parlementaire directement recruté par l'Assemblée nationale est promu à ce poste. Conscient de la charge qui est le sien, il espère réussir avec le soutien de tout le personnel parlementaire car dira-t-il, « C'est au vu de cette réussite que les hommes politiques et les autorités pourront désormais faire confiance à la famille du personnel parlementaire ».
Mariano Ogoutolou indique que « Le secrétariat général administratif constitue la cheville ouvrière du travail législatif qui, en fait, est un travail collectif dont l'efficacité requiert l'engagement de tous sans exclusion aucune ». Il appelle tout le personnel à une franche collaboration afin de former une équipe soudée qui travaille avec rigueur et professionnalisme et qui adopte les meilleures pratiques administratives.
G.A.
Les travaux de construction en cours au siège du groupe Canal+ dans le quartier Tokpa Xoxo à Cotonou sont sources de pollution.
Les riverains ainsi que les malades de l'Homel sont menacés. L'indice de poussière est énorme dans la cette zone qui abrite un hôpital de référence. Et pour cause, l'entreprise ayant à charge l'exécution des travaux de reconstruction ou de rénovation du siège de Canal+,n'a pas pris les mesures nécessaires de protection des riverains contre la poussière. Les usagers éprouvent d'énormes difficultés respiratoires. Ils se désolent également d'autres nuisances induites par les mêmes travaux. Les garde-malades et le personnel hospitalier de l'HOMEL se plaignent. L'entreprise travaille de jour comme de nuit sans répit.
Face à la gravité de la situation, il urge que les responsables de Canal + prennent les mesures idoines pour protéger la zone de l'Homel et les riverains contre les nuisances atmosphériques liées à leur chantier en cours d'exécution.
G.A.
Les responsables et animateurs de sept (07) radios communautaires des départements du Borgou, de l'Alibori, de l'Atacora et de la Donga ont pris part les 19 et 20 Août 2019, à un atelier d'échanges sur la contribution des radios communautaires dans la mise en œuvre du Plan stratégique pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Bénin sur la période 2019-2023.
Organisé par le PAM, les travaux de cet atelier se sont déroulés à l'hôtel Soleil d'Afrique à Parakou.
Amener les responsables et animateurs des radios communautaires des départements du Nord (Alibori, Borgou, Atacora, Donga) à sensibiliser les communautés à la base sur les rôles qu'elles sont appelées à jouer pour le succès du Programme d'alimentation scolaire à travers leurs programmes respectifs. Tel est l'objectif visé par le PAM en organisant les 19 et 20 Août à Parakou, l'atelier d'échanges sur la contribution des radios communautaires dans la mise en œuvre de son Plan stratégique pays au Bénin (2019-2023).
Au cours de cet atelier, les représentants des 07 radios communautaires, à travers différentes communications et projections, se sont imprégnés des domaines d'actions et des activités du PAM au Bénin, et particulièrement du Programme des cantines scolaires afin de donner d'une part une meilleure visibilité aux activités du Plan stratégique pays du PAM au Bénin et susciter davantage l'engagement manifeste de la communauté autour du Programme d'alimentation scolaire d'autre part pour son succès.
Lors de la cérémonie d'ouverture officielle des travaux, le représentant du chef sous-bureau du PAM à Parakou M. Olympe Kouagou, souligne que « le Programme d'alimentation scolaire concerne directement les communautés et qu'il faut favoriser la communication autour de ce programme pour permettre aux communautés pour lesquelles ce programme est mis en place et développé de le comprendre et de s'impliquer davantage dans sa mise en œuvre pour le bien-être des enfants ».
Les médias, partenaires privilégiés du PAM pour passer les messages
« Pour atteindre les objectifs du Programme d'alimentation scolaire dans notre pays, les radios communautaires constituent pour nous des partenaires privilégiés pour passer nos différents messages », a déclaré Olympe Kouagou. Selon lui, les radios communautaires véhiculent les informations jusqu'à la base. C'est pourquoi, il invite les représentants de ces radios à participer activement aux travaux pour l'atteinte des résultats du partenariat.
Mme Cathérine Monra Imorou, Chef Service Alimentation Scolaire (CSAS) à la Direction départementale de l'enseignement maternel et primaire du Borgou, après avoir salué les professionnels des médias pour avoir répondu massivement à l'appel du PAM, les exhorte à jouer leur partition en associant les communautés dans la mise en œuvre du Programme d'alimentation scolaire dans leurs départements. L'éducation et la nutrition des enfants constituent une priorité pour l'État béninois, a-t-elle souligné.
Cet atelier fait suite à celui de Bohicon qui a réuni en début du mois d'août une quinzaine de radios communautaires du sud pour le même exercice.
Juliette MITONHOUN
Les responsables et animateurs de sept (07) radios communautaires des départements du Borgou, de l'Alibori, de l'Atacora et de la Donga ont pris part les 19 et 20 Août 2019, à un atelier d'échanges sur la contribution des radios communautaires dans la mise en œuvre du Plan stratégique pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Bénin sur la période 2019-2023.
Organisé par le PAM, les travaux de cet atelier se sont déroulés à l'hôtel Soleil d'Afrique à Parakou.
Amener les responsables et animateurs des radios communautaires des départements du Nord (Alibori, Borgou, Atacora, Donga) à sensibiliser les communautés à la base sur les rôles qu'elles sont appelées à jouer pour le succès du Programme d'alimentation scolaire à travers leurs programmes respectifs. Tel est l'objectif visé par le PAM en organisant les 19 et 20 Août à Parakou, l'atelier d'échanges sur la contribution des radios communautaires dans la mise en œuvre de son Plan stratégique pays au Bénin (2019-2023).
Au cours de cet atelier, les représentants des 07 radios communautaires, à travers différentes communications et projections, se sont imprégnés des domaines d'actions et des activités du PAM au Bénin, et particulièrement du Programme des cantines scolaires afin de donner d'une part une meilleure visibilité aux activités du Plan stratégique pays du PAM au Bénin et susciter davantage l'engagement manifeste de la communauté autour du Programme d'alimentation scolaire d'autre part pour son succès.
Lors de la cérémonie d'ouverture officielle des travaux, le représentant du chef sous-bureau du PAM à Parakou M. Olympe Kouagou, souligne que « le Programme d'alimentation scolaire concerne directement les communautés et qu'il faut favoriser la communication autour de ce programme pour permettre aux communautés pour lesquelles ce programme est mis en place et développé de le comprendre et de s'impliquer davantage dans sa mise en œuvre pour le bien-être des enfants ».
Les médias, partenaires privilégiés du PAM pour passer les messages
« Pour atteindre les objectifs du Programme d'alimentation scolaire dans notre pays, les radios communautaires constituent pour nous des partenaires privilégiés pour passer nos différents messages », a déclaré Olympe Kouagou. Selon lui, les radios communautaires véhiculent les informations jusqu'à la base. C'est pourquoi, il invite les représentants de ces radios à participer activement aux travaux pour l'atteinte des résultats du partenariat.
Mme Cathérine Monra Imorou, Chef Service Alimentation Scolaire (CSAS) à la Direction départementale de l'enseignement maternel et primaire du Borgou, après avoir salué les professionnels des médias pour avoir répondu massivement à l'appel du PAM, les exhorte à jouer leur partition en associant les communautés dans la mise en œuvre du Programme d'alimentation scolaire dans leurs départements. L'éducation et la nutrition des enfants constituent une priorité pour l'État béninois, a-t-elle souligné.
Cet atelier fait suite à celui de Bohicon qui a réuni en début du mois d'août une quinzaine de radios communautaires du sud pour le même exercice.
Juliette MITONHOUN
Les Ecureuils espoirs ont dominé cet aprés-midi au stade René Pleven à Cotonou, les Diables rouges du Congo Brazzaville par le score de 2 buts à 0. La sélection béninoise a ouvert le score grâce à une réalisation de Akinyoola Samson à la 24 ème minute de jeu.
Le second but béninois est intervenu en seconde période à la 78 ème grâce à Aubin Videkon.
Il faut souligner que la sélection béninoise prépare le tournoi de l'Ufoa qui se déroulera à Dakar du 28 septembre au 15 octobre prochain.
M. H.
Sur invitation de son homologue japonais, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon prendra part du 28 au 30 août prochain à Yokohama, à la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 7).
Le thème retenu pour cette rencontre périodique entre le Japon et les pays africains est : « Afrique et Yokohama, partagent une vision pour le futur ».
Durant ces assises, des bailleurs de fonds et des responsables gouvernementaux vont discuter des moyens de développer la coopération entre le continent africain et la 3ème puissance économique mondiale.
Dans le cadre du TICAD, le Bénin a bénéficié de plusieurs actions dont la construction de l'hôpital de zone d'Allada, et l'exécution de la Phase II du Projet de vulgarisation de l'aquaculture continentale (Provac).
Plusieurs autres études sont en cours pour des projets dans le domaine de l'électricité.
Durant son séjour au Japon, le chef de l'Etat aura un tête-à-tête avec le président japonais.
Le Bénin va participer au TICAD 7 https://t.co/rcxibZ98In #wasexo #feedly
— @JeremyG (@JSoukpo) August 8, 2019
Une rencontre avec le premier-ministre, Shinzo Abe est également annoncée.
Inaugurée en 1993, le TICAD vise la promotion d'un dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et leurs partenaires dans le domaine du développement. Les rencontres du TICAD sont organisées sous la houlette du Japon, et co-organisées par les Nations-Unies, le Programme des Nations-Unies pour le Développement, la Banque Mondiale et la Commission de l'Union Africaine. C'est une coopération qui permet au Japon d'occuper une place centrale dans la promotion d'un dialogue international pour le développement de l'Afrique.
Environ 4500 participants sont attendus aux assises du TICAD 2019.
F. A. A.
Le Barreau béninois a encore perdu un de ses avocats. Il s'agit de Me Habib Bah, décédé dans la matinée de ce lundi 19 août 2019. L'avocat béninois est revenu de la Mecque dans la nuit du dimanche 18 août 2019. Il a rendu l'âme quelques heures après sa descente de l'avion.
Sa disparition fait suite à celle de Me Kounon Wilfried décédé mercredi 7 août, à Cotonou, des suites d'un accident de circulation.
C'est la deuxième fois que le deuil frappe l'Ordre des avocats du Bénin en moins de deux semaines.
A.A.A
C'est la psychose et la désolation dans le rang de la communauté peuhl de Tourou Monnon ferme, dans le premier arrondissement de Parakou. Un vieux peuhl a été charcuté et son fils d'environ 16 ans froidement abattu samedi 17 août dernier.
Pour l'heure, les auteurs de cet acte crapuleux ne sont pas encore identifiés. De même, les causes et les raisons ayant conduit les assaillants à poser un tel acte ne sont pas connues.
La police républicaine s'est saisie du dossier et les investigations sont en cours pour appréhender les auteurs de ce crime.
Le chef du premier arrondissement de Parakou, Amadou Abdou Razack renseigne que les assaillants, après avoir tué le jeune garçon, ont disparu en laissant sur les lieux le troupeau qu'il faisait paître.
Le vieux, poursuit-il, serait entrain de suivre des soins intensifs au Service des urgences du CHD Borgou-Alibori.
F. A. A.
Les taxis minibus assurant la liaison Akassato-marché Dantokpa sont en grève. Les conducteurs de ces minibus sont confrontés à des tracasseries policières à cause des chargements ou déchargements sur la ligne.
Les conducteurs réclament la fin des tracasseries policières. Certains conducteurs confient qu'ils sont en permanence arrêtés par les policiers pour chargement de clients au bord de la voie. Un ordre qui viendrait du préfet de l'Atlantique/Littoral, alors que ces transporteurs ne disposent pas d'arrêt bus sur le trajet.
Pour manifester leur mécontentement, ils ont décidé ce lundi matin d'observer un arrêt de travail. Les conducteurs demandent la libération de tous les mini-bus en fourrière et l'identification des arrêts bus.
Cette situation met les usagers de ces mini-bus en difficultés notamment les femmes qui se rendent au marché Dantokpa pour leurs activités.
Akpédjé AYOSSO
L'évaluation des enseignants Ace de la promotion 2008 au Bénin, continue de nourrir des polémiques. La menace d'un boycott augmente de jour en jour. Dans une déclaration faite le 16 août dernier à Cotonou, le Front d'action des syndicats de l'éducation n'entend pas baisser la garde. Il demande la suspension de tout le processus.
Ils ne partagent pas la volonté du gouvernement à faire composer les enseignants. Les enseignants réunis au sein du Front d'action des syndicats de l'éducation appellent à la suspension du processus de l'évaluation du 24 août 2019. Une composition à laquelle le gouvernement a décidé de soumettre exclusivement les enseignants reversés en agents contractuels de l'Etat en 2008 au primaire et au secondaire. Confiant de ce que le chef de l'Etat est garant de l'unité nationale et de la cohésion sociale, il l'appelle à sursoir au processus. Ceci « aux fins d'éviter à notre pays une situation insurrectionnelle aux conséquences graves et imprévisibles ». Estimant que cela pourrait avoir de « multiples conséquences sur l'année scolaire à venir et de façon plus générale sur la paix et la cohésion nationale », le Front estime que « les Ace reversés de 2008, bien qu'étant formés à coût de milliards déboursés par les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et le contribuable béninois ont, dans le cadre de l'évaluation projetée, été diabolisés, humiliés et blessés dans leur dignité d'homme comme s'ils n'ont rien apporté à l'école béninoise ». Soulignant qu'il s'agit d'un « climat de déchirure morale et de désespoir », le Front constate l'appel au boycott systématique de ladite évaluation. Au même moment, l'exécutif « continue de brandir sa menace de radiation ». Ce qui selon le Front montre que « La situation prend progressivement une allure insurrectionnelle dans tout le pays ».
Le Front souhaite « que les multiples points d'ombre qui persistent soient d'abord clarifiés et que le consensus soit fait sur les objectifs et les finalités d'une telle évaluation ».
Pour les membres du Front, il y a un secret entretenu autour des résultats de l'audit du reversement de ces enseignants Ace. Aussi pensent-ils que les objectifs et les finalités de l'évaluation projetée ne sont pas clairement définis. Ils se disent prêts au dialogue et invitent chacun au calme tout en félicitant la mobilisation dont font montrent les enseignants.
G.A
Difficile désormais pour les étudiants non-européens d'étudier en France. Dès la rentrée de septembre 2019, les frais de scolarité s'élèvent à 2.770€ (1. 814.350 FCFA) en Licence et 3.770€ (2.469.350 FCFA) en Master.
Selon une enquête publiée par l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), il s'agit d'une hausse considérable du coût de la vie étudiante, 02 fois supérieure à l'inflation pour cette rentrée 2019.
D'après l'UNEF, la précarité étudiante devient plus pénible avec une augmentation de 2,83% du coût de la vie étudiante contre une inflation de 1,20% sur un an.
Les étudiants étrangers, non-européens sont les plus touchés par cette hausse de frais de scolarité. Ces derniers ont des difficultés à avoir un logement dans le parc des CROUS (les résidences universitaires) ou dans le parc privé. Pour avoir accès au CROUS, il faut être d'abord boursier, or pour l'être l'étudiant doit disposer de la nationalité française.
Les étudiants étrangers ont aussi des soucis relatifs à l'obtention et le renouvellement des visas, à l'ouverture d'un compte en banque et l'accès aux soins.
L'enquête du syndicat en France s'est aussi penchée sur les lourdes dépenses qui s'imposent aux étudiants. Il s'agit des loyers dans lesquels ils dépensent plus de la moitié de leur budget mensuel (69%). A cela s'ajoute les transports en commun et les coûts liés à la restauration universitaire.
A l'annonce de l'augmentation des frais d'inscription des étrangers non-européens au titre de la rentrée 2019 par le gouvernement français, les établissements d'enseignement supérieur se sont opposés à cette décision. Certaines universités décident de ne pas appliquer cette hausse des frais de scolarité.
Le coût d'une inscription en licence qui était de 170€ (111.350 FCFA) par an passe à 2.770€ (1. 814.350 FCFA) et pour le Master de de 243€ (159 165 FCFA) à 3.770€ (2. 469.350 FCFA).
Akpédjé AYOSSO
La première session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué s'ouvre ce lundi 19 août 2019.
13 dossiers sont inscrits au rôle de cette session qui est la première et la seule de l'année en cours dans le ressort de la Cour d'Appel d'Abomey.
Selon le procureur de la République près le tribunal d'Aplahoué, Fidèle Ayédjo Iko-Afè, il s'agit de 07 dossiers de viol, 02 d'assassinat, 01 de meurtre, 02 de coups mortels et 01 de parricide. Pour le procureur de la République, la nature des faits poursuivis traduit les déviances observées dans les régions concernées par cette session. « Il est loisible à travers ces infractions de constater que le crime de viol souvent perpétré sur des mineurs, être fragiles, passe en tête des faits répréhensibles », a-t-il souligné. Fidèle Ayédjo Iko-Afè précise que cela traduit la survivance de pratiques ancestrales dans une région réputée pour les cas d'enlèvement en public de jeunes filles les jours de marché, et sur les lieux de diverses manifestations en vue de mariage forcé ou arrangé. Il souligne aussi que c'est pour donner une solution judiciaire concrète et correcte à toutes ces déviances sociales, et permettre aux concitoyens du ressort de la Cour d'Appel d'Abomey à travers la juridiction d'Aplahoué, de savoir que la justice est à leur service que ladite session est lancée.
La session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué s'ouvre en application de la réforme instaurant le double degré de juridiction en matière criminelle.
F. A. A.
Le roi de Savalou Gandjègni Awoyo Gbaguidi XIV est bel et bien vivant. Une rumeur sur les réseaux sociaux faisait état de qu'il serait décédé puisque le roi est malade depuis peu.
Selon le roi de Savalou joint par l'Abp, il s'agit d'une fausse rumeur. « Je suis bel et bien vivant. Au nom des mânes de nos ancêtres, le roi de Savalou est encore présent et est entrain de continuer les œuvres que ses pères, les mânes de nos ancêtres lui ont confiées. Je vais l'assumer jusqu'à leur volonté et non à la volonté humaine », a-t-il déclaré.
Le roi de Savalou a expliqué les raisons de son absence aux festivités de la fête de l'igname le 15 août dernier. « J'étais un peu maigre. Je ne voulais pas faire passer ça dans les caméras, dans des vidéos, c'est pour ça je suis resté au palais », a confié le roi Gbaguidi XIV.
A.A.A
Des sources judiciaires indiquent que les parents des personnes décédées en mai dernier lors des violences post-électorales d'avril 2019 sont autorisées à récupérer les corps de victimes pour inhumation.
Bon nombre de citoyens ont été tués dans les violences post-électorales des législatives du 28 avril.
Les enquêtes judiciaires n'ont pas permis aux familles d'avoir accès aux corps des victimes pour les obsèques.
Aux dernières nouvelles, certains parents seraient déjà entrés en possession de ces corps afin de procéder à l'inhumation.
Les élections législatives du 28 avril 2019, sans les partis de l'opposition, avaient été marquées par des manifestations dans certaines régions du Bénin. Au lendemain du scrutin, des soulèvements ont éclaté à Cadjèhoun dans la ville de Cotonou, les 1er et 2 mai suite à une supposée arrestation de l'ex chef d'Etat Boni Yayi.
La tension est montée d'un cran peu après dans plusieurs communes dont Savè et Tchaourou, ville d'origine de l'ex président Yayi.
Lors de ces manifestations, plusieurs personnes ont perdu la vie.
Suite à ces actes de violence, une enquête judiciaire a été ouverte pour faits d'incitation directe à un attroupement non armé et participation à un attroupement non armé.
Les familles des victimes pendant des mois n'ont pu récupérer les dépouilles.
Désormais, les corps des victimes seront remis aux familles pour inhumation.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
En 1936, dans l'introduction à son ouvrage référence ‘‘La Géomancie à l'ancienne Côte des Esclaves'', Bernard Maupoil écrit : ‘‘L'ensemble de croyances et de sentiments sur lequel s'élève Fa subit, depuis l'occupation européenne, une considérable évolution.'' Est-ce possible quand FA est la divinité vouée à dire la vérité (Fá dò nùgbó) et que la vérité se doit de rester stable ? Or l'observation de nos us et coutumes sur une durée de 60 ans révèle que FA soumet volontiers sa vérité à nos évolutions politique, économique et démographique.
1er exemple. On consultait FA pour connaître le nouveau chef de la collectivité familiale. Il arrivait que la divinité jette son dévolu sur un pauvre paysan. La houe remisée, l'heureux élu recevait l'allégeance de tous. Pour se financer, financer les rites et venir en aide aux démunis, il disposait des palmeraies et des cocoteraies de la collectivité familiale, qu'il faisait exploiter à bon escient. Mais entretemps, on a procréé beaucoup, et la pauvreté s'est accrue. On a morcelé les terres, on les a distribuées aux ayant-droit, on a dépossédé la collectivité. Aujourd'hui encore on consulte FA pour connaître le successeur du chef défunt. Mais la divinité prend soin de jeter son dévolu sur un homme qui a beaucoup de biens personnels. Il arrive donc que des élus, radins, refusent leur choix, et qu'on passe toute une décennie à rechercher l'oiseau devenu rare. Attentif à la situation nouvelle, l'oracle divin ne porte plus des gens pauvres à la tête des collectivités. FA dit la vérité de l'instant présent.
2ème exemple. On n'enterre pas un parent défunt sans consulter FA sur les raisons de sa mort et sur la bonne organisation de ses obsèques. Depuis quelque temps, contaminé lui aussi par le consumérisme et le m'as-tu-vu, FA révèle invariablement que le défunt exige que l'on fasse manger et boire abondamment les gens venus l'accompagner. Mais parfois désormais, une voix s'élève pour faire observer au devin officiant : ‘‘C'est bien dit. Mais où prendrons-nous ce qu'il faut pour festoyer ? En partant, il n'a rien laissé.'' Non pas que l'on conteste le dire de FA, mais on voudrait que l'oracle divin fût aussi raisonnable qu'il l'est désormais pour la désignation des chefs de collectivité, compte tenu de la pénurie ambiante.
Et l'on dirait d'ailleurs que les ‘‘métamorphoses étranges'' entrevues par Maupoil sur la route de FA en 1936 s'observent aujourd'hui sur la route du Dieu de Jésus-Christ à cause d'une situation économique morose sur fond de démographie et de chômage en hausse. On disparaît trois à six mois au Nigeria, et l'on réapparaît au Bénin, pasteur ou prophète d'une Eglise évangélique, nanti des mots propres à faire prospérer les quêtes et pâlir d'envie les prêtres et pasteurs des Eglises établies. A propos de celles-ci, sans aucune arrière-pensée vénale, mais sur la seule base de leurs bonnes habitudes d'antan, certains catholiques béninois romains ont très mal aux vérités évolutives de Vatican II. Ils rongent leur frein en priant pour qu'advienne le bon Pape qui refera du latin la seule langue de Dieu. De même ils résistent, de toute leur foi, à ceux des leurs qui, voici dix ans, ont inversé le dogme fondateur de Dieu-fait-homme, inversion qui a recueilli l'adhésion de milliers de Béninois. Ô Seigneur !
A peine conscient qu'il fait évoluer la vérité de FA et de toutes divinités, l'homme ne s'avoue pas encore qu'il les a créés. Il se l'avouera. Alors la question ne sera plus : ‘‘Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?'' (Luc, 18/8), mais quelle foi il trouvera. Une foi raisonnée, barrière à la désespérance. Car tu n'imposeras plus à personne la vérité de la divinité que tu as créée dans ton petit champ clos, hors du tout-monde. Ce ne sera pas encore toute la réconciliation, mais la première vraie sortie des déroutes pour enfin faire route vers la grande consolation, au bout des siècles de chaîne, camp, épuration, cendre, fosse commune, enfilés pour l'amour d'une vérité baptisée ‘‘Dieu sanglant''.
Les membres de la Commission d'indemnisation du projet de construction de la caserne militaire d'Allada étaient vendredi 16 août 2019 à Déssa/Ahouannonzoun. L'objectif de cette visite selon Victorien Kougblénou, président de la Commission d'expropriation et d'indemnisation des sites du PAG, est de faire la reconnaissance in situ des immobilisations ainsi que les limites du site. Cela permet aussi à tous les membres de la commission d'avoir les éléments d'appréciation quant au calcul des coûts de dédommagement, a-t-il expliqué. Selon M.Kougblénou, ce dédommagement ne tardera pas.
Avec le projet de construction de la caserne d'Allada, le camp militaire Ghézo de Cotonou sera délogé et transféré sur ce nouveau site.
F. A. A.
Les fidèles chrétiens catholiques seront ce week-end en pèlerinage à Dassa-Zoumè. Comme chaque année, ils seront encore nombreux à se réunir au pieds de la grotte mariale pour prier. La célébration liturgique de cette 65ème édition du pèlerinage marial sera présidée par le cardinal Jean Zerbo.
Premier cardinal du Mali, Jean Zerbo qui est déjà présent au Bénin clôturera dimanche 18 août ce pèlerinage à la grotte mariale d'Arigbo.
Placé sous le thème « Marie, modèle de tout engagement missionnaire », cette 65ème édition du pèlerinage connaît la participation de milliers de fidèles dévoués à la Vierge Marie venus des quatre coins du monde.
L'Archevêque de Bamako, Jean Zerbo est le premier cardinal malien. Il a été créé en 2017, après le temps pascal, par le pape François.
Âgé de 75 ans, il a été par le passé préfet de la congrégation pour l'évangélisation des peuples. Il a été ordonné prêtre du diocèse de Ségou en 1971 et évêque en 1988.
G.A.
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Tél : (+229) 65 60 16 16 / 62 57 57 78
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Tél : (+225) 53 92 40 81 / 59 91 82 55
La Fédération béninoise de football (FBF) veut mettre en place des équipes nationales junior et sénior du football féminin.
Par un communiqué non daté, le secrétaire général de la FBF Claude Paqui informe le public de l'organisation des séances de détection de talents.
Les séances de détection des futures Ecureuilles prennent en compte tous les départements du Bénin suivant un calendrier précis. Du 28 au 29 août au Stade de Parakou pour les filles des départements du septentrion ( Atacora, Donga, Borgou, Alibori).
Les séances se tiendront du 31 août au 1er septembre pour les filles des départements du centre au stade de Bohicon ( Zou, Collines, Mono, Couffo).
Enfin du 2 au 03 septembre 2019 sur le stade de Akpro-Missereté pour les filles des départements du sud (Ouémè, Plateau, Atlantique, Littoral).
Les séances débutent à 09 heures précises et toutes les aspirantes doivent se munir de leur acte de naissance ou carte d'identité.
Les responsables des clubs, des ligues et centres de formation sont informés des dispositions pratiques pour la réussite des séances.
Akpédjé AYOSSO