Chaque année, les membres de l'Association des Tchabè pour le Développement (ATD) AJÓBÍ, se retrouvent pour leurs retrouvailles annuelles. Cette année encore, la tradition sera respectée.
La quatrième édition de ces retrouvailles est prévue dans la période du 06 au 08 septembre prochain dans les communes de Savè et de Ouèssè. Assemblée générale élective, soirées récréatives et culturelles et visite de sites touristiques sont quelques-unes des activités programmées.
Le point d'orgue de ces retrouvailles sera l'inauguration d'un module de latrines construit sur fonds propres de l'association à l'école Primaire publique de Ayédèro dans la commune de Ouèssè. Ce sera la contribution de l'association à l'éradication de la pratique de défécation à l'air libre, selon Martin Chaffara, le Président de l'association. Il rassure que toutes les dispositions sont en train d'être prises pour des retrouvailles réussies.
M. Chaffara lance un appel aux autorités locales afin d'accompagner les actions de l'association Ajóbí et de répondre présents aux manifestations.
Selon le chargé de l'organisation Emmanuel Adeossi, une trentaine de participants et bien d'autres invités sont attendus à cette rencontre.
Comme les années antérieures, rien ne sera négligé surtout que c'est la première fois que les retrouvailles se déroulent sur deux sites. Les petits plats seront donc mis dans les grands pour leur réussite, a-t-il ajouté.
Les retrouvailles visent à permettre aux fils et filles de l'aire culturelle tchabè de se retrouver sur leur terre natale pour se ressourcer, partager des moments de convivialité et surtout discuter des questions de développement conformément aux missions de l'association Ajóbí.
G.A.
Par communiqué, le préfet du département des Collines, Firmin Kouton rappelle à l'attention de tous que des attroupements non autorisés sur les lieux publics sont passibles de poursuite aux termes des dispositions du code pénal en vigueur au Bénin.
Un rappel qui intervient à la suite des nouvelles faisant état de manœuvres de certains individus mal intentionnés pour semer de troubles le samedi 24 août, jour de l'évaluation diagnostique du personnel enseignant reversé de 2008.
Selon le communiqué du préfet Firmin Kouton, « ces personnes par des chantages de diverses natures menacent les enseignants qui préparent ardemment leur composition afin d'être retenus, à l'issue de l'évaluation parmi ceux qui seront appelés à poursuivre le métier d'enseignant dans nos établissements primaires et secondaires ». Pour lui, « ce comportement qui viole les libertés individuelles et même syndicales ne saurait être toléré le jour de la composition ».
Le préfet prévient que « les organisateurs de tout attroupement non autorisé devant les centres de compositions retenus, seront systématiquement interpellés et présentés au procureur de la République ».
Tout en souhaitant une bonne composition aux enseignants concernés, il invite ces derniers à « se rendre librement dans les centres de composition respectifs pour satisfaire à cette obligation découlant du respect strict du lien de subordination, élément clé de tout contrat de travail ».
Akpédjé AYOSSO
La Conférence épiscopale du Bénin a démenti l'information livrée sur les antennes de Radio France Internationale (RFI), mercredi 21 août 2019, faisant état de la suspension de la médiation entreprise par elle, dans le cadre de la résolution de la crise politique que traverse le Bénin.
Selon le communiqué signé du directeur de la cellule de communication de la Conférence épiscopale du Bénin, Père Eric O. Okpeitcha, il n'y a eu aucune communication au sujet de sa mission de médiation ces derniers jours. Ladite médiation est « toujours en cours selon la disponibilité des uns et des autres ».
A Dassa, informe-t-il les Evêques ont invité les pèlerins et le peuple de Dieu à la prière et à l'espérance. « L'occasion qui nous est gracieusement offerte aujourd'hui par la bienheureuse Vierge Marie, Notre Dame d'Arigbo de Dassa est bienvenue pour confier au Seigneur par l'intercession de sa Mère notre pays et sa situation actuelle qui continue de préoccuper vos Evêques que nous sommes. Nous sommes à un moment déterminant pour compter sur la vertu de l'espérance. Les démarches entreprises jusque-là restent valables », rappelle le communiqué.
La Conférence épiscopale du Bénin a profité de l'occasion pour indiquer à « l'opinion publique en général et aux professionnels des médias en particulier que le canal officiel de ses communications publiques demeure sa cellule de communication ». Elle renouvelle au peuple béninois sa disponibilité à prier et à œuvrer pour le retour de la cohésion sociale et de la réconciliation entre les fils et filles du Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Des sachets, de mauvaises herbes, de feuilles mortes, de petits tas d'ordures et un gazon qui jaunit, tel est l'aspect que présente l'espace vert de Houéyiho situé dans le 11e arrondissement de Cotonou. Une situation qui témoigne une fois encore de la mauvaise gestion des espaces verts dans la ville de Cotonou.
Après la libération des espaces publics en janvier 2017, le gouvernement béninois a entamé la transformation de certains quartiers de Cotonou dont Houéyiho.
Dans le cadre du projet TPC (Projet d'aménagement des Terre-Pleins Centraux), le tronçon Barrière-Fidjrossè a été réaménagé et un espace vert a été mis en place avec des mobiliers urbains.
Quelques mois après la réalisation de ce projet qui a donné une nouvelle apparence à la capitale économique du Bénin, le constat est triste.
L'espace vert de Houéyiho est négligé, abandonné et laissé aux intempéries.
A la place d'un espace vert, c'est un paysage jaunâtre qui frappe à l'œil. Les gazons, les fleurs et autres aménagements ne sont plus entretenus, ni arrosés. Le même constat est déploré au niveau de plusieurs autres espaces verts dans la ville de Cotonou. Aucun agent ou mieux un horticulteur ne veille à la préservation de ce site nouvellement mis en place.
« Je n'ai plus jamais vu les gens qui s'occupent de l'entretien des lieux. Vous-même vous voyez puisque l'aspect des gazons a changé », a déclaré Dominique Gbaguidi, un revendeur du quartier.
A en croire dame Paulette, « les agents d'entretien étaient là au début ». « Depuis 1 à 2 ans, moi je n'ai plus vu quelqu'un venir nettoyer les lieux », a-t-elle confié.
Les petits tas d'ordures remplacent peu à peu les gazons de cet espace vert de Cotonou.
Selon Solange Adjovi, habitante du quartier Houéyiho, « c'est le vent qui accumule les petits tas d'ordures sur l'espace vert ». « Nous les citoyens, malgré la lutte contre la pollution, on continue de jeter des sachets un peu partout et puis beaucoup de citoyens ignorent l'utilité des espaces verts », a-t-elle ajouté.
Après la mise en place de ce site, l'entretien devrait être assuré par des agents qui doivent tailler les arbres, arroser les fleurs et le gazon, enlever les mauvaises herbes de façon périodique. Une tâche qui relève de la direction technique de la mairie de Cotonou.
Aménager des espaces verts à Cotonou afin de l'embellir est une initiative louable mais les services concernés sont aussi appelés à veiller à la préservation de ces sites qui participent à la protection de l'environnement et au bien-être de la population.
Akpédjé AYOSSO
Quelques images
Première conséquence de la fermeture des frontières nigérianes, le prix de l'essence de contrebande a flambé au Bénin. De 325f mardi dernier, le prix a grimpé dans certaines localités jusqu'à 500f ce mercredi, au lendemain de la fermeture des frontières avec le Bénin.
Dans la commune de Djougou, le litre d'essence est passé de 350 à 500f ce mercredi 21 août 2019. A Cotonou, le prix a augmenté de 325 à 400 f.
Cette hausse du prix du carburant ''kpayo'' est la conséquence de la fermeture des frontières au Nigéria.
Pour la population béninoise qui dépend en majorité de ce pays en matière d'approvisionnement en carburant, cette fermeture constitue un coup dur pour les accros de l'essence frelatée.
La mesure décrétée par les autorités d'Abuja pourrait entraîner dans les prochains jours une pénurie d'essence dans les rues et de longues files d'attente dans les stations-services qui sont désertes du fait de la concurrence déloyale de l'essence ''kpayo''.
Actuellement, le prix de l'essence au niveau des stations-services est de 535f.
La flambée du prix de l'essence aura un impact réel sur les activités et le coût de vie de la population.
G.A.
Le Nigeria a décrété ce mardi 20 août la fermeture de ses frontières avec les pays voisins pour lutter contre l'insécurité, la prolifération des armes et la contrebande. Cette mesure ne manquera pas d'affecter le Bénin dont les frontières avec le géant de l'Afrique de l'ouest s'étendent sur près de 800 km.
A travers un communiqué de presse, le service de douane du Nigéria (NCS), renseigne que les mesures décrétées par les autorités d'Abuja visent à sécuriser les frontières terrestres et maritimes du pays.
De concert avec le service d'immigration (NIS), les forces armées du Nigéria (APN) ainsi que la police nigériane (NPF) et d'autres agences de sécurité et de renseignement, un exercice conjoint sur la sécurité de la frontière est organisé et baptisé « EX-SWIFT RESPONSE ».
Customs, Immigration services to secure borders across 25 states https://t.co/MzPXR7z6Qz
— Daily Trust (@daily_trust) August 21, 2019
L'opération est coordonnée par le Bureau du Conseiller pour la sécurité nationale (ONSA) et se déroulera dans 4 zones géopolitiques, à savoir : Sud-Sud, Sud-Ouest, Nord-Centre et Nord-Ouest. « On s'attend à ce que l'exercice favorise la coopération interinstitutions et renforce la préparation aux problèmes de sécurité transfrontalière tels que le terrorisme, le banditisme armé, la contrebande, la prolifération des armes légères et de petit calibre », précise le communiqué signé de Joseph Attah, responsable des relations publiques des douanes nigérianes.
L'exercice des forces de défense et de sécurité affecte également la circulation des personnes, des véhicules et autres biens dans les régions ciblées.
Tout en appelant les populations au calme, le service des douanes nigérianes indique que l'objectif général est d'assurer la paix et la sécurité dans le pays.
Les contrecoups de l'opération
Avec la fermeture des frontières, les véhicules immatriculés au Bénin sont interdits d'entrée sur le territoire nigérian. Déjà, au niveau des frontières d'Igolo et Kraké, ce mercredi 21 août 2019, les passagers en partance pour le Nigéria ont été contraints de descendre et de traverser la frontière à pieds avant de reprendre un autre taxi du côté nigérian, selon des témoins.
L'une des conséquences de cette mesure est la flambée du prix de l'essence de la contrebande et ses corollaires.
F. A. A.
Pour la rentrée 2019, 08 universités ont été autorisées en plus des 21 qui avaient déjà leur autorisation. 102 établissements d'enseignement supérieur sont fermés. C'est ce qui ressort de la conférence animée ce mercredi par le professeur Dodji Amouzouvi.
Le directeur des établissements privés d'enseignement supérieur a expliqué les critères qui fondent l'autorisation ou la fermeture des établissements. « Lorsqu'un établissement privé d'enseignement supérieur n'a pas de bibliothèque, des infrastructures adéquates ou présente une insuffisance de résultat aux divers examens, l'agrément lui est refusé ou retiré », a-t-il indiqué. Le professeur Dodji Amouzouvi signale entre autres que « Lorsque le promoteur d'un établissement privé d'enseignement supérieur a été une fois condamné ou qu'un établissement est condamné pour corruption ou infractions connexes, l'État retire dans ces cas son agrément ». Les établissements supérieurs d'enseignement privés sont donc sur la braise cette fois-ci. Contrairement à l'année dernière où la liste est sortie tardivement, pour la rentrée 2019, les établissements connaissent déjà leur sort. « Pour la rentrée 2019-2020, 45 établissements privés d'enseignement supérieur ont demandé l'agrément. 08 établissements ont obtenu l'avis favorable dont 04 sous délai. Enfin, 01 établissement a été rétabli. Au total, de l'année dernière à cette année, 29 établissements ont été agrées », a précisé le directeur Dodji Amouzouvi.
G.A.
Paris, le 20 août 2019 - Le programme régional Pour les Femmes et la Science, mené par la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO en Afrique subsaharienne, va célébrer sa dixième édition cette année, en novembre prochain, à Dakar au Sénégal. À cette occasion, la Fondation L'Oréal annonce une action renforcée dans cette région du monde, pour mieux soutenir les femmes scientifiques africaines et contribuer au développement de l'excellence scientifique au féminin en Afrique.
La Science et l'innovation, deux leviers indispensables aux challenges de l'Afrique
« Le monde a besoin de science et la science a besoin des femmes. » Cette conviction, au cœur du programme international Pour les femmes et la science, mené depuis 1998 par la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO, s'illustre tout particulièrement en Afrique.
« Il est essentiel de mettre en avant et soutenir les extraordinaires chercheuses du continent, qui sont indispensables pour développer une recherche inclusive en Afrique, pour l'Afrique et menée par des Africain·e·s. », affirme Alexandra Palt, Directrice Générale de la Fondation L'Oréal, dans une tribune publiée dans l'édition du magazine Jeune Afrique, datée du 11 août 2019. Cette tribune paraît alors qu'en France, à Biarritz, va se tenir le Sommet du G7, dont la thématique centrale sera la lutte contre les inégalités et où seront représentés le Burkina Faso, l'Égypte, le Rwanda et le Sénégal.
Trop peu de femmes africaines scientifiques
Aujourd'hui, il n'y a tout simplement pas assez de femmes scientifiques en Afrique. Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 % de scientifiques africains, dont à peine 30 % sont des femmes. Au Kenya, seulement 75 des 300 étudiants qui obtiennent un doctorat chaque année sont des femmes sur une population totale de 48 millions d'habitants. Au Tchad, seuls 5 % des chercheurs sont des femmes, et en Afrique de l'Ouest, seuls 8 % des laboratoires de recherche sont dirigés par des femmes.
Pour soutenir les femmes de science africaines, dans le cadre du programme régional L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science dédié à l'Afrique subsaharienne, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont accompagné et mis en lumière et 129 Jeunes Talents, doctorantes et post-doctorantes.
Doubler le nombre de jeunes chercheuses d'Afrique subsaharienne accompagnées
À l'occasion de la 10ème édition du programme Afrique subsaharienne, la Fondation L'Oréal a souhaité renforcer son engagement dans cette partie du monde.
À partir de cette année, deux programmes distincts seront menés : l'un dédié à l'Afrique du Sud qui récompense 7 Jeunes Talents, et l'autre se déployant dans les 48 autres pays de la région subsaharienne, au bénéfice de 20 autres chercheuses, doublant ainsi le nombre de jeunes femmes scientifiques qui seront soutenues.
Dans le cadre de ce deuxième programme, durant l'été 2019, 15 doctorantes et 5 post- doctorantes originaires d'une quinzaine de pays d'Afrique subsaharienne et pionnières dans de nombreux domaines scientifiques, ont été sélectionnées pour l'excellence scientifique de leurs travaux par un jury d'experts, parmi près de 400 candidatures éligibles. Le palmarès sera rendu public en octobre prochain.
Formation et Cérémonie à Dakar, en novembre
Elles seront rassemblées à Dakar, au Sénégal, à la mi-novembre 2019, avec les 7 Jeunes Talents d'Afrique du Sud, pour bénéficier d'un programme de formation qui viendra compléter leur parcours académique. L'objectif : leur donner davantage les moyens de poursuivre leur carrière et de briser le plafond de verre. Cette formation de trois jours sera dispensée par des experts internationaux sélectionnés par la Fondation L'Oréal et abordera différentes disciplines : leadership, management, négociation, communication et prise de parole en public.
À l'issue de cette formation, une Cérémonie de remise de diplômes se déroulera le 21 novembre. Les 20 brillantes chercheuses d'Afrique subsaharienne se verront remettre une dotation pour financer leurs recherches - 10 000 € pour les doctorantes et 15 000 € pour les post-doctorantes. La Cérémonie se tiendra en présence d'un public distingué, venu de tout le continent africain, composé de représentants des pouvoirs publics, de l'UNESCO, de scientifiques, de femmes influentes, d'universitaires, d'intellectuels, de leaders d'opinion et d'organisations promouvant l'égalité des genres.
Enfin, les Jeunes Talents seront mises à l'honneur au travers d'une campagne médiatique d'ampleur, afin de faire rayonner leur excellence et sensibiliser le public à l'importance des femmes en science.
Contact presse :
Eric Bazin - eb@lelab.info - +33 6 27 94 52 01
Suivez la Fondation L'Oréal sur Twitter @4WomeninScience et sur Facebook @ForWomeninScienceSA
#FWIS #Fondationloreal
Le ministre du Cadre de vie et du développement durable José Tonato réagit face aux actes d'incivisme notoire qui se multiplient dans l'agglomération du Grand Nokoué et particulièrement dans la ville de Cotonou. Par un communiqué en date du mercredi 21 août 2019, tenant lieu d'ultime avertissement, José Tonato invite les citoyens à s'abstenir de ces actes répréhensibles.
Selon le communiqué du ministre du cadre de vie, le dépôt d'ordures ménagères dans les lieux non autorisés, la défécation à l'air libre notamment sur les berges et les plages, l'élevage des animaux dans les agglomérations, le rejet des eaux usées sur les voies publiques et dans les caniveaux, l'utilisation des cimetières et lieux publics comme dortoirs, sont des actes qui n'honorent pas notre pays.
Communiqué relatif aux actes d'incivisme notoire constatés dans l'agglomération du Grand Nokoué et particulièrement dans la ville de Cotonou. #Wasexo #CadreDeVieBenin pic.twitter.com/1xTsoxjTER
— José Tonato (@JoseTonato) August 21, 2019
Pour José Tonato, « cette situation ne saurait perdurer impunément », puisque en agissant ainsi, « ces individus compromettent les efforts consentis par le gouvernement pour l'amélioration du cadre de vie ».
« Par ailleurs, les berges, les plages et nos plans d'eau ne peuvent servir de lieu de défécation ou de réceptacle pour les dépôts des déchets solides ménagers, les eaux usées, les boues de vidanges », ajoute José Tonato.
Le ministre du Cadre de vie et du développement durable rappelle que « nul n'est censé ignorer la loi et que toute personne a droit à un environnement sain ». Il invite donc les uns et les autres à s'abstenir de poser dorénavant de tels actes répréhensibles.
« En tout état de cause, toute personne surprise en flagrant délit de tels actes d'incivisme sera tenue responsable des déconvenues qui en découleraient conformément aux dispositions du code d'hygiène publique, de la loi portant aménagement, protection et mise en valeur du littoral, de celle portant interdiction de l'utilisation des sachets plastiques non biodégradables et de la loi-cadre sur l'environnement en République du Bénin », prévient le ministre.
Les chefs de quartiers, les élus locaux, les élus communaux, les maires, les préfets ainsi que tous les agents des collectivités locales et assimilés sont chargés d'informer largement les populations.
Le ministre du Cadre de vie et du développement durable compte « sur le sens élevé de responsabilité, le civisme et l'esprit patriotique de chacun et de tous en vue d'adopter et de promouvoir des comportements éco-citoyens ».
Akpédjé AYOSSO
Difficile de passer les frontières entre le Bénin et le Nigéria ce mercredi 21 août 2019. Le grand voisin de l'Est a fermé ses frontières à la hauteur de Chikanda et environs. Au niveau de l'Etat de Kwara state et aux autres frontières, les passages sont filtrés avec minutie.
De sources proches du Nigéria, la fermeture des frontières s'inscrit dans le cadre de l'opération dénommée ‘'Boader Green'', qui va durer 28 jours.
Au cours de ladite opération, les forces nigérianes de sécurité vont accorder une attention particulière aux mesures interdisant l'exploitation du bois, la sortie frauduleuse des produits pétroliers, l'importation des véhicules d'occasion, du riz et certains produits interdits par voie terrestre.
Cette mesure pourrait avoir de sérieuses répercussions sur de nombreux produits surtout la flambée du prix de l'essence de contrebande.
F. A. A.
Ayant pris l'engagement de faire la médiation au lendemain des incidents du 1er et 2 mai 2019, le clergé a décidé de faire une pause jusqu'à la tenue fin octobre de la Conférence épiscopale.
Réunis au sein d'un comité restreint, les évêques du Bénin ont décidé de mettre provisoirement un terme à leur médiation. Cette pause voulue par les évêques court jusqu'à la tenue de la plénière de la prochaine Conférence épiscopale prévue à Parakou fin octobre. Selon les informations révélées par Rfi, le clergé a du mal à obtenir un rendez-vous avec le chef de l'Etat malgré que deux demandes d'audience soient introduites le 28 juin et le 19 juillet sans une suite favorable. Une audience pour laquelle les évêques devront rendre compte au chef de l'Etat de leur rencontre avec les différents acteurs.
Selon le clergé, même si les consultations continuent, rien de concret n'est prévu avant la tenue de la conférence épiscopale.
En attendant une suite à la demande d'audience, le clergé continue de montrer sa disponibilité à aller au bout de cet engagement pour que la paix soit préservée au Bénin.
En attendant la poursuite ou non de cette médiation, la conférence épiscopale ont lancé un appel à la prière pour le pays,
au terme du pèlerinage marial à Dassa dimanche du 18 août dernier.
G.A.
La Fondation Kundi Africa a réussi à fixer dans les esprits la première semaine de Septembre comme date de tenue du Leadership Day. Initié en 2017, ce rendez-vous de partage du savoir est une occasion pour les jeunes béninois de se familiariser avec les compétences sociales. Que ce soit à Cotonou ou à Lomé, avec Hanane Anoua ou Nabou Fall, plus de 600 jeunes ont déjà été impactés à travers ce rendez-vous servant également de tribunes de partage d'expériences.
Le Leadership Day Cotonou 2019, qui se tiendra à Canal Olympia sis à Wologuèdè, accueillera comme conférencière principale Sherrifa Akanni, une spécialiste des ressources humaines travaillant pour le Groupe de la Banque Mondiale à Washington aux Etats-Unis. Titulaire d'un Bachelor of Arts, en ressources humaines à la Strayer University aux Etats-Unis ainsi que d'un diplômes de psychologie et de littérature anglaise, Sherrifa Akanni a travaillé à Aspen Group en tant que consultante en ressources humaines pour des clients comme AMTRAK, Nothern Virginia Community College et la Banque mondiale avant d'intégrer cette dernière en 2008. Elle anime actuellement la fonction ressources humaines au sein du Centre International pour le Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI) qui est une des entités du groupe. A cheval sur les transformations dans le monde du travail, elle travaille également en tant que consultante en gestion informatique au sein de la même unité. Elle sera la première béninoise, conférencière principale du Leadership Day et son parcours servira à rendre le thème accessible aux participants.
Cette édition s'inscrit sous le thème : le futur du travail. Selon le Président de la Fondation Kundi Africa, "le thème de cette année reflète les considérations majeures issues des premières éditions. Nous avons fait le bilan et nous nous sommes rendus compte que le besoin réel de notre audience jeune était l'orientation professionnelle que ce soit en tant qu'entrepreneur ou comme employé. Nous nous sommes donc assignés comme objectif de mobiliser des professionnels des ressources et des responsables d'entreprises pour en discuter avec eux."
Cette année verra donc des interventions de différents panélistes issus du secteur privé, du secteur public et aussi des entrepreneurs et mettra l'accent sur le présent du travail et les enjeux liés à son futur : la globalisation, l'intelligence artificielle, la robotisation avancée, les évolutions dans le domaine des données, le travail collaboratif.
La Fondation Kundi Africa a mis clairement en avant le futur avec une priorité donnée à la prospective pour permettre aux jeunes de se projeter. 290 participants sont attendus pour bénéficier de ce programme qui s'impose dans sa régularité comme le rendez-vous du leadership.
Paul Tonon
Leadership Day : Kundi Africa Foundation forme gratuitement les jeunes à l'emploi - https://t.co/F2iKWyJsw1
— Hanane Anoua (@hananeanoua) September 10, 2017
Les associations de chasseurs n'auront plus droit de cité dans la commune de Savè. C'est la décision prise par le roi Adetùtù Onishabê au cours d'une cérémonie traditionnelle en présence des têtes couronnées, des sages et de la population.
Cette décision selon le roi, vise à prévenir d'éventuels dérapages et pérenniser l'héritage de paix légué par les ancêtres.
Se référant aux violences survenues en juin dernier dans la localité, les autorités traditionnelles affirment avoir totalement perdu tout contrôle sur les associations des chasseurs. Pour le roi Adetùtù Onishabê et son conseil, il s'agit de faits porteurs de gènes du trouble et qui fâchent les ancêtres.
Les violences de juin dernier dans la région constituent « une offense contre nos ancêtres qui ont lutté pour nous donner ce bel héritage qu'est la paix », a-t-il insisté.
Durant ladite cérémonie, le roi et les têtes couronnées de Savè ont prié les mânes des ancêtres pour un retour total à la paix au Bénin.
F. A. A.
Les patrouilles permanentes organisées de jour comme de nuit par la direction départementale de la police républicaine du département des Collines, notamment sur l'axe Glazoué-Parakou portent leurs fruits. Plusieurs divorcés sociaux sont tombés dans les filets de la police républicaine ces dernières heures.
Au total, trois braqueurs, quatre ravisseurs d'enfants et deux demandeurs de rançon ont été interpellés et mis aux arrêts.
Les trois braqueurs sont écroués à la prison civile d'Abomey.
Les deux rançonneurs seront présentés jeudi prochain à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
F. A. A.
Si le développement économique et la croissance démographique du continent africain sont inédits à l'échelle mondiale, ils ne doivent cependant pas faire oublier que les États africains font face à des défis majeurs : dérèglement climatique, pauvreté, accès inégal à l'éducation ou encore raréfaction des ressources naturelles. Pour les relever, la science et l'innovation sont des leviers essentiels, et il est indispensable que les femmes puissent contribuer pleinement et équitablement au développement de solutions issues de la science,en favorisant l'innovation et en enrichissant la recherche au niveau local. C'est le combat que porte la Fondation L'Oréal en Afrique.
Pourquoi cet engagement ? Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 %1 de scientifiques africains, dont à peine 30 % sont des femmes. Aujourd'hui, il n'y a tout simplement pas assez de femmes scientifiques en Afrique, avec de fortes disparités selon les pays. En Afrique de l'Ouest, seuls 8 % des laboratoires de recherche sont dirigés par des femmes.
En Afrique subsaharienne, de nombreuses difficultés se dressent devant les scientifiques, femmes ou hommes de manière indifférenciée, en particulier dans les pays les plus pauvres du continent, où le manque de financement et l'insuffisance des ressources impactent lourdement les infrastructures des laboratoires et la qualité de la recherche. Les femmes doivent cependant surmonter d'autres obstacles bien spécifiques cette fois. La faible présence des femmes en science et le manque de rôles modèles, comme la perpétuation de traditions culturelles profondément ancrées, qui attribuent certains rôles aux femmes, n'encouragent pas les jeunes filles à entamer des études scientifiques. Et pour celles qui songent à se lancer dans la recherche, équilibrer études et obligations familiales représente un défi de taille, que viennent parfois encore renforcer les verrous propres à la structure du système académique.
Il est donc essentiel de mettre en avant et soutenir les extraordinaires chercheuses du continent, qui sont indispensables pour développer une recherche inclusive en Afrique, pour l'Afrique et menée par des Africain·e·s.
Depuis la création du Prix international L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, puis celle du programme dédié à l'Afrique subsaharienne, 11 femmes scientifiques d'exception et 129 Jeunes Talents, doctorantes et post-doctorantes, toutes issues du continent africain, ont été accompagnées et mises en lumière.
Cette année, notre programme Afrique subsaharienne fête son dixième anniversaire. À cette occasion, nous avons souhaité renforcer notre engagement. Pour mieux soutenir toutes les chercheuses où qu'elles soient sur le continent, nous avons décidé de créer deux programmes distincts : l'un dédié à l'Afrique du Sud, et l'autre se déployant dans les 48 autres pays de la région subsaharienne.
Nous allons ainsi doubler le nombre de jeunes femmes scientifiques qui bénéficieront de notre programme. Ainsi, pour l'année 2019, 20 Jeunes Talents originaires d'une quinzaine de pays d'Afrique subsaharienne, pionnières dans de nombreux domaines scientifiques, ont été sélectionnées parmi près de 400 candidatures. Elles seront rassemblées à Dakar, en novembre prochain, pour suivre une formation au leadership, qui leur permettra d'être mieux armées pour mener leur carrière, et être célébrées lors d'une cérémonie prestigieuse.
Il est indispensable que l'Afrique puisse compter sur ses meilleurs talents. Parce que l'Afrique a besoin de Science, et que la Science a besoin des femmes.
Alexandra PALT
Directrice Générale de la Fondation L'Oréal
Suivez la Fondation L'Oréal sur Twitter @4WomeninScience et sur Facebook @ForWomeninScienceSA
#FWIS #Fondationloreal
Va-t-on vers la suppression dėfinitive des activitės des individus extėrieurs å l'administration douanière communėment appelės Klėbė aux côtės des agents de la douane bėninoise ? C'est la question que l'on se pose depuis la semaine ėcoulėe. Dans la note de service numėro 2367/Dgddi/Ddal/R3 du 12 août 2019, le receveur de la douane Cotonou-port, Idrissou Imorou, a fait remarquer que, malgrė les dispositions de l'article 47 de l'arrêtė 2019 numėro 2015 numėro 4480-c/Mefpd/Cab/Sgm/Dgdi du 19 août 2015 portant code d'ethique et de bonne conduite des fonctionnaires de la direction gėnėrale des douanes et droits indirects et les instructions fermes du Directeur gėnėral contenues dans deux notes de service, certains agents des douanes continuent de s'appuyer sur la collaboration des Klėbė dans l'exėcution de leurs tâches. "Cette attitude, qui constitue une violation des dispositions rėglėmentaires et une dėsobėïssance å l'autoritė, ne saurait être tolėrėe plus longtemps. Il indique qu'il attachera du prix au respect de cette disposition. Selon les informations, tout douanier qui serait pris en violation de cette mesure, risque la radiation.
Pour mettre en application cette disposition, ce lundi 19août 2019, transitaires, Klėbė et agents se sont entretenus sur la question. En plus, les parcs de vente de vėhicules d'occasion å Sèmè-Podji sont interdits aux Klėbė et autres personnes non transitaires.
De leur côtė, les Klėbė disent avoir dėjà formalisė leur situation. Ils ont crėė l'Association nationale des indicateurs et aides de la douane bėninoise prėsidėe par Xavier Zanclan. Ce dernier soutient que ses collègues peuvent travailler avec les autoritės bėninoises. Comment ils exerceront leur activitė avec les nouvelles mesures de l'administration des douanes ?
Jules Yaovi Maoussi
La revue du Plan de travail annuel (Pta) du ministère l'Industrie et du Commerce s'est ouverte ce lundi 19 août 2019. Au menu, les rendements du ministère pour le compte du premier semestre 2019.
Elle sera meublée de quatre communications dont la première met en exergue les résultats globaux de l'exécution du Pta au 30 juin.
La deuxième sera axée sur la présentation des résultats du programme « Appui au secteur privé » et la troisième au programme Industrie ; la quatrième au programme Commerce.
Quant à la dernière, elle sera consacrée au programme Pilotage et soutien aux services.
En deçà des prévisions, les rendements du ministère de l'industrie et du commerce doivent être revus. C'est dans ce cadre que se déroule la presente revue du Pta. Ainsi, l'objectif est d'identifier les facteurs de blocage intervenus au cours de la mise en œuvre des activités programmées au premier semestre de l'année en cours. Il sera question de trouver des approches de solutions et procéder aux réaménagements nécessaires au Pta 2019. Il s'agira donc selon le ministre Serge Ahissou de procéder à un examen minutieux des résultats puis d'identifier les causes des écarts entre les réalisations et les prévisions. Ensuite, il sera question de trouver des approches de solutions pour améliorer le tableau de bord du second semestre.
Le ministre précise que le rendement à l'issue du premier semestre est tout sauf satisfaisant. Ainsi, le niveau d'exécution du Pta au 30 juin présente au plan physique, 26,40% contre 67,27% attendu et au plan financier, 32,27% et 17,82% au niveau de la base d'ordonnancement.
Pour M. Ahissou, « plusieurs difficultés ont dû empêcher d'explorer au mieux les possibilités d'utilisation du potentiel humain du ministère pour atteindre les résultats projetés au premier semestre au profit de la population ». Il appelle donc à un nouveau dynamisme permettant l'atteinte des objectifs de développement conformément au Programme d'actions du gouvernement (Pag).
G.A.
Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo, était sur le site de construction du lycée technique et professionnel d'Akokponawa à Possotomè, dans la commune de Bopa lundi 19 août 2019. Objectif : s'enquérir de l'évolution des travaux et s'assurer que le lycée pourra effectivement ouvrir ses portes dès la prochaine rentrée.
Outre les difficultés notées de part et d'autres, le ministre s'est dit satisfait de l'évolution à un rythme soutenu des travaux de construction de trois ateliers, du bloc pédagogique, de l'infirmerie et du bloc administratif. Ce qui rassure de l'ouverture imminente du lycée dès la prochaine rentrée.
Plusieurs disciplines seront disponibles. Il s'agit entre autres, des métiers de la mode et du vêtement, des BTP, de l'électrotechnique, de la Pêche et la Comptabilité Gestion.
A travers l'ouverture de ce lycée, le troisième dans le département du Mono, les populations de Bopa et environs autrefois obligées d'aller faire former leurs enfants dans les Centres de Formartion Professionnelle et d'Apprentissage (CFPA) des communes voisines, voient ainsi leurs peines soulagées.
Le coût initial global du projet de construction du lycée technique et professionnel d'Akokponawa est d'environ 20 milliards FCFA et remonte aux années 2003.
F. A. A.