Un site de 25 ha pour reloger des infrastructures
La construction du complexe touristique de la Marina est l'un des projets phares inscrit dans le Programme d'actions du gouvernement. En Conseil des ministres ce mercredi 8 avril 2020, le gouvernement béninois a décidé du relogement ou reconstruction des infrastructures publiques impactées par la construction de la Marina à la plage de Ouidah.
Selon le Conseil des ministres, la mise en œuvre du projet nécessite le déplacement d'un certain nombre d'infrastructures publiques de l'arrondissement de Djègbadji, dans la commune de Ouidah. Il s'agit principalement : du centre de santé ; d'une partie du collège d'enseignement général ; de l'école maternelle publique ; du commissariat de police et des bureaux de l'arrondissement.
Le gouvernement a donc décidé d'en assurer la reconstruction. Un nouveau site d'environ 25 hectares a été identifié à cet effet.
Le Ministre de l'Economie et des Finances est instruit de mettre à disposition, les ressources nécessaires à la réalisation des travaux.
Pour assurer la continuité du service public, notamment au niveau du centre de santé, des bureaux de l'arrondissement et du commissariat de police des locaux provisoires ont été retenus en attendant la fin des travaux.
« Marina Ouidah » est un projet majeur du gouvernement qui vise la valorisation du patrimoine touristique autour de la « Porte de non-retour », lieu important du tourisme mémoriel. Il s'agit d'un complexe touristique comprenant des infrastructures auxiliaires à Djègbadji dans la commune de Ouidah.
Les infrastructures à réaliser sont : des jardins publics appelés « jardins du souvenir » ; un hôtel thématique de cent cinquante (150) chambres ; un bateau de la mémoire appelé « bateau du départ », un village artisanal, des boutiques et des restaurants.
A.A.A
L'économie mondiale est frappée par la pandémie du coronavirus du fait de l'arrêt de la plupart des activités. Les gouvernements des pays touchés prennent des mesures pour éviter le pire. A la suite d'une enquête, Yacine Bio Tchané, économiste et associée-gérante du cabinet T-Ventures a proposé 10 mesures d'interventions d'urgence pour la relance de l'économie béninoise.
Dans sa tribune publiée sur le site ‘'L'économiste'', Yacine Bio Tchané économiste et associée-gérante du cabinet T-Ventures a notifié que les secteurs les plus impactés par la crise sont : hôtellerie/restauration, industrie, agro-alimentaire, transport/ logistique et numérique/télécoms. L'enquête menée par le cabinet T-Ventures auprès de 155 entreprises enregistrées et actives dans 10 secteurs (Cotonou : 79% et d'Abomey-Calavi : 21%) a permis de noter les effets de la pandémie sur les activités des PME/PMI.
Les effets de la crise « se manifestent principalement par trois facteurs : une réduction significative de la clientèle, l'annulation de commandes ou le report de contrats et la difficulté d'importer/exporter ».
61% des entreprises affirment avoir été affectées par la crise et 32% le sont partiellement. Pour 7% des entreprises, la crise n'a aucune conséquence sur leurs activités. Par ailleurs, 19% des entreprises interviewées par le cabinet T-Ventures « à volontairement cesser leurs activités afin de se prémunir de la crise » à cause des mesures de distanciation.
50 % des entreprises concernées étant jeunes (créer au cours des cinq dernières années), elles restent vulnérables et face à cette crise sanitaire « leur santé financière est encore plus à l'épreuve ».
L'enquête du cabinet T-Ventures s'est aussi intéressée aux mesures d'accompagnement souhaitées par ces entreprises. 72% des entreprises secteurs confondus affirment « avoir besoin d'une forme d'assistance afin de survivre dont l'accès à une subvention financière, l'accès à un crédit à un taux préférentiel, le différé des impôts dus, les opportunités d'affaires locales, et les exonérations d'impôts/CNSS ».
Mesures d'intervention d'urgence
Pour l'économiste et associée-gérante du cabinet T-Ventures Yacine Bio Tchané, « il est primordial que les opérateurs économiques et commerçants soient en bonne santé et qu'ils continuent de générer des recettes, de s'approvisionner en intrants et de continuer à honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs partenaires que sont les employés et prestataires ».
De l'analyse découlant des résultats de l'enquête, le cabinet T-Ventures propose 10 mesures d'interventions les plus urgentes qui sont :
1. Un moratoire jusqu'à juin 2020 inclus sur le paiement des impôts, taxes et cotisations pour les PME/PMI, commerçants et artisans qui sont à jour dans leurs déclarations au 31 décembre 2019 ;
2. La subvention de la charge salariale pour une période de 03 mois aux entreprises ne pouvant pas financer le redéploiement de son personnel en chômage technique ayant une existence juridique de plus de 03 ans et qui sont à jour dans leurs déclarations au 31 décembre 2019 ;
3. L'apurement des arriérés aux entreprises dans les secteurs les plus touchés par la crise, notamment : l'industrie hospitalière (hôtellerie, tourisme et restauration), l'agro-alimentaire et l'industrie, le commerce et le numérique/les télécoms ;
4. La mise en application par les institutions de crédit les directives de la BCEAO : des taux d'intérêt proportionnels au nouveau taux directeur de 2.5%, le report de crédits de 03 mois renouvelables une fois sans charge d'intérêt, ni frais, ni pénalités de retard aux entreprises qui le sollicitent ;
5. Le renforcement de la fibre optique afin d'améliorer la connectivité et la révision à la baisse de la grille des frais téléphoniques et d'Internet au regard d'un accroissement de l'usage du téléphone mobile et pour favoriser le télétravail, booster le marketing et la communication digital, et promouvoir la formation/l'apprentissage à distance ;
6. Le maintien du calendrier des marchés publics pour le trimestre dans les secteurs concernés afin de permettre aux entreprises locales de maintenir des flux de trésorerie ;
7. La création d'un fonds d'urgence de soutien aux PME/PMI ;
8. La dotation du Fonds d'aide à la solidarité nationale de fonds affectés pour la prise en charge des artisans et commerçants de l'informel atteints par la pandémie sur le plan alimentaire et sanitaire pour une période de trois mois et le don de kits d'urgence médicale aux femmes comprenant 03 masques, du paracétamol, un désinfectant, des vitamines, du Vick's et des images des mesures de protection contre la pandémie en français et langue locale ;
9. La revue des chaînes d'approvisionnement en faisant un usage des transports publics pour qu'ils servent à ramener les produits des jardins/champs/fermes plutôt que de laisser les commerçants se déplacer à travers plusieurs communes pour s'approvisionner ;
10. La promotion des paiements via porte-monnaie électronique. Toutefois malgré les incitations pour favoriser les transactions mobiles, 48% des répondants ne font pas un usage plus accru des services financiers digitaux principalement parce qu'ils estiment que ces services ne sont pas pratiques (55%), qu'ils ne disposent pas de porte-monnaie électronique (17%) ou que ces services ne sont pas fonctionnels pour la plupart du temps (13%). Il est donc opportun qu'une campagne de communication menée par le gouvernement et les GSM amène à un changement de comportement.
L'économiste Yacine Bio Tchané invite par ailleurs au respect des mesures d'hygiène et les gestes de barrière.
« Acquittons-nous de nos obligations fiscales, administratives et sociales dans la mesure du possible car l'économie doit continuer de tourner. Et enfin, partageons de notre temps et de nos ressources pour venir à bout de cette pandémie », conseille-t-elle.
A.A.A
Un autre cordon sanitaire pourrait s'établir autour de la vile de Savalou dans le département des Collines. Après le premier cas de Coronavirus détecté il y a quelques jours, la situation dans cette région du centre-Bénin semble être préoccupante.
Selon les informations, une trentaine de personnes ont été identifiées comme des cas contacts avec le patient détecté, et mises en isolement dans un hôtel de la ville. Outre ces cas contacts, environ une centaine de personnes considérées comme des contacts secondaires ont été identifiées et mises en auto-isolement. Ce qui porte à 131 le nombre de personnes mises en quarantaine dans la cité des Mahi.
Au regard de ceci, les résultats des tests au terme des 14 jours de confinement, s'ils se révèlent positifs, feraient de cette ville, le second pôle de propagation de la pandémie du Coronavirus au Bénin, et amener les autorités à définir un autre cordon sanitaire.
F. A. A.
Après une évaluation de la première semaine de mise en œuvre des mesures éditées par le gouvernement, les centrales et confédérations syndicales ont des observations liées entre autres, à la persistance de l'insouciance d'une grande partie de la population à l'intérieur du cordon sanitaire. Selon les syndicats, de nombreuses tentatives de violation du cordon ont été observées. A cela s'ajoute l'inflation sur nombre de produits de première nécessité, et les coûts des transports ; l'absence de dispositifs de lavage des mains dans de nombreux espaces publics, notamment les marchés ; et le non respect de la distance de sécurité.
Au regard de tout ceci, les organisations syndicales ont fait 06 propositions au gouvernement.
F. A. A.
Le ministre de la santé a dans un message en date du mercredi 08 avril 2020 remercié le personnel médical et paramédical qui intervient dans cette lutte conte le Covid-19.
Benjamin Hounkpatin invite les professionnels de la santé à plus d'attention face aux symptômes du Covid-19.
La pandémie du coronavirus a touché plus de 190 pays dont le Bénin avec 26 cas confirmés, 05 guéris et 01 décès. Le ministre de la santé exprime sa reconnaissance au personnel médical et paramédical pour les efforts qu'il fournit au service et aux côtés de la population, dans cette lutte contre le Covid-19.
« Je l'encourage dans la tâche difficile qu'il mène pour notre salut, de jour comme de nuit au front d'une lutte sans merci contre la maladie. A vous tous, braves femmes et hommes, je renouvelle mes remerciements et mon soutien dans ce combat risqué contre un ennemi vicieux, mortel et invisible à l'œil nu. Un combat que vous menez sans désemparer, conscients de votre responsabilité », a-t-il affirmé.
Le ministre invite aussi les professionnels de la santé « à davantage d'attention aux manifestations de la maladie, notamment ses symptômes, ses complications ainsi que ses modes de transmission sans oublier surtout les mesures permettant de l'éviter afin de contribuer efficacement, au-delà des soins à la sensibilisation de votre entourage ».
Les professionnels de la santé sont tenus de s'informer auprès des sources fiables telles que l'OMS, l'UNICEF et à partir des notes d'information émanant du gouvernement et du ministère de la santé en particulier.
« La délicatesse de votre rôle m'amène à vous demander instamment de vous méfier des fausses informations et des idées reçues qui circulent par la bouche-à-oreille ou sur internet », confie le ministre de la santé.
Le respect des mesures de prévention et de protection permet d'après Prof. Hounkpatin d'assurer « leur sécurité et celle des patients, ainsi que de la population dans son ensemble et freine la propagation de la maladie ».
« Le gouvernement est à vos côtés dans la gestion de cette crise sanitaire inédite qu'il a pris la mesure de la situation et s'est préparé à y faire faire face efficacement », rassure-t-il.
Le ministre de la santé a également eu une pensée aux familles endeuillées. Il exhorte les personnes confirmées positives du Covid-19, au respect strict des règles à eux prescrites par les professionnels et leur souhaite un prompt rétablissement.
Akpédjé AYOSSO
Depuis 2016, le gouvernement de Patrice Talon a mené plusieurs réformes dans différents secteurs. Invité de l'émission ‘'Rupture An 4'' sur la chaîne nationale, ce mardi 07 avril 2020, M. Dona Jean-Claude Houssou a fait le point des réalisations dans le secteur de l'énergie.
Les capacités énergétiques du Bénin ont été renforcées, ce qui a permis une autonomie de 60% en 4 années.
Arrivé au pouvoir en avril 2016, le président Patrice Talon a entamé des réformes et actions profondes pour rendre l'énergie disponible en qualité et en quantité. Selon le ministre de l'Energie Dona-Jean Claude Houssou « pas moins de 10 % de l'ensemble des projets phares du Programme d'actions du gouvernement sont consacrés au secteur de l'énergie à travers quatre projets phares ». Ces projets sont : étendre et augmenter la capacité thermique pour rendre encore plus disponible l'électricité ou au coût abordable ; la focalisation sur les énergies renouvelables, la restructuration de la société de distribution nationale et la disponibilité de l'énergie.
Dans les semaines qui ont suivi l'avènement de ce gouvernement explique le ministre de l'énergie, il a été mis en place ce qu'on appelle le PRSE, (Plan de Redressement du Secteur de l'Energie) à travers des actions à court, moyen et long termes.
Au titre des mesures courtes, le Bénin a procédé à la location et l'installation de plusieurs groupes sur différents sites, puisque la volonté du Chef de l'Etat était « de faire en sorte que pendant les fêtes de fin d'année 2016 que ses concitoyens aient la lumière ».
Il y a eu également la réhabilitation de plusieurs centrales à Porto-Novo, Parakou et Natitingou qui sont désormais capables de fournir 30 MW.
Pour diversifier ses sources d'approvisionnement, le Bénin a demandé une dérogation spéciale auprès du Conseil interétatique de la Communauté électrique du Benin (CEB). « Grâce à cette dérogation nous avions rapidement obtenue, nous avons pu aller chercher d'autres fournisseurs d'énergie électrique notamment Paras Energie qui, dès le mois de février 2017, a commencé à fournir 60 MW supplémentaires pour pouvoir parer au plus pressé en plus des moyens de location d'urgence que nous avions mis en place », a rappelé le ministre de l'Energie.
Quelques années plus tard, soit en 2019, le gouvernement a évolué dans sa feuille de route avec la démobilisation des groupes au profit de la construction des infrastructures de production d'électricité. Ce qui a permis d'accueillir en août 2019 Maria Gléta 2 avec une capacité de 127 MW. « Prévu pour 110 milliards FCFA nous avons dépensé 90 milliards, moins que ce qui est prévu », a-t-il signalé.
La construction de la centrale a eu des retombées sur le plan social et sur la vie de la communauté à travers la construction de 25 salles de classe dans la localité, d'une infirmerie, d'un bâtiment pour la Police républicaine et d'une voie de 3 km qui part du carrefour Tankpè jusqu'à la centrale. Aussi, 80 % des entreprises qui ont travaillé sur ce site sont-elles béninoises.
Vers l'indépendance énergétique du Bénin
Avec les réformes menées par le gouvernement Talon, les délestages qui étaient le lot quotidien des citoyens sont conjugués au passé. Mieux, l'ambition du président Patrice est de faire du Bénin un pays autonome en matière d'énergétique.
« (...) nous sommes passés de près de 0 % en termes d'autonomie en matière d'énergie électrique à plus de 60% aujourd'hui », a déclaré le ministre de l'énergie.
M. Houssou annonce que deux autres centrales thermiques sont prévues notamment une de 120 MW, et une autre de 25 MW. S'agissant des énergies renouvelables qui font l'objet du deuxième projet phare, le gouvernement a depuis le 19 décembre dernier lancé un appel d'offre international pour la construction de quatre centrales solaires de 50 MW à la fois 2 × 10 MW et de 2x15 W à Bohicon, Parakou, Djougou et à Natitingou.
« (...) On va lancer la construction dans les semaines à venir de 25 MW à Illoulofin à Onigbolo, une centrale d'envergure solaire financée par l'Union Européenne et l'Agence française de Développement », a-t-il annoncé.
Fiabilité du réseau électrique
Pour assurer la distribution de l'énergie électrique après sa production, le gouvernement a mis en place les moyens de transport dont l'installation des lignes d'interconnexion. « (...) l'énergie du Nigéria devait passer par Sakété et aller d'abord au sud du Togo, remontait à Kara avant de rentrer au nord du Bénin. Aujourd'hui, ces souffrances occasionnées par ce type d'aiguillage sont définitivement terminées, puisque nous avions deux projets majeurs qui sont rendus opérationnels aujourd'hui, c'est la ligne qui va d'Onigbolo jusqu'à Parakou, longue de 261 km et 161 000 kv et celle qui va de Parakou jusqu'à Malanville en passant par Bembèrèkè/Kandi », a signalé Dona-Jean Calude Houssou.
Le Bénin a donc en quatre années changé « la configuration du système électrique béninois notamment, en matière de transport par la création d'une dorsale interne du Bénin qui va du sud jusqu'au nord sans passer d'abord dans un pays voisin ».
Restructuration de la société de distribution
Pour rendre efficace la société de distribution de l'énergie électrique, le gouvernement Talon a opté pour la restructuration de la société de distribution. L'Etat avait « d'abord « commencé à mettre en place un contrat-plan, un contrat entre l'Etat et la SBEE à travers un certain nombre d'indicateurs de performance que ça soit en matière technique, taux de perte ; durée moyenne de connexion, etc . Pour avoir plus de résultats et ne pouvant plus se contenter que d'un contrat plan, le gouvernement a pris la décision de passer en gestion déléguée cette entreprise nationale avec la compagnie canadienne Manitoba Hydro International. « Ce n'est pas une privatisation ; la preuve tous les agents de la SBEE sont toujours en place et nous recherchons à travers cette gestion déléguée une efficacité accrue des performances pour que cette entreprise majeure dans le paysage socio-économique de notre pays puisse devenir une entreprise viable (....), a précisé le ministre de l'énergie.
Il ajoute qu'en espace de quatre ans, « le nombre de clients à la SBEE de près de 20 %, on est passé de 570.000 clients en 2016 sachant que 2015 c'était plutôt 530.000 ».
« Aujourd'hui, nous sommes à plus de 635.000 clients et nous allons poursuivre. Et tout ce qui a été des désagréments pendant les deux dernières années notamment en matière de pénurie de compteurs est conjugué définitivement au passé puisqu'il y a meilleure disponibilité de ce matériel pour satisfaire le plus possible nos concitoyens », s'est-il réjoui.
Une autonomie totale dès fin 2021
Le gouvernement a également en cours de nombreux projets tels que : augmenter significativement le nombre de localités éclairées dans notre pays ; l'électrification rurale.
Le nouveau code de l'électricité voté à l'unanimité à l'Assemblée nationale va permettre aussi de révolutionner le secteur de l'énergie.
Selon le ministre, le Bénin est la capitale du Système d'Echange d'Energie Electrique Ouest Africaine, le WAPP. De ce fait, la construction à Calavi de ce qu'on appelle le dispatching c'est-à-dire l'endroit où on va gérer tout le flux électrique de toute l'Afrique de l'Ouest est en cours. Désormais, explique le ministre, « ce sera du Bénin et à côté ce sera la création de la salle des marchés parce qu'on crée la bourse de l'électricité, ce qui va permettre d'avoir encore plus de disponibilité puisque l'interconnexion de l'ensemble des 14 pays continentaux de la CEDEAO va se terminer l'année prochaine et donc on va avoir plus de disponibilité et à terme, à moindre coût ».
Dans quelques temps, le Bénin pourrait être capable de vendre l'énergie
« Je vous donne rendez-vous au nom du gouvernement à fin 2021 et le Bénin sera complètement autonome en matière énergétique », a déclaré Dona Jean-Claude Houssou.
Akpédjé AYOSSO
Pas de citoyen en ville sans masque de protection. La répression pour non port de masque a débuté ce mercredi 08 avril 2020 dans certaines communes du cordon sanitaire.
A Porto-Novo ce matin les citoyens qui devraient se rendre à Cotonou ne pouvaient pas traverser le pont sans avoir porté le masque de protection. Les forces de sécurité et de défense ont tout simplement refoulé les contrevenants.
Le constat a été le même au niveau de la Préfecture.
A Cotonou, les agents de la Police républicaine dans les environs du passage supérieur de Houéyiho ont aussi veillé à l'application stricte de la mesure.
Le citoyen est tenu de porter son masque avant de sortir de chez lui, qu'il soit à moto ou en voiture. « Quiconque n'a pas son masque est invité à rester chez lui », a prévenu le ministre de l'intérieur Sacca Lafia.
Les contrevenants seront systématiquement interpellés. Chaque citoyen vivant dans les communes du cordon sanitaire que sont Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori-Bossito, Zè, So-Ava, Aguégués, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra doit se munir de son masque pour se protéger et limiter la propagation du Covid-19.
Akpédjé AYOSSO
Le Bénin d'ici à la fin de l'année 2021 va se suffire complètement en matière de l'énergie. Il pourrait aussi fournir de l'énergie à d'autres pays de la sous-région. Dona Jean-Claude Houssou, ministre de l'énergie l'a annoncé sur le plateau de la télévision nationale ce mardi 7 avril 2020 dans « Temps des moissons », émission dédiée aux quatre années de gouvernance du président Talon.
« Nous avons grimpé à une vitesse grand V entre 0% d'autonomie énergétique pour arriver à 60 %, de 0 mégawatt à près de 180 mégawatts aujourd'hui. Et je vous donne rendez-vous fin 2021 pour une autonomie totale », déclare Dona Jean-Claude Houssou qui se réjouit déjà des grandes moissons issues des réformes fortes du Gouvernement Talon.
Ces réformes, à l'en croire peuvent bien permettre au Bénin de fournir de l'énergie à d'autres pays d'Afrique.
« Dans quelques temps, ne soyez pas surpris de voir que le Bénin peut vendre de l'énergie à l'étranger », annonce le Ministre qui rappelle que le délestage n'a plus droit de cité au Bénin. « Il n'y a plus de délestage au Bénin. Le délestage est un phénomène volontaire quand l'offre n'est pas suffisante pour répondre à la demande », a-t-il assuré.
Boniface CAKPO. M
En quatre années de gestion du pouvoir par le président Talon, plusieurs réformes ont été entreprises dans le domaine énergétique pour juguler complètement le délestage. Dona Jean-Claude Houssou, Ministre de l'énergie a dressé le tableau des grandes réalisations dans le secteur et annoncé les projets en vue, ce mardi 7 avril 2020 sur la télévision nationale dans l'émission spéciale « Temps des moissons ».
Bilan en quatre (04) ans de gouvernance de la Rupture dans le Secteur de l'énergie au Bénin. C'est l'exercice auquel s'est donné Dona Jean-Claude Houssou sur le plateau de la télévision nationale ce mardi.
Le régime du président Patrice Talon a réalisé plusieurs actions dans le secteur dont notamment, la mise en œuvre de la centrale de Maria Gléta I et II, l'augmentation des lignes Haute Tension de près de 15%, l'augmentation des lignes Basse Tension de près de 20% ; de la clientèle de la SBEE (635.000 clients en 2020 contre 530.000 clients en 2015), soit une augmentation de 20 %, sans perdre de vue, la dématérialisation du crédit électrique via MTN Momo.
Pour le ministre, l'acquisition des compteurs de la SBEE en quantité et en qualité suffisantes a soulagé la peine des populations qui faisaient la demande sans l'avoir à temps. L'autre peine jugulée, c'est le délestage chronique, qui ralentissait la vie des entreprises. Les lignes sur lesquelles étaient connectées le Bénin en 2016 à l'avènement du pouvoir Talon ne favorisaient pas une disponibilité de l'énergie partout dans le pays. « L'énergie qui vient du Nigéria passait par Sakété et allait d'abord au sud du Togo, remontait à Kaha avant de rentrer au nord du Bénin », a déploré le ministre avant d'évoquer les deux projets majeurs qui ont permis de changer la donne. « La ligne qui va d'Onigbolo jusqu'à Parakou longue de 261 Km avec 161 000 Kilovolt et celle qui va de Parakou jusqu'à Malanville en passant par Bembèrèkè-Kandi ». Ces deux projets, selon le ministre Houssou, permettent aujourd'hui d'affirmer que « pendant ces quatre années, nous avons changé la configuration du système électrique béninois notamment en matière de transport par la création de la ‘'dorsale interne'' du Bénin qui va du Sud jusqu'au nord sans passer d'abord dans un pays voisin ».
Hormis les réformes déjà entreprises, plusieurs autres actions sont envisagées pour booster le secteur énergétique. Depuis le 19 décembre dernier, il a été lancé un appel d'offre international pour la construction de quatre centrales solaires de cinquante (50) mégawats à Bohicon, Parakou, Djougou et à Natitingou.
Selon le Ministre Houssou, il s'agit là d'une très bonne nouvelle qui viendra compléter une autre première centrale dont la construction sera lancée dans les semaines à venir. Une centrale de 25 mégawatts à Onigbolo. Cette centrale d'envergure solaire est financée par l'Union Européenne et l'Agence française de développement.
Appréciant le mode de gestion à la SBEE, il a rappelé qu'il s'agit d'une gestion déléguée et non d'une privatisation. « Nous recherchons à travers cette gestion déléguée une efficacité accrue des performances sans égale pour que cette entreprise puisse devenir une entreprise fiable et viable », a-t-il conclu.
Boniface CAKPO. M
Pas de cas de Covid-19 dans le rang des agents de l'entreprise NSE-CI en charge de la construction du tronçon Cana-Abomey.
Selon les informations relayées ce mardi 07 avril 2020, un agent de ladite entreprise se serait présenté aux services d'urgences de l'hôpital de Goho avec des signes cliniques, toux grippes, difficultés respiratoires. Il aurait été déclaré positif suite à son transfert à Cotonou.
La direction générale de la société NSE-CI informe qu' « aucun de ses agents n'a été diagnostiqué cliniquement ou biologiquement positif au Covid-19 ».
Mais des responsables de l'entreprise ont reconnu que l'un de leurs manœuvres qui souffrait de toux lundi dernier a été examiné par l'équipe médicale du chantier. Il ne présentait aucun signe clinique du Coronavirus. Mais par mesure de prudence, il lui a été demandé de se mettre en isolement à la maison et de suivre les mesures d'hygiène recommandées.
Les responsables de l'entreprise ont alerté le numéro vert et une équipe du service d'urgence s'est dépêchée ce mardi sur le terrain pour examiner le patient.
Pour le moment, il n'y a rien d'alarmant. L'agent se porte bien et ne présente aucun signe clinique de la maladie.
Suivant les recommandations du gouvernement dans la riposte au Covid-19, la Société NSE-CI par ses services HSE (Hygiènes Sécurité et Environnement) et ses services de santé au travail a pris toute la mesure de la situation actuelle à travers un Plan d'alerte d'urgence très opérationnel pour suivre son personnel.
Donc à la date d'aujourd'hui, aucun employé de NSE-CI n'est confirmé porteur de Covid-19 sur le chantier Cana-Abomey.
A.A.A
Deux jours après la démission de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), des militantes et militants de la commune de Parakou ont suivi les pas de leur président d'honneur. Des candidats positionnés sur la liste présentée par la plus grande formation politique de l'opposition dans cette région du pays pour les communales, ont officiellement déclaré leur démission ce mardi 07 avril 2020.
Selon la déclaration lue par leur porte-parole Mocktar Egounwolé, les candidats démissionnaires, entendent « suivre le guide, l'éclaireur, le papa et leader charismatique, Boni Yayi ». Celui-ci, à les en entendre, n'a plus besoin d'aller à une école. Il incarne lui-même « une université débordée de savoirs politiques », ont-ils déclaré.
Mocktar Egounwolé et ses camarades disent approuver « l'attitude sage, et combien édifiante du Dr Boni Yayi vis-à-vis de certains membres du parti ».
Tout en invitant la jeunesse de Parakou à prendre ses responsabilités, les candidats démissionnaires se sont désengagés de toute responsabilité vis-à-vis du parti FCBE et se disent « conscients et confiants » que leur démission fera du bien à tous les militants à la base, à la commune, Parakou, et au Bénin entier.
Le dimanche 05 avril dernier, l'ancien président de la République, Boni Yayi à travers une publication sur sa page Facebook, a notifié sa démission du parti à ses militantes et militants. Le parti à l'en croire, serait transformé en un bloc au service du pouvoir en place.
F. A. A.
Le port de masque est désormais obligatoire en tous lieux dans les communes du cordon sanitaire du Bénin. C'est une décision du gouvernement en date du lundi 6 avril 2020 qui prend effet à compter du mercredi 8 avril 2020 à 00h.
Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique par un communiqué en date du lundi 7 avril 2020 invite instamment chaque citoyen vivant dans les communes du cordon sanitaire que sont Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori-Bossito, Zè, So-Ava, Aguégués, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra à se munir de son masque de protection.
Sacca Lafia précise que le citoyen doit porter son masque avant de sortir de chez lui, qu'il soit à moto ou en voiture.
« En conséquence, quiconque n'a pas son masque de protection est invité à rester chez lui », prévient le ministre.
Les forces de défense et de sécurité sont instruites à l'effet « de multiplier les patrouilles pour contrôler l'application stricte de cette mesure à partir du mercredi 8 avril en vue d'interpeller tout contrevenant ».
Akpédjé AYOSSO
Deux pasteurs et deux prêtres de l'église catholiques ont été interpellés par la police à Pobè ce lundi 06 avril 2020. Il leur est reproché de célébrer la messe le dimanche 05 avril dernier alors que la mesure gouvernementale portant fermeture des lieux de culte reste encore en vigueur dans le pays en raison de la pandémie du Coronavirus.
Selon les informations rapportées par l'ABP, ces 04 hommes de Dieu ont été gardés à vue ce lundi avant d'être libérés et mis sous convocation.
Ils devraient selon la même source, être présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Pobè ce mardi 07 avril.
S'agissant de la pandémie du Covid-19 au Bénin, le gouvernement a prorogé de deux semaines, la mesure portant fermeture des églises, mosquées, et autres lieux de prière.
Prévue pour s'achever dimanche 05 avril dernier, cette mesure a été prorogée jusqu'au dimanche 19 avril prochain.
F. A. A.
Le directeur général de la Police républicaine Soumaila Yaya a décidé de mettre en place une force spéciale dénommée « Groupement tactique d'invention » pour la gestion des situations graves de trouble à l'ordre public.
Selon la décision du directeur général de la Police républicaine (DGPR) Soumaila Yaya en date du 3 avril 2020, le Groupement tactique d'intervention (GTI) a pour rôle « de gérer, en n'importe quel point du territoire national, notamment en milieu urbain, rural ou suburbain, les situations graves de troubles à l'ordre public nécessitant une expertise particulière en raison de sa sensibilité ».
La structure de commandement en opérations participe également au combat de localité.
Le GTI aura aussi à sa disposition des moyens spécifiques dont les véhicules blindés. Ce qui lui permettra d'intervenir pour le maintien de l'ordre, le rétablissement de l'ordre jusqu'aux situations les plus dégradées à savoir les violences urbaines, les situations insurrectionnelles et les missions de défense.
Le Groupement Tactique d'Intervention est directement rattaché au Directeur Général de la Police Républicaine.
Le Commandant du groupement tactique d'intervention est nommé par décision du directeur général de la Police républicaine parmi les officiers supérieurs ayant au moins le grade de capitaine de police.
A.A.A
Le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), Prof. Maxime da Cruz à travers une note circulaire ce mardi 07 avril 2020, a rendu obligatoire le port de masque de protection à tout individu avant son entrée dans l'enceinte de l'Université d'Abomey-Calavi. Cette décision a été prise dans le respect de la décision gouvernementale qui rend obligatoire, le port du masque dans l'espace du cordon sanitaire dès ce mercredi 08 avril à partir de 00 heure.
Les agents de sécurité selon la note du recteur, sont autorisés à veiller au respect strict de cette mesure.
Les statistiques de la pandémie du Coronavirus ont grimpé ces derniers jours, et le Bénin compte officiellement 26 cas de Covid-19, dont 01 décès, 05 guéris et plusieurs dizaines sous traitement.
F. A. A.
La première session ordinaire de l'année 2020 s'est ouverte ce mardi 7 avril 2020 à Porto-Novo au Palais des gouverneurs. En raison de la pandémie du coronavirus, la cérémonie a eu lieu sans les invités habituels et les mesures prises par le bureau de l'Assemblée nationale ont été appliquées rigoureusement. Plusieurs dossiers importants sont inscrits à l'ordre du jour de la première session ordinaire 2020 au Parlement.
Selon le président de l'Assemblée nationale Louis G. Vlavonou, « la première session ordinaire de l'année 2020 qui s'ouvre dans un contexte particulier ne sera pas de tout repos ». Elle sera consacrée à l'examen du rapport d'activités du Président de l'Assemblée nationale et d'une quarantaine de dossiers. Il s'agit entre autres : du projet de loi relative au code de nationalité béninoise ; projet de loi portant statut du barreau de la République du Bénin ; projet de loi portant loi organique sur le Conseil Economique et Social ; projet de loi portant statut des magistrats de la Cour Suprême ; projet de loi modifiant et complétant la loi n° 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l'administration territoriale en République du Bénin.
A cela s'ajoutent le projet de loi relative à l'octroi de pension et autres avantages aux anciens Présidents des Institutions prévues par la Constitution ; le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement des offices à caractère social, culturel et scientifique ; le projet de loi portant autorisation de ratification du Traité des Nations Unies sur l'interdiction des armes nucléaires adopté, le 07 juillet 2017 à New York et signé par le Bénin, le 26 septembre 2018 et le projet de loi organique sur la Cour des Comptes.
Sans oublier le projet de loi portant statut spécial des personnels militaires des Forces Armées Béninoises ; le projet de loi portant modification et complément de la loi n°20-016 du 18 juin 1990 portant création des Forces Armées Béninoises ; le projet de loi portant statut spécial du personnel de la Police Républicaine, le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 2017-41 du 29 décembre 2017 portant création de la Police Républicaine et la proposition de résolution portant révision du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Pour le numéro 1 des députés, le traitement diligent de ces dossiers requiert « de notre part, assiduité, disponibilité et un sens aigu de responsabilité pour accompagner le gouvernement dans ses efforts de développement ».
Louis Valvonou informe que l'ordre du jour de la session sera renforcé « par le volet relatif au contrôle de l'action gouvernementale ». Ce, « à travers l'examen des pétitions de nos mandants et les questions posées par les députés au Gouvernement ».
Le président de l'Assemblée nationale n'a pas manqué dans son discours d'évoquer la crise sanitaire liée au Covid-19 au Bénin. Il a salué la mémoire du sujet décédé ce dimanche 05 avril 2020 à cause de cette maladie. Saluant les décisions prises par le gouvernement béninois dans la lutte contre le Covid-19, il a invité les populations au respect des mesures de préventions recommandées et à l'observance des restrictions liées au cordon sanitaire entré en vigueur le 30 mars 2020.
Akpédjé A. AYOSSO
Pour éviter la propagation du Covid-19 dans les prisons marocaines, le Roi Mohammed VI a accordé ce dimanche 05 avril 2020 sa grâce à 5654 détenus. Le Souverain a ordonné la prise des mesures nécessaires pour renforcer la protection des détenus dans les établissements pénitentiaires.
Le Maroc aussi touché par le coronavirus continue de prendre des mesures pour limiter la contamination du Covid-19.
5654 détenus ont été graciés par le monarque. Ils ont été sélectionnés suivant plusieurs critères à savoir : leur âge, leur état de santé, la durée de leur détention et leur bonne conduite.
Etat d'urgence sanitaire
Le processus de libération des concernés sera fait par étapes « compte tenu « des circonstances exceptionnelles associées à l'état d'urgence sanitaire et des précautions qui s'imposent ». Une décision qui est la bienvenue puisque les prisons marocaines sont surpeuplées.
Les mesures sanitaires dans les prisons ont été renforcées, les droits de visite réduits et plusieurs activités suspendues.
A la date du dimanche 05 avril 2020, le Maroc a enregistré 960 cas de contamination avec 66 décès et 69 guérisons de Covid-19.
Le Maroc a déclaré l'état d'urgence sanitaire à partir du 20 mars jusqu'à nouvel ordre pour enrayer la propagation du Covid-19.
A.A.Ail
Des personnes en quarantaine obligatoire dans un hôtel de Cotonou ont provoqué une émeute dans l'après-midi de ce lundi 06 avril 2020. Informé de la situation, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin à travers une déclaration a dénoncé ce comportement et annoncé des sanctions à l'endroit de ces personnes qui ont semé le trouble dans cet hôtel.
Les personnes mises en quarantaine dans l'hôtel au terme des 14 jours de confinement et suite à leur résultat négatif au Covid-19 devraient normalement rentrer chez eux. Mais la détection d'un nouveau cas de Covid-19 a amené le gouvernement à proroger de 14 jours leur mise en quarantaine afin de s'assurer qu'il n'y ait pas de nouveaux cas. Une décision qui n'aurait pas été du goût des gens mis en quarantaine dans cet hôtel, et qui se sont manifestés à travers ce soulèvement.
Le ministre de la santé a dénoncé ce comportement qui selon lui, frise à la limite l'inconscience et expose les paisibles populations dans le contexte particulier du Covid-19.
Ces soulèvements, menace Benjamin Hounkpatin, ne resteront pas sans suite. Tous ceux qui ne respectent pas les prescriptions éditées, notamment celles concernant les mesures de quarantaine, ou de l'auto isolement, seront soumis à des sanctions pénales conformément à la loi, a-t-il ajouté.
F. A. A.