Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, le gouvernement béninois a pris plusieurs mesures dont la fermeture des bars et buvettes. En dépit de cette interdiction certains gérants de ces lieux ferment leurs portes de l'extérieur mais reçoivent des clients à l'intérieur.
Les véhicules et engins sont garés devant des buvettes ou bars et d'autres clients préfèrent s'y rendre à pieds surtout les soirs malgré la mesure d'interdiction prise pour limiter la propagation du Coronavirus.
Les citoyens sont appelés à dénoncer les gérants les contrevenants à la police.
Pour tout signalement du non respect des mesures officielles liées au Covid-19, il faut contacter la Police Républicaine par Téléphone : 166 (appel gratuit) ou par écrit sur WhatsApp : +22994002020.
A.A.A
Afin de limiter la propagation du Covid-19, la direction générale de UBA BENIN a procédé à la fermeture temporaire de son guichet de l'Université d'Abomey -Calavi (UAC).
Les autres agences de la Banque restent ouvertes et toutes les dispositions sont prises pour accueillir les clients dans des conditions optimales.
Par ailleurs, la direction générale de UBA Bénin exhorte ses clients à privilégier l'utilisation des guichets automatiques ainsi que des plateformes de gestion de comptes à distance (Leo, UBA Mobile Banking, Internet Banking, Magic Banking et MoMo Express).
Le client peut en cas de besoin d'information ou d'assistance contacter les numéros téléphoniques 64 33 42 02, WhatsApp 60 40 20 20 ou par mail à l'adresse cfcbenin@ubagroup.com
A.A.A
Une jeune fille âgée de 16 ans s'est donnée la mort à Cotonou ce dimanche 12 avril 2020, jour de la fête de Pâques.
Déçue par une aventure amoureuse avec un garçon de 18 ans, la jeune fille n'a eu d'autre solution que de se suicider.
Selon les informations, en six mois de relation amoureuse, elle aurait tout donné à son bien aimé : l'argent des parents, sa virginité et autres. Des vidéos auraient été prises lors de leurs ébats sexuels. Malgré tout cela, le jeune garçon a fini par abandonner.
La jeune fille A. A. ne pouvant supporter cette séparation s'est donné la mort.
Ce drame intervient seulement quelques jours après la publication sur les réseaux sociaux, de vidéos à caractère pornographique tournées par des élèves dans les salles de classe.
F. A. A.
Dans le but de limiter la propagation du Covid-19, le gouvernement béninois a rendu obligatoire le port du masque au sein du cordon sanitaire. Face au respect de cette mesure en lieu et place d'un masque subventionné à 200 FCFA, la plupart des Béninois ont fait recours au masque artisanal.
Pas de confinement au Bénin, mais le citoyen qui doit sortir en cas de nécessité est tenu de porter son masque qu'il soit pied, à moto ou en voiture. Dans les villes du Bénin, on retrouve toutes sortes de masques.
Le masque subventionné par l'Etat au prix de 200 FCFA dans les officines de pharmacies est limité à deux par personne. Ledit masque doit être changé au moins toutes les 4 heures. Chaque pharmacie a été approvisionnée avec un stock de départ de 1000 masques par officine. Mais une spéculation sur les masques dans les pharmacies a été observée. Le gouvernement a très tôt rappelé les pharmaciens à l'ordre.
Tenant compte de tous ces paramètres, les Béninois se sont tournés vers le masque artisanal au risque d'être interpellés par les forces de défense et de sécurité.
Les couturiers, tailleurs et autres artisans sont sollicités par les citoyens pour une fabrication artisanale du masque. Pour la production de ces masques, des normes d'hygiène et de propreté, de choix des matériaux appropriés et de modèles doivent être prises en compte.
À cet effet, le ministère en charge de l'artisanat a sensibilisé et exhorté les artisans à jouer leur partition dans le strict respect des mesures gouvernementales. Les populations sont aussi sensibilisées sur comment bien porter son masque.
Le port du masque ne dispense pas de l'observance des gestes barrières et des mesures sanitaires. Il est donc indispensable d'appliquer les gestes barrières à savoir : se saluer sans se serrer la main ; se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon ; respecter la distance sociale d'au moins 1m en tout lieu ; éviter les rassemblements et surtout tout déplacement non nécessaire en restant chez soi.
A.A.A
L'émission « Rupture An 4 » de la télévision nationale a reçu ce samedi 11 avril 2020, le ministre des enseignements maternels et primaires. Salimane Karimou a fait le point des réformes menées par le gouvernement Talon dans son secteur en quatre années.
Pour reconstruire le système éducatif béninois en phase avec les ambitions économiques, le gouvernement du ''Nouveau Départ'' a mené plusieurs actions au niveau du secteur des enseignements maternel et primaire. La réalisation des projets du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) a permis d'améliorer la qualité de l'enseignement, les conditions d'apprentissage des écoliers et la mise en place d'un dispositif pour résoudre le problème de déficit d'enseignants.
En quatre années, le gouvernement a procédé à la construction d'infrastructures scolaires dont plus de 2000 salles de classe, plus de 550 cabines de latrines, plus de 5000 tables et bancs et près de 1.000 salles de classe réceptionnées ou réfectionnées. A cela s'ajoutent la réhabilitation de près d'une dizaine de bâtiments administratifs ; l'aménagement de 14 circonscriptions scolaires ; l'introduction de l'anglais et des technologies de l'information et de la communication dans le cursus primaire, la reprise de la dictée pour les écoliers à l'examen du certificat de fin d'étude primaire (CEP) etc.
Dans l'objectif de maintenir les écoliers à l'école et soutenir les parents, le gouvernement du président Patrice Talon a mis en œuvre le programme cantine scolaire. Ce programme exécuté dans plusieurs écoles a impacté de 2016 à 2019, 800.000 écoliers. Le budget accordé au fonctionnement des cantines de 01 milliard de FCFA en moyenne en 2017 est passé à 10 milliards en 2018 puis 14 milliards en 2019.
« Nous avons atteint ce qu'on a appelé généralement le ratio : une classe, un maître », a déclaré le ministre des enseignements maternel et primaire. A en croire Salimane Karimou, le gouvernement a réalisé le maximum de ce qu'il a prévu au peuple béninois.
Pour assurer l'encadrement des enseignants, l'Etat a procédé au recrutement de 250 conseillers pédagogiques soit 50 par année. « Le pari a été gagné à ce niveau », s'est réjoui le ministre Salimane Karimou.
Une reconfiguration des zones pédagogiques est en cours afin de rapprocher les conseillers pédagogiques des enseignants.
Concernant le recrutement des 25 inspecteurs par année, informe le ministre, on a jamais eu le nombre voulu pour la formation. Et ce, à cause du peu de candidats à ce concours et des critères exigés.
Plus de classes sans enseignants
L'école béninoise a souffert pendant longtemps du manque criard d'enseignants. Après avoir fait l'état des lieux, le gouvernement n'est pas resté indifférent face à la situation. Il a recruté plusieurs aspirants au métier d'enseignant. Mieux, il existe désormais une base de données pour les aspirants au métier d'enseignant.
« C'est un problème fondamental que le gouvernement a résolu. Le déficit d'enseignant date de plusieurs décennies et on a toujours eu des solutions palliatives (...). On a plus aujourd'hui de classe sans enseignant », a affirmé le ministre de la santé. D'après lui, ce problème est désormais conjugué au passé.
En cas de décès ou de départ à la retraite d'un enseignant, le dispositif mis en place permettra de combler les vides. Il ajoute aussi que tous les agents enseignants contractuels de l'Etat, fonctionnaires de l'Etat et aspirants perçoivent régulièrement leurs salaires. Leurs conditions sont également améliorées à travers l'octroi des primes d'installation, d'habillement et autres.
En août 2019, les enseignants reversés en Agents Contractuels de l'État en 2008 ont été soumis à une évaluation. L'objectif est de renforcer les capacités des enseignants pour un meilleur suivi et un bon rendement. Il s'agit selon le ministre Salimane Karimou d'une option fait « en toute connaissance de cause et sans avoir dans l'esprit la chicanerie (...) ».
Le Bénin dans son système éducatif dispose désormais d'un organe d'orientation, de coordination et de prise de décision qui est le Conseil National de l'Education dont la mission est de veiller au respect des grandes options éducatives de l'État. En dépit des nombreuses actions réalisées par le gouvernement Talon de nombreux défis restent à relever. « Nous sommes dans la logique d'aller plus loin et de faire mieux que ce que nous avons fait aujourd'hui », a annoncé Salimane Karimou.
A.A.A
Spéciale fête de Pâques pour les chrétiens ce dimanche 12 avril 2020 en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. Le président Patrice Talon a une pensée particulière pour tous les chrétiens qui passent une journée loin des églises et lieux de cultes habituels.
Pour le chef de l'Etat cette situation inédite, est ‹‹ aussi l'occasion pour tout un chacun de se renouveler, de chérir ses proches et de leur témoigner l'amour comme nous l'enseignent les livres saints ››.
‹‹ A vous qui comprenez malgré la douleur, le sens du sacrifice actuel que nous faisons pour le bonheur collectif,
A vous qui comprenez le sens de la solidarité que nous manifestons face à ce mal qui secoue l'humanité,
A chacun de vous, chers compatriotes, qui avez la foi que de lendemains meilleurs nous attendent bientôt, je souhaite, au nom de mon Gouvernement et en mon propre nom, joyeuses Pâques ››, peut-on lire sur la page facebook du chef de l'Etat Patrice Talon.
A.A.A
Par un communiqué en date du dimanche 12 avril 2020, le secrétaire général du gouvernement Edouard Ouin-Ouro invite les membres des institutions de la République et les responsables administratifs à se conformer aussi à la mesure du port obligatoire du masque dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Le port obligatoire de masque de protection en tous lieux dans les communes du cordon sanitaire prescrit par le gouvernement s'impose aussi aux membres des institutions de la République et aux responsables administratifs à tous les niveaux ainsi qu'à leurs personnels. Ces derniers se doivent de donner le bon exemple.
« Ladite obligation s'étend, pour eux, du recours aux masques homologués FFP2 ou aux masques chirurgicaux », précise le secrétaire général du gouvernement Edouard Ouin-Ouro.
A.A.A
La petite Gracia Prunelle assassinée le 03 février dernier au quartier Sainte Rita dans la ville de Cotonou a été conduite en sa dernière demeure ce samedi 11 avril 2020 à Mitro, un village de la commune de Dangbo, département de l'Ouémé.
En raison de la pandémie du Coronavirus qui sévit dans le pays, la cérémonie d'inhumation de Gracia Prunelle a eu lieu dans l'intimité familiale dans la soirée.
Agée de 06 ans, la petite Gracia Prunelle a été froidement assassinée par des criminels en quête d'organes humains pour des rituels.
Les investigations menées par la police ont permis d'appréhender l'un des assaillants à Cotonou, et le second, à Adjohoun dans la vallée de l'Ouémé.
Placés sous mandat de dépôt, les deux criminels seront jugés pour « assassinat et pratiques de charlatanisme ».
Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, ils encourent la réclusion à perpétuité.
F. A. A.
Un second cas de Coronavirus a été détecté ce samedi 11 avril 2020 à Zounzonmè, proche de Lissazounmè (Abomey) dans le département du Zou.
Les examens effectués sur un étranger en provenance de Ghana, se sont révélés positifs au Covid-19. En raison de ce cas de Coronavirus dans la localité, l'hôpital selon nos sources, a été fermé.
Informé de la situation, le chef d'arrondissement a invité les populations au respect des mesures prises par le gouvernement. Pas question de s'inquiéter, a-t-il lancé exhortant les étrangers qui viennent dans la localité à se faire identifier pour qu'on les prenne en charge.
Le Bénin selon les chiffres officiels du gouvernement compte 35 cas confirmés de Covid-19.
F. A. A.
Depuis leur prise de service, certains aspirants du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire n'ont jamais bénéficié d'un premier salaire. Dans le rang de ceux-ci, on retrouve des pères et mères de familles laissés pour compte. Dépassés par les évènements, ils appellent au secours le Directeur général de l'Agence nationale pour l'emploi (Anpe).
Ils n'ont pas de virement sur leur compte bancaire depuis leur prise de service. Déployés au profit du Ministère des enseignements maternel et primaire en décembre 2019 et ayant pris service le 06 janvier 2020, certains aspirants au métier de l'enseignant de cette vague vivent le calvaire depuis 03 mois. Dame Marie, native de Djrègbé, mère de 02 enfants, est une aspirante déployée dans une école à Ouidah. Elle confie avoir rempli régulièrement les formalités administratives dont la signature du contrat à l'Anpe, la remise à bonne date des attestions de présence au poste. Pourtant, à chaque fin de mois, elle se retrouve sans salaire. « J'ai même introduit une réclamation à l'antenne Anpe de Ouidah quand je n'ai rien reçu en février dernier. On me dit d'espérer à la fin du mois de mars. Le mois de mars passe, je n'ai pas de salaire », se désole cette femme enceinte.
Un autre enseignant de la même unité pédagogique vit aussi une situation pareille. « Ce n'est pas la peine de poursuivre cette aventure, si les collègues sont régulièrement satisfaits et nous autres on nous oublie bien qu'on ait fait la réclamation », a-t-il lâché.
Herma est un aspirant déployé dans la Circonscription Scolaire de Calavi n°1. Contrarié par la précarité, il regrette d'avoir abandonné l'école privée où il servait avant son redéploiement par le Ministère des enseignements maternel et primaire. « C'est la galère partout. Des prêts contractés par-ici et par-là surtout que je dois parcourir par jour une distance d'environ 20 km chaque matin avant d'atteindre mon école et donc par jour je dois dépenser un litre de carburant rien que pour le déplacement », déplore cet enseignant du Cours préparatoire en service à l'EPP Domè Atadjè (Calavi 2). Marié et père d'un enfant, il est actuellement alité des suites d'un accident de circulation. « C'est dans les courses de la réclamation à l'Anpe que j'ai eu un accident de circulation à Cotonou. J'attends le salaire pour bien me soigner, mais dommage, rien n'est viré dans mon compte. Au secours Dg Anpe ! », a-t-il lancé. À l'en croire, plusieurs autres de ses collègues vivent la même misère.
Le Gouvernement a annoncé à l'issue du Conseil des ministres du mercredi 25 septembre dernier un programme spécial dénommé Pré-insertion dans l'enseignement. Il concerne les aspirants au métier d'enseignant retenus dans la base de données constituée au terme des évaluations de mai et d'août derniers. Plus de 20.000 jeunes bénéficient de ce programme. Après recrutement, ils sont confiés à l'Anpe. Cette structure se charge, chaque fin de mois de virer le salaire aux ayants-droit. Mais force est de constater que certains bénéficiaires de ce vaste programme gouvernemental sont laissés pour compte depuis leur prise de service.
En l'absence de cette motivation, l'acte d'enseignement/apprentissage/évaluation peut souffrir d'insuffisances dont la non préparation de la classe, de fiches, des matériels didactiques et pédagogiques par le maître.
Mahouwèna CAKPO
C'est la consternation ce vendredi 10 avril 2020 à Kakatènin, arrondissement de Dérassi, dans la commune de Kalalé. Madou Soumaïla et Bani Philippe, tous deux puisatiers ont perdu la vie par asphyxie alors qu'ils foraient un puits à grand diamètre dans leur village.
Selon Asso Bio, chef d'arrondissement de la localité, les deux victimes dans la perspective d'améliorer leur méthode de travail, se sont procuré un groupe électrogène, renseignent nos sources. Incapable de supporter la chaleur que dégage l'appareil, Madou Soumaïla fut le premier à succomber. Bani Philippe, voulant le secourir, a été asphyxié également par le gaz de la machine.
Les deux victimes étaient âgées respectivement de 35 et 30 ans.
F. A. A.
Dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, le gouvernement béninois a décidé de mettre en place d'autres centres d'isolement sur le territoire national. L'hôpital de zone d'Allada a été transformé en centre de traitement et de prise en charge pour recevoir les patients atteints du Covid-19. Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a effectué ce vendredi 10 avril 2020, une visite sur le site de l'hôpital de zone d'Allada.
Le gouvernement dans sa stratégie a résolu de ne pas prendre en charge les cas positifs de la Covid-19 au niveau de nos structures sanitaires habituelles. Outre le centre de l'ex-école nationale de Police, le centre d'Abomey-calavi et le Centre de Natitingou, le Bénin vient d'ériger un autre centre de prise en charge et de traitement du Covid-19. L'Etat a opté pour la transformation de l'hôpital de zone d'Allada et l'hôpital d'instruction des armées de Parakou en centres de traitement. « Il est important d'avoir d'autres centres de prise en charge car comme vous le savez, dans la dynamique de suivi de cette épidémie, nous allons avoir un peu plus de cas à chaque fois », a déclaré le ministre de la santé.
Le choix a été porté sur l'hôpital de zone d'Allada en raison des capacités dont il dispose. Il y a une centrale de production d'oxygène avec une centralisation de l'oxygène avec au moins 20 entrées qui permettent de mettre en place des dispositifs pour une ventilation assistée, en cas de cas compliqués.
L'hôpital poursuit le ministre a « une capacité d'au moins 100 lits qu'on peut encore étendre et augmenter jusqu'à 150 lits potentiellement ».
Un autre aspect c'est que l'hôpital offre l'avantage géographique d'être assez reculé et de permettre de respecter une prise en charge sécurisée pour le reste de la population. « Ce sont tous ces éléments qui militent en faveur de la stratégie gouvernementale d'ériger l'hôpital de zone d'Allada en site de prise en charge de la Covid-19 », ajoute le professeur Benjamin Hounkpatin.
L'hôpital a été déplacé dans le centre de dépistage de l'ulcère de buruli d'Allada qui était déjà un hôpital avec deux blocs opératoires. « Donc tout ce bloc-là aujourd'hui sert aux activités courantes que menait l'hôpital de zone d'Allada.
Le personnel a été en partie déplacé. Le reste va rester ici sur le site et participer à la prise en charge des cas au sein de l'équipe de riposte », informe le ministre de la santé.
Il a invité la population au respect des mesures gouvernementales. Après l'utilisation du port de masque conseille le ministre, il faut éliminer les masques dans des poubelles et non dans les rues pour éviter que les enfants ne s'amusent avec.
Quelques images
Le gouvernement béninois met tout en œuvre pour limiter la propagation du coronavirus. Dans le cadre de la riposte à la pandémie, le Bénin a réceptionné ce vendredi 10 avril 2020 un important lot de matériels médicaux dont des kits de détection rapide du virus.
Des masques de protection, des visières, des respirateurs, des gants, des équipements de protection individuelle, des médicaments mais aussi des kits de détection rapide du coronavirus. Le Bénin dispose désormais de 200 000 kits qui permettront en quelques minutes de détecter le SARS-CoV-2 (Covid-19).
Le gouvernement mène des actions pour une prise en charge adaptée des malades du coronavirus. Outre, le site de l'ex école de la Police nationale, du centre d'Abomey-Calavi et celui de Natitingou, l'Etat a décidé d'ériger l'hôpital de zone d'Allada et l'hôpital d'instruction des Armées de Parakou en centres de traitement.
Le Bénin a également une centrale de production d'oxygène avec une capacité de 20 entrées qui permettra de mettre en place le dispositif pour une ventilation assistée pour gérer les cas compliqués.
A.A.A
Suite à la décision de maintenir la date du scrutin communal, les membres de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ont échangé ce samedi 11 avril 2020 avec les représentants des partis politiques en lice.
Au terme d'une séance de travail tenue avec le chef de l'Etat Patrice Talon par vidéoconférence, les présidents des institutions, malgré la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 ont décidé de maintenir la date des élections communales au 17 mai 2020.
Le président de l'institution en charge des élections en République du Bénin Emmanuel Tiando a fait le compte rendu de la rencontre aux représentants des partis en lice qui ont salué cette démarche.
Inquiets de la situation du coronavirus, ils ont fait des propositions. Les représentants des formations politiques proposent que la CENA sollicite des facilitations pour la traversée du cordon sanitaire.
A cela s'ajoutent la prise de mesures rigoureuses, la réalisation des spots radio et télé par la CENA pour simuler l'opération de vote. Cette dernière impose la prise de mesures spéciales.
Les élections communales et municipales sont fixées au 17 mai prochain. Le tirage au sort pour le positionnement sur le bulletin unique est prévu pour le 15 avril.
Les listes de candidature des partis politiques retenus pour le scrutin du 17 mai 2020 (UP, BR, UDBN, PRD, FCBE) sont disponibles sur le site de la CENA : www.cena.bj.
A.A.A
Aucun regroupement ne sera toléré en cette période de la fête de Pâques dans le département du Mono. Le préfet Comlan Sèdzro Zinsou l'a formellement interdit en raison de la pandémie du Coronavirus dont le Bénin est victime avec 35 cas selon les chiffres officiels du gouvernement.
La fête de Pâques selon le préfet, est souvent l'occasion de la célébration de fêtes identitaires dans certaines communautés du Mono, et induisent « généralement d'importants mouvements de foules et de grands rassemblements de personnes résidant sur le territoire national ou provenant de l'étranger ».
Dans le respect des mesures prescrites par le gouvernement, et conformément aux dispositions de l'arrêté préfectoral du 02 Avril 2020 portant suspension des manifestations à caractère sportif, culturel, religieux, festif et politique, les regroupements de personnes sont interdits sur toute l'étendue du territoire du département, a rappelé Comlan Sèdzro Zinsou.
Tout en exhortant les populations au respect des mesures prescrites, le préfet a précisé que « les forces de défense et de sécurité sont instruites à l'effet de disperser et ou d'appréhender tous contrevenants ».
F. A. A.
Un nouveau cas de Coronavirus a été enregistré à Abomey dans le département du Zou quelques heures après la publication des derniers chiffres sur la pandémie par les autorités béninoises.
De sources concordantes, il s'agit d'un guérisseur traditionnel venu du Burkina Faso. Il est mis en quarantaine dans un centre de santé de la ville. Les personnes avec qui il a eu de contacts sont aussi placées en quarantaine dans un autre hôpital. Il s'agit pour la plupart des membres de sa famille, notamment, son épouse, ses enfants et un de ses frères.
Le nouveau malade du Coronavirus au Bénin selon nos sources, ne présentait aucun signe clinique. Il a été identifié grâce à un appel lancé par les autorités aux populations, et qui leur permet de signaler la présence de tout étranger dans la ville.
Selon les derniers chiffres du gouvernement, le nombre de cas confirmés à la date du 10 avril 2020 est de 35.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Oui, dévisager le covid-19 bien qu'il n'ait pas de visage. Il n'est ni la ‘‘vapeur'' ni la ‘‘goutte d'eau'', dont Pascal dit que, malgré l'évanescence de leur présence, elles peuvent tuer l'homme, ne lui laissant que le loisir de se savoir « encore plus noble que ce qui le tue ». Mince consolation ? Non ! Ultime et sublime consolation. Or ni vapeur ni goutte, le covid-19 est absence présentifiée en psychose universelle, confinement mondial, cadavres étales. L'homme blessé, humilié. Mais mort ou vif, il opposera au covid-19 la plus grande noblesse.
Pas une noblesse de posture, mais une noblesse pour acter un monde nouveau, présentifié en vie et avenir mieux préservés, en joie mieux partagée, en bonheur mieux cultivé. Si le covid-19 avait une volonté, l'on voit bien qu'il la met à servir l'ignoble dessein de nuire et de détruire. L'homme a une volonté. Et par ces temps de terreur, de panique et de deuil, répandus par le covid-19, ce même covid-19 semble murmurer à l'homme : « Toi qui es conscient de toi-même, mets donc avec intelligence ta volonté au service de quelque noble idéal, au service du bien et du bâtir, au service de la tendresse. Ce sera, contre moi, ton geste-barrière le plus digne d'éloge. » L'homme relèvera l'ironique et cynique défi en rappelant à l'invisible ennemi que lui, homme, est, de toutes les créatures, le seul perfectible et qu'il l'abattra, lui, le sinistre adversaire, en cheminant vers la perfection, sa vocation spécifique, son but final. Car « Je suis maître de moi comme de l'univers :- / Je le suis, je veux l'être. » (Corneille). Et voici l'homme drapé d'une volonté lumineuse, résolument élévatrice.
Elévation sans que, pour autant, l'homme élève les mains vers le ciel. Car « Gémir, pleurer, prier, est également lâche. / Fais énergiquement ta longue et lourde tâche / Dans la voie où le sort a voulu t'appeler, / Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler » (de Vigny). Sans parler. Un silence, pas ancillaire et soumis, mais seigneurial et fier. Héroïque. Car « Muet, aveugle et sourd au cri des créatures, / Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, / Le juste opposera le dédain à l'absence / Et ne répondra plus que par un froid silence / Au silence éternel de la Divinité » (Id). Un silence, pas ancillaire et soumis, mais seigneurial et fier. Héroïque. « Moi le roi, je veillerai seul » (Césaire). Et l'homme s'accomplit « juste » en s'en tenant aux « deux choses [qui] remplissent l'esprit d'admiration et de craintes incessantes : le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi » (Kant).
Et « la loi morale en moi » fait devoir à l'homme de ne s'en prendre qu'à soi. En effet, et c'est un paradoxe, « Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique » (Camus dans ‘‘La peste'') conduisent l'homme accompli « juste » à respecter Dieu en ne Le rendant pas comptable des joies et des misères humaines, en ne l'implorant pour aucune faveur. Car si l'homme demande à Dieu, par exemple, d'éloigner de lui le covid-19 et que, nonobstant sa supplique et ses mains tournées vers l'empyrée, le covid-19 continue à semer la désolation, Dieu sera tenu responsable d'avoir permis le covid-19, et coupable de le laisser poursuivre l'immonde besogne. Non ! L'homme ne doit ni responsabiliser Dieu ni Le culpabiliser. Mais l'homme peut aimer Dieu. Simplement. L'aimer en toute honnêteté et lucidité. L'aimer en tant qu'Il est Le Très-Haut et Le Tout-Puissant, mais sans la gracieuse puissance d'éloigner de l'homme le covid-19, mais sans la disgracieuse puissance de créer le covid-19. Dieu est Dieu. Mais en plein covid-19 comme en pleine peste, il revient à l'homme, et à lui seul, de « faire quelque chose pour le bonheur » (Id). Pour le bonheur de l'homme et pour son progrès.
Si l'homme pouvait avoir le covid-19 sous les yeux, s'il pouvait regarder en face le covid-19, il n'y aurait qu'un propos humain à lui tenir : « Toi virus, tu travailles pour le malheur et la régression ; moi homme, je travaille pour le bonheur et pour le progrès. »
Par un communiqué le président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) Emmanuel Tiando informe les partis en compétition et le public que les listes de candidatures des partis politiques retenus pour prendre part aux élections communales du 17 mai 2020 sont publiées ce jeudi 09 avril 2020 sur le site de l'institution (www.cena.bj.).
Liste UP Cliquez pour y accéder
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Liste PRD Cliquez pour y accéder
Dans un communiqué en date du vendredi 10 avril 2020, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia a annoncé la prorogation du cordon sanitaire établi pour compter du 30 mars 2020 au lundi 27 avril 2020 à minuit. Le cordon prend désormais aussi en compte 3 autres localités.
Les nouvelles localités et les communes du cordon sanitaire sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Ouidah, Allada, Kpomasè, Toffo, Tori, Zè, Sèmè-Podji, So-Ava, Aguégués, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra ainsi que l'arrondissement d'Atchoukpa (dans la commune d'Avrankou).
Dispositions pratiques liées à cette mesure
Les nouvelles mesures antérieurement prescrites auxquelles s'ajoute une nouvelle restent en vigueur jusqu'à 27 avril 2020 à minuit. Il s'agit de :
l'interdiction d'entrée et de sortie de l'espace du cordon sanitaire sauf dérogation des préfets ;
l'interdiction de regroupement de plus de dix (10) personnes en tous lieux à l'exception des espaces marchands, avec obligation de respecter une distance d'un mètre (1) minimum entre personnes ;
l'interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ;
l'interdiction aux taxis-motos de transporter plus d'une personne à la fois ;
la fermeture des bars, discothèques, et autres lieux de réjouissance ;
l'obligation de respecter une distance d'un (1) mètre au minimum entre usagers de restaurants et maquis ;
l'obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, d'installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d'un (01) mètre minimum entre personnes ;
obligation à l'intérieur du cordon de porter un masque en tous lieux ;
la prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d'observer la distance d'au moins un (1) mètre entre personnes.
Toutefois, sont autorisées :
les cérémonies d'inhumation dans la stricte intimité familiale et ne regroupant pas plus de dix (10) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d'un (01) mètre minimum entre elles ;
la circulation des véhicules de transport de marchandises.
Le gouvernement béninois recommande aux populations la réduction des déplacements au minimum nécessaire et le port du masque en tous lieux.
A.A.A
La brigade canine de Cotonou a été créée en 2012 dans le but de lutter contre le trafic de drogue. Le gouvernement Talon a décidé de renforcer les capacités de la brigade à travers la mise en place de plusieurs équipes cynophiles spécialisées.
Invité de ce jeudi 09 avril 2020, sur l'émission Rupture An 4 de la télévision nationale, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia s'est prononcé sur cette innovation.
Selon le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia, « une police qui se respecte devrait avoir sa brigade pour renforcer ses capacités, augmenter son efficience parce que l'usage des chiens spécialisés permet de découvrir ce que l'être humain, malgré son équipement technologique ne permettrait pas de découvrir ».
Grâce à l'ONG « Nature tropicale », en collaboration avec le Fonds international pour la protection des animaux-France (Ifaw), le Bénin a renforcé sa brigade canine avec une vingtaine de chiens. D'après le ministre Sacca Lafia, la brigade a désormais une équipe cynophile spécialisée dans la recherche d'ivoire et d'écailles de pangolin et une autre de détection de stupéfiants de toutes sortes. Ces équipes seront déployées à l'aéroport de Cotonou, au port, et au niveau des frontières du Bénin.
Les aptitudes des policiers sont renforcées à travers une série de formations de l'ONG dont le dressage des animaux. En ce qui concerne l'entretien des animaux, il est assuré par une équipe de vétérinaires. A en croire Sacca Lafia, le gouvernement a débloqué des ressources financières suffisantes pour le bon fonctionnement de la brigade canine.
A.A.A