L'une des activités en plein essor actuellement à Cotonou, la capitale économique du Bénin, est la fabrication et la vente des kits de lavage des mains. En raison de la pandémie du Coronavirus dont le pays est victime depuis le 16 mars dernier, et pour se conformer à la mesure de lavage régulier des mains à l'eau et au savon recommandée par les autorités béninoises, les bars, les restaurants, les pharmacies, les ménages et autres, ont adopté un kit qui facilite aux clients et usagers, le rituel du lavage des mains avant toute opération.
L'aspect pratique de l'outil a fait que beaucoup l'ont adopté. Ce qui selon un fabricant, a provoqué une forte demande. Pour sa fabrication, explique ce dernier, il faut deux sceaux en plastique, et des barres de fer, qu'il transforme en permettant la superposition des deux sceaux. Celui d'en haut devant contenir l'eau qui doit passer par un robinet à travers lequel on pourra se laver les mains, et le second, placé au sol, et destiné à recueillir l'eau souillée après le lavage des mains à travers un couvercle troué. Le prix de vente du kit, selon le fabricant, varie entre 30.000 et 70.000 francs CFA, a confié l'un des fabricants.
Outre ces kits installés dans la plupart des espaces marchands, il est observé dans certaines localités du pays, la fabrication de dispositifs artisanaux faits à base de bidons et qui permettent aux gens de se laver les mains sans toucher au matériel.
Des faits qui dénotent de la capacité des Béninois à s'adapter aux situation, et à trouver les solutions idoines aux problèmes qui se posent à eux.
Comme quoi, le Coronavirus ne fait pas que de malheur.
F. A. A.
Le procès de l'ancien ministre des finances, Komi Koutché impliqué dans l'affaire Fonds national de Microfinance (FNM) s'est ouvert ce vendredi 03 avril 2020 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le ministère public avait requis contre l'ancien ministre une condamnation à la réclusion criminelle de 20 ans et une amende de 100 millions FCFA.
Komi Koutché, ministre de l'économie et des finances du Bénin, sous le régime de l'ancien président Boni Yayi et ses co-accusés seront bientôt fixés sur leur sort. Poursuivi pour des faits de détournement de deniers publics, abus de fonction, enrichissement illicite et corruption dans la passation des marchés publics, blanchiment de capitaux, le ministère public a requis vendredi dernier contre l'accusé principal Komi Koutché une condamnation à la réclusion criminelle à temps de 20 ans et une amende de 100 millions FCFA.
Il a également requis contre ses co-accusés Edenakpo Babanonla et Koundé Yves une condamnation à 7 ans d'emprisonnement ferme et à une amende de 100 millions FCFA chacun.
Le sieur Edenakpo est poursuivi pour complicité des mêmes faits que Komi Koutché et Koundé Yves pour corruption dans la passation des marchés publics.
Le ministère public demande l'acquittement des sieurs Sidi Ali et Vincent Michodjehoun.
Toutes Les réquisitions du ministère public ont été confirmé par la Cour ce samedi matin.
A.A.AA
Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, au cours d'un point de presse ce vendredi 03 avril, a expliqué aux professionnels des médias, les mesures prises et les résultats auxquels le gouvernement du président Patrice Talon est parvenu depuis l'avènement de la crise du Coronavirus au Bénin.
« Tout le gouvernement est au front pour mettre fin à cette pandémie qui ébranle toute la nation », a expliqué le ministre de la communication et de la poste.
Le Covid-19 a surpris tout le monde, a-t-il fait savoir indiquant que c'est une pandémie qui a déstabilisé tout le monde, et que nul ne peut avoir la science infuse et prendre la meilleure mesure. A en croire le porte-parole du gouvernement, c'est le confinement qui a permis d'arriver à bout de cette pandémie à Wuhan et dans certains pays. Selon Alain Orounla, dans les pays où le confinement a été effectif et total, certains ont une puissance économique, et le Bénin à l'instar des pays ayant des ressources limitées, ne peut aller directement au « confinement absolu ». « On a examiné toutes les possibilités pour éviter que Covid-19 fasse de morts dans notre pays », a-t-il expliqué.
Pour le ministre de la communication, le gouvernement communique, rien n'est caché, rien n'est confisqué, et les populations sont informées à chaque instant de l'évolution de la situation.
Selon lui, les statistiques mises à disposition des autorités, sont celles que le gouvernement met à la disposition du peuple.
Selon le porte-parole du gouvernement, les mesures prises par le gouvernement sont les meilleures, et le comité de crise suit au fur et à mesure la situation.
Avant la fin de la période de 15 jours, si la situation se stabilise ou régresse, il faudra alléger les barrières, a-t-il expliqué.
Au cas contraire, les mesures en vigueur peuvent être maintenues ou corsées.
Tout en se réjouissant de ce qu'aucun décès n'a été enregistré, Alain Orounla a émis le souhait que cela n'arrive. Les mesures prises selon lui, font leurs effets et le gouvernement souhaiterait que ça continue ainsi. À la suite de ces mesures, souligne-t-il, le Bénin après sa victoire sur cette pandémie peut être fier d'être un pays qui « fait barrage au Covid 19 ».
Le ministre de la communication et de la poste a par ailleurs informé que la mesure que le gouvernement entend désormais prendre, est qu'il faudra procéder au dépistage systématique des populations. Mais pour le moment, les réflexions sont en cours afin de voir ce qui est possible dans ce sens, a-t-il confié.
F. A. A.
Le président de la Fédération nationale de l'association nationale des parents d'élèves du Bénin (FENAPROB) Epiphane Azon condamne fermement le comportement des apprenants à la suite de la publication des vidéos pornographiques sur les réseaux sociaux.
Dans un entretien accordé au journal Fraternité, il évoque la question de la responsabilité des parents d'élèves dans l'éducation de leurs enfants et invite les chefs d'établissements à l'application des textes.
« Nous sommes tous choqués et consternés par la situation. Voir des vidéos de nos enfants tenir des rapports sexuels en classe, c'est à la limite catastrophique. L'école est en détresse et il faut que l'on change de fusil d'épaule », a notifié le président de la FENAPROB. Face à la recrudescence des déviances en milieu scolaire, il « accuse au premier chef les parents d'élèves qui sont les premiers éducateurs des enfants ».
Il faut opter pour la sensibilisation selon lui pour éduquer les enfants.
A l'ère des technologies de l'information et de la communication, souligne le président de la FENAPROB, « il vaut mieux sensibiliser, communiquer sérieusement avec les enfants et leur dire ce qu'ils doivent faire et ne pas faire ».
« Les parents ne jouent pas correctement leurs rôles de communicateurs et d'éducateurs premiers. Si c'était le cas, je crois que chaque enfant saurait quand même ce qu'il doit faire et ce qu'il ne doit pas faire dans certains milieux ou dans le milieu scolaire », soutient-il.
D'après le président de la FENAPROB, l'éducation des enfants est une cause commune. Elle interpelle « tous les acteurs du système éducatif qui doivent se donner la main, des gouvernants aux apprenants, en passant par les enseignants, les parents et l'administration scolaire ».
Le président de la Fédération nationale de l'association nationale des parents d'élèves du Bénin suggère l'application rigoureuse des textes dans les établissements. « Ce qui se passe dans les privés, c'est que le bon payeur est cajolé, lorsque son enfant commet des impairs, on n'est pas obligé de sanctionner cet enfant, on appelle juste le parent pour attirer son attention dessus et ça s'arrête là. Il faut sanctionner et être prêt à renvoyer même en pleine année scolaire même si le parent a tout payé », conseille-t-il.
A.A.A
637, c'est le nombre d'Européens évacués du Bénin et du Nigéria vers leurs pays d'origine à cause du Coronavirus, a rapporté le journal nigérian Naija news ce jeudi 02 avril 2020.
Le ministre nigérian des Affaires étrangères, a déclaré au cours d'une conférence tenue ce vendredi 03 avril, qu'on ne devrait pas s'inquiéter par rapport à ces évacuations.
A l'en croire M. Geoffrey Onyeama, aucun programme n'est caché derrière les pays qui évacuent leurs citoyens. Pour le diplomate nigérian, il s'agit essentiellement de cas où les gens connaissent mieux le système de santé de leurs différents pays et préfèrent s'y rendre. « S'ils devraient être confinés, ils se trouveraient dans un environnement plus familier et ils auraient également accès aux médecins et aux installations auxquels ils sont habitués », a-t-il expliqué.
Des projections alarmistes
Le 26 mars dernier, un vol affrété d'Air France a évacué 260 citoyens européens du Nigéria et 118 autres citoyens européens d'autres pays d'Afrique de l'Ouest via l'aéroport international Murtala Muhammed de Lagos. L'avion aurait atterri à Lagos via Cotonou avec 118 passagers à bord à 15 heures, heure locale.
D'autres compagnies aériennes sont mobilisées pour évacuer des citoyens européens de la côte ouest en raison de la projection que la propagation du Covid-19 en Afrique pourrait augmenter dans les prochains jours.
Le gouvernement fédéral a autorisé Air France à opérer des vols essentiels du 26 mars au 2 avril.
Le Nigéria compte à ce jour, 168 cas confirmés de COVID-19, 02 décès et 20 guéris.
Dans le même temps, le Bénin en compte 16 cas et 02 guéris.
Les patients mis sous traitement ne développeraient selon les autorités, aucun signe clinique.
F. A. A.
Mathias Tossou, ancien maire de la commune de Dassa- Zoumé est décédé ce vendredi 03 avril 2020. L'ancien Conseiller à la HAAC a rendu l'âme des suites d'une longue maladie à l'âge de 68 ans.
Né en 1952, Mathias Tossou fut le premier maire de la commune de Dassa-Zoumé à l'ère du Renouveau démocratique (2003-2008). Il fut conseiller à la Haute autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), 4ème mandature, sur proposition de l'Assemblée nationale.
Titulaire du diplôme d'ingénieur des techniques forestières, il s'est spécialisé dans la gestion des systèmes pastoraux à l'Université Paris 12 en France. Colonel des eaux et forêts, il fut admis à la retraite le 1er Janvier 2003.
Mathias Tossou a été fait commandeur de l'Ordre national du Bénin par la Grande Chancelière Koubourath Osséni lors de la célébration de la fête de l'indépendance le 1er Août 2011à Natitingou.
A.A.A
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a reçu officiellement ce vendredi 3 avril 2020 du Conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (COS-Lépi) la liste électorale pour les prochaines élections de 2020.
5 millions 200 mille, c'est le nombre d'électeurs appelés aux urnes le 17 mai prochain pour les élections communales.
La liste électorale permanente informatisée (Lepi) a été transmise à la Commission électorale nationale autonome.
Dans le cadre des élections communales fixées au 17 mai 2020, la CENA a retenu au terme de l'étude des dossiers 05 formations politiques. Il s'agit de l'Union Progressiste (UP), Bloc Républicain (BR), Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) et Parti du renouveau démocratique (PRD).
A.A.A
Au terme d'une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 5 ans, 7 ans et 10 ans, la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a levé ce jeudi 02 mars 2020, un fonds 43 milliards de FCFA sur le marché financier de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Selon les résultats de l'émission, le Bénin ayant sollicité un montant de 70 milliards FCFA a reçu des investisseurs 43, 882 milliards de FCFA.
Le montant global des soumissions est 95,392 milliards de FCFA. Le paiement des intérêts se fera sur la base d'un taux d'intérêt annuel de 6,% l'an dès la première année pour les OAT à 5 ans, 6,4 % pour les OAT à 7 ans et 6,5% pour les OAT à 10 ans.
Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d'échéance (remboursement In Fine).
Les échéances finales sont respectivement 06 mars 2025, 06 mars 2027 et 06 mars 2030, suivant les maturités 5 ans, 7 ans et 10 ans.
A.A.A
Déjà des interpellations dans l'affaire des vidéos à caractère pornographique des élèves diffusées abondamment sur les réseaux sociaux. Trois des élèves identifiés ont été arrêtés et placés en garde à vue suite à l'ouverture d'une enquête.
« Tous ceux qui sont, d'une manière ou d'une autre, impliqués dans la réalisation et la diffusion des vidéos pornographiques des élèves en tenue et dans les salles de classes sur les réseaux sociaux vont répondre de leurs actes », avait déclaré le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo lors d'une rencontre avec les promoteurs des établissements concernés.
Les élèves qui se sont livrés à des actes sexuels et ceux aperçus avec des stupéfiants seront punis avec la dernière rigueur.
Une information judiciaire est ouverte sur l'affaire.
A.A.A
La pandémie du Coronavirus aura révélé la face cachée des responsables de certaines églises évangéliques. Alors qu'un groupe de 06 fidèles s'était réuni dimanche 29 mars dernier dans un domicile à Cotonou pour prier, et invoquer la clémence de Dieu à conjurer le mauvais sort, le pasteur de l'église a envoyé un émissaire informé les fidèles qu'une quête soit faite au cours de la prière improvisée et envoyée à l'église.
Une commission qui a surpris les fidèles et révélé l'attachement des hommes de Dieu à la quête.
Comme ce pasteur, le responsable d'une église situé à Ifangni officie clandestinement alors que le gouvernement de concert avec les responsables de toutes les confessions religieuses, a interdit la célébration des messes et autres cultes en cette période critique de la pandémie du Covid-19.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le ministre de la communication et de la poste, Alain Oronla était face aux hommes des médias ce vendredi 03 avril 2020.
Durant les échanges avec les journalistes, il a évoqué la question relative au report des élections communales et municipales du 17 mai prochain en raison de la pandémie du Coronavirus. Pour le porte-parole du gouvernement, cette question n'est pas encore à l'ordre du jour au niveau du gouvernement du président Patrice Talon. Il a salué la manière dont la Commission électorale nationale autonome (CENA) conduit selon lui, de façon transparente les différentes opérations.
Selon Alain Orounla, la réforme du système partisan est une réforme qui conduira au renouvellement des conseils communaux.
Sur la question, le directeur de la communication de la présidence de la République, Wilfried Léandre Houngbédji avait souligné il y a quelques jours sur une chaîne de télévision, que la CENA, les différentes institutions, la classe politique et le gouvernement pourront en temps opportun, apprécier la situation et décider de la conduite à tenir.
Selon les dernières informations des autorités sanitaires, le Bénin compte à la date de ce jour, 16 cas confirmés de Covid-19.
F. A. A.
Le nombre de cas de personnes infectées par le coronavirus s'accroit au Bénin. Lors d'un point de presse sur la gestion de la pandémie du Covid-19 ce Vendredi 3 avril 2020, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a annoncé 3 nouveaux cas positifs.
Les patients sont de la première vague de personnes mises en quarantaine dans les hôtels. Ce qui porte le nombre de cas confirmés au Bénin à 16 dont 02 cas guéris. 14 patients sont pris en charge sur le site d'isolement et de traitement du coronavirus à Cotonou.
Akpédjé AYOSSO
La pandémie du coronavirus sévit dans le monde et tous les chercheurs se concentrent sur la mise au point du vaccin pour mettre fin à cette crise sanitaire.
Alors que les rumeurs d'un test du vaccin contre le coronavirus en Afrique circulent déjà sur les réseaux, des chercheurs en pleine émission ont évoqué cette possibilité
Indignation suite aux propos tenus par Jean-Paul Mira, chef de la réanimation à l'hôpital Cochin de Paris et Camille Locht, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale sur LCI. Dans la séquence devenue virale sur les réseaux sociaux, évoquant les études sur un vaccin contre le coronavirus et notamment celle du Vaccin BCG, Jean-Paul Mira a soulevé l'idée de l'essai clinique en Afrique. « Si je peux être provocateur, est-ce qu'on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n'y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation ? Un peu comme c'est fait d'ailleurs pour certaines études sur le Sida. Chez les prostituées, on essaye des choses parce qu'on sait qu'elles sont hautement exposées et qu'elles ne se protègent pas », a-t-il suggéré.
A sa proposition, Camille Locht, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale sur LCI a répondu en termes « Vous avez raison, on est d'ailleurs en train de réfléchir à une étude en parallèle en Afrique ».
De nombreux internautes, chercheurs, associations, personnalités politiques et des médias ont condamné ces propos racistes et inhumains. « Les corps féminins, pauvres, racisés, sont plus que jamais ramenés à leur fonction de cobaye, de doublure, d'essai, sans valeur », a dénoncé la chercheuse Kaoutar Harchi.
« Ce n'est pas de la provocation, c'est tout simplement du racisme. L'Afrique n'est pas le laboratoire de l'Europe. Les Africains ne sont pas des rats ! », a tweeté le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
Le panafricaniste Kemi Seba et le journaliste de RFI, Claudy Siar ont aussi réagi. Révolté, le panafricaniste Kemi Seba met en garde : « Donc l'Afrique, tout comme les prostituées, c'est vos cobayes pour vos vaccins meurtriers c'est ça ? Après le singe, c'est sur nous Africains que votre MAFIA pharmaceutique veut faire ses tests ? Venez faire vos vaccinations chez nous vous ne repartirez pas vivants ».
Choqué, le journaliste de RFI, Claudy Siar a tweeté : « Essayez pour voir. Des Occidentaux s'imaginent que de pauvres Africains seront les cobayes de l'humanité. Aucun laboratoire occidental n'empoissonnera d'Africains ! Les dirigeants africains qui autorisent cela doivent savoir qu'à la tête des Etats leurs jours seront comptés ».
Alors que l'Inserm tentait de se justifier par un communiqué, des milliers d'internautes demandent tout simplement à l'Europe de faire le test chez eux. Les Africains ne sont pas des cobayes. Pas de test de vaccin contre le coronavirus en Afrique.
Akpédjé AYOSSO
Le responsable de l'église ‘'La montagne du feu et des miracles'' communément appelée « Fire », face de la gare routière d'Igolo n'a pas voulu se conformer aux recommandations des autorités béninoises en cette période critique de la pandémie du Coronavirus, où d'importantes mesures ont été prises pour éviter la propagation de la maladie.
Malgré la mesure portant interdiction des messes et divers cultes, prise de concert avec toutes les confessions religieuses, le responsable de cette église a délocalisé sa paroisse au quartier Isori à Igolo, dans la commune d'fangni. Il célèbre la messe dans le domicile d'une de ses fidèles appelée « Maman Délé ».
Selon les informations rapportées par l'ABP, l'église en question a une de ses branches au Nigéria, et des fidèles nigérians migrent vers le Bénin pour participer aux séances de prières qui se tiennent clandestinement dans le domicile de « Maman Délé ».
Le nouveau site de l'église selon la même source, est à trois cent mètres environ de l'axe Igolo - Frontière du Nigéria, en face de la gare routière dans une dépression.
Le Nigéria étant affecté par la pandémie du Covid-19, l'entrée des fidèles de cette église au Bénin est un facteur favorable à la propagation du Coronavirus dans le pays.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La pandémie du coronavirus sévit dans le monde et tous les chercheurs se concentrent sur la mise au point du vaccin pour mettre fin à cette crise sanitaire.
Alors que les rumeurs d'un test du vaccin contre le coronavirus en Afrique circulent déjà sur les réseaux, des chercheurs en pleine émission ont évoqué cette possibilité
Indignation suite aux propos tenus par Jean-Paul Mira, chef de la réanimation à l'hôpital Cochin de Paris et Camille Locht, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale sur LCI. Dans la séquence devenue virale sur les réseaux sociaux, évoquant les études sur un vaccin contre le coronavirus et notamment celle du Vaccin BCG, Jean-Paul Mira a soulevé l'idée de l'essai clinique en Afrique. « Si je peux être provocateur, est-ce qu'on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n'y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation ? Un peu comme c'est fait d'ailleurs pour certaines études sur le Sida. Chez les prostituées, on essaye des choses parce qu'on sait qu'elles sont hautement exposées et qu'elles ne se protègent pas », a-t-il suggéré.
A sa proposition, Camille Locht, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale sur LCI a répondu en termes « Vous avez raison, on est d'ailleurs en train de réfléchir à une étude en parallèle en Afrique ».
De nombreux internautes, chercheurs, associations, personnalités politiques et des médias ont condamné ces propos racistes et inhumains. « Les corps féminins, pauvres, racisés, sont plus que jamais ramenés à leur fonction de cobaye, de doublure, d'essai, sans valeur », a dénoncé la chercheuse Kaoutar Harchi.
« Ce n'est pas de la provocation, c'est tout simplement du racisme. L'Afrique n'est pas le laboratoire de l'Europe. Les Africains ne sont pas des rats ! », a tweeté le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
Le panafricaniste Kemi Seba et le journaliste de RFI, Claudy Siar ont aussi réagi. Révolté, le panafricaniste Kemi Seba met en garde : « Donc l'Afrique, tout comme les prostituées, c'est vos cobayes pour vos vaccins meurtriers c'est ça ? Après le singe, c'est sur nous Africains que votre MAFIA pharmaceutique veut faire ses tests ? Venez faire vos vaccinations chez nous vous ne repartirez pas vivants ».
Choqué, le journaliste de RFI, Claudy Siar a tweeté : « Essayez pour voir. Des Occidentaux s'imaginent que de pauvres Africains seront les cobayes de l'humanité. Aucun laboratoire occidental n'empoissonnera d'Africains ! Les dirigeants africains qui autorisent cela doivent savoir qu'à la tête des Etats leurs jours seront comptés ».
Alors que l'Inserm tentait de se justifier par un communiqué, des milliers d'internautes demandent tout simplement à l'Europe de faire le test chez eux. Les Africains ne sont pas des cobayes. Pas de test de vaccin contre le coronavirus en Afrique.
Akpédjé AYOSSO
Le Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) va transmettre ce vendredi 3 avril 2020 à la CENA, la liste électorale permanente informatisée dans le cadre des élections communales.
A 44 jours des élections communales et municipales, la Commission électorale nationale autonome (Céna) va recevoir la liste électorale permanente informatisée (LEPI).
La Cena à la suite des déclarations de candidatures a publié la liste des partis politiques retenus pour prendre part aux élections communales du 17 mai. Au nombre de 05, il y a l'Union Progressiste (UP), Bloc Républicain (BR), Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) et Parti du renouveau démocratique (PRD).
03 des partis ayant reçu leur récépissé provisoire ont été éliminés par la Cena au terme de l'étude des dossiers. Les formations politiques concernées sont Moele-Bénin, P.E.R et FCDB.
Certains parmi les partis recalés ont saisi la Cour suprême.
A.A.A
Le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya a procédé à la nomination le 31 mars dernier, de plusieurs officiers de police à la tête de diverses directions et services techniques.
Au niveau de la direction de la sécurité publique, les commissaires divisionnaires Ahouéya S. V. Rodrigue et Bonou Lucien, ont été nommés respectivement chef service opérations sécurité publique et chef service sociétés privée de sécurité et débit de boissons.
Le commissaire principale de police, Koumbo Segbegnon Delphin, est nommé chef service armes, munitions, explosifs et matières dangereuses.
A la direction planification et statistiques, le commissaire divisionnaire de police Ahitchémé Kokou Aurélien Jean-Marie occupe le poste de chef service suivi-évaluation tandis que le commissaire principal de police, Noukoussi Chabi Théodore siège désormais dans le fauteuil de chef service statistiques.
Le commissaire divisionnaire de police Houndé Sedou est nommé directeur départemental de la Police républicaine dans le Borgou.
Dans le Littoral, c'est son collègue Gaffan Narcisse Yaovi qui occupe ce poste.
Enfin, le capitaine de police Zinsou Aron est nommé au poste d'assistant secrétaire général de la Police républicaine.
Outre ces différentes nominations, plusieurs autres officiers ont été nommés dans les commissariats d'arrondissement.
F. A. A.
Les nouveaux membres du Conseil d'Administration de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique (INSAE) sont entrés dans leurs nouvelles fonctions dans la matinée de ce jeudi 2 avril 2020. La cérémonie d'installation a été présidée par le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement en présence de Laurent HOUNSA, Directeur Général de l'INSAE.
L'installation du nouveau Conseil d'Administration de l'INSAE s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions administratives prises par le Conseil des Ministres en sa session du 12 février 2020. Ces décisions sont contenues d'une part, dans le décret n°2020-073 portant modification des statuts de l'INSAE et d'autre part, dans le décret n°2020-074 portant nomination des membres du Conseil d'Administration de l'Institut.
Dans son intervention, Abdoulaye BIO TCHANE a précisé que « la restructuration du Conseil d'Administration participe à l'effort que nous avons engagé pour réformer l'INSAE lui-même. L'ambition est d'en faire l'un des meilleurs instituts de l'Afrique. Nous avons aussi le conseil scientifique qui va recommencer à jouer son rôle. ».
Le nouveau Conseil d'Administration de l'INSAE comprend sept membres et est présidé par Djaoudath ALIDOU DRAMANE.
LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'INSAE
1- Madame Djaoudath ALIDOU DRAMANE (Présidente), représentante du Ministère du Plan et du Développement
2- Monsieur Moise Achille HOUSSOU, représentant du de la Présidence de la République
3- Monsieur Aristide MEDENON, représentant du Ministère de l'Economie et des Finances
4- Monsieur Dossa AGUEMON, représentant du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
5- Monsieur Désiré SOUKPO, représentant du Ministère du Numérique et de la Digitalisation
6- Monsieur Janvier Polycarpe ALOFA, représentant du Programme des Nations-Unies pour le Développement
7- Monsieur Didier NOUKPO, représentant de la Direction Nationale de la BCEAO.
Le corps sans vie d'un homme de 38 ans a été retrouvé ce lundi 30 mars 2020 dans sa chambre à Abomey-Calavi, dans le département de l'Atlantique. Il s'agit du fils aîné de l'ex ministre de l'intérieur, Armand Zinzindohoué.
Selon les informations, le corps de la victime a été découvert par les membres de sa famille qui se sont rendus à son domicile suite à une absence au travail. Prudence Zinzindohoué disposait d'une boutique de quincaillerie à Abomey-Calavi. Son corps a été déposé à la morgue.
A.A.A
Pour la distribution des actes de naissance reconstitués issus du Projet de Reconstitution des actes de Naissances sans Souches (PRAN) aux bénéficiaires, l'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP) lance un recrutement en ligne de 36 agents. Ces agents de production et de distribution seront déployés dans tous les départements du Bénin pour une durée de deux mois.
Les conditions à remplir sont : avoir une bonne moralité, être de nationalité béninoise, avoir au moins le niveau BAC, avoir une expérience avérée de l'outil informatique, avoir la maîtrise de la langue locale, être immédiatement disponible et avoir participé aux opérations de l'ANIP en qualité d'argent technique d'identification.
La période de dépôt des dossiers est fixée du vendredi 03 avril au mercredi 8 avril 2020 et le lien d'accès est www.anip.bj/recrutement.
Les postulants doivent fournir un dossier constitué du CV détaillé, d'une copie légalisée du diplôme, la preuve de maîtrise de l'outil informatique et une attestation d'agent technique d'identification.
Le postulant doit aussi précisé la commune où il désire être employé.
A.A.A