La République populaire de Chine a fait don d'équipements de protection sanitaire ce mardi 12 mai, à la Commission électorale nationale autonome (CENA). Le don est composé de 5000 masques de protection, de 200 gels hydroalcooliques et de 80 dispositifs de lavage de mains.
Mieux qu'un soutien de la Chine au Bénin en ce moment difficile de lutte contre la pandémie du Covid-19, le don offert selon l'ambassadeur, Peng Jingtao, est un hommage à la CENA et à tout son personnel, de leurs efforts inlassables et courageux dans l'organisation du scrutin du 17 mai prochain.
Tout en exprimant sa gratitude à la Chine, le président de la CENA, Emmanuel Tiando a rassuré le donateur d'un bon usage. « Je note que vous avez toujours apporté votre soutien au Bénin. Nous ferons bon usage de ces matériels. Le jour des élections, chaque électeur aura son masque et pourra se désinfecter les mains avant d'accomplir son devoir civique “, a déclaré le président de l'institution chargée de l'organisation des élections au Bénin.
Emmanuel Tiando invite les partis politiques engagés dans le processus à ne pas défier les mesures barrières instaurées par le gouvernement.
F. A. A.
Sur environ 900 enseignants testés, 13 sont porteurs du Covid-19 dans le département du Borgou. C'est ce qu'a indiqué ce mardi 12 mai 2020, le Directeur Départemental des Enseignements Maternel et Primaire (Ddemp) du Borgou lors de l'émission « Le Grand Direct de l'info » de Fraternité Fm.
Les enseignants testés positifs sont ceux qui tiennent les classes du Cours Moyen Deuxième année (CM2), dans le département du Borgou. Pris en charge par l'Etat, ils sont déjà sous traitement. Les autres enseignants en situation de classe, le personnel administratif et les vendeuses agréées des établissements seront également dépistés.
A la date du lundi 11 mai 2020, le Bénin enregistre un total de 327 cas confirmés du coronavirus dont 249 personnes sous traitement, 76 guérisons et 2 décès.
A.A.A
Étendre l'opération de dépistage des acteurs de l'écoles notamment des enseignants aux apprenants en passant par le personnel administratif ; c'est l'une des doléances des chefs d'établissements à la reprise des cours ce lundi 11 mai 2020.
Le gouvernement béninois a décidé du dépistage systématique et progressif des enseignants. Selon le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, l'opération de dépistage conduite par les structures compétentes de son ministère concerne environ 50.000 enseignants. Les enseignants testés positifs au Covid-19 sont mis en quarantaine et pris en charge par l'Etat.
Les enseignants qui ont repris les cours connaissent leur état sérologique mais s'inquiètent pour les apprenants. Ces derniers après des jours de congés anticipés sont tenus de respecter les mesures barrières telles que le port de masque et le lavage des mains. Il pourrait y avoir des cas d'apprenants atteints du Covid-19. C'est pourquoi les chefs d'établissements plaident pour la prise en compte des apprenants dans l'opération du dépistage systématique.
« En cas de suspicion de Covid-19 dans une école, il appartiendra au responsable de l'école de saisir les structures compétentes du ministère de la santé les plus proches tout en informant sa hiérarchie (CP de Zone et/ou CRP) à l'effet d'une prise en charge de la personne suspectée et une éventuelle désinfection des lieux », recommandent les autorités.
La Police républicaine veille à l'application stricte de la mesure du port de masque. Ce mardi 12 mai 2020, des agents ont été déployés sur les axes routiers de Cotonou pour contrôler le port du masque par les usagers de la route (motocyclistes, automobilistes et autres). Plusieurs motos ont été saisies et les conducteurs fautifs amendés.
De PK10 jusqu'au carrefour Gbèdjromèdé, les policiers ont saisi des motos de plusieurs contrevenants pour non port du masque de protection recommandé par le gouvernement afin d'éviter la propagation de la pandémie du Covid-19.
Les contrevenants sont tenus de payer des amendes avant de récupérer leurs motos.
L'opération se déroule un peu partout à Cotonou et dans d'autres villes du pays a expliquer un agent des forces de l'ordre.
A la date du lundi 11 mai 2020, le Bénin enregistre un total de 327 cas confirmés avec 249 personnes sous traitement, 76 guéries et 02 décès. C'est le bilan officiel inscrit sur la plateforme du gouvernement ce mardi 12 mai 2020.
Dans le cadre de dépistage de masse débuté depuis quelques semaines, le Bénin a procédé à la réalisation de 24 915 tests de Dépistage Rapide (TDR) et de tests de Diagnostic Rapide (TDR).
Le Test de Dépistage Rapide (TDR) consiste en une recherche dans le sang et celui dit "PCR" ou "virologique" ("polymerase chain reaction") en un prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharynx) donc à faire un prélèvement nasal ou buccal pour y rechercher des traces du virus.
Alors qu'il s'apprêtait à passer un bon moment avec sa compagne, un homme de 45 ans rend l'âme dans une chambre d'hôtel dans la nuit de lundi 11 mai 2020. Le drame a eu lieu dans le 3ème arrondissement de Parakou.
La victime selon les informations, a fait un arrêt cardiaque après avoir bu du Coca-Cola. Conduit d'urgence dans un centre de santé, il n'a pas survécu. Le corps a été déposé à la morgue et le parquet de Parakou a ouvert une enquête.
Sa compagne âgée de 23 ans, témoin des faits a été placée en garde à vue.
Le préfet du département du Borgou accompagné des directeurs départementaux de l'enseignement maternel et primaire, du secondaire, technique et de la formation professionnelle et du directeur départemental de la santé, a sillonné ce lundi 11 mai 2020, jour de la reprise des activités pédagogiques, quelques écoles. Au cours de son périple, Djibril Mama Cissé a distribué des masques de protection offerts par le gouvernement aux apprenants des écoles publiques.
La distribution des masques de protection est précédée d'une séance de sensibilisation au cours de laquelle le préfet rappelle aux apprenants les gestes à observer pour éviter la propagation de la maladie du Coronavirus dans le pays.
Les masques distribués sont ceux que le gouvernement a prévus pour les acteurs du système éducatif dans le Borgou.
Selon Djibril Mama Cissé, le gouvernement du président Patrice Talon en prenant la décision de mettre à la disposition des apprenants des masques de protection, ambitionne de protéger toute la population contre la pandémie du Coronavirus. C'est un acte fort qui prouve selon lui, que l'exécutif béninois se soucie de la santé des populations. Il a rassuré les parents d'élèves que les dispositions sont prises dans tous les établissements pour protéger leurs enfants.
Au-delà des écoles, il a exhorté les parents d'élèves à veiller à ce que les enfants une fois à la maison, continuent de respecter les règles barrières du Covid-19.
Près de 30.000 masques ont été mis à la disposition du département du Borgou au profit des acteurs du secteur public de l'éducation.
F. A. A.
Depuis quelques heures, un élément audio circule sur les réseaux sociaux faisant état de ce que les kits de dépistage acquis par le gouvernement sont contaminés. Selon l'autetur de l'élément, la contamination des kits serait à l'origine de l'augmentation observée sur le nombre de cas confirmés de Covid-19 au Bénin. Mais le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a apporté un démenti formel.
« Il n'y a aucun doute, je le certifie sur la qualité des tests qui sont utilisés pour faire le diagnostic du Covid-19 au Bénin », a expliqué le ministre de la santé. Le gouvernement, souligne-t-il, s'évertue pour s'assurer de la fiabilité des tests utilisés. A en croire Benjamin Hounkpatin, aucun gouvernement ne prend de risque avec son peuple, et le gouvernement du président Patrice Talon est un gouvernement responsable. L'auteur de l'élément fustige le ministre, ne sait pas de quoi il parle.
Le Bénin selon les derniers chiffres compte 319 cas confirmés de Covid-19 dont 60 guéris, 252 sous traitement et 02 décès.
F. A. A.
Le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) de l'honorable Claudine Prudencio peut compter sur un acteur politique clé pour la conquête de la commune de Sinendé au soir du 17 mai prochain. Idrissou Souman, tête de liste dans l'arrondissement de Sikki (Sinendé), et précédemment membre des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) est décidé à bouger les lignes au profit de la seule formation politique présidée par une femme au Bénin.
Son leadership et sa détermination amènent les jeunes de la localité à lui faire confiance, et à le suivre. Des qualités qui ont fait de lui, un des membres fondateurs du Ceg de Sikki, dans la commune de Sinendé. Idrissou Souman fut employé à l'Ong Dèrana. Il travaille actuellement à la mairie de Ouassa-Péhunco. Militant FCBE, il a occupé le poste de trésorier communal de Wassa-Péhunco pendant 10 ans. Grand animateur de la vie politique, il a créé le mouvement du Front National des Démocrates (FND) avant de rallier l'UDBN. « La particularité de l'UDBN, c'est que nous nous comptons sur nos propres forces, nous n'avons pas de parrain, on se défend nous-mêmes sur le terrain », aime clamer le candidat. Soutenu par les jeunes de sa localité, Idrissou Souman poursuit les actions pour rallier le maximum de personnes autour des idéaux de l'UDBN.
F. A. A.
Les ministres en charge de l'éducation répondent favorablement aux six centrales et confédérations syndicales qui ont demandé une audience pour présenter leurs suggestions et apports dans le cadre de la reprise des activités pédagogiques. Par une correspondance en date du lundi 11 mai 2020, le ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou, au nom de ses collègues, invite les partenaires sociaux à une séance de travail le jeudi 14 mai 2020.
La rencontre entre les ministres en charge de l'éducation et les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales aura lieu jeudi prochain à 16 h dans la salle des fêtes du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle à Cotonou.
Le jeudi 07 mai, la CGTB, la CSA-Bénin, la COSI- Bénin, l'UNST, la CSUB, la CSPIB et la FENAPEB ont adressé un courrier aux ministres des trois ordres de l'enseignement par rapport à la reprise des cours.
Suite aux décisions prises par le gouvernement dans le cadre de la reprise des cours le 11 mai 2020, les centrales et confédérations syndicales ainsi que la Fédération des associations des parents d'élèves ont décidé de faire des suggestions pour une reprise apaisée et sécurisée des activités pédagogiques dans le contexte actuel de la pandémie du Coronavirus.
A.A.A
Une tornade survenue le dimanche 10 mai 2020 à Alédjo dans la commune de Bassila a fait de nombreux blessés et créé d'énormes dégâts matériels.
Les blessés selon les informations, sont estimés à six. Plusieurs habitations ont été décoiffées et des arbres déracinés suite à la forte pluie qui s'est abattue sur la commune aux environs de 18 heures.
Le préfet de la Donga, Bio Aïnin Soulemane, s'est rendu sur les lieux pour constater les dégâts. Vu l'ampleur de la situation, il a lancé un appel au gouvernement et aux bonnes volontés pour aider les sinistrés sans-abri.
Les activités pédagogiques ont repris ce lundi 11 mai 2020 dans les écoles et collèges au Bénin. Mais selon les investigations menées dans certaines établissements scolaires, le respect des règles édictées par les autorités pour éviter la propagation de la maladie du Coronavirus dans le pays pose problème. Le matériel nécessaire et les mesures d'accompagnement annoncés font encore défaut par endroit.
A l'école urbaine centre de Natitingou, même si la distance de sécurité sanitaire est respectée dans les classes de CM2, le port de masques quant à lui n'est pas effectif chez tous les apprenants. Selon le directeur du groupe C, Sarè Kpèssopa, rapporté par l'ABP, l'école ne dispose pas de lave-mains mais dès ce mardi 12 mai, tous les écoliers qui viendraient sans leurs masques de protection seront systématiquement renvoyés.
De même, au Ceg1 de la ville, sur les 04 dispositifs installés devant les salles de classe, seuls deux fonctionnent.
L'aide du gouvernement attendue
Dans certaines salles de classe, la distance de sécurité sanitaire de un mètre au moins n'est pas respectée. Certains élèves sont assis à deux voire trois par table. Beaucoup d'entre eux n'ont pas porté les masques de protection. Sachant que des masques allaient leur être distribués, ces apprenants n'ont pas pris les dispositions avant de se rendre à l'école. Il en est de même des enseignants qui estiment que si les dispositions n'ont pas été prises pour protéger les enfants, il n'est pas nécessaire que, eux autres adultes se protègent.
Selon le directeur départemental de l'enseignement secondaire, Denga Sahgui rapporté par l'ABP, un tour dans les différents établissements du département est annoncé dans la journée pour rappeler les règles barrières. Il a également annoncé la réception de masques et autres équipements promis par le gouvernement dans la journée.
A Savalou dans le département des Collines, enseignants et élèves ont repris le chemin des classes. Au Ceg1 par exemple, tout le monde (enseignants et élèves) a mis son masque de protection. Des dispositions ont été prises à cet effet, a confié le directeur, Antoine Agbangla. Outre le port de masque et la distance de sécurité sociale, les vendeuses de l'établissement ont été également disposées à une distance d'au moins 10 mètres les unes des autres. Ce qui permet d'éviter tout attroupement pendant la recréation.
Dans le département du Zou, et plus précisément à Abomey, élèves et enseignant ont repris les cours dans le respect des règles barrières du Covid-19. Selon Bernard Kinhounmè, chef d'établissement d'enseignement secondaire, toutes les dispositions ont été prises pour permettre aux élèves de suivre les cours avec moins de risque. Les salles à effectifs pléthoriques, souligne-t-il, ont été divisées en deux, et les heures de cours redimensionnées afin que chaque groupe suive de façon rotative son cours avec le même professeur.
Outre les cache-nez, les dispositifs de lavage de mains sont installés à l'entrée et devant chaque salle de classe afin de permettre aux apprenants de se laver régulièrement les mains. Les responsables sanitaires du département, ont doté chaque élève, de deux masques de protection au moins.
A l'école primaire publique groupe/D de la ville, les cache-nez ne sont pas encore disponibles. Les cours ont toutefois repris, et le directeur, René Avaligbé a lancé un appel à l'endroit des autorités pour que les masques et les dispositifs de lavage de mains soient convoyés le plus tôt dans l'établissement.
Les apprenants et enseignants ont repris les cours ce lundi 11 mai 2020 conformément à la décision prise par le gouvernement. Dans certains établissements, la reprise est effective mais toutes les dispositions ne sont pas encore prises pour éviter la contamination au Covid-19.
L'observance de la distance de sécurité sanitaire, le port de masque de protection, le lavage des mains avec l'eau et du savon ; la gestion des cantines scolaires et les récréations avec des mesures d'hygiène respectées par les vendeuses : voilà entre autres les mesures qui devraient accompagner la reprise des cours ce lundi 11 mai.
Dans certaines écoles, ces mesures ne sont pas encore appliquées. Et pour cause, le gouvernement béninois n'a pas encore doté ces écoles de dispositifs de lavage de mains, ni de masques encore moins de gel hydroalcoolique. Certains apprenants se sont protégés depuis la maison avec les masques fournis par les parents, d'autres n'en ont pas.
Au regard du nombre d'élèves dans les écoles publiques, les dispositifs de lavage de mains sont insuffisants.
Au Ceg Gbégamey, il n'y a que trois dispositifs de lavage de mains.
Dans la matinée de ce lundi au Ceg Houéyiho, les chefs d'établissements n'ont pas encore réceptionné les masques et les dispositifs. Il en est de même au complexe scolaire de Tanto et au lycée technique et professionnel de Kpondéhou où les chefs d'établissements attendent les dispositifs.
Les chefs d'établissement ont pris le soin de passer dans toutes les classes pour sensibiliser les apprenants.
A l'école Ste Félicité de Godomey, les apprenants avec le masque couvrant le nez, la bouche et le menton occupe chacun une table.
Dans d'autres établissements publics, les apprenants préfèrent banaliser la situation. « Pendant que nous autres, subissons le stress, les apprenants éternuent exprès, toussent également exprès, pour voir notre état d'âme. Un peu comme pour en rajouter à notre fébrilité. (...). Certes, je suis bien protégée, mais cela m'étouffe déjà. J'ai le moral très bas », a déclaré une enseignante d'un collège public de Porto-Novo.
Le gouvernement doit jouer sa partition pour l'effectivité des mesures dans les établissements. Les apprenants et enseignants doivent aussi respecter les mesures barrières pour éviter la propagation du Covid-19.
La fondation ABAKÈ a entamé la distribution de masques de protection contre le Coronavirus ce lundi 11 mai, jour de reprise des classes après 40 jours de suspension des cours. L'équipe conduite par la coordonnatrice nationale de la fondation, Chérita Walter s'est rendue dans trois écoles primaires publiques de la commune de Sèmè Kpodji pour distribuer des masques aux écoliers.
Un peu plus de 600 masques de protection contre le Coronavirus ont été distribués aux apprenants des écoles primaires publiques Yémalin, Sèkandji 3, et Djeffa Glégbonou. Cette action de la fondation ABAKÈ entre dans la 2 ème phase de la campagne de distribution de masque de protection pour lutter contre la propagation du Coronavirus au Bénin.
Après la première phase où 8 mille masques, environ 500 litres de gels hydroalcooliques et des vivres ont été distribués, place à la deuxième phase, où il est prévu la distribution d'environ 5 mille masques. C'est la police républicaine et certains organes spéciaux de l'armée qui sont les premiers à bénéficier de ce geste humanitaires de la fondation ABAKÈ avant qu'elle ne vole au secours des apprenants des écoles primaires publiques de la commune de Sèmè-Kpodji.
A l'école primaire publique Yémalin, tous les écoliers ayant repris les cours disposent désormais d'un masque pour se protéger.
« Voler au secours de nos jeunes apprenants c'est le but de notre présence ici ce matin. Nous restons ouverts et à votre écoute si vous avez d'autres doléances », a fait savoir la coordonnatrice nationale de la fondation ABAKÈ, Chérita Walter.
Ravie du geste de la fondation, la directrice de l'école primaire Yémalin, Chantale Ahouansou a remercié ses donateurs et a formulé des doléances. « Ce geste que vous venez de faire est d'une grande importance parce que la majorité des écoliers qui ont repris ce matin se sont présentés sans masques », a-t-elle indiqué avant de souligner que l'école ne possède pas de dispositif de lavage des mains. « Nous nous sommes arrangés pour trouver des sceaux pour que les enfants puissent se laver les mains avant d'entrer dans les salles de classe. Notre doléance c'est de vous demander pour une autre fois de penser à nous doter de dispositifs de lavage des mains ».
A l'école primaire publique de Sèkandji 3, les mêmes problèmes se posent et beaucoup plus. Le directeur de l'école primaire de sèkandji 3, Gnanbodè Sourou Jacob dit se remettre à Dieu. La venue de l'équipe de la fondation ABAKÈ est donc salutaire. « Le geste est louable et très apprécié. vraiment je vous dis merci pour cette action. Parce que, vous avez vu. Nous avons le matériel précaire », a-t-il avoué.
Il a exhorté la Fondation ABAKÈ à mettre à la disposition de son école un dispositif de lavage des mains.
C'est le même son de cloche à l'école primaire publique de Djeffa Glégbonou tous les apprenants ne disposent pas de masques et il manque le dispositif de lavage des mains. La directrice de l'école Brigitte Odounfa a salué ses donateurs et demandé pour les fois avenir le dispositif de lavage des mains. La coordonnatrice n'est pas restée insensible à la demande répétée du dispositif de lavage des mains. « Vu l'ampleur que prend la pandémie, où au jour le jour nous avons de nouveaux cas, il vaut mieux voir et constater les besoins. Il ne faut pas que nous prenons à la légère cette pandémie. Après réunion du comité de la fondation, nous vous reviendrons », a promis la coordonnatrice nationale Chérita Walter.
Il faut préciser que la distribution de masque se poursuivra demain et après demain dans plusieurs autres écoles. Environ 5000 masques seront distribués au cours de cette phase.
Les actions réalisées par la fondation au Bénin ces dix dernières années peuvent être consultées sur le site : https://www.abakesfoundation.org/.
Après quelques semaines de fermeture en raison de la pandémie du Coronavirus, les écoles et collèges ont rouvert leurs portes ce lundi 11 mai 2020 conformément aux décisions prises en Conseil des ministres. Le constat dans certains établissements de la commune d'Abomey-Calavi permet de se rendre compte de l'effectivité de la reprise des activités pédagogiques.
A l'Ecole primaire publique de Tankpè-Forêt comme dans plusieurs autres écoles, seuls les élèves de la classe de CM2 ont repris les cours conformément à la décision prise en Conseil des ministres. Toutefois, une interrogation demeure quant au respect des règles barrières à la Covid-19. Tous les élèves rencontrés dans l'établissement ont mis leurs masques de protection mais le dispositif de lavage des mains fait défaut.
Selon la directrice de l'école, les masques de protection prévus par le gouvernement ne sont pas encore jusque-là disponibles. Ceux que les apprenants ont mis pour reprendre les cours, sont des masques que les parents leur ont procuré, a-t-elle fait savoir. La responsable de l'établissement exhorte les autorités à déployer le plus tôt possible, les équipements nécessaires pour un bon déroulement des activités pédagogiques, et éviter la propagation de la maladie du Coronavirus.
Au regard de l'effectif pléthorique dans la classe, elle a rassuré avoir pris des dispositions pour écarter les élèves les uns des autres, mais cela n'est pas suffisant. A l'en croire, il serait mieux de créer une autre classe, mais le manque d'enseignant est un autre obstacle auquel elle se confronte par rapport à une telle option.
Contrairement à l'école primaire publique Tankpè-Forêt, des mesures ont été prises au Complexe scolaire ‘'Le Pharaon'' pour éviter la propagation de la maladie de Coronavirus. Tous les élèves de l'établissement sont dotés de masques de protection. Les masques admis dans l'établissement selon le directeur, Sossou Marcel Marius, doivent répondre à deux critères à savoir, que la bouche et le nez doivent être protégés. Des dispositifs de lavage des mains sont installés à l'entrée, et toute personne quelque soit son rang, doit sacrifier au rituel de lavage de mains à l'eau et au savon avant d'entrer dans l'établissement. Afin de s'assurer du respect des mesures par les élèves, le surveillant général installé juste à l'entrée veillent à ce que tous se lavent les mains, et mettent correctement leurs masques de protection.
L'établissement ne disposant pas d'un effectif pléthorique, le respect de la distance de sécurité sanitaire n'a pas été difficile. « Chaque élève occupe une table et une chaise », a confié Sossou Marcel Marius. Pour ce qui concerne la recréation, elle se fait de façon rotative.
Les élèves du premier cycle (6ème en 3ème) sont les premiers à sortir, et ce n'est qu'après, que ceux du second cycle (2nde en Tle) les suivent. Ce qui permet d'éviter les attroupements autour des bonnes dames, et constituer des occasions de propagation de la pandémie du Coronavirus.
Selon le directeur de l'établissement, les regroupements suivant les mesures édictées par le gouvernement sont également interdits. Raison pour laquelle la cérémonie de couleur n'a pas eu lieu dans la matinée.
Outre ces différentes mesures, les séances de sensibilisation sont organisées par les autorités administratives afin d'amener les apprenants à respecter scrupuleusement les règles barrières.
FAA
L'eglise du Christianisme céleste d'Adjagbo est en deuil. Le pasteur Xavier Ehoun GBEDAYI de la paroisse Jesu Lègowa sise à Adjagbo, dans la commune d'Abomey-Calavi n'est plus. Il a rendu dans l'après-midi du jeudi 07 mai 2020 des suites d'un arrêt cardiaque, dans sa 46è année. Mais la nouvelle de son décès a été portée à la communauté chrétienne ce dimanche 10 mai.
Selon le porte-parole, Anselme Gandigbé, c'est mercredi vers 00h que le révérend pasteur a eu une crise due à une « hémiplégie » qu'il a contractée depuis quelques années. Conduit chez son médecin traitant aux environs de 05 heures, il a été transféré au service de cardiologie du CNHU-HKM de Cotonou pour des soins intensifs. Mais dans l'après-midi du jeudi, il a rendu l'âme. Son décès ne sera annoncé que le dimanche.
Son corps est déposé à la morgue d'Abomey-Calavi.
Le pasteur Xavier Ehoun GBEDAYI est né le 08 novembre 1974 à Sô-Ava. Il a été baptisé le 21 septembre 2000 par le révérend pasteur Benoît Kokossou.
F. A. A.
La reprise des cours pour les étudiants des universités publiques du Bénin va se dérouler en ligne conformément à la décision prise par le gouvernement. Ce lundi 11 mai 2020, la plateforme E-learning a été officiellement lancée à l'Université d'Abomey-Calavi par les ministres de l'enseignement supérieur Eléonore Yayi Lédékan et du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, en présence du recteur Maxime da Cruz.
Permettre aux étudiants des facultés, écoles et instituts de suivre les cours en ligne en cette période de coronavirus afin de limiter la propagation ; tel est l'objectif du gouvernement en mettant à la disposition des étudiants la plateforme E-Learning « etudiant.bj » (https://etudiant.bj/).
La plateforme est dédiée « aux quatre universités publiques du Bénin et offre différents types de services majeurs à savoir : un accès aux ressources pédagogiques, une messagerie électronique, un service de visioconférence et d'assistance en ligne ».
Pour accéder à la plateforme, les étudiants doivent s'inscrire avec leurs identifiants. Les enseignants vont dispenser les cours en ligne à des heures précises. Grâce à l'accord avec les opérateurs de téléphonie mobile, les étudiants peuvent se connecter sans avoir une connexion internet activée.
A la date du 9 mai 2020, le Bénin a enregistré 319 cas confirmés de Covid-19 avec 255 personnes sous traitement, 62 guéries et 02 décès. Invité de Frissons Radio, ce lundi 11 mai 2020, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a fait le point de la situation de la pandémie au Bénin.
Le gouvernement a débuté le dépistage de masse des groupes cibles notamment les enseignants et les agents de santé ; ce qui explique l'augmentation substantielle du nombre de cas ces derniers jours. Sur la période allant du 3 au 9 mai 2020, ont été réalisés 11573 tests de PCR et 11235 Tests de Diagnostic Rapide (TDR).
Selon le ministre de la santé, les cas positifs proviennent de la zone du cordon sanitaire levé ce lundi 11 mai 2020. « Les chiffres reflètent exactement ce que nous avons comme résultats des tests de diagnostic que nous réalisons, donc il n'y a aucune manipulation de chiffres », a-t-il déclaré.
Benjamin Hounkpatin ajoute que « le gouvernement n'a rien à cacher ».
‹‹ Nous allons devoir vivre avec le Covid-19 ››
En ce qui concerne, la reprise des classes, il s'agit selon lui d'un choix qu'assume le gouvernement. « (...) Aujourd'hui, il est évident que nous allons devoir vivre avec le Covid-19, qu'on ne veuille ou pas, c'est la triste réalité qui s'impose à nous aujourd'hui. (...) Il faut que progressivement nous revenions à une vie plus au moins normale tout en respectant les règles de distanciation physique et les autres gestes barrières ».
A l'en croire, avec la stratégie du dépistage massif et de traitement, « nous n'avons absolument rien à craindre ».
Le ministre de la santé souligne que les prévisions ne sont pas alarmistes. « Nous tournons autour de 1% à 1, 7% par rapport à tout l'effectif que nous dépistons », soutient-il.
Pour le dépistage massif, le gouvernement a privilégié le personnel sanitaire, quelques agents des forces de sécurité, mais aussi les enseignants dans la perspective de la reprise des cours.
Le coût du dépistage n'est pas moins de 50.000 FCFA, voire 60.000 FCFA selon le ministre de la santé.
Environ 50.000 enseignants vont être dépistés et 02 millions de masques seront distribués gratuitement dans les écoles et universités publiques. La distribution va se poursuivre lors des examens de fin d'année.
Se prononçant sur l'audio ayant circulé sur les réseaux sociaux faisant part des kits de dépistage infectés, le ministre Hounkpatin affirme que « le gouvernement du Bénin est un gouvernement responsable ». Pour lui, l'auteur de l'audio ne sait pas de quoi il parle.
Le professeur rassure qu'il n'y a aucun doute sur la qualité des tests qui sont utilisés pour faire le diagnostic du Covid-19 au Bénin. « Nous nous évertuons, pour tous les tests utilisés de nous assurer de la fiabilité », a-t-il certifié.
Le Bénin compte désormais six laboratoires opérationnels à savoir : le Laboratoire national des fièvres hémorragiques virales à Cotonou, celui du CNHU rendu fonctionnel, de Pobè, de Parakou, d'Allada et de Lokossa.
Le gouvernement envisage dans les prochains jours, un laboratoire au moins par département.
En cas de suspicion dans une école, le dépistage mis en place au niveau de toutes les zones sanitaires du pays sera déployé automatiquement.
Dans la gestion de cette crise sanitaire, Benjamin Hounkpatin note un accompagnent du chef de l'Etat, Patrice Talon et de tout le gouvernement. « Au Bénin, nous avons vraiment bénéficié de l'accompagnement du Chef de l'Etat, il est vraiment le pilier autour duquel s'est bâti toute la stratégie que nous avons développé jusque-là. Je me suis senti très bien accompagné par l'ensemble du gouvernement. C'est une expérience que je considère comme positive », a-t-il affirmé.
A.A.A
Ils sont inconnus jusque-là pour certains. Très connus, d'autres le sont par l'expérience récoltée sur le parcours politique et la performance acquise dans leur champ de compétence... Ils sont tous jeunes, femmes ou hommes mais désormais unis par l'idéologie de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) dans le cadre des élections municipales et communales du 17 mai prochain. Dans leurs bagages : un bel idéal, une solide expérience, mais aussi une soif d'innover, tant dans la gouvernance locale que dans la démocratie à la base.
Aussitôt s'être conformé à la nouvelle charte des partis politiques, le parti du maïs nourricier s'est engagé à formuler des alternatives à l'instauration d'une société de solidarité où tous les citoyens sont égaux et jouent un rôle majeur dans le développement économique et social, la consolidation du lien social comme socle essentiel de la citoyenneté et de la démocratie. Un sacré pari pour la seule femme, chef de parti politique - défi d'autant plus difficile à relever qu'au Bénin la figure de la femme en tant qu'actrice politique n'est pas un virage toujours bien négocié.
Bien sûr, Claudine Afiavi Prudencio a réussi à trouver ses marques dans un monde très fermé.
Ancienne ministre de l'Artisanat et du Tourisme, deux fois députés à l'Assemblée Nationale, cette diplômée en sciences juridiques de l'Université Nationale du Bénin (UNB) a plusieurs fois démontré son leadership féminin, sa férocité et son intelligence politique. Elle n'en finit pas de gagner en popularité. Sa capacité à former une alternative politique à l'issue de ces élections, devrait être déterminante pour booster le développement de certaines collectivités locales les prochaines années.
À ses côtés, une brochette de jeunes et de femmes toutes aussi dévoués qu'elle. C'est le cas de G G Lapino, deuxième titulaire dans l'arrondissement de Godomey. Cet artiste est très introduit dans les milieux populaires et cristallise l'admiration des jeunes. GG Lapino est le prototype de ces jeunes à qui la vie n'a formulé aucune promesse mais qui, braves et déterminés, ont su donner un sens à leur vie. Aujourd'hui, il se positionne comme un modèle et son discours pour la conquête de l'arrondissement de Godomey est très crédible.
Alors que le personnel politique au Bénin est objet de critiques, le parti du maïs nourricier s'est engagé à valoriser des hommes et des femmes ayant une compréhension des enjeux de l'heure et une vision globale des mutations sociales et sociétales.
Tel est le cas de la Directrice de l'Ecole Politique du parti. Christine AHOUANDJINOU ZINSOU est candidate et première titulaire tête dans le 8ème Arrondissement de Cotonou. Cadre financier, elle fut Secrétaire Générale Adjointe avant d'être actuellement la Commissaire aux comptes.
Autre tête de gondole de la liste de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), Dr Marie AKPOTROSSOU. Docteur en Droit Public, elle est enseignante à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l'Université de Parakou. Diplômée de l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (Sénégal), elle est une femme forte et dont le parcours apporte un supplément de crédibilité à la liste.
Jusqu'à ces élections municipales et communales, la stratégie de l'UDBN vise le potentiel des jeunes et des femmes.
Toujours dans l'arrondissement, un autre jeune se démarque par la clairvoyance de ses idées et la grande connaissance qu'il a des défis de l'heure.
Nanti d'une licence en psychologie et d'un master en évaluation environnementale et sociale, Benjamin AWADJO est le suppléant de Théodore GOUGOUNON (alias GG Lapino). Il est ambitieux. Dévoué à l'émancipation de la jeunesse, il compte miser sur le digital et le numérique comme socle de l'administration locale. Le candidat prévoit également un bon plan de gestion environnementale (traitement et gestion des ordures, création et entretien des espaces verts) pour les 49 quartiers de Godomey.
En dehors de Godomey et d'autres arrondissements d'Abomey-Calavi, le parti du maïs nourricier a positionné des candidats de valeur à Cotonou et dans d'autres localités du pays. L'UDBN fait confiance à plusieurs femmes et jeunes dont une retient par la thérapie qu'elle a des questions de développement : Michelle Diane Zegue. Femme de caractère et de rigueur catholique, elle fit partie de l'équipe dirigeante de Financial Bank devenu plus tard Orabank. Ancienne employée de la Caisse Nationale de Credit Agricole, elle a une idée plus nette des mécanismes d'inclusion financière et d'autonomisation des femmes. Ancienne présidente de la Commission des Lois à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB), Mme Zegue a été déjà une fois candidate aux législatives dans la 16e circonscription électorale. Avec sa compétence, son dynamisme et sa vision, Michelle Diane Zegue est un choix rêvé pour les populations de Fidjrossè, Akogbato, Fignonyou, Djomèhountin... Choix rêvé également en ce qui concerne la tête de liste de l'arrondissement central de la commune de Boukoumbé au nord du pays. Non. Plutôt la personne idéale.
Josephine KOUBETTI est une figure clé du militantisme dans les départements de l'Atacora et de la Donga. L'influence qu'elle exerce sur la politique dans le milieu aura un impact très positif à l'issue des résultats du 17 mai prochain.
"Le chômage est entrain de maltraiter nos jeunes à Boukoumbé (...)'', déplore Mme KOUBETTI, qui propose de ''Lutter contre le chômage en créant des activités génératrices de revenus pour les jeunes (des aires de maraîchage modernes, des centres de transformation agro-alimentaire pour les jeunes etc.''
Josephine KOUBETTI était l'initiatrice de plusieurs actions dans la commune Boukoumbé à travers la construction de huit points d'eau potables dont une AEV composé d'un forage, d'un château et de quatre fontaines. Sans oublier la construction de deux internats de filles, d'un centre communal de transformation pour les femmes et l'équipement des femmes pour le maraîchage....
Les enseignants, les écoliers du CM2, les élèves des collèges, lycées et étudiants ont repris le chemin de l'école ce lundi 11 mai 2020. La reprise est accompagnée du dépistage des enseignants et la distribution gratuite des masques dans les établissements d'enseignement publics.
Dans le cadre du dépistage systématique, environ 50.000 enseignants seront dépistés de manière progressive avec une priorité à ceux qui tiennent les classes des écoliers du CM2. Le port de masque est également exigé pour la reprise des cours. Apprenants, enseignants, divers personnels de soutien bénéficieront gratuitement de la part du gouvernement Talon, des masques afin de se protéger contre le coronavirus. Deux (02) millions de masques seront distribués gratuitement dans les écoles publiques.
D'autres mesures sont recommandées notamment l'observance de la distance de sécurité sanitaire, et le lavage obligatoire des mains avec de l'eau et du savon et l'utilisation du gel hydroalcoolique.
A.A.A