La Cour constitutionnelle du Bénin au terme d'une audience tenue ce jeudi 14 mai 2020, a ordonné la rétrocession des parcelles acquises par Chantal de Souza, à l'Etat. Les parcelles en cause selon la décision de la haute juridiction, relève du domaine privé de l'Etat, et font objets de titres fonciers.
Dans sa décision, la Cour constitutionnelle a déclaré contraire à la Constitution, l'attribution le 11 août 2004, au profit de Chantal de Souza épouse Idohou, de parcelles de terres relevant du domaine privé de l'État, et objet des titres fonciers 7174 et 7177 de Cotonou sans l'autorisation de la Cour. Le décret n° 2006-502 du 07 septembre 2006 ainsi tous les actes administratifs de morcellement, de cession et d'attribution du titre foncier n° 6402 au profit de l'intéressée par le Gouvernement sont nuls et non avenus, renseigne l'article n°2 de la décision. Pour la haute juridiction, dame Chantal de Souza épouse Idohou a violé l'article 35 de la Constitution, que le ministre chargé des finances au moment des faits a également méconnu.
Cette décision a été rendue suite à une plainte déposée par Victorien Kougblénou, directeur général de l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier, et enregistrée le 19 février 2020 enregistrée au secrétariat de la Cour le 20 février 2020 sous le numéro 0525/269/REC-20.
F. A. A.
La procédure de dépistage du Covid-19 chez tous les voyageurs atterrissant à l'aéroport international de Cotonou a démarré ce mercredi 13 mai 2020. Les premiers passagers arrivés par vol Air France soumis aux tests de dépistage ont déjà reçu leurs résultats.
Dans une interview, le ministre de la Santé est revenu sur les 100.000 FCFA que les passagers sont tenus de payer afin de se faire dépister à l'aéroport de Cotonou. Il s'agit d'un coût forfaitaire qui couvre 4 tests
Selon Benjamin Hounkpatin, les résultats des tests des premiers passagers ont été disponibles en moins de 12 heures de temps. « Ils ont fait un test diagnostic rapide (TDR) (...). Il y a la PCR qui a été faite aujourd'hui et ils auront encore un test diagnostic rapide et une PCR dans 14 jours donc au 15ème jour de leur arrivée », précise Benjamin Hounkpatin.
Le ministre de la santé indique que la procédure est appliquée à tous les passagers à destination de Cotonou. Chaque passager (Béninois ou étranger) doit payer une somme de 100.000 FCFA pour les frais de dépistage correspondant aux 4 tests TDR et PCR. A en croire Benjamin Hounkpatin, c'est un coût forfaitaire.
« Les tests ont un coût et les tests ont été achetés et il faut pérenniser. On ne va pas toujours tendre la main pour nous réapprovisionner en tests. (...) C'est vraiment un forfait, ce n'est même pas le coût du test qui a été facturé », a déclaré le ministre.
D'après lui, c'est comme un patient souffrant qui va dans une structure sanitaire pour faire le test du paludisme, du VIH ou autres. « Quand on va pour faire un test, un examen biologique évidemment on paie, vous payez, nous nous payons aussi. C'est dans la même dynamique », a-t-il soutenu.
Selon le ministre de la santé, il faut pouvoir assurer la pérennité de la stratégie mise en place par le gouvernement. En ce qui concerne le traitement, il est totalement pris en charge par l'Etat béninois.
A.A.A
Les relations incestueuses sont interdites dans les sociétés béninoises. Et cela, le sieur Tchokoun Daniel, habitant du village de Ata, arrondissement d'Alafia, dans la commune de Savè l'a appris à son dépens pour avoir enceinté deux fillettes que son épouse a eu avec un autre homme avant de se marier à lui.
Selon nos sources, la première fille avait l'âge de 13 ans quand il l'a enceintée. Et lorsque la femme voulut réagir, il la menaça de mort. Quelques semaines seulement après l'accouchement, la plus petite âgée de 11 ans tombe aussi enceinte, et il se révèle que c'est Tchokon Daniel, le mari à leur maman qui en est l'auteur.
Informés de la situation, les parents de la femme se sont rendus dans le village et ont alerté les populations. Soumis à l'interrogatoire, il a reconnu les faits. Et comme il est de coutume dans de pareil circonstances dans les villages, il a été sévèrement lynché par les populations, subi toutes sortes d'humiliation, enroulé de rameaux, et traîné devant les différentes divinités du village.
L'acte posé à en croire ses propos, sont à l'origine de la rareté des pluies observée dans la localité.
Tchokon Daniel selon nos sources, est originaire de la commune de Za-Kpota, arrondissement de Tindji-Kpozoun, village de Tchocounhoué.
F. A. A.
Grande joie pour la communauté chrétienne et musulmane du Bénin. Fermées depuis quelques semaines en raison de la pandémie du Coronavirus, les églises, les mosquées et autres lieux de cultes vont pouvoir ouvrir leurs portes dès le 02 juin 2020. C'est la décision prise au terme d'une réunion tenue ce jeudi 14 mai 2020.
Grande joie pour la communauté chrétienne et musulmane du Bénin. Fermées depuis quelques semaines en raison de la pandémie du Coronavirus, les églises, les mosquées et autres lieux de cultes vont pouvoir ouvrir leurs portes dès le 02 juin 2020. C'est la décision prise au terme d'une réunion tenue ce jeudi 14 mai 2020.
Durant les échanges, les responsables religieux dans un argumentaire convaincant, ont insisté sur la nécessité de la reprise des activités cultuelles dans les lieux d'adoration. De son côté, le gouvernement dans la perspective d'un retour à la vie normale était également dans l'optique de la réouverture de ces lieux. Ainsi, la date du 02 juin a été retenue.
La rencontre de ce jeudi a eu lieu sur insistance des responsables de ces différentes confessions religieuses à savoir, l'église Catholique, l'église du Christianisme Céleste, l'Union Islamique du Bénin, et l'église Méthodiste du Bénin.
Le gouvernement était représenté à cette rencontre par les ministres Benjamin Hounkpatin de la santé, Sacca Lafia de l'intérieur et de la sécurité publique, Samou Séïdou Adambi de l'eau et des mines, et le ministre d'Etat secrétaire général du gouvernement, Pascal Irénée Koukpaki, chef de la délégation gouvernementale.
F. A. A.
La Banque Africaine pour l'Industrie et le Commerce (B.A.I.C) et la Banque Internationale du Bénin (B.I.Be) ont établi un projet de fusion par voie d'absorption simple. Le projet de traité de fusion entre la B.I.Be et la B.A.I.C a été déposé au rang des minutes de Me Jean-Jacques Gbedo, notaire à Cotonou le 11 mai 2020.
Selon l'avis de fusion B.A.I.C-B.I.Be aux termes du projet de traité de fusion, « La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) cédera à l'Etat béninois au franc symbolique, la totalité des actions lui appartenant dans le capital de la B.I.Be. Ensuite l'Etat, désormais seul actionnaire de la B.I.Be, apportera toutes les actions de la B.I.Be à la B.A.I.C qui, à son tour, deviendra l'actionnaire unique de la B.I.Be. Enfin, l'Etat cédera à la CNSS une partie des actions lui appartenant dans le capital de la B.A.I.C, à concurrence de 20 % du capital actuel de la BAIC, de sorte que la CNSS deviendra désormais actionnaire de la B.A.I.C ».
Le patrimoine la B.I.Be devant être « dévolu dans l'état où il se trouvera à la date de réalisation de la fusion, toutes les opérations actives et passives réalisées par la B.I.Be à compter du 1er janvier 2020 et jusqu'à la réalisation définitive de la fusion seront considérées de plein droit comme étant accomplies pour le compte de la B.A.I.C ».
A l'issue de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la B.A.I.C qui constatera la réalisation de la fusion, la Banque internationale du Bénin se trouvera dissoute de plein droit.
« Du fait de la reprise par la B.A.I.C de la totalité de l'actif et du passif de la B.I.Be, la dissolution de cette dernière ne sera suivie d'aucune opération de liquidation.
Par ailleurs, la dissolution de la B.I.Be entraînera le retrait de son agrément bancaire », indique l'avis de fusion.
Le capital social de la BAIC, actuellement de quatorze milliards (14.000.000.000) de FCFA sera augmenté de dix milliards (10.000.000.000) de FCFA par la création de un million (1.000.000) d'actions nouvelles, d'une valeur nominale chacune de dix mille (10.000) FCFA, pour être porté à vingt-quatre milliards (24.000.000.000) FCFA, divisé en deux millions quatre cent mille (2.400.000) actions de valeur nominale chacune de dix mille (10.000) FCFA.
Le projet de fusion entre la B.A.I.C et la BI.Be a été conclu sous diverses conditions suspensives dont entre autres l'obtention des autorisations préalables du ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, après avis conforme de la Commission Bancaire de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), sur instruction préalable de la demande par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), l'approbation de la fusion par l'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires de la B.A.I.C et l'augmentation de capital de l'entité fusionnée par des apports de montant.
Les créanciers de la B.I.Be « dont la créance est antérieure à l'avis pourront faire opposition à la fusion dans les conditions et délais prévus par l'article 679 de l'Acte Uniforme de l'OHADA relatif au droit des Sociétés Commerciales et du GIE ».
La Police républicaine est en deuil. Un de ses agents a été tué ce jeudi 14 mai 2020 sur l'axe Ouèssè-Ikèmon lors d'un braquage.
Selon les informations, le brigadier revenait du marché de Ouèssè en tenue civile quand il est tombé dans un embuscade sur l'axe Ouèssè-Ikèmon, non loin du projet Songhaï vers 10 heures.
Le brigadier de police Kora Yarou Baguiri est en service au Commissariat de Toui-Kilibo.
Ce braquage fait suite à un autre qui s'est produit dans la même localité en janvier dernier et qui s'est soldé par un blessé grave et des millions de francs emportés.
F. A. A.
Après la Côte d'Ivoire, le Bénin sera le 2ème pays en Afrique à abriter un centre de tri et de transformation des déchets plastiques en briques. La cérémonie de remise du site devant abriter l'ouvrage a eu lieu ce jeudi 14 mai 2020 en présence des responsables du projet et de Bertin Dossou, chef d'arrondissement d'Agblangandan, représentant le maire Charlemagne Honfo.
Le site mis à disposition par la mairie de Sèmè-Kpodji, dans le département de l'Ouémé couvre une superficie de 1000 m². Il est situé dans le village d'Agbalilamè Houègo, dans l'arrondissement d'Agblangandan.
Le centre de tri et de transformation de déchets plastiques en briques sera mis en valeur par l'Agence de développement Sèmè City, en appui avec l'Unicef.
F. A. A.
Ce vendredi 15 mai 2020, la communauté internationale va célébrer la 26ème édition de la Journée Internationale de la Famille (JIFa). Cette journée constitue l'occasion de mieux faire connaître les questions relatives à la famille ainsi que les processus économiques et démographiques qui affectent les familles.
En prélude à la commémoration au Bénin de la 26ème édition de la Journée Internationale de la Famille, la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, M. Véronique Tognifode Mewanou a délivré un message dans lequel elle invite au renforcement des compétences parentales et la promotion de l'éducation des enfants dans le cadre familial.
« La diversité familiale à l'école », c'est le thème choisi à l'international cette année pour la célébration de la JIFa. Selon la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, « ce thème situe la place de l'école dans l'intégration sociale des enfants issus de différents milieux culturels ».
« L'école est de ce fait, un haut lieu d'apprentissage du vivre ensemble, des valeurs de tolérance, d'humilité, et de partage. C'est le lieu de rencontre des cultures, de découverte des modes de vie et des pratiques autres que celles du milieu d'origine de chaque enfant », a-t-elle expliqué.
« La communauté internationale, à l'occasion de la présente édition de la Journée Internationale de la Famille, attire l'attention de tout un chacun sur les mutations de la famille qui a beaucoup évolué prenant diverses formes et n'assurant plus à elle seule, la production, l'éducation et la distribution de richesse », souligné la ministre.
Aujourd'hui, relève-t-elle, « les membres d'une même famille passent plus de temps au travail, à l'école, qu'à la maison. Ce mode de vie impacte la société toute entière et il importe d'y réfléchir ».
Dans son message, Véronique T. Mewanou a également fait part des actions menées par son ministère pour accompagner les parents dans le suivi des enfants. Le ministère des Affaires Sociales et de la Microfinancea a élaboré un Guide de dialogue parents-enfants qui permet d'établir une complicité au sein des familles et de les consolider. Aussi, le ministère a-t-il sorti de la précarité un millier d'enfants béninois en situation difficile dont la plupart ont été insérés dans des familles hôtes.
Véronique T. Mewanou a également cité en exemple la campagne de sensibilisation initiée « sur la prévention des grossesses et MST en milieu scolaire, sur la prévention des comportements addictifs (comportement drogue, alcool), ainsi que sur la protection de leur identité numérique ».
« Toutes ces actions viennent s'ajouter au rôle d'appui-conseil, d'écoute et d'intermédiation que jouent les Centres de Promotion Sociale dans l'ensemble des communes du pays », a souligné Véronique T. Mewanou.
Elle rassure la population béninoise de l'intérêt particulier que le Président Patrice Talon témoigne au bien-être de la famille et, particulièrement à la promotion de l'éducation des enfants dans le cadre familial.
La Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance n'a pas manqué de remercier tous les Partenaires Techniques et Financiers et les Organisations Non Gouvernementales pour les efforts qu'ils ne cessent de déployer afin d'accompagner le progrès du Bénin. « Je profite de l'occasion pour susciter leur engagement aux côtés du Gouvernement béninois et de la Société Civile afin que soit élaborée, d'ici la fin de l'année 2021, une Politique Nationale de Promotion de la Famille », a souhaité Véronique T. Mewanou.
Elle invite « tous les acteurs concernés, à travailler chacun en fonction de son niveau d'intervention afin que les compétences parentales soient renforcées et que l'éducation des enfants soit convenablement assurée par la famille ».
« Je suis confiante qu'ainsi, notre pays réduira significativement les phénomènes sociaux auxquels les familles sont confrontées et garantira une relève de qualité », a-t-elle conclu.
La Journée Internationale de la Famille de 2020 étant dans un contexte marqué par la pandémie de COVID-19, la ministre a invité toutes les familles béninoises à une observance stricte des mesures prescrites par le Gouvernement afin de surmonter cette crise.
A.A.A
Le Chef quartier Enagnon (ex Akpakpa Dodomey), François Dossa et tête de liste du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) dans le 4 ème arrondissement de Cotonou s'est éteint ce jeudi matin à la suite d'un accident de circulation. Grièvement blessé, il n'a pas survécu à ses blessures. En lice pour les élections communales et municipales 2020 du 17 mai prochain, la tête de liste du 4 ème arrondissement est donc parti laissant un grand vide derrière lui.
Nos sincères condoléances à toute sa famille et la famille politique du PRD.
La Rédaction
Le « Projet Route des pêches », rebaptisé « Projet de développement de la zone à vocation touristique Cotonou-Ouidah » est l'un des projets phare du gouvernement Talon, qui vise à renforcer le secteur du tourisme. Plusieurs modifications apportées au projet vont impacter les populations riveraines mais aussi favorisées un développement harmonieux de la zone.
En conseil des ministres le mercredi 29 avril 2020, le gouvernement béninois a approuvé la rectification des coordonnées géographiques de la zone concernée par le « Projet Route des pêches ».
Le décret n° 2005-664 du 3 novembre 2005 portant classement de la zone à vocation touristique exclusive de la route des pêches prescrit une superficie de 15.853 hectares. Une superficie au-delà de l'emprise du projet qui est de 3712 hectares sur terre ferme. Le gouvernement a donc procédé à la correction des coordonnées géographiques du périmètre objet de la déclaration d'utilité publique intervenue en 2006.
Les modifications apportées au projet favorisent et soulagent les populations riveraines. Il s'agit entre autres de la redéfinition du périmètre concerné, le dégel des restrictions induites par le classement de la zone sur certaines propriétés manifestement sans intérêt pour le projet et la préservation des agglomérations et zones de forte densité de population. Les modifications concernent également des mesures d'aménagement spécifique et des mesures de remembrement.
Selon le nouveau décret adopté en Conseil des Ministres, le périmètre actuel du « Projet de développement de la zone à vocation touristique Cotonou-Ouidah » se limite, de Fiyégnon jusqu'à Togbin Daho au niveau de l'atelier nomade Alougbin Dine, en ce qui concerne le côté opposé à l'océan, à la route bitumée, ses dépendances, ainsi que les domaines privés issus de l'extension du domaine public maritime ou de la plage, retrouvés de l'autre côté de la voie.
Pour un développement harmonieux de la zone, le gouvernement a retenu la création de zones d'aménagement concerté dans le périmètre afin d'assurer l'adéquation des constructions environnantes avec la vocation du site.
Le Projet Route des pêches vise la construction et l'aménagement d'infrastructures touristiques adéquates répondant aux normes universelles le long du Littoral à partir de Fidjrossè dans la municipalité de Cotonou, à environ deux kilomètres de l'Hôtel Casa Del Papa dans la commune de Ouidah.
L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) de l'honorable Claudine Afiavi Prudencio est de plus en plus proche de ses militants dans les différentes communes du Bénin. La formation politique en course pour les élections communales et municipales du 17 mai prochain a ouvert cette semaine un siège dans la ville capitale Porto-Novo.
Situé au quartier Dowa, non loin du carrefour Agbokannou dans le 5ème arrondissement de Porto-Novo, le siège de l'UDBN constitue le lieu où les grandes décisions sont prises pour mener la campagne électorale dans la ville.
Le siège de l'UDBN à Porto-Novo dispose de plusieurs compartiments dont une salle technique, une salle de compilation et une salle informatique.
Selon le coordonnateur communal du parti UDBN/Porto-Novo Séraphin Kpanou, l'objectif est de montrer aux populations que la formation politique est partout dans l'Ouémé.
Impliqués dans le vol de gasoil sur le site d'une entreprise de BTP à Ouèssè, un commissaire et son adjoint ont été mis aux arrêts suite à une décision de la hiérarchie policière. Des agents de l'entreprise ainsi que plusieurs autres complices ont été arrêtés.
Selon les informations, les commissaires incriminés ont été suspendus de leurs fonctions. Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur l'affaire.
Au terme des investigations, des sanctions appropriées seront prises à l'encontre des mis en cause.
En dehors des deux hommes en uniforme, plusieurs civils et des agents de l'entreprise de BTP ont été arrêtés.
L'affaire du vol de gasoil a éclaté suite aux dénonciations de Médard Koudébi, président de l'Ong Bénin Diaspora Assistance sur les réseaux sociaux.
F. A. A.
Plus de peur que de mal, pourrait-on dire. Une jeune dame âgée de 32 ans est tombée dans un puits de 21 mètres dans l'après-midi de ce mercredi 13 mai 2020 aux environs de 16 heures à Gakpé, dans la commune de Ouidah.
Plus de peur que de mal, pourrait-on dire. Une jeune dame âgée de 32 ans est tombée dans un puits de 21 mètres dans l'après-midi de ce mercredi 13 mai 2020 aux environs de 16 heures à Gakpé, dans la commune de Ouidah.
Grâce à la promptitude des sapeurs-pompiers, elle s'en est sortie sans grand dégâts. Afin de s'assurer qu'elle se porte bien, elle a été conduite à l'hôpital pour examen. Les circonstances et les causes de cet accident pour l'heure, ne sont pas encore connues.
Les membres du gouvernement ont tenu ce mercredi 13 mai 2020, la session ordinaire du Conseil des ministres. Au cours de cette rencontre hebdomadaire, plusieurs décrets ont été adoptés.
Les membres du gouvernement ont tenu ce mercredi 13 mai 2020, la session ordinaire du Conseil des ministres. Au cours de cette rencontre hebdomadaire, plusieurs décrets ont été adoptés.
Il s'agit entre autres du décret portant attribution, organisation et fonctionnement du ministère des affaires étrangères et de la coopération ; du décret modifiant des statuts de la Société des infrastructures routières du Bénin (SRIB) ; de la modification du décret n°2015-316 du 03 juin 2015 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence pour le développement intégré de la zone économique du lac Ahémé et de ses chenaux, puis nomination des membres de son conseil d'administration ; et le décret fixant les conditions d'établissement et d'exploitation des réseaux et services internet des objets en République du Bénin.
F. A. A.
A la date du 13 mai 2020, le Bénin enregistre un total de 339 cas confirmés avec 254 personnes sous traitement, 83 guéries et 02 décès. C'est le bilan officiel inscrit sur la plateforme du gouvernement ce jeudi 14 mai 2020.
Dans le cadre de dépistage de masse débuté depuis quelques semaines, le Bénin a procédé à la réalisation de 25. 799 tests de Dépistage Rapide (TDR) et de tests de Diagnostic Rapide (TDR). Retour ligne automatique
Le Test de Dépistage Rapide (TDR) consiste en une recherche dans le sang et celui dit "PCR" ou "virologique" ("polymerase chain reaction") en un prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharynx) donc à faire un prélèvement nasal ou buccal pour y rechercher des traces du virus.
L'Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) compte relever le défi d'une fiscalité douce et transparente pour le développement des communes du Bénin. Pour y arriver, les actions du parti de l'honorable Claudine Afiavi Prudencio tourneront autour de plusieurs points : rendre public le mécanisme de calcul des montants des taxes à payer par le citoyen, apporter les preuves des réalisations faites grâce à la collecte des impôts et révéler ce que gagne chaque autorité communale et locale.
Source de revenus de l'Etat, la fiscalité est l'un des leviers de l'économie nationale. Elle permet à l'Etat de faire face à ses charges régaliennes.
Dans les communes, « les recettes fiscales sont destinées à financer une part non négligeable du budget communal ».
Face au constat de l'incivisme fiscal, l'UDBN suite à un diagnostic, a relevé trois facteurs principaux qui expliquent le manque d'engouement et de spontanéité chez le citoyen à payer ses impôts et autres taxes secondaires.
La première raison est que « le citoyen ne sait pas souvent ce à quoi servent réellement les taxes qu'il paye ».
La deuxième raison est le fait que le citoyen ignore « sur quelles bases sont fixées ces taxes qu'il est appelé à payer et pour lesquels il subit la pression des agents du service marchand de la mairie ».
Le troisième facteur est relatif à la dilapidation des ressources de la commune. Pour le citoyen, payer son impôt consiste à enrichir les autorités communales.
L'UDBN qui a pour ambition d'instaurer une gouvernance plus saine dans les collectivités locales compte mener sa politique fiscale autour de trois points.
Il s'agit de rendre public le mécanisme de calcul des montants des taxes à payer par le citoyen.
Selon les responsables de l'UDBN, ce mécanisme a « l'avantage d'estomper en lui le sentiment d'être injustement imposé ou de subir un système de deux poids deux mesures qui revient à chaque citoyen ». Les zones d'ombres seront éclairées, ce qui permettra d'avoir plus facilement l'adhésion du peuple.
La deuxième démarche de l'UDBN est d'expliquer clairement et d'apporter les preuves des réalisations qui ont été faites grâce à la collecte des impôts. Cela implique entre autres la réalisation des actions concrètes telles que l'entretien régulier des voies et la construction des infrastructures socio-communautaires.
Le parti s'attellera à rendre public ce que gagne chaque autorité communale et locale. Il s'agit là d'une grande transparence dans la gestion des affaires publiques.
A en croire les responsables de l'UDBN, « grâce à l'application systématique des principes de redevabilité, la confiance reviendra entre les autorités communales et les populations ».
Le gouvernement béninois dans sa nouvelle stratégie de gestion de la riposte à la pandémie du Coronavirus a installé un centre de tri et de dépistage à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Ainsi, les passagers au lieu d'être confinés pendant 14 jours dans les hôtels, seront systématiquement soumis au test TDR et à la PCR.
Le dépistage systématique selon la décision prise par le pouvoir exécutif, va coûter la somme de 100.000 francs CFA payable en espèces, et tout passager à l'aéroport de Cotonou, qu'il soit de nationalité béninoise ou non, devra payer ce montant.
De ce fait, il s'est posé alors la question suivante : ‘´´Pourquoi le même gouvernement qui avait pris en charge les frais d'hébergement des passagers béninois dans les hôtels, ne devraient-il pas les exonérer du montant pour le dépistage systématique ?''
Suivant la logique du gouvernement, une famille de trois béninois vivants à l'étranger qui atterrit à l'aéroport de Cotonou pour les vacances par exemple, devra outre les frais de voyage (billets d'avion et autres), débourser la somme de 300.000 francs CFA pour le dépistage systématique de chaque membre. Ce qui pourrait constituer une charge supplémentaire aux familles.
Dans ces conditions, il sera difficile pour les familles béninoises ou tout citoyen béninois vivant à l'étranger de rentrer dans son pays. Vue de l'esprit on pourrait dire que si un citoyen béninois a pu payer un billet d'avion alors il peut payer les 153€ de frais de dépistage. Ce n'est pas si évident quand on connaît les conditions de vie des nôtres à l'étranger.
En exonérant les nationaux des frais de dépistage à l'aéroport, l'Etait aurait contribué à la résolution de certains problèmes sociaux au sein des familles. C'est pourquoi le gouvernement dans sa volonté de soulager les peines de populations, devra étudier cette situation, afin de faciliter les choses aux béninois et traiter leur cas autrement, contrairement à tous les autres passagers, touristes, hommes d'affaires et autres voyageurs qui atterrissent dans le pays.
F. A. A.
La présidente du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN), Claudine Afiavi Prudencio, a lors d'un entretien décrit les dysfonctionnements en cours dans les communes, et qui empêchent le développement à la base. Ces dysfonctionnements selon la présidente de la seule formation politique présidée par une femme au Bénin se caractérisent par la gestion hasardeuse des ressources financières de certaines communes ; le manque de compétence dans l'administration des mairies ; la passivité bienveillante de beaucoup de maires face à la non-application des textes en vigueur. Autant de choses qui, pour elle, ouvrent la voie à la mal-gouvernance.
Pour pallier toutes ces insuffisances, les candidats UDBN à la tête des prochains conseils communaux rassure Claudine Afiavi Prudencio affectueusement appelée CAP, vont s'atteler à instaurer un code strict de conduite dans la gestion financière avec à la clé, des manuels de procédures actualisés et respectueux des textes, la rigueur, l'efficience et l'exemplarité dans l'utilisation des ressources de la commune.
La carte administrative de gestion des ressources humaines sera auditée de sorte à identifier clairement les points faibles du système en place en vue d'y apporter des solutions idoines, a-t-elle précisé.
Dans la même perspective, il s'agira pour le parti UDBN dans les mairies, d'opérer un redéploiement qui allie les facteurs tels que compétences, équité, efficience et efficacité.
Un plan rigoureux de renforcement des capacités des conseillers et surtout des cadres de l'administration communale sera exécuté pour permettre aux personnels d'être à même de produire de bons résultats, a ajouté CAP.
Il sera également question de faire appliquer, sans ménagement, les textes relatifs à la décentralisation, la gouvernance locale, notamment dans les secteurs tels que le foncier, l'habitat, la passation des marchés qui, selon la présidente, posent problèmes.
Avec l'UDBN, les principes de reddition de comptes et de redevabilité seront installés dans les communes. Et pour cela, il s'agira selon Claudine A. Prudencio, d'amener l'offreur de redevabilité qu'est l'autorité communale (Maire, CA, CQ ou CV), à rendre régulièrement compte aux mandants et à sensibiliser les populations sur leur droit de voir clair et en temps réel, dans la gestion qui de la cité. « Cette nouvelle dynamique de bonne démocratie à la base et de contrôle systématique de la gouvernance locale par le peuple permettra un meilleur développement local », a précisé la candidate tête de liste de la commune d'Abomey-Calavi.
Une fois à la tête des mairies, le candidat UDBN va très tôt se lancer dans des audits pour dresser un tableau juste et vrai de la situation financière des communes dont il aura le contrôle. Ces audits seront réclamés dans les autres conseils communaux au sein desquels l'UDBN aura des conseillers. Ils feront également élaborer par les experts, des manuels de procédures actualisés, suivant les nouvelles législations et les nouveaux outils technologiques de gestion financière.
De même, les procédures de passation des marchés seront assainies, a expliqué Claudine A. Prudencio.
Pour avoir été plusieurs fois député à l'Assemblée nationale, et ancienne ministre de la République, elle dit avoir personnellement une riche expérience en matière de management des procédures de passation de marchés. « Ma rigueur dans ce domaine est connue. C'est cette dynamique que j'inculquerai à tous les maires UDBN, de quoi leur permettre d'honorer notre famille commune : l'UDBN », a-t-elle souligné.
La gestion des prochains conseils communaux sous l'UDBN, sera également marquée par des missions régulières de contrôle. Les principes de redevabilité en la matière, seront rigoureusement appliqués pour permettre au peuple mandant d'avoir désormais confiance en ses dirigeants communaux. Ainsi les populations vont spontanément payer les impôts. Les cadres les plus méritants dans l'application des règles de bonne gestion seront périodiquement célébrés et récompensés, a expliqué la présidente.
La gestion du foncier dans les communes
Du point de vue de la gestion du foncier, le tableau au terme des deux premières décennies de gouvernance locale n'est pas reluisant. Les conflits fonciers sont récurrents et la thérapie du parti UDBN pour résorber le problème consistera à faire un état des lieux rigoureux de la situation des terres dans les communes ; faire un point exhaustif des conflits en instance et en faire un mémorandum à la justice. Il s'agira aussi de vulgariser les textes de lois qui régissent actuellement le foncier dans le pays et les faire appliquer avec forte rigueur ; renforcer les capacités des élus communaux et locaux, des cadres etc, sur le rôle de chacun d'eux dans la chaîne de gestion du foncier dans les communes ; appliquer des sanctions exemplaires à tous les élus et cadres qui se rendraient complices de pratiques répréhensibles en matière de foncier.
Claudine Afiavi Prudencio n'a pas manqué de saluer les efforts du gouvernement dans ce domaine. Le Président Talon souligne-t-elle, a le mérite d'avoir fait énormément bouger les choses à ce niveau, et il revient selon elle, aux collectivités locales de rentrer dans la dynamique de la gestion rigoureuse prônée par la rupture et que l'UDBN soutient totalement.
A tout ceux qui n'ont pas encore rallier la barque UDBN, Claudine A. Prudencio rappelle que c'est le moment. ''La lutte pour plus de représentativité des femmes et des jeunes est l'affaire de tous'', a-t-elle martelé.
F. A. A.
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a démarré ce mercredi 13 mai 2020, le déploiement dans les communes et arrondissements, du matériel électoral qui servira au scrutin communal du 17 mai prochaine.
« Nous démarrons par la partie septentrionale de notre pays qui est la plus éloignée de Cotonou. C'est pour nous donner du temps pour que le matériel puisse arriver à temps. Nous allons achever le déploiement par la partie méridionale du Bénin », a déclaré le président de l'institution, Emmanuel Tiando.
Selon lui, tout le matériel électoral sera disponible au niveau de nos communes et arrondissements déjà à la date du vendredi 15 mai 2020. Le matériel sera donc réparti au niveau des postes de vote le samedi 16 mai. Il est composé des documents électoraux (bics, cachets, bulletins de vote, listes d'émargement) et aussi des gels hydroalcooliques et des masques de protection en raison de la pandémie du Covid-19.
Des dispositions sécuritaires ont été prises pour l'acheminement du matériel. « Tout le long du parcours, les forces de sécurité seront là pour veiller au grain pour qu'il n'y ait pas de problème », a rassuré Emmanuel Tiando.
Le président de la CENA Emmanuel Tiando a invité les Béninois à sortir massivement pour voter le dimanche 17 mai 2020.
Le Groupement des sapeurs-pompiers (GNSP) a reçu ce mercredi 13 mai 2020, un don de matériels de Puma Energy Benin dans le cadre de la lutte contre la propagation contre le Covid-19.
5.000 litres de gaz oïl en vrac et 40 cartons de masque Ffp2, c'est le don offert par Puma Energy Benin aux soldats de feu. Ce lot de matériels permettra aux sapeurs-pompiers de mener leurs missions sur le terrain tout en se protégeant contre le Covid-19.
Le Lieutenant-colonel Gildas N'dah Sékou, commandant du groupement national des sapeurs-pompiers a remercié Puma Energy Benin pour ce geste de solidarité.