Dans le cadre de la 9eme réunion du Comité de haut Niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les ministres chargés de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche des Etats membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ont tenu une séance par Visio Conférence, le 19 mai 2020, sous la présidence du ministre de l'Agriculture et de la Production Animale et Halieutique du Togo, Koutéra Bataka. Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cette réunion. Des recommandations ont été faites aux Etats membres, à la commission de l'UEMOA, à la BOAD et à la CEDEAO aux partenaires techniques et financiers
A cette réunion, les ministres se sont penchés sur la situation agricole 2019-2020. Ils ont pris note du « niveau de récoltes globalement satisfaisant avec une production totale, pour la zone UEMOA, de 30,63 millions de tonnes de céréales et 26 millions de tonnes de tubercules ». Des productions en hausse comparées à la moyenne des 5 dernières années. En ce qui concerne la production halieutique, elle se situe autour de 880 000 tonnes et couvre 53% des besoins minimums en poisson.
L'une des préoccupations des ministres à cette réunion est « la situation de vulnérabilité alimentaire dans laquelle se trouveraient 6,5 millions de personnes au cours de la période de soudure (juin – août) dont plus de 336 680 en situation d'urgence ».
Selon les ministres « cette vulnérabilité alimentaire aggravée par l'insécurité civile persistante dans le Bassin du Lac Tchad, le Liptako-Gourma (Burkina Faso, Mali et Niger) et dans le Nord et le Centre du Mali pourrait se dégrader avec la crise sanitaire et porter le chiffre à 19,7 millions de personnes ».
La situation pastorale était également au cœur des échanges. Les progrès notés dans ce sens sont les « initiatives relatives à l'évaluation des potentialités fourragères avec l'appui de la Commission de l'UEMOA ». Elle va permettre « de disposer des données fiables pour orienter notamment la gestion de la transhumance et la promotion de l'économie fourragère ».
Les ministres se sont aussi préoccupés du péril acridien qui menace la campagne agricole 2020-2021 effective dans les pays côtiers et en cours de démarrage dans les pays du Sahel et de la faible mobilisation des ressources financières (52%) pour le financement des plans nationaux de réponses et de gestion de la transhumance 2019.
Les acteurs sont invités à actualiser les plans de réponses 2020, « en tenant compte des besoins des couches les plus vulnérables impactées par les mesures sanitaires mais également ceux nécessaires au maintien du bon fonctionnement des systèmes locaux d'approvisionnement alimentaire et à la relance de la production agricole locale ».
Chute des cours des produits d'exportation de l'Union
Suite aux résultats des analyses préliminaires de l'impact des mesures de gestion de la pandémie du Covid-19 sur la détérioration du pouvoir d'achat des consommateurs, les difficultés d'accès à l'alimentation ainsi que l'effondrement des systèmes locaux d'approvisionnement alimentaire, les ministres engagent les Experts à une quantification des effets. Il est question « d'une part de prévenir l'aggravation de la dépendance de la région vis-à-vis des importations et d'autre part, d'anticiper les perturbations des marchés mondiaux à l'origine de possibles flambées des prix des denrées alimentaires importées comme ce fut le cas en 2008 ».
Les ministres de l'agriculture et de l'élevage ont alerté sur les risques qui pèsent sur la campagne agricole en cours notamment la chute des cours des produits d'exportation de l'Union notamment le Coton. Ils notent également des difficultés de circulation de certains produits des filières anacarde, bétail-viande et légumières.
Plusieurs recommandations ont été faites à l'endroit es Etats membres, de la commission de l'UEMOA, de la BOAD et de la CEDEAO.
Aux Etats membres
1. Activer rapidement les mécanismes bilatéraux de coopération afin de faciliter le retour, dans leurs territoires d'origine, des animaux transhumants bloqués aux frontières ;
2. Faciliter une transhumance apaisée entre les pays d'accueils et de départs en activant les accords bilatéraux en attendant des analyses plus approfondies sur la promotion du pastoralisme ;
3. Accélérer la mise en œuvre des plans de réponses et d'assistance alimentaire, inconditionnelle, de protection des moyens d'existence, de réduction de la malnutrition aigüe en faveur des populations en insécurité alimentaire (6 526 102 personnes) principalement concentrées au Burkina Faso (33%), au Niger (31%), au Mali (21%) et au Sénégal (12%) ;
4. Engager des actions immédiates pour soutenir le déroulement de la campagne Agricole 2020- 2021 en cours dans les pays côtiers et qui démarre dans la Zone Sahélienne ;
5. Mettre à jour les plans de réponse 2020, en y intégrant les conséquences de la pandémie de coronavirus ;
6. Accélérer la mise en œuvre des plans nationaux d'urgence antiacridienne (PNUA) ;
7. Activer et renforcer les instruments de coordination et d'alignement des interventions aux plans régional et national afin de fédérer les différentes initiatives (y compris celles liées au Covid-19) et assurer plus d'efficacité et d'impact ;
8. Renforcer la structuration des éleveurs et autres acteurs de l'élevage dans le cadre de la relance des filières prioritaires des pays (lait, bétail-viande, économie fourragère) ;
9. Initier des projets nationaux de production fourragère de grande envergure à soumettre aux organismes de financement notamment la BOAD ;
10. Renforcer les interventions préventives contre la malnutrition sous toutes ses formes.
A la Commission de l'UEMOA
1. Soutenir les Etats membres dans la mise en œuvre de leurs Plans de réponse à la crise alimentaire et nutritionnelle ;
2. Renforcer et appuyer la mise en œuvre des plans nationaux d'urgence antiacridiens notamment au Mali et au Niger, pays de la ligne de front ;
3. Appuyer les Etats membres dans l'élaboration des projets à soumettre à la BOAD au titre de la promotion des filières prioritaires des Etats et de politique agricole de l'Union (riz, maïs, coton, bétail-viande, aviculture, pêche) et bonifier les intérêts des prêts qui en découleront ;
4. Mener une réflexion sur la promotion d'une économie fourragère à travers notamment la mise en place d'un Programme régional de cultures fourragères et du développement du commerce des fourrages entre les pays côtiers et sahéliens
5. Instaurer la généralisation d'un examen technique, de manière tournante, de la mise en œuvre des activités de développement Agricole dans les Etats membres, à la réunion des Experts, préparatoire à la réunion des Ministres ;
6. Appuyer les Etats membres, particulièrement ceux du Golfe de Guinée (Bénin, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau et Togo) pour la collecte de données relatives à l'alimentation du Cadre Harmonisé ;
7. Mener le plaidoyer en faveur de la préservation et du renforcement de la libre circulation transfrontalière des produits alimentaires, du bétail de commerce et des intrants agricoles ;
8. Activer et renforcer les instruments de coordination et d'alignement des interventions aux plans régional et national afin de fédérer les différentes initiatives (y compris celles liées au Covid-19), favoriser la cohérence et assurer plus d'efficacité et d'impact ;
9. Soutenir la Task force régionale de haut niveau (ainsi que la Cellule technique du RPCA en appui à celle-ci) destinée à renforcer la coordination et le suivi les interventions et les initiatives pour atténuer les effets de la pandémie à Covid-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
10. Renforcer la collaboration avec le Secrétariat Exécutif de la Commission de lutte contre le Criquet pèlerin dans la Région occidentale (CLCPRO) et appuyer le Fonds régional de gestion du risque acridien (FRGRA).
A la BOAD
1. Appuyer les Etats Membres dans le déroulement de la campagne Agricole 2020- 2021 en cours dans les pays côtiers et qui démarre dans la Zone Sahélienne ;
2. Appuyer le financement des projets soumis par les Etats, élaborés sous la supervision de la Commission de l'UEMOA, dans le cadre de la promotion des filières prioritaires (riz, maïs, coton, bétail-viande, aviculture, pêche).
A la CEDEAO et au CILSS
1. Soutenir la Task force régionale de haut niveau destinée à renforcer la coordination et le suivi les interventions et les initiatives pour atténuer les effets de la pandémie à Covid-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
2. Mener le plaidoyer pour la préservation et le renforcement de la libre circulation des produits alimentaires, du bétail de commerce et des intrants Agricoles ;
3. Appuyer les Etats membres, particulièrement ceux du Golfe de Guinée (Bénin, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau et Togo) pour la collecte de données relatives à l'alimentation du Cadre Harmonisé ;
4. Renforcer la collaboration avec le Secrétariat Exécutif de la Commission de lutte contre le Criquet pèlerin dans la Région occidentale (CLCPRO) et appuyer le Fonds régional de gestion du risque acridien (FRGRA).
Aux partenaires techniques et financiers
1. Soutenir les États dans la mise en œuvre de leurs Plans de réponse à la crise alimentaire et nutritionnelle ;
2. Soutenir les Etats dans leurs efforts de collecte des données relatives à l'alimentation du Cadre Harmonisé ;
3. Appuyer et renforcer les systèmes nationaux de veille acridienne notamment au Mali et au Niger, pays de la ligne de front ;
4. Activer et renforcer les instruments de coordination et d'alignement des interventions aux plans régional et national afin de fédérer les différentes initiatives (y compris celles liées au Covid-19), favoriser la cohérence et assurer plus d'efficacité et d'impact ;
5. Soutenir les Etats membres dans le développement des chaines de valeur aquacoles et des produits forestiers non ligneux ;
6. Soutenir les Etats membres dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.
Se félicitant des importants résultats engrangés, les participants à la réunion ont renouvelé leurs engagements à poursuivre l'accomplissement de leur rôle dans le cadre de l'animation du Comité de Haut Niveau.
Dans quelques jours, les nouveaux conseillers communaux municipaux élus au terme des élections communales et municipales du 17 mai dernier, vont procéder à l'installation de leurs différents conseils dans les 77 communes. Afin que cette dernière étape du processus de renouvellement des conseils communaux et municipaux se déroule bien, le chef de l'Etat Patrice Talon a instruits ce vendredi 22 mai, les préfets à l'effet que tout se passe dans le strict respect de la loi.
Pour le président de la République, il faut que le maire qui sera élu soit de la liste qui a obtenue la majorité absolue. Ceci pour pallier le phénomène de dissidence qui s'observe sur la liste majoritaire où les dissidents vont soutenir d'autres listes au détriment du candidat officiellement reconnu par la liste majoritaire.
Les conseillers élus sur chaque liste sont donc appelés à s'entendre sur le choix des candidats au poste de maire et de ses adjoints.
L'élection et l'installation des nouveaux conseils communaux et municipaux devront démarrer dans les prochains jours.
F. A. A.
De nombreux cas positifs du Covid-19 ont été détectés parmi les 188 Béninois rapatriés le 20 mai 2020 du Koweït par le Gouvernement.
Soumis au test de dépistage PCR consistant à faire un prélèvement nasal ou buccal pour y rechercher des traces du virus, les résultats se sont révélés positifs pour une quarantaine de Béninois. 70 cas positifs sont signalés pour le dépistage de Dépistage Rapide (TDR).
Selon le point fait le mercredi 20 mai, le Bénin compte officiellement 135 cas confirmés, 61 guéris et 03 décès.
A.A.A
Une trentaine de Béninois sont arrivés du Gabon ce vendredi 22 mai 2020 par un vol affrété par les autorités. Au nombre de 35 dont 05 bébés, ils ont été accueillis à l'aéroport de Cotonou par une délégation dont le ministre de la santé et le directeur général de l'ANAC.
Les 35 Béninois ont été conduits au centre de dépistage du Covid-19 installé à l'aéroport de Cotonou pour subir les tests.
Les passagers rapatriés du Gabon ont décidé volontairement de rentrer chez eux en cette période de pandémie du coronavirus. Leurs billets d'avion ont été pris en charge par le gouvernement béninois.
A.A.A
Le drame s'est produit ce jeudi 21 mai 2020 dans un quartier de Sèmè-Kpodji, dans le département de l'Ouémé. Deux femmes et un adolescent de 13 ans ont été grièvement brûlés dans un incendie occasionné par un feu d'habitation.
Les victimes conduites dans un centre hospitalier départemental de l'Ouémé-Plateau ont été évacuées au Cnhu de Cotonou. De nombreux dégâts matériels ont été également enregistrés.
A.A.A
Le Bénin a enregistré un troisième cas décès dus au Coronavirus selon le point fait à la date du mercredi 20 mai 2020.
Le troisième sujet décédé du Covid-19 est un homme de 43 ans, hypertendu et diabétique admis le mercredi 20 mai au Centre hospitalier universitaire départemental de l'Ouémé et du Plateau) dans un tableau de détresse respiratoire, toux et fièvre.
Le patient est décédé environ 3 heures après son admission à l'hôpital. C'est le prélèvement fait sur le cadavre pour la PCR qui a donné un résultat positif au Covid-19.
D'après le retracé de son itinéraire, le défunt est revenu de la France en janvier 2020.
Le Bénin compte officiellement 135 cas confirmés, 61 guéris et 3 décès.
Des décès sont enregistrés dans le rang des candidats élus aux élections communales du 17 mai 2020.
Dans l'arrondissement de Anandana à Corpago, le candidat du Bloc Républicain Zakari Magnagawé, élu selon les résultats de la CENA est passé de vie à trépas dans la matinée du jeudi 21 mai. Il est décédé des suites d'un malaise de ventre. Le deuxième décès est un candidat de l'UDBN. Il s'agit du sieur Max Agossou.
Avant le jour scrutin du 17 mai, plusieurs candidats ont perdu la vie. Au nombre de 10, on décompte 01 à Cotonou, 01 à Sèmè-Kpodji, 01 à Adjarra, 02 à Avrankou, 01 à Tempégré (Toucountouna), 01 à Banikoara, 01 à Kandi, 01 à Comè et 01 à Boukoumbé.
Au total, une dizaine de candidats de différents partis ont perdu la vie au cours de ce scrutin.
A.A.A
Le secrétaire exécutif national du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Paul Hounkpè est élu conseiller communal dans l'arrondissement de Lobogo, commune de Bopa au terme des résultats publiés par la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Sur les 06 sièges à pourvoir dans cet arrondissement, les Fcbe ont obtenu 04, et les partis Union Progressiste (UP) et Bloc Républicain (BR) se sont partagés chacun 01 siège.
Outre Paul Hounkpè, les sieurs Anato Dossou, Tossa Comlan Jean et Dégboé Wilfried ont été élus conseillers communaux dans l'arrondissement de Lobogo.
F. A. A.
Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) n'a pu obtenir les 10 % des suffrages exprimés au terme des élections communales et municipales du 17 mai 2020 pour être éligible à la répartition des sièges. Selon les résultats provisoires de la CENA, le PRD n'a eu que 136. 593 voix, soit 5,49% des suffrages exprimés. Face à cet échec, le PRD à travers un communiqué signé de son secrétaire général réconforte ses militants et candidats.
Selon le communiqué du PRD, les résultats n'ont manifestement pas reflété les efforts et les sacrifices des partisans de la formation politique. « Chacun de vous a certainement déjà prononcé la phrase fatidique : ''Ce n'est pas possible ! ''. Au-delà des multiples constats que vous avez faits vous-mêmes le jour du vote, qui relèvent des pratiques contraires à une élection libre, transparente et équitable, le critère d'éligibilité inscrit dans la loi 2019-43 du 15 novembre 2019, portant Code électoral en république du Bénin, (...) a compromis pour un temps votre rêve d'infléchir la gouvernance locale dans notre pays », déplore le parti de Me Adrien Houngbédji.
Le PRD étant un parti de paix qui respecte les textes de la République le temps qu'ils sont en vigueur, la Direction exécutive nationale (DEN) demande aux partisans de ne céder à aucune provocation. Et aussi d'avoir des comportements conformes à cette valeur cardinale du parti.
« Ne répondez pas aux insultes, ni aux propos désobligeants. La campagne est terminée ! Restez dignes », exhorte la formation politique.
La DEN n'a pas manqué de féliciter tous les candidats et militants pour le travail abattu depuis les premiers actes préparatoires de ces élections.
« Ce qui nous est arrivé relève bien du possible en politique. Nous changerons le cours des choses en continuant de défendre avec conviction et détermination, nos valeurs. Soyez fiers d'avoir combattu le bon combat, celui de l'enracinement de la démocratie dans la paix au Bénin », a conclu le secrétaire général du PRD.
A.A.A
L'eau est source de vie dit-on. Mais dans le village de Tchicomey, situé dans la commune d'Athiémé, il est difficile d'avoir accès à l'eau potable, malgré le forage aménagé par la mairie. Certaines populations préfèrent toujours consommer l'eau du marigot. Les raisons sont diverses et variées.
Accroupie à côté d'un tonneau métallique servant de puits, enfoui dans le sol, dame Ayaba Sossou puise l'eau avec un bol pour remplir sa bassine. La scène se déroule dans le lit asséché du marigot, un affluent du fleuve Mono, situé à 200 m du village de Tchicomey-centre, dans la commune d'Athiémé. Le lieu qui ressemble plutôt à une carrière de sable.
« En période de crue du fleuve Mono, nous ne sommes pas obligés de creuser avant d'avoir l'eau. Mais en période de sécheresse, comme c'est le cas maintenant, nous avons juste à creuser à peine 50 cm à 1 m pour avoir de l'eau potable. Et dans ce cas, nous plaçons un tonneau dans le trou pour protéger l'eau et pour empêcher la fermeture du puits », explique Mme Sossou.
L'accès à l'eau potable est encore un luxe pour les populations de certaines localités dans le département du Mono. C'est le constat qui frappe à Tchicomey, un village de l'arrondissement d'Adohoun. Dans ce hameau de la commune d'Athiémé, une frange non négligeable de la population préfère l'eau du marigot, affluent du fleuve Mono, à celle des forages.
« Dans mon village, il y a trois forages desservis par un château d'eau. Il y a un dans le hameau de Tchivissa, un à Watchi et le troisième à Tchicomey-centre. Malgré cela, les gens préfèrent l'eau du marigot », témoigne Thomas Babato, chef du village Tchicomey.
C'est tout de même paradoxale ce choix fait par certains habitants de Tchicomey-centre et environs, alors que l'eau du forage ne coûte pas si chère.
« Nous nous sommes organisés dans le village et nos femmes n'ont pas besoin de payer grand-chose avant de prendre l'eau du forage. Avec 25 FCFA, elles ont une bassine d'au mois 25 litres d'eau », précise Honoré Houédonou, un conseiller de village résidant à Tchivissa.
Si l'eau du forage est presque gratuite et de surcroît potable, pourquoi tant d'engouement autour de celle du marigot qui, même à vue d'œil, pourrait rendre malade.
Une question d'habitude
L'eau du marigot à une couleur qui tire tantôt sur le jaune-or tantôt légèrement sur le brun. Et pourtant certains habitants de cette localité continuent de priser la consommation de ce liquide.
Les raisons évoquées par ceux qui ont fait de cette eau leur source première sont diverses. « C'est vrai que certains villageois continuent d'utiliser l'eau du marigot pour leurs besoins. Et quand j'ai cherché à comprendre ce qui les motivait à agir ainsi, il m'a été servi comme argument que l'eau provenant du forage et des bornes fontaines n'a pas le même goût que celle du marigot », rapporte le chef du village de Tchicomey, non pas sans peine.
« Cette eau, nos grands-parents et nos parents en ont consommé sans dégât. Nous aussi nous la consommons, même si actuellement bon nombre de personnes ont adopté l'utilisation de l'eau du forage. De plus, l'eau du marigot est plus douce que celle du forage et puisqu'on est à proximité, on n'a pas besoin de faire un long trajet avant d'en prendre. Alors que pour le forage, il faut encore effectuer une grande distance et aller débourser en plus 25 francs au moins », confie Ayaba Sossou, vendeuse de haricot.
Pour d'autres, le goût de l'eau n'est pas la seule raison qui les pousse à la consommer. Ils pensent que c'est une eau propre et qui ne contient aucun microbe du fait que ce n'est pas une eau stagnante.
« L'eau coule et le sable filtre les déchets en dessous de l'eau. Cette eau est donc potable et nous pouvons la prendre sans traitement juste après un petit temps de repos », renchérit Félix Comlan Elékoussi, un jeune du village.
Certains expliquent l'habitude de certains usagers du marigot comme une question d' « héritage ». Les gens ne sont pas prêts à laisser tomber cette « vieille tradition », expliquent-ils. «
C'est une question d'habitude. Les gens ne veulent pas se séparer des vieilles habitudes. Malgré tout ce qu'on dit, ils ne veulent pas comprendre. Mais ils évoquent aussi la raison du goût de l'eau du marigot », ajoute le premier adjoint au maire de la commune d'Athiémé.
Entre le goût de l'eau du marigot et le fait que leurs aïeuls aient utilisé cette eau toute leur vie, les points de vue sont divergents.
L'inquiétude se trouve au niveau de l'impact de la consommation de cette eau sur la santé des populations qui continuent de l'adopter.
« Mais au-delà de la question d'habitude, si les gens continuent d'aller vers l'affluent du fleuve, même quand il est sèche, c'est parce que l'eau des forages est impropre à la consommation. Car, quelque trente minutes après, l'eau des forages initialement incolore, devient rougeâtre avec des dépôts de déchets au fond des récipients. Et cela effraie les gens qui se trouvent renforcés dans leur choix de continuer la consommation de l'eau du marigot », avoue le chef du village, Babato.
Certaines personnes ne cachent pas qu'ils continuent d'aller au marigot par contrainte du fait de la « mauvaise qualité » de l'eau des forages. « Moi, je ne vais pas prendre mon argent pour aller acheter une eau qui va dégrader ma santé », s'insurge dame Collette Loko.
Mais les spécialistes de l'hydraulique assurent que les forages sont mis en service en tenant compte de la qualité de l'eau sur la santé des consommateurs.
« En fait, la couleur rougeâtre observée signifie simplement qu'il y a excès de fer dans cette eau et ceci est sans conséquence sur la santé. Dans tous les cas, avant qu'un forage ne soit mis en service, nous procédons à un prélèvement d'un échantillon que nous envoyons pour analyse à la direction générale de l'eau. Cette analyse nous permet d'avoir le taux de tous les éléments constitutifs de l'eau. Quand il y a anomalie, on signale et on procède à la fermeture pure et simple de l'ouvrage », clarifie un agent de la direction départementale de l'eau qui a requis l'anonymat.
Attention danger !
Les populations du village de Tchicomey se retrouvent entre le marteau et l'enclume. Pour pallier le problème de consommation de l'eau souillée du fleuve, la mairie y a installé des forages. Malheureusement, l'eau de ces forages aussi est de qualité douteuse mettant plus en difficulté les populations.
« Les gens qui pensent que c'est parce que leurs grands parents ont utilisé l'eau du fleuve pour leurs besoins dans l'ancien temps qu'ils se doivent de perpétuer la tradition se trompent largement. D'abord, en plein 21ème siècle, les réalités ne sont plus les mêmes. Je ne comprends pas mes concitoyens qui soutiennent que les anciens ont toujours utilisé cette eau sans aucun danger. Mais là, ils se méprennent suffisamment puisque, le soin que les anciens prenaient de ce marigot n'est plus d'actualité de nos jours. Avant, les femmes ne se baignaient pas dans le marigot et pour leurs besoins de lessive ou autres, elles allaient prendre l'eau, s'éloignent complètement des rives avant d'en user. Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas. On fait tout dans le marigot sans gêne. Mais de l'autre côté aussi, l'eau des forages n'offre aucune garantie car, elle n'est pas potable. Du coup, nous sommes confrontés à un dilemme », souligne le chef village de Tchicomey.
Les constats faits sur le terrain montrent que populations utilisent anarchiquement cette ressource naturelle. Ce marigot sert à tout faire. Là dedans, on fait de la vaisselle, de la lessive. Aux abords, on y défèque en ignorant les latrines construites à grand coût. On se baigne dans le marigot et les femmes y font parfois leurs toilettes. Et c'est cette même eau qu'on trouve potable à la consommation.
« Je ne sais pas sur quoi se basent les gens pour affirmer que cette eau est sans danger sur la santé humaine. Rien que les matières fécales posent déjà de problème. On n'a pas besoin d'être médecin pour affirmer cela ! Et même si on suppose que l'eau du marigot coule, il n'est pas exclu que cette eau ne prend pas sa source à l'endroit où l'on la prend. Ce qui veut dire qu'elle coule et avec elle, les déchets également. Donc cela pose inévitablement un problème de santé. Même en période sèche où il faut d'abord creuser avant d'avoir accès à l'eau, les risques de contamination sont toujours présents. Sans une analyse au laboratoire pour connaître la composition, on ne saurait dire que cette eau est potable », explique le major du centre de santé d'Adohoun.
« Nous recevons régulièrement des patients qui souffrent de maux de ventre et autres maladies hydriques. Et c'est une situation qui est préoccupante », a-t-il ajouté.
« C'est vrai qu'il y a des cas de maladies liés à l'eau que nous consommons. Mais tout porte à croire que c'est plutôt l'eau des forages qui nous rend plus malade », affirme le chef du village.
« A priori, l'eau de forage est saine. Mais au cours du transport, elle peut devenir malpropre à la consommation », reconnais l'agent de la direction départementale de l'eau.
Face à la réticence des populations, les autorités communales n'ont pas cessé de multiplier des actions de sensibilisation.
La sensibilisation pour éviter l'épidémie
« Nous avons plusieurs fois mené des campagnes de sensibilisation sur l'assainissement et la nécessité de laisser l'usage de l'eau du marigot pour celle du forage dans cette localité. Nous avions même engagé des animateurs pendant plusieurs mois pour cette fin. Mais, grande est notre surprise de constater que jusqu'à présent, les gens continuent de consommer cette eau pour des raisons que je ne saurais vraiment apprécier. Car les plaintes majeures que nous recevons sont relatives au goût de l'eau du forage déprécié par les populations qui préfèrent l'eau du marigot », explique le maire de la commune d'Athiémé. « Toutefois, il est fort heureux de voir qu'un grand nombre de populations a compris la leçon et a commencé par utiliser le forage pour les besoins quotidiens », se réjoui Joseph Amavi Anani.
Une dame puisant l'eau d'un puits de fortune non loin de la borne fontaine
Les populations elles-mêmes reconnaissent qu'elles ont été sensibilisées sur les bienfaits de l'eau du forage et surtout sur les dangers qu'elles courent en continuant de boire l'eau du fleuve.
Les autorités communales et le chef du village ne veulent pas baisser la garde en matière de sensibilisation. Comme l'a souligné le maire, la tendance se renverse déjà peu à peu et le nombre des villageois qui utilisent l'eau du forage devient de plus en plus important, malgré la qualité douteuse qu'ils dénoncent. Le maire envisage d'inviter le médecin de l'hôpital pour une séance de sensibilisation avec les villageois.
« Quand nous élus nous parlons, les gens se demandent si nous sommes médecins. Je crois que quand un spécialiste viendra leur parler de l'opportunité d'utiliser de l'eau potable et leur expliquer comment cette eau du fleuve est impropre à la consommation, ils y accorderaient plus de crédit », espère le chef du village.
Du côté de la mairie aussi, des actions sont en cours pour amener les habitants du village à adopter définitivement l'eau du forage. « Nous sommes entrain de prendre les mesures pour corriger le tir. J'enverrai les techniciens sur le terrain pour vérifier la qualité de l'eau du forage car, ce forage dessert plusieurs localités », promet le maire d'Athiémé.
Les séances de sensibilisation visent à orienter les populations vers l'eau potable afin d'éviter une épidémie en cas de contamination des eaux de surface.
Cokou Romain AHLINVI
Nouveaux chiffres du coronavirus au Bénin. A la date du mercredi 20 mai 2020, le Bénin a un total de 135 cas confirmés avec 71 personnes sous traitement, 61 personnes guéries.
Un nouveau décès a été enregistré, ce qui porte à 03 le nombre de personnes décédées du Covid-19 au Bénin.
A.A.A
Le Secrétaire exécutif national du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) Paul Hounkpè est élu au conseil communal de Bopa, selon les résultats de la CENA. Mais déjà, le conseiller de l'arrondissement de Lobogo rêve du poste de maire de la commune.
Paul Hounkpè sort victorieux des élections communales 2020. Il fait désormais partie des 1815 conseillers élus dans les 77 communes du Bénin.
Au terme des résultats proclamés par la CENA, le premier titulaire du parti FCBE dans l'arrondissement de Lobogo est élu conseiller dans la commune de Bopa, qui compte 19 sièges.
A Bopa, la formation politique de l'opposition obtient 7 sièges et les partis de la mouvance respectivement 7 pour l'Union Progressiste (UP) et 5 pour le Bloc Républicain (BR).
Avec la performance réalisée dans son fief, le Secrétaire exécutif national des FCBE rêve de conquérir le poste de maire de Bopa pour asseoir sa légitimité.
Pour avoir passé la barre des 10% au plan national pour ce scrutin, Paul Hounkpè devient le leader de l'opposition au Bénin.
Pour le scrutin du 17 mai 2020, le parti FCBE a obtenu 372 818 voix, soit 14,98% des suffrages exprimés.
A.A.A
Ainsi, avec 26792 tests (PCR + TDR) réalisés depuis le 3 mai 2020, le Bénin enregistre à la date du 20 mai 2020 un total de 135 cas confirmés avec 71 personnes sous traitement, 61 personnes guéries et 03 décès.
Sur la période allant du 3 au 20 mai 2020, ont été réalisés :
13346 tests de PCR
13446 tests de Diagnostic Rapide (TDR)
Pour rappel, le Test de Dépistage Rapide (TDR) consiste en une recherche dans le sang et celui dit "PCR" ou "virologique" ("polymerase chain reaction") consiste en un prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharynx) donc à faire un prélèvement nasal ou buccal pour y rechercher des traces du virus.
Les 1815 conseillers municipaux élus au terme des élections communales et municipales du 17 mai 2020, sont repartis comme suit : 820 conseillers pour l'Union Progressiste, 735 pour le Bloc Républicain et 260 pour les Forces Cauris pour un Benin Émergent ( FCBE). Votre journal publie de la liste des élus.
Les résultats des élections municipales et communales sont connus. Le taux de participation est de 49, 14 %. Selon la CENA, sur les 5.190.235 inscrits sur la liste électorale permanente informatisée, 2.550.385 ont voté ce dimanche 17 mai 2020 dans le cadre des élections communales et municipales. L'Union progressiste arrive en tête avec environ 35 municipalités, 18 mairies à majorité relative, les Fcbe 7 municipalités contre 18 municipalités pour le BR. Voici comment les prochains maires , leurs adjoints et les chefs d'arrondissement seront élus.
CHAPITRE II : DE L'ELECTION DU MAIRE ET DE SES ADJOINTS
Article 189 : Le maire et ses adjoints sont élus par le Conseil communal en son sein, au scrutin uninominal secret et à la majorité absolue.
Le candidat aux fonctions de maire ou d'adjoint au maire est présenté par le parti ayant obtenu la majorité absolue des conseillers.
Article 190 : Pour chacune de ces fonctions, en cas d'absence de majorité absolue lors du premier tour de scrutin, il est procédé, en cas d'égalité de voix, à autant de tours qu'il sera nécessaire pour que le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés soit déclaré élu.
Article 191 : Le nombre d'adjoints au maire est fixé à deux (02) dans toutes les communes sauf dans les communes à statut particulier où il correspond au nombre d'arrondissements augmenté de trois (03).
Article 192 : L'élection du maire et de ses adjoints a lieu, lors de la séance d'installation du Conseil communal ou municipal, au plus tard dans les quinze (15) jours qui suivent l'annonce des résultats de l'élection communale ou municipale, nonobstant les recours éventuels.
Les membres du Conseil communal ou municipal sont convoqués par arrêté de l'autorité de tutelle. La convocation indique l'élection à laquelle il sera procédé.
Cette séance de vote élit le bureau présidé par le plus âgé des membres du Conseil communal ou municipal assisté de deux (02) Conseillers choisis parmi les plus jeunes.
En tout état de cause, lorsque le conseil communal ou municipal n'est pas installé dans les quinze (15) jours qui suivent la proclamation des résultats, sur saisine d'au moins deux (02) conseillers élus, la Cour suprême se saisit du dossier et procède à l'installation du maire dans les quinze (15) jours de sa saisine.
Article 193 : Les résultats de l'élection du maire et de ses adjoints sont rendus publics dans un délai de vingt-quatre (24) heures, par voie d'affichage à la porte de la mairie et sont communiqués, sans délai, à l'autorité de tutelle.
Les résultats de l'élection du maire et de ses adjoints sont constatés par arrêté préfectoral publié au Journal officiel.
Article194 : Le maire et ses adjoints sont élus pour la même durée que le Conseil communal ou municipal.
En cas de vacance du poste de maire, par décès, démission ou empêchement définitif pour toute autre cause, il est procédé, sous quinzaine, à l'élection du nouveau maire, par le Conseil communal ou municipal en son sein.
Dans cet intervalle, le premier adjoint au maire assure l'intérim.
La même procédure est observée en cas de vacance de poste d'adjoint au maire pour les mêmes motifs.
Article 195 : Le maire ou ses adjoints ayant démissionné de leurs fonctions, conserve(nt) leur mandat de Conseiller communal ou municipal sauf incompatibilité.
Article 196 : L'élection du maire et de ses adjoints peut être frappée de nullité. Le délai de recours pour évoquer cette nullité est de quinze (15) jours et commence à courir vingt-quatre (24) heures après l'élection.
Cette nullité est prononcée par la Cour suprême à la requête de tout organe ou de toute personne ayant capacité et intérêt à agir.
En cas de nullité de l'élection du maire ou d'un adjoint, le Conseil communal ou municipal est convoqué pour procéder à son remplacement dans un délai maximum de quinze (15) jours.
Article 197 : Le maire et ses adjoints, une fois élus, doivent résider dans la commune.
CHAPITRE III : DE L'ELECTION DES CHEFS D'ARRONDISSEMENT
Article 198 : L'arrondissement, subdivision de la commune, est doté d'un organe dénommé Conseil d'arrondissement composé du chef d'arrondissement qui en est le président, des autres Conseillers d'arrondissement élus, des chefs de village et/ou de quartier de ville.
Article 199 : Le chef d'arrondissement est élu par le Conseil communal ou municipal parmi les Conseillers communaux ou municipaux élus sur la liste de l'arrondissement concerné.
A défaut d'un candidat au poste de chef d'arrondissement parmi les Conseillers élus sur la liste de l'arrondissement, n'importe quel autre Conseiller élu dans la commune peut être désigné chef d'arrondissement.
Article 200 : L'élection des chefs d'arrondissement se fait dans les mêmes conditions que l'élection du maire et de ses adjoints.
L'Ancien conseiller technique au tourisme de feu Général Mathieu Kérékou n'est plus. Jean Codo a rendu l'âme ce jeudi 21 mai vers 4 heures, au Nigéria.
M. Codo fut Président du Groupe Atpms, une société spécialisée dans la conception et la gestion de plateforme intégrant des solutions d'informations sur la sûreté et la sécurité maritime.
Créée en 2004, cette structure est agréée dans la certification des navires ainsi que leur cargaison pour la protection des ports.
Jean Codo est expert en cargo Tracking Note, en Tourisme et en Transport.
A. A. A.
La Commission électorale nationale autonome (CÉNA) a procédé à l'aube de ce jeudi 21 mai 2020, à la publication du nombre de sièges obtenus par chaque parti politique ayant participé au scrutin du 17 mai dernier. L'activité a lieu au siège de l'institution.
Les partis politiques qui ont compéti pour les élections communale du 17 mai 2020, sont fixés sur leur sort.
Resultats au plan national
Nombre d'inscrits : 5.190.235
Nombre de votant : 2.550.385
Bulletin nul : 62.059
Suffrages exprimés :2.488.326
Taux de participation : 49,14%
Le pourcentage obtenu par parti politique sur le plan national se présente comme suit :
UP : 994602 voix pour 39,97 %
BR : 930247 voix pour 37,38 %
FCBE : 372818 voix pour 14,98 %
PRD : 136593 voix pour 5,49 %
UDBN : 54066 voix pour 2,17 %
DÉPARTEMENT DE L'ALIBORI
1- BANIKOARA
BR======> 5
UP======> 13
FCBE====> 15
Total : 33 sièges
2- GOGOUNOU
BR======> 10
UP=====> 7
FCBE====> 8
Total : 25 sièges
3- KANDI
BR======> 1
UP======> 10
FCBE====> 18
Total : 29 Sièges
4- KARIMAMA
BR======> 10
UP======> 6
FCBE====> 1
Total : 17 Sièges
5- MALANVILLLE
BR======> 11
UP======> 10
FCBE====> 8
Total : 29 Sièges
6- SEGBANA
BR======> 3
UP======> 10
FCBE====> 6
Total : 19 sièges
DÉPARTEMENT DE L'ATACORA
1- BOUKOUNBE
BR======> 6
UP======> 12
FCBE====> 1
Total : 19 Sièges
2- COBLY
BR======> 8
UP======> 9
FCBE====> 0
Total : 17 Sièges
3- KEROU
BR======> 4
UP======> 10
FCBE====> 11
Total : 25 sièges
4- KOUANDE
BR======> 10
UP======> 9
FCBE====> 6
Total : 25 Sièges
5- MATERI
BR======> 13
UP======> 12
FCBE====> 00
Total : 25 Sièges
6- NATITINGOU
BR======> 13
UP======> 12
FCBE====> 00
Total : 25 Sièges
WASSA PEHOUNCO
BR======> 8
UP======> 6
FCBE====> 5
Total : 19 sièges
8- TANGUETA
BR======> 7
UP======> 8
FCBE====> 2
Total : 17 Sièges
9- TOUCOUNTOUNA
BR======> 4
UP======> 7
FCBE====> 0
Total : 11 Sièges
DÉPARTEMENT DE L'ATLANTIQUE
1- ABOMEY CALAVI
BR=====>18
Fcbe===> 2
UP ====> 29
Total : 39 SIÈGES
2- ALLADA
BR=====>13
Fcbe===> 2
UP ====> 10
Total : 25 SIÈGES
3- OUIDAH
BR=====>8
Fcbe===> 2
UP ====> 19
Total : 29 SIÈGES
4- SO-AVA
BR ====> 8
Fcbe===> 0
UP ====> 17
Total : 25 SIÈGES
5- TOFFO
BR=====> 19
Fcbe===> 0
UP ====> 6
Total : 25 SIÈGES
6- TORI-BOSSITO
BR=====> 3
Fcbe===> 0
UP ====> 12
Total : 15 SIÈGES
7- ZÈ
BR====> 11
Fcbe===> 0
UP ====> 14
Total : 25 SIÈGES
DÉPARTEMENT DU BORGOU
1- BEMBEREKÈ
BR======> 9
UP======> 2
FCBE====> 14
Total : 25 SIÈGES
2- KALALE
BR======> 11
UP======> 17
FCBE====> 1
Total : 29 SIÈGES
3- N'DALI
BR======> 9
UP======> 4
FCBE====> 12
Total : 25 SIÈGES
4- NIKKI
BR======> 9
UP======> 8
FCBE====> 12
Total : 29 SIÈGES
5- PARAKOU
BR======> 12
UP======> 4
FCBE====> 17
Total : 33 SIÈGES
6- PERERE
BR======> 3
UP======> 11
FCBE====> 5
Total : 19 SIÈGES
7- SINENDE
BR======> 2
UP======> 7
FCBE====> 10
Total : 19 SIÈGES
8- TCHAOUROU
BR======> 11
UP======> 14
FCBE====> 8
Total : 33 SIÈGES
DEPARTEMENT DES COLLINES
1- BANTE
BR======> 4
UP======> 3
FCBE====> 18
Total : 25 SIÈGES
2- DASSA-ZOUME
BR======> 12
UP======> 12
FCBE====> 1
Total : 25 SIÈGES
3- GLAZOUÉ
BR======> 15
UP======> 6
FCBE====> 4
Total : 25 SIÈGES
4- OUÈSSÈ
BR======> 9
UP======> 11
FCBE====> 5
Total : 25 SIÈGES
5- SAVALOU
BR======> 11
UP======> 6
FCBE====> 8
Total : 25 SIÈGES
6- SAVE
BR======> 6
UP======> 3
FCBE====> 10
Total : 19 SIÈGES
DÉPARTEMENT DU COUFFO
1- APLAHOUE
BR======> 14
UP======> 15
FCBE====> 00
Total : 29 SIÈGES
2- DJAKOTOMÈ
BR======> 5
UP======> 20
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
3- DOGBO
BR======> 8
UP======> 17
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
4- KLOUEKANME
BR======> 9
UP======> 16
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
5- LALO
BR======> 5
UP======> 20
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
6- TOVIKLIN
BR======> 7
UP======> 12
FCBE====> 00
Total : 19 SIÈGES
DÉPARTEMENT DE LA DONGA
1- BASSILA
BR======> 8
UP======> 7
FCBE====> 10
Total : 25 SIÈGES
2- COPARGO
BR======> 7
UP======> 1
FCBE====> 9
Total : 17 SIÈGES
3- DJOUGOU
BR======> 23
UP======> 4
FCBE====> 6
Total : 33 SIÈGES
4- OUAKE
BR======> 13
UP======> 4
FCBE====> 00
Total : 17 SIÈGES
DÉPARTEMENT DU LITTORAL
COTONOU
BR===> 19
FCBE==> 0
UP====> 30
Total : 49 SIEGES
DEPARTEMENT DU MONO
1- ATHIEME
BR======> 8
UP======> 7
FCBE====> 00
Total : 15 SIÈGES
2- BOPA
BR======> 5
UP======> 7
FCBE====> 7
Total : 19 SIÈGES
3- COME
BR======> 12
UP======> 7
FCBE====> 00
Total : 19 SIÈGES
4- GRAND-POPO
BR======> 3
UP======> 12
FCBE====> 00
Total : 15 SIÈGES
5- HOUEYOGBE
BR======> 15
UP======> 10
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
6- LOKOSSA
BR======> 9
UP======> 15
FCBE====> 1
Total : 25 SIÈGES
DEPARTEMENT DE L'OUEME
1- ADJARA
BR======> 9
UP======> 10
FCBE====> 00
Total : 19 SIÈGES
2- ADJOHOUN
BR======> 11
UP======> 8
FCBE====> 00
Total : 19 SIÈGES
3-AGUE-GUÉ
BR======> 5
UP======> 8
FCBE====> 00
Total : 13 SIÈGES
4- AKPRO-MISSERETE
BR======> 12
UP======> 13
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
5- AVRANKOU
BR======> 12
UP======> 13
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
6- BONOU
BR======> 6
UP======> 7
FCBE====> 00
Total : 13 SIÈGES
7- DANGBO
BR======> 7
UP======> 9
FCBE====> 3
Total : 19 SIÈGES
8- PORTO-NOVO
BR======> 16
UP======> 17
FCBE====> 00
Total : 33 SIÈGES
9- SÈME-KPODJI
BR======> 19
UP======> 13
FCBE====> 1
Total : 33 SIÈGES
DÉPARTEMENT DU PLATEAU
1- ADJA-OUERE
BR======> 13
UP======> 12
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
2- IFANGNY
BR======> 6
UP======> 16
FCBE====> 3
Total : 25 SIÈGES
3- KETOU
BR======> 11
UP======> 16
FCBE====> 2
Total : 29 SIÈGES
4- POBE
BR======> 14
UP======> 4
FCBE====> 7
Total : 25 SIÈGES
5- SAKETE
BR======> 11
UP======> 14
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
DÉPARTEMENT DU ZOU
1- ABOMEY
BR======> 5
UP======> 14
FCBE====> 00
Total : 19 SIÈGES
2- AGBANGNIZOUN
BR======> 7
UP======> 10
FCBE====> 00
Total : 17 SIÈGES
3- BOHICON
BR======> 20
UP======> 9
FCBE====> 00
Total : 29 SIÈGES
4- COVÈ
BR======> 7
UP======> 8
FCBE====> 00
Total : 15 SIÈGES
5- DJIDJA
BR======> 15
UP======> 10
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
6- OUINHI
BR======> 11
UP======> 4
FCBE====> 00
Total : 15 SIÈGES
7- ZANGNANADO
BR======> 8
UP======> 7
FCBE====> 00
Total : 15 SIÈGES
8- ZAKPOTA
BR======> 16
UP======> 9
FCBE====> 00
Total : 25 SIÈGES
9- ZOGBODOMEY
BR======> 6
UP======> 13
FCBE====> 00
Total : 19 SIÈGES
Source Cena