Le nouveau maire de la commune d'Avrankou de la 4eme mandature est désormais connu. Il a nom Gabriel Sèna Ganhoutodé, conseiller communal de l'Union Progressiste (UP). Il a été élu ce jeudi 28 mai 2020 au terme de la séance d'installation des conseils communaux par 21 voix et 04 contre.
Son premier adjoint est Mathieu Hounkanrin et le deuxième Alidou Akinotcho.
A.A.A
Élu sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Bio Kouri Sanni a désormais les commandes de l'hôtel de ville de Sinendé. Il e été élu dans la matinée de ce jeudi 28 mai 2020 au terme de la session extraordinaire consacrée à l'élection du nouveau conseil communal par les 19 conseillers.
Au poste de premier adjoint au maire, on retrouve le conseiller Issiaka Dantara. Le poste de deuxième adjoint au maire quant à lui revient à Toré Idrissou Méré Nima. L'élection du nouveau conseil communal de Sinendé a eu lieu en présence du préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé.
F. A. A.
Athiémé ouvre le bal de cérémonies d'installation des nouveaux conseils communaux dans le Mono. Après vérification des identités des nouveaux conseillers communaux et leur admission dans la salle de conférence de la mairie d'Athiémé, le préfet du département du Mono s'apprête à faire son discours. Dans quelques heures, le nouveau maire sera connu.
Reste à savoir si le maire sortant Saturnin Dansou sera reconduit à son poste.
Cokou Romain COKOU
L'élection des nouveaux maires au terme des élections communales et municipales du 17 mai 2020 a démarré ce jeudi 28 mai 2020. A Covè dans le département du Zou, c'est le conseiller AIHUNHIN Auguste qui est élu nouveau maire de la commune.
Sont élus premier et deuxième adjoints au maire, respectivement les conseillers SONON VODOUNKPE Basile et SODJO Coffi Pascal.
Selon le calendrier publié par les préfets de département, plusieurs autres communes connaîtront leurs maires ce jeudi 28 juin.
F. A. A.
La commune de Boukoumbé vient d'élire son maire. Aldo N'Da Kouagou, c'est le candidat du parti Union Progressiste (UP) qui a gagné la confiance de l'ensemble des conseillers de cette commune. 19 voix sur 19, c'est le résultat qui a sanctionné la session extraordinaire consacrée à l'élection du nouveau maire ce jeudi 28 mai.
F. A. A.
Le conseil municipal de Parakou vient d'élire le Maire et ses adjoints. Votre journal publie la liste des élus
Commune de Parakou
Maire : YAYA Boubacar
PAM : AMADOU Issifou
DAM : IDRISSOU Arouna Alassane
TAM : MAMA Abdou Razak
CA1 : CHABI SEKO Idrissou
CA2 : YACOUBOU Aboubacari.
CA3 : ABOUMON Raoufou.
Pas de limitation du nombre d'églises au Bénin. Le ministre de la communication, Alain Orounla a démenti la rumeur qui se propage sur la limitation des lieux de culte.
Selon le ministre porte-parole de l'Exécutif, le « gouvernement n'a jamais pensé limiter le nombre d'églises ou de mosquées dans nos quartiers ». « Sur le sujet des cultes, le gouvernement ne varie pas. Le gouvernement reconnaît la liberté constitutionnelle de culte des citoyens et donc il ne peut jamais être question de remettre en cause cette liberté fondamentale reconnue à tous les citoyens », a-t-il indiqué.
Toutefois, « le gouvernement reste garant des autres libertés comme par exemple de repos des compatriotes, des citoyens et donc doit faire en sorte que l'expression des cultes ne dérange pas le repos des autres citoyens ».
Le gouvernement a autorisé la réouverture des lieux de culte pour le mardi 2 juin. Les responsables religieux doivent veiller à l'observance du port de masques, le lavage des mains et le respect de la distance de sécurité sanitaire de 1m minimum entre personnes.
Allègement des frais de délivrance des actes fonciers et de prestations de l'Agence nationale du domaine et du foncier dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires. Pris par le ministre de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni, l'arrêté du 23 mars 2020 facilite l'accès des populations aux prestations en matière foncière.
Les différentes opérations dont les frais sont allégés sont entre autres : confirmation de droits fonciers, d'états descriptifs, de transformation des permis d'habiter en titres fonciers, de dénonciation de commandement aux fins de visa et de publication et des frais uniques de lotissement.
Les frais de confirmation de droits fonciers comprennent les frais fixes et les frais de bornage contradictoire qui sont variables. Les frais fixes de la procédure de confirmation de droits fonciers sont passés de 118.500 francs FCFA en 2019 à 100.000 FCFA en 2020. Les frais d'établissement des états descriptifs sont réduits de 10.000 FCFA à 5.000 FCFA.
En ce qui concerne les frais d'établissement de titres fonciers à partir des permis d'habiter, ils sont fixés à 160.000 FCFA. Plus besoin donc de pratiquer un prix en fonction de la localisation et de la superficie de l'immeuble.
S'agissant des frais uniques de lotissement (états des lieux, voirie, lotissement, recasement), ils sont fixés à 80 000 FCFA en 2020 contre 100 000 FCFA en 2019. En 2019, dans les 100.000 FCFA, 80.000 FCFA étaient consacrés aux frais de lotissement et 20.000 pour l'attestation de recasement. Mais les communes perçoivent encore 20 000 FCFA pour l'attestation de recasement. Ce qui fait que les usagers décaissaient 120.000 FCFA pour l'opération. Après lotissement, les frais d'attestations sont fixés à 20.000 FCFA.
Les frais de dénonciation de commandement aux fins de visa et de publication sont passés à de 3‰ en 2019 à 2‰ du montant de la dénonciation en 2020.
Les frais de mutation ont été aussi revus à la baisse. Pour une formalisation d'une transaction de 0 à 10 millions FCFA, le forfait sera de 15.000 francs à payer par le requérant.
Pour les transactions comprises entre 10 millions et 50 millions, le forfait sera de 30.000 FCFA.
Et pour les transactions au-delà de 50 millions, le requérant aura à payer 0,5% du montant de la transaction.
Les réformes intervenues dans le domaine du foncier ont permis la diminution des procédures et des coûts avec la plateforme e-Notaire exclusivement destinée aux Notaires et dédiée aux opérations foncières.
Rosine et Francine vivent en couple depuis bientôt deux ans. Très amoureuses et vivant en concubinage, les deux tourteaux ne se soucient plus des qu'en-dira-t-on et de la parentalité et envisagent adopter des « enfants » au moment opportun. Un couple homosexuel à Cotonou alors même qu'aucune disposition légale ne l'autorise.
Tout part des regards profonds, des mains autour des cous, têtes légèrement penchées de côtés, des lèvres qui se collent, des langues qui se mélangent, l'autre main baladeuse le long du corps descendant jusqu'aux fesses, des déclamations de textes sentimentaux et amoureux, le déshabillement en douceur, toutes nues avec des caresses interminables suivies des cris d'amour, l'accélération des mouvements, des ébats amoureux et au finish, l'atteinte de l'orgasme. Tel est le bref aperçu du scénario qu'offrent les filles ayant opté pour une vie amoureuse avec leurs sœurs décrite par Romaine, une jeune fille d'une trentaine d'années rencontrée dans une des résidences de l'Université d'Abomey-Calavi.
Tout comme Romaine, elles sont nombreuses à opter pour cette vie sentimentale, l'homosexualité. Elles, on les appelle des lesbiennes. Plus de doute aujourd'hui, le phénomène a court désormais au Bénin et surtout à Cotonou et elles ne s'en cachent plus.
Annette est une étudiante béninoise en troisième année de comptabilité et de gestion dans une université privée de Cotonou. Dans son uniforme d'école, elle revenait des cantines ce vendredi soir avec son sac en bandoulière, un calepin en main dans une démarche nonchalante. Des pas qui prouvent tout le stress dû aux différents enseignements universitaires reçus tout le long de la semaine.
Consciente de son statut d'homosexuelle, Annette ne cache pas qu'elle sort avec Edwige, aussi étudiante dans la même université mais en deuxième année de communication. « Nous nous entendons bien et nous vivons notre passions sans gêne. Nous sommes bien épanouies dans notre relation sentimentale », affirme fièrement Annette. L'expression de son visage, le sourire observé au bout de ses lèvres, le regard déterminé de la jeune fille ne laissent aucun doute sur son choix et son statut. « Je m'en moque, je le suis et je l'assume », rétorque Annette à la question de savoir l'opinion qu'ont les autres sur son choix.
Quelques minutes plus tard, on aperçoit, à une vingtaine de mètres, une jeune fille, teint clair, cheveux tressés, chemise dossiers dans la main gauche, son portable dans l'autre main, aussi en uniforme s'avançant vers Annette.
Des centaines d'étudiants qui se trouvent dans la cour de l'établissement, les regards d'Annette ne sont fixés que sur cette fille qui s'empresse à la rejoindre. A son arrivée et lançant un léger bonsoir, les deux filles se rapprochent et s'embrassent à la bouche. La courte scène confirme qu'il s'agit bien de la jeune Edwige, la petite amie d'Annette. « Presque toute l'école le sait déjà. Plus besoin de se cacher », déclarent-elles.
Des étudiantes lesbiennes dans une cabine des résidences à l'UAC
En dehors de cette université, il n'est pas rare de découvrir d'autres lieux de rencontre des amoureuses de même sexe. Il sonnait 22h10 ce samedi, à quelques encablures du stade de l'amitié Mathieu Kérékou à Kouhounou (Cotonou). Les voies sont presque désertes et les quelques rares passants ne sont concentrés que sur leur chemin. Dans cette ambiance de calme et de fraîcheur, un véhicule de marque Toyota s'immobilisa à la devanture du complexe hôtelier à peine éclairé par des lampes bleues. Deux femmes, habillées de manière sexy, entrent dans l'hôtel, les bras dessous bras dessous. Une fois à l'intérieur, elles prennent place au fond du restaurant et quelques minutes après, ellesfont leur commande pour la soirée. La façon de se comporter, les gestes d'attouchement et les caresses qui s'observent de loin ne laissent aucun doute sur la nature des relations entre ces deux tourtereaux. Il s'agit en fait de Rosine (48 ans) et de Francine (45 ans). Rosine est caissière dans une structure bancaire à Cotonou et Francine, Camerounaise de nationalité, est une ancienne religieuse expulsée du couvent pour manque de contrôle d'envies libidinales. Les deux sont ensemble, selon leurs témoignages, depuis un (01) an. Ce21 mars 2017, c'est leur premier anniversaire de fiançailles qu'elles ont préféré célébrer, comme tout bon couple, dans ce lieu afin de « se témoigner, pour une nouvelle fois, leurs amours et confirmer leurs sentiments dans la prise d'un nouvel engagement ».
Nadia, une lesbienne épanouie sexuellement
Des scènes et des témoignages du genre, on en rencontre souvent dans les villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi. Ce qui était jadis, un sacrilège, se fait aujourd'hui à visage découvert et avec une certaine fierté.
L'environnement détermine le choix du partenaire
« Les raisons qui pourraient conduire à l'homosexualité de façon générale, sont les crises mal résolues au niveau des stades de développement de l'enfant », diagnostique le psychologue Nicanor,qui trouve que les périodes scolaires et d'adolescence sont souvent marquées par des crises œdipiennes.
« J'ai été vraiment curieuse et j'ai découvert, une fois approchée, que c'était ce qu'il me fallait pendant tout ce temps », confie Romaine, étudiante à l'Université d'Abomey-Calavi. Pour cette adolescente de 23 ans, l'envie d'une compagnie féminine est survenue après quelques jeux beaucoup plus intimes avec les camarades depuis le cours secondaire. « On était toujours ensemble, on faisait tout ensemble. On se racontait tout et on se touchait même », raconte-t-elle en désignant une de ses camarades d'antan avec qui elle s'entendait bien. Selon ses dires, des caresses ont été même plus intimes et elles en jouissaient toutes. De ce témoignage, il est évident d'établir, selon Nicanor Isaïe, psychologue clinicien que la période scolaire est souvent marquée par le phénomène de l'homosexualité infantile. Ce qui, à l'entame, n'a rien de sexuel, mais qui est caractérisée par le plaisir que les enfants de même sexe ont à traîner ensemble. Bande de garçon contre celle des filles. En somme, précise le psychologue, c'est la période de la poterie, de la camaraderie faite avec les autres enfants de sexe analogue.
Etant donné que cette période couvre l'âge scolaire, la tendance de l'homosexualité pourrait généralement commencer à s'installer chez l'individu au cours de cette période très sensible.
Comme Romaine, Nadia a débuté sa relation sexuelle avec une camarade de sa classe. Nadia, 19 ans, est élève dans un complexe scolaire privé d'Akpakpa, dans la ville de Cotonou. En classe de1ère, elle est fiancée depuis un an environ à sa camarade dont elle a souhaité garder en anonymat. « Au début, nous avions peur de passer véritablement à l'acte. On ne savait pas réellement ce qu'on devrait faire de nos sentiments, de ce que nous éprouvons l'une pour l'autre. Ce n'est qu'après des mois, lors d'une sortie à deux, qu'on a osé se caresser si amoureusement », raconte Nadia tout en révélant que sa partenaire est aussi hétérosexuelle puisqu'ayant son copain.
Romaine, une ex religieuse désormais lesbienne
« Oui, nous recevons souvent lors des consultations des filles homosexuelles mais ayant régulièrement des rapports sexuels avec les hommes », confirme Atanrès Adjibi, coach en psychologie sexuelle.
Ce double choix pour certaines lesbiennes résulte, selon le psychothérapeute Romaric Agbofoun, « de la société dans laquelle elles évoluent, étant donné que ce phénomène n'est pas encore totalement accepté dans les pays occidentaux encore moins au Bénin qui est un pays attaché à ses valeurs culturelles et traditionnelles ».
A l'unanimité des spécialistes de la question et aussi des actrices elles-mêmes, les probables causes de ce choix sont nombreuses et multiformes. Dans la plupart des cas, les femmes optent pour cette orientation sexuelle, compte tenu de leurs propres orientations dans la découverte de leur propre sexualité et des facteurs gratifiant ou inhibant qui ont malheureusement marqués leur processus de maturation physique et psychologique depuis l'âge scolaire à l'âge adulte en passant par la période de leur adolescence. « Tout est lié à l'expériences de ces femmes », conclut Nicanor Aimé Isaïe.
« Le plus souvent, les personnes que nous recevons ont été marquées par une expérience douloureuse ou décevante et de rare fois traumatisante de leur hétérosexualité », confie Antarès Adjibi, psychologue sexuelle.
Cette expérience douloureuse, décevante ou traumatisante fait remonter à l'esprit de ces femmes des souvenirs de bien-être et d'attirance sexuelle ou affective pour d'autres personnes de même sexe.
Samuel, psycho sexologue, explique que l'environnement détermine le choix sexuel. On remarque aisément que la plupart de ces femmes lesbiennes ont grandi dans des endroits qui ont favorisé, encouragé ou entretenu leur penchant pour le "lesbianisme".
C'est le cas de Francine, partenaire sexuelle de Rosine.Cette femme camerounaise raconte qu'elle avait eu les premiers signes lors de son séjour au couvent des sœurs religieuses dans son pays natal. « J'avais toujours eu de folles envies sexuelles », avoue-t-elle. Et puisque le couvent n'est composé que de femmes, elle se donne satisfaction en faisant des auto-attouchements et en se caressant avec la présence imaginaire d'une autre sœur qu'elle affectionne si tant dans la cour. Selon ses dires, elle n'arrivait même pas, à des moments donnés, de contrôler ses désirs et se laisse à des cris d'amour. Pour éviter de s'exposer et de se faire ridiculiser par les autres religieuses, elle confie qu'elle s'isolait en restant le plus loin possible. « Je n'avais jamais su qu'une sœur me guettait et me suivait de près. Un jour, j'étais en plein « ébat sexuel » moi seule quand elle apparaît devant moi. Etant donné que j'étais déjà dans « ma folie », je n'avais même pas vite remarqué sa présence. Mais elle se déshabilla et entama l'œuvre avec moi », se souvient Francine qui confie que ce fut le début d'une aventure amoureuse entre deux sœurs dans un couvent religieux.
Mais malheureusement pour ces deux femmes, leur relation n'a été que de courte durée puisque toutes deux ont été expulsées du couvent pour manque de contrôle d'envies libidinales. Frustrée et très choquée par cette nouvelle, elle quitte le Cameroun et trouve refuge au Bénin où elle a rencontré Rosine avec qui elle vit son homosexualité aujourd'hui.
Les facteurs déterminants dans ce choix sexuel
Selon une théorie développée par le psychanalyste Freud, l'enfant, avant l'âge adulte, évolue selon les stades qui partent du stade oral en stade œdipien en passant par ceuxanal et phallique. A ce dernier stade, l'enfant fait la reconnaissance des sexes et l'orientation part déjà de là. « Si l'enfant, après avoir découvert les deux sexes de ses parents, se dirige plus vers le sexe analogue ou a un penchant pour ce dernier, c'est déjà le flair de l'homosexualité qui s'installe à petit coup », ajoute le psychothérapeute Romaric Agbofoun.
De son côté, le sexologue Samuel y voit un choix caractérisé par les premiers rapports sexuels de l'individu, surtout la femme. Pour lui, les crises qui surviennent à cette période et surtout les douleurs qui en résultent sont des facteurs très déterminants pour la femme dans le choix de sa préférence sexuelle.
Aussi, évoquent-ils les crises conjugales mal résolues entre les parents. Et c'est cet aspect qui a le plus marqué Nadia qui, se basant sur les disputes incessantes de ses parents et au cours desquelles elle trouve son père extrêmement méchant et violent, a opté pour n'avoir à faire sexuellement qu'avec les femmes « pour plus de douceur, de tendresse et de plaisirs ».
Il convient également d'évoquer l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication qui sont en majorité les facteurs déterminants dans ce choix sexuel. « Il y des sites de rencontres entre les lesbiennes, des groupes whatsapp et facebook, des fora de discussions et d'échange d'expérience », témoignent de nombreuses lesbiennes.
Etant donné que le phénomène est inné en certaine, le lesbianisme ne leur apparaît plus comme une question de choix mais une imposition sexuelle ou un passage obligatoire dans la découverte de leur propre sexualité. Par contre, selon le psychologue clinicien Nicanor Isaïe, certaines femmes développement la bisexualité pour exprimer qu'elles sont à la fois hétérosexuelles et lesbiennes. Mais en réalité, ces adolescentes traversent une phase de transition. Cependant, vu que la sexualité est avant tout un comportement, selon la personnalité en devenir chez l'adolescente, cette ambivalence sexuelle peut devenir permanente ou non à l'âge adulte.« Tout part de la psychologie et il y a une prédisposition à cet état de chose », signale Romaric, le psychothérapeute.
En somme, ce choix sexuel de ces femmes influence sur leur comportement dans la société. « Il nous arrive de piquer souvent de colère parce qu'à chaque regroupement des autres, notre sujet est le principal angle de discussion et ils se moquent de nous et de notre orientation sexuelle », déplore Romaine, lesbienne et étudiante à l'Université d'Abomey-Calavi.
Le regard parfois étrange que portent les autres sur ces lesbiennes témoigne du fait que la société béninoise, toujours ancrée dans la culture et la civilisation de ses aïeux, n'est pas encore prête à les accepter.
Annette et Edwige assument certes leur homosexualité, mais l'acceptation n'est pas encore un acquis, non seulement dans leur environnement d'études, mais encore moins dans leur famille respective. Les différentes pressions que subissent ces femmes dans leurs familles contraignent certaines à se demander s'il ne vaudrait pas mieux de repenser autrement leur vie sexuelle. Mais hélas, c'est un phénomène parfois inné ou ce sont des sentiments qui sont déjà si forts qu'il leur est presque impossible d'abandonner.
« C'est aujourd'hui possible qu'en fonction des motivations qui poussent au changement et de la médiation faite avec les raisons qui avaient orientées vers le lesbianisme, des femmes pourraient éventuellement changer d'orientation sexuelle avec le temps », fait remarquer Nicanor Isaïe. « Avec souvent notre aide, le pronostic pour le changement est davantage favorable », renchérit le sexologue Samuel. Pour nombre de lesbiennes interrogées sur la question d'un possible revirement sexuel, « ce n'est pas évident à leur étape actuelle » mais elles reconnaissent qu'un changement pourrait subvenir avec le temps.
Plaidoyer pour la reconnaissance des homosexuels
« Une bonne éducation part toujours de celle donnée par les parents à leur progéniture dès leur bas âge à la maison », expliqueAbdon Ahissou, sociologue et instituteur au cours primaire. Pour cet acteur du système éducatif, l'éducation d'un enfant doit être suivie de près par les parents qui sont les premiers exemples que copient les enfants dans leur évolution dans la société.
Le psychologue Nicanor trouve dans ce choix sexuel que la responsabilité, pour la plupart des cas, incombe aux parents qui, à un moment donné, n'arrivent plus à « être attentifs à la croissance et au développement psychologique et affectif de leurs enfants ».
Antarès Adjibi, coach en psychologie sexuelle, recommande que « les parents soient des confidents, des guides et des modèles à leurs enfants en évitant les situations qui entretiennent l'homosexualité primaire après l'âge scolaire ».
Les parents doivent être constamment présents et attentifs à la maturité psychoaffective et psychosexuelle des enfants. Si malgré ce rôle bien joué dans le sens "hétérosexuel" de l'éducation, les enfants choisissent la voie de l'homosexualité, les accepter tels qu'ils sont avec leur choix de vie serait la meilleure option pour leur épanouissement.
« Si seulement les mentalités des Béninois pouvaient changer à notre égard, on sera encore plus épanouies », souhaite vivement Rosine. Puisqu'elles ont du mal à s'afficher dans la société et compte tenu du fait qu'elles soient stigmatisées en constance, ces femmes souhaitent, de tous leurs vœux, une reconnaissance légale. « Des pays ont déjà voté des lois pour la reconnaissance des homosexuels. Les habitants de ces pays sont quand même aussi des créatures de Dieu et biologiquement, nous possédons les mêmes organes et donc, les mêmes envies sexuelles. Pourquoi le Bénin ne peut-il pas leur emboîter les pas ? », s'interrogent-elles tout en promettant faire le plaidoyer auprès des parlementaires pour l'introduction d'une loi à l'Assemblée nationale.
Josaphat DAH-BOLINON
Le Conseil des ministres a autorisé ce mercredi 27 mai 2020, le ministre de l'Economie et des Finances à signer le protocole d'accord et de partenariat avec International budget partnership (IBP) et Global initiative for fiscal transparency (GIFT).
Pour soutenir les pays africains dans l'établissement des mécanismes utiles et concrets de participation du public aux politiques budgétaires, IBP et GIFT ont développé le Fiscal Openness Accelerator. Le projet permettra d'approfondir les travaux visant à améliorer la transparence et la participation du public à la fiscalité. Il est initié au profit de 5 pays africains, à savoir le Bénin, le Libéria, le Nigéria, le Sénégal et l'Afrique du Sud.
La présence du Bénin « dans un cercle aussi restreint est une preuve supplémentaire de la reconnaissance des efforts consentis par le gouvernement en faveur de la transparence budgétaire depuis 2016 ».
« Mieux, cela permettra de mettre en avant les succès enregistrés dans le domaine de la transparence des opérations financières publiques et de les partager, par la suite, avec d'autres pays », précise le compte rendu du Conseil des ministres.
A.A.A
Le Bénin ferme son Ambassade au Niger à compter du 31 juillet 2020. C'est ce qu'a notifié l'ambassadeur Noël Koumba Koussey au président du Rassemblement des ressortissants béninois au Niger dans un courrier en date du 26 mai 2020.
Selon l'ambassadeur Noël Koumba Koussey, la décision de fermeture de la représentation diplomatique s'inscrit dans le cadre du réaménagement de la carte diplomatique du Bénin.
Le Bénin compte réduire le nombre de ses représentations diplomatiques dans le monde.
A.A.A
L'examen du Baccalauréat 2020 aura lieu en dépit de la pandémie du coronavirus. La cellule de communication de l'office du BAC a présenté le point des préparatifs de l'organisation de l'examen qui enregistre 95 404 candidats.
Selon la cellule de communication de l'Office du Baccalauréat, 95 404 candidats sont inscrits au titre de l'année 2020 dont 35 049 filles et 60 355 garçons contre 100 024 en 2019, soit une baisse de 4 620 candidats.
Pour l'examen de cette année, 137 centres sont retenus contre 142 en 2019. Il y a 7 centres fermés (Lycée technique de Natitingou, CEG Lalo, Collège Catholique Notre Dame de Klouékanmey, CEG Littoral de Cotonou, CEG Djassin de Porto-Novo, CEG Application de Porto-Novo, CEG 2 Pobè) et 02 nouveaux centres dans la commune d'Abomey-Calavi (CEG Houèto d'Abomey-Calavi et le Collège privé Le Savoir d'Abomey-Calavi).
En raison de la pandémie du coronavirus, les mesures barrières seront respectées. Chaque candidat occupera une table pour la composition.
A.A.A
Le gouvernement béninois a décidé ce mercredi en conseil des ministres de la mise en place d'un nouveau mode de règlement des factures de consommation d'eau potable et d'électricité des établissements scolaires publics.
Le paiement des factures d'eau portable et d'électricité est dorénavant confié aux collectivités territoriales s'agissant des écoles maternelles et primaires, puis aux chefs d'établissements pour ce qui est des établissements d'enseignement secondaire.
Selon le Conseil des ministres, « le nouveau mode de règlement desdites factures participe de la volonté du gouvernement de trouver une solution durable à l'approvisionnement en eau potable et à la fourniture d'énergie électrique des établissements scolaires ». Cela permettra « d'éviter des situations de défaut de paiement dont la conséquence est la résiliation des abonnements ou la suspension de la fourniture d'eau potable ou d'électricité ».
Pour ce nouveau mode de règlement, « la part des ressources réservées au paiement des factures d'électricité et d'eau dans la subvention de l'Etat allouée aux écoles sera désormais transférée aux communes qui en assureront la responsabilité ».
« En cas de défaut de paiement par une autorité communale malgré la mise à disposition des ressources, amputation sera faite sur les ressources du Fonds d'Appui au Développement des Communes (FADeC) allouées à cette commune », informe le Conseil des ministres.
En ce qui concerne l'enseignement secondaire, les ressources seront directement versées dans le compte des établissements scolaires. « Le non-paiement, par un chef d'établissement, malgré la mise à disposition de ressources, sera considéré comme un manque de performance », précise le compte rendu de la séance.
A.A.A
Le gouvernement a décidé ce mercredi 27 mai 2020 en Conseil des ministres, de la mise en œuvre d'un cadre de souscription de police d'assurance maladie au profit du personnel des structures de l'Etat.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, il existe actuellement une multiplicité de polices d'assurance souscrites par les structures de l'Etat au profit de leurs agents. Ce qui a pour conséquence une disparité des clauses, et qui ne garantit ni une gestion optimale, ni un suivi rigoureux des contrats.
Le nouveau cadre approuvé, vise à favoriser une meilleure gestion des relations entre l'Etat et les assureurs et ses agents. Il définit également le champ et les conditions de souscriptions des polices d'assurance au profit des structures publiques.
Le cadre adopté permettra aussi d'inclure dans les contrats d'assurance du personnel des structures d'Etat, des clauses uniformes relatives aux garanties, aux barèmes de remboursement et à l'ajustement des primes. Ces dispositions visent également à harmoniser et à améliorer les conditions de conclusion et de mise en œuvre des clauses des contrats maladie.
F. A. A.
Le directeur de la régulation et des relations publiques de MTN-Bénin, Jean-Claude Akogbéto, représentant la présidente de la Fondation MTN a procédé à la remise de plusieurs équipements et matériels au directeur de l'Agence pénitentiaire du Bénin (APB), Jiles Yèkpè ce mercredi 27 mai 2020. L'objectif du don est d'accompagner l'Agence dans ses efforts de lutte contre la pandémie du Coronavirus dans les milieux carcéraux.
Selon le directeur de la régulation et des relations publiques de MTN-Bénin, Jean-Claude Akogbéto, la lutte contre le Coronavirus est une affaire de tous. D'où le « geste symbolique » de la Fondation MTN à l'endroit de l'Agence pénitentiaire du Bénin. Il vise à répondre non seulement aux besoins d'urgence liés à la riposte contre la pandémie du Covid-19 dans les établissements pénitentiaires du Bénin, mais aussi à améliorer les conditions de vie des détenus, a-t-il expliqué. Procédant à la remise du don, Jean-Claude Akogbéto dit espérer que « les produits mis à disposition contribueront à assurer un environnement carcéral sain afin de réduire les risques de propagation du virus entre les détenus et entre les membres du personnel administratif, de sécurité et paramédical ». A travers le don offert, la Fondation MTN a réitéré son engagement à contribuer au bien-être des communautés défavorisées, a-t-il fait savoir.
Lire aussi : Don de mobiliers aux Ceg d'Ahossougbéta et d'Akassato : La fondation MTN fait don de tables-bancsAu nom du garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, et de la présidente du Conseil d'administration de l'Agence pénitentiaire du Bénin, le directeur a exprimé ses gratitudes à la Fondation MTN. Le geste de la Fondation MTN témoigne selon lui, de la présence du réseau de téléphonie mobile auprès des populations, et surtout des personnes privées de liberté qui constituent une cible fondamentale. Il vient également en appui à tout ce que le gouvernement a fait afin de freiner et d'éradiquer l'évolution du Coronavirus dans le pays, et dans les établissements pénitentiaires où, outre les mesures barrières, les détenus et le personnel pénitentiaire sont soumis au traitement préventif de la maladie, a-t-il poursuivi. Avant de rassurer que le don de la Fondation MTN va atteindre son objectif, Jiles Yèkpè a souligné qu'il permettra aussi de donner plus de visibilité à tout ce qui se faisait.
Il a par ailleurs exhorté la Fondation à suivre avec l'Agence qu'il dirige d'autres aspects de la riposte à la pandémie du Coronavirus en vue d'autres actions.
Quelques images de la cérémonie officielle de remise
En Conseil des ministres ce mercredi 27 mai 2020, lr gouvernement a décidé de la réouverture des églises et autres lieux de cultes restés fermés depuis quelques semaines en raison de la pandémie du Coronavirus. En autorisant la réouverture de ces lieux, le gouvernement a édicté les règles et mesures à observer dans les lieux de cultes afin d'éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus dans le pays.
Selon le compte rendu de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement, les responsables religieux doivent veiller à l'observance du port de masques, le lavage des mains et le respect de la distance de sécurité sanitaire de 1m minimum entre personnes. Le gouvernement leur a également recommandé, pour ceux qui en ont la pratique, la suspension de geste liturgique de paix ou des accolades pendant les célébrations.
Il a été également recommandé aux responsables de cultes, d'observer des marges raisonnables de temps entre les célébrations et à désinfecter régulièrement les lieux de culte.
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 27 mai 2020, le gouvernement dans la perspective d'un retour à la vie normale a décidé de la réouverture des bars et autres débits de boissons restés fermés depuis quelques semaines en raison de la pandémie du Coronavirus.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, les promoteurs et responsables sont tenus de faire observer les mesures préventives édictées. Il s'agit entre autres, de la mise en place de dispositifs de lavage ou d'aseptisation des mains, et de l'observance de la distance de sécurité sanitaire d'un mètre.
F. A. A.
Grande joie pour la communauté chrétienne et musulmane du Bénin. Fermées depuis quelques semaines en raison de la pandémie du Coronavirus, les églises, les mosquées et autres lieux de cultes vont pouvoir ouvrir leurs portes dès le mardi 02 juin 2020. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 27 mai 2020.
En effet, au terme d'une séance d'échanges entre les responsables religieux et le gouvernement le jeudi 14 mai dernier, la date du 02 juin a été annoncée pour la réouverture des églises et lieux de culte. En prenant la décision de la réouverture de ces lieux, le gouvernement entend jouer sa partition dans la crise du Covid-19 à l'origine de la fermeture des lieux de cultes, et son ambition au retour à une vie normale.
Dans un message diffusé mercredi sur les médias, la présidente Claudine Prudencio remercie tous les militants du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) pour leurs soutiens au cours des élections communales du 17 mai dernier.
Claudine Prudencio remercie tous les militants et sympathisants, partisans, candidats, responsables de structures décentralisées qui ont voté pour l'UDBN. « Lorsqu'on appréhende bien les dispositions du Code électoral en vigueur dont j'apprécie personnellement la teneur, le fait pour vous de ne pas être déclaré éligible au partage de sièges ne signifie pas nécessairement que vous avez fait piètre figure », a déclaré la présidente de l'UDBN.
Pour Claudine A. Prudencio, on peut parfois opérer de grandes percées dans certains arrondissements et perdre les sièges du fait de certains calculs de pourcentage au plan national. « La loi ça se respecte ainsi que les principes du jeu qui ont reçu notre libre consentement », a-t-elle expliqué.
La Présidente de l'UDBN a eu une pensée spéciale pour les soldats et amazones qui dans leurs arrondissements ont très bien mouillé le maillot. « Nous sommes plus que jamais convaincus que tous ces efforts seront couronnés de succès un jour. Le meilleur reste à venir », a-t-elle affirmé.
La présidente de l'UDBN a dénoncé des pratiques illégales et honteuses. D'après elle, les efforts des militants auraient pu être couronnés de succès si en face l'UDBN n'a pas eu droit à des pratiques relevant de la négation des bonnes mœurs politiques.
Le scrutin du 17 mai dernier a révélé que « beaucoup d'acteurs politiques ne sont pas encore prêts à intégrer dans leur comportement la nécessité d'en finir avec des pratiques peu orthodoxes rébarbatives et rétrogrades qui ne devraient plus avoir droit de cité dans le jeu politique béninois surtout dans un contexte de réforme du système partisan », a-t-elle déploré.
L'UDBN ne regrette pas d'avoir décidé de travailler à ce que le poids de l'argent dans le jeu politique diminue comme le veut le Chef de l'Etat. « A l'UDBN, nous prenons acte de ce que le prix à payer pour nos options est de nous retrouver à ce résultat peu reluisant en termes de suffrages obtenus », a notifié Claudine Prudencio.
A l'en croire les résultats d'une élection ne sont pas que le score, ce sont aussi les valeurs prônées et incarnées tout au long du processus électoral.
Fière d'être sur le bon chemin, la présidente reste déterminée à poursuivre le combat de la promotion du leadership des femmes et des jeunes sur la scène publique et politique.
« Nous ne nous décourageons pas. Nous ne lâcherons pas car les lâches n'ont ni de vie, ni de lendemain. Nous n'abandonnerons pas le combat, le faire reviendrait à ouvrir le boulevard de la promotion des contre-valeurs politiques pour certaines catégories d'acteurs politiques prêts à perpétuer les pratiques complètement illégales et honteuses dans la compétition électorale », souligne Claudine Prudencio. C'est pourquoi, elle demande aux militants de rester sereins, de garder grand espoir et de croire aux capacités communes à transcender les déceptions pour se relever avec plus de forces.
A.A.A