Dans une correspondance adressée au ministre des Affaires étrangères et de la coopération, les jeunes étudiants médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes envoyés en Guinée pour la soutenance de leur thèse de doctorat ont exprimé leur souhait d'être rapatriés au Bénin.
Selon la correspondance, les étudiants béninois disent avoir longtemps fait preuve de professionnalisme et de patriotisme en rentrant dès que l'occasion se présente pour exercer leur passion au service de Stomatologie du CNHU-HKM de Cotonou, où ils avaient aussi beaucoup appris jusqu'en janvier dernier avant de repartir en Guinée pour la soutenance de leurs thèses de doctorat. Ils ont rappelé leur désir de rentrer au pays depuis la fin des élections référendaires et législatives du 22 mars dernier en Guinée, et qui avaient suscité de nombreuses manifestations les obligeant à se cacher. Mieux, en raison de la pandémie du Coronavirus, l'aéroport international Gbéssia de Conakry dès le lendemain fut fermé avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre. Le nombre de cas de Covid-19 dans ce pays ne fait qu'augmenter, à raison de 100 par jour.
Craignant pour leur santé, ces professionnels de santé après avoir expliqué les conditions misérables dans lesquelles ils vivent en Guinée, ont exprimé au chef de la diplomatie béninoise, leur volonté de retourner au Bénin et de mettre leur savoir-faire au service de la Stomatologie du CNHU-HKM de Cotonou.
Dans la correspondance adressée au ministre, les jeunes médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes proposent l'escale d'un vol à Conakry dans son trajet sur Cotonou quelle que soit la compagnie, et même si les billets revenaient à leurs charges. Ils proposent par ailleurs d'avoir une autorisation de voyager par un bus leur permettant de traverser la Guinée, le Mali, le Burkina et le Togo pour le Bénin. Un trajet auquel ils disent s'être habitués même si cela prend parfois 4 ou 5 jours. « Nous serons par ailleurs, dans la limite de votre possibilité, favorable aussi à une contribution du gouvernement en ce qui concerne la procédure inhérente à notre rapatriement », a ajouté le groupe de médecins précisant que le plus important pour eux, est de rentrer et mettre leurs compétences à la disposition de leur pays, surtout pour la résorption de cette crise sanitaire du Covid-19.
F. A. A.
Le nom et la photo de l'honorable Claudine A. PRUDENCIO sont utilisés pour des fins d'arnaque sur Facebook. Par un communiqué en date du vendredi 22 mai, la cellule de Communication de la présidente du parti UDBN donne l'alerte et invite les internautes à dénoncer les auteurs.
« Il nous a été donné de constater que des individus mal intentionnés créent de faux comptes Facebook au nom de l'Honorable Claudine Afiavi PRUDENCIO, Présidente du Parti UDBN, avec sa photo, et se permettent d'envoyer des invitations et autres messages d'arnaque sur les réseaux sociaux », informe la Cellule de Communication.
Selon le communiqué, l'Honorable Claudine A. PRUDENCIO n'est auteur d'aucune invitation à des internautes, d'aucune proposition de partenariat ou offre d'appuis. Il s'agit de « manœuvres de personnes mal intentionnées, certainement visant à ternir l'image » de la présidente de l'UDBN.
La Cellule de Communication invite les internautes à dénoncer les auteurs de ces actes.
« Nous prions quiconque reçoit de telles propositions sur Facebook et autres réseaux sociaux, non seulement de les rejeter mais aussi d'en dénoncer les auteurs. Les instances policières et judiciaires sont saisies aux fins d'engagement de procédures pour démasquer et décourager une fois pour toutes ces hors-la-loi », notifie la Cellule de Communication.
A. A. A .
Les fidèles musulmans célèbrent ce dimanche 24 mai 2020, la fête de Ramadan. A travers un message publié sur sa page Facebook, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a adressé ses vœux de bonne fête à toute la communauté musulmane.
Rappelant les 30 jours de jeûne, le chef de l'État a souligné que « ce jour de l'Aïd El Fitr consacre la fin de cette grande période de piété, de partage, de prières et de dévotion à Allah le Très Miséricordieux ». Patrice Talon formule le vœu que les prières qui Lui seront adressées puissent être acceptées afin que « dans la foi et l'allégresse, nous puissions tous ensemble, dans l'union et la concorde, continuer à le célébrer et à être dignes de son amour inconditionnel », a-t-il écrit.
Au nom de son gouvernement et en son nom personnel, le Président de la République souhaite une bonne fête de Ramadan à tous les musulmans.
F. A. A.
Le procureur de la République de Kandi et son substitut ainsi que des officiers de la Police républicaine ne sont plus libres de leurs mouvements. Ils sont placés en garde à vue à la brigade criminelle de Cotonou dans le cadre d'une affaire de terrorisme.
Le substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi a été arrêté lundi 18 mai dernier. Il a été présenté vendredi dernier au Procureur Spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Suite à sa comparution, son substitut aussi a été interpellé. Les deux magistrats sont placés en garde à vue, et comparaîtront devant la CRIET le lundi 26 mai 2020. Selon les informations, les officiers de justice sont soupçonnés d'être mêlés à une affaire de corruption et de terrorisme.
Plusieurs officiers de police sont aussi interpellés dans le cadre de l'affaire. Il s'agit du Directeur départemental de la police Républicaine de l'Alibori et du Directeur des Services et Liaisons.
Selon plusieurs sources, le substitut du procureur aurait remis en liberté un terroriste arrêté par la Police républicaine. Il serait reproché au substitut du procureur d'avoir, au cours de l'audition d'un terroriste présumé, fait appel à un interprète pour faire la procédure. Le magistrat avait remis en liberté le terroriste présumé pour insuffisance d'éléments de preuves.
Saisie de l'affaire, la hiérarchie de la Police républicaine a décidé de prendre ses responsabilités. Elle a sorti des informations d'inculpation du suspect. Une enquête est ouverte et les personnes impliquées dans l'affaire ont été interpellées et déférées devant la CRIET.
F.A.A.
A l'occasion de la célébration de la fête de Ramadan ce dimanche 24 mai 2020, Me Rufino d'Almeida a eu une pensée à tous les fidèles musulmans du Bénin et ceux de la ville de Bohicon en particulier.
Le leader du parti Bloc Républicain (BR) dans la ville carrefour a formulé le vœu qu'Allah, le Très Miséricordieux exauce les prières des uns et des autres en ce jour spécial de la fête de l'Aïd El Fitr. Pour lui, Bohicon étant une ville carrefour au Bénin, c'est dans la paix, la solidarité et surtout la foi aux différentes croyances que les fils et filles pourront parvenir à son développement.
Fier de la victoire écrasante du BR aux dernières élections, Rufino d'Almeida a déploré les dérives et autres comportements malveillants observés après le scrutin du 17 mai dernier. Les élections étant terminées, il a souligné que les fils et filles de Bohicon doivent pouvoir se serrer la main pour le développement de la ville carrefour.
F. A. A.
La communauté musulmane du Bénin célèbre ce dimanche 24 mai 2020, la fête de Ramadan. Le ministre d'État chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, à travers un message publié sur sa page Facebook, exprime ses vœux aux fidèles musulmans.
Dans son message, le ministre d'État a émis le vœu que les musulmans partagent d'agréables moments festifs avec leurs proches conformément à l'esprit de la fête. Abdoulaye Bio Tchané implore la bonté de Allah pour que la fête de l'Aïd el Fitr apporte aux communautés, aux populations et à tout le pays, « joie, paix, et prospérité ». « Heureuse célébration à tous dans le respect strict des recommandations gouvernementales sur les gestes barrières et de distanciation sociale contre le Coronavirus », souligne le ministre d'État Bio Tchané.
F. A. A.
L'avortement spontané encore appelé fausse couche se définit comme une interruption non volontaire de grossesse. Elle constitue une expérience douloureuse difficile à vivre sur le plan émotionnel et touche près de 15 % des grossesses. Les causes de l'avortement spontané sont multiples et varient d'une femme à une autre. Face à ce phénomène, la femme peut réduire certains risques en contrôlant sa santé tout en maintenant une bonne alimentation.
Traumatisant pour les femmes, la fausse couche est un évènement fréquent et naturel. Selon Dr Arnette Fiogbé épouse Falola, Gynécologue-Obstétricienne, il s'agit d'une interruption spontanée de la grossesse avec expulsion hors de l'organisme maternel d'un embryon ou d'un fœtus de moins de 500g ou avant le terme de 6 mois de grossesse soit 28 SA (semaine d'aménorrhée).
L'avortement est précoce lorsqu'il survient avant 15 SA et tardif entre 15 SA et 28 SA. D'après la Gynécologue-Obstétricienne, dans les pays développé, on parle d'avortement lorsqu'il survient avant 24 SA.
S'agissant des signes annonçant l'imminence d'une fausse couche, Dr Arnette Fiogbé cite entre autres : la douleur pelvienne associée ou non à des crampes pelviennes voire des contractions utérines, ceci selon le terme de la grossesse, le saignement génital fait de sang rouge plus ou moins abondant suivant l'âge de la grossesse pouvant être accompagné de caillots sanguins, la disparition des signes sympathiques de grossesse comme la nausée, les vomissements, vertiges etc. « La certitude diagnostique sera apportée par une échographie pelvienne qui objectera soit : un arrêt de la grossesse, une rétention de débris ovulaires, un œuf en cours d'expulsion », signale-t-elle tout en ajoutant que 15 à 16% des grossesses connaissent un avortement.
A en croire Dr Arnette Fiogbé, les causes d'une fausse couche sont multiples et sont envisagées suivant le terme de survenue de la fausse couche. Il y a : les anomalies chromosomiques, les anomalies de l'utérus. Concernant des anomalies de l'utérus, il est question par exemple d'un utérus malformé (utérus cloisonné, utérus bicorne), une béance cervicale, une hypoplasie utérine (utérus plus petit).
Aussi, une grossesse peut-elle être interrompue par aspiration manuelle intra utérine (procédure chirurgicale d'évacuation utérine plus rapide) ou avec l'usage d'un médicament appelé ‘'misoprostol''.
Les autres causes mentionnées par le spécialiste sont entre autres les maladies générales mal traitées comme le diabète, l'hypertension artérielle, les infections virales (VIH Sida, Hépatite), l'infection urinaire, infection génitale.
La gynécologue-obstétricienne souligne qu'il n'y a pas « de conséquence réelle après une fausse couche mais une possibilité de séquelles psychiques : anxiété, sentiment de vide, la crainte d'une nouvelle fausse couche, la crainte de concevoir encore ». Les anomalies hormonales sont entre autres : une insuffisance lutéale, une hyper androgénie.
La peur d'une nouvelle fausse couche et ou de concevoir est en générale une période très difficile pour les femmes ayant vécu au moins une fois cet évènement douloureux.
Des témoignages d'une fausse couche
Les avortements spontanés concernent toutes les tranches d'âge chez les femmes en âge de procréer. Selon Dr Arnette Fiogbé, le risque d'une fausse couche est élevé lorsque l'âge de la femme est supérieur ou égal à 35 ans et supérieur ou égal à 45 ans chez l'homme. Il va s'en dire que l'âge de l'homme a aussi une influence sur le risque de fausse couche de sa partenaire.
D'autres facteurs à risques sont l'alcoolisme, le tabagisme, l'abus de café, les antécédents d'IVG et les troubles de fertilité. Après une fausse couche, la plupart des femmes attendent un cycle de menstruation normal avant de chercher à concevoir un nouveau bébé.
Agé de 28 ans, Jeanne Folaké a vécu trois fausses couches avant d'avoir son enfant de 6 mois. Elle raconte sa première expérience : « Jeune couple attendant un enfant avec impatience, je suis tombée enceinte à l'âge de 26 ans et à 10 semaines de grossesses, j'ai fait une fausse couche. Deux mois après, je suis tombée à nouveau enceinte et ce fut le même cauchemar. Ma troisième fausse couche est l''une de mes pires souvenirs puisque j'ai perdu la grossesse à 15 semaines. Pour ma quatrième grossesse, je l'ai eu 1 ans après avec la peur de faire une nouvelle couche, mais cette fois-ci, c'était la bonne ». Jeanne Folaké a indiqué qu'elle avait un problème de col de l'utérus. Elle l'a su lorsqu'elle est allée chez la gynécologue au moment de sa troisième fausse couche.
Après des fausses couches à répétition plusieurs femmes ont beaucoup de crainte pour leur prochaine grossesse. C'est le cas de Alice Houndégnon, qui a vécu récemment ce cauchemar. « C'est la première fois que je tombe enceinte, et je fais une fausse couche. Ce jour-là, j'ai commencé à avoir des douleurs semblables à celles des règles. C'est en ce moment que j'ai constaté un liquide semblable à un œuf blanc transparent puis une grosse perte de sang », a-t- elle confié. Après cette expérience, Alice Houndégnon dit avoir des craintes pour sa prochaine grossesse.
Nadine Sossa toujours dans l'attente d'une autre grossesse affirme qu'elle n'arrive pas à retomber enceinte, après une fausse couche vécue en mars dernier. Toutefois, elle affirme qu'il s'agit aussi d'un problème de col de l'utérus pour lequel elle suit déjà des traitements. Son conjoint qui a voulu garder l'anonymat a déclaré : « Au début, j'ai cru que le problème était à mon niveau. Nous avons fait un bilan de santé afin de mieux savoir ce qui se passe. Je crois que bientôt on pourra être parents ».
En couple depuis 03 ans, Liliane d'Almeida a eu sa première fausse couche à cause de la consommation excessive du café. « Je n'ai jamais su que consommer le café pourrait entraîner une fausse couche. Je prends le café pour pouvoir rester éveiller au travail », a-t-elle avoué. Quand j'ai eu ma première fausse couche, poursuit Liliane, « on m'a dit lors de mes consultations que ma consommation de café serait à l'origine de mon malheur. J'ai arrêté et 04 mois après, j'ai eu une nouvelle grossesse qui est venue à terme ».
Prévention d'une fausse couche
Plusieurs femmes se demandent s'il est possible de prévenir une fausse couche. Selon Dr Arnette Fiogbé, il est difficile de prévenir et d'arrêter une fausse couche qui a commencé. Toutefois, la femme peut réduire certains risques en évitant la consommation de tabac, d'alcool et adopter de bonnes habitudes alimentaires. Aussi, la femme doit-elle se faire vacciner contre la rubéole, la grippe, faire un bilan sanguin : toxoplasme et autres surtout après 03 fausses couches successives.
La fausse couche est un phénomène naturel qui traumatise la plupart des femmes. Connaître les causes de son malheur et suivre un traitement s'avère donc très primordial. La bonne nouvelle est que les femmes qui ont vécu cet évènement peuvent par la suite avoir une grossesse normale et mettre au monde leur bébé.
Akpédjé AYOSSO
Une centaines de ressortissants béninois vivant au Ghana ont été rapatriés au Bénin dans la nuit de vendredi à samedi 23 mai 2020. Ils ont été accueillis à la frontière Hilacondji par une délégation conduite par le directeur départemental de la Santé du Mono, Dr Étienne Hounkonnou.
Selon le directeur départemental de la Santé du Mono, les rapatriés sont pour la plupart des jeunes étudiants arnaqués au Ghana. Ne disposant pas de ressources nécessaires pour survivre, ils se sont retrouvés dans la rue lors du confinement au Ghana « parce qu'ils n'ont pas de maison, ils sont devenus des sans domicile fixe ». Le gouvernement béninois et l'ambassade du Bénin près le Ghana ont décidé de les rapatrier.
D'après Dr Étienne Hounkonnou, un groupe a été placé en quarantaine à l'Ecole Normale d'Instituteurs (ENI) d'Abomey et le second à l'Ecole Normale d'Instituteurs (ENI) de Dogbo. Ils seront soumis à des tests de dépistage. En cas de résultats positifs, les concernés seront traités gratuitement.
A.A.A
Candidats aux élections communales 2020, plusieurs journalistes ont tiré leur épingle du jeu selon les résultats provisoires de la CENA. Au nombre d'une dizaine, les candidats, professionnels des médias sont élus conseillers dans plusieurs communes du Bénin.
Encadré :Liste des journalistes élus conseillersMohamed Alidou : FCBE commune de Sègbana (Alibori)
Fataou Amoussa : UP commune de So Ava (Atlantique)
Charles Toko : BR commune Parakou (Borgou)
Ogoua Houenankon : FCBE commune de Savalou (Collines)
Aboubakari Gomina UP : commune Bassila (Donga)
Abdoul Malik Seibou : BR commune de Djougou (Donga)
Mathias Léandre Attignon : UP commune de Grand Popo (Mono)
Christophe Agbodji : UP commune de Houéyogbé (Mono)
Germain Assokou : UP commune de Djidja (Zou)
Hermann Dimitri Adankpo : BR commune de Porto-Novo (Ouémé)
A.A.A
Troisième titulaire sur la liste UP dans le 2ème arrondissement de Porto-Novo, la candidate Gertrude Nadia Sèna Dossa, Miss Bénin 2013, est élue selon les résultats des communales proclamés par la CENA. Dans un message posté sur sa page facebook, Nadia Gertrude Dossa remercie les militants et sympathisants qui ont porté leur choix sur l'UP.
« Nous avons accompli notre mission, élire la nouvelle équipe dirigeante de notre commune Porto-Novo. Aujourd'hui, l'hôtel de ville est aux couleurs de l'Union Progressiste. Cela a été un travail de jour comme de nuit, sans relâche (...) Mais, je puis aussi dire qu'avec unions de prières et de travail hardi, nous y sommes arrivés », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Nadia Gertrude Dossa remercie toute la population de Porto-Novo pour son choix porté sur l'UP et sa détermination à enraciner la démocratie au Bénin.
Pour elle, « c'est un nouveau départ et Porto-Novo prendra un nouvel envol ».
Communicatrice de profession, Nadia Gertrude Dossa est née le 16 novembre 1990 à Porto-Novo.
A.A.A
Après 30 jours de jeûne et de privation, la communauté musulmane va célébrer dimanche 24 mai prochain, la fête de Ramadan. L'Union islamique du Bénin (UIB) au cours d'une conférence de presse ce vendredi 22 mai a rendu l'information publique.
Selon le secrétaire général de l'Uib, l'Imam Djalil Abdoul Yessouf, toute déclaration contraire à celle de l'Uib ce vendredi est nulle et de nul effet. La fin du jeûne de Ramadan indique-t-il, est pour ce samedi 23 mai avant la fête qui aura lieu dimanche.
En raison du contexte de la pandémie du Coronavirus dans lequel cette célébration va avoir lieu, le secrétaire général de l'Uib a souligné que les prières au lieu des places Idi, se feront à la maison en famille, en groupe ou de façon individuelle. Même en l'absence de Sermon, celui qui dirige la prière peut faire la prêche dans le respect des règles barrières à la Covid-19, a précisé l'Imam.
Encore appelé Aïd El Fitre. la fête de Ramadan marque la fin du jeûne de Ramadan qui dure 30 jours.
F. A. A.
Dans la plupart des communautés au Bénin, que d'épreuves attendent les femmes qui viennent de perdre leur conjoint. En milieu Baatonu, tant d'exigences entourent la pratique du veuvage à laquelle elles sont également soumises. Au nom de la tradition, tout ce passe dans un silence complice.
Peuple du nord-est du Bénin, les Baatonu restent accrochés au respect de leurs traditions. C'est le cas avec le veuvage. Malgré l'invasion de l'islam, du christianisme et des religions révélées, ils ont permis aux rituels liés à cette pratique, de ne pas perdre leur importance. L'objectif est d'amener la conjointe d'un Baatonu décédé, à vaincre sa douleur ou surmonter sa souffrance. Au détour de diverses épreuves, il s'agit de la libérer des obligations contractuelles envers lui.
Tout un cérémonial autour
Selon la tradition Baatonu, avant de subir les rites du veuvage, il faut que ce soit l'homme qui l'ait marié et doté, alors qu'elle était encore une jeune fille. Dans le cas contraire, elle ne peut être considérée comme sa veuve, quel que soit le nombre d'enfants qu'ils ont eu.
En effet, aussitôt après le décès d'un Baatonu, la femme avec laquelle il s'est marié et a créé son foyer, est entouré par les vieilles femmes de la famille. Avant de lui retirer tout ce qu'elle porte comme bijoux, elles vont l'isoler quelque part.
Installée sur une natte, elle garde ses pieds allongés jusqu'à l'enterrement. « La nuit tombée, on va la chercher pour venir rester, en compagnie des vieilles femmes ou des femmes de sa génération, dans une chambre aménagée pour la circonstance », explique le journaliste à la retraite, Jacques Bagoudou.
Le visage voilé et un pagne traditionnel ceint au niveau de la poitrine, elle est d'abord conduite sur la tombe de son défunt époux, avant de rentrer dans la chambre pour le veuvage. Elle la touche simplement et y passe quelques instants.
Pour accéder à la chambre, c'est en reculant qu'elle le fera. D'ailleurs, interdiction lui est faite, d'en sortir seule. Elle y reste assise toute la journée sur une natte. C'est pour y passer aussi ses nuits. Même pour aller se soulager, elle doit se faire accompagner par les vieilles.
A l'entrée de la chambre de son conjoint, il y a un coussin de paille sur lequel est posée une petite jarre remplie d'eau et de feuilles de karité et de néré. C'est pour permettre aux visiteurs du monde auquel appartient désormais son conjoint, d'étancher leur soif.
Il y a un couteau traditionnel qu'elle tient dans tous ses déplacements. Selon le vieux Jacques Bagoudou, il lui permet de se défendre contre certains esprits mauvais qui accompagne son mari et qui voudront s'en prendre à elle. Dans sa main gauche, fait-il remarquer, la veuve tient en plus du couteau, une petite calebasse peinte en rouge et dans laquelle, se trouvent 3 morceaux de tiges rassemblés et dont les bouts sont attachés avec des fils blancs et noirs.
A l'arrivée des visiteurs, elle doit se mettre à pleurer et se lamenter, sans pour autant chercher à les dévisager. Ces derniers louent son courage, en lui lançant « Katoukabou ».
Des morceaux spécifiques prélevés sur l'animal abattu au cours des obsèques sont réservés pour ses repas dont la préparation est confiée à une vieille appelée Yon yankuru. Cette dernière étant appelée à diriger toute la cérémonie de veuvage, ce n'est pas la première venue qui s'occupe de ses propres repas. « En les préparant, celle sur qui le choix s'est porté ne doit pas adresser la parole ou répondre à qui que ce soit », explique Jacques Bagoudou. Le Yon yankuru a également l'obligation de ne pas manger seule. Elle partage son repas avec une autre personne de sa génération susceptible de la remplacer. Cette dernière a comme mission, d'empêcher les mouches de s'y poser. Le cérémonial va durer au moins une semaine. A partir du 8e jour, la veuve quitte le domicile conjugal pour une période de 4 mois. C'est pour rejoindre sa famille ou un de ses proches.
L'instituteur à la retraite, Idrissou Bio Abdoulaye, estime que ces 4 mois ne sont pas le fait du hasard. Selon lui, c'est le temps qu'il faudra pour qu'une éventuelle grossesse, si le défunt en était l'auteur, apparaisse au grand jour. Un avis que ne partage pas Jacques Bagoudou. « Si c'est le cas, pourquoi impose-t-on également les 4 mois à celles qui ne peuvent plus procréer », demande-t-il. Chez les Baatonu, soutient-il, le chiffre 4 est attribué aux femmes et le 3, aux hommes. « Lorsque c'est la femme qui décède, son conjoint observe 3 mois de veuvage », insistera le septuagénaire.
A la fin des 4 mois, elle se fera raser. C'est pour abandonner ensuite son pagne et son voile afin de renouer avec son habillement habituel. Quel que soit son âge, elle est alors libérée de tout engagement et peut retourner chez elle. Mais avant, elle ira remercier ceux qui l'ont assisté aux cours des obsèques.
Autant de réalités
La femme ne sera tout à fait pas soumise à ces mêmes pratiques, si l'homme a divorcé avec elle, après l'avoir épousé à son jeune âge. Si elle n'est pas éloignée des lieux, elle abandonne son nouveau foyer pour se présenter à la famille de son ex époux décédé. Mais encore faudrait-il qu'il n'y ait pas à la base du divorce, des problèmes d'indignité notoire ou de mauvaise conduite dans son ancien foyer conjugal. Si c'est le cas, elle ne sera pas autorisée à effectuer le veuvage.
Avant de rentrer dans la chambre de veuvage, il lui est demandé de jeter un œuf de poule d'une extrémité à l'autre de la tombe. Celui avec qui elle s'est entre temps remariée, ne doit pas l'en empêcher. Sous peine de compromettre sa vie, il s'abstiendra de chercher à la rencontrer au cours de la période.
Il y a aussi le cas de la femme qui n'a pas été mariée à son jeune âge. Elle était divorcée ou déjà veuve. Son veuvage, informe Jacques Bagoudou, est particulier. Elle peut porter son foulard et ne sera pas soumis aux autres rites. L'obligation ne lui est pas faite d'observer les 4 mois de veuvage.
En réalité, chez les Batonou, ce n'est qu'une seule fois dans sa vie que la femme subit les rites du veuvage. L'homme n'en est pas pour autant épargner. Il observe aussi les pratiques de veuvage qui le préparent à une nouvelle vie, sans sa compagne disparue.
Généralement, explique le sociologue Chamsdine Orou Goura, les plus concernées sont les femmes. « Nous sommes dans une société au sein de laquelle on pense que c'est la femme qui doit se soumettre. C'est elle qui est appelée à rejoindre son conjoint. On estime qu'elle n'ignore pas souvent la cause de son décès », poursuit-il.
Par ailleurs, rapporte le sociologue, il y a des hommes qui, de leur vivant, demandent à leurs conjointes de ne pas observer le veuvage à leur décès. « En dehors de la gestion de l'héritage qu'ils laissent, les dernières volontés d'un défunt ne peuvent reléguer la tradition au second plan », fait-il constater.
Autant de réalités qui, au-delà de la tradition, en ajoutent à la solennité du veuvage dans l'aire culturelle Baatonu. Ce qui n'empêche pas que dans la rue, chacun se fasse son opinion par rapport à la pratique.
Quoiqu'étant en plein 21e siècle, reconnaîtra Claude Yarou, nous ne devrons pas rejeter notre tradition. « Craignant des représailles pour leur vie, les femmes s'y soumettent. Elles sont obligées d'adopter un profil bas. Mais à leur place, je ne me laisserai pas faire », indiquera à sa suite, Anicette Orou Kouma. Selon elle, ces pratiques sont rétrogrades et constituent une nouvelle forme d'esclavage. « Doit-on torturer, sous prétexte qu'on la protège des mauvais sorts, celle avec qui le disparu a partagé une partie de sa vie ? », s'interroge cette étudiante à l'Université de Parakou. Abondant dans le même sens, Albertine Sossoumihin estime que le veuvage est un acte déshumanisant qui éprouve davantage la femme éplorée.
En réalité, chez les Baatonu, le veuvage affine le sens de la solidarité familial. Sans conséquence pour la personne qui l'observe, il lui permet de se refaire ou non, une nouvelle vie conjugale, tout en gardant les relations avec sa belle-famille. Que la communauté internationale se mobilise de plus en plus aujourd'hui, pour lutter contre toutes les formes de discriminations faites aux femmes, le risque de voir sa pratique disparaître, devient malheureusement élevé.
Un grand baobab de la musique béninoise vient de tomber. Le chanteur compositeur interprète Assa Cica (Michel Mahouklo KPODAN à l'état civil) a rendu l'âme ce vendredi au CNHU de Cotonou des suites d'une longue maladie. La vedette de la musique moderne d'inspiration traditionnelle est l'auteur de plusieurs chansons populaires dont Tinman sa lé, Ayato ganmènou, Yadonoumi, Dêmin, Aklunon, Sè dé wè do mi et Vi djin vè.
Assa Cica a marqué plusieurs générations depuis les années 70.
Il a démarré sa carrière avec l'orchestre Poly Rythmo de Cotonou avec la chanson Aga ma gnon nou hê dé. ‹‹ On m'a envoûté pour me faire perdre la voix››, confiait Assa Cica à des fans à qui il proposait l'achat de son CD, sur l'esplanade du stade de l'amitié de Cotonou.
Sa disparition est une grande perte pour le patrimoine nationale.
Les responsables de la prison civile d'Akpro-Missérété viennent d'être relevés de leurs fonctions. Le régisseur et le gardien chef ont été limogés suite au soulèvement enregistré récemment dans la maison d'arrêt.
Selon des sources confidentielles, les responsables du pénitencier ont été sanctionnés pour raison de complicité et de mauvaise gestion de la situation.
Les détenus ont organisé le 6 mai dernier des actes de vandalisme pour protester contre l'opération déclenchée par les autorités pour lutter contre la cybercriminalité et le trafic de stupéfiants au sein de la prison.
D. M.
Par décision en date du 04 mai 2020 signée du Secrétaire exécutif national du parti FCBE Paul Hounkpè, 84 candidats démissionnaires de la liste des candidatures sont radiés des militants de la formation politique. Ces militants initialement inscrits sur la liste de candidatures pour les communales avaient démissionné des FCBE pour manifester leur mécontentement.
La décision prise par le Bureau Exécutif National pour leur radiation sera entérinée par le prochain congrès du parti.
Les marchés frontaliers, les bars et autres débits de boissons, et le marché de bétail du département de la Donga pourront reprendre leurs activités. Le préfet Eliassou B. Biao Aïnin à travers un arrêté préfectoral en date de ce vendredi 22 mai 2020, a levé la mesure de suspension de l'animation de ces lieux.
En raison des mesures d'assouplissement prises par le gouvernement pour un retour à la vie normale, le préfet de la Donga, à travers un arrêté en date de ce vendredi 22 mai 2020, a ordonné la réouverture des espaces marchands et débits de boissons du département. Ainsi, les marchés frontaliers, le marché de bétail et les bars et débits de boissons pourront rouvrir et s'animer.
Dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus, le préfet de la Donga, conformément aux mesures édictées par le gouvernement du président Patrice Talon, avait ordonné la fermeture des marchés frontaliers, du marché de bétail ainsi que des bars et autres débits de boissons du département.
Selon les chiffres officiels, le Bénin à la date de ce vendredi 22 mai compte 135 cas confirmés de Covid-19, 71 sous traitement, 61 personnes guéries et 03 décès.
F. A. A.
La fondation Abakè a fait don de vivres aux fidèles musulmans un peu partout dans les lieux de cultes ce vendredi 22 mai 2020, avant dernier jour du jeûne musulman, qui annonce la fin imminente du mois de Ramadan.
Environ mille sacs contenant chacun du riz, du sucre et des conserves ont été distribués aux fidèles musulmans un peu partout dans les lieux de culte musulman entre Cotonou Calavi et Porto-Novo. Cette opération menée par une équipe de la Fondation Abakè conduite par sa coordinatrice nationale, Chérita Walter entre dans le cadre des actions sociales de la Fondation dont l'un des objectifs est de venir en aide aux couches les plus vulnérables.
L'opération de distribution de vivres a démarré au centre coranique Iqra Aci de Tokplégbé où les fidèles musulmans usagers de la mosquée du même quartier, ce sont réunis pour recevoir le don. Ensuite ce sont respectivement les fidèles des mosquées du marché Dantokpa, de Jonquet, de Zongo, et de Cococodji qui ont reçu des vivres. A chaque étapes, environ 200 sacs sont distribués fidèles présents sur les lieux.
Tout joyeux, d'assister à l'opération de distribution de vivres dans sa moquée, l'islamologue Lassissi bachirou à témoigner toute sa gratitude à l'endroit de la Fondation Abakè. « Je remercie très sincèrement la Fondation Abakè pour sa générosité à l'endroit des pauvres et des personnes démunies en ce fin du mois de partage. Nous sommes très touchés par votre geste de ce matin », a-t-il fait savoir.
A Cococodji, l'imam de la mosquée surpris par le geste de la Fondation Abakè, a remercié ces derniers mais il n'a pas manqué de d'exprimer des doléances. « Ce que vous venez de faire nous réjouit et mes la joie aux coeur de nos fidèles nous vous en remercions. Mais vous connaissant pour vos multiples actions dans la lutte contre le coronavirus, nous profitons de l'occasion pour vous demander de penser à doter notre mosquée d'un dispositif de lavage de main », a-t-il demandé.
Une demande bien enregistrée par la coordinatrice de la fondation madame Walter qui a promis fait le nécessaire pour les satisfaire le plus vite que possible.
Après cette étape, le cap a été mis sur la capitale Porto-Novo où la même opération a été menée dans plusieurs endroits.
Le Bloc Républicain a tiré son épingle du jeu dans le cadre de ces élections communales et municipales 2020. Le Cheval gagnant a pu obtenir 930.247 voix soit 37,38% de suffrages exprimés pour 735 sièges selon les résultats provisoires de la CENA. Par un communiqué le Secrétaire Général National du Bloc Républicain Abdoulaye Bio Tchané remercie les militants et sympathisants et félicite les candidats déclarés élus.
Selon Abdoulaye Bio Tchané les résultats provisoires proclamés aux premières heures, ce jeudi 21 mai, par la CENA renforcent les bases du Bloc Républicain. « Nous avons presque doublé notre score des législatives d'avril 2019 et marqué notre présence partout dans le pays. Nous sommes désormais majoritaires dans 26 communes », se réjouit le Secrétaire Général National du Bloc Républicain.
Le Cheval gagnant a réalisé d'importantes percées dans les départements du Zou et de l'Atlantique en remportant la majorité absolue dans les communes de Bohicon, Ouinhi, Zagnanado, Za- Kpota, Djidja, Toffo et Allada. Les résultats dans les départements du Mono, du Couffo, de l'Ouémé et du Plateau sont aussi encourageants. « Ces tendances nous permettent d'envisager avec optimisme l'élection des exécutifs locaux, notamment des maires et leurs adjoints, en attendant l'issue des recours qui seront tranchés par la Cour Suprême », a déclaré Abdoulaye Bio Tchané.
Il a remercié tous les militants et sympathisants qui ont fait leur choix sur le parti Bloc Républicain. « Grâce à vous, nous sommes l'une des plus grandes formations politiques du Bénin », indique le Secrétaire Général National du Bloc Républicain. Il salue également le travail collectif des différentes équipes de campagne qui ont fait preuve de sacrifice et d'engagement remarquables tout au long du processus électoral.
Abdoulaye Bio Tchané félicite l'ensemble des candidats BR déclarés élus et leur demande de servir les communes avec humilité, dévouement et détermination et d'honorer le Bloc Républicain par la qualité de leur gouvernance à la tête des arrondissements et des communes.
Le Secrétaire Général National du Bloc Républicain n'a pas manqué de féliciter les 4 autres partis ayant compéti à cette élection et en particulier l'Union Progressiste et le parti FCBE pour leurs résultats. « Ensemble, nous serons plus forts pour relever les défis qui s'imposent aux conseils communaux et municipaux et au Bénin tout entier », a-t-il conclu.
A.A.A
La devanture de la résidence de l'ancien maire de la ville de Bohicon, Luc Atrokpo, a été le théâtre d'une manifestation peu ordinaire dans la nuit de ce jeudi 21 mai 2020. Et pour cause, le transport contesté d'objets.
Les populations auraient vu cette nuit, deux véhicules positionnés devant la résidence du maire jouxtant l'hôtel de ville entrain de transporter le matériel et autres biens de la commune. Ce qui sur le champ a provoqué un mouvement d'humeur avec des slogans hostiles à l'endroit du maire sortant. Les manifestants dans leur mouvement ont lancé un appel au chef de l'Etat afin que la lumière soit faite sur cette affaire.
Selon des proches du maire Luc Atrokpo, il s'agit plutôt d'un trampoline (jeux d'enfant) et une chaise pour enfant, deux objets privés de l'ancien maire que l'un de ses proches s'apprêtait à transporter cette nuit-là, étant donné qu'il ne dirigera plus la ville carrefour au terme des dernières élections communales et municipales.
F. A. A.