L'élection du maire, de ses adjoints et des chefs d'arrondissement n'a pas eu lieu ce vendredi 29 mai 2020 dans certaines communes. Il s'agit de Sakété, Lalo, Toviklin, Grand Popo, Agbangnizoun et Akpro-Missérété.
Faute de consensus autour des candidatures, l'élection a été reportée à une date ultérieure.
A.A.A
La Fondation Abakè ne baisse pas les bras dans sa lutte contre la propagation du Coronavirus en milieu scolaire. Après les écoles collèges de Dassa-Zoumè jeudi 28 mai, une équipe de la fondation, conduite par sa coordinatrice nationale, Chérita Walter, s'est rendue dans plusieurs Ecoles primaires publiques dans les communes de Calavi, Sèmè kpodji et Porto-Novo pour la distribution des dispositifs de lavage de mains.
Au total une dizaine de kits de lavage de mains ont été distribués. Les Ecoles primaires publiques bénéficiaires sont celles de Cococodji Jardin, de Cococodji centre dans la commune de Calavi, les Ecoles primaires publiques de Djeffa, de Djeffa Glégbonou, et de Sékandji 3 dans la commune de Sèmè-kpodji et l'Ecole primaire publique de Djègandaho dans la commune de Porto-Novo. Il faut préciser qu'au cour de l'opération de distribution, la mosquée centrale de Cococodji a aussi bénéficié d'un dispositif de lavage de mains.
Cette opération, à en croire les explications de la coordinatrice de la fondation, Chérita Walter, est d'une part la satisfaction de l'une des doléances formulées par les responsables de ces écoles lors du passage de la délégation de la fondation pour la distribution de masques de protection aux apprenants. D'autre part, l'objectif de cette opération est d'accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre la propagation du Covid-19. « Notre objectif n'est pas de ravir la vedette à l'exécutif mais d'appuyer leurs efforts pour la protection de nos enfants », a prévenu madame Walter.
A chaque étape, la remise du kits de lavage de mains est précédée d'une séance de sensibilisation des représentants de la fondation sur les gestes barrières contre le Coronavirus.
Les responsables des différentes écoles bénéficiaires n'ont pas manqué de remercier leur donatrice (la Fondation ABAKÈ) qui pour eux est venue régler une situation urgente et nécessaire au moment où il le faut.
« Nous remercions très sincèrement la Fondation ABAKÈ pour nous avoir doté de masques et de dispositif de lavage de mains. Les mots nous manquent pour vous témoigner notre gratitude. Mais nous vous promettons d'en faire un bon usage », a assuré le directeur du groupe A de l'Epp de Djeffa, Topanou Laurent.
Comme monsieur Topanou, les différents responsables des écoles bénéficiaires ont apprécié le geste de solidarité de la Fondation ABAKÈ à leur endroit. Mais ils n'ont pas manqué rappeler à la coordinatrice de la Fondation ABAKÈ, les autres doléances qui ne sont pas encore satisfaites.
Le Directeur de l'Ecole primaire publique de Cococodji Jardin, Fidèle Johnson a rappelé que son établissement est dans le besoin d'une clôture pour la sécurité des usagers de l'établissement.
De façon générale les différents bénéficiaires ont rassuré les donateurs de faire un bon usage des dispositifs de lavage de mains.
Il faut préciser que la distribution de dispositifs de lavage de mains dans les écoles est précédée de don de vivres offerts aux têtes couronnées de la famille de la Présidente de la fondation, madame Abakè Assongba De Rosa.
Elu sur la liste de l'Union Progressiste (UP), Amadé Moussa est désormais le nouveau maire de Zè, commune du département de l'Atlantique. Il a été élu ce vendredi 29 mai 2020 à l'unanimité des conseillers. Sont élus respectivement premier et deuxième adjoints : Antoine Houessou et Bernard Houédénou.
A.A.A
Elu sur la liste du Bloc Républicain (BR), Dramane Ouolou est désormais le nouveau maire de Ouaké, commune du département de la Donga. Il a été élu ce vendredi 29 mai 2020 à l'unanimité des conseillers communaux. Il sera accompagné par Moustapha Zacari en qualité de premier adjoint au maire et Issa Binda élu deuxième adjoint.
Liste des Chefs d'arrondissements
CA Ouaké : Djalilou Akabossi
CA Komdè : Gado Souleymane Tchao
CA Sèmèrè 1 : Ikililou Moukaila
CA Sèmèrè 2 : Yohan Piligan
CA Badjoudè : Alidou Kolawele
CA Tchalinga : Bernard Tale Abalo
A.A.A
Imaginez-vous plaqué au sol, menotté, le poids et la pression du corps d'un policier assassin sur votre tête, vous suppliez votre bourreau de vous laisser respirer, il s'en fout et continue de vous écraser jusqu'à ce que mort s'en suive. Ces derniers instants de la vie de George Floyd suscitent la révolte. J'ai cru que j'hallucinais quand j'ai vu l'image de ce policier Blanc qui a pris son temps pour tuer froidement, lâchement, et monstrueusement une personne déjà maîtrisée, et complètement à terre. Ce crime témoigne de la banalisation de la haine des Noirs aux Etats-Unis et dans les pays occidentaux.
Un policier démoniaque, qui semblait prendre son pied en assassinant un « Nègre ».
Pendant qu'un policier de type asiatique se délectait du meurtre en cours, et empêchait hautainement qu'on vérifie le pouls de la victime agonisante, son collègue Blanc semblait prendre son pied en écrasant à mort « du Nègre ». Avec sa main qu'il agitait dans sa poche, près de ses parties intimes, j'ai même cru qu'il se masturbait pendant qu'il donnait la mort. A travers les yeux de ce policier, on lit la satisfaction d'exprimer une haine profonde, de faire souffrir, et d'assassiner. Je n'envie pas ses enfants ou ses proches qui doivent se rendre compte que leur père ou parent n'est qu'un minable tueur. Ils seraient peut-être un peu plus fiers de leur criminel de policier, s'il avait donné la mort à ce Noir suite à une légitime défense, ou une bataille d'égal à égal, comme un vrai homme (Ce que les lâches ne font pas). Je ne crois pas que ces policiers soient des humains, ni même des animaux. Car les animaux ne tuent pas pour s'amuser, ou par haine. Ces policiers, tous ceux qui agissent comme eux, tous ceux qui les soutiennent, sont tout simplement démoniaques.
Un racisme systémique, culturel et structural qui macule les Etats-Unis.
Dans l'inconscient de beaucoup d'américains, les afro-américains sont toujours des esclaves, des sous-hommes, que les Blancs peuvent continuer de ségréguer, d'envoyer arbitrairement à leurs abominables couloirs de la mort, de les faire assassiner impunément par leurs policiers. Certes, tous les américains ne portent pas cette haine viscérale. Mais leur grande majorité ne s'indigne pas publiquement contre ce système qui banalise l'assassinat récurrent des Noirs, avec les moyens de leur nation, par les représentants de leur force publique. Ça reste une affaire de "Nègres". Les policiers qui détournent la force publique pour satisfaire leur haine, violenter une personne qui ne représente aucun danger au moment de l'acte, ou l'assassiner, sont de pitoyables criminels. Ces criminels, de plus en plus trahis par les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, sont plus monstrueux que les pires nazis. Ils déshonorent l'Amérique et lui collent l'étiquette d'un Etat terroriste envers les minorités noires.
Un silence complaisant des occidentaux, une fâcheuse indifférence de certains Noirs.
Face à l'ignominie et la fréquence des violences et des assassinats de Noirs par des policiers, les pays occidentaux bottent touche, et font preuve d'une complaisance ahurissante envers les criminels. Ils parlent de bavures et classent ces crimes dans la rubrique des faits divers. Alors qu'ils font volontiers la guerre, quand l'Etat islamique ou les rebelles du Sahel assassinent un seul de leurs ressortissants. Certains politiques veulent même voter des lois pour punir ceux qui filment leurs policiers en train de commettre des crimes. Une manière de leur attribuer un sordide permis de tuer en toute liberté. De la complaisance, ils grimpent à une hideuse complicité. Par ailleurs, il est regrettable de constater que, face à ce terrorisme policier infligé aux Noirs, certains Noirs gardent un silence, par peur, par résignation ou par opportunisme, pour ne pas être indexés par les Blancs de révolutionnaires. Je pense à ces artistes, à ces sportifs et à ces politiques Noirs qui ont de l'influence, mais qui préfèrent s'automuseler pour ne pas nuire à leur statut ou leurs intérêts. Je pense à ces africains, très bavards quand il s'agit de fustiger la politique ou les faits divers en Afrique, mais qui ne se sentent pas concernés par les crimes macabres commis par des policiers Blancs contre leurs frères et sœurs Noirs, en Amérique, ou en Europe.
Une vie sans dignité ne vaut pas la peine d'être vécue.
Noirs de tous pays, INDIGNEZ-VOUS !
Aliou TALL,
Président du RADUCC.
Installé ce vendredi 29 mai 2020, le conseil communal de Lalo, dans le département du Couffo n'a pu élire son nouveau maire. Il n'y a pas eu d'accord entre les membres de l'Union Progressiste (UP), le parti majoritaire.
Le seul candidat au poste de maire, William Fangbédji a été rejeté. L'élection du maire, ses adjoints et chefs d'arrondissements est reportée à une date ultérieure.
A.A.A
Nouveaux cas de coronavirus au Bénin. Selon le bilan fait par les autorités béninoises, le Bénin enregistre à la date du 28 mai 2020, un total de 224 cas confirmés avec 84 personnes sous traitement, 136 guéries et 03 décès.
A.A.A
Annoncé pour jeudi 28 mai 2020, le conseil municipal de la ville de Parakou n'a pu être installé. Et pour cause, la candidature inattendue de dame Alimatou Adam Abdoulaye, conseillère élue sur la liste du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dans le premier arrondissement de la cité des Kobourou.
Contre toute attente, elle a voté contre la liste des FCBE, majoritaire et qui portait la candidature de l'ex ministre du travail et de la fonction publique, Aboubacar Yaya.
Dans une interview accordée à Fraternité, dame Alimatou aurait déclaré que nul autre qu'elle ne sera maire à Parakou. Propos étayés par le maire sortant Charles Toko. « Ce n'est pas moi qui veut être maire, […] c'est dame Alimatou qui était pressentie pour être maire et le préfet a abusivement suspendu la séance », a-t-il déclaré. « Pour nous, dame Alimatou a été élue maire de la ville de Parakou », a ajouté l'ancien chef de l'hôtel de ville.
Au terme du vote de ce jeudi, Aboubacar Yaya, unique candidat des FCBE n'a recueilli que 15 voix, sur les 33 que compte la commune. Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé a alors suspendu la séance et reporté à une date ultérieure, l'installation du nouveau conseil municipal.
En se démarquant des FCBE, dame Alimatou Adam Abdoulaye met en péril les chances de la formation politique opposée au pouvoir Talon, de prendre le contrôle de l'équipe municipale. Les tractations politiques les jours à venir pourraient tourner en sa faveur, et elle pourrait être plébiscitée maire de Parakou comme l‘a confié Charle Toko.
Alimatou Adam Abdoulaye est commerçante de profession. Elle est âgée de 65 ans.
F. A. A.
Le Conseil communal de la mairie de Klouékanmey vient d'être installé. Il sera présidé pour les 06 prochaines années par le maire GBEDJEKAN Coffi Dieudonné. Il a été élu ce vendredi 29 mai 2020.
Le nouveau patron de la mairie de Klouékanmey sera assisté des conseillers AKANDO Aimé et Otodji Raymond respectivement premier et deuxième adjoints au maire.
Maire : GBEDJEKAN Coffi Dieudonné
1er Adjoint : AKANDO Aimé
2è Adjoint : Otodji Raymond
Chefs d'arrondissements (CA) :
Adjahonmè : SODEDJI Séverin
Ahogbéya : ALOUNKOUTON Gaétan
Ayahohoué : AVÉ Mianikpo Rigobert
DJOTTO : HOUDJI GODO Gaston
HONDJIN : KOMAKLO D. T. Mathieu
Klouékanmé- centre : SEHOUNKO Séraphin
LANTA : EKPOUI Vincent Fréjus
TCHIKPE : KLIKPEZO Germain
F. A. A.
Les ministres des transports de l'UEMOA ont tenu ce jeudi 28 mai 2020 une séance par visioconférence consacrée à l'évaluation de l'impact et les besoins relatifs à la Covid-19 dans le secteur des transports au sein de l'espace. Envisageant une reprise réussie du secteur des transports, ils ont formulé des recommandations pour atténuer les effets du Covid-19.
Selon le communiqué final de l'UEMOA, les ministres ont examiné et adopté le rapport de la réunion préparatoire des experts chargés des transports, tenue le 26 mai 2020 par visioconférence. Ils ont également adopté une déclaration portant sur les impacts de la Covid-19 sur les économies nationales et le secteur des transports dans l'espace UEMOA. Les mesures prises par les Etats pour contenir la Covid-19 et réduire son impact sur le secteur des transports ; ainsi que les besoins et les conditions en vue de la reprise des activités du secteur des transports ont été également examiné.
S'agissant des impacts, la pandémie du coronavirus pourrait entraîner une baisse de croissance économique estimée à 2, 7 % du PIB. Au niveau du secteur des transports, il est noté une baisse générale des activités, et en particulier dans les sous-secteurs routiers, ferroviaire, aériens et portuaire.
Les conséquences de cette baisse sont entre autres : le chômage, la réduction des salaires, l'augmentation du coût du transport.
Les Etats et la Conférence des Chefs d'Etats et de gouvernement ont donc pris des mesures sanitaires, économiques et sociales.
Les recommandations des ministres chargés des transports
Au regard de la situation, les ministres des transports de l'UEMOA ont fait plusieurs recommandations. Il s'agit d'assurer une concertation régionale préalable à la réouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes ; procéder au contrôle sanitaire sur la Covid-19 au départ et à l'arrivée des voyageurs qui devraient disposer d'un document qui atteste leur état et doter le personnel et les infrastructures en équipements de surveillance et de protection aux points d'entrée et dans les moyens de transports.
Les autres recommandations sont : sensibiliser et former le personnel en matière de sécurité sanitaire ; apporter un soutien financier au secteur des transports et formuler dans les meilleurs délais, pour la sous-région un plan de reprise concerté des activités de transport en rapport avec la situation sanitaire et sécuritaire dans les Etats.
La réunion présidée par le ministre des infrastructures et des transports du Togo, Mme Zouréhatou Kassah-Traoré fait suite à une recommandation des chefs d'Etats et de gouvernement de l'UEMOA. Elle a connu également la participation du président de la Commission de l'UEMOA, Abdallah Boureima.
A.A.A
Les 19 conseillers sur les 19 du conseil communal ont voté ce vendredi pour valider le poste du maire au candidat du Bloc Républicain Koffi Bernard Adanhopé. Le maire entant vient ainsi remplacer le sortant Pascal Coffi Hessou, candidat du parti Union Progressiste (UP).
Maire : Coffi Bernard ADANHOKPE
Premier Adjoint au Maire : Kouassi Innocent DOSSOI
Deuxième Adjoint au Maire : Bessan DOSSOU
CA COME : Eustache HOUNSOUKIN
CA Oumako : Agbégninou Robert ANANI
CA OUÈDÈMÈ PEDAH : Nestor SOSSA
CA Akodéha : Mathieu AYI
CA AGATOGBO : Aurel Vincent SOWANOU
Tous ont été élus par 19 voix pour et zéro contre
CRC
La commune de Kalalé a un nouveau maire. Il s'agit du jeune Bani Tidjani. L'étudiant âgé de 28 ans a été élu par 17 conseillers sur les 29 que compte le conseil communal.
C'est le plus jeune des maires élus à la date de ce vendredi 29 mai 2020. Il a désormais la conduite de la gouvernance locale pour les six prochaines années.
F. A. A.
L'installation des conseils communaux se poursuit ce vendredi 29 mai 2020. A Abomey dans le département du Zou, le Conseil communal a élu le maire, ses adjoints et les chefs d'arrondissements. Le nouveau maire Antoine Djedou est élu sur la liste de l'Union Progressiste (UP). Il a pour adjoints Gabriel Medehou et Laurentine Adossou Davo, respectivement premier et deuxième.
Liste des Chefs d'arrondissements
CA Zounzonmè : Assohoto Laurent
CA Detohou : Degbo Désiré
CA Agbokpa : Dagba Eric
CA Sehoun : Loucou Michel alias Alêkpéhanhou
CA Djêgbé : Matro Victor
CA Hounli : Azélokonon Emmanuel
CA Vidolé : Blaise Tchêkpo
A.A.A
Equipements et infrastructures vétustes, accès pénibles des populations aux soins de santé de qualité, pénurie d'agents de santé qualifiés. Le cocktail est bouleversant mais n'émeut pas encore les autorités qui résistent à attaquer le mal par la racine. Ci-dessous, le visage au quotidien du système sanitaire au Bénin.
Pour être transfusées, les populations de Karimama doivent parcourir 300 kilomètres. Soit effectuer plus que la distance, Cotonou-Abomey-Cotonou.
Vadim QUIRIN
A Karimama, pour bénéficier d'une poche de sang, il faut avoir parcouru, en aller-retour, 300 kilomètres. Tel est le sort réservé aux enfants anémiés et aux femmes qui saignent après l'accouchement, dans l'arrondissement de Pétchinga. La première formation sanitaire de référence, la plus proche de l'arrondissement, à savoir le centre de santé de Karimama, est à 75 kilomètres et n'est malheureusement pas agréée pour la transfusion sanguine. Conséquence, le centre réfère aussi, à son tour, le malade à l'hôpital de zone de Malanville, situé également à 75 kilomètres. Le patient doit donc parcourir 300 kilomètres en aller-retour, dans une charrette tractée par deux bœufs, ou sur une moto, ou pour les plus chanceux, à bord d'une voiture de fortune. Ce véhicule à quatre roues mettra un peu moins de cinq heures de temps pour atteindre Guéné, localité située à 120 kilomètres de Pétchinga et qui donne accès à la toute première voie bitumée la plus proche de l'arrondissement. En saison pluvieuse, de juillet à septembre, il faut multiplier ce temps de route par deux à cause de la dégradation de la voie. Cette peine pourrait être atténuée par l'ambulance de dernière génération équipée de matériels de pointe offerte au centre de santé de Karimama. Seulement, elle n'est pas adaptée à l'état de cette route et ne peut guère aller au-delà des 20 kilomètres, de peur de s'embourber.
Sans émettre de réserves majeures sur ces constats, le docteur Denis Ouorou Bagnan, médecin-chef du centre de santé de Karimama, souligne : « nos problèmes seraient résolus à 50% si la voie Karimama – Guéné, longue de 45 kilomètres, était bitumée ». Sur cette même lancée, le médecin-chirugien Bouraïma Mama Adamou, directeur départemental de la santé de l'Alibori (DDS), affirme qu'une « chose est de soigner les patients et l'autre est de les tuer en voulant les soigner. Il faut donc peser le pour et le contre avant l'implantation d'une unité de transfusion sanguine ». Toutefois, une étude est déjà faite et favorisera l'ouverture d'un laboratoire de transfusion sanguine à Karimama, promet-il.
Satisfaire les besoins en sang avant les catastrophes
Néanmoins, il serait difficile de perdre de vue que dans le secteur de la transfusion sanguine, les fruits ne tiennent pas encore la promesse des fleurs en matière de financement. De juin 2015 à juin 2016, la table ronde organisée pour mobiliser les ressources auprès des opérateurs économiques a accouché d'une souris. A côté, les ressources allouées à l'Agence nationale pour la transfusion sanguine, quoi qu'en hausse entre la période 2011-2015 (de 321 millions de FCFA à plus d'un milliard de FCFA), sont en deçà des attentes formulées dans le plan stratégique de la transfusion sanguine 2014-2018. Pour le plan, il faut un investissement de près de 14 milliards de FCFA pour couvrir les besoins d'acquisition d'équipement et de rénovations infrastructurelles.
Un gap qui peut s'avérer fatal en cas de catastrophe. « Il ne faut pas attendre les grandes catastrophes, pour commencer à s'occuper de l'agence de collecte du sang dans le pays », conseille le docteur Pierre M'Péle-Kilébou, l'un des anciens représentants résidents de l'Organisation mondiale de la santé au Bénin. Surtout, ajoute-t-il, qu'elle n'arrive pas encore à satisfaire toutes les demandes en sang, seulement 80,14% des requêtes ayant été satisfaites en 2015 contre 90,62% en 2014. Ludovic Anani, directeur général de l'Agence nationale pour la transfusion sanguine reconnaît que la couverture des hôpitaux est largement insuffisante. Un cas concret : « du lundi 20 au dimanche 26 juin 2016, l'antenne départementale de la transfusion sanguine de l'Atlantique-Littoral a enregistré près de 1062 demandes. Mais nous n'avons pu satisfaire que 807 sollicitations », affirme Edgard Padonou, chef de ladite antenne départementale. Donc, près de 255 malades ont été laissés en rade au cours de cette courte période.
Enquête réalisée dans le cadre du projet « Pour des médias plus professionnels » de la Maison des Médias avec l'appui financier de OSIWA.
Découverte macabre ce jeudi 28 mai 2020 à Houèto, dans la commune d'Abomey-Calavi. Le corps sans vie d'une jeune fille a été retrouvé dans une brousse.
Selon les témoins, elle voulait sortir dans la soirée de mercredi dernier, mais ses parents s'y étaient opposés. Magré le refus des géniteurs, elle a insisté pour partir. Le lendemain matin, jeudi 28 mai, son corps a été découvert dans une brousse couvert de pagne.
Les causes et les circonstances de sa mort restent pour l'heure inconnues.
Des investigations sont en cours.
F. A. A.
Découverte macabre ce mercredi 27 mai 2020 à Zopah dans la commune d'Abomey-Calavi. Le corps en putréfaction d'un pasteur a été retrouvé dans sa voiture devant son domicile.
Selon les informations, l'odeur désagréable qui se dégageait a amené les habitants à ouvrir la voiture couverte par une bâche. Le corps sans vie du pasteur a été découvert allongé sur le siège arrière du véhicule avec un téléphone éteint. L'homme de Dieu aurait quitté son domicile depuis quatre jours. Les circonstances de son décès ne sont pas encore élucidées.
A.A.A
Le sieur Moïse Atchadé et Mme Rufine Nassirou-Hounkanrin séjournent depuis mercredi 27 mai 2020 à la prison civile de Cotonou. Les deux notaires auraient fait preuve de légèreté dans la gestion d'un dossier, et mêlés à des faits d'escroquerie.
Selon nos sources, les deux notaires sont accusés par un parti politique et une banque de la place de légèreté dans la gestion d'un dossier. Ils seraient également mêlés à des pratiques liées à des faits d'escroquerie.
Leur dossier sera examiné mardi 02 juin au tribunal de Cotonou.
F. A. A.
L'élection des maires de la 4ème mandature de la décentralisation entamée le 28 mai 2020 se poursuit ce vendredi dans près d'une vingtaine de communes.
Selon le chronogramme établi par les préfets de département, environ une vingtaine conseils communaux seront élus ce vendredi 29 mai. Il s'agit des communes d'Abomey, de Klouékanmè, de Lalo, de Sakété, de Zè, de Comé, de Bonou, d'Akpro-Missérété, de Pèrèrè, de Kalalé, de Karimama, de Ouaké, de Grand-Popo, de Toviklin, de Toukountouna et de Cobly.
Déjà jeudi dernier, 15 communes ont réussi à élire leurs maires, leurs adjoints et les chefs d'arrondissement. Il s'agit de : Kpomassè, Aguégués, Boukoumbé, Sinendé, Bembèrèkè, Athiémé, Dogbo, Aplahoué, Ségbana, et autres. Pour défaut de consensus, 06 autres n'ont pu installer leurs conseils communaux.
F. A. A.
Le processus d'élection des responsables des conseils communaux et municipaux suite à la proclamation des résultats des élections communales du 17 mai 2020 a démarré jeudi dernier. Le 28 mai, une quinzaine de maires ont été élus dans différentes communes. Les élections se poursuivent ce vendredi dans d'autres mairies.
Point des maires élus ce Jeudi 28 Mai 2020
*▪️Commune d'Avrankou : Sena Gabriel Ganhoutodé (UP)
*▪️Commune de Sinendé : Sanni Bio Kouri (FCBE) ;
*▪️Commune d'Aplahoué : Maxime Allossogbé ( UP) ;
*▪️Commune de Boukoumbé : Aldo N'da Kouagou ( UP) ;
*▪️Commune de Ségbana : Orou Aimé Bio Thian( UP) ;
*▪️Commune de Covè : Auguste Aïhunhin (UP) ;
*▪️Commune de Bembéréké : Garba Yaya (FCBE) ;
*▪️Commune d'Athiémé : Kocou Saturnin Dansou (BR) ;
*▪️Commune de Ouaké : Dramane Ouolou (BR) ;
*▪️Commune de Kandi : Zinatou Saka Osseni Alazi (FCBE) ;
*▪️Commune de Copargo : Ignace Ouorou ( FCBE) ;
*▪️Commune de Dogbo : Magloire Agossou (UP) ;
*▪️Commune de Kpomassè : Kenam Mensah (UP) ;
*▪️Commune de Tori Bossito : Rogatien Akouakou ( UP) ;
▪️ Commune de Ségbana : Bio Tian Orou Zime (UP).
Le 28 mai 2020, l'élection des maires a été reportée dans plusieurs communes : Parakou, Zogbodomey, Adjarra et Houéyogbé et Ifangni
L'élection du nouveau maire de la commune de Houéyogbé n'a pas eu lieu comme prévue ce jeudi 28 mai 2020. Et pour cause, face à l'absence de consensus au sein des conseillers du Bloc Républicain (BR), qui sont majoritaires, le préfet Zinsou n'a pas eu autre choix que de reporter la séance pour une autre date.
''Cet après-midi, nous avons insttallé le conseil communal de Houéyogbé puis mis en place le bureau d'âge. Seulement, il s'est fait que les conseillers de la majorité qui doivent dégager le maire et ses adjoints ne sont pas parvenus à s'entendre. C'est pourquoi nous avons reporté pour une date ultérieure'', a expliqué Sèdzro Zinsou, préfet du département du Mono.
Pour Euphraim Tossavi, coordonnateur BR de Houéyogbé, c'est plutôt l'interprétation de l'article 189 du code électorale qui a été le point de discorde ayant favorisé le report du vote pour une date ultérieure.
Cokou Romain COKOU.