Par Mohamed TOUATI
Les cours de l’or noir continuent d’être portés par la baisse de 1,2 million de barils par jour décidée le 8 décembre dernier par l’alliance Opep-non Opep.
Un baril à 60 dollars dans les tout prochains jours? Oui c’est très possible! Et peut-être même dans les toutes prochaines heures. La probabilité est en tous les cas grande pour que cette barre symbolique soit atteinte, voire même dépassée. Tellement les prix du pétrole ont le vent en poupe et affichent une fougue insoupçonnée en ce début d’année. Hier, ils ont affiché, en cours d’échanges, une hausse consécutive en 2019. Vers 15h00 à Alger le baril de Brent de la mer du Nord qui sert de référence au pétrole algérien s’échangeait à 58,20 dollars enregistrant un gain de 1,20 dollars par rapport à la séance de clôture de la semaine passée qui s’est achevée le 4 janvier. Soit un gain de plus de cinq dollars depuis le début de la nouvelle année.
Le baril de «light sweet crude», référence américaine du brut, avançait de son côté de 60 cents à 48, 56 dollars vers 15h30. Ce sursaut aussi inattendu que spectaculaire du baril n’est pas dû au fait du hasard. Les cours de l’or noir continuent d’être portés par la baisse de 1,2 million de barils par jour décidée le 8 décembre dernier par l’alliance Opep-non Opep. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses 11 alliés dont la Russie, ont conclu cet accord qui doit courir jusqu’à fin juin pour faire face à la vertigineuse chute des prix qui a vu le baril dégringoler de plus de 25 dollars après avoir atteint plus de 85 dollars au mois d’octobre.
Cette initiative couplée à la baisse de l’offre saoudienne de plus de 400 000 barils par jour en décembre a servi de déclic au rebond du baril qui n’est vraisemblablement pas en position de refaire marche arrière. «C’est censé être l’année où l’Opep, en partenariat avec la Russie, s’empare du marché haussier en prouvant son engagement à réduire l’offre de 1,2 million de barils par jour au cours des six prochains mois, voire plus si nécessaire, afin de faire remonter les prix après la chute de 40% de l’an dernier» estime l’expert Barani Krishnan sur le site spécialisé Investing.com. Selon les statistiques dont dispose l’Opep, le marché doit s’équilibrer en ce début d’année.
«Selon les chiffres dont nous disposons, nous avons un excédent d’environ 26 millions de barils, contre 340 millions de barils au début de 2017», avait déclaré le 23 décembre le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis lors de la 101ème session du Conseil ministériel de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep) qui s’est tenu au Koweït. «Je pense que nous pouvons facilement nous accommoder de cet excédent et atteindre un marché équilibré en un ou deux mois, soit au cours du premier trimestre de l’année prochaine», a assuré Suhail al-Mazrouei, qui assure aussi la présidence du cartel.
Dans le cas contraire, les 25 ont en effet prévenu qu’ils serreraient leurs vannes davantage si le marché ne venait pas à s’équilibrer pour permettre aux cours de rebondir à un niveau satisfaisant qui ne nuirait pas à leurs économies. «Les producteurs sont prêts à reconduire l’accord ou à augmenter les réductions si le marché ne réagit pas», avait affirmé le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis. Les cours de l’or noir ont bénéficié aussi de signaux encourageants pour la croissance mondiale en provenance de Chine et des États-Unis, à commencer par la reprise des négociations entre Pékin et Washington, annonciatrices d’un apaisement entre les deux grandes puissances. Ce qui doit donner davantage de vigueur au baril.
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Par Wahida BAHRI
Il n’y a pas d’autres mots pour décrire l’état des lieux dans cette wilaya qui peine à redorer son blason d’or.
En effet, parler est une chose et passer à l’acte est une autre chose. À Annaba tous les acteurs en charge de sa gestion conjuguent la machine du développement locale au pronom impersonnel «on va faire». Ce «on» qui nourrit une indifférence à l’origine d’un incivisme devenu chronique. C’est là, une aubaine pour des responsables qui, chaque jour, vaquent à leurs intérêts personnels, laissant pour compte une wilaya ravagée par une dégradation sans précédent, au point de faire perdre aux Annabis le goût d’apprécier leur environnement.
Faute d’une politique rigoureuse dans la gestion de leurs circonscriptions de compétences, les élus locaux des différentes communes de la wilaya de Annaba, ont indirectement cautionné l’incivisme citoyen. Depuis le chef-lieu de la commune de Annaba, Sidi Amar et El Bouni jusqu’à Chétaïbi, Oued El Aneb en passant par Aïn El Berda et Berrahal entre autres communes, le décor est repoussant. Constructions anarchiques défigurant l’aspect urbain de toute la wilaya. Celle-ci qui, en l’absence des services de l’Etat, voit chacun agir comme bon lui semble bafouant en toute impunité les lois de la République. Un constat auquel s’ajoute la prolifération des saletés, déformant de jour en jour les communes de la wilaya.
Le constat est plus que visible à l’oeil nu, il suffit de faire un tour dans une quelconque commune, pour constater l’indifférence et le laxisme de gestionnaires occupés à «fouetter d’autres chats». Autre constat amer, l’agression pernicieuse contre le milieu environnant. Il n’y a qu’à visiter certains quartiers et cités pour découvrir des amoncellements d’ordures ménagères à chaque coin, agressant les regards et les narines des passants et des habitants qui en sont à l’origine par manque de civisme.
Annaba qui illustrait l’exemple de meilleure ville du pays, est devenue une wilaya défigurée, repoussante et infréquentable, à cause de la prolifération de la saleté et la défectuosité de ses routes et ses trottoirs. Situation alourdie par l’incivisme d’une population livrée à elle-même.
En somme, il s’agit d’une wilaya où tout un chacun est responsable de lui-même et se soumet aux lois qu’il impose. Des lois le moins que l’on puisse qualifiées de mutilantes à plus d’un égard. Millénaire qu’elle fut, la wilaya de Annaba, est le parfait exemple de l’abandon.
Narguée par des élus qui prétendent oeuvrer pour son développement, cette circonscription de l’est du pays, semble faire l’objet d’un oubli et absence de conscience de gestion. Sinon, comment expliquer cet état des lieux déplorable, de par l’agression continue de l’aspect urbain, l’environnement et du cadre de vie? En dépit des timides efforts enregistrés pour tenter de remédier un tant soit peu à la situation, cela reste insuffisant. Une carence retenue à l’actif notamment d’élus communaux.
Ceux-là, qui en dehors de leurs propres intérêts, c’est celui de leurs partis respectifs qui occupent la majeure partie de leurs activités communales. À Annaba, il n’est un secret pour personne que cet état de fait, détonne sur l’activité partisane à la faveur de telle ou telle échéance électorale. Des rendez-vous que l’on s’applique à préparer des années durant. Telles les législatives, puis les sénatoriales et en cette période, c’est la course pour le siège de l’APW. C’est dire que la politique à Annaba est devenue un phénomène.
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Par Kamel BOUDJADI
Les élus ont jugé que cette infrastructure peut aisément impulser une nouvelle dynamique à l’investissement et à l’économie de la région.
L’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou vient de voter une délibération portant création d’une entreprise de gestion des ports de Tigzirt et d’Azeffoun. La décision annoncée lors du dernier conseil de wilaya est une réponse à une demande formulée depuis quelques années par plusieurs parties dont l’association des pêcheurs et les commerçants activant dans ces espaces de loisirs et de villégiature.
En effet, sur place, les pêcheurs jugeaient que la gestion de ces espaces était très difficile en l’état actuel des choses. Confiés à l’entreprise de gestion de la wilaya de Béjaïa, ces deux ports de la wilaya de Tizi Ouzou sont, selon les pêcheurs, trop éloignés. Leur gestion, ajoutent-ils, nécessite une entreprise qui soit sur place. Ces derniers estiment que la gestion de la partie «eau» ne pose pas autant de problèmes que la partie infrastructure de loisir. Cette dernière serait mieux gérée si elle était entre les mains des concernés directs.
Toujours au chapitre de la reprise des infrastructures économiques, la même assemblée a décidé de repêcher l’idée d’aménagement d’un port sec pour la wilaya de Tizi Ouzou. L’idée est vieille de quelques décennies, mais jusqu’à présent, les opérateurs économiques activant dans la région n’ont pas de lieu de stockage de leurs marchandises. Pour l’instant, ces derniers recourent aux ports secs de la capitale et d’autres villes nécessitant plus de moyens de locomotion et donc plus de frais.
C’est pourquoi, les élus ont jugé que cette infrastructure peut aisément impulser une nouvelle dynamique à l’investissement. C’est d’ailleurs une demande maintes fois émise par les investisseurs. Il y a deux décennies, ces derniers ont été entendus et un projet de port sec a été adopté et inscrit pour la wilaya de Tizi Ouzou. Même l’assiette foncière avait été réservée au niveau de la zone industrielle d’Oued Aïssi, une dizaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu.
Mais, hélas, l’idée ne fera pas long feu car le projet sera enterré et vite oublié. Pour assurer sa remise aux calendes grecques, l’assiette foncière qui lui avait été réservée a été transformée en gare routière intercommunale. La décision a été fortement critiquée par les opérateurs économiques qui allaient en bénéficier, mais en ces temps-là personne ne les avait écoutés. Le projet a été donc effectivement enterré, mais pas oublié. La demande allait au contraire se faire plus persistante. Récemment, celle-ci a été réaffirmée lors de la rencontre organisée par le wali avec les opérateurs économiques et réaffirmée lors de la rencontre qui a suivi à l’APW sur l’investissement.
Enfin, cette nouvelle de la reprise de l’idée du port sec suscite déjà des espoirs du côté des investisseurs déjà sur place ainsi que ceux qui ont le projet en gestation. Mais, ces derniers préconisent une autre idée qui viendrait renforcer le rôle du port sec. En effet, le stockage à grande échelle de marchandises est déjà une très bonne opportunité économique, mais qui serait encore plus rentable si la ligne ferroviaire déjà opérationnelle est exploitée. Ces derniers jugent très bénéfique si cette dernière est renforcée d’un train de transport de marchandises qui relierait ce port aux différents ports maritimes du littoral national. Un train de transport marchandises serait la cerise sur le gâteau pour de nombreux investisseurs.
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Une dalle de béton s’est effondré dans un chantier de construction de logements AADL à Rahmania (banlieue Ouest d’Alger) causant la mort d’au moins trois ouvriers, rapporte le site d’information Alg24 citant des informations de la protection civile.
La dalle, qui s’est effondré vers 7h ce matin, a provoqué l’ensevelissement de cinq personnes. Tout d’abord, les éléments de la Protection Civile ont fait sortir deux personnes qui sont grièvement blessés, puis les trois autres ouvriers qui n’ont malheureusement pas survécu.
Selon les informations du site d’information, le chantier de Rahmania appartient à une société turque chargée de construire des logements de la formule AADL.
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Par Abdenour MERZOUK
Même si le choix de faire ou non des cours reste un acte individuel, personnel et une liberté d’agir pour les parents, eu égard à la prolifération du phénomène à l’approche de chaque examen de fin d’année, il est utile d’attirer l’attention, de dénoncer le caractère lucratif et de refuser qu’il porte atteinte à une profession que beaucoup ont choisie par amour. C’est notre façon de rendre hommage à nos enseignants qui resteront à jamais des exemples pour leur humilité, leur sens du devoir…
Les mutations sociales subies par la société dans la totalité de ses remembrements, n’ont pas épargné l’école. Les valeurs et la noblesse qui étaient le maître-mot chez nos enseignants d’antan, ne sont qu’un vain souvenir évoqué avec nostalgie. En 1965, un maître d’école était un notable, un dignitaire, celui qui sait tout. Il était respecté au même titre qu’un maire, voire plus. Un proviseur de lycée avait les mêmes honneurs qu’un wali. Aujourd’hui, des inspecteurs font office de chauffeurs clandestins, de revendeurs de voiture… «Monsieur le professeur» a laissé place à «Ya Cheikh». Des enseignants sont au service de quelques riches qui les «invitent» chez eux pour assurer des cours à leurs enfants.
Le système éducatif algérien aura eu le mérite ces dernières années d’avoir inventé un enseignement particulier qui n’existe nuelle part ailleurs. Les cours payants se développent et concernent désormais même les enfants scolarisés dans les premiers paliers. Ce qui il y a quelques années touchait les élèves des classes d’examen du cycle secondaire et moyen intéresse aussi les enfants scolarisés en cinquième, voire première année du primaire. Sous l’oeil passif des chargés du secteur, des enseignants louent des garages, des sous-sols, des structures publiques et quelquefois leurs domiciles pour y exercer sans souci. «Les enfants qui s’entassent dans des locaux sont en danger. La sécurité des biens et des personnes est un devoir pour l’autorité.
Les commerces informels sont combattus, n’est-ce pas une activité lucrative non déclarée et qui de surcroît met en péril des vies humaines avec la complicité de parents inconscients?» s’interroge un père qui n’a pas les moyens d’inscrire son enfant. «Moi je compte sur l’école publique. Le ministère doit offrir les moyens aux professeurs qui font convenablement leur travail et ils sont nombreux» ajoutera notre interlocuteur. Les règles élémentaires qui régissent le volume horaire, la nécessité pour l’enfant d’avoir des moments de loisirs et de repos, sont bafouées et remplacées par une course après les cours.
Toutes les matières sont concernées par cette façon de faire qui a laissé émerger un comportement nuisible dans le secteur. Les élèves nantis n’accordent plus d’importance aux séances collectives dispensées en classe puisque le soir ils disposent de professeurs particuliers. Ce comportement influence le reste du groupe et les classes ont fini par devenir une simple escale obligatoire. «La surcharge, la démission collective, le manque de moyens, l’influence extérieure rendent notre travail pénible. Au lieu de dispenser des connaissances, nous passons la majeure partie du temps à faire le guet» commente Hamid un prof de français. Voulant avoir son avis sur le thème des cours payants, notre professeur reste catégorique. «Même si de nombreux parents me le demandent, Je ne ferai jamais ce travail parce qu’il s’agit d’une histoire de conscience.»
Nous apprendrons aussi que certains éducateurs, qui n’ont de relation avec l’éducation que par l’appellation, n’hésitent pas à réduire telle une peau de chagrin les leçons et le savoir à dispenser obligatoirement dans le cadre des programmes annuels pour «chasser» et reconvertir les élèves en clients potentiels. S’agissant des prix, nous saurons que le barème varie d’un prof à un autre, d’une matière à une autre. Le plafond serait 2500DA/mois par candidat dans un groupe réduit à 12 élèves, 3500 DA/mois pour les matières dites essentielles comme les sciences, les maths et la physique quand le nombre est de six élèves.. Plus le nombre est important, moins le prix est élevé. La moyenne admise dans le milieu reste un groupe de 30 enfants et plus pour 1000 DA/mois par enfant.
«Le ridicule qui ne tue pas» a fait que certains professeurs de lettres arabes et de philosophie, deux matières qui ont intégré le domaine ces dernières années en plus de l’anglais, très pointilleux sur la mixité, oublient le temps d’un cours dans un garage leur intransigeance sur la nécessité de séparer les garçons des filles. La remise à niveau qui reste un acte pédagogique reconnu mondialement obéit à des critères.
Le nombre d’élèves, le diagnostic des lacunes, la spécificité du savoir à dispenser, le choix de l’horaire, l’étude du statut psychopédagogique de l’apprenant… sont autant de paramètres à prendre en compte dans cette remise à niveau. Ne dit-on pas que la préparation d’un cours commence par l’étude du public? Pour pallier ces conditions élémentaires, les enseignants spécialistes des cours, puisqu’il en existe, trient les candidats en ne prenant que ceux qui ont déjà une base intéressante. N’importe quel professeur pourra assurer un très bon résultat avec une classe regroupant des apprenants capables d’avoir un 12 en physique, en maths ou en sciences. Le choix des trois disciplines est volontaire puisque ces trois matières restent les plus demandées. Que donnent ces vendeurs du savoir aux élèves? Certains sont spécialistes et bénéficient d’une publicité gratuite, laquelle renommée se construit d’année en année grâce au bouche-à-oreille.
«Tel professeur est excellent.» Ce professeur exerce dans un établissement étatique dont les résultats ne différent pas de ceux des autres établissements où les professeurs ne sont pas excellents. L’excellence n’est en fait qu’un travail que les enseignants ne peuvent pas effectuer quotidiennement, eux qui sont conditionnés par un programme, des délais et des tests. «La majorité de ceux qui font ces cours se limite à de longues séries d’exercices et des applications que nos prédécesseurs faisaient seuls ou en groupe lors des préparations des examens avec les fameux Bordas» nous dira un professeur du lycée Mira qui ajoute «en classe normale, le temps n’est pas suffisant pour pareil travail. C’est là l’unique différence entre ce que font les donneurs de cours et ce que doit faire un enseignant en classe». Un apprenant en passe de subir une évaluation en fin d’année laquelle déterminera peut-être son avenir est une proie facile au surmenage et à des accidents cérébraux.
La pression exercée par les parents qui n’exigent plus le bac seulement, mais une bonne moyenne pour faire médecine ou ingéniorat, des professions libérales, accentue le risque. Des établissements privés sont venus dispenser le savoir dans des conditions matérielles largement meilleures que celles du secteur public. Finalement, ces écoles sont devenues des centres de recyclage aux retraités. Un enseignant parti en retraite après plus de 25 ans d’exercice ne peut plus donner. Il rejoint les établissements privés juste pour le salaire qu’on lui remet quelquefois dans une enveloppe. Un enseignement informel avec une bâtisse pour plusieurs niveaux et des âges différents, des structures sans espace pour la pratique sportive… La faute et la responsabilité incombent aux responsables du secteur d’abord, aux parents ensuite.
La décision d’offrir la chance aux élèves aux résultats insuffisants et pour laquelle des sommes énormes ont été réquisitionnées n’a pas eu l’effet escompté. «Les associations de parents d’élèves doivent s’immiscer dans ce problème au lieu de se limiter à condamner les actions des professeurs. C’est à ces associations de combattre ce phénomène de société qui reste un signe ostentatoire des écarts sociaux qui scindent la société algérienne depuis l’avènement de l’économie libre» commente un professeur. Les élèves qui fréquentent un établissement toute une semaine évitent de s’y rendre pour venir combler leurs lacunes le soir ou les jours de repos. Les professeurs qui gagnent pécuniairement beaucoup plus en formant eux-mêmes leurs groupes n’adhèrent pas à l’initiative. Devant ces deux facteurs, l’administration est restée les mains croisées, approuvant implicitement ce qui se passe dehors.
La frange sociale qui aura, avantagé et participé au développement du phénomène des cours reste celle des médecins. En effet et selon un sondage, la grande majorité des élèves, qui suit ces cours est constituée de fils ou filles de docteurs, de directeurs. Rares sont les enseignants qui inscrivent leurs enfants. Ce rejet montre s’il le fallait que les plus proches du secteur savent pertinemment que ces cours restent inutiles quand l’enfant suit une scolarité normale. Quand il évolue dans un cadre propice l’enfant peut assimiler les programmes et avancer. «Comment un professeur accepte-t-il de donner des cours particuliers aux mêmes élèves qu’il a en classe, du moins certains?» s’interroge une dame qui périodiquement, rend visite aux professeurs de sa fille inscrite en terminale. «Mes moyens financiers ne me permettent pas de lui payer des cours, mais ses résultats sont à ce jour excellents. Inchallah, elle me donnera la joie en fin d’année avec le bac.» N’est-ce pas là un exemple concret.
Il y a quelques années et juste après l’apparition du phénomène, les meilleures moyennes au bac ont été réalisées par des filles scolarisées en internat au lycée Hamza, des candidates qui n’ont jamais suivi un cours hors de l’enceinte du lycée. Même si le choix de faire ou non des cours reste un acte individuel, personnel et une liberté d’agir pour les parents, il est de notre devoir d’attirer l’attention sur le phénomène, de dénoncer son caractère lucratif et de refuser qu’il porte atteinte à une profession que beaucoup ont choisie par amour.
C’est notre façon de rendre hommage à nos enseignants qui resteront à jamais des exemples pour leur humilité, leur sens du devoir… Ces syndicats qui foisonnent et qui ne ratent aucune occasion de s’attaquer à la ministre qui montre une bonne volonté de sauver l’école algérienne, ont du pain sur la planche si réellement ils pensent à l’avenir de l’école. Voilà un dossier qui mérite l’attention de tous.
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Les autorités s’attendent à l’augmentation du trafic aérien à destination de la Syrie dans un avenir proche.
Les autorités syriennes sont à pied d’oeuvre pour la reprise prochaine des activités du transport aérien civil dans l’ensemble du territoire national après le retour de la stabilité dans le pays et le retour des diplomates étrangers, ont rapporté hier des médias locaux. Le ministère syrien des Transports a demandé aux opérateurs de transport aérien de suivre toutes les procédures et de veiller à ce que les aéroports du pays soient prêts à recevoir prochainement des vols des compagnies aériennes nationales et étrangères, a indiqué l’agence russe Sputnik.
Les opérateurs du secteur ont été invités également à mieux se préparer à faire face à toutes les situations et à fournir les meilleurs services aux passagers. Les autorités s’attendent à l’augmentation du trafic aérien à destination de la Syrie dans un avenir proche, en prévision d’une intensité de l’exploitation des aéroports syriens.
La seule compagnie étrangère opérant des liaisons aériennes régulièrement depuis et vers la Syrie est la Fly Baghdad (irakienne), alors que la compagnie nationale Syrian Arab Airlines opère aujourd’hui sur cinq aéroports civils à Damas, Alep, Qamishli, Lattaquié et Deir Ezzor. Le ministre syrien des Transports, Ali Hammoud, a déclaré dans ce contexte que son département discutait avec les partenaires russes du développement du port de Tartous, afin de pouvoir recevoir des navires transportant de lourdes charges et de poursuive les travaux de modernisation de l’ensemble des aéroports syriens ainsi que la création de nouvelles infrastructures aéroportuaires.
Lors d’une allocution devant l’Assemblée du peuple syrien portant sur la plan du ministère des Transports pour relancer le secteur, M. Hammoud a déclaré que le ministère négociait avec la partie russe de l’extension du port de Tartous, afin de recevoir des navires de transport de lourdes cargaisons et de la construction de nouveaux quais profonds.
Le ministre syrien a souligné, en outre, que «la compagnie nationale Syrian Arab Airlines avait obtenu un certificat de sécurité de l’Organisation mondiale de l’aviation et que la Syrie avait prouvé qu’elle était toujours prête à représenter le plus haut niveau de travail aérien technique et professionnel». En réponse aux interrogations des parlementaires, le ministre syrien des Transports a affirmé que le nombre d’appareils de la flotte de transport de la compagnie publique était de cinq et sera bientôt renforcée par l’acquisition de deux nouveaux appareils à grande capacité, afin d’exploiter de nouvelles lignes.
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Par Kamel BOUDJADI
La JSK prépare intensément la rencontre de vendredi prochain à Tizi Ouzou face au MO Béjaïa. Oubliée la victoire face à la JSS et place à la préparation de ce derby kabyle qui coïncide, par ailleurs avec la célébration du Nouvel An amazigh.
Tous les ingrédients semblent donc réunis pour une soirée footballistique passionnante devant un plat de couscous bien garni au poulet. Les spectateurs s’y préparent, de leur côté, pour une fête certaine car les supporters des deux équipes sont des fans des deux côtés.
Un rendez-vous festif
Toutefois, sur le tapis vert, les choses se présentent autrement car les deux équipes ne laisseront pas s’échapper si facilement une occasion de glaner le maximum de points. Les Canaris visent les trois points de la victoire pour se rapprocher davantage du leader mais également bien sûr pour confirmer la courbe ascendante des résultats. Avec un effectif très motivé grâce à la précédente victoire à Béchar, la JSK ne voudra rien de moins qu’un autre exploit. Les Canaris sont donc devant la nécessité de décrocher la timbale sans aucune concession.
Aussi, la configuration de cette rencontre, très attendue par les supporters, est nettement différente de la précédente. Face au MOB, les camarades de Renaï n’ont pas d’excuse parce qu’ils jouent à l’intérieur de leurs bases. L’autre spécificité de la rencontre est qu’elle se déroule avec l’apport supposé des nouvelles recrues intégrées lors du mercato d’hiver. Il semblerait d’ailleurs que Benchaïra est pressenti comme titulaire à son poste. Si l’on se fie aux confidences, Franck Dumas aurait bien l’intention de compter sur ce joueur pour relier les deux compartiments défensif et offensif.
Conditions favorables
Le retour du MCA au carré du premier peloton va certainement rendre plus serrée la course à une place qualificative aux coupes africaines. Mais cela ne semble pas perturber pour autant les Canaris qui s’estiment en mesure de s’éloigner des poursuivants directs comme ils viennent de le faire à l’issue de la 16ème journée.
En tout état de cause, la course est relancée et les pronostics sont ouverts à toutes les supputations.
Au fil des journées, les clubs prétendant à cette course aux compétitions continentales vont se battre même avec les griffes. Les duels seront de plus en plus passionnants. De son côté, la JSK veut rester en dehors de cette configuration, en faisant un de ses objectifs de rattraper l’USMA qui montre des signes d’essoufflement ces dernières semaines. La chose ne semble plus impossible, vu l’écart en points qui vient de se rétrécir.
C’est pourquoi donc, les camarades de Soued, qui a épaté par sa dernière prestation, vont se donner à fond pour arracher ces trois précieux points du derby. La bataille sera rude car les Mobistes sont décidés à effacer leur dernière piètre prestation à domicile et surtout pour s’éloigner de la zone de danger. A la 9ème place, le MOB n’a plus le droit au faux pas car il risque de se retrouver dans la zone de la relégation.
Quelques réglages dans l’effectif…
Jusqu’à hier, la direction de l’équipe kabyle ne semblait pas avoir clôturé la campagne des recrutements. Selon les déclarations du président Cherif Mellal, le technicien français pourrait encore bénéficier d’un autre recrutement si le besoin se faisait sentir. En tout cas, même si l’on ne cite pas de nom, il n’en demeure pas moins que les radars de la JSK tournent encore à quelques jours de la clôture du mercato d’hiver. Du côté de l’Ouest, les contacts avec Tabti sont, selon nos informations, officiellement rompus. Cherif Mellal n’est pas content du comportement de ce joueur de l’USMBA qui a fait perdre beaucoup de temps à la JSK. Le dossier de sa venue est donc définitivement clos. Ce remue-ménage n’apparaît cependant pas que dans le sens des arrivées. Le sens des départs montre aussi des signes positifs. L’on évoque ainsi avec insistance, l’imminence de la libération d’Uche. Des sources affirmaient hier qu’un accord aurait été trouvé, à l’amiable, avec ce joueur, qui n’a pas donné satisfaction.
La fête dans les gradins
Si du côté du terrain, les choses sont serrées, ce n’est pas le cas sur les gradins du 1er-Novembre. Tous les ingrédients laissent prévoir une fête grandiose. Les supporters, qui ont épaté par leur comportement lors de la première période du championnat, ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils veulent poursuivre leur révolution des moeurs dans les stades algériens.
Après avoir banni la violence durant la première phase, les supporters se préparent à accueillir les visiteurs avec les honneurs. Comme ils l’ont fait avec les supporters et les dirigeants les clubs venus cette saison à Tizi Ouzou, l’accueil sera chaleureux pour les Béjaouis.
La direction, qui a enclenché cette nouvelle dynamique après le retour des supporters, poursuit également sa politique d’ouverture des gradins à d’autres franges de la société. Ainsi, vendredi, un grand espace sera réservé aux familles qui viendront assister à la rencontre face au MOB. Jamais dans les annales du football algérien, la gent féminine n’a pu assister aux rencontres, à cause surtout de la violence verbale qui règne dans les tribunes. Venir en famille et entendre des chants pleins d’obscénités est une chose inconcevable pour un Algérien. Mais au stade du 1er-Novembre, les familles ont assisté au match et les supporters ont respecté leur présence. Pour beaucoup, la présence des familles est un facteur positif dans la lutte contre la violence, contrairement à l’idée reçue.
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Par Kamel BOUDJADI
Ce jour-là, Aguemoune grelotait de froid sous les flocons blancs de la neige qui tombait depuis la nuit. Le paysage était habillé d’un linceul blanchâtre pour accompagner sa fille de trente-deux printemps à sa dernière demeure pour un repos éternel. C’était un 9 janvier. Zohra s’en allait laissant derrière elle un trésor de chants et poésies pour la postérité.
En effet, Il y a vingt-quatre ans, jour pour jour, s’en allait la chanteuse Zohra après une courte carrière artistique, mais très riche d’amour entre elle et ses fans, très nombreux en Kabylie et dans l’émigration. La jeune diva naissante disparaissait dans un tragique accident de circulation en France. Selon les témoignages, Zohra est morte alors qu’elle se rendait de Paris où elle avait animé un gala, pour Marseille. Le destin voulait complètement autre chose; elle n’arrivera pas à destination.
En route, la jeune fille de 32 printemps mourut dans un accident effroyable. La nouvelle a vite fait le tour de la Kabylie et de la France où elle avait un large public. Un véritable deuil a été décrété par les mélomanes tellement la jeune chanteuse a, en l’espace de quelques années seulement, conquis les coeurs. Elle sera enterré dans le silence glacial comme il n’en existe que dans ces villages couverts de neige. Sur les hauteurs du Djurdjura, à Larbaâ Naït Iraten, les sifflements du vent portaient sur leurs ailes une âme qui a tout donné et n’a reçu que peu de bonheur dans sa vie.
Le chanteur Rabah Ouferhat, du même patelin qu’elle, décrivait «une fille très timide issue d’une famille manquant beaucoup de moyens. Elle a vécu une enfance difficile, elle n’avait pas connu la joie à cette époque comme les autres filles de son âge. Elle a quitté l’école très tôt. Elle avait un penchant pour la chanson, ajoute-t-il. «Elle m’a maintes fois demandé conseil déjà tout au début, mais ce n’était pas facile à cette époque d’encourager une fille vers la chanson», raconte Rabah Ouferhat.
Zohra est née en 1962 a Aguemoune, dans la commune de Larbaâ Naït Iraten. Elle mènera une jeunesse des plus perturbées. Après un premier mariage raté à l’âge de 18 ans, elle contractera une deuxième union qui ne durera non plus pas longtemps. Zohra reprendra sa liberté avec la charge de deux filles. Elle trouvera finalement réconfort dans le monde de l’art et de la chanson. Son passage à la chanson sera matérialisé par l’enregistrement d’un premier album qui sortira en 1982. Ce fut un véritable coup de maître.
Les chansons rencontreront un franc succès. La jeune fille d’Aguemoune s’imposera vite comme l’une des voix les plus admirées et écoutées. Les prévisions ne seront pas déçues car Zohra composera des chefs-d’oeuvre. Ayen, Ayen, lwerd Ifsan, zerâgh ur mgiregh ara resteront des hymnes à la condition féminine de cette époque-là dans la société kabyle. Elle lèguera à la postérité un recueil de 36 chansons dédiées au mal vécu par les femmes. Malgré les années qui passent, Zohra est encore présente dans les mémoires et les coeurs.
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Par O. HIND
Humanbook ou les hommes-livres, est une manifestation organisée par le collectif Cinuvers qui a donné rendez-vous à ses habitués samedi dernier en entrant bien comme il se doit cette nouvelle année 2019.
Le concept est simple, nous confie l’un des cofondateurs de Cinuvers, Khalil Redouane Madani: «Chaque personne se dénude de sa personnalité et se met dans la peau d’un livre. Elle essaye de donner envie aux gens de découvrir et de lire un livre, tout en présentant un petit synopsis, en parlant de la profondeur et le style d’écriture de ce dernier comme une vraie note de lecture à présenter aux lecteurs. Une sorte de fiche de lecture humaine en somme.
Chaque personne est une forme de fiche de lecture humaine qui partage avec les autres leurs coups de coeur littéraire» et d’ajouter: «Il y a eu beaucoup d’Amine Maâlouf, du Dostoïevski, de Stephen King, de Oscar Wild de la science-fiction… Nous faisons cela une fois par mois. Il y a, en fait, deux rencontres littéraire de ce genre par mois, à l’issue desquelles on élira le livre du jour qu’on va décortiquer. Ce sera le livre du mois». Evoquant les projets de l’année, Khalil avoue que ce qui importe aujourd’hui est «le retour en force du ciné-club.
Nous sommes en train de travailler là-dessus avec une toute autre approche que nous sommes en train d’entreprendre. Ça avance assez bien. Peut-être d’ici un mois ou deux, le ciné-club reviendra. Mais le ciné-club n’est jamais mort…» le prochain rendez-vous cinéma, que parrainera cette fois Cinuvers, aura lieu le 19 janvier à l’Esaa (Ecole algérienne supérieure des affaires). En réunissant une somme d’intervenants, évoluant dans le métier de la réalisation, production, acteur et critique, le but de cette conférence, soulignera notre interlocuteur est de faire découvrir tous les métiers en rapport avec le cinéma». Bref, littérature, jeu de société et littérature sont au menu actuellement du collectif Cinuvers en attendant de «trouver le moyen pour organiser une rencontre cinématographique».
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El-Houari Dilmi
L’inspection vétérinaire de la wilaya de Tiaret maintient l’état d’alerte à son niveau maximum, après la détection de plusieurs foyers de fièvre aphteuse. En effet, la vigilance est de mise surtout que les éleveurs réclament le vaccin pour protéger leurs cheptels contre les épizooties mortelles de fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants qui font des ravages dans plusieurs régions du pays.L’inspecteur vétérinaire et ses équipes sillonnent tout le territoire de la wilaya depuis plusieurs jours pour apporter aide et conseils aux éleveurs en proie à une grande inquiétude. En attendant les résultats des analyses du laboratoire de référence et la fourniture de la quantité nécessaire de doses de vaccin aux éleveurs dans une région qui compte l’un des plus importants cheptels ovins et bovins du pays avec plus de 2,2 millions de têtes, l’inspection vétérinaire et la direction des services agricoles montent la garde.
L’inspecteur vétérinaire, M. Kouadria Mehdi, en faisant le tour des éleveurs dans les communes à risque, n’a pas manqué d’attirer l’attention sur la « triche » que certains éleveurs pratiquent en déclarant un nombre gonflé de bêtes mortes pour bénéficier de l’indemnité de l’Etat. « Tout éleveur pris en train de tricher sera sanctionné et sa carte d’agriculteur retirée », a menacé l’inspecteur vétérinaire.Pour rappel, trois foyers suspectés de fièvre aphteuse ont été détectés, la semaine dernière, à Chehaïma, Takhmaret et Mellakou, sans aucun cas signalé de peste des petits ruminants (PPR), selon l’inspection vétérinaire.
En attendant, les prix des viandes rouges continuent de flamber, certains consommateurs préférant carrément les bouder de peur de contracter des maladies.
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Le producteur Youcef Goucem s’est immolé hier au sein du siège de la chaîne de télévision privée Dzair TV, rapporte le site d’information Interlignes Algérie
Youcef Goucem, à la tête de l’entreprise de production GoFilm, et qui réclamait à la chaîne de télévision appartenant au groupe d’Ali Haddad d’être payé depuis de nombreux mois, est actuellement en salle de réanimation dans un hôpital à Douera.
Le litige en question concerne un programme de télévision diffusé sur la chaîne du Groupe Media Haddad « Il n’arrêtait pas de réclamer son argent depuis des mois, mais les responsables de la chaines se foutaient de lui » précise une source proche du producteur à Interlignes Algérie.
Le média, qui a rencontré un témoin de la scène, raconte ce qui est arrivé « Youcef est sorti très énervé du bureau du directeur fraîchement installé Abrous Outoudert et s’est précipité vers la salle d’eau avant de ressortir mouillé de produit inflammable (probablement essence), auquel il a mis feu »
Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes de cet incident, précise le site web d’information.
Pour rappel, le groupe Media d’Ali Haddad connait des difficultés financières depuis quelques années. A de nombreuses reprises, les employés de l’entreprise ont subi des retards de paiement.
Yasmine Dorbane
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Mohamed.K
Les six syndicats autonomes de l’Intersyndicale de l’éducation, réunis ce lundi à Alger, ont appelé les travailleurs de secteur à une journée de grève pour le lundi 21 janvier, ainsi qu’à des rassemblements de protestation devant les directions de l’éducation des wilayas.
Selon plusieurs responsables syndicaux, cette décision est un premier avertissement à la tutelle.
L’Intersyndicale de l’éducation est composée de six syndicats autonomes qui sont le Conseil national des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest), le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapeste), l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), le Conseils des enseignants des lycées d’Algérie (Cela) et le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE).
Les syndicats en question, rappelons-le, ont annoncé récemment leur retrait de la charte d’éthique signée avec le ministère de l’Education depuis 2015.
Une charte qui avait permis d’éviter des perturbations dans le secteur de l’éducation, notamment depuis de le début de l’année scolaire en cours. Samedi dernier, la ministre de l’Education, Nouria Benghabrit, avait anticipé sur ce mouvement en précisant qu’un appel à la grève est « un manquement à la relation qui lie le ministère et les syndicats ».
Selon elle, la relation du ministère avec les syndicats était « sereine » et « continuait à l’être ». Benghabrit avait même menacé de recourir à des ponctions sur salaires en cas de débrayage.
Ainsi, après l’accalmie qu’a connue le secteur ces derniers mois et en dépit des appels au dialogue avec les partenaires sociaux, la situation risque de s’enliser et de connaître des dérapages, alors que la tutelle tablait sur une année scolaire sereine et stable dans tous les paliers.
Pour rappel, l’Intersyndicale s’est retirée en décembre dernier de la charte d’éthique signée il y a trois ans, en signe de protestation, et avait menacé de lancer des actions de débrayage.
Les responsables de ces syndicats ont annoncé également le boycott de toutes les rencontres officielles organisées par la tutelle aux niveaux national et local.
Cette décision extrême a été prise pour protester contre le mode de gouvernance du secteur adopté par la tutelle qui, selon un communiqué des syndicats, n’a pas respecté ses engagements. « Nous dénonçons la manière avec laquelle le ministère de l’Education agit avec les syndicats aux niveaux local et national. Cette manière n’est pas conforme au contenu de la charte d’éthique qui donne la priorité au dialogue social.
De plus, le ministère exerce des pressions et entrave l’activité syndicale, à travers l’annulation du travail avec les PV, le refus d’octroyer des sièges aux syndicats, les entraves à l’action des syndicalistes et le recours à la justice pour résoudre les conflits sociaux », avaient expliqué les responsables desdits syndicats dans leur communiqué diffusé le jour même de leur décision de retrait de la charte.
Les leaders des six syndicats regrettent aussi le fait que le ministère recoure à de fausses promesses concernant la gestion des grands dossiers, notamment ceux des œuvres sociales et du statut.
Les dernières décisions du ministère de l’Education, portant surtout sur l’obligation de rattrapage des cours durant les week-ends et la question des arrêts maladies, sont aussi critiquées.
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Alors que le groupe Sonelgaz a toujours eu le monopole en matière de production électrique, il semblerait que celui-ci devra, dès le deuxième semestre de 2019, faire appel à des entreprises privées pour acheter la production électrique générée par les panneaux photovoltaïques. Ainsi, quelques entreprises, notamment privées, entameront, dans quelques mois, la commercialisation de l’électricité générée par les panneaux photovoltaïques au profit de Sonelgaz.
Cette commercialisation de l’énergie électrique générée par les panneaux photovoltaïques interviendra au second semestre de 2019, et répondra aux exigences d’un cahier des charges qui sera alors proposé aux acteurs de ce nouveau domaine que l’on qualifie de prometteur. Ces derniers injecteront donc leur production dans le réseau de la société nationale de l’électricité et du gaz. Selon les explications, cette transaction obéira à un contrat qui liera les parties, à savoir les producteurs et Sonelgaz sur une période de 22 ans, avec à la clé une période d’amortissement de 4 ou 5 ans, ce qui confèrera près de 17 ans de bénéfices à ces opérateurs.
Rappelons que Sonelgaz dispose déjà d’une filiale pour la production de l’énergie électrique à partir du solaire et parvient à atteindre des taux d’intégration appréciables dans ce créneau inédit. Toutefois elle est tenue, par les textes officiels, de passer à l’étape supérieure, c’est-à-dire contracter des partenariats avec des investisseurs dans le photovoltaïque.
Parmi les entreprises pressenties pour cette nouvelle aventure, citons le Groupe industriel Condor qui produit ses propres panneaux. Le vaste territoire du Sud algérien est qualifié de gisement particulièrement riche pour l’exploitation de l’énergie solaire. Des expériences concluantes sont d’ailleurs citées à ce titre dans quelques localités comme El Meghaïer, à quelques encablures de l’oasis Tolga, à Biskra. Des écoles de formation, à l’instar de Royal School, dispensent des formations qualifiantes dans le domaine relatif à l’énergie solaire et au photovoltaïque et dont les équipements requerront, à l’avenir, une maintenance rigoureuse.
Pour rappel, les pouvoirs publics algériens ont affiché leur détermination à développer les potentialités nationales en énergies renouvelables, notamment le solaire, pour contribuer au renforcement des capacités de production d’électricité pour une meilleure réponse aux besoins des citoyens en la matière. D’ailleurs, le programme national des énergies renouvelables algérien prévoit une introduction progressive des sources alternatives, notamment le solaire avec ses deux branches (thermique et photovoltaïque), dans la production d’électricité sur les 20 prochaines années.
Dans cette perspective, la production d’électricité à partir des différentes sources d’énergies renouvelables, que l’Algérie compte développer sur la période 2011-2030, serait de 22 000 mégawatts à l’horizon 2030, soit 40% de la production globale d’électricité. Sur les 22 000 MW programmés pour les deux prochaines décennies, l’Algérie ambitionne d’exporter 10 000 MW, alors que les 12 000 MW restants seraient destinés pour couvrir la demande nationale.
Lamia B.
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Lors de la première édition des états généraux sur le sport clôturée avant-hier à Alger et organisée par le MJS, un atelier spécial a été consacré au pertinent dossier de la violence dans les infrastructures sportives. Il s’avère que jusque-là, tous les remèdes essayés pour endiguer ce fléau qui ne cesse de prendre des dimensions alarmantes n’ont pas donné leurs fruits.
A la tête de ces mesures qui continuent d’être mises en œuvre, on peut citer le huis clos. Ce dispositif, appliqué depuis déjà plusieurs années et auquel aucun club n’a échappé, a montré ses limites. Dans la foulée, les responsables ne semblent pas faire l’effort pour trouver d’autres règles dissuasives et extrêmes. Les observateurs pensent d’ailleurs que le barème des sanctions doit être revu et s’il faut frapper fort, les responsables ne devront pas hésiter. Ce n’est d’ailleurs pas en infligeant quelques matches à huis clos et des sanctions financières que cela va mettre un terme au problème de la violence.
Le risque devient encore énorme avec l’entame de la deuxième partie de la saison, où l’enjeu devient plus important. Un stade de football est un lieu de spectacle et il ne devrait pas être un lieu dangereux. Beaucoup de personnes évitent d’aller au stade parce qu’ils ne savent pas ce qui peut les attendre là-bas. Ce lieu est devenu le meilleur endroit pour exprimer le mal-être des jeunes. Le stade est devenu un défouloir, un cadre pour exposer un mal-vivre général et cela n’est pas interdit puisque la Constitution assure la liberté d’expression.
Ce qui est interdit, c’est de toucher à l’intégrité physique des gens et à l’infrastructure. Et pour justement combattre les énergumènes des stades en Algérie, les autorités publiques ont songé à un autre procédé consistant à l’établissement d’un fichier national qui prive les personnes y figurant d’assister aux rencontres de football. Il s’agirait certainement d’une minorité qui provoque les événements et la plupart d’entre ces pseudo-supporters s’extirpent des sanctions. Seulement, cette action est loin d’entrer en vigueur. On est même tentés de dire qu’il faudra encore patienter des années durant pour y arriver. En attendant, l’installation de caméras de surveillance, la mise en place de stadiers suffisamment formés pas des supporters, peuvent constituer d’autres palliatifs. Les récalcitrants, ceux reconnus coupables de violence et fauteurs de troubles doivent être interdits d’accès à tous les stades du pays. Cela se fait à travers le monde et permettrait la diminution sensible du nombre des voyous dans un stade.
Il faut dire que le combat contre la violence dans les infrastructures sportives est censé être l’affaire de toutes les parties. De l’Etat, des organisateurs des rencontres, du comité de supporters, des dirigeants de club et des joueurs également. En attendant aussi, l’on continue à croiser les doigts.
H. S.
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Six (6) janvier 1959 – 6 janvier 2019. Soixante ans, jour pour jour, que la célèbre bataille du 6 janvier 1959 a eu lieu. Pour commémorer cet événement, la Kasma des Moudjahidine et l’APC d’Aït Yahia Moussa ont tracé un programme «pour rappeler aux jeunes générations l’engagement indéfectible de la région dans la lutte armée pour le recouvrement de l’indépendance».
Après un rassemblement devant la mairie, la procession a pris le chemin du carré des martyrs «6 janvier 1959», à Vougarfène, à quelque quatre kilomètres de l’ex-Oued-Ksari. En plus des autorités locales, étaient présentes les autorités civiles et militaires et des figures révolutionnaires. Après le dépôt d’une gerbe de fleurs et l’observation d’une minute de silence à la mémoire des martyrs de la révolution, en général, et ceux de la bataille, en particulier, des intervenants sont revenus sur cette bataille ayant marqué la révolution par, non seulement, le nombre de martyrs tombés au champ d’honneur, mais aussi par les pertes au sein de l’armée coloniale. «C’était comme un tremblement de terre. Des hélicoptères appelés en renfort arrosèrent les habitations avec du napalm. C’était un crime contre l’humanité. Même si la région connut d’autres batailles, il n’y pas eu pire que celle du 6 janvier.
Les soldats français crurent mater la révolution en éliminant de hauts responsables qui voulurent se rencontrer à Tizra Aïssa, plus précisément dans la maison natale de Krim Belkacem. Mais Si Moh Nachid et ses hommes purent les extirper de cette zone et les accompagner jusqu’au Djurdjura. L’opération aurait été une parfaite réussite si des harkis ne les avaient dénoncés auprès de l’armée française, peu avant le début de cette importante réunion. Ce jour-là, les moudjahidine donnèrent du fil à retordre à l’une des armées de l’Otan les plus aguerries et supérieure en hommes et en armes», racontera un rescapé de cette grande bataille.
D‘autres témoignages poignants corroboreront les propos de dernier. Ils étaient nombreux à vouloir prendre la parole. Chacun voulait raconter un fait ou une anecdote sur cet épisode révolutionnaire, le plus important toute la région. Du côté des civils, on parle de dizaines d’habitations détruites, avec à l’intérieur des bêtes et des provisions, et de plusieurs blessés, brûlés. Juste après cette bataille, ce fut la ruine pour les montagnards qui n’avaient plus rien à manger. Les Français s’étaient alors acharnés contre la population civile. C’était aussi une manière pour eux de couper définitivement la logistique que donnaient les civils aux Moudjahidine. Depuis cette importante bataille, la région d’Aït Yahia Moussa fut déclarée zone interdite. Il y eut non seulement l’installation de camps militaires partout mais aussi de postes avancés. «Trois mois après cette bataille, une autre a eu lieu, le 5 mars 1959 à Tachtiouine», racontera un autre moudjahid. Pour cette grande bataille, selon les chiffres dont nous disposons, l’armée française avait mobilisé 32 000 hommes de troupe, 32 avions de chasse et une grande artillerie. Devant l’ampleur des blessés et des morts, les combats tournèrent au corps à corps dans les oliveraies de Vougarfène, alors que les avions survolaient toute la région afin de resserrer l’étau sur les Moudjahidine, qui devaient arriver en renfort des villages voisins, tels Tafoughalt, Tarikht, Imzoughène et même de Maâtkas.
On compta 385 martyrs tombés au champ d’honneur ce jour-là, alors que l’armée française perdit de nombreux soldats, dont le nombre reste indéterminé à ce jour. «Des hélicoptères ne cessèrent de transporter les morts et les blessés vers l’hôpital de Tizi-Ouzou, mais on ne savait pas exactement leur nombre», se rappellera un ex-combattant. Le fait saillant de cette importante bataille fut la capture du lieutenant Chassin et du capitaine Garazziani, sinistre tortionnaire de Louisette Ighil Ahriz et de nombreuses autres Moudjahidate dans les prisons de l’Algérois et les centres de torture. C’était peut-être cela qui enragea les soldats en recourant à toutes formes d’extermination. Ce massacre reste gravé dans la mémoire collective. On croit savoir qu’un film sera réalisé pour ouvrir cette page glorieuse du parcours héroïque soldats de l’ALN. «Un exemple de bravoure et de courage à méditer et à prendre en exemple à chaque fois qu’il faudra défendre cette patrie arrosée par le sang d’un million et demi de martyrs», insiste un ancien maquisard.
Amar Ouramdane
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ALGER- Dix-sept (17) personnes ont péri asphyxiées par des fuites de monoxyde de carbone, dans plusieurs régions du pays, au cours des dernières 24 heures, selon un bilan, rendu public lundi, par les services de la Protection civile.
Onze (11) personnes ont péri, dans la wilaya de Batna, dont 5 membres d’une meme famille, 4 autres dans la wilaya de Tlemcen, alors que 2 autres ont perdu la vie, dans les memes circonstances, dans la wilaya d’Alger, précise la meme source.
Depuis le début du mois en cours, 19 personnes sont, en outre, décédées intoxiquées par des fuites du meme gaz toxique, alors que 66 personnes, ont été secourues.
Ce lourd bilan est induit par « des erreurs de prévention en matière de sécurité, l’absence d’une bonne aération et la mauvaise utilisation des appareils de chauffage et chauffe-bains », soulignent les services de la Protection civile.
« La baise de température favorise l’utilisation massive des dispositifs de chauffage qui requis une grand attention de la part de leurs utilisateurs », constate la même source qui rappelle aux citoyens les consignes de sécurité à respecter pour préserver leur vie et éviter les dommages qui peuvent en être générés.
Parmi ces mesures, il est vivement recommandé de faire entretenir et régler régulièrement les appareils de chauffage par un professionnel et de ne pas boucher les prises d’air dans les pièces.
Les utilisateurs de ces appareils sont, en outre, appelés à toujours ventiler leur logement, lors de leur utilisation, d’aérer, au moins 10 minutes par jour et éviter d’obstruer les entrées et sorties d’air du logement.
Il y a lieu également de ventiler la pièce occupée pendant l’utilisation de l’appareil et éviter l’usage de moyens traditionnels tels que « Taboua » ou des appareils de cuisson pour se réchauffer.
Par ailleurs, les conducteurs sont, quant à eux, appelés à ne pas laisser le moteur de leurs de véhicules en marche dans un garage fermé.
Enfin les services de la Protection civile, recommandent aux citoyens, recourir, en cas de détresse, au numéro d’urgence, le « 14 », en précisant l’adresse exacte et la nature de l’accident pour une prise en charge rapide et efficace.
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TIZI-OUZOU- Un total de 33 productions cinématographiques a été déposé auprès du commissariat du Festival culturel national du film amazigh (FCNAFA) pour prendre part à sa 17ème édition, a indiqué lundi à Tizi-Ouzou le commissaire de la manifestation, Amar Tribèche.
« Nous aurions aimé en recevoir d’avantage mais c’est un nombre appréciable au vu de la réalité du cinéma national dans son ensemble », a-t-il souligné à l’APS, en marge de l’ouverture des festivités de célébration de Yennayer.
Il a précisé que les productions recues, 04 long-métrages, 15 court-métrages, 10 documentaires et 04 films d’animation, sont transmises à la commission de visualisation du ministère de la culture pour etre validées avant d’etre sélectionnées.
Initialement prévue au 20 novembre 2018, la date limite pour le dépot des productions filmiques a été prolongée au 31 décembre pour « permettre une large participation à cette édition », avait-on indiqué, alors qu’aucune date n’est par ailleurs avancée pour la tenue de cette manifestation.
Dédiée à la mémoire du défunt artiste Djamel Allam, décédé le 15 septembre dernier à Paris, cette édition sera consacrée à la formation cinématographique choisie comme axe principal de la manifestation.
« Il est impératif d’installer de nouveaux ressorts professionnels qui permettront d’apporter un plus pour cette manifestation et garantir sa pérennité, en développant notamment la formation cinématographique » avait déclaré, à ce propos, Tribèche, lors de son installation comme commissaire de cette manifestation en novembre dernier.
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ALGER – Le groupe parlementaire d’amitié « Algérie-Croatie » a été installé, lundi à Alger, en vue de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine parlementaire, indique un communiqué de l’Assemblée populaire nationale (APN).
La cérémonie d’installation a été présidée par Abderrazak Terbeche, vice-président de l’APN chargé des affaires extérieures, en présence de l’ambassadeur de la République de Croatie à Alger, Marin Andrijavic et d’un représentant du ministère des Affaires étrangères.
Dans son allocution à l’occasion, M. Terbeche a passé en revue « les relations historiques qui lient les deux pays amis, notamment durant la Glorieuse guerre de libération nationale », rappelant « la cohésion des peuples algérien et yougoslave à l’époque ».
Il a rappelé, en outre, « le rôle important de la diplomatie parlementaire dans le renforcement de la coopération bilatérale », appelant à l’impératif « d’échanger les informations sur les domaines législatif et juridique, et l’instauration de cadres de dialogue et d’échange entre les parlementaires algériens et leurs homologues croates ».
Le diplomate croate a salué pour sa part « la profondeur des relations qui lient les deux pays et peuples », ajoutant que ce groupe parlementaire d’amitié sera susceptible de « donner une forte impulsion aux relations bilatérales », formant le v£u de voir « ses relations se développer davantage notamment dans le volet économique ».
Le député Akacha Fakih, chargé de présider ce groupe parlementaire a affirmé l’impératif « d’ancrer les liens unissant les deux pays dans plusieurs domaines », exprimant sa détermination « à œuvrer pour leur promotion à la faveur des programmes parlementaires étudiés qui seront tracés prochainement ».
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ALGER – Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire, a supervisé, au deuxième jour de sa visite lundi à la 2ème Région militaire à Oran, l’exécution d’un exercice démonstratif avec munitions réelles « Borkane 2019 », indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Lors de cette deuxième journée, le Général de Corps d’Armée « a poursuivi l’inspection de quelques unités déployées dans le territoire du Secteur militaire de Sidi-Bel-Abbès, où il a supervisé l’exécution d’un exercice démonstratif avec munitions réelles Borkane 2019 », précise la même source.
Gaïd Salah a suivi, en compagnie du Général-major Meftah Souab, Commandant de la 2e Région militaire, un exposé sur le déroulement de l’exercice, présenté par le Commandant de la 36ème Brigade d’infanterie motorisée, portant sur l’idée générale et les différentes phases de son exécution, ajoute le communiqué.
Ont pris part à l’exécution de cet exercice des unités relevant respectivement de la 8ème Division blindée et de la 36ème Brigade d’infanterie motorisée, ainsi que des aéronefs de combat engagés afin de détecter les unités ennemies.
L’exercice a pour objectif principal « d’évaluer et de tester les performances et l’efficacité des systèmes d’armes et des engins et véhicules modernisés et développés localement au niveau des établissements de modernisation et de rénovation du matériel de l’Armée nationale populaire », indique le MDN.
Au niveau du champ de tirs et de manœuvres de la Région, le Général de Corps d’Armée « a suivi, de près, le déroulement des actions exécutées par les unités participant à cet exercice ».
Selon le communiqué, des actions ont été menées avec « une parfaite interopérabilité, un grand professionnalisme et un haut niveau, reflétant les grandes aptitudes au combat des équipages et des commandants d’unités à tous les niveaux ».
Ces actions démontrent également « le degré de compétence des personnels quant à l’emploi des différents systèmes d’armements et des équipements mis à disposition, ce qui contribue à la réalisation de résultats très satisfaisants à travers la précision de tirs avec les différentes armes », estime la même source.
A l’issue de l’exercice, le Général de Corps d’Armée « a inspecté et passé en revue quelques engins et véhicules de combat modernisés, pour tenir ensuite une rencontre avec les personnels des unités ayant pris part à cet exercice, où il a prononcé une allocution d’orientation, diffusée via visioconférence à l’ensemble des unités de la 8ème Division blindée et de la 36ème Brigade d’infanterie motorisée, et à travers laquelle il a souligné que ces résultats obtenus lors des tirs, méritent d’être encouragés et que l’ensemble des participants méritent, à leur tour, d’être salués pour leurs efforts consentis dans cet exercice d’évaluation, car ceci permet d’optimiser, concrètement, le niveau des potentiels de combat du corps de bataille de l’Armée nationale populaire. Cela dénote également de la maturité en termes de formation, d’instruction et de préparation ».
« Ces résultats réalisés, aujourd’hui, lors de cet exercice d’évaluation constituent un indice qui témoigne clairement de l’intérêt accru qu’accorde le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire à la formation, l’instruction, la préparation au combat et à la mise à disposition de toutes les exigences matérielles et d’équipements qui s’accommodent avec le parfait accomplissement des missions assignées », ajoute-t-il.
« Assurément et sans doute, l’un des signes du progrès est l’aptitude à employer les grands et nombreux moyens humains et matériels mis à disposition, grâce au soutien permanent et indéfectible dont jouissent nos Forces armées, de la part de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces armée, ministre de la Défense nationale », relève Gaïd Salah.
Il a, à ce titre, tenu à « saluer et mettre en valeur le haut niveau atteint par nos hommes lors de cette réalisation d’évaluation sur le terrain. Ces hommes qui ont fait montre de grandes aptitudes en termes de la bonne maitrise des facteurs de la parfaite exploitation des équipements modernes mis à disposition. Cela reflète, donc, que nous avons réussi à créer une grande affinité et une cohésion entre la démarche de réaliser un matériel moderne, développé et adapté aux impératifs des missions de terrain assignées d’une part, et la démarche de la préparation et de la formation d’une ressource humaine qualifiée capable de maitriser correctement ces matériels et équipements d’autre part ».
« Ce succès constitue, sans nul doute, le fruit d’une vision clairvoyante et perspicace et de laborieux efforts qui sont couronnés, grâce à l’aide d’Allah Le Tout-Puissant, par la concrétisation des résultats escomptés », a-t-il fait valoir.
A l’occasion, le Général de Corps d’Armée a mis l’accent sur la nécessité de « se conformer avec rigueur à la concrétisation des programmes de préparation au combat étant le chemin qui aboutit à la réalisation du progrès escompté et à la disponibilité opérationnelle requise ».
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ALGER – Un programme national de rencontres d’orientation au profit des forces de police relevant des services opérationnels de la sécurité publique, des unités de maintien d’ordre et des brigades de sécurité routière, a été tracé par la Direction générale de la Sureté nationale (DGSN), en coordination avec les inspections régionales de police, indique lundi un communiqué de la DGSN.
Lors de ces rencontres qui interviennent sur instruction du directeur général de la Sureté nationale, le colonel Mustapha El Habiri, il a été procédé à « l’analyse et l’évaluation des différents dispositifs mis en place et des effectifs mobilisés pour sécuriser les différentes manifestations de l’année 2018 et également à l’étude des grands axes du plan mobilisation au titre de l’année 2019 », précise le communiqué.
Ces rencontres ont été l’occasion aux représentants du directeur général de la Sureté nationale pour « donner des orientations en vue de redoubler d’efforts et de consolider la coordination avec les autres partenaires sécuritaires afin de garantir la sécurité des personnes et des biens dans le strict respect des lois de la République et des principes de droits de l’homme », souligne la même source.
D’autre part, l’accent a été mis sur « la nécessité de soutenir l’action de proximité en direction du citoyen, notamment à travers les campagnes de sensibilisation sur la prévention et la sécurité routière ».
Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre du « plan annuel de la DGSN visant l’évaluation de l’action des forces de police dans l’exécution de leurs missions constitutionnelles », note le communiqué.
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