Rassemblés ce jeudi devant le siège de la Direction des services agricoles, des dizaines de producteurs de la pomme de terre de Bouira, activant en gros au niveau des deux principaux plateaux d’El Esnam et celui des Aribs à Aïn Bessem, étaient en colère.
Et pour cause ! Leur production de l’arrière-saison est à son troisième mois de maturité, non encore arrachée et toujours aucun acheteur ne se manifeste. Et quand certains se présentent, c’est pour leur proposer des prix dérisoires, en deçà du prix de revient de leur production.
Et ce qui est plus grave dans cette histoire, est que leurs créanciers, les banques qui leur ont prêté de l’argent pour l’achat des semences, et les fournisseurs d’engrais et autres produits phytosanitaires auxquels ils remettent généralement des chèques à blanc, à encaisser une fois la production est arrivée à terme, les menacent d’engager ces chèques et de se retrouver passibles de prison pour chèques sans provision.
Aussi, ce sont des producteurs tout en colère d’abord contre leur tutelle qui n’arrive pas à trouver les mécanismes pour assurer l’écoulement des produits des agriculteurs, mais également des journalistes qui, disent-ils, «sont toujours là à dénoncer la hausse des prix de la pomme de terre, mais jamais pour aider ce même producteur quand il se retrouve en faillite et menacé de prison comme c’est le cas aujourd’hui».
Ainsi, ce jeudi, et en présence du président de la Chambre d’agriculture de Bouira, Omar Demmouche, du président de l’UNPA, Hamadache Aoudia, ainsi que le président de l’Association des producteurs de pomme de terre de Bouira, Bouziane, des dizaines de producteurs étaient là à la recherche d’une solution pour éviter une faillite certaine. «Si dans trois ou quatre jours, le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, ne trouve pas une solution, ce sera la faillite pour nous puisque actuellement, notre production qui est toujours sous terre, fait face à deux phénomènes : le verdissement dû aux rayons solaires, et qui rend la pomme de terre invendable, et la putréfaction des tubercules à cause des eaux de pluie dont regorge le sol». Aussi, pour la solution, tous les responsables que nous avons cités plus haut, sont unanimes à dire que celle-ci réside dans le lancement en urgence d’un plan Syrpalac, ou système de régulation des produits de large consommation. Selon le président de la Chambre, Omar Demmouche, «ce système a été déjà lancé au niveau de la wilaya mais d’une manière très timide puisque, à peine 7 000 tonnes ont été achetés auprès des producteurs et d’une manière très sélective, alors que la wilaya de Bouira possède des dizaines d’autres producteurs qui ont cultivé plus de 2 000 hectares et qui ont produit au total, avec une moyenne de 300 quintaux à l’hectare, plus de 60 000 tonnes. Et quand bien même une certaine quantité de cette production est orientée vers la consommation immédiate, ce qui n’est pas du tout évident avec les prix qui sont actuellement proposés aux producteurs, une grande partie de la production nécessitera le stockage».
Un stockage dans des chambres dans un cadre organisé puisque, pour le moment, les quelques propriétaires des chambres qui se manifestent, exploitent la détresse des producteurs auxquels ils proposent des prix presque symboliques, autour de 15 dinars le kilo, alors que, selon les producteurs, la vente de leur produit à moins de 28 dinars, va les ruiner. D’où leur appel pressant au ministre pour sauver cette filière et les milliers d’emplois qu’elle génère.
Faute de quoi, la campagne de la pomme de terre de saison qui devait être déjà engagée, sera compromise, et au mois d’avril, lors de la période de soudure, la pomme de terre sera vendue à 150 dinars le kilogramme. Pour le moment, rien n’est encore perdu et le ministère pourra largement intervenir.
Y. Y.
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A Béjaïa, l’ENPI vient de vendre un hôtel construit à la plage Saket. Le montant de la transaction serait nettement inférieur à celui qui se pratique généralement. Il semblerait que cette affaire suscite déjà de houleux débats au sein de la capitale des Hammadites et le ministère de l’Habitat est invité à lancer une enquête sur cette affaire.
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Le ministre de l’Industrie et des Mines vient d’instruire les directeurs de l’industrie et des mines de wilaya pour l’application de l’article 104 de la loi de finances 2018.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Une disposition qui institue une taxe à la charge de tout bénéficiaire de terrain viabilisé à vocation industrielle, situé en zone industrielle ou en zone d’activité, mis sur le marché par voie de cession par des organismes aménageurs publics, demeuré inexploité pendant une période supérieure à trois ans, à compter de la date de son attribution.
Youcef Yousfi qui abordait le sujet, avant-hier jeudi, à l’Assemblée populaire nationale dans le sillage d’une séance de questions orales a, en effet, fait part d’«instructions données, mercredi, en vue de lancer l’application de cette taxe, collectée annuellement et fixée à 5% de la valeur vénale du terrain». Le ministère de l’Industrie et des Mines a élaboré un projet de décret exécutif fixant les conditions et modalités d’application de cette taxe, indiquant que «ce projet a été adopté par le gouvernement, en sus du lancement de poursuites judiciaires pour la résiliation de l’acte de concession».
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie et des Mines a évoqué une batterie de mesures adoptées pour, selon lui, un «meilleur encadrement de l’industrie automobile et non pas uniquement le montage automobile, dans le but de relever la valeur ajoutée de l’économie nationale, à travers une stratégie permettant l’établissement d’une véritable industrie dans ce domaine». Pour le ministre, «l’Etat ne ménage aucun effort, aujourd’hui, en vue de développer la sous-traitance industrielle, d’asseoir une base industrielle solide, d’assurer une production de qualité et d’accélérer le rythme de réalisation, pour être au diapason de l’évolution mondiale et de la compétition internationale». Un développement de la sous-traitance indispensable, a poursuivi Yousfi, pour arriver à la fabrication d’un «véhicule algérien». Pour sa part, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelouahid Temmar a réaffirmé à la même occasion l’engagement de l’Etat à «financer tous les programmes restants des logements AADL, en dépit des difficultés financières rencontrées par le Trésor public». Abdelouahid Temmar a révélé, à l’occasion, que sur un total de 210 000 unités non financées, 120 000 ont été inscrites en 2018 puis 90 000 autres au titre de la loi de finances 2019, pour une valeur globale de 670 milliards de dinars, sans comptabiliser les aides indirectes, soit près de 6 milliards de dollars.
M. K.
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Longtemps à l’ombre du secteur public, le privé entend aujourd’hui ne plus jouer les seconds rôles. Les entreprises privées créent de l’emploi, contribuent au produit interne brut et beaucoup d’entre elles arrivent à exporter. L’Union nationale des industriels producteurs et transformateurs estime que le privé est aujourd’hui incontournable et ne peut plus se contenter du rôle d’appoint.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Pas question de se contenter d’un rôle secondaire, le secteur privé entend s’imposer comme incontournable. Le président de l’Union nationale des industriels producteurs et transformateurs (UNIPT) l’a clairement dit hier à l’occasion d’un forum qui a regroupé producteurs et transformateurs.
Ali Guerfa affirmait en effet, jeudi, que « l’évolution du secteur public s’est faite à l’ombre du secteur et des organisations étatiques pour arriver à s’imposer comme un secteur incontournable dans une conjoncture économique lourdement impactée par la crise pétrolière on lui reconnaît désormais le rôle de levier» alors que ce même secteur a été trop longtemps considéré comme un appoint de soutien au secteur public, et a toujours été relégué au second rang par les pouvoirs publics alors que, dit-il, les chiffres sont éloquents.
En effet, la part du secteur privé dans le produit intérieur brut est passée de 42% en 2000 à 70% en 2015. D’autre part, il intervient dans le domaine de l’emploi à hauteur de 60% et à 61% dans la rémunération des salaires. De plus, l’économie verte et numérique est presque totalement portée par de jeunes entrepreneurs issus du secteur privé qui réalisent une bonne partie des programmes gouvernementaux.
L’industrie automobile, quant à elle, se développe rapidement en Algérie encore une fois grâce aux projets d’investissements initiés par des opérateurs privés. Ces derniers interviennent également dans la réalisation des programmes de logements, de télécommunications et de l’énergie, entre autres.
Sur le plan fiscal, la contribution du secteur privé dans les hydrocarbures a augmenté de 5% entre 2010 et 2015 et de 55% en matière de contribution fiscale hors hydrocarbures. Il est le premier pourvoyeur d’emplois puisque les effectifs ont augmenté dans le secteur privé contrairement au secteur public.
C’est pour toutes ces raisons, assure le président de l’UNIPT, que le secteur privé doit être au cœur de la nouvelle politique économique pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de contribution à l’effort de stabilisation macroéconomique, à la promotion des exportations hors hydrocarbures, à la transformation globale de l’économie par la réduction du chômage.
N. I.
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Les services des Douanes algériennes ont de nouveau mis la main sur de la cocaïne ce week-end. Décontenancée, l’opinion assiste à un phénomène nouveau qui soulève des interrogations auxquelles peu de réponses ont été apportées jusqu’à l’heure.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Lundi 5 février. Les éléments de la douane du port sec de Boumerdès font une nouvelle découverte de drogue dure, 1,15 kilo, cette fois-ci dissimulée dans un conteneur de fromage.
L’information se répand très rapidement mais sans pour autant faire l’objet d’un communiqué officiel fournissant plus de détails sur l’affaire. L’enquête se met toutefois rapidement en marche et le propriétaire de la marchandise écouté par les services mis sur le dossier. La discrétion totale entoure le déroulement de l’audition qui s’est déroulée et le nom de cet importateur de fromage.
Le silence est total, tout aussi pesant que celui qui s’est installé après la découverte, il y a plus d’une semaine, de 300 kilos de cocaïne dissimulés dans des sacs hermétiques flottant au large des côtes de Skikda. Dans cette affaire, le ministère de la Défense avait cependant publié un communiqué et diffusé des images des sacs récupérés par un commando de la marine qui a été, par la suite, décoré pour avoir mené à bien cette mission.
Au cours de la même période, les Douanes algériennes ont présenté un bilan alarmant concernant les saisies de cocaïne durant l’année 2018. Médusés, les Algériens apprenaient ainsi que la quantité interceptée était de 1 300 kilos. Parmi cette dernière se trouvent naturellement les 701 kilos découverts durant l’été dernier au port d’Oran dissimulés dans un conteneur de viande congelée en provenance du Brésil.
Le propriétaire de cette marchandise se trouve aujourd’hui entre les mains de la justice qui a, tout au long de l’année, multiplié les auditions de Kamel El Bouchi, afin de faire toute la lumière sur une affaire pas comme les autres. L’opinion est aujourd’hui en attente de procès mais aussi d’explications. Or, il se pourrait bien que les pouvoirs publics se trouvent davantage face à des pistes que d’éléments concrets, un fait découlant de la grande difficulté d’avancer dans un dossier où s’entremêlent habilement les connexions mondiales de la maffia de la cocaïne.
La présence d’un drapeau russe sur les sacs contenant les 300 kilos de drogue au large de Skikda en constitue une preuve évidente ont alors commenté des spécialistes selon lesquels le procédé «ne ressemble pas à ceux utilisés. Il faut être naïf pour croire que les traficants s’identifient eux-mêmes.»
D’autres sources ont affirmé que la situation veut également dire que l’enquête autour de l’affaire Kamel El Bouchi n’a pas encore livré tous ses secrets.
Les enquêteurs planchent toutefois sérieusement sur les connexions de Valence (Espagne) et celle de Marseille, a-t-on appris récemment. «Faire de l’Algérie un déversoir de cocaïne arrange aussi les affaires de pays hostiles et connus mondialement pour produire et exporter de la drogue. On le voit bien, les médias internationaux et même africains multiplient des analyses après chaque découverte, les pays producteurs et exportateurs de la région y trouvent leur compte.»
A. C.
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Abdelwahid Temmar et Mourad Zemli, respectivement ministre de l’Habitat et ministre du Travail, sont en visite au Canada pour faire la promotion du programme de la formule de logement promotionnel public (LPP) et du dispositif Ansej, maintenant que la loi permet aux Algériens établis à l’étranger d’acquérir un logement ou de monter une microentreprise (pour les moins de 35 ans). Les deux représentants du gouvernement ont prévu de rencontrer aujourd’hui des membres de la communauté algérienne au consulat général d’Algérie à Montréal. Des rencontres similaires ont été déjà organisées à l’étranger comme Paris et New York. Les observateurs s’interrogent sur la coïncidence de cette initiative gouvernementale avec précisément cette période préélectorale.
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Le blogueur et cyber militant Touati Merzoug a été transféré à la prison de Bouira, selon la LADDH qui cite la mère du détenu. De là, il doit être encore transféré vers la prison de Skikda où il devra être rejugé après le renvoi de la Cour suprême. Merzoug Touati est en prison depuis deux années. Il est condamné à une peine de 7 années de prison pour une publication sur son blog.
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La démarche du président d’Adala n’a d’intérêt pour le général à la retraite que si elle profite à son ambition d’accéder à la magistrature suprême.
Le candidat à la candidature à l’élection présidentielle, Ali Ghediri, a rencontré, à la fin de la semaine, le président du parti Adala, Abdallah Djaballah. Ce dernier lui a exposé son projet de présenter, au scrutin du 18 avril prochain, un candidat unique consensuel de l’opposition. “Il (Ali Ghediri, ndlr) s’est montré ouvert à l’idée (…), mais d’autres rencontres sont nécessaires pour débattre du sujet”, a-t-il déclaré à la presse à l’issue du tête-à-tête. Ni le staff de campagne du général à la retraite ni lui-même n’ont tenu à expliquer davantage leur conception de cette option, préférant entretenir plutôt la confusion. Ils ont été pourtant sollicités par des journalistes, dont ceux de Liberté.
L’on pourrait déduire, a priori, que l’ancien DRH du ministère de la Défense nationale est disposé à renoncer à sa prétention à la magistrature suprême pour soutenir celle d’une autre personnalité qui aurait fédéré les voix de l’opposition. La thèse semble pourtant faible eu égard aux moyens logistiques et humains investis par l’homme dans la première étape de sa candidature potentielle à la présidentielle, soit la collecte d’un minimum de 60 000 parrainages d’électeurs dans 20 wilayas au moins, à raison de 1 500 signatures par circonscription électorale. Il convient de comprendre alors que M. Ghediri laisse les portes grandes ouvertes à l’offre d’Abdallah Djaballah, en escomptant y engranger tous les dividendes à son profit. Gagner ce pari est aussi laborieux, considérant que l’opposition ne s’est jamais entendue sur le leadership. L’entreprise du chef du parti islamiste est probablement déjà compromise, même si elle n’est pas d’emblée rejetée par les personnalités consultées, dont Ali Ghediri, sorti, en quelques semaines, de l’ombre à la lumière, à telle enseigne qu’il paraît être un rival solide au cinquième mandat. S’il parvient, évidemment, à composter son ticket au Conseil constitutionnel pour pouvoir s’engager officiellement dans la course électorale. Moins d’une semaine après avoir dénoncé, par voie de presse, les obstacles posés par les agents de l’administration locale pour entraver l’opération de collecte des parrainages au profit de sa candidature à la candidature à l’élection présidentielle, le staff de campagne est revenu à la charge, jeudi, pour communiquer sur des cas de dépassement précis. Le directeur de communication du général à la retraite a indiqué, dans un post sur la page Facebook officiel du candidat, que le premier vice-président de l’APC de Béni Ouartilane, dans la wilaya de Sétif, a déchiré 25 formulaires, remplis et signés par des citoyens. “Devant les protestations de notre délégué, il (l’élu à l’Assemblée communale, ndlr) a appelé la gendarmerie qui a interpellé ce dernier.” Il a cité aussi le maire de l’APC de Guelma, qui “a séquestré 900 formulaires remplis et signés par des citoyens ; il refuse de les légaliser ou de les restituer”. Regrettant des actes, spontanés ou instigués, prenant, néanmoins, “en otage les institutions de l’État au profit d’intérêts claniques clientélistes”, le staff de campagne interpelle le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise) “pour rappeler aux agents de l’administration comme aux élus chargés de la législation des signatures leur devoir de neutralité”. La démarche mettra-t-elle fin au parti pris des collectivités locales ? Difficile à dire si l’on se réfère aux déclarations, d’il y a à peine trois jours, d’Abdelwahab Derbal. Après avoir souligné que l’instance qu’il préside n’avait reçu aucune plainte sur des cas de dépassements, il a assuré : “Au contraire, actuellement, tout est fait pour faciliter le travail aux candidats à la candidature. Comme tout le monde a pu le voir, les candidatures sont ouvertes et personne n’a été empêché de retirer les formulaires de candidature.” Il a précisé que “le ministère de l’Intérieur, de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales avait saisi les municipalités, notaires ou tout autre intervenant dans l’opération électorale pour s’acquitter de leur tâche dans le strict respect de la loi”.
Souhila Hammadi
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Le chef du MSP, qui s’est aligné dans la course électorale après une série d’entrevues avec Saïd Bouteflika, le frère conseiller du chef de l’État, joue sur une des fibres sensibles du citoyen en se faisant l’adversaire de Benghabrit.
Le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderrezak Makri, semble avoir trouvé de quoi meubler sa campagne électorale qui s’annonçait difficile du fait que sa candidature à l’élection présidentielle d’avril 2019 apparaît plus comme la conclusion d’un marchandage politique qu’une démarche dictée par la conviction. Makri, qui s’est aligné dans la course électorale après une série d’entrevues avec Saïd Bouteflika, le frère conseiller du chef de l’État, alors qu’auparavant, il voyait en le scrutin présidentiel un grand danger pour le pays, joue sur une des fibres sensibles du citoyen en se faisant l’adversaire de la ministre de l’Éducation, Nouria Benghabrit, sur la question de la prière à l’école. Ayant compris qu’il manquerait d’arguments pour mobiliser les ouailles qu’il s’était employé ardemment à convaincre qu’il ne fallait surtout pas être dans la course, proposant, comme on le sait, un report du rendez-vous à une date ultérieure, afin, avait-il justifié, de préparer une transition politique. Une alternative sûrement sous-traitée par ceux, faisant partie des gens du sérail qu’il a fréquentés, car si elle découlait d’une conviction, il ne l’aurait pas abandonnée sans autres formes d’explication. Makri ne pouvait donc pas espérer mieux que ce que la déclaration de la ministre de l’Éducation nationale sur la prière à l’école lui offre comme matière à polémiquer. Une polémique dont il voudrait bien faire la trame de sa campagne électorale.
Cela parce qu’il sait que l’électorat islamiste est friand de telles polémiques. C’est pour cette raison qu’il est venu à la suite du député de son parti pour s’en prendre à la ministre de l’Éducation, qui avait, il y a quelques jours, considéré comme juste que les écoliers ne devraient pas utiliser les espaces dédiés à la pédagogie pour accomplir leur prière.
Benghabrit avait d’abord essuyé des attaques en règle de la part de la blogosphère islamiste avant de recevoir une torpille du MSP et de son leader. Le parti islamiste a, à travers sa représentation parlementaire, convié la ministre à expliquer, devant la plénière de l’APN, sa position relative à la prière à l’école. Inflexible, Benghabrit dira exactement ce qu’elle avait dit auparavant. Le candidat Makri a vite fait d’embrayer sur la polémique.
Dans un post sur sa page facebook hier, il s’en est pris à la ministre, en s’interrogeant sur les tenants et les aboutissants de sa sortie. “L’Algérie a-t-elle besoin d’une polémique autour de l’identité ?”, s’est-il interrogé en guise d’avant-propos, avant de carrément soupçonner un plan préétabli pour entretenir cette tension. Par la suite, le président du MSP a à peine manqué de verser dans l’inquisition.
Il s’est demandé si la ministre n’a pas un problème avec la prière. Ce qu’il veut suggérer par son questionnement est on ne peut plus clair. “Pourquoi Benghabrit ne s’embarrasse-t-elle pas de ce que font les écoliers durant la récréation, en dehors de la prière ?”, rétorque-t-il, avant de douter de la foi de la ministre : “Elle est libre de ne pas prier, de croire ou non ou d’avoir une autre religion autre que l’islam…Pourquoi veut-elle empêcher les élèves de faire leur prière ?” Rien moins que cela.
Makri se laisse aller jusqu’à s’ériger en objecteur de conscience. Le président du MSP va encore plus loin dans son procès en sorcellerie intenté à Benghabrit. Il suggère que la ministre ne connaît même pas la prière. Un doute qu’il exprime comme pour la désigner à la vindicte islamiste. “Benghabrit avait encouragé la dance Wai Wai dans les écoles, au motif qu’elle aiderait à résoudre le problème de la violence dans les écoles… C’est son point de vue. Mais empêcher les écoliers d’accomplir leurs prières dans les temps, cela peut signifier qu’elle ne connaît pas la prière (…)”. Le parti islamiste considère la position de la ministre de l’Éducation nationale comme une atteinte aux constantes nationales. Aussi veut-il, à l’évidence, faire de cette affaire un thème de campagne électorale. Makri vient d’ouvrir la voie.
Rabah A.
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Au total, 107 personnes ont été tuées dans 206 « incidents de sécurité » liés à des attaques perpétrées par des groupes terroristes ainsi que des conflits inter-communautaires au Niger en 2018, et 97 autres ont été blessées, a indiqué vendredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Niamey.
En outre, 131 personnes ont été enlevées au cours de cette période, a ajouté l’OCHA, citée par des médias, précisant que la situation sécuritaire reste « volatile » dans la région de Diffa (extrême sud-est, frontalière du Nigeria), mais aussi dans celles de Tahoua (centre-ouest, proche du Mali) et Tillabéry (extrême sud-ouest, à la frontière avec le Mali et le Burkina Faso).
Selon la même source, dans la bande frontalière avec le Burkina Faso, les incidents se caractérisent surtout par des séries d’enlèvements, des assassinats et des menaces contre certains villages et conflits inter et intra-communautaires, tandis que la zone frontalière avec le Mali fait plutôt l’objet d’incursions de groupes armés, d’enlèvements et de conflits intercommunautaires.
Parallèlement, dans les départements de Torodi et Ayerou, dans la région de Tillabéry, « le recours aux engins explosifs improvisés est en passe de devenir le principal modus operandi par les terroristes ».
Fin janvier écoulé, le ministre de la Défense Kalla Moutari avait présidé à Niamey le lancement officiel d’une nouvelle cellule spéciale appelée unité du « Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (GARSI) », en vue de contribuer à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans laquelle est engagé le pays depuis des années.
Début du même mois, le président nigérien Mahamadou Issoufou avait exhorté les forces de sécurité du pays à « sanctionner les sacrifices consentis dans la défense de la patrie par une victoire écrasante et définitive » contre le terrorisme en 2019, à l’occasion de son discours du Nouvel An.
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) intensifie ses efforts pour appuyer la riposte à la fièvre de Lassa en Afrique de l’Ouest, selon un communiqué de presse des Nations Unies.
La plus grande épidémie à ce jour a touché 16 Etats du Nigeria. Le Centre de contrôle des maladies du Nigeria (NCDC) a déclaré un foyer de fièvre de Lassa le 22 janvier 2019. Les 213 cas confirmés à ce jour, dont 42 décès, marquent une augmentation significative car ils représentent déjà un tiers du nombre de cas enregistrés durant toute l’année dernière, lorsque le Nigeria a connu sa pire épidémie de fièvre de Lassa.
Au Nigeria, l’OMS intensifie ses efforts pour aider les autorités fédérales, le NCDC et les Etats touchés à faire face à cette épidémie.
L’accent est mis sur le dépistage précoce et la confirmation des cas suspects, la prestation de soins de soutien optimaux et la mise en place de mesures de prévention et de contrôle des infections dans les établissements de soins de santé désignés des Etats touchés.
L’agence onusienne a aussi intensifié son assistance technique et soutient la coordination, la surveillance renforcée, l’analyse épidémiologique et la communication des risques.
L’OMS mobilise également des experts pour appuyer la gestion des cas, ainsi que la prévention et le contrôle des infections.
Au total, 12 cas ont été confirmés à ce jour au Bénin, en Guinée, au Libéria et au Togo, dont deux décès, d’autres cas suspects faisant l’objet d’enquêtes.
L’OMS aide les autorités sanitaires de ces pays à retrouver les contacts et à mettre à disposition des fournitures médicales et non médicales ainsi que des ressources techniques et financières pour la gestion des cas, la communication des risques et la logistique.
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Quatre personnes ont trouvé la mort, dans la nuit de vendredi à samedi, à Bouloghine suite à l’asphyxie au monoxyde de carbone qui émanait d’un chauffe-bain !
Le site web interligne rapporte que Parmi les victimes, figure la journaliste de DzairPress ,Imane Chibane, d’un homme et deux femmes d’une même famille.
Les corps ont été envoyés à la morgue l’hôpital Mohamed Lamine Debaghine et une enquête a été ouverte par les services de sécurité de la wilaya d’Alger.
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La Coupole sera chargée de slogans qui tonneront dans le sens de la continuité, la stabilité et les réformes politiques.
La Coupole du complexe Mohamed-Boudiaf, à Alger, tonnera au rythme de «ensemble pour la continuité de la marche du développement». c’est le mot d’ordre qui fera le grand titre du meeting qui sera organisé par le FLN comme signe de soutien et d’allégeance au président de la République en exercice, Abdelaziz Bouteflika dans le cadre de la joute présidentielle du mois d’avril prochain.
Le FLN n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour annoncer vertement le soutien au «moudjahid Abdelaziz Bouteflika comme candidat à l’élection présidentielle».
Pour ce faire, le plus vieux parti du pays a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour faire de ce meeting un «des plus grands moments politiques» pour clamer haut et fort leur attachement à leur candidat. Dans ce sens, le meeting, même s’il est organisé par le FLN, aura un nombre important d’alliés que ce soit de l’Alliance présidentielle ou de ceux qui se reconnaissent dans le giron du groupe des 19 pour la continuité, la stabilité et les réformes. Il y a aussi selon certaines sources proches du vieux parti, l’implication de «toutes les personnalités du FLN, les anciens secrétaires généraux et cadres du parti».
Il faut rappeler que l’Alliance présidentielle a fait une déclaration commune pour expliquer les motifs et les raisons du soutien à l’égard du président de la République en exercice en soulignant que c’est grâce aux «choix éclairés et des acquis importants que l’Algérie a réalisés sous sa direction, et en soutien à son programme ambitieux de réformes et de développement pour une Algérie épanouie, unie, solide et réconciliée», et d’ajouter que «les acquis réalisés par le président Abdelaziz Bouteflika, artisan de la Concorde et la Réconciliation, architecte des réformes et du développement et protagoniste de la sécurité et la sérénité», a précisé le communiqué signé par l’Alliance présidentielle dans le cadre de l’annonce de leur soutien à la candidature de l’élection présidentielle de Abdelaziz Bouteflika.
La présence des anciennes figures qui ont accompagné les mandats précédents du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’image de l’ancien Premier ministre et directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal en l’occurrence, sera une sorte de consécration du principe qui a été rappelé par les représentants de l’Alliance présidentielle selon lequel «le but est de concrétiser les objectifs escomptés par l’Alliance présidentielle, visant à soutenir le président Bouteflika et accompagner son programme pour poursuivre le processus de réformes et de développement», a-t-on mentionné.
Donc, il s’agit bien d’un meeting qui consacrera le principe de la continuité et de l’approfondissement des réformes comme cela a été réaffirmé par les protagonistes qui constituent la trame de fond de l’alliance qui soutient d’emblée la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat présidentiel.
La Coupole sera chargée de slogans qui tonneront dans le sens de la continuité, la stabilité et les réformes politiques.
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«Mise en place d’un cadre législatif définissant les conditions des activités nucléaires et les règles de sécurité…»
L’Algérie opte pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a estimé, avant-hier à Alger, que c’était un choix stratégique pour l’Algérie, aux fins de diversification des sources d’énergie à même de garantir l’avenir des générations montantes.
Intervenant devant la commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification à l’Assemblée populaire nationale (APN), sur le projet de loi relatif aux activités nucléaires, M.Guitouni a souligné que «le programme pacifique d’utilisation de l’énergie nucléaire requiert la mise en place d’un cadre législatif définissant les conditions des activités nucléaires et les règles de sécurité». Pour le ministre, ce cadre législatif est conçu à travers un projet de loi relatif aux activités nucléaires (présenté devant la commission), composé de 19 chapitres et de 156 articles. Il a expliqué que l’Algérie avait signé des conventions de coopération sur l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire avec nombre de pays et d’instances à l’instar de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea), citant certains domaines inclus dans le texte du projet de loi relatif aux activités nucléaires, à l’exemple de «l’Autorité nationale de la sûreté et sécurité nucléaires». Le responsable a fait savoir, que le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) exerce actuellement les prérogatives de contrôle réglementaire des activités nucléaires.
Ajoutant, que pour être au diapason des textes en vigueur sur la scène internationale, il est indispensable de séparer la fonction de contrôle réglementaire des autres fonctions (promotion, utilisation et développement). Par ailleurs, il est impératif de créer une autorité gouvernementale jouissant des prérogatives requises et de l’autonomie demandée dotée des moyens nécessaires. Le ministre a rappelé, dans ce cadre, que l’Algérie avait signé des conventions de coopération sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire avec nombre de pays et d’instances, à l’instar de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea), citant certains domaines inclus dans le texte du projet de loi relatif aux activités nucléaires, à l’exemple de «l’Autorité nationale de la sûreté et sécurité nucléaires… En ce qui concerne les autorisations prévues dans l’un des chapitres de ce projet de loi, le ministre a souligné qu’elles étaient obligatoires pour pouvoir mener des activités liées aux matières nucléaires, lesquelles sont délivrées, exclusivement, par l’Autorité de sûreté et de sécurité nucléaire».
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En naviguant sur les réseaux sociaux, la victime, un citoyen de la région de Draâ El Mizan tombe sur un message aguichant sur son compte Messenger.
Un citoyen de Draâ El Mizan, à une cinquantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou est récemment tombé dans le piège. La ficelle est très grosse comme le précise le rapport émanant de la Gendarmerie nationale.
En effet, les deux compères, une femme et un homme, se faisaient passer pour des citoyens américains. Et quels citoyens! la première, pour appâter ses victimes, se faisait passer pour une milliardaire vivant au pays de l’Oncle Sam qui veut investir en Algérie. Le second se fait passer pour un diplomate en poste dans la capitale algérienne, dont les passages sont fréquents au niveau de l’aéroport. Une fois ce traquenard bien tendu, il ne leur restait plus que les victimes qui viendraient mordre à l’hameçon.
Ainsi, en naviguant sur les réseaux sociaux, la victime, un citoyen de la région de Draâ El Mizan, tombe sur un message aguichant sur son compte Messenger. Une richissime citoyenne américaine lui proposant de devenir sa partenaire pour un gros investissement dans l’hôtellerie, en Algérie. Quoi de mieux pour une personne qui veut figurer sur le Guinness des plus grosses fortunes du monde. De l’argent à flots, en dollars, allait passer par l’aéroport Houari Boumediene, via une tierce personne «bien introduite». L’on a fait savoir à la victime que l’argent nécessaire à l’achat de plusieurs hôtels en Algérie viendrait dans les mallettes d’un diplomate. Il suffisait juste d’envoyer la somme de 1 000 dollars via une banque, au compte bancaire mentionné.
Notre ami de Draâ El Mizan fonce tête baissée. Le pactole n’est plus loin. Après avoir suivi les recommandations de sa partenaire sur Messenger, il passera plusieurs coups de téléphone, mais sans réponse. Après plusieurs jours de tentatives de joindre ses deux correspondants, il se rend enfin compte qu’il a été victime d’une filouterie bien «ficelée».
En découvrant qu’il s’était fait avoir, le citoyen de Draâ El Mizan va droit à la gendarmerie où il dépose plainte. Par la suite, les enquêteurs ont mis au point un «contre-appât». Logiquement, les deux escrocs, avides d’argent, ne pouvaient résister à l’envie d’attirer une autre victime qui «voudrait bien tomber dans leur traquenard». Une alléchante proposition allait vite les attirer. Celle de la wilaya où l’un des escrocs sera arrêté. Il est de nationalité malienne alors que les autres membres sont encore en fuite. Présenté au parquet de Draâ El Mizan, il a été mis sous mandat de dépôt, en attendant de comparaître pour le chef d’inculpation d’escroquerie.
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Air Algérie a lancé une promotion tarifaire «spéciale» pour ce mois de février au profit des passagers voyageant depuis les aéroports algériens.
La compagnie aérienne nationale Air Algérie annonce une réduction de 50% sur les billets d’avion au profit des voyageurs, qui effectueront l’achat dans les agences de la compagnie. Cette offre est valable pour les classes Business et Economique.
C’est sur sa page Facebook que la compagnie nationale a fait son annonce. La réduction en question concernera les « adultes voyageant ensemble au départ d’Algérie vers l’International avec les mêmes dates à l’aller et au retour ».
«Air Algérie lance le tarif DUO pour tout achat de billet avant le 12 février. Profitez d’une remise de 50% sur les classes : First, Business et économique, pour des voyages à deux le 13, 14 et 15 février »,affirme le communiqué , rendu public sur la page officielle facebook.
Conditions de vente :
Date de voyage jusqu’au 26 octobre 2019
Date limite d’achat jusqu’au 03 février 2019
Changement : 6000 DA / 60 euro
Remboursement : non autorisé
No show : 11 000 DA / 110 euro
Hassan Houicha/ version française: Rachel Hamdi
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