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Updated: 5 days 22 hours ago

Élection présidentielle 2019: Hanoune dénonce la corruption dans la collecte des signatures

Sun, 02/10/2019 - 11:20

Alors qu’elle relève une “confusion et des convulsions”, sur le plan politique, Louisa Hanoune, dont le parti n’a pas encore tranché la question de sa participation ou non au prochain scrutin, a pris ses dispositions en procédant à la collecte des signatures. Sauf que l’opération ne semble pas avoir été une simple sinécure puisqu’elle a permis au parti d’observer certaines pratiques qui n’augurent pas d’un scrutin libre et transparent. “Sans surprise, nous avons enregistré que la corruption politique explose à travers l’achat et la vente des signatures autant des élus que des citoyens.

De même, nous avons enregistré des pressions exercées par certains responsables au niveau des wilayas pour obliger les élus, hors les partis de l’Alliance, à ne pas signer pour d’autres candidats et à signer au profit de Bouteflika qui n’a pas encore annoncé sa candidature”, a révélé, hier à Alger, Louisa Hanoune lors d’une allocution à l’ouverture d’une session ordinaire du bureau du parti de la wilaya d’Alger. Il reste que certains élus n’ont pas cédé
à ces pressions. “Mais on a enregistré des résistances, pas seulement nos élus, mais ceux d’autres partis, des résistances à ce cours totalitaire et de décomposition”, dénonce-t-elle. Même si la décision finale échoit au comité central qui se réunira à la fin du mois en cours, la SG du PT rapporte que les rapports au niveau de la base dégagent “un rejet quasi unanime du maintien du statu quo” et de la “défiance vis-à-vis du scrutin”, entre autres.

“Déjà les pratiques mafieuses qui entourent l’opération de collecte des signatures et l’attitude de certains responsables de l’administration locale indiquent que ce système est irréformable de l’intérieur, incapable de se régénérer, car en totale décomposition à cause du mélange de l’argent et des affaires, d’un côté, avec la politique et les institutions, de l’autre, des hommes d’affaires oligarques prédateurs investissant déjà la campagne électorale pour imposer le maintien du statu quo”, observe-t-elle. Quelle que soit la position qu’aura à adopter le parti, Louisa Hanoune assure que, concernant la définition du régime et les institutions à mettre en place, le PT sera dans la campagne politique pour l’élection d’une Assemblée constituante comme “instrument pour opérer la rupture réelle avec le système en place”.

“On parle de vraie rupture, pas de slogan creux”, insiste-t-elle, comme pour lancer une pique au candidat Ali Ghediri qui prône la rupture. Aussi, soutient-elle que son parti n’a enregistré, à ce jour, “aucun programme électoral, ni aucun discours électoral porteur de solutions véritables conformes aux intérêts da la nation (…)”. Autre critique : “La position à l’égard de l’offensive américaine contre le Venezuela est une ligne de démarcation et cela concerne évidemment les candidats à l’élection. Car tout candidat qui justifie sous quelque prétexte que ce soit cette agression ou qui se tait équivaut, à notre avis, à une offre de service aux puissances, ou à tout le moins à une volonté de ne pas gêner leur plan.”

Par ailleurs, évoquant la “cabale” menée contre la ministre de l’Éducation, Louisa Hanoune s’est interrogée sur le sens à donner au silence de la Présidence et du gouvernement. “Le silence des autorités est très douteux. Il confirme que le système en place porte en son sein l’obscurantisme et la régression (…) il est le premier à instrumentaliser la religion à des fins politiques et il est responsable de la propagation, même si c’est limité, des expressions de xénophobie.”

Karim K.

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Politique du logement, service public et loisirs: Les messages forts de Bedoui

Sun, 02/10/2019 - 11:17

Par Walid AÏT SAÏD 

     Le ministre de l’Intérieur était, hier, en tournée à l’est de la capitale où il a tenu à montrer grandeur nature, quelques réalisations de l’ère Bouteflika tout en mettant l’accent sur les 4 millions de logements réalisés.

Le ministre de l’Intérieur était, hier, en tournée dans la banlieue est d’Alger. Quelques heures seulement après son retour de Tunisie (Sakiet Sidi Youssef), Nouredine Bedoui a accompagné le wali d’Alger dans une visite de travail et d’inspection d’infrastructures de cette région sensible de la capitale. Une sortie de terrain qui pouvait paraître anodine du fait des petits projets inspectés et inaugurés, mais Bedoui était plus là pour envoyer des messages forts, avec une oreille tendue vers l’autre côté d’Alger, plus exactement à la Coupole…

Ainsi, le premier responsable de l’intérieur a tenu à mettre en avant les grandes réalisations de l’ère Bouteflika, à commencer par la question névralgique du logement. À cette occasion, il rappelle fièrement que 4 millions de logements ont été construits durant les quatre mandats du chef de l’État. «D’autres programmes sont en cours de réalisation», a-t-il précisé avant de rétorquer avec beaucoup de détermination que tout le monde aura droit à son logement avec Bouteflika. «Tous ceux qui ouvrent droit à un logement, l’auront avec le président Bouteflika», a-t-il garanti non sans mettre en relief la politique de lutte contre les logements insalubres et les bidonvilles, qu’a instaurée le chef de l’État depuis son arrivée au pouvoir en 1999.

«Cette politique se poursuivra jusqu’à ce que tous les Algériens aient un logement décent», a-t-il soutenu non sans rappeler que c’était les instructions du président, Abdelaziz Bouteflika. Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales a aussi tenu à mettre en évidence les pas de géant qui ont été réalisés dans l’amélioration du service public. L’inauguration du service des documents biométrique du quartier Zerhouni Mokhtar (les Bananiers, commune d’El Mohammadia) est, selon lui, un exemple grandeur nature de cette révolution. Néanmoins, Bedoui a tenu à rappeler que le président de la République avait instruit l’Exécutif à rapprocher l’administration, du citoyen et surtout décentraliser les décisions. Il a dans ce sens «tancé» les responsables de ce nouveau centre, leur reprochant leur manque d’initiative et surtout le fait que ce grand immeuble ne sera consacré qu’à la délivrance des documents biométriques.

«Mettez-vous à la place des administrés. Il faut que ce genre de centre devienne le modèle d’administrations de proximité qui leur offrent tous les services d’état civil dont ils ont besoin», a-t-il insisté en soutenant que le message était valable pour tous les autres centres du genre à travers le pays. «On doit faciliter au plus vite la vie des citoyens, en attendant la commune électronique qui viendra tuer définitivement la bureaucratie», a-t-il lancé avec beaucoup de détermination. D’ailleurs, en parlant de faciliter la vie des citoyens, le ministre de l’Intérieur a mis en avant le fait qu’il fallait leur offrir des loisirs. C’est dans ce sens qu’il a inauguré les nouveaux aménagements du Front de mer de la commune de Bordj El Kiffan qui entre dans le cadre du projet de la promenade de la baie d’Alger qui s’étend du centre jusqu’à la ville de Réghaïa.

«On doit sauvegarder cette soupape de décompression pour les familles algéroises», a-t-il lancé aux habitants des environs avec lesquels il a pris langue. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel aux investisseurs locaux et étrangers afin qu’ils se lancent dans l’activité de loisirs afin d’offrir aux Algériens les lieux de détente qui font tant défaut. Le ministre de l’Intérieur était donc en opération de séduction à la veille de l’élection. Néanmoins, cela ne l’a pas empêché d’avertir les aventuriers sur la politique de tolérance zéro pour tous ceux à qui viendrait l’idée de toucher aux biens de l’État ou replanter des bidonvilles. «Ils subiront les foudres de la justice…», a-t-il conclu avec ce qui sonne comme une véritable menace…

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Présidentielle 2019 / après avoir acté la candidature de Bouteflika, il peaufine sa stratégie: Le plan du FLN

Sun, 02/10/2019 - 11:15

Par Saïd BOUCETTA

La machine FLN a mis, hier, le turbo et ce sera dans la «chaleur» de la campagne électorale que d’importantes décisions seront prises. Les Saâdani, Belkhadem et autres responsables ayant fait défection, risquent de payer cash leur absence du meeting.

Le FLN a pleinement réussi sa démonstration de force. Les milliers de militantes et de militants qui ont surchauffé, hier, la Coupole, prouvent, si besoin, que le parti est très loin d’être relégué au rang de force politique déclinante. Même sans instances effectivement fonctionnelles, il a encore excellé dans «l’art» de mobiliser les masses et de s’entourer d’alliés, devenus traditionnels, et qui ne lui disputent pas son leadership au niveau de la scène politique nationale. Dans la forme, le meeting d’hier a de quoi convaincre les partisans du chef de l’Etat et inquiéter ses adversaires. Le vieux parti a prouvé qu’il ne suffit pas de le dénigrer pour gagner une élection. Il faut le battre sur le terrain de la mobilisation populaire. A ce propos, les nombreux ministres et ex-ministres et anciens et nouveaux dirigeants du FLN étaient certainement eux-mêmes impressionnés par la taille de leur propre parti.

Il reste que pour réussi qu’il ait pu paraître, le grand rendez-vous du FLN n’aura pas été le rendez-vous de la «grande réconciliation». Des noms et pas des moindres, n’ont pas fait le déplacement à la Coupole, marquant ainsi, une sorte de fragilité dans la cuirasse du parti. Mais les absents, en ces circonstances militantes inratables, auront perdu des points dans la perspective de reconstruction du parti, car il semble que la machine FLN a mis, hier, le turbo et ce sera dans la «chaleur» de la campagne électorale que d’importantes décisions seront prises. Les Saâdani, Belkhadem et autres responsables ayant fait défection, risquent de payer cash, la surenchère politicienne qu’ils voudraient peut-être imposer à la direction provisoire actuelle. Affichant une réelle ambition de marquer positivement le prochain scrutin, malgré les commentaires «apeurés» de quelques observateurs sur le prétendu état de déliquescence du parti, la formation de Mouad Bouchareb, a visiblement annoncé la couleur avec, tout le monde l’aura constaté, l’assurance d’une formation politique qui connaît parfaitement la direction du vent et sait les préoccupations véritables de la société.

Sorti des caricatures, d’ailleurs un peu gauchement grossies par les réseaux sociaux, le parti majoritaire construit avec une grande minutie ses victoires électorales et parvient à donner le ton au vrai débat de l’heure. Pas celui des salons des hauteurs de la capitale, mais les sujets qui intéressent véritablement les Algériens.
A ce propos, le fameux recensement des réalisations de l’Algérie depuis l’arrivée du président de la République, dont une partie a été présentée, hier, ne relève pas du fantasme politicien. Le FLN tient dans ces nombreuses réalisations, dont beaucoup ont eu un impact direct sur le quotidien du citoyen, un argumentaire en béton. En dressant les acquis des deux dernières décennies, Bouchareb ne peut être remis en cause.

Les détracteurs du FLN peuvent toujours gesticuler, tenter de nuancer les acquis de l’Algérie du troisième millénaire, les réalisations physiques viendront les démentir. En cela, quoi qu’en disent les «communicateurs», le FLN est en train de monter une belle opération de marketing politique, susceptible de renouveler le pacte signé avec les Algériens. L’entrée en matière, au complexe sportif d’Alger, Mohamed-Boudiaf, fera son effet auprès des Algériens du profond pays, là où le FLN et le président de la République comptent de solides soutiens.
Bénéficiant d’une expérience de plus d’un demi-siècle d’activisme politique, ses militants, comme ses responsables, sont restés instinctivement à l’écoute des desiderata de la population.

Le parti module son discours selon ce que veut entendre le citoyen. Au moment où les responsables des formations politiques consultent Facebook pour évaluer l’impact de leurs discours, le FLN parle aux Algériens de vive voix. C’est peut-être cela le secret de la longévité du vieux parti. Comme quoi, il y a la république de Facebook où le FLN perd à tous les coups. Et il y a une autre, celle de tous les Algériens où le parti de Abdelaziz Bouteflika a visiblement encore son mot à dire.

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Présidentielle 2019 / Bouchareb l’a annoncé, hier, lors du meeting à la coupole du 5-juillet: « Bouteflika est le candidat du FLN »

Sun, 02/10/2019 - 11:14

Par Mohamed BOUFATAH

Les militants du parti sont appelés à «se mobiliser pour réussir la campagne électorale en faveur du président sortant…».

Le FLN a fait le plein, hier, lors de son meeting pour le soutien à une candidature du président de la République, organisé à la Coupole du complexe Mohamed Boudiaf du 5-Juillet. Pleine comme un oeuf, la salle s’est révélée trop petite pour contenir le flot de militants qui venaient des quatre coins du pays célébrer le retour de leur parti au-devant de la scène. Entre les youyous des femmes et les cris des hommes, les participants au meeting ont créé une ambiance des grands jours.

Dans une salle archicomble, le coordinateur de l’instance présidentielle du FLN, a annoncé devant des milliers de militants que «le FLN désigne Abdelaziz Bouteflika à la candidature pour l’élection présidentielle». «En votre nom et par devoir de gratitude je suis honoré d’annoncer que le FLN présente comme candidat à la prochaine élection présidentielle le moudjahid Abdelaziz Bouteflika», a-t-il déclaré. A titre de rappel, cette déclaration intervient une semaine après l’annonce du quatuor de l’Alliance présidentielle de présenter Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle du 18 avril 2019… «Nous appelons le président de la République, le fils du FLN, le moudjahid, le dirigeant de la réforme, à poursuivre son oeuvre à la tête du pays», a-t-il également déclaré sur sa lancée. Mouad Bouchareb a appelé aussi ses militants à «se mobiliser pour réussir la campagne électorale en faveur du président du parti, à soutenir la candidature du chef de l’Etat et à défendre ses réalisations».

Dans son allocution, le secrétaire général du FLN est revenu sur le bilan des quatre mandats du président, soulignant que «Abdelaziz Bouteflika est le président du FLN et la relation entre le chef de l’Etat et le parti majoritaire est une marque déposée». Par ailleurs, il est à noter que ce grand meeting de la précampagne électorale a été entamé par la diffusion d’un documentaire montrant, sur un écran géant, les extraits des anciens discours du chef de l’Etat depuis son arrivée à la tête du pays, en 1999. Les présents ont pu, pour nombre d’entre eux, se remémorer des passages cultes de ses nombreuses prises de parole dans des dizaines de wilayas du pays. Son discours, fort en émotion, lors de la campagne référendaire pour la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, a suscité ici et là, dans la salle, de nombreux commentaires de militants. Le ton de la voix du président, sa gestuelle et la profondeur de ses discours ont été pour beaucoup dans le résultat du référendum pour la Réconciliation nationale, disaient des hommes et des femmes du pays profond, venus, hier, appuyer la demande au chef de l’Etat pour se porter candidat à sa propre succession.

Les absents ont tort
Cela côté public qui a été très nombreux. Dans le carré «VIP», il a été constaté la présence de pas mal d’anciennes personnalités du vieux parti, dont certains étaient en rupture de ban avec les directions successives du FLN. Aussi, a-t-on enregistré la réapparition de Djamel Ould Abbès, qui n’est pas, à proprement parler, en froid avec le parti, mais l’on aura tout de même remarqué que c’est bien sa première sortie politique depuis son départ de la tête du FLN. D’autres «têtes» du vieux parti ont également parqué leur présence à ce premier meeting de l’année électorale. Il s’agit, notamment de l’ancien président de l’APN, Laârbi Ould Khelifa, qui est apparu au côté de son successeur, mais néanmoins «mal-aimé» président de l’APN, Saïd Bouhadja.

Ce dernier, dont le bras de fer avec les députés de son groupe parlementaire avait défrayé la chronique, n’a à aucun moment affiché une quelconque défiance à l’endroit du chef de l’Etat. Sa présence au meeting confirme donc son soutien au président de la République. D’autres cadres, à l’image de Abdelaziz Ziari, qui lui aussi s’est distingué par quelques déclarations qui n’ont pas plu au sommet du parti, n’a pas manqué le grand rendez-vous politique du FLN. Il a été rejoint au meeting par l’éternel opposant aux trois derniers Bureaux politiques du parti, le nommé Abderrahmane Belayat. Présentée comme une «belle prise» de l’actuelle direction, Belayat consacre à lui seul, le sérieux de la démarche réconciliatrice au sein du FLN. On retiendra surtout, la présence de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, dont l’arrivée dans la salle a été fortement applaudie, montrant une grande proximité que l’ex-Premier ministre conserve avec la base. Il est très bien placé, faut-il le rappeler, pour occuper le poste de directeur de campagne du chef de l’Etat, lorsque ce dernier aura officialisé sa candidature.

De M’sila, Sidi Bel Abbès, Oran…
Le secrétaire général de la présidence de la République, Habba El-Okbi, le chef de protocole de Bouteflika, Mohamed Rougab ainsi que le secrétaire général de l’Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, le président du FCE, Ali Haddad ont assisté à cette rencontre. Le meeting a vu la présence d’autres anciens dirigeants du parti, ainsi que des ministres en fonction et d’anciens ministres. «Bouteflika est mon choix», «On est tous Bouteflika», sont, entre autres, slogans arborés à l’occasion de ce meeting qui se veut une démonstration de force de l’ex-parti unique. Mouad Bouchareb a justifié la désignation du président sortant comme candidat pour la présidentielle du 18 avril 2019, par «la reconnaissance de ses choix éclairés et des acquis importants que le pays a réalisés sous sa direction et le soutien à son programme de réformes et de développement pour une Algérie épanouie, unie, solide et réconciliée». Il a également salué les «réformes globales et profondes lancées par le président Bouteflika». Des milliers de militants sont venus des quatre coins du pays. En constatant que la Coupole était pleine, Bouchareb a indiqué que «les prochains meetings du FLN devront se tenir dans l’enceinte du stade du 5-Juillet».

C’est le cas de Souhila et Farida, deux élues et déléguées de secteur de la ville de Sidi Bel Abbès qui avouent n’avoir pas fermé l’oeil de la nuit pour faire le long trajet en voiture et pouvoir assister à ce meeting. «Pas moins de 600 autres simples militants sont acheminés par bus vers Alger depuis ladite ville», nous ont-elles indiqué toutes fières. Faycal, spécialiste en prose et de l’éloge, a rallié très tôt Alger en se déplaçant depuis M’sila. Il arborait, hier, son recueil en prose et d’éloges dédiés au président Bouteflika. «Où sont les responsables du FLN, je veux leur remettre mon registre?…», n’a-t-il cessé d’implorer les organisateurs. Deux autres jeunes filles et leur accompagnateur, arborant des gilets à l’effigie de leur association caritative ont affirmé être venues avec leur président d’APC (présent avec elles), depuis la lointaine localité de Hassi Bounif et Bir Eldjir, dans la wilaya d’Oran juste pour assister au meeting.

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Ils ont présidé le forum régional de la femme: Ghoul et Zerouati à Bouira

Sun, 02/10/2019 - 11:09

Par Abdenour MERZOUK

A l’occasion de l’ouverture du forum régional sur la femme, la ministre Zerouati et le sénateur Ghoul, président de TAJ, ont assisté aux travaux à Bouira

Amar Ghoul et Fatma Zohra Zerouati ont présidé, hier à Bouira, le forum régional de la femme. Cette rencontre qui aura concerné 11 wilayas du Centre sous le thème «la femme et les défis nationaux, régionaux et mondiaux» est une première étape préparatoire au forum national qui comme l’annoncera le président de TAJ, sera une rencontre nationale, ouverte à toute les femmes algériennes. Dans son intervention, l’ex-ministre des Travaux publics reviendra en détail sur la cause féminine, sa place dans la société, son rôle à l’avenir, mais aussi sur les acquis de cette frange de la société sous le règne du «père moudjahid Bouteflika».

Il réservera le 7ième point de son intervention à la candidature de l’actuel président et justifiera le soutien de sa formation politique, définie comme étant un «parti national rassembleur» pour trois raisons, dont la conviction, parce que Bouteflika a un bilan et eu égard aux menaces qui pèsent sur le pays. «Par fidélité et ces trois raisons, nous soutenons depuis toujours, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika et adhérons à la continuité», affirmera Amar Ghoul. Lors de la rencontre avec la presse, l’ex-ministre, aujourd’hui sénateur du tiers présidentiel, reviendra sur la candidature du président. «Nous sommes à une phase avancée des préparatifs de la campagne, la candidature est pour nous un fait passé.»

A une question relative à la candidature du général-major retraité Ali Ghediri, l’hôte de Bouira trouve cette candidature logique et elle demeure une preuve que la démocratie en Algérie est une réalité. «La candidature est une preuve que le champ politique est ouvert à tous et à toutes, un signe de la bonne santé de la démocratie algérienne. J’aimerai seulement, que le débat pendant la campagne soit à la hauteur» précisera Amar Ghoul. Concernant les partisans du boycott, l’ex-ministre dira: «Le boycott n’a jamais été une solution, c’est un pas de plus vers la dérive» commentera l’orateur. A une question en relation avec l’attaque acharnée, menée contre la ministre de l’Education, par des cercles islamistes, amar ghoul évitera de prendre une quelconque décision de soutien ou de condamnation. «Au TAJ nous refusons d’adhérer à une quelconque polémique.

Personne dans ce pays ne peut passer outre le respect des fondements de la nation, à savoir l’islamité, l’amazighité et l’arabité du peuple. Parce que 80% des électeurs sont des partisans de la coalition présidentielle, FLN, RND, TAJ et MPA, le candidat Bouteflika n’a pas besoin d’une campagne ni même de s’adresser à ses électeurs», répondra Amar Ghoul à une question relative à l’incapacité physique du président de sillonner un pays aussi vaste comme l’Algérie.

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Le corps de Mohamed Achour, le pompier disparu depuis deux semaines, retrouvé

Sun, 02/10/2019 - 11:05

Triste dénouement pour le jeune pompier Mohamed Achour! le corps de l’agent de la protection civile a été retrouvé ce dimanche matin, deux semaines après sa disparition, rapporte le site d’information Alg24.

La disparition de ce jeune pompier avait tenu en haleine les algériens depuis le 24 janvier, date à laquelle il a chuté dans un grand avaloir qui déverse dans un oued, d’ailleurs, la protection civile avait mobilisé plus de 900 agents pour retrouver leur collègue disparu, et 10 d’entre eux ont été blessé dans cette opération de sauvetage.

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Transparence de l’élection présidentielle 2019: Les réserves du pt

Sun, 02/10/2019 - 11:04

Par Massiva ZEHRAOUI 

La secrétaire générale du PT a, dans ce sens, fait part, une nouvelle fois, de ses appréhensions quant à la transparence de la prochaine élection.

Le Parti des travailleurs maintient le suspense et ne tranche toujours pas le cas de sa participation ou non au scrutin du 18 avril prochain. La secrétaire générale du PT a dans ce sens, fait part, une nouvelle fois, de ses appréhensions quant à la transparence de la prochaine élection. Exposant un rapport ressorti des discussions internes des membres de son parti à travers différentes wilayas, Louisa Hanoune a dévoilé, hier, en marge d’une conférence de presse en son siège, les tendances et les positions du PT dans ce contexte électoral.
La SG du parti a, d’emblée, fait savoir que quoi qu’il décide «le PT sera dans tous les cas de figure en campagne pour une Assemblée constituante».

Revenant sur ses réserves quant à la tenue d’une élection propre, Louisa Hanoune fait remarquer qu’à ce stade le procédé de fraude a déjà été enclenché. «Il fait savoir que la vente et l’achat de signatures font rage, aussi bien chez les élus que chez les citoyens». Dans ce sillage, elle avance le fait que les discussions révèlent «l’absence totale d’une confiance dans les organisateurs de ce scrutin présidentiel». Louisa Hanoune pointe du doigt ce qui s’apparente à «des pratiques mafieuses», lesquelles ont été instituées depuis des lustres dans le but de perpétuer le même système.

Cela est d’après elle justifié, dans la mesure où tout le monde sait que les oligarques s’emploient férocement à
«perpétuer ce régime qui n’est profitable que pour une infime catégorie de personnes». Elle fait également référence à certains partis sans les nommer, qui, selon elle, soutiennent un système «obsolète» uniquement pour préserver leurs «privilèges». Tenant compte des assurances faites par le ministère de l’Intérieur au sujet de l’organisation d’un scrutin totalement transparent, Louisa Hanoune explique que même si «elles sont sincères, il est évident que ça ne change rien à la donne».

Evoquant la promesse des autorités portant sur l’assainissement du fichier électoral, là aussi la secrétaire générale se dit perplexe quant à l’impact que cette démarche pourrait avoir, vu son caractère «purement administratif». Dans le même registre, elle évoque le nouveau texte inscrit dans le cadre de la lutte contre la corruption, lequel, regrette-t-elle «n’aura sans doute aucun effet contre la corruption à grande échelle qui gangrène les institutions publiques et la société en général».

Enfin, Louisa Hanoune parle encore une fois, de la prochaine élection, comme étant «le scrutin de tous les dangers». Sachant que le spectre de la fraude plane toujours, d’autant plus «qu’elle a déjà commencée», affirme-t-elle. D’autre part, la SG du parti, dresse un bilan très inquiétant de la situation que vit le pays en ce moment. «Pendant que les partisans du régime en place parlent de retombées positives de la politique du gouvernement, le pouvoir d’achat est en constante érosion et la corruption bat son plein», a-t-elle soutenu.

Par ailleurs, Louisa Hanoune se positionne par rapport à la crise que vit actuellement le Venezuela et appuie qu’il est impératif que les candidats au scrutin d’avril prochain prennent position contre l’offensive «impérialiste US contre ce pays» et soutiennent Nicolas Maduro. Car estime-t-elle «se taire équivaut à une offre de service pour Donald Trump, par conséquent à l’impérialisme» avant d’ajouter que si un candidat n’arrive pas à prendre une franche position dans pareilles circonstances «comment pourrait-il préserver l’union de son pays».

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Tizi Ouzou: Grève de tous les transporteurs aujourd’hui

Sun, 02/10/2019 - 11:04

Par Aomar MOHELLEBI

Les moteurs ne vrombissent plus à Tizi Ouzou. Le secteur des transports de voyageurs et des marchandises sera paralysé aujourd’hui à travers tout le territoire de la wilaya, suite à un appel à la grève.

L’appel à cet arrêt de travail d’une journée a été lancé par le Collectif des transporteurs de la wilaya de Tizi Ouzou qui couvre les 67 communes dépendant administrativement de Tizi Ouzou. Une telle grève engendrera inéluctablement une paralysie partielle de l’ensemble des activités professionnelles et économiques, voire scolaires de la wilaya compte tenu que les déplacements seront impossibles pour tous les travailleurs et citoyens ne disposant pas de véhicules.

Les raisons de cette montée au créneaux des transporteurs de voyageurs de la wilaya de Tizi Ouzou sont multiples, mais il y en a une qui est la principale et qui peut être considérée comme étant la goutte ayant fait déborder le vase. Il s’agit, selon les animateurs du Collectif des transporteurs de voyageurs, de la mise en place d’un «brevet de permis» pour les transporteurs de voyageurs et pour les transporteurs de marchandises: TPV et TPM. Un dispositif qui est très contesté par les concernés qui voient en la grève d’aujourd’hui une manière de faire pression pour que les responsables du secteur revoient leur copie concernant ce point.

Le choix de la journée du dimanche pour l’observation de cette grève n’est pas fortuit puisqu’il s’agit du premier jour de semaine et de ce fait l’action pourrait avoir un retentissement plus important, selon les contestataires. Ces derniers ont précisé, en outre, que la grève d’aujourd’hui concerne toutes les lignes de transport de voyageurs de la wilaya. Il y a lieu de souligner que le Collectif des transporteurs de voyageurs de la wilaya de Tizi Ouzou est une coordination qui regroupe en son sein 10 associations professionnelles du même secteur. Ce qui démontre l’adhésion massive de toute la corporation à l’action de grève d’aujourd’hui en plus de tous les transporteurs exerçant sur le terrain après avoir bénéficié de l’un des dispositifs de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej, Cnac, Angem), regroupés, en ce qui les concerne, dans le Collectif d’aide à la microentreprise (Came).

L’appel en question a aussi été soutenu par le bureau de la wilaya de Tizi Ouzou de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa). «Nous exigeons l’annulation immédiate du brevet de permis que nous rejetons tous à l’unanimité», soulignent les concernés dans leur appel à la grève en insistant sur «l’inutilité» d’un tel dispositif ainsi que sur les frais qu’il engendre, «pénalisant ainsi les intérêts des transporteurs».
«La formation proposée aux transporteurs est dénuée de tout sens dès lors que la majorité d’entre-nous accumule une expérience de plusieurs années d’activité sur le terrain», ajoutent les responsables du Collectif des Transporteurs de la wilaya de Tizi Ouzou dans une requête adressée la veille du lancement du préavis de grève au directeur des transports de la wilaya.

Pour rappel, le coût de ladite formatin est de l’ordre de 50 000 DA et cette somme est, bien sûr, à la charge des transporteurs. «Il s’agit d’une somme excessive», déplorent les concernés. Ceci, ajoutent-ils, sans compter le fait que durant la période de la formation qui est de quinze jours, les transports ne travailleront pas, ce qui engendrera encore des pertes sèches pour eux, rappellent-ils. Il y a lieu de souligner par aileurs, dans le meme sillage, que les transporteurs de la wilaya de Tizi Ouzou travaillent dans des conditions difficiles et font face quotidiennement à plusieurs problèmes. Parmi les écueils les plus notables à l’exercice de leur profession, il y a lieu de rappeler l’état des routes dont une bonne partie est tout simplement catastrophique comme, c’est le cas par exemple de la route Tizi Ouzou-Ouaguenoun, la Rocade Sud, la route Tizi Ouzou-Maâtkas, Tamda-Djebla, etc.

Par ailleurs, les transporteurs de la wilaya ne cessent de déplorer l’état catastrophique dans lequel se trouve une bonne partie des stations du chef-lieu de wilaya, y compris la gare inter-wilayas de Bouhinoune, pourtant réalisée récemment. Il en est de même pour les stations de Ouaguenoun et celle d’Ath Douala. En plus des problèmes d’insécurité qui s’y posent car elles sont situées dans des zones isolées, les deux stations sont dans un état lamentable. A plusieurs reprises, les transporteurs de ces régions ont observé des grèves, mais leurs appels sont toujours tombés dans l’oreille d’un sourd. Sera-t-il entendu cette fois-ci puisque c’est toute la wilaya qui sera paralysée? On le saura peut-être aujourd’hui.

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Election présidentielle: Tout est fin prêt à Bouira

Sun, 02/10/2019 - 11:00

Par Abdenour MERZOUK

Pour encadrer l’opération le 18 avril prochain, la wilaya a réquisitionné 1 305 fonctionnaires pour la gestion des centres et 8 981 pour gérer les bureaux de vote.

Les préparatifs pour le choix du président de la République le 18 avril prochain battent leur plein. En plus de la révision des listes électorales, la mise en place du dispositif logistique, délivrance des procurations, l’élaboration des sceaux et enfin le recensement et la désignation des espaces dédiés à la campagne électorale.
Depuis la convocation du corps électoral et conformément à la législation en vigueur, la wilaya de Bouira, à l’instar de ses semblables sur le territoire national, a procédé à la révision exceptionnelle des listes électorales entre le 23 janvier et le 6 février.

Cette opération aura permis l’inscription de 4832 nouveaux électeurs, la radiation de 4260 pour divers motifs: double inscription changement de résidence, décès… Entre le 1er et le 31 octobre dernier et à l’occasion de la première révision des listes, Bouira enregistrait 528 324 électeurs pour une population de 828 3251 habitants.
Le communiqué de la cellule de communication fait état de la distribution de 16 097 nouvelles cartes d’électeurs et électrices. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a mis en place six applications pour faciliter les opérations de révision, mais aussi permettre à tout citoyen d’exprimer son opposition vis-à-vis de ses listes.
Le second volet relatif aux élections demeure la logistique.

Pour cela, la wilaya a installé une commission présidée par le wali. Cet organisme comprend une commission logistique chargée du transport, du ravitaillement, la sécurité, les télécommunications et l’information depuis et vers les 278 centres de vote retenus au niveau de la wilaya. Cette année il faut préciser que 17 nouveaux centres ont été créés et s’ajoutent ainsi aux 261 que comptait la wilaya.
Ces 278 centres englobent 1283 bureaux à raison de 500 électeurs par bureau. Pour encadrer l’opération le 18 avril prochain, la wilaya a réquisitionné 1 305 fonctionnaires pour la gestion des centres et 8981 pour gérer les bureaux de vote.

La direction de l’administration et de la réglementation a établi 978 procurations. Ce mode de vote concerne les malades, les étudiants, les membres de l’ANP, la Sûreté nationale, la Gendarmerie nationale, les douanes, la Protection civile, les personnels des prisons…qui le jour du suffrage ne peuvent pas se présenter au bureau de leur lieu d’inscription. La délivrance des procurations reste ouverte jusqu’au 14 avril prochain. Pour les besoins de la campagne 144 sites sont retenus et seront repartis équitablement entre les candidats.

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7 individus arrêtés et 13 armes blanches saisies suite à une rixe dans un hôpital

Sun, 02/10/2019 - 10:58

       Sept (7) personnes ont été arrêtées et 13 armes  blanches saisies par les services de Sûreté de la wilaya d’Alger, suite à une affaire de rixe et d’atteinte à l’ordre public au sein d’un  Etablissement hospitalier public (service des urgences à l’hôpital Douéra),  ont indiqué samedi les services de sûreté dans un communiqué.

L’affaire, survenue il y a deux jours, a été traitée par les services de  Sûreté de la circonscription administrative de Draria suite à un  signalement sur une rixe survenue au niveau de l’hôpital de Douéra (Alger ouest), a noté le communiqué.

Les services de police se sont immédiatement rendus sur les lieux, pour procéder à l’arrestation de 7 suspects et à la saisie de 13 armes blanches, a ajouté la source.

Après finalisation des procédures légales, les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent, a conclu le communiqué.

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Bedoui : Il faut plus de décentralisation pour répondre aux préoccupations des citoyens

Sun, 02/10/2019 - 10:53

     «Il faut décentraliser et aller vers plus de proximité» a affirmé, ce samedi, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui qui a exhorté les élus des Assemblée populaires communales à créer des annexes.

«Cette centralisation dans la prise de décision, dans la réception des citoyens et dans la prise en charge de leurs doléances» doit être élargie pour répondre aux attentes des algériens, indique-t-il, en aassurant que « les moyens et les infrastructures existent».

En marge de sa visite de travail et d’inspection effectuée à Alger, en compagnie d’une délégation ministérielle, M. Bedoui a exhorté les élus à créer des annexes d’APC pour contribuer au renforcement du contact de proximité avec les citoyens. «Les élus des APC doivent être répartis selon leur fonctions. Ici, à El Mouhamadia, explique-t-il, nous avons 3 ou 4 annexes avec un élu à la tête de chacune d’entre elle».

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Ouverture des travaux du Forum du MAEP : Ouyahia félicite le Mozambique et la Côte d’Ivoire pour les « progrès réalisés »

Sun, 02/10/2019 - 10:53

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a félicité, lors du 28ème sommet du Forum des chefs d’Etat et de gouvernement du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), dont les travaux se sont ouverts samedi à Addis-Abeba, le Mozambique et la Côte d’Ivoire pour les « progrès réalisés » en matière de développement politique et socio-économique.

M. Ouyahia, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a pris part à ce sommet qui a enregistré la présentation de deux rapports d’évaluation concernant la République de Côte d’Ivoire et la République du Mozambique.

Au titre de l’examen de ces deux rapports, le Premier ministre a adressé ses félicitations à la Côte d’Ivoire pour « les progrès remarquables sur la voie de la réconciliation nationale et du redressement politique, économique et social à l’issue d’une période pénible de son histoire contemporaine ».

Il a, à cet égard, exprimé les félicitations de l’Algérie au Président Alassane Ouattara et au Gouvernement ivoiriens pour « les résultats atteints » en les encourageant à « persévérer sur cette voie ».

M. Ouyahia a, également, salué « la volonté du Gouvernement mozambicain de dépasser les récents troubles que son pays a connues », rappelant « la longue tradition de solidarité qui lie l’Algérie avec le Mozambique depuis sa lutte de libération nationale et le conflit interne que le peuple mozambicain a su dépasser avec un haut degré de patriotisme et avec un attachement avéré à la réconciliation ».

Il a également relevé « avec satisfaction » les progrès « importants » que le Mozambique a réalisés au  « plan du développement humain, notamment en matière d’insertion des jeunes, avec la création de près d’un million deux cents milles emplois en trois ans ».

« Nous sommes convaincus que grâce à l’engagement de son Gouvernement à poursuivre les réformes, à la restauration de la paix et de la stabilité à l’intérieur de ses frontières et grâce aux revenus qu’il tirera de ses ressources naturelles, y compris en hydrocarbures, le Mozambique progressera encore davantage sur les voies de la démocratie, de la bonne gouvernance et du développement », a ajouté le Premier ministre.

Il est à signaler, par ailleurs, que Mme Fatima Zohra Karadja a été élue Vice-Présidente du Panel des personnalités éminentes du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs. L’ex-Premier ministre éthiopien, Hailemariam Dessalegn, a été élu membre de ce Panel.

Au cours des travaux de ce sommet, le président du Tchad et Président en exercice du MAEP, Idriss Deby Itno, a présenté un rapport sur l’état de la Gouvernance en Afrique.

Il est à relever que l’Algérie figure parmi les Etats membres fondateurs du Mécanisme africain d’évaluation par les Pairs, qui vise à affirmer les capacités de réformes et d’auto-évaluation des pays africains. Depuis le lancement de ce Forum en 2003, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika a présenté deux rapports d’évaluation sur l’état de la gouvernance en Algérie.

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, aux travaux du 32ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, prévus dimanche et lundi.

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Salah Derradji: Le projet d’éclairage public à l’énergie solaire stoppé

Sun, 02/10/2019 - 10:49

A. E. A.

  Le projet d’éclairage public à l’énergie solaire de l’entrée de la localité de Salah Derradji, dans la commune d’El Khroub, réalisé à près de sa moitié est malheureusement tombé à l’eau. C’est ce que nous avons appris, hier, auprès de sources concordantes, confirmé par les habitants de la localité qui déplorent que ce projet ne tienne plus la route et fasse désormais partie du passé. Non sans s’interroger sur les raisons de ce gâchis, car il s’agit bien d’un gâchis, font-ils savoir. En effet, poursuivent-ils, l’entreprise ETREP d’El Khroub, Epic chargée de la réalisation de l’éclairage public en question, a déjà installé cinq poteaux électriques avant de plier bagage et partir. Et de signaler que dans la précipitation, pas moins de 11 autres poteaux électriques, dont l’installation devait suivre, ont été abandonnés sur place.

Et selon l’un de nos interlocuteurs, le projet a été abandonné sous prétexte qu’il s’agit d’une zone rurale. Et que l’électrification et l’éclairage au moyen de l’énergie solaire est inapproprié pour Salah Derradji. «Un prétexte fallacieux qui ne tient pas debout», selon les habitants. «Et c’est vraiment dommage, ajoutent-ils, en considération que cela aurait été très bien pour l’entrée de la localité qui reste tout le temps plongée dans le noir, l’éclairage devait se faire sur près de 100 mètres et illuminer les deux dangereux passages à niveau que compte la localité», disent-ils. Nous avons vainement tenté de joindre le directeur de l’ETREP pour avoir plus de détail à ce sujet.

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Bouira: De nouveaux équipements contre les fuites d’eau

Sun, 02/10/2019 - 10:49

Farid Haddouche

      Pour améliorer le service public de l’eau, l’Algérienne des eaux (ADE) de la wilaya de Bouira, vient d’améliorer son travail de sectorisation et de recherche des fuites d’eau souterraines, vient de se doter de nouveaux équipements spéciaux. Concernant la sectorisation et recherches des fuites d’eau, cette entreprise a mis en place un programme d’action qui s’articule sur la régulation et la modulation de la pression, sur la suppression des branchements illicites, et la réparation rapide des fuites visibles, semi visibles et invisibles. Nous saurons de la part de Mme Souad Khelif la chargée de la communication de l’ADE que « La sectorisation consiste à subdiviser le réseau d’eau potable en plusieurs secteurs selon la configuration de la distribution, sur lesquels les volumes sont mesurés sur chacun des secteurs. Une fois les volumes mesurés, nous déterminerons en particulier le débit minimum nocturne pour calculer l’indice linéaire des fuites pour chaque secteur » S’agissant de la méthode de pré-localisation des fuites, nous saurons également par un ingénieur de l’ADE, que celle-ci « consiste en la séparation d’un réseau en secteur étanche ou section avec un point d’approvisionnement. Et en la mesure des débits de nuit entre (00h00 et 4h du matin) par des fermetures successives des vannes de sectionnement du secteur ce qui nous permet de quantifier les pertes par tronçons ». Quant à la réalisation de la campagne de nuit, cette dernière demande la présence de 3 à 4 agents équipés de moyens de transport et de communication (véhicules et téléphones portables » Après ce travail, et avant de venir à la recherche des fuites, il faudra d’abord s’assurer de la vérification de l’étanchéité des vannes, du découpage du secteur en sous-secteur, et de la consistance du planning de travail élaboré, pour passer à la recherche des fuites. Quant aux équipements spéciaux mis en œuvre il a été fait cas de (compteurs débitmètres à insertion) qui seront implantés sur tous les points d’entrée ou de sortie de chaque secteur d’eau. Des sondes piézométriques réalisent les mesures de niveau. En somme, « l’objectif de note mission est d’augmenter le rendement du réseau. Pour cela il a été mis en place un programme de lutte contre la déperdition physique de l’eau potable, dont la recherche de la déperdition de fuites invisibles est l’un de ses axes » a informé Mme Souad Khelif la responsable de la cellule de communication de l’ADE. Notre interlocutrice ajoutera « notre programme d’action s’articule aussi sur la régulation et la modulation de la pression de la suppression des branchements illicites, et la réparation des fuites visibles semi-visibles et invisibles. Et tout cela, en vue de bien mener les recherches des fuites sur les réseaux d’alimentation en eau potable de la wilaya de Bouira »

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Constantine – Entrées-sorties des étrangers: Des chiffres multipliés par quatre en 2018

Sun, 02/10/2019 - 10:49

A.Z.

       Le mouvement des entrées et sorties des ressortissants algériens et des étrangers, enregistré en 2018, à travers les frontières Est, terrestre, maritime et aéroportuaire, est tout simplement impressionnant. Selon les statistiques communiquées, ces derniers jours, par l’inspection régionale ‘Est’ de la police, on a enregistré pas moins de 4.146.550 entrées sur le territoire national (nationaux et étrangers), alors que les sorties se chiffrent à 4.202.710. Pour ce qui est des étrangers, les mêmes services signalent qu’il a été enregistré, en 2018, un mouvement à travers les frontières de 2.290.272 étrangers de différentes nationalités. Pour les entrées, il est relevé dans ce bilan que 1.178.119 étrangers sont entrés en Algérie, alors que 1.112.153 étrangers ont quitté le pays durant la même année.

Bien sûr, ces chiffres ne reflètent pas grand-chose si on ne les compare pas aux chiffres de l’année précédente. En 2017, en effet, seulement 310.221 étrangers ont pénétré sur le sol algérien et 291.908 étrangers ont quitté le pays dans la même année. Soit une augmentation en flèche du mouvement des étrangers, car le nombre d’étrangers qui ont été accueillis aux frontières ‘Est’, en 2018, est près de quatre fois supérieure à l’année précédente. On relève que le mouvement de ces étrangers s’effectue dans le cadre du tourisme, la coopération ou le transit par le territoire national. Pas d’explication par contre autour de cette importante augmentation des chiffres des étrangers qui ont foulé le sol national en 2018.

Toutefois, certains avis relèvent que la Tunisie voisine y est pour beaucoup dans cette hausse des statistiques. On sait pertinemment que plus de 2 millions d’Algériens passent la frontière ‘Est’ vers la Tunisie, lors des vacances et autres occasions de célébration du nouvel an. Et, la tendance est en train de prendre une nette ascension chez les voisins qui, eux également, traversent par centaines la frontière ‘Est’ pour rejoindre les villes algériennes, pas pour le tourisme, mais pour des raisons économiques, puisqu’on achète presque tout en Algérie pour revendre en Tunisie. Et, il ya aussi le tourisme qui commence légèrement à prendre son envol avec un regain d’intérêt des Européens pour la destination Algérie, le sud de l’Algérie surtout.

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Un président d’association tire la sonnette d’alarme: Des malades mentaux dangereux errent dans la ville

Sun, 02/10/2019 - 10:45

A. Zerzouri

  Dans une lettre adressée aux autorités locales, dont copie est en notre possession, le président de l’association «El Hayat», Mourad Benlarbi, tire la sonnette à propos des dangers que représentent les nombreux malades mentaux, qui errent dans le centre-ville, portant des gourdins et même des couteaux. «Tous les citoyens l’ont constaté ces derniers temps, les malades mentaux sont de plus en plus menaçants, ils s’attaquent aux passants, surtout aux femmes, allant jusqu’à porter atteinte aux mœurs», nous dira M. Mourad Benlarbi. Ajoutant qu’il a été témoin d’une scène où un malade mental, d’un comportement très violent, menaçait les gens avec un couteau.

«Nous avons alerté les autorités compétentes, administrative et judiciaire, pour prendre en charge ces cas, car leur place n’est pas dans la rue mais dans un centre psychiatrique», dira-t-il. «Et les familles de ces malades, où se cachent-elles, si l’on tient compte du fait que les centres psychiatriques n’ont pas la capacité de prendre en charge tous les malades mentaux ? C’est désolant de le relever, mais les familles abandonnent dans la rue leurs malades atteints de troubles psychiques, fait constater notre interlocuteur, chose qui augmente encore leur agressivité». Les malades mentaux sont souvent pris à partie par les jeunes qui les taquinent, allant jusqu’à les agresser et prendre la fuite, provoquant un sentiment de peur et une réaction défensive chez le malade, le poussant à chercher à se défendre par tous les moyens, d’où le recours aux armes blanches pour pouvoir se défendre contre les agresseurs.

Selon le docteur H. Rabah de l’hôpital psychiatrique de Djebel El Ouahch, le malade mental n’a pas automatiquement un comportement violent, et si tel est le cas, il faut voir quels sont les facteurs qui ont transformé son comportement et l’ont rendu dangereux. Citant dans ce sillage une probable perturbation dans la prise des doses de médicaments et autres influences de la rue sur la santé mentale déjà mal en point, non sans relever particulièrement l’abandon des malades par leurs familles, qui « enfonce le clou de la solitude et des souffrances du malade», dira-t-il. Pour sa part, le président de l’association «El Hayat» demande une intervention rapide pour trouver une solution à ce problème qui inquiète à plus haut point les citoyens. «Nous craignons le pire si on ne s’occupe pas rapidement de ce problème», soulignent les termes de la correspondance adressée au wali et aux autorités judiciaires.

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Massinissa: L’appel des habitants des 45 logements LSP

Sun, 02/10/2019 - 10:43

A. E. A.

     Les habitants des 45 logements LSP «Boulberdaa», situés en face du marché de Massinissa, se plaignent du comportement de nombreux commerçants informels de fruits et légumes, qui squattent l’espace devant le marché en question en y exposant leurs produits et ce, dans une pagaille totale, disent-ils. Selon leur représentant et vice-président du comité de quartier desdits logements, B. Hamoudi, «c’est infernal ce que nous vivons», affirme-t-il, sur un ton plein de colère, contre la situation pénible qui est devenue la leur, malgré eux, et aussi à cause de l’inaction des autorités locales.

Et d’indiquer d’abord qu’il y a lieu de savoir qu’il s’agit de près d’une trentaine de commerçants informels, vendant tous genres de fruits et légumes dans des camionnettes. Ils investissent les lieux très tôt la matinée et ne les quittent, pour certains d’entre eux, qu’en fin d’après-midi, alors que d’autres y demeurent jusqu’à la tombée de la nuit.

Et toute cette période est émaillée par des cris, des invectives, des prises de bec entre eux et même des bagarres, blasphémant et se lançant des gros mots. En outre, notre interlocuteur parlera de la saleté qui est un peu partout, car en partant, les marchands laissent les lieux jonchés de restes des fruits et légumes. Le résultat se traduit par des émanations de mauvaises odeurs. En plus, les nombreuses camionnettes stationnées obstruent les accès aux logements des riverains et au marché couvert, mais aussi gênent énormément la circulation des piétons comme des véhicules.

«Nous avons fait plusieurs démarches auprès de la police d’El Khroub, qui nous ont répondu qu’il faut s’adresser au commissariat de Massinissa. Malheureusement, dit-il, le problème reste entier et insupportable pour les habitants des 45 logements «Boulberdaa», et nous ne savons plus quoi faire.

Nous avons frappé à toutes les portes et il ne nous reste que celle du wali à laquelle nous y pensons sérieusement dans le sens de tenir un sit-in, ou se suffire d’une lettre de protestation», avoue-t-il.

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Alger: Inauguration de la nouvelle aérogare le 24 février prochain

Sun, 02/10/2019 - 10:35

La nouvelle aérogare d’Alger sera inaugurée à la fin du mois de février en cours, rapporte le site d’information Huffpost Algérie.

Cette nouvelle infrastructure aéroportuaire, qui devait ouvrir ses portes aux passagers en juillet 2018, offrira une capacité de 10 millions de voyageurs par an, et a coûté plus de 80 milliards de dinars, précise le média.

Par ailleurs, les passagers pourront emprunter cette nouvelle aérogare à partir du lendemain de l’inauguration en question, le 25 février prochain.

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Assainissement des listes électorales: Près de 600.000 électeurs au niveau de la wilaya

Sun, 02/10/2019 - 10:34

A.El Abci

       Les commissions administratives des APC n’ont reçu, jusqu’à maintenant, aucun recours au titre de la période fixée pour l’opération d’assainissement des listes électorales, soit du 7 au 11 du mois de février en cours, nous a indiqué, hier, le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de la wilaya de Constantine, Chellali Dekkiche. Ajoutant que plus de 10.000 nouveaux inscrits et plus de 7.000 radiations ont été enregistrés durant cette période qui s’est étalée sur 15 jours et s’est achevée mercredi dernier, 6 février.

Soulignant qu’en conséquence, les préparatifs pour la présidentielle du 18 avril se font dans de bonnes conditions et sans accrocs majeurs. L’opération de la révision exceptionnelle des listes électorales, ajoute-t-il, a vu la réquisition de tous les moyens humains et matériels nécessaires et s’est déroulée dans une organisation sans faille. «Et cela, ajoute-t-il, en considération que notre administration centrale nous a dotés de plusieurs applications électroniques qui ont donné de grands effets sur l’opération d’assainissement des listes électorales». Et de faire savoir ainsi que le corps électoral au niveau de la wilaya a atteint, selon un bilan préliminaire, 587.821 électeurs.

Tandis que les nouvelles applications électroniques mises à disposition par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales ont permis la radiation de 7.977 cas et l’inscription de 10.446 nouveaux inscrits surtout au niveau des deux nouvelles villes de Ali Mendjeli et Massinissa, dit-il. Et d’affirmer que « les cas des familles relogées dans ces deux nouvelles villes ont été pris en charge par le moyen de la nouvelle application concernant les transférés, ce qui a nous permis de traiter au cours de cette période plus de 12.000 cas.

Tous ces cas ont été présentés aux juges, note-t-il, qui président les commissions administratives communales (composées d’un magistrat, du P/APC et du secrétaire général de la commune concernée ainsi que deux électeurs de cette dernière désignés par le juge), qui ont procédé après les vérifications nécessaires aux dites inscriptions et radiations.

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Cheikh Sekkal Abderrahmane (1910-1985): Un grand nom de la littérature musicale andalouse en Algérie

Sun, 02/10/2019 - 10:32

El Hassar Salim

     L’art musical andalou fait partie d’une passionnante odyssée avec ses grands poètes, ses musiciens et ses esthètes. Au panthéon de l’histoire de cette musique figurent de grands noms de poètes mais aussi des maîtres qui ont joué un rôle important, en tant que passeurs contribuant à rendre sa mémoire impérissable.

Le maître Si Abderrahmane Sekkal est l’une de ces figures sym boliques du mouvement contemporain des Jeunes cultivés de la nouvelle génération des artistes épris du patrimoine. Doté d’une vaste culture littéraire, musicale et poétique, il est dans le paysage impliqué par l’avènement de l’homme nouveau, parmi les membres de l’élite qui va entrer en scène pour jouer un rôle de défenseur de l’héritage, à l’aube du XXe siècle. Favorisé par son confort, en tant que rentier, il fit le choix d’un travail que personne n’osait faire: celui de fouiller la mémoire des anciens musiciens, encore en vie, à un moment où le grand maître Cheikh Larbi Bensari dominait, seul, la scène de cette musique après la disparition de Mohamed Benchaâbane dit Boudelfa, Ménouar Benattou, maâlam Médioni dit ‘Maqchiche’, les Frères Mohamed et Ghaouti Dib, Mouley Djilali Ziani…

Le souci de protection du legs musical a certes, il faut le signaler, figuré parmi les préoccupations d’homme de lettres, d’esthètes et même de ‘faqihs’-mélophiles dont nous citerons Ibn Dhurra Trari tilimsani al-andaloussi (m. en 1875), Cheikh Mohamed Benmérabet (m. en 1880), Cadi Choaib Aboubekr (1843-1927) comptant parmi les figures savantes issues de la médersa « Tachfiniya » détruite, comme on le sait, trente ans après l’occupation coloniale définitive de la ville, en 1842. Le faqih Mohamed Benmerabet est l’auteur de « Kitab djawahir al-hissan » (Les perles de la sagesse), datant de 1855, découvert à la bibliothèque de Paris, publié en 1882, S.N.E.D, annoté par le professeur Abdelhamid Hadjiat, de la faculté de Lettres d’Alger. Le manuscrit d’Ibn Dhurra datant de 1868 revêt un intérêt plus particulier compilant les œuvres poétiques entrant dans la composition classique des noubas : m’çader, btaïhi, dardj ou inçiraf codifiées de la sorte depuis le XVe s, une musique dont on a tendance à remonter l’apparition à Zyrieb. La musique dite andalouse telle léguée à ce jour, par les musiciens–passeurs, est en vérité, le produit d’un processus d’inventivité, de reproduction et surtout de production continue, quintessence du génie des poètes et des artistes, jusqu’au XIXe siècle.

Elève d’une des premières écoles libres fondées par le savant « azharite» Mohamed Bouaroug à Sidi al-Djabbar et de la médersa en tant qu’auditeur libre. Si Abderrahmane Sekkal fréquente ensuite les Nawadis dont la mission se situant entre traditionalisme et modernité, nationalisme et libération, il était influencé, à son époque, par divers courants situés entre «Renaissants» et «Rénovants» et dont Tlemcen n’était pas un terrain neutre et qu’un certain conformisme a fait, malheureusement, disparaître de la vie culturelle, à l’indépendance. Ces lieux d’une belle expérience, connurent de beaux jours, motivant partout les jeunes à une prise de conscience.

Les «Nadis», espaces d’une belle expérience jamais renouvelée

C’est au milieu éclectique du «Nadi islami», créé en 1924, qu’il fut gagné à l’option, celle de protéger le patrimoine. C’est en qualité tout d’abord d’esthète qu’il va s’intéresser à l’histoire de cet art, puis en tant que poète avant de venir à la pratique de la musique. C’est en scrutant la mémoire de cette musique qu’il en vint à découvrir ses variantes traditionnelles tombées dans l’oubli jusqu’à se distinguer par son répertoire unique, ne se laissant pas enfermer dans une tradition et une culture tout en les maîtrisant parfaitement. Ses émules notent que « dans sa nonchalante élégance, il n’avait besoin ni d’admiration ni de l’opinion des autres et qu’il ne cherchait point à tomber dans le piège des musiciens se faisant appelés «grands maîtres». Ils ont gardé de lui le souvenir d’un homme de culture, doué d’une initiation parfaitement synchrone, accompagnant chaque nouba d’explications sur son déroulement, sa composition.

Cheikh Abderrahmane Sekkal était en bonne fréquentation au sein du milieu de l’élite ,dans l’éveil et la prise de conscience où la recherche de l’identité apparut comme un mouvement de libération. «Nadi islami» lui offrira l’occasion de rencontres décisives avec de grands noms de la musique andalouse dont Cheikh Moulay Djilali Ziani – Chérif (1850-1934) de la lignée Ménouar Benattou, un maître d’une généalogie musicale à part, représentant un autre style d’école à Tlemcen. Le professeur Abdelkader Mahdad, féru de culture andalouse, se mêlant également de politique avec Ferhat Abbès, est là, pour encourager sa quête de patrimoine et préfacer l’anthologie que Si Mohamed Bekkhoucha et Si Abderrahmane Sekkal vont, ensemble, publier, intitulée : «Nafh al-azhar» (Senteurs des fleurs ou Printanières), à Tétouan, en 1934.

En hommage à leur maître, Cheikh Mouley Djilali Ziani: «Une longue pratique de l’art oral a donné à Cheikh Mouley Djilali Ziani un savoir étendu et sûr. A l’âge de dix ans, il débutait en qualité de guitariste (kouitra) dans la troupe du célèbre Ménouar Benattou où il acquit, bien vite, une brillante renommée. Aujourd’hui, artiste accompli, il n’a pas moins de quatre-vingts ans partagés entre les fêtes et les voyages au Maroc, à Alger et dans le Sud. Son langage, émaillé de nos plus riches expressions, est plein d’enseignements pour qui aime l’arabe». C’est auprès des derniers musiciens de la génération des vieux maîtres de la fin du XIXe siècle, à savoir Cheikh Mouley Djilali Ziani Chérif (1850-1934) dont il restait, encore, quelques représentants Mâallem Abdelkader Kermouni Serradj (1855-1946) et Maallem Mohamed Tchouar (1845-1933), de généalogie musicale différente étant, chacun d’eux, disciple soit du Maalem Médioni Ichou (1800-1899) dit Maqchiche, des frères Ghaouti (1830-1917) et Mohamed Dib (1832-1915) ou Cheikh Ménouar Ben Attou (1800-1875) et qui possédaient, chacun, son style et un répertoire propre, que le jeune Abderrahmane va faire son apprentissage.

«L’école de Cheikh Mouley Djilali Ziani expliquait Cheikh Abderrahme Sekkal accordait une valeur intellectuelle aux textes poétiques et cela, selon une tradition très ancienne de la chanson», c’est la mémoire musicale des grands maîtres; M’naouer Ben Attou (1800-1875) et Mouley Djilali Ziani (1850-1934) qui s’est perpétuée avec ses variantes, son goût mais aussi, sa richesse aux plans, tant de la mélodie que du rythme. Avec ces maîtres, les mélomanes reconnaissaient plus de pureté et d’originalité, à l’interprétation musicale de la nouba, attachés à la sacro-sainte tradition, opposés à toute velléité de mode.

Des connaissances spécifiques de l’aire culturelle du « Gharnati »

Cheikh Abderrahmane avait du sens pour produire des mots, en tant que poète-compositeur. Il entretenait avec la musique andalouse des liens de goût et de plaisir. Il doit surtout sa vaste maîtrise de l’héritage andalou à un musicien d’une mémoire exceptionnelle, mais aussi une bibliothèque vivante de la musique traditionnelle, sur ses différents volets et arcanes classiques, voire Cheikh Mouley Djilali Ziani-Chérif (1850-1934). Il parlait de ce maître « d’une grande humilité », disait-il avec condescendance, fier d’être un de ses derniers disciples. Il était très détaché à la société des musiciens de l’époque, pratiquant lui, l’art pour l’art, détendeur d’un patrimoine d’une variété très riche, plus riche encore que celle, reconnaît Abderrahamane Sekkal, de son contemporain héritier de Cheikh Mohamed Benchâabane dit Boudelfa (1840-1914), de la fin du XIXe s, Cheikh Larbi Bensari (1860-1964). Il était détenteur de la tradition d’un autre maître d’école Mâalem Ménouar Benattou (1800-1875), Disciple de Hadj Hammadi Baghdadli (1780-1860), dont la vie fut partagée, entre Fès et Tlemcen.

Ce vieux maître était, aussi, très présent parmi les maîtres de la «Ala» et reconnu pour avoir vulgarisé la « çanaa-gharnata», au Maroc et introduit dans le répertoire musical algérien les œuvres des grands aèdes marocains du «Malhoun», du XVI et XIXe siècles. Il fit introduction de ces chansons dans le genre musical populaire de standard dit «Gherbi» toponyme faisant référence à la région de l’oriental au Maroc. Cheikh Ménouar Benattou laissa au Maroc de nombreux disciples continuateurs de sa tradition de spécificité de l’aire culturelle du «Gharnati», entre autres, Cheikh Abdelaziz Tlemçani et Cheikh Mohamed Benghabrit, membres de l’orchestre représentant la «Ala» marocaine dirigée par Cheikh Omar Djaïdi, au congrès, sur le thème de la musique arabe, au Caire, en 1932… De la même école appartenait la lignée des maîtres juifs dont, Rouch Makhlouf dit «B’taïna» (1850-1931), Ibého Bensaïd (1889-1972), Joseph Benguennoun dit Zouzou (1890-1972) qui finirent, pour la plupart, leur vie à Rabat, Tétouan, Oujda, Salé… au Maroc.

Le professeur Kamal Malti reconnaît l’existence d’autres styles à Tlemcen «… Mâallem Abdelkader Karmouni Serradj, la figure emblématique de Mouley Djilali Ziani semblent avoir représenté, témoigne-il, une tradition sinon différente du moins complémentaire de celle transmise par Cheikh Larbi Ben Sari…».

Le «Gharnati», un art en partage sur plusieurs variantes

C’est en effet, dans cette autre tradition de l’école musicale andalouse de Tlemcen que puise le savoir de Cheikh Abderrahmane Sekkal, cet érudit qui adoubait particulièrement le jeu du «rebab» et de la «kouitra» et qui se distinguait par sa culture et son goût personnel affiné. Il affectionnait de parler de littérature et de musique et, de ce fait, il était en affinité avec les hommes de lettres vivant en son temps. La spécificité du répertoire musical andalou de Cheikh Abderrahmane Sekkal varie, à la fois, en rythmes avec l’usage, à titre d’exemple, du « K’sid maraba’a » (4/4) et l’exercice de chants d’auteurs classiques tels Ibn Sahl Al-andaloussi, Lissan eddine Ibn El-Khatib, Ibn Zoumrouk Al-andaloussi, Abi Djamaa Et-Talalissi Et-tilimçani, Ibn Khamis Et-tilimçani, Ibn Nachit….

Le système de rythmes appliqué aujourd’hui à l’interprétation des séances ou noubas porte l’empreinte de l’héritage de Cheikh Larbi Bensari qui, par sa seule présence, pendant près d’un siècle, sur la scène scène musicale, a fini par imposer son style, au détriment d’autres formes d’expression préexistante et dont on retrouve les traces chez d’autres maîtres descendants des autres lignées musicales qui pratiquaient l’usage du rythme dit «m’rabaa» (4/4) qu’utilisait rarement cheikh Larbi Bensari, sinon dans ses enregistrements, les années «30».Le maitre de Abderrahmane Sekkal était surtout sollicité pour les concerts classiques de goût en compagnie des mélomanes connaisseurs. Par sa culture musicale originale, il était le seul à faire ombrage, pour nombre de morceaux, à Cheikh Larbi Bensari qui , depuis la disparition des grands maîtres Mohamed Benchaabane dit Boudelfa, les frères Dib, Moulay Djilali Ziani, Mâllem Karmouni Serradj… dominait jusqu’à la fin de sa vie, la scène musicale, à Tlemcen. Avec Cheikh Moulay Djilali Ziani, Cheikh Abderrahmane Sekkal a appris à exécuter sous d’autres registres «m’çedrine», «dradj» et «btaihiate»…

Les mélomanes se rappelleront des concerts familiaux et privés où Cheikh Abderrahmane Sekkal, avec sa voix chaude et son rebab, égrenant des zadjals inédits, entrant dans la composition de nouba «maya». Prisant particulièrement le mode «Mouel», les séances pouvaient durer des heures et des heures, exécutant sur plusieurs variantes des « M’cedrine » ou chants à temps lent et autres: «Btaihiate», «Dradj»…

Un patrimoine inédit de chants

Son répertoire comptait des pièces inédites, telles: «Nouar Banafsedj Bada» (m’çeddar rasd), «Akhbirouni ma li mahboubi wa mal» (m’çedder rasd),» «Layali es-saoud» (m’çeddar dil), «Ya ghazali rouf bil wissal» (m’ceddar rasd ed–dil), «soultan al-ghouzlan» (m’çeddar sika), une autre version de « salli houmoumek» (m’ceddar zidane),»Ach yaamal al–achek meskin» (m’ceddar reml al-achiya), «Sel mandaran fi douja talala» (m’eddar ghrib), «Kamli fi sabili el gharam» (m’eddar raml maya)… Philanthrope et fin mélomane, il éprouvait, le plus souvent, aussi le plaisir d’exécuter en public les «R’biiyate» (les Printanières) du patrimoine des poètes populaires tlemceniens Said ben Abdallah El Mandassi, Ahmed Bentriqui, Mohamed Ben M’Saïeb, Mohamed Bendebbah… et aussi, marocains. Son penchant était surtout porté sur les œuvres des grands auteurs du «zadjal» de l’école poétique de Grenade et de Tlemcen, du XIV et XVe s, tels Ibn Sahl, Ibn al-Khatib, Ibn Nâchit et Abi Djama’a Talalissi tilimsani… voire respectivement: «Hal dara dhab el hima», «djadaka al-ghitou», «Açabani mard al hawa»…

Il fut le dernier interprète de la célèbre poésie chantée du poète populaire du «zadjal-Beldi» tlemcenien Said al-Mandassi auteur d’al-Akikia» (la Cornaline), un trésor de beauté et de littérature, restée, malheureusement, inédite à ce jour. En tant qu’acteur au sein du mouvement des «Nawadis» ou cercles à Tlemcen dont «Nadi Islami», créé en 1924, Cheikh Abderrahmane Sekkal a participé au mouvement de renaissance, mobilisant l’élite, les années «30».A l’indépendance, il fut pionnier en créant, à Oran, en 1964, la première association musicale «En-Nahda», avec Hadj Hammou Ben Tabet et Mustapha Bendimered, formant une pléiade de talents et maîtres reconnaissants dont Benali Bensmail, Fethi Tabet, Mokhtar Allal, le défunt Amine Mesli, Dr Yahia Ghoul, à la tête de deux associations « En Nahda » et « Nassim al-Andalous » qui, à Oran se déploient, voilà près d’un demi-siècle à la tâche méritoire de préservation de l’héritage musical et son immense prestige littéraire et musical. Cheikh Mokhtar Allal, dans la relève se déploie avec ses grandes qualités de passeur – pédagogue pétri d’humilité et d’humanité, à transmettre le savoir de l’héritage du vieux maître, témoin d’une des plus vieilles traditions d’école du « Gharnati », en Algérie et au Maghreb.

Disparu, en 1985, le défunt Cheikh Abderrahmane Sekkal fut enterré au cimetière de la ville de Sid El-Houari, à Oran.

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