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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Tennis – Championnat d’Afrique du nord U16: Deux médailles de bronze pour la sélection algérienne

Mon, 02/11/2019 - 14:15

La sélection algérienne de tennis des U16 a décroché deux médailles de bronze lors du Championnat d’Afrique du Nord (individuel et par équipes) de la catégorie, clôturé samedi soir au Caire (Egypte).

La première médaille a été remportée par la jeune joueuse Ines Bekrar, tête de série n°2 dans le tableau individuel filles, grâce à sa victoire au match de classement pour la 3e place devant l’Egyptienne Yasmine Mostafa Ali, tête de série n°1, en trois sets 7-5, 5-7, 6-4. Lors de la demi-finale, l’Algérienne a perdu contre l’Egyptienne Maria Charl, tête de série n° 3, sur le score de 6-4, 5-7, 6-4. La seconde médaille a été obtenue par la sélection algérienne garçons dans les épreuves par équipes.

Après avoir concédé deux défaites respectivement face au Maroc (3-0) et à l’Egypte (3-0), les «Verts» ont dominé la sélection tunisienne (2-1) au 3e et dernier match. La sélection algérienne a pris part au rendez-vous égyptien avec six athlètes (3 garçons et 3 filles). Chez les garçons, l’Algérie était présente avec Mohamed Forkan Lebdi, Aymen Ali Moussa et Ramzi Brahimi. La gent féminine a été représentée par Ines Bekrar, Bouchra Mebarki et Amina Arnaout. La sélection nationale, encadrée par l’entraîneur Sid-Ali Akili, est conduite par Djemaï Tedjini, président de la Ligue oranaise de tennis.

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Mila: L’hépatite A inquiète les autorités

Mon, 02/11/2019 - 14:15

Selon un rapport présenté par le directeur de la santé et de la population, lors de la 4e session de l’APW qui s’est tenue dernièrement, plusieurs cas d’hépatite virale de type A ont été enregistrés par ses services, à travers la wilaya.
Ainsi, 25 cas ont été recensés dans la seule commune de Tiberguent, au nord-ouest du chef-lieu de wilaya, dont 18 au niveau de la cité du 11-Décembre.

D’autres cas ont été signalés un peu partout, à Mila, Ferdjioua, Bouhatem, Beinen, Tassela, Teleghma et M’chira, une situation qui devient vraiment inquiétante pour les autorités de wilaya, chose qui a poussé le wali, monsieur Mohamed Amieur, à instruire les chefs de daïra et les P/APC d’organiser des campagnes de volontariat et d’utiliser tous les moyens matériels dont ils disposent, afin d’éradiquer toutes les sources susceptibles d’être à l’origine de ce fléau qui risque de se transformer en épidémie, à savoir, les caves, les vides sanitaires et les cages d’escalier, avec ouverture immédiate d’enquêtes, afin d’en déterminer les causes.

Le directeur de la santé, dans son rapport, signale le recensement en 2018 de 58 cas d’hépatite, 63 cas de fièvre maltaise, 31 cas de leishmaniose, 23 cas de morsures scorpioniques, 392 cas de tuberculose, plus de 4 000 cas de morsures de chiens, chats, rats et autres.
C’est dire que la situation, au niveau de cette wilaya, est vraiment préoccupante sur les plans sanitaire, environnemental et salubrité publique d’une manière générale.

A. M’haimoud

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Inondations à Annaba: La céréaliculture fortement endommagée

Mon, 02/11/2019 - 14:10

D’immenses surfaces de céréales sont perdues du fait des récentes inondations ayant touché la région de Annaba, notamment dans les communes céréalières de Chorfa el-Eulma, El Hadjar et Aïn el-Berda.

Des fellahs de ces régions évoquent des milliers d’hectares submergés par l’eau sur plus d’un mètre de hauteur par endroits. Sur les 15 mille hectares réservés chaque année à cette filière à Annaba, le tiers se serait perdu pour cette saison, soit près de 5 000 hectares, estiment ces fellahs dont la majorité est constituée de céréaliers. Ils espèrent des aides des pouvoirs publics pour s’en sortir cette année d’autant plus que parmi eux se trouvent de petits producteurs de céréales qui se sont endettés au début de la campagne pour pouvoir labourer et emblaver leurs terres.

«Pour les semences, les fertilisants, et autres intrants, nous avons non seulement dépensé nos économies mais également eu recours à des emprunts. Nous savons que l’Etat, à travers le ministère de tutelle, encourage les producteurs du secteur dont notre filière. D’où notre espoir d’une indemnisation afin d’encourager les travailleurs de la terre de produire plus et d’atteindre les objectifs tracés par le ministère de l’agriculture pour une autosuffisance en produits agricoles.»

pour les producteurs de la tomate industrielle dans la wilaya de Annaba avec les trois autres wilayas versées dans cette filière (Guelma, Skikda et El Tarf), les graves intempéries qu’a connues la wilaya affectent peu la campagne. Et pour cause, celle-ci n’a pas encore débuté. Ils attendent l’assèchement de leurs parcelles pour entamer leurs travaux tout en priant de ne pas avoir à subir de déluge comparable à celui qui a affecté les céréaliers.
Certains producteurs de la tomate industrielle et même des transformateurs de ce produit stratégique se disent découragés par les importations massives de double concentré de tomate (DCT) et même du triple concentré de tomate (TCT) de Chine et d’ailleurs.

« La production nationale en DCT est excédentaire, les besoins nationaux en ce produit ne dépassent pas les 80 000 tonnes/an alors que certains transformateurs disposent en stock, et ce, avant la prochaine campagne, de quantités largement suffisantes. Nous prions les pouvoirs publics d’interdire ou du moins limiter les importations de TCT. A cet effet, le ministère avait promis de prendre des mesures en faveur des producteurs et transformateurs. Chose qui, malheureusement, n’a pas été suivie d’effet. Le TCT est toujours importé par certains gros bonnets au détriment des producteurs nationaux», se désolent ces derniers.

A. Bouacha

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Grève des chauffeurs de taxi de Mostaganem: Le chantier du tramway mis à l’index

Mon, 02/11/2019 - 14:08

Les chauffeurs de taxi de la ligne Mostaganem centre-ville menant au quartier El Houria en passant par les citronniers sont en grève depuis jeudi dernier. Ils évoquent une réorganisation de cette ligne de transport en corrélation avec l’avancement des travaux du viaduc du nouveau tramway.

Les «taxieurs» proposent de rouler sur une chaussée réduite dans les deux sens donc à sens unique en attendant l’achèvement des travaux de la seconde voie. Ce sont les dirigeants de l’entreprise Cosider chargée des travaux qui ont pris cette décision par mesure de sécurité.
Le sens de la circulation est inversé et seuls les véhicules se dirigeant vers les trois ponts sont autorisés à prendre cette voie mais il leur est interdit de contourner le sens giratoire pour remonter et suivre le courant de la route.

Une déviation est mise en place en passant par le quartier Matemore avant d’arriver au centre- ville mais elle prend trop de temps pour arriver à destination. La fermeture durera à peu près 3 mois avant la réception définitive de ce viaduc. Ces travaux certes auront un impact sur les conditions de circulation et de stationnement.

Le projet de réalisation du tramway de Mostaganem suscite la contestation citoyenne, à cause de la lenteur des travaux mais aussi des inévitables désagréments vu son importance et ce que cela nécessite comme sacrifices.

A. Bensadok

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Relizane: Le projet du dédoublement de la ligne ferroviaire Yellel-Oued Sly inspecté

Mon, 02/11/2019 - 14:06

La première responsable de la wilaya de Relizane, a appelé hier lors d’une inspection du projet du dédoublement de la voie ferrée Yellel-Oued Sly, avec M. Bouchama Hocine, directeur des transports, à la nécessité de faire des projets du secteur un «moteur de développement» pour la région, en tirant le meilleur profit de ces projets structurants destinés à accompagner la dynamique économique locale.

La cheffe de l’exécutif a visité le projet de dédoublement de la ligne ferroviaire Oued-Sly (Chlef) – Yellel (Relizane) sur une distance de 93 kilomètres dont 77 kilomètres dans la wilaya de Relizane, qui renferme cinq gares ferroviaires pour les voyageurs et marchandises… confié à une société «IRCON» d’India, dont le suivi dudit projet est supervisé par la société nationale d’étude et suivi de la réalisation de l’investissement ferroviaire «Anesrif», a insisté sur la gestion moderne de ces structures afin d’en optimiser le fonctionnement, tout en mettant l’accent sur le respect impératif des cahiers des charges et des délais d’exécution.

Sur le site du projet de la gare routière, elle a indiqué que ce type de structure sera d’un grand impact sur le plan de l’amélioration des prestations de service et contribuera à transformer la région en un pôle d’échanges très important, invitant dans ce contexte, les responsables du secteur à opter pour un système de gestion moderne, adapté aux besoins futurs des usagers. Mme la wali a insisté, au niveau du chantier de dédoublement de la ligne ferroviaire Oued Sly-Yellel, sur le suivi rigoureux des travaux de terrassement, de viabilisation et de réalisation des ouvrages d’art, le long de ce tracé, et à veiller à assurer la desserte des grands pôles urbains de la région.

A signaler que la concrétisation de ce projet dont la vitesse de ligne des trains des voyageurs et de marchandises atteindra respectivement 160 km/h, permettra un temps de parcours réduit entre les villes.

A. Rahmane

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Sentiments irradiés de Djamel Mati: Les soleils noirs de la «Gerboise bleue»

Mon, 02/11/2019 - 14:03

Dans Sentiments irradiés, son septième roman, Djamel Mati poursuit sa quête du Temps, ce magicien qui transfigure toute chose, et la recherche d’une écriture en mouvement pendulaire pour accompagner les cycles du destin qui s’accomplissent. La mémoire, l’humain et l’altérité sont au cœur du récit.

«Je suis maudit depuis le jour où je me suis mis à marcher sur les chemins sans retour», se disait Kamel. Le héros de cette histoire semble poursuivi par la fatalité tragique, toujours et à chaque fois rattrapé par son passé, par ses vies antérieures : «Je demeure prisonnier de mon isolement, dans le passé. (…) Même dans mon pays, je n’ai pas su saisir l’occasion de me fixer quelque part, d’être dans un endroit choisi par moi. Je n’ai jamais pu garder un toit au-dessus de ma tête… Toujours en partance (…). L’errance rend les esprits instables et les regrets persistants… les miens sont taraudants.» L’angoisse à ne pas connaître le but d’une errance sans fin. Quand il est une chose morale, l’exil, lui, est un supplice beaucoup plus cruel que la mort.

«L’exil… On ne peut pas se défaire d’un exil intérieur, c’est le pire. Il est dévastateur et pernicieux. L’exil est trompeur. On n’en revient jamais tout à fait… On finit par culpabiliser à cause d’un tas de choses, d’un tas de détails (…) que l’on impute aux autres», s’avouait Kamel au plus fort de ses sombres pensées. Il considère son exil intérieur comme le résultat d’un passé destructeur. Est-il hors du temps ? N’est-il d’aucun temps ? «Un océan de remords et de peine me sépare du présent. Mon futur est une île imaginaire qui n’existe que pour les autres. Pas pour moi. »  Personnage tragique que cet homme qui prend douloureusement conscience d’un destin ou d’une fatalité qui pèse sur sa vie, sa nature et sa condition même. Et qui ne cesse, dès lors, de s’interroger sur l’existence.

Djamel Mati a produit une œuvre romanesque qui exprime en profondeur la partie la plus intérieure et la plus difficile à pénétrer de l’être humain : celle intime, secrète, la partie inconsciente du psychisme. Une profondeur rendue par la perspective, le trompe-l’œil, par des procédés de création et d’expression polychromes. Dans une sorte de polyptique aux couleurs contrastées, l’auteur nous fait pénétrer par tous les sens dans une tragédie surréaliste. Les conflits intérieurs (pour transcrire l’éclatement de l’homme), les forces psychiques libérées du contrôle de la raison donnent corps à l’émotion et insufflent un mouvement tumultueux à l’intrigue. «Rien n’est plus tragique que de rencontrer un individu à bout de souffle, perdu dans le labyrinthe de la vie» (Martin Luther King).

Sentiments irradiés nous plonge dans un univers de personnages complexes, chacun déchiré de contradictions et comme portant un fardeau sur ses épaules, exposant sa douleur au dedans, dans son être intime. Cela confirme, chez l’auteur, une intuition profonde de la nature humaine et de ses tourments. L’écrivain se nourrit de cette forme de connaissance. Surtout, il veut communiquer au lecteur l’émotion qu’il a ressentie en écrivant cette histoire. Il a alors élaboré une stratégie d’écriture basée sur le brouillage des genres (le réalisme, le merveilleux, l’imaginaire, le fantastique, le surréalisme), l’intertextualité, l’inversion, le dédoublement, la transgression, les nuances du prisme narratif, la polysémie, le polymorphisme, l’outil métaphorique, le recours à l’allégorie et au symbole. Par exemple, l’esthétique du sentiment ne peut se construire qu’autour et dans «la relativité entre l’aigre et le doux». Le désespoir qui suit Kamel comme un chien ? Il peut tout aussi bien exprimer une valeur transcendante : «Mon désespoir est une forme supérieure de la lumière… Il permet à ma solitude de veiller sur mes nuits… malades.»

Destin tragique d’un homme dont la vie bascule, à un moment où l’Histoire bascule. Car l’écrivain n’est pas un poisson rouge vivant dans un aquarium, il se préoccupe aussi de l’Histoire ! Il s’en empare pour dire l’indicible, pour révéler ce qui touche au plus profond de l’être humain. Dire les faits historiques, interroger les mémoires, mais en revenant toujours à l’homme, à l’humain, à la littérature. L’explosion atomique de Reggane, précisément, est vécue comme un trauma qui a modifié la personnalité de Kamel.
Depuis, il porte le deuil intérieur de  tout ce qu’il a perdu. Ses sentiments sont «irradiés» en quelque sorte. «A Hamoudia, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Reggane, au sommet d’une tour de métal, repose une bombe de destruction massive répondant à l’innocente appellation : «Gerboise bleue» — un petit mammifère, rongeur douillet, du Sahara… Doux euphémisme pour masquer l’horreur à venir.

Le samedi 13 février 1960, à 7 heures 05, le firmament s’éclaira brusquement d’un flash jaune orangé, comme si Dieu prenait une photographie de la folie humaine. Le temps et l’espace se figèrent un bref instant, une éternité, puis ils se déchirèrent dans un roulement de fracas incessant, laissant voir les forges de l’enfer. La quiétude du désert de Tanezrouft se transforme en horreur changeant à jamais la flore, la faune et les hommes. » Ce premier essai nucléaire français dans le Sahara algérien «reste toujours un sujet tabou». Et pourtant, «l’explosion était quatre fois plus forte que celle d’Hirishima».

Plus encore, «en avril 1960, trois autres ‘’Gerboises’’ de couleurs différentes, blanche, rouge et verte, ont explosé dans le sud-ouest de l’Algérie. (…) Tout juste après, d’autres essais suivirent. Après l’indépendance de l’Algérie, en 1962, 13 essais souterrains ont eu lieu dans le cœur rocheux de la montagne d’In Ecker, dans le Hoggar, jusqu’en 1966. Vingt-six années plus tard, une atmosphère de fin du monde plane encore au-dessus des régions sinistrées. Reggane, In Ecker et In Emguel offrent des paysages lunaires, sans vie, jamais décontaminés. Les particules radioactives extrêmement caustiques sèment encore leur venin destructeur parmi les populations, la faune et la flore…»

Matière historique datée et précise. Mémoire douloureuse et ineffaçable. Le croisement de la littérature et de l’histoire permet à Djamel Mati de jeter une lumière nouvelle sur une tragédie «oubliée». Surtout que, «à ce jour, si la question de l’indemnisation des victimes et régulièrement mise en avant, l’emploi de la notion de crime contre l’humanité à ce sujet semble être ignoré». Du côté des autorités françaises, c’est toujours le black-out : ni reconnaissance d’un tel crime ni le moindre geste ou mot d’excuse. Comme si le Sahara avait mis l’oubli pour tous sous les dunes de sable ondulantes.
Djamel Mati est bien le premier écrivain algérien à évoquer dans une œuvre romanesque un drame survenu il y a 59 ans, en pleine guerre d’indépendance. Son autre mérite, c’est de traiter le sujet avec beaucoup de sensibilité et d’intelligence sage. Par devoir de mémoire d’abord, afin d’interpeller les consciences endormies, en leur rappelant des faits impossibles à taire et des éléments difficiles à dissimuler.

Il s’agit, ensuite, pour le romancier, de cultiver l’imaginaire fertile qui permet de dévoiler les points aveugles, les non-dits et la structure intime des êtres victimes de la tragédie. Les faits historiques sont surtout détaillés dans une sorte de plaidoyer («Le colloque», chapitre cinquième) prononcé par Kamel, à charge pour le reste du texte de fournir d’autres éclairages à même d’émouvoir le lecteur, de manière viscérale cette fois. En dramatisant l’émotion au travers de l’action des personnages, l’auteur parvient à donner à cette émotion une réalité concrète, actuelle.
La forme choisie par l’auteur pour son récit est déterminante dans cette émotion communiquée au lecteur. La technique, les règles de l’art, l’inspiration et la folie de l’écriture interviennent grandement pour faire de son roman une histoire réussie et qui tient le lecteur en haleine du début jusqu’à la fin.

Le prologue de cette tragédie — l’instant pendant lequel «le ciel venait de s’embraser,  le emps paraissait se suspendre et la lune était rouge sang» — est rapidement suivi par l’entrée en scène du personnage principal. Nous sommes à «Tamanrasset» (titre du chapitre premier) et, entre le premier essai nucléaire et l’action qui va suivre, vingt-six années ont passé. «Les années ont passé et le désert meurtri cherche toujours ses droits. Les vents chauds colportent sa colère en suivant les traces de pas soldatesques sur le sable. Le désert du temps est pareil à celui des hommes, il se souviendra toujours des blessures gravées sur les roches par les hommes bleus…» Un désert personnifié et doué de mémoire ! Ce magnifique prélude suggère une dimension humaine, charnelle au drame et aux thèmes lyriques, élégiaques, à émotions vives qui fondent les douze chapitres du livre. En ce mois de février 1986, dans son pavillon d’hôtes de l’Observatoire de géophysique à Tamanrasset, Kamel «meublait sa solitude en conversant avec le téléviseur, le réfrigérateur, sa montre, le tatouage, les meubles, ses vêtements, les objets ou le miroir de la petite salle de bain mais surtout avec Jules».

Le poisson rouge à qui il a donné le nom de Jules Verne occupe une place particulière dans les «monologues délirants» de ce personnage singulier. L’intrusion de Kadda, son ami et collègue à l’Observatoire, permet d’en savoir un peu plus sur Kamel et son monde étrange. Grâce au dialogue. Par exemple, le lecteur apprend que Kamel s’apprête à prendre l’avion le jour-même, qu’il avait débarqué à l’Observatoire à l’âge de 24 ans, qu’il est né et a grandi à La Casbah d’Alger, qu’il ne s’est pas remarié et que Kadda, avec ses paroles, «venait de réveiller un passé douloureux qui ne l’avait jamais quitté». Ce mercredi 5 février 1986, Kamel doit partir à Paris pour une dizaine de jours. Il est invité à un colloque au cours duquel il doit donner une intervention «pour raconter l’histoire, la vraie».

Après «une journée comme une autre à Tamanrasset», Kamel se retrouve dans un autre monde. «En terre étrangère» (titre du chapitre deuxième), le changement est total : décor, ambiance, atmosphère, cadre, milieu… «L’atmosphère était glaciale. Emmitouflé dans son burnous, Kamel venait de quitter l’hôtel Cluny Square à quelques dizaines de mètres de la place Saint-Michel. L’idée de s’arrêter pour acheter un parapluie lui traversa l‘esprit, puis gela. La première image que lui offrait Paris était celle d’un ciel caché par un immense nuage bas aux couleurs de la cendre, d’une bruine froide et de gens qui paraissaient fuir.» Un temps froid, pluvieux, gris, maussade, triste. Un ciel sombre. Atmosphère propice au vague à l’âme et à la mélancolie, et que Djamel Mati a travaillée avec un maximum de soin. «Le soleil noir de la mélancolie» (Nerval) va ainsi rythmer le séjour de Kamel, ravivant les étincelantes douleurs qui irradient dans sa tête.
Dès lors, le texte gagne progressivement en variété, en profondeur et en suspense. L’écriture est sensuelle, toute en dérobades, en pirouettes et en reflets irisés. L’esthétique de l’émotion est à la base de cette écriture alimentée par le feu intérieur d’un esprit prométhéen. Dans un monde où les réalités comme les valeurs sont complètement inversées, l’écrivain se devait de livrer une œuvre avant-gardiste et protéiforme dans laquelle il conjugue modernité décapante et grâces d’une expression aux accents de littérature classique. C’est un travail méticuleux sur la narration, le style, la collision jubilatoire du probable et de l’improbable et où l’on retrouve la patte si particulière de l’auteur de  Yoko et les gens du Barzakh. La structuration narrative est complexe, resserrée, féline, explosive, avec la capacité de nous emporter sans temps morts dans le tourbillon du monde et des pensées.

Le rythme du livre est cependant maîtrisé, alors que l’écriture gagne en émotion au fil des pages. La mosaïque en prose poétique composée par Djamel Mati repose sur des techniques modernes d’écriture, où la percussion rythme l’ensemble : intertextualité, récit gigogne, entre-deux et équilibre de ligne, rupture de cadence et de linéarité, retour en arrière, anticipation, ellipse, mise en abyme, etc. Une telle composition a pour effet de miroir de réfléchir les arcanes et les dédales de la mémoire, des sentiments et des pulsions conflictuelles des individus. Dire le trauma pour exorciser la douleur infiltrée dans l’écriture, c’est surtout insuffler une envolée sauvage pour réapprendre à vivre. La reconquête de soi passe par le recouvrement de la vitalité, du sentiment amoureux. Une thérapie. Le séjour parisien montre un Kamel fort actif, il a beaucoup de choses à faire.

Première rencontre avec son «oncle» Dahmane et sa femme Henriette, qui sont propriétaires d’un restaurant. De retour à son hôtel, il écrit une lettre à son ami Kadda resté à Tamanrasset. Il lui livre quelques bribes de son passé, disant être comme son poisson Jules : «Je tourne en rond… depuis longtemps, attendant quelque chose que je n’arrive pas  définir, peut-être une attention, une identité ou une vérité. »  C’est le résumé d’une vie vécue sous le signe de «la confusion identitaire» et de l’errance, depuis l’enfance. Le travail d’introspection fera l’objet de sept lettres en tout (plus une «missive imprévue» qui, elle, est liée au présent) intégrées dans les différents chapitres du livre. Avec l’introduction du «je» narratif dans cette écriture oblique, le roman a des allures de matriochkas, ces poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres.

Confession qui permet à la mémoire de tirer sa force des sentiments qu’elle mobilise. Plongée dans un passé douloureux pour faire remonter à la surface des événements traumatisants. Un voyage au plus profond de soi-même pour y puiser les ressources nécessaires à un regain de vitalité. Vivre au présent, c’est par exemple s’immerger dans une ville où «les gens ne ralentissaient jamais le pas, à tout moment dans l’urgence, comme s’ils couraient pour rattraper le temps qui s’enfuyait». Effort d’adaptation pénible à fournir lorsqu’on est d’un autre pays, d’une autre ville, d’une autre solitude. Les missives envoyées à Kadda donnent plus de détails, révèlent des fragments de vie.
Détails sur l’enfance et l’adolescence à La Casbah, réussite au bac (à 17 ans), diplôme de droit à la Faculté d’Alger, premier emploi comme adjoint clerc en 1956.

Kamel le «bougatô» (l’avocat) s’enrôle dans les rangs du FLN. Traqué par l’armée française, il entame une cavale qui le mènera des maquis de l’Est jusqu’au Sahara, chez les Touaregs. Le premier choc émotionnel violent, ce fut dans les maquis de l’Est : il devint «un homme en un jour. Le jour de l’embuscade» qui vit son groupe décimé et lui échapper à la mort par miracle. Recueilli par une tribu des hommes bleus, il finit par devenir l’un des leurs, uni par les liens du mariage à Kella, la fille du chef de tribu. Mais la traque se poursuit.
Kamel et Kella fuient les militaires français. Ils se retrouvent près de Reggane… Ce jour-là, «le 13 février, l’anniversaire de ma plus cruelle défaite. Celle qui m’a terrassé et qui continue à me terrasser» (Kamel). Ce fut l’apocalypse. Kamel avait perdu sa femme et son enfant.

Il était «tel un fauve blessé», comme fou. Après avoir enterré Kella et son fils, «Kamel s’en allait dans l’errance qui recommençait». Kamel le «Targui» poursuit ses pérégrinations à Paris. Cette histoire au présent et qui se déroule en parallèle, c’est celle qui se tisse au fil des rencontres et des lieux qu’il va découvrir et croiser. La force de la découverte, c’est de prendre conscience que la vie peut  se loger dans un têt-à-tête avec Zoé, «cette jeune femme qui le dévorait presque des yeux». Zoé qui, née un 13 février,  lui confie avoir fêté ses 26 ans seule. Le rythme du texte s’accélère. Kamel fait la connaissance de Paul, le papa de Zoé.   Celui-ci lui confie un terrible secret : «le 13 février 1960, je me trouvais à Reggane…» Paul était militaire. Sa femme venait d’accoucher de Zoé au moment même de l’explosion, alors qu’elle était hospitalisée en France.

«Tard la nuit, j’appris qu’elle était décédée. à cet instant, le monde venait de s’effondrer autour de moi et je n’existais plus. Plus rien n’existait», disait-il. Paul était médecin et, cette nuit-là, fou de douleur, il n’avait pas voulu ouvrir la porte à un jeune Touareg aux yeux verts qui demandait de l’aide pour son épouse, son bébé et ses amis. Le jeune homme, c’était Kamel ! Sensation de vertige, de dédoublement. Un labyrinthe sans issue. Que va faire Kamel ? «Dans sa tête, les mots de Zoé défilaient : «Le destin l’a programmé, ni toi ni moi n’en sommes la cause. C’est l’histoire immortelle, vraie, tenace qui nous a réunis pour nous coucher sur ses pages… Oui, l’histoire… et sa cruauté impitoyable.» Tout comme lui, «le temps était indécis».

Il ne sait quelle décision prendre. à l’aéroport Orly Sud, «dans la poche de son burnous, la lettre de Paul déchirée en petits morceaux et celle de Zoé soigneusement conservée». Et l’horloge qui «indiquait dix heures dix». L’épilogue, ouvert au lecteur, laisse de la place pour imaginer la suite d’une histoire que chacun peut écrire à sa manière. Le miroir sans complaisance que tend l’écrivain donne un air de réalité à cette parabole sur le temps et sur l’histoire non soldée. Les temps changent, nous dit le symbolisme du chiffre 10, mais c’est à double tranchant, car cela dépend d’où l’on part. En définitive, tout est mouvement, y compris avec le chiffre 7 qui, lui, mène à l’universalité et à la transcendance. Djamel Mati serait-il un soufi ? Allez savoir… Ce qui est sûr, c’est qu’il sait mener son affaire avec une régularité et une précision d’horloger. La marque d’un écrivain de talent.

Hocine Tamou

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Recette: Pop-corn salé aux épices

Mon, 02/11/2019 - 13:57

200 g de maïs en grains à pop-corn, 1 cuillère à café de paprika, 1 cuillère à café de cumin, sel, huile

Faites chauffer un fond d’huile dans une grande sauteuse. Ajoutez les grains de maïs et couvrez. Laissez chauffer sur feu vif puis sur feu moyen en secouant de temps en temps la sauteuse. Laissez cuire jusqu’à ce que tous les pop-corn soient soufflés. Si votre casserole est trop petite, faite cuire en plusieurs fois. Versez les pop-corn dans un grand saladier et ajoutez les épices.
Salez et ajoutez 2 cuillères à soupe d’huile. Mélangez bien. Servez chaud.

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Categories: Afrique

Il propose une conférence nationale et une éventuelle révision constitutionnelle: Des promesses appâts pour l’opposition

Mon, 02/11/2019 - 13:46

D’aucuns ne manqueront pas de se poser la question si cette conférence nationale version Bouteflika n’est au final qu’une simple promesse électoraliste, voire un attrape-nigaud, visant à rallier à sa cause l’opposition.

La pilule d’une candidature contestée d’un Président très démuni physiquement a besoin de quelques promesses alléchantes pour mieux passer auprès d’une opinion publique quelque peu réfractaire. C’est en tout cas ce qu’a fait l’actuel chef de l’État dans sa lettre de candidature publiée, hier, par l’agence officielle APS, en prenant l’engagement ferme de réaliser, durant la première année de son 5e mandat s’il venait à être réélu, deux chantiers politiques importants, une conférence nationale inclusive et, éventuellement, un enrichissement approfondi de la Constitution.

“Si vous m’honorez de votre confiance précieuse, le mois d’avril prochain, j’inviterai dès cette année toutes les forces politiques, économiques et sociales de la nation à une Conférence nationale consacrée à la concrétisation du consensus sur les réformes et les changements que notre pays devra engager en vue d’aller plus loin dans la construction de son devenir et de permettre à nos concitoyens de continuer à vivre ensemble, de mieux en mieux, dans la paix et la prospérité”, a-t-il promis. La mission de cette conférence nationale ? “Outre l’élaboration d’une plateforme politique, économique et sociale, la Conférence nationale pourra aussi proposer un enrichissement profond de la Constitution, dans le respect de ses dispositions relatives aux constantes nationales, à l’identité nationale et au caractère démocratique et républicain de l’État”, explique le candidat Bouteflika. Petit bémol : les délibérations de la conférence ne déboucheront pas sur des décisions exécutoires, mais plutôt sur des propositions qui seront soumises au prochain Président “pour leur concrétisation par les voies appropriées”.

Remarque : le qualificatif d’“inclusive” associé par l’agence APS à cette conférence nationale ne figure point dans la lettre du candidat Bouteflika même s’il a tenu à faire part de son “intention sincère d’associer toutes les forces nationales, politiques, économiques, associatives et syndicales à la poursuite de la construction de notre démocratie”. Il reste que cette proposition de conférence nationale, au demeurant mise sur la table par Amar Ghoul début décembre 2018, ressemble à un air de déjà vu avec la fameuse rencontre de Mazafran, en juin 2015, organisée par la fameuse CNDC et à laquelle ont pris part des acteurs de différents courants politiques, y compris des figures de l’ex-FIS.

Par certains aspects, la proposition de Bouteflika ressemble aussi à la revendication fort galvaudée d’une Assemblée constituante portée, des années durant, par le Front des forces socialistes (FFS) et le Parti des travailleurs (PT) et que le constitutionnaliste Khalfa Maameri a définie comme étant “une assemblée nationale qui a pour rôle principal d’élaborer une Constitution”. Sauf que la conférence de Bouteflika n’a de prérogative que celle de débattre des problèmes du pays et, éventuellement, de proposer un “enrichissement profond de la Constitution” qui, faut-il sans doute le souligner, a connu trois toilettages (2002, 2008 et 2016), en 20 ans de règne. En tout cas, il  n’est mentionné nulle part que le Président se doit de prendre en compte ses propositions.

Du coup, d’aucuns ne manqueront pas de se demander si cette conférence nationale version Bouteflika n’est, au final, qu’une simple promesse électoraliste, voire un attrape-nigaud, visant à rallier à sa cause l’opposition en faisant mine de prendre en compte ses revendications et de l’associer à la gestion du pays. Ne voulait-il pas aussi se servir de l’opposition pour faire passer ses propres projets politiques comme celui d’instituer une disposition constitutionnelle introduisant le poste de vice-président ? Une chose est sûre, les contours de cette proposition de conférence nationale sont quelque peu flous et l’opposition risque de subir bien des désillusions si elle mord à l’appât.

Arab Chih

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Batna : Saisie de près de 10 kg de kif traité

Mon, 02/11/2019 - 11:27

      BATNA- La brigade d’investigation de la gendarmerie nationale de Batna a saisi près de 10 kg de kif traité et interpellé deux personnes, apprend-on dimanche après-midi du groupement territorial de corps de sécurité.

L’opération a eu lieu sur la base d’informations relatives au transport d’une quantité importante de drogue à bord d’un camion devancé par une voiture utilisée comme éclaireur, selon la même source qui a indiqué qu’une patrouille chargée de les intercepter a réussi à arrêter le camion au niveau d’un rond-point sur la RN 3, dans la commune de Djerma.

La fouille du camion a permis de découvrir 19 paquets chacun contenant 5 plaques de kif ainsi qu’un montant de 123.000 DA soigneusement dissimulé, alors que le conducteur de 57 ans, originaire de Guelma a été arrêté, selon la encore la même source.

Pour remonter au propriétaire de la drogue appelé « El Hadj », les enquêteurs ont réussi à piéger le conducteur de la voiture camion qui a remis au conducteur du camion un téléphone lui demandant de contacter « El Hadj », lequel lui a désigné un lieu de rencontre où il a été arrêté en possession de 77.000 DA.

Le conducteur du camion a indiqué lors de l’enquête avoir fait la connaissance du nommé El Hadj dans une boite de nuit à Guelma, où il lui aurait proposé de transporter de la drogue à partir d’Alger, a ajouté la même source qui a précisé que les deux mis en cause ont été présentés à la justice et placés sous mandat de dépôt.

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Le président du MSP verse dans l’insulte et la violence verbale contre Benghebrit: Makri affiche sa nature obscurantiste

Mon, 02/11/2019 - 11:26

Par Hocine NEFFAH

Cet islamiste radical qui se dissimule derrière le vocable fétiche et fumeux de la «modération» use d’un discours qui n’a pas à envier aux autres variantes radicales et intégristes.

Les décantations politiques au sein de la société sont autant de critères et de manifestations concrètes et saillantes qui permettent au commun des mortels de déduire et déceler les vraies attitudes et prises de position des uns et des autres.
Le cas du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, est plus qu’édifiant dans la mesure où ce quidam incarne la versatilité et la pitrerie à la fois. Il est pour ainsi dire l’incarnation d’un totalitarisme habillé sournoisement de sémantique cachant mal le discours et le contenu macabre d’un intégriste obscurantiste qui est aux aguets pour s’emparer de sa proie une fois au pouvoir afin de semer la terreur et l’épouvante contre tous ceux qui ne riment pas avec leur déferlante et frénésie islamiste et islamisante.

Makri, qui veut être démocrate version «chouracratie» et en même temps un «mourchid» version pure et dure de la confrérie des Frères musulmans qui a créé la première milice de par l’histoire des mouvements islamistes violents dans l’histoire moderne, ne juge pas que ça démarche est plus un jeu qui renseigne sur l’hypocrisie politique des plus nauséabondes, que encore plus grave, une versatilité et une perfidie qui écornent la religion qui est impliquée dans les scénarios scabreux de ce dernier rien que pour assouvir ses fins de pouvoir.

Makri qui sait faire dans la danse de l’autruche, veut tout avoir, à la fois un imam qui a raté sa vocation en allant jusqu’à dénier le droit à la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit d’être musulmane, voire croyante de surcroît. Ce versatile sait ce qu’il fait, puisque l’entrisme et l’infiltration dans le corps social et politique font partie de sa stratégie consistant à ne pas afficher les vrais objectifs tant que l’enjeu et le contexte ne sont pas en sa faveur en tant que mouvance qui ne veut pas tout perdre mais s’agripper farouchement en attendant la grande «victoire» qui inaugurera définitivement le modèle théocratique.

Cet islamiste radical qui se dissimule derrière le vocable fétiche et fumeux de la «modération» use d’un discours qui n’a pas à envier aux autres variantes radicales et intégristes. Réagissant à la décision de la ministre Nouria Benghebrit par rapport à la prière au sein des établissements scolaires, ce disciple des Frères musulmans et leur démarche fasciste, a fustigé la ministre avec un sens qui se voulait sarcastique, mais le danger qui réside dans ses propos fascistes et relevant de l’intolérance primaire porte comme titre «Benghebrit entre la prière et la danse du way-way», un style de réponse cher aux islamistes qui se croient être détenteurs de la vérité absolue et les dépositaires de droit divin sur terre.

Makri s’ingénue dans le vaudevillesque jusqu’à exprimer sa vraie nature d’un intégriste pur et dur à l’image du discours «daeshien», puisant ainsi dans le corpus radical d’un islam moyenâgeux fait de rigorisme et d’intolérance. La perfidie de Makri se fait sentir avec outrecuidance en faisant la comparaison entre l’enseignement de la musique à l’école et «l’interdiction de la prière». Mais le ridicule ne tue jamais, Makri minore la musique au point de dire que «même si on n’est pas d’accord avec ces futilités, pourquoi on s’attaque à notre identité?». Ce cerbère qui a fait dans l’opportunisme jusqu’à la moelle en faisant partie du gouvernement et en mangeant à tous les râteliers du pouvoir, oriente le débat d’une manière machiavélique en le dotant d’un aspect qui n’est pas du tout homogène avec la démarche consistant à faire de l’école un sanctuaire du savoir et de la dispense des connaissances scientifiques, il a voulu faire de la prière dans les écoles de la République une question qui a trait à l’identité, et là aussi, l’identité se résume, voire elle s’arrime à la religion.

Cette imposture qui est incarnée par l’islamiste obscurantiste, Abderrezak Makri veut dévier le grand débat de la société en le réduisant en une question spirituelle qui se confond avec un rituel où son expression ne peut se manifester que dans un lieu de culte par excellence. Makri sait pertinemment que la prière, sa place idoine est dans la mosquée, mais comme il est en déroute et banqueroute sur le plan politique, il faut bien surfer sur la vague et essayer de gagner la bataille de la mobilisation là où il a perdu politiquement.
L’instrumentalisation de la religion est devenue le propre de ces derviches qui se dissimulent derrière la religion pour réaliser leur rêve politique, même s’il faut dénaturer les fondements et les préceptes de la religion pour se permettre le luxe d’un pouvoir totalitaire, obscurantiste et fasciste.

A défaut de ne pas apporter une valeur ajoutée dans le monde concret de la politique, les islamistes en général et Makri, le maître de l’esbroufe, en particulier font dans la récupération et l’infantilisme le plus abject pour dénigrer ceux qui ne véhiculent pas les mêmes approches qu’eux en allant jusqu’à les traiter de mécréants et d’apostats. C’est cela Makri, un intégriste aux relents obscurantistes qui mèneront mordicus à une expression violente une fois le contexte devenu favorable à leurs vétilles.

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Macron envisagerait un référendum: Un pari audacieux

Mon, 02/11/2019 - 11:23

Par Chaabane BENSACI

Introduit par Charles de gaulle, architecte de la Constitution de 1958, ouvrant la page de la Vème République, le référendum visait à contrebalancer les multiples pouvoirs conférés au chef de l’Etat.

L’acte XIII des Gilets jaunes ayant montré que le mouvement n’est pas prêt de s’essouffler contrairement au pari du gouvernement français qui mise sur une démobilisation graduelle et illustrée par les chiffres, le débat pour éteindre cette fronde inédite concerne désormais l’organisation d’un référendum pour la première fois depuis 14 ans en France. Partisans et opposants s’affrontent aussi bien dans les rangées de l’Assemblée nationale, les partis que dans les rues, mais ils sont nombreux à considérer qu’il s’agit là d’un projet risqué.

Or, le président français Emmanuel Macron a déclaré, lors des tous derniers débats qu’il a animés avec notamment les lycéens de Courcouronnes, dans la grande banlieue parisienne, qu’il n’y verrait aucun inconvénient si tant est que la chose puisse apporter un résultat probant. Cela dit, il entrouvre la porte à une revendication majeure des Gilets jaunes qui n’ont pas cessé au cours de leurs manifestations de le conspuer et de dénoncer sa politique sociale et fiscale. En s’investissant personnellement dans plus de sept réunions publiques convoquées à travers la France et retransmises en direct par des télévisions pendant plus de cinq à sept heures, il a certes regagné quelques bribes de sa popularité perdue mais le doute subsiste quant à son intention réelle de prendre en compte les attentes et les doléances d’une grande partie de la population.

En outre, il va falloir dresser un bilan et un programme de réponses concrètes aux centaines d’heures de débats et plus de 700.000 contributions enregistrées sur Internet et là aussi, on imagine que la tâche, sans être insurmontable, ne sera pas de tout repos. «A un moment donné je serai peut-être amené à demander à nos concitoyens s’ils (sont d’accord) sur telle ou telle chose», a répondu, en début de semaine, Emmanuel Macron. Il confirmait par-là même sa disponibilité pour l’organisation d’un référendum qui, disent certaines sources depuis, pourrait avoir lieu en même temps que le scrutin des élections européennes, c’est-à-dire le 26 mai. Introduit par Charles de gaulle, architecte de la Constitution de 1958, ouvrant la page de la Vème République, le référendum visait à contrebalancer les multiples pouvoirs conférés au chef de l’Etat. Ainsi,

De gaulle a concrétisé son engagement en convoquant trois référendums gagnants et un quatrième sanctionné par un désaveu de sa proposition de réforme du Sénat, ce qui a entraîné sa démission. Tous les chefs d’Etat successifs ont gardé en mémoire cet épisode dissuasif et on comprend pourquoi ils ont tous rechigné à interpeller le peuple puisque depuis 1939, il n’ y’a eu en France que cinq référendums dont le plus récent, en 2005, portait sur un projet de Constitution européenne rejeté par les Français. Pour le président en exercice à cette époque, Jacques Chirac, ce fut un échec cuisant. Mais aujourd’hui, il semble que la démarche ne soit pas redoutée par Emmanuel Macron, en quête d’une stratégie pour se dépêtrer de la crise la plus grave de son quinquennat.

Quelques mois après l’annonce d’une série de mesures à hauteur de 10 milliards d’euros, censées apaiser la colère des Gilets jaunes, la France continue à vivre au rythme des manifestants du samedi, avec parfois des incidents violents et des centaines de blessés plus ou moins graves, et même une dizaine de morts. L’assurance donnée par le chef de l’Etat selon laquelle le grand débat national auquel sont conviés depuis quelques semaines les Françaises et les Français donnera lieu à de profonds changement n’a pas l’heur de contenter grand monde et les Gilets jaunes maintiennent une pression devenue inquiétante.

Car le reproche qu’ils font au pouvoir est de ne pas être réellement à leur écoute, de mener une politique décidée par des élites politiques totalement coupées des réalités du pays et donc disqualifiées, voire discréditées. C’est dire si, dans ces conditions, le projet du président Macron est un pari à la fois audacieux et ô combien incertain.

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Transport ferroviaire entre Béjaïa et Alger: Reprise du trafic dès demain

Mon, 02/11/2019 - 11:22

Par Arezki SLIMANI

La Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) a annoncé dans un communiqué,la mise en circulation d’un nouveau train sur la ligne Alger-Béjaïa, en aller et retour, à partir du 3 juillet prochain.

À l’arrêt depuis 15 jours, le transport ferroviaire devra reprendre dès demain ont indiqué, hier, sur les ondes de la radio locale les responsables de cette entreprise maintenant que les voies sont totalement dégagées et que le pont traversant la Route nationale a été renforcé.
Les pluies diluviennes enregistrées durant le mois de janvier ont été à l’origine de la fermeture, pas seulement de plusieurs tronçons routiers, mais également de la voie ferrée.
En effet, les trains de voyageurs et de marchandises, assurant la liaison, notamment vers la capitale via Béni Mansour, sont restés en gare. La voie ferroviaire longue de 90 km avait subi des dégradations et l’envasement au niveau de plusieurs localités, dont Sidi Aïch et Takrietz.

Submergée par les torrents, charriant des pierres, de la caillasse, des branchages et de la boue, la voie ferroviaire est devenue carrément inopérante. Les trains ne pouvaient pas circuler sur des rails ensevelis sous une couche épaisse de boue et d’objets hétéroclites charriés par les torrents pluviaux.
Les agents de la Sntf (Société nationale des transports ferroviaires) se sont directement mis à la besogne pour dégager la voie ferrée. Ce qui n’a pas manqué de pénaliser les centaines d’usagers de cette ligne empruntée au quotidien par notamment des travailleurs et des étudiants issus essentiellement des régions situées sur les deux rives de la vallée de la Soummam longée par cette voie ferrée.

Ces usagers ont depuis toujours, favorisé le transport ferroviaire au détriment du transport par bus, handicapé par les nombreux bouchons et encombrement sur la RN26 et surtout le risque d’accidents.
L’autre facteur, qui n’est pas des moindres, dans le blocage du transport ferroviaire de Béjaïa vers Alger se trouve dans les dommages subis par l’ouvrage d’art de cette voie ferrée, enjambant la route de Taharacht dans la commune d’Akbou.
La Sntf a profité des interventions pour dégager la voie des obstructions induites par les intempéries, pour intervenir sur ce pont représentant un danger que la presse locale à maintes fois révélé. La Sntf avait alors confié les travaux de réparation à la Sapta, qui a pris tout son temps pour procéder à la réhabilitation de ce vieux pont, datant de l’époque coloniale. Hier, les équipes d’interventions étaient à leurs dernières retouches.

Une bonne nouvelle donc, pour les usagers qui pourront dès demain emprunter les trains qui assurent la liaison de Béjaïa et Alger via Beni-Mansour. Outre la reprise du trafic traditionnel, un nouveau train sera mis en service à partir du mois de juillet. Il assurera un aller-retour vers la capitale à partir de Béjaïa. On croit savoir que la navette quittera la gare de Béjaïa assez tôt pour permettre aux habitants de Bejaia de disposer suffisamment de temps pour assurer leurs obligations dans la capitale avant de retourner à bord du même train vers leurs domiciles à Béjaïa.

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Guerre commerciale: Sous pression, Américains et Chinois se retrouvent à Pékin

Mon, 02/11/2019 - 11:16

     Un échec des négociations signifierait une aggravation de la guerre des taxes douanières qui menace non seulement les économies chinoise et américaine, mais aussi la croissance mondiale toute entière.

Négociateurs américains et chinois vont se retrouver à Pékin dès aujourd’hui et jusqu’à vendredi pour tenter d’esquisser les contours d’un accord commercial, sous la pression de la date butoir du 1er mars. Le point d’orgue de la semaine sera le déplacement, jeudi et vendredi dans la capitale chinoise, du négociateur en chef américain Robert Lighthizer et du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. Ils devraient rencontrer leurs homologues chinois, dont le vice-Premier ministre Liu He et le gouverneur de la banque centrale chinoise Yi Gang. Ces réunions au sommet seront précédées de négociations préparatoires dirigées, pour la partie américaine, par le représentant adjoint au commerce Jeffrey Gerrish, a précisé la Maison- Blanche.

Cette fois, l’exécutif américain n’a pas fait mention de la présence de Peter Navarro, conseiller économique du président républicain connu pour ses prises de positions intransigeantes envers la Chine. Washington pourrait vouloir ménager les susceptibilités chinoises afin de préserver ses chances de parvenir à un consensus après plus d’un an de conflit. Un échec des négociations signifierait une aggravation de la guerre des taxes douanières qui menace non seulement les économies chinoise et américaine, mais aussi la croissance mondiale toute entière. Partout dans le monde, les économistes donnent de la voix depuis des mois pour prévenir de l’impact négatif des tensions sino-américaines, alors que l’économie de la planète se nourrit des échanges commerciaux de biens et services.

Après avoir distillé une note d’optimisme fin janvier à l’issue des pourparlers qui se sont tenus à Washington, l’administration Trump a soufflé le froid cette semaine, répétant qu’il y avait «encore beaucoup de travail» avant que les deux premières puissances économiques du monde ne parviennent à surmonter leurs multiples différends. Donald Trump, qui avait annoncé la semaine dernière une réunion avec Xi Jinping «dans un avenir proche», a même indiqué qu’il n’avait pas prévu de rencontrer son homologue chinois avant l’échéance du 1er mars. En laissant entendre qu’aucun accord ne serait noué à cette date, le président républicain accentue la pression sur l’administration chinoise, qui doit composer avec une réalité: l’économie du pays s’essouffle.

La croissance enregistrée par le géant asiatique en 2018 a même été la plus faible en près de trois décennies. Or, la Maison-Blanche a été claire: si aucun accord n’était trouvé d’ici le 1er mars, les taxes douanières frappant l’équivalent de 200 milliards de dollars d’importations chinoises annuelles seront portées de 10 à 25%. De quoi faire frémir le monde des affaires. A l’inverse, le président américain pourrait aussi décider de jouer la montre, en repoussant la date butoir compte tenu des enjeux, d’autant que ses ministres ont répété cette semaine qu’il n’était pas question de nouer un traité au rabais pour respecter les échéances.

La feuille de route des Américains est ambitieuse: la Chine doit mettre fin à ses pratiques jugées déloyales, telles que le transfert forcé de technologies américaines, le «vol» de la propriété intellectuelle américaine, le piratage informatique, ainsi que les subventions massives accordées aux entreprises chinoises d’Etat pour en faire des champions nationaux.

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Les maladies cardio-vasculaires, principale cause de la mortalité: 46% de décés en Algérie

Mon, 02/11/2019 - 11:13

        Les maladies cardio-vasculaires sont responsables de 25.000 décès par an. C’est ce que conclut une récente enquête nationale de la santé publique, qui met le doigt sur le déséquilibre alimentaire, le stress et le tabac, comme facteurs responsables de la mortalité des malades.

L’enquête en question, menée par les soins du ministère de la Santé et l’OMS, indique que le taux de prévalence du taux de décès est de prés de 46% de la population malade. Ceux qui présentent déjà des signes graves des pathologies cardiaques, sont de plus en plus menacés par des morts subites ou arrêts cardiaques, s’ils ne modifient pas leurs comportements vis-à-vis de leurs corps. Il a été établi, selon la même étude, que les facteurs de décès sont multiples dont le tabac responsable de 11% de la mortalité et l’alcool à 7%. Les facteurs aggravants des différentes pathologies cardiaques,se résument par une »alimentation déséquilibrée, le stress et la sédentarité ».

A cela,il faut ajouter l’obésité qui touche 40% des malades qui présentent les signes avancés d’une affection cardiaque. Les professionnels spécialistes indiquent,que « la donne a changé puisque un échantillon important des malades se présentent avant l’âge de 40 ans » faisant accélérer les décès en cas de manque de soins et des prises en charges médicales, sans hygiène de vie. le registre des chiffres, celles-ci sont alarmantes puisque 2 patients sur 3 ignorent qu’ils développent une hypertension artérielle qui, faute de diagnostic peut être fatale. Elle serait de 50% chez les personnes ayant plus de 55 ans, conclut l’étude.

En Algérie, le plan de santé globale, initié par les autorités en 2015, place déjà les maladies cardiaques comme deuxième source de décès après le cancer, en soulignant que la prise en charge médicale, à elle seule, ne suffit pas à endiguer les cas de décès annuels et d’où l’urgence de campagnes de sensibilisation et d’informations qui doivent se déployer continuellement sur le terrain. Pour sa part,l’Association nationale des praticiens privés pour la prévention des maladies cardiaques a signalé au cours de son séminaire récent à Oran, que « la hausse des cardiopathies chez les Algériens, est due principalement à une consommation excessive en sel et sucre qui mettent 33% des malades en danger ».

Elle précise, que « la conjugaison de ces facteurs, en plus du rythme de vie effréné, perturbent la santé du cœur » d’où l’importance « d’une alimentation équilibrée et riche en fibres et oligoéléments, ainsi qu’une activité physique régulière qui mettent à l’abri des graves affections cardiaques ».

Par F A.

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L’UA réunie en sommet tourne la page Kagame: Place au chapitre égyptien

Mon, 02/11/2019 - 11:13

Après une présidence extrêmement active, marquée toutefois par un camouflet de taille après les élections en RDCongo, Paul Kagame a tiré sa révérence avec une énième initiative samedi, cette fois en vue d’améliorer les soins de santé en Afrique.

Le président rwandais Paul Kagame, qui a multiplié les initiatives durant son année à la tête de l’Union africaine (UA), a passé le témoin hier à l’Egypte, poids lourd régional en quête d’influence sur le continent, lors d’un sommet de l’organisation à Addis- Abeba. Le chef de l’Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi a pris officiellement la présidence tournante de l’UA lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, prévu pour durer deux jours, au menu duquel figurent la poursuite des réformes institutionnelles de cette organisation comptant 55 membres, l’établissement de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) et les crises traversant le continent.

Après une présidence extrêmement active, marquée toutefois par un camouflet de taille après les élections en RDCongo, Paul Kagame a tiré sa révérence avec une énième initiative samedi, cette fois en vue d’améliorer les soins de santé en Afrique.
Son successeur s’est lui d’ores et déjà engagé à poursuivre certains efforts déployés par son prédécesseur, à commencer par la Zlec, un des projets clés de l’UA pour renforcer l’intégration du continent.

M. Kagame était parvenu en mars 2018 à obtenir la signature de 44 pays sur l’accord d’établissement de la Zlec, mais cet essai marqué par le président rwandais doit maintenant être transformé par son homologue égyptien: 19 pays ont à ce jour ratifié l’accord, alors que 22 ratifications sont nécessaires pour qu’il entre en vigueur. L’Egypte «souhaite renforcer sa position sur le continent africain et ne pas être considéré comme un pays tourné uniquement vers le monde arabe», souligne Liesl Louw-Vaudran, de l’Institut pour les études sur la sécurité.

M. Sissi devrait cependant se démarquer de son prédécesseur en axant sa présidence sur la sécurité, le maintien de la paix, et le reconstruction post-conflit, des questions étroitement liées au thème de l’UA choisi pour 2019, année des «réfugiés, rapatriés et personnes déplacées». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, présent à Addis Abeba, a salué samedi un «vent d’espoir» qui souffle selon lui sur l’Afrique, après une série d’élections pacifiques (RDC, Madagascar, Mali), d’accords de paix (Soudan du Sud, Centrafrique) et de réconciliations (Ethiopie-Erythrée). Les observateurs n’attendent toutefois pas de M. Sissi un mandat aussi actif que celui de M. Kagame, les grandes puissances étant généralement réticentes à une UA trop forte ou trop intrusive.

Surtout, note un diplomate africain, que l’Egypte n’a jamais oublié sa suspension de l’UA en 2013, décidée après la destitution par l’armée de l’islamiste Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu en 2012. En matière de réformes institutionnelles, processus porté depuis 2016 par Paul Kagame, le départ de ce dernier, qui avait profité de son mandat à la tête de l’UA pour mettre la question en bonne place sur l’ordre du jour, se fera particulièrement sentir. Si l’Egypte a assuré publiquement être engagée dans le processus de réformes, l’instauration d’une taxe de 0,2% sur les importations permettant d’assurer l’indépendance financière de l’UA – dont plus de 54% du budget 2019 proviendra de donateurs étrangers – pourrait ne pas passer les réticences des Etats… Egypte en tête.

En novembre 2018, la majorité des Etats avait rejeté le projet de donner au chef de l’organe exécutif de l’UA le pouvoir de nommer ses commissaires, mesure visant à rendre l’administration plus responsable devant son chef. M. Kagame avait essuyé un cinglant désaveu après avoir demandé au nom de l’UA la suspension de la proclamation des résultats de la présidentielle de décembre en RDC, entachés selon lui de «doutes sérieux»: les résultats avaient finalement été validés par la Cour constitutionnelle congolaise et salués par les poids lourds du continent, dont l’Afrique du Sud, le Kenya et l’Egypte.

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Son attaque est toujours aux abonnés absents: La machine de la JS Kabylie s’enraye

Mon, 02/11/2019 - 11:05

Par Kamel BOUDJADI 

Les gars de la JS Kabylie n’ont pas pu empocher les trois points de la rencontre qui les a opposés au MC Alger, avant-hier au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, puisqu’ils ont été tenus en échec (1-1) dans une confrontation où les deux adversaires ont fourni le même niveau de jeu.

Deux équipes qui n’ont pas pu donner ce que les supporters des deux camps attendaient de ce duel. La JSK et le MCA d’avant-hier n’étaient pas les équipes qui assuraient un spectacle dans ce match «légendaire». Au sujet des Canaris justement, les supporters, même mécontents de ces résultats mi-figue mi-raisin, restent solidaires derrière leur équipe, qu’ils chouchoutent toujours.

Retour à l’objectif initial
Il faut dire aussi que la direction de la JSK a recadré les choses en revenant aux objectifs fixés à l’arrivée du président Chérif Mellal. Ces derniers ont fait un virage à 180° après avoir fait croire aux supporters que l’équipe pouvait jouer le titre cette saison. Quelques semaines seulement ont suffi pour constater les dégâts que pouvait provoquer cette erreur de communication très grave. Aussi, Iboud et Mellal se sont relayés pour dire que la JSK ne joue pas le titre et qu’ils préparent une équipe solide pour les deux prochaines saisons.

Enigmatiques Uche et Fiston
Pour revenir aux prestations, il est à présent admis que la commission de recrutement, qui a procédé au recrutement de Fiston et de Uche, s’est complètement plantée. Ces deux joueurs ne donnent rien de ce qui est attendu d’eux. La direction de la JSK doit se rendre à l’évidence et reconnaître la pertinence de tous ceux qui ont critiqué ces recrutements. Aujourd’hui, à 10 matchs de la fin de la saison, il devient donc évident qu’ils sont inutiles. Le recrutement de Belgherbi, récemment, donne des résultats indéniablement positifs. Les prestations du joueur apportent vraiment le plus qu’on attendait de lui, tout comme Benchaïra qui s’adapte très bien.

Place au CRB
Les Canaris risquent de connaître une période difficile parce que la prochaine rencontre ne sera pas aisée à disputer. Les camarades de Benyoucef se déplaceront à Alger pour affronter le CRB qui ne lâchera pas si facilement les points de la rencontre, ce qui rend la tâche des Canaris difficile pour se maintenir dans le premier peloton du championnat, car même si le titre ne fait pas partie des objectifs fixés par la direction, il n’en demeure pas moins que jouer l’une des compétitions africaines est largement à la portée des Canaris.

Enfin, notons qu’avant-hier, les gradins du 1er-Novembre ont été admirablement agrémentés de la présence massive des familles venues assister à ce derby. Les supporters de la JSK, qui ont été les meilleurs, se doivent de garder cette image et ne pas la souiller par le fait de quelques énergumènes qui n’ont pas le même souci que l’écrasante majorité. Avant-hier, quelques supporters ont failli rendre les choses désagréables, n’eut été présence d’autres supporters en masse, qui aiment vraiment la JSK. En attendant, les Canaris ont à se préparer sérieusement pour mercredi prochain afin d’être prêts à affronter un adversaire coriace sur son terrain.

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Préparatifs des jeux méditerranéens 2021: Mohamed Hattab mise le tout pour le tout

Mon, 02/11/2019 - 11:04

Par Wahib AïT OUAKLI 

C’est parti pour de nouveaux rounds d’inspection, de visites et de suivis ministériels, rentrant dans le cadre des préparatifs pour les Jeux méditerranéens devant se tenir en 2021 dans la ville d’Oran. L’année 2019 est à rendre les comptes après tant d’engagements annoncés l’année d’avant. Le premier responsable du secteur, Mohamed Hattab, est d’ores et déjà, sur le qui-vive en mettant les bouchées doubles, en adoptant la politique du suivi par sa propre personne. C’est du moins ce qui ressort de la visite qu’il a rendue dans la wilaya d’Oran, et qui lui a servi de point de départ vers des nouveaux horizons pour constater de visu les taux d’avancement concrétisés par les entreprises en charge de la réalisation du Village et du stade olympique devant abriter les JM-2021.

Il n’en revient pas dans ses propos en tenant, vaille que vaille, aux engagements tenus par les entreprises lui ayant signifié que le Village olympique de la wilaya d’Oran sera livré dans le premier semestre de l’année en cours. Une bonne nouvelle annoncée aussi bien pour le ministre que pour le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, qui suit de prés l’évolution des travaux. Il ne s’agit que d’un simple point de vue. Le projet est d’une importance capitale. Ledit village dont le quitus quant à sa réalisation a été donné par le ministère de la Jeunesse et des Sports, n’est pas des moindres. Il comprend six résidences devant accueillir les participants aux Jeux méditerranéens. Jusque-là et tel que cela a été expliqué, les travaux, qui sont menés à la cadence accélérée, ont franchi des seuils plus ou moins importants.

D’autant plus que le Village olympique sera équipé de tous les moyens répondant aux standards internationaux, comme son raccordement aux moyens de télécommunications et la mise en place des moyens de commodités aux athlètes participants. Et ce n’est pas tout. Outre cette nouvelle infrastructure à mettre en place avant le Jour «J», la direction de la jeunesse et des sports d’Oran met, elle aussi, le paquet dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures sportives existantes. L’aval du ministère a été donné après la présentation de sept études portant sur la rénovation du Palais des sports Hamou-Boutlélis, situé à M’dina Djedida, le centre du tir de Bir El Djir, le terrain de tennis à Haï Es Salam (ex-Saint-Hubert), le stade Ahmed-Zabana (ex-19-Juin), etc… Les chantiers sont, tels que prévus, lancés durant le premier trimestre de l’année en cours après la désignation des entreprises aptes quant à assumer les travaux sans retard.

Dans le sillage des préparatifs pour ces JM, plusieurs autres projets sont prévus comme la mise en place de nouvelles avenues, le renforcement de l’éclairage public et la création de plusieurs nouveaux espaces verts. C’est donc le branle-bas de combat. L’Algérie abritera un tel événement en fanfare, en le domiciliant très précisément dans la deuxième capitale du pays, El Bahia-Wahrane. Aucun relâchement n’est toléré.
Le pouvoir central continue à «harceler» les représentants locaux, les sommant de redoubler d’efforts dans le cadre des préparatifs pour abriter l’événement sportif méditerranéen. L’enjeu est de taille, du fait que l’Algérie vise à redorer, vaille que vaille, son blason en se plaçant parmi les premiers acteurs jouant un rôle de premier ordre, aussi bien dans le domaine sportif que dans le tourisme, tout en rivalisant avec les grandes cités entourant le Bassin méditerranéen.

Car, il ne s’agit pas d’un simple événement sportif, dont le déroulement dure le temps fixé par le Comité olympique international. Le premier gagnant de telles festivités n’est autre que la wilaya d’Oran qui se dote d’un nouveau stade olympique, répondant aux normes internationales. C’est dire que les milliers des supporters des deux équipes phares de l’Ouest ne subiront plus les sempiternels casse-têtes liés aux entassements dans les gradins ni encore moins ceux liés à leurs sorties du stade. Le stade olympique d’Oran est un stade omnisports en cours de construction, dont la capacité est de 40 143 places, et revêtu en gazon naturel. Il est situé dans l’arrondissement de Belgaïd de la commune de Bir El Djir dans la banlieue est d’Oran. Le nom du stade a été donné en l’honneur de l’ancien footballeur Abdelkader Freha. Le club qui y sera domicilié est le MC Oran.

Il devrait être terminé avant la fin 2017. Il a été proposé de nommer le stade au nom de Abdelkader Freha en hommage à ce légendaire joueur qui a, pendant de longues années, fait le bonheur des supporters du club phare de l’Ouest, le MC Oran. Le projet du lancement du complexe olympique, ainsi que celui du stade a été lancé en décembre 2006, le stade devait accueillir 75 000 places au départ, mais cette capacité a été revue subitement à la baisse jusqu’à 40 000 places. Le lancement officiel des travaux a eu lieu en juin 2014. Une enveloppe budgétaire de 142,3 millions de dollars américains a été affectée à la construction du stade. Répondant aux normes internationales les plus sévères en matière de football ou d’athlétisme, le stade d’Oran sera en mesure d’accueillir des compétitions nationales et internationales de très haut niveau.

Le nouveau stade avec son complexe olympique s’étendra sur une superficie de 105 hectares à Oran-Est. Il se trouve au sud-est d’Oran. Il est desservi par la RN11, entre les localités de Sidi El-Bachir et de Belgaïd dans la daïra de Bir El Djir. Il est aussi desservi par le tramway d’Oran, par la gare et l’aéroport. Il est aussi doté d’un parking de capacité d’accueil de 1500 véhicules. Ce stade sera également dédié à l’athlétisme avec sa piste olympique et aura une capacité de 40.000 places couvertes. En plus du stade lui-même, nombre d’installations sportives modernes sont prévues, quatre terrains dont deux en gazon naturel et deux en gazon synthétique, une salle omnisports d’une capacité de 5000 places, deux bassins olympiques couverts et un centre de formation pédagogique d’une capacité de 150 places.

Aussi, la wilaya d’Oran vient d’installer l’entreprise devant mettre en place la pelouse naturelle du nouveau stade d’Oran. Dans ce sillage, le wali d’Oran, Mouloud Chérifi, a annoncé qu’«un protocole d’accord définitif a été signé entre la société Mettalurgical China construction (MCC), chargée de la réalisation du projet du complexe sportif en question et l’entreprise désignée pour la pose de la pelouse naturelle au niveau du stade de 40.000 places». Sur sa lancée, il annonce que «les travaux confiés à la société Végétal Design seront lancés dans les prochains jours, pour les achever dans un délai de six mois».

La pose de la pelouse constitue une opération importante dans le cadre de la réalisation de ce nouveau stade. D’autant plus que la livraison est prévue pour le début de l’année en cours», misent les promoteurs du projet. La tonalité est fixée à l’accélération de la cadence des travaux. Le stade olympique ainsi que les autres infrastructures du complexe sportif de Bir El Djir sont retenus pour abriter plusieurs compétitions de la 19e édition des Jeux méditerranéens, prévue à Oran en 2021. La wilaya d’Oran, par l’entremise du wali, n’a pas dissimulé sa satisfaction notamment en ce que concerne l’avancement des travaux portant sur le stade de football.

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28e foire du livre de la havane: Mihoubi dénonce le terrorisme

Mon, 02/11/2019 - 10:56

O. HIND

Il y a deux grandes demandes dans le monde. D’une part, la société qui demande de plus en plus de connaissance et de savoir qui sont donnés par les auteurs et d’autre part, des artistes qui demandent à produire plus et assurer leurs justes rémunérations.

Invité d’honneur du 7 au 17 février, à la 28e Foire internationale du livre de La Havane (Cuba) prévue du 7 au 17 février 2019, l’Algérie dont le drapeau flotte au côté de celui de Cuba, a animé trois conférences samedi dernier, dans le cadre de son programme culturel. La première est celle de Sami Bencheikh El-Hocine qui a abordé de façon bien claire le rôle de l’Onda dans la préservation des droits d’auteurs et des droits voisins des artistes algériens, à travers notamment la collecte des redevances, que ce soit de la télé, radio ou taxi etc., la distribution d’argent aux artistes dont les œuvres font l’objet d’exploitation, et ce, notamment grâce à la station de veille qui permet de suivre les émissions télés qui passent des musiques, l’action de soutien grâce à la redevance sur des copies privées (portable, clé usb, ordinateur…), un système qui est très peu pratiqué dans le monde.

D’ailleurs, le représentant du syndicat des éditeurs en Argentine regrettera que cela n’existe pas dans son pays d’où le fait que les rétributions des artistes soient minimes en comparaison avec l’Algérie. C’est le cas à Cuba où la copie privée n’existe pas. «30% des revenus issus des copies privées en Algérie est estimé à 20 millions de dollars. Sur cet argent nous prenons 30% qui est destiné au soutien des jeunes artistes, les fetivals, les salons de livre, le théâtre, le cinéma, les films…» L’intervenant a abordé également la question de l’action sociale qui correspond à 22.000 membres. Bénéficient de ce soutien les artistes qui sont adhérents à l’Onda depuis 15 ans, sous forme d’une retraite complémentaire que l’on donne aux artistes de plus de 60 ans. Cela permet d’accorder un soutien aux artistes malades par exemple ou de payer leurs frais funéraires notamment. Sami Bencheikh, dira que l’Onda développe une action juridique en assistant tout artiste ayant été lésé dans ses droits, en le défendant quand il entre en justice.

L’Onda et les copies privées
Enfin, l’Onda établit également une action de sensibilisation, notamment contre le piratage et en incitant les artistes à déclarer leurs oeuvres. Aussi, nous apprend-on l’Onda accorde des crédits pour l’ouverture, notamment des librairies, contrairement en France par exemple. Et de conclure «il y a un gros problème dans la question du droit d’auteur».
Il y a deux grandes demandes dans le monde. D’une part, la société qui demande de plus en plus de connaissance et de savoir qui sont donnés par les auteurs et d’autre part, des artistes qui demandent à produire plus en et assurer leurs justes rémunérations. La problématique et le débat aujourd’hui de l’Onda reposent sur l’exploitation des oeuvres et l’ensemble des Etats ne se sont pas mis d’accord.

Pour les pays pauvres et notamment africains, l’on demande l’utilisation des oeuvres gratuitement alors que les auteurs doivent vivre». Djamel Foughali, directeur du livre au sein du ministère de la Culture insistera sur le rôle de l’Etat dans la promotion du livre en donnant les nombreux chiffres de livres édités lors des différents événements culturels à l’instar «d’Alger, capitale de la culture arabe», Tlemcen, capitale de la culture islamique. L’intervenant évoquera le fonds d’aide qui vient en soutien de nombreux éditeurs. Concernant les droits d’auteur du livre, ces derniers sont garantis par la loi qui stipule que 10% doivent être reversés automatiquement à l’auteur et l’éditeur n’a pas le droit de ne pas respecter cette disposition.

Pour sa part, le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi dont le dernier livre a été traduit en langue espagnole par le ministère cubain de la Culture à l’occasion de la Foire du livre, fera remarquer au courant de l’après-midi dans la grande salle de conférences: «C’était un rêve d’être dans cette île de la Liberté, terre des héros, symboles de la révolution, des icônes qui ont laissé leurs empreintes jusqu’à nos jours, à savoir José Marti, Fidel Castro, Che Guévara etc.» et de renchérir: «C’est la première fois que l’Algérie participe à la foire du livre comme invité d’honneur dans un pays latino-américain. Nous avons rencontré une société qui respire l’art et la culture. Si certains pays se basent sur les productions économiques, Cuba a montré qu’on peut s’en passer.» Abordant son livre, «Le serment d’Atocha» (El juramento de Atocha), Azzedine Mihoubi, dira que ce dernier aborde le terrorisme qui s’est propagé dans le monde. «Il allie la poésie, à la culture, la politique, et les religions.

Clara ou l’appel à la paix
L’histoire commence par le 11 mars 2004 où un attentat a lieu à Madrid. Pourquoi j’ai choisi Madrid parce que le terrorisme est aujourd’hui collé à l’image de l’islam alors que le vrai islam est loin de ce comportement violent infâme. C’est la religion de la paix et de la tolérance.». L’histoire est celle d’un artiste-peintre de Barcelone, son père est également artiste-peintre et la mère est nostalgique de l’époque de Franco. Ce jeune fait connaissances d’une jeune fille. Il l’aime. Toutes ses toiles sont inspirées d’elle. Le jour où il décide de faire sa déclaration à Clara il apprend qu’un attentat a eu lieu à Atocha. Il apprend que parmi les victimes figure Clara. Si certains pensent que c’est l’oeuvre des séparatistes, lui est convaincu que c’est le fait des islamistes. Pour venger sa bien-aimée, il décide de se déguiser en un maure et détruire l’Alhambra.

Il apprend la langue arabe, séduit une Maghrébine. Plus que jamais déterminé il veut cette fois anéantir la kaâba. Ici on aborde l’histoire de cette région. Or, le personnage central du livre est pris de remords en fin de parcours et se dit que cela ne mènera à rien et surtout ne fera pas revenir Clara. «Ce livre est une tentative de comprendre ce qui se passe dans le monde. Le terrorisme est un phénomène qui devrait concerner toutes les nations, qui doivent assurer la sécurité de leurs peuples qui peuvent basculer dans l’obscurantisme. Je dis cela car je viens d’un pays qui sait ce qu’est le terrorisme. Le message que je veux transmettre à travers ce livre est de mettre l’accent sur la culture pour combattre l’obscurantisme.

Ce roman fait partie d’un grande oeuvre qui s’appelle «Les confessions de l’Askram» dira Azzedine Mihoubi qui signera son oeuvre à cette occasion. Dehors, la foire située à la Forteresse San Carlos de La Cabaña drainait un monde fou, week-end oblige! Samedi, les visiteurs pénétraient, sous un soleil de plomb dans l’arène de la littérature. Les stands ont l’apparence d’une alvéole ou d’un labyrinthe inextricable. La fréquentation semble avoir doublé. Normal, c’est le week-end. On ne se presse pas, mais on y flâne avec sérénité et on repart avec son livre le sourire aux lèvres.

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Championnat d’Afrique : l’Algérie termine avec 29 médailles dont 6 en or

Mon, 02/11/2019 - 10:50

La sélection algérienne de karaté-do a terminé avec un total de 29 médailles (6 or, 10 argent et 13 bronze) à l’issue de la dernière journée des championnats d’Afrique-Zone 1 messieurs  et dames (cadets, juniors et seniors), dimanche dans la salle Prince Moulay  Rachid à Marrakech (Maroc).

Les seniors algériens ont clôturé la compétition de fort belle manière en  décrochant onze médailles (3 or, 5 argent et 3 en bronze). Les trois  médailles d’or ont été décrochées par Merabet Amina dans la spécialité kata  individuel, alors que Fayçal Bouakel (68 kg) et Yacine Brahimi (84 kg) ont  été sacrés dans la spécialité kumité.

Aux épreuves de Kata par équipes, la sélection algérienne messieurs a pris  la médaille d’argent, alors que la médaille d’or est revenue au Maroc, pays organisateur. En kata individuel, Ouites Louad a pris le bronze.

Dans la spécialité kumité dames, cinq médailles d’argent ont été également  décrochées par les Algériennes.

Chez les cadets, la sélection algérienne a terminé la compétition avec un  total de 11 médailles (2 or, 3 argent et 6 bronze).

Les deux médailles d’or ont été décrochées dans la spécialité kumité,  grâce à Basmala Mahmoud (-54 kg) et Ouikene Cilia  (-47 kg) chez les filles. Les trois médailles d’argent ont été l’úuvre  d’Abouriche Louiza (-54 kg), Dorai Rym (-47 kg) chez les filles et Midoune  Falah (-70 kg) chez les garçons.

De leur côté, Fodil Hana (-54 kg), Rania Aiden (+54 kg), Guiri Ayoub (-63  kg) et Matouk Islam ont pris le bronze en kumité.

Dans la spécialité kata individuel (filles), Saibi Imane et Adjmouti  Ferroudja ont décroché également le bronze.

La sélection algérienne des juniors s’est distinguée en remportant sept  médailles (1 or, 2 argent et 4 bronze). La médaille d’or est revenue à la  sélection algérienne « A » en kata par équipe, alors que la médaille d’argent  a été l’œuvre de l’équipe B . Toujours dans la spécialité Kata  (individuel), Tas Yanis et Sonia Belabès ont pris respectivement les  médailles de bronze et d’argent.

En kumité, Zitouni Oussama (-76 kg), Garti Hichem (-68 kg) et Raad Selma  (-59 kg) ont remporté la médaille de bronze.

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Le président de la CIPA : l’acte d’exporter est tributaire de la liberté d’action des entrepreneurs et de leur accompagnement à l’étranger

Mon, 02/11/2019 - 10:50

Non, les exportateurs Algériens ne sont pas panne d’idées pour promouvoir l’économie, à charge pour les décideurs politiques d’être plus réactifs pour libérer leurs initiatives et lutter concrètement contre les pratiques bureaucratiques auxquelles ils sont toujours confrontés. 

Le président de la Confédération des industriels et producteurs Algériens auquel on doit ces propos, rappelle que lors de discussions avec le ministère du Commerce, il a été dressé une liste des entreprises potentiellement exportatrices tout comme il a été fixé l’objectif de placer pour 10 milliards de dollars de marchandises sur les marchés à l’étranger.

Intervenant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelwahab Ziani juge pourt cela utile de revoir le fonctionnement du système économique en profondeur d’autant, estime-t-il, qu’après avoir assuré la satisfaction des besoins nationaux, les entreprises sont désormais prêtes à aller à la conquête des places commerciales étrangères.

Entre autres propositions, il demande que soit organisées des conférences nationale successives, réunissant les chefs d’entreprises et les syndicats patronaux, lors desquelles, dit-il, les pouvoirs publics pourraient mieux percevoir les attentes de leurs interlocuteurs qui demandent à être libérés de leurs carcans, « qu’on les travailler » et être mieux accompagnés « à l’extérieur ».

Une nouvelle fois, M. Ziani appelle l’Etat à « déverrouiller » les initiatives des banques Algériennes à l’étranger, qui doivent, ajoute-t-il, s’adapter aux demandes formulées par les entreprises exportatrices.

Pour lui, l’un des problèmes qui handicapent l’acte d’exporter est constitué par la lenteur à donner suite aux décisions prises en commun par le gouvernement, d’une part, et les entreprises, le patronat et l’UGTA d’autre part. « Ce qui manque, déclare-t-il, c’est la rapidité d’action ».

Commentant, d’autre part, l’expérience de la Caravane économique qui a, récemment, sillonnée des pays des continents Africain et Européen, pour y faire connaitre  et apprécier les produits Algériens, il relève que les entreprises qui y ont pris part ont ainsi eu l’occasion d’en découvrir les exigences et les opportunités.

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