NABI SALEH (Palestine)- L’héroïne de la résistance palestinienne Ahed al-Tamimi a affirmé lundi qu’elle continuera à se battre contre l’occupation israélienne et aspire à devenir avocate pour poursuivre la lutte devant les tribunaux internationaux pour défendre les droits des palestiniens.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, en Cisjordanie, Ahed al-Tamimi a indiqué qu’elle avait décidé de poursuivre ses études pour devenir avocate afin de défendre la cause palestinienne ainsi que celle des prisonniers politiques palestiniens devant les tribunaux et les cours internationaux.
« J’ai appris beaucoup de choses lors de ma détention, surtout sur les conditions de vie des prisonniers politiques et militants de la cause nationale palestinienne. J’ai vécu la souffrance du peuple palestinien pour lequel je continuerai à lutter jusqu’à la victoire », a-t-il affirmé au lendemain de sa libération après 8 mois de détention pour avoir giflé deux soldats israéliens.
« Ma vie a énormément changé mais je n’ai rien fait de mal que je puisse regretter », a affirmé Ahed al-Tamimi, citée par la presse palestinienne.
L’adolescente âgée aujourd’hui de 17 ans et sa mère qui avait été incarcérée pour avoir filmé la scène ont été libérées dimanche matin.
Elles sont retournées dans leur demeure dans le village de Nabi Saleh en Cisjordanie occupée, où elles ont été accueillies en héroïnes de la cause nationale.
C’est dans la petite cour de la maison familiale que l’adolescente, alors âgée de 16 ans, avait frappé deux soldats en décembre, leur demandant de quitter les lieux. La scène, filmée, a été largement partagée sur internet.
Ahed al-Tamimi devenue une icône de la cause palestinienne s’était déjà fait connaître à l’âge de 14 ans en mordant un soldat de l’entité sioniste pour l’empêcher d’arrêter son petit frère, plaqué au sol et qui avait le bras dans le plâtre.
Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, qui avait reçu dimanche, Ahed al-Tamimi et sa mère au siège présidentiel à Ramallah, suite à leur libération des prisons israéliennes, avait loué l’héroïsme d’Ahed al-Tamimi.
Il l’avait considérée comme un modèle de la lutte palestinienne pour la liberté et l’indépendance.
Le chef d’Etat palestinien avait souligné en outre que la résistance non-violente incarnée par Ahed al-Tamimi a prouvé à l’opinion internationale que « c’est une arme redoutable et idéale face à la répression de l’occupation israélienne ».
Juste après sa libération, l’adolescente palestinienne avait appelé tous les palestiniens à poursuivre la résistance et la lutte contre l’occupation sioniste.
« De la maison du martyr, j’appelle les palestiniens à la résistance et à poursuivre la lutte jusqu’à la fin de l’occupation. Les femmes palestiniennes prisonnières sont toutes fortes » avait-t-elle déclaré.
Avant sa rencontre avec le chef d’Etat palestinien, elle s’était rendue à la tombe du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat, à Ramallah pour dépose une gerbe de fleurs.
Depuis de nombreuses années, des associations palestiniennes et internationales, ainsi que les organisations des Nations Unies, dénoncent l’arrestation et l’emprisonnement des enfants palestiniens par l’armée israélienne. Il y a actuellement, selon les autorités palestiniennes, 291 enfants palestiniens détenus dans les prisons palestiniens, alors que le nombre total de militants et politiques palestiniens emprisonnés s’élève à 5900.
Les autorités palestiniennes ont dénoncé à maintes reprises la violation par les forces d’occupations israéliennes des droits des prisonniers politiques palestiniens tandis que la communauté internationale continue à fermer les yeux sur de tels agissements illégaux et des traitements inhumains ».
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ALGER- L’arrêt de travail observé mardi matin par le syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA) n’a pas perturbé le programme des vols d’Air Algérie, a indiqué à l’APS le directeur de la Division des affaires générales de cette compagnie nationale, Reda Toubal Seghir.
« Suite à l’appel du bureau du syndicat de la maintenance (SNTMA), publié sur sa page Facebook, invitant le personnel affilié à un rassemblement massif le 31 juillet 2018 au niveau de la base de maintenance de l’aéroport Houari Boumediene à partir de 7h00 du matin, un arrêt de travail d’une durée de deux heures a été observé », souligne M. Toubal Seghir Mais selon le même responsable, cet arrêt de travail « n’a nullement affecté le déroulement des activités d’enregistrement et d’embarquement des passagers, ni le départ des vols ».
Il précise ainsi que « contrairement aux informations relayées par certains médias faisant état de paralysie des activités d’Air Algérie au niveau des aéroports, celles-ci se déroulent normalement ».
Pour rappel, le SNTMA avait annoncé lundi dernier de geler la grève prévue à compter du mardi 31 juillet au lendemain de la décision de Justice du gel du préavis de grève.
Pour le secrétaire général de ce syndicat, Ahmed Boutoumi, la décision de la justice concernant l’affaire en référé introduite par la compagnie Air Algérie contre le SNTMA auprès du tribunal de Dar El Beida « n’a aucun fondement juridique mais doit être respectée ».
La compagnie Air Algérie avait déposé deux plaintes contre le syndicat. La première en référé pour non respect du délai juridique du préavis de grève de 21 jours fixé dans la convention collective, et la deuxième auprès de la Chambre sociale.
Un jugement concernant l’affaire en référé avait été prononcé dimanche: Il a été décidé de geler la grève jusqu’à ce que la deuxième affaire introduite par Air Algérie auprès de la Chambre sociale soit tranchée.
S’agissant du respect de l’article 280 de la convention collective, le syndicat a indiqué avoir installé une commission de suivi dans le cadre d’un accord signé le 16 mai 2017 et que des négociations ont été engagées avec la compagnie depuis 6 mois à compter du 31 décembre 2017.
La deuxième affaire introduite par la compagnie Air Algérie auprès de la Chambre sociale près le tribunal de Dar El Beïda sera examinée le 5 août prochain.
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GENEVE- L’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a l’intention d’organiser début septembre à Genève une réunion avec la Russie, l’Iran et la Turquie sur la formation d’un comité constitutionnel pour lequel l’opposition syrienne lui a déjà remis la liste de ses représentants, a annoncé mardi l’ONU.
Ce comité, dont la création avait été annoncée il y a six mois à Sotchi (Russie), doit travailler sur une réforme de la Constitution syrienne.
Un communiqué a indiqué que Staffan de Mistura avait eu mardi « des consultations informelles » à Sotchi, en Russie, avec des représentants iraniens, turcs et russes consacrées à la création de ce comité, qui sera composé de représentants du gouvernement syrien et de l’opposition .
Pour l’émissaire de l’ONU, ce comité, dont la création avait été décidée lors d’un sommet sur la Syrie organisé en janvier à Sotchi, est « un élément clé » vers une résolution du conflit syrien qui a fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011.
« L’envoyé spécial a hâte d’organiser au tout début de septembre à Genève des consultations informelles avec l’Iran, la Russie et la Turquie, afin de finaliser le comité constitutionnel », ajoute le communiqué.
En juin, M. de Mistura avait déjà organisé une réunion identique au Palais des Nations, siège de l’ONU à Genève. Mais il n’avait à l’époque reçu qu’une liste de 50 noms du gouvernement. L’opposition ne lui a transmis sa liste de 50 candidats qu’en juillet.
Depuis 2016, Staffan de Mistura a mené neuf cycles de négociations indirectes entre gouvernement syrien et groupes de l’opposition à Genève et à Vienne, sans jamais parvenir à des résultats.
Lors de sa réunion la semaine dernière sur la Syrie, le Conseil de sécurité de l’ONU avait appelé toutes les parties syriennes à « travailler de manière constructive » avec Staffan de Mistura, sur la création du Comité constitutionnel
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ALGER- Les service de la Sûreté d’Alger ont saisi 198 kg de cannabis et 108.148 comprimés psychotropes, et enregistré 14 décès dans des accidents de la route, durant le premier semestre 2018, ont indiqué lundi des responsables de la Sûreté nationale.
Intervenant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan d’activités du premier semestre 2018, le chef de service de la Police judiciaire, le commissaire divisionnaire Sidhom Hassane a fait état de 25.842 affaires enregistrées, dont 20.316 élucidées, outre 9.900 affaires de drogues impliquant 10.934 personnes, la saisie de 198 kg de cannabis, de 108.148 comprimés psychotropes, de 217.25 g de cocaïne, 923.94 g de héroïne, en plus de 96 affaires de vol de véhicules ayant mené à l’arrestation de 155 suspects.
Le responsable a également relevé que les services de la Sûreté ont recensé 2099 affaires d’atteinte aux biens, 3930 affaires d’atteinte aux personnes, en sus de 165 affaires relatives aux délits et infractions contre la famille et les m£urs, 3209 affaires de délits et infractions contre la chose publique et 664 autres liées aux crimes économiques et financiers.
Concernant le port d’armes blanches prohibées, les services ont traité 1780 affaires impliquant 1894 personnes qui ont été traduites devant la justice.
S’agissant des affaires de mineurs en danger , le commissaire divisionnaire, Sidhom Hassane a fait état de 106 garçons et 53 filles mineurs en cas de dangers moral, 4 garçons et 4 filles en état de fuite, 85 garçons et 50 filles remis à leurs familles, 13 garçons et 4 filles placés au niveau du centre de rééducation, outre le placement de 03 garçons et de 02 filles au niveau des centres pour enfance assistée.
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Plus de souci pour les Béninois qui ne disposent pas d'acte de naissance. A travers le vote de la loi n°2018-26 portant autorisation d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil, ce lundi 30 juillet 2018, au parlement, les citoyens non enregistrés à l'état civil, pourront se faire délivrer un acte de naissance. Initiée par Gérard Gbénonchi et 13 autres députés, cette loi vise à capitaliser les acquis du Recensement administratif à vocation d'identification de la population (Ravip), à offrir la possibilité aux Béninois dépourvus de ce précieux document, d'en disposer et d'avoir un état civil actualisé au Bénin.
Selon le texte adopté, au niveau de chaque commune, la personne responsable de l'enregistrement à titre dérogatoire sur les registres de naissance est le maire ou son adjoint dûment désigné et le chef d'arrondissement au niveau de l'arrondissement. L'enregistrement à titre dérogatoire est demandé après certification de l'état nominatif des personnes concernées sur réquisition du procureur de la République, lequel est saisi par le ministre de la Justice suivant l'article 4 de la loi. La liste nominative des bénéficiaires est établie à partir des données recueillies lors du Ravip. Elle est certifiée par l'Agence nationale de traitement (Ant). La réquisition est adressée à l'officier d'état civil aux fins d'une prise en compte de la liste des personnes concernées dans son ressort territorial, précise la loi.
A cet effet, les parquets et les centres d'état civil et l'Ant seront appuyés par le comité technique de pilotage des opérations du Ravip.
Après l'établissement des actes de naissance, une opération de délivrance sans frais des volets n°1 aux personnes concernées sera faite. Le volet n°1 est retiré dans la transparence au niveau des centres d'état civil sous la responsabilité des maires et chefs d'arrondissement.
Conformément à l'article 10 de la loi, le refus de délivrer le volet n°1 tout comme sa délivrance contre paiement d'une somme d'argent est une faute professionnelle grave qui engage la responsabilité personnelle de l'officier de l'état civil dépositaire.
Cette la loi entend déroger aux procédures de délivrance d'acte de naissance et permettre de prendre en compte les personnes déclarées n'ayant pas d'acte de naissance et enrôlées sur la base de témoignages de la carte Lépi, lors du Recensement électoral national approfondi (Rena) ou du Ravip.
F. A. A.
ALGER- Cinquante-quatre (54) personnes ont trouvé la mort et 1.929 autres ont été blessées dans 1.514 accidents de la circulation enregistrés au niveau national durant la période du 22 au 28 juillet, selon un bilan de la Protection civile rendu public mardi.
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj avec quatre (4) morts et 24 blessés suite à 54 accidents de la route, note la même source.
Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont effectué 3.967 interventions pour procéder à l’extinction de 3.265 incendies urbains, industriels et autres, ajoute la même source.
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TIZI-OUZOU- C’est un flash back émouvant sur une page glorieuse de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), club de football le plus titré d’Algérie, que les amoureux du ballon rond ont apprécié lundi à l’occasion de la projection de l’avant première du film documentaire « 1946/1996 : la Joyeuse Saga des canaris ».
Ce documentaire de 90 mn réalisé par Abdarrazak Larbi Cherif, projeté, en fin d’après-midi à la maison de la culture Mouloud Mammeri devant un public composé notamment d’anciens joueurs et cadres de la JSK, de l’actuel président de ce club Cherif Mellal, de supporters et d’artistes de la région, consacré à 50 ans de gloire des canaris, a été reçu avec des applaudissement par le public.
« 1946/1996 : La Joyeuse Saga des Canaris », est un film consacré à une période où les canaris dominait le football national et africain. Le film qui s’ouvre sur des témoignages et des scènes d’archives de victoires de l’équipe et de liesse des supporter, raconte comment la JSK est né pour faire face a un déni que subissait les footballeurs algériens au sein de l’équipe crée par l’administration coloniale de l’époque à savoir l’Olympique de Tizi-Ouzou (OTO) composée essentiellement de Français.
Née dans ce contexte, le destin de la JSK est tout tracé, celui de porter haut le foot algérien et la voix d’une région révoltée contre le mépris de l’administration coloniale française. Devenu un élément rassembleur de toute une région, c’est naturellement que ce club à endossé à partir des années 1970, la revendication identitaires amazighe, témoignent d’anciens joueurs dans le film en soulignant qu’ils n’avaient « fait que leur devoir ».
Quelques anecdotes justement dosées agrémentent le documentaire construit de témoignages de ceux qui ont fait de la JSK un grand club et d’artistes dont Matoub Lounes et Lounis Ait Menguellet, et d’autres personnalité de la région, d’archives de la Télévision algérienne, de photos, et d’articles de presse.
La projection a été ponctuée d’applaudissements de la part de l’assistance, nostalgique, exprimant ainsi sa reconnaissance à ceux qui ont fait de la JSK un grand club de football et sa satisfaction quant au travail fait par le réalisateur. Ce dernier a eu droit une standing-ovation, a la fin du film, a-t-on constaté.
Lors des débats qui ont suivis la projection des anciens joueurs ont relevé quelques omissions, notamment des noms qui n’ont pas été cité Mouloud Iboud qui a rendu un vibrant hommage au réalisateur pour ce documentaire « réussi » même si il y a « quelques oublis ».
Il a relevé la difficulté de raconter 50 ans de parcours de la JSK « il faudra plusieurs heures pour tout rapporter », a-t-il dit avant de souhaiter que M. Larbi cherif réalise la suite du parcours de ce club (de 1996 à ce jour).
De son côté l’actuel président de la JSK Cherif Mellal a salué le travail du réalisateur qui « nous encourage a fournir tout nos efforts pour continuer à écrire la légende de la JSK. Ce film est pour nous, une occasion éd nous nous ressourcer pour poursuivre le travail de nos ainés et essayer de faire comme eux sinon mieux ».
Rencontré en marge de la projection, Aderrazak Larbi Cherif a indiqué à l’APS, qu’il était « très content de la forte présence et de la réaction du public à son film ». Il a ajouté qu’il a pris acte des observations faites par d’anciens joueurs concernant quelques oublis et compte apporter des correctifs.
Il a aussi exprimé son intention de faire la deuxième partie de la saga de la JSK « pour raconter cette histoire qui continue et que j’espère sera plus flamboyante et plus positive et que la JSK puisse retrouver son niveau d’avant ».
Concernant la diffusion de ce documentaire il a fait savoir qu’il compte entamer des démarches auprès des services compétents pour lui assurer une large audience. « Mon souhait est que ce film soit vu dans toute l’Algérie » a-t-il dit.
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Lors de la session extraordinaire sollicitée par le gouvernement ce lundi 30 juillet 2018, les députés ont autorisé le gouvernement à ratifier deux accords de financement estimés à 19,085 milliards F CFA. Le premier a été signé le 19 avril 2018 entre la République du Bénin et le Fonds nordique de développement (Ndf) dans le cadre du Projet d'investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest (Waca-Resip) pour un montant de 2,585 milliards FCFA et le second, d'un montant de 16,5 milliards FCFA a été signé à Washington, le 21 avril 2018, entre la République du Bénin et l'Association internationale de développement (Aid) dans le cadre du Projet d'investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest (Waca-Resip).
Ces deux accords visent à améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques partagés y compris les changements climatiques qui affectent les communautés des zones côtières du Bénin. De façon spécifique, il s'agit de renforcer le cadre institutionnel et réglementaire de gestion du littoral au Bénin, de mettre en place des dispositifs de protection des côtes contre l'érosion côtière, de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations riveraines, d'assurer une gestion durable et transfrontalière des écosystèmes transfrontaliers et de renforcer la résilience des populations du littoral aux inondations.
Selon la commission chargée des Finances et des échanges, le projet Waca-Bénin financé par la Banque mondiale s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'investissement multisectoriel du Bénin. Un plan en parfaite harmonie avec le Programme d'actions du gouvernement (Pag), notamment les axes stratégiques n°6 et 7 du 3e pilier qui visent l'amélioration des conditions de vie des populations. Il sera exécuté dans les communes de Grand-Popo, de Ouidah, d'Abomey-Calavi, de Cotonou, et de Sèmè-Podji dans les zones littorales.
« Avec ces deux accords de financement d'un montant de 19,085 milliards FCFA, le gouvernement boucle définitivement la mobilisation des ressources nécessaires pour protéger les 125 km des côtes béninoises. D'ici deux ans, le phénomène des avancées de la mer sera un vieux souvenir avec la mise en place des projets prévus par les deux accords qui viendront renforcer les travaux en cours au niveau de Cotonou Est, d'Avlékété et de Djègbadji à Ouidah », a précisé le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato. Ces travaux poursuit le ministre, ont déjà généré au moins 8000 emplois directs. Selon M. Tonato, l'approche sous-régionale dans laquelle s'est engagé le Bénin avec les autres pays membres du Waca, constitue la meilleure solution pour l'efficacité de la lutte contre l'érosion côtière au Bénin.
F. A. A.
Par Massiva ZEHRAOUI
Dans cet entretien, le président du Sntma, Ahmed Boutoumi, a réagi à la décision de la cour de justice de Dar El Beida, portant sur le gel de son préavis de grève qui devait prendre effet, aujourd’hui même, à 7h du matin. Il s’est également étalé sur les causes qui ont entraîné la grogne des techniciens de la maintenance des avions.
L’Expression: Quelques jours après avoir déposé votre préavis de grève, la justice a ordonné son gel, comment votre syndicat a-t-il pris cette décision?
Ahmed Boutoumi: Comme vous le savez sans doute, la prise d’une telle décision est loin de nous enchanter et nous désole complètement. Et pour cause, celle-ci n’a aucun fondement juridique. Le plus déplorable dans tout ceci, c’est que nous avons religieusement suivi toutes les procédures réglementaires inhérentes aussi bien à la convention collective qu’à la loi de travail dans la création du dossier de préavis de grève que nous avons par la suite et dans les normes, soumis à la direction générale et l’inspection du travail de la wilaya d’Alger. Par ailleurs, nous ne comprenons toujours pas sur quel loi ou texte s’est basée la cour de Dar El Beïda pour se prononcer contre la légalité de notre grève. Quand bien même ce jugement est «légitime», je demande à cette cour de nous donner ce sur quoi elle s’est appuyée avant d’ordonner cette sentence, peut-être serions-nous convaincus.
Que comptez-vous faire à présent?
Eh bien, il est clair que nous ne sommes pas en mesure d’aller contre le sens de la justice, cela n’est aucunement notre but, nous ne sommes pas des hors-la-loi. Ainsi, on est dans l’obligation de respecter cette décision, qui ne nous ravit nullement. Ce que nous avons fait en revanche, c’est de répondre par des arguments pertinents à ceux qui nous ont été présentés par la cour de Dar El Beïda, après avoir décrété l’illégalité de notre grève. Après, cela ne veut pas dire pour autant que nous renonçons à poursuivre notre combat pour arracher nos droits les plus vitaux, et ce, jusqu’au respect des clauses comprises dans la convention collective signée en 1999 par le Sntma et la compagnie aérienne.
Justement, vous ne cessez d’évoquer le fait que la direction d’Air Algérie, depuis la signature de cette convention, n’a fait que contourner les points qui y sont inclus, de quoi s’agit-il au juste?
Pour simplifier les choses, il faut savoir que ladite convention régit les questions relatives au statut de notre corporation, notamment en ce qui concerne le volet salarial. Sur ce point par exemple, il est stipulé que dans la classification du personnel de la compagnie nationale, les mécaniciens de la maintenance occupent le deuxième plus important rôle après les pilotes. Cela est d’ailleurs le cas dans toutes les compagnies aériennes du monde entier. Je tiens à souligner que beaucoup de personnes ne savent pas, que le commandant de bord ne reçoit le signal pour décoller qu’après que les techniciens aient vérifié l’état de l’appareil et donné leur feu vert. Ainsi, c’est une grande responsabilité que nous portons sur les épaules, car la sécurité de centaines de vies humaines dépend en grande partie de nous. Notre problème maintenant, réside entre autres dans une disparité salariale criante. Trouvez-vous normal qu’un steward ou une hôtesse de l’air, à titre d’exemple, perçoive le triple de notre salaire? Et encore, nous sommes lésés par rapport à tout le reste du personnel. C’est sur cette injustice salariale que nous avons notre principale doléance. Tout ce que nous demandons de notre direction générale, c’est de respecter cette clause du contrat.
Air Algérie avait procédé à une large augmentation des salaires qui a touché tout son personnel, jugez-vous avoir été lésés par rapport aux autres?
Je tiens au préalable à insister sur le fait que notre syndicat n’a jamais été contre une quelconque augmentation des salaires concernant le personnel d’Air Algérie dans sa globalité. Par contre, nous avons dénoncé le fait qu’en dépit de notre classification dans la convention locale, là encore notre augmentation à été minime par rapport au reste des employés.
Là encore, nous avons été relégués au dernier plan. Cela dure depuis beaucoup trop longtemps, nous en avons assez des justifications des responsables de la direction. Il n’y a pas si longtemps que ça, ils se plaignaient de la situation financière d’Air Algérie, or, il n’en est rien. Preuve en est, ils ont opéré des augmentations signifiantes pour certains. L’entreprise se porte visiblement très bien, pourquoi alors sommes-nous toujours mis sur la touche? Telle est la question qui nous turlupine!
Prévoyez-vous d’entreprendre d’autres actions?
Tout ce que je peux dire, c’est que malgré la décision de la justice de geler notre préavis de grève, notre résolution à faire aboutir nos revendications n’est pas enrayée pour autant, nous ne renoncerons pas.
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Est-ce une plaisanterie ou une réalité? Selon le site Observalgérie, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a annoncé qu’une nouvelle formule de logement sera introduite au profit des demandeurs de logements sociaux, et ce pour satisfaire davantage la demande. Ainsi, les citoyens demandeurs de logements sociaux pourront bénéficier d’appartements de type F2, F3, F4 ou F5 selon plusieurs paramètres parmi lesquels le nombre de personnes qui sont à la charge du demandeur, a expliqué le ministre. Temmar a également indiqué que l’introduction de cette mesure – pour les demandeurs de logements sociaux – a également pour but de réduire le trop grand nombre de demandes sur les autres formules de logement proposées par l’État.
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L’université des Frères Mentouri de Constantine occupe la première place dans le classement australien UniRank pour l’année 2018, talonnée par l’université Kasdi Merbah de Ouargla, deuxième, et l’université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen, troisième. Ces trois établissements sont, selon le classement repris par TSA, les universités algériennes les plus présentes et les mieux réputées sur le Web. Les universités de Biskra, Béjaïa et Bab Ezzouar (Usthb) occupent respectivement les quatrième, cinquième et sixième places dans ce classement qui est uniquement basé sur la réputation Web des universités. Le classement utilise des données puisées dans des outils d’analyse de trafic sur le Web et ne prend pas en compte les performances académiques comme le nombre d’articles scientifiques publiés par l’université ou le nombre de références renvoyant à l’université trouvés dans des articles scientifiques, précise l’auteur de l’article.
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La cellule de vigilance au ministère de la Santé se réunira à la mi-août pour s’atteler à la recherche de solution à la crise de médicaments qui ne cesse de prendre de l’ampleur, sachant que pas moins de 150 médicaments indispensables pour les maladies de cœur, le rhumatisme, et des antibiotiques sont introuvables en pharmacie.
Ainsi, la cellule devrait signer des autorisations urgentes pour l’importation des médicaments destinés aux maladies chroniques.
En effet, le porte-parole du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) a annoncé la tenue d’une rencontre à la mi-août qui réunira outre les pharmaciens, les responsables du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en vue de chercher une issue à la crise des médicaments.
Le porte-parole du SNAPO a déclaré lundi à Echorouk qu’en dépit des interventions du ministre de la Santé, en donnant des instructions afin de solutionner la crise, celle-ci n’a cessé de prendre de l’ampleur, dont l’on recense la pénurie de 130 ou de 150 médicaments.
Ce qui nécessite, à ses yeux, d’agir vite, dont les pharmaciens privés interpellent la tutelle d’intervenir et de décider d’augmenter la production locale en médicaments, qui ne parvient visiblement pas à satisfaire les besoins du marché ainsi que pour signer les licences d’importation d’urgence.
Pour notre interlocuteur, il s’agit des médicaments administrés aux malades chroniques, dont celles du cœur, la tension, le rhumatisme, les antibiotiques, les anti-inflammatoires…, ajoutant que seul le médicament prescrit aux patients souffrant de diabète est disponible actuellement dans les rayons des pharmacies, dont l’insuline.
Interrogé sur une possibilité de la révision à la hausse des prix des médicaments, il a affirmé qu’il n’était pas envisageable, ajoutant que cette pénurie était provoquée par les programmes d’importation.
Selon lui, la solution est tributaire de l’adoption de nouvelles licences d’importation des médicaments.
Le représentant du SNAPO a fait savoir par ailleurs que l’Algérie compte 80 usines de fabrication de médicaments, soulignant que 100 autres usines seront inaugurées progressivement à compter de 2019, ce qui permettra de réduire de manière significative la facture d’importation des médicaments.
Force est de souligner que les Algériens sont les plus gros consommateurs de médicaments.
Imène Kimouche / Traduit par: Moussa. K.
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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi,a indiqué que son département n’est pas dans la mesure d’intervenir sur les prix des moutons en raison du rôle limité des pouvoirs publics qui se limite à offrir des points de vente et assurer un encadrement sur le plan sanitaire.
«Nous ne pouvons pas maitriser les prix des moutons, du fait qu’ils sont dictés par la règle de l’offre et de la demande. Mon département se charge seulement de l’encadrement au niveau des abattoirs et points de vente et des normes sanitaires »,a-t-il ajouté ,lors d’une conférence de presse tenue en marge d’une visite de projets de son secteur à Alger.
S’agissant de la fièvre aphteuse, le premier responsable du secteur de l’Agriculture a fait savoir, que dans le but de mettre fin à cette épidémie, qu’une vaccination systématique sera effectuée pour l’ensemble du cheptel, ajoutant qu’un total de 178 vaches ont été contaminées dans cinq wilayas.
M.Bouazghi a notamment mis en garde contre les agressions répétées contre les terres agricoles : « nous avons reçus des instructions strictes de la part du Président de la République de ne pas toucher les terres agricoles fertiles dans toutes les régions du pays. « Nous allons travailler afin d’assainir le foncier agricole, conformément à la loi en vigueur. En effet, les terres fertiles, non exploitées, seront récupérées et redistribuées à ceux qui vont les travailler », a-t-il ajouté.
Saïd Batoul / version française: Rachel Hamdi
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Le ministère de la Défense Nationale, vient d’annoncer la mise d’hors d’état de nuire du quatrième terroriste, et ce dans le cadre de l’opération de ratissage effectuée dans la wilaya de Skikda.
«Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à l’opération de recherche et de ratissage dans la localité de Bissy, commune d’Azzaba, wilaya de Skikda, un détachement de l’Armée Nationale Populaire a abattu, le 30 juillet 2018, un quatrième terroriste et récupéré un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et une quantité de munition »,affirme le communiqué du MDN.
Ainsi, le bilan de cette opération qui est toujours en cours, s’élève à la neutralisation de quatre terroristes et la récupération de trois pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil semi-automatique de type Simonov et une quantité de munitions.
Rachel Hamdi
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Désabusé ou bien mal informé, le citoyen Algérien, lorsque qu’il constaté qu’il a été floué par un commerçant, a très souvent tendance à abandonner au lieu d’en appeler aux services de police ou aux tribunaux.
Afin de les inciter à réagir lorsque ces droits sont foulés aux pieds par des marchands indélicats, des associations de consommateurs ont pris sur elles de prêter main forte aux personnes en butte à des dépassements, jusqu’à ce justice leur soit rendue.
Dans un reportage consacré à ce sujet, la chaine 3 de la Radio Algérienne a pris attache, mardi, avec le président de l’association Amal pour en savoir plus sur cette heureuse initiative.
M. Hassan Menouar explique qu’une fois qu’un litige a porté à sa connaissance, la responsabilité de son association consiste à tenter de le solutionner en le signalant immédiatement à la direction ou bien au ministère du Commerce et le cas échéant à assister le plaignant auprès des tribunaux en qualité de parti civile.
Un citoyen déclare avoir ignoré, à ce jour, cette initiative ajoutant qu’on est généralement « arnaqué », il est bien difficile d’obtenir réparation. Un second dit sa satisfaction de voir les intérêts du consommateur enfin pris en compte et protégé, « ce qui, souligne-t-il, était rarement le cas par le passé ».
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Le projet de la Suzuki made in bladi est en phase de concrétisation. La marque japonaise sera certainement présente sur nos routes dans un assez proche avenir. Sa première apparition devant le public algérien aura lieu au Salon de l’automobile de Tlemcen. L’assembleur de la Suzuki, Tahkout Motor Compagny, compte présenter les deux premiers modèles de la marque assemblée en Algérie, dans l’usine de TMC à Saïda. Ce seront les Suzuki Alto et Boleno qui feront leur entrée en premier sur le marché national. Assemblées localement, elles devraient être commercialisées la semaine prochaine.
Le seul hic à l’opération Suzuki de TMC reste celui des prix, dont on ne connaît encore rien du tout. Le patron de TMC a promis de faire mieux que la concurrence. On attendra pour voir.
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