La somme de 212400 d’Euros a été retrouvée dans la valise d’un passager, à l’aéroport d’Alger. Ce dernier avait pour destination Istanbul en Turquie.
Les agents de la douane suspectent le passager qui a été par la suite soumis à une fouille approfondie.
L’affaire reste à suivre.
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Une conséquence de la grève des enseignants
Les résultats du Certificat d'études primaires (Cep) proclamés ce lundi 30 juillet 2018, affichent une légère régression du taux de réussite par rapport à l'année dernière. Selon le point fait par le directeur des examens et concours des enseignements maternel et primaire (Dec/Memp), Victor Adohinzin, le taux de réussite cette année est de 64,44% contre 65,15% l'année dernière. Une baisse qui trouve ses sources dans la grève des enseignants et la baisse du niveau des écoliers en français et en mathématiques, a souligné Victor Adohinzin, lors de la proclamation des résultats. Il a souhaité que les syndicalistes recherchent une autre forme de revendication syndicale plutôt que d'aller en grève de façon systématique, ce qui pénalise les enfants.
Selon ces résultats, aucun département n'a pu réunir 50% en mathématiques. Dans le rang des candidats admis, seuls 30,63 % ont atteint les seuils de compétence. Ce qui dénote du faible niveau des écoliers dans cette matière et pose un sérieux problème de l'enseignement des mathématiques, relève le Dec/Memp. Ce faible niveau des écoliers est aussi observé en français, notamment en lecture où les notes ne sont pas bonnes. Selon Victor Adohinzin, « la corrélation est vite établie. Puisqu'il faut d'abord comprendre le français avant de réussir les mathématiques ». Pour lui, ces insuffisances viennent donner une fois encore raison au gouvernement, qui a décidé d'évaluer les enseignants afin de déceler leurs points faibles et renforcer leurs capacités. « Le renforcement des capacités est indispensable dans la mesure où si celui qui enseigne ne maîtrise pas ce qu'il enseigne, on ne peut qu'avoir des résultats catastrophiques », a insisté le Dec/Memp.
Le directeur des examens et concours des enseignements maternel et primaire annonce que la session des malades démarre le 06 août dans les chefs-lieux des douze départements.
F. A. A.
Le président de la République sera, ce soir à 21 heures sur les écrans de la télévision nationale. Patrice Talon tentera de redonner espoir au peuple.
Le chef de l'Etat sera face au peuple ce jour dans un face à face avec les journalistes. Cet oral permettra au chef de l'Etat de répondre aux questions des journalistes de la presse nationale sur les nombreuses questions encore floues dans les méninges des populations. Entre autres, la proposition d'amendement de la constitution, le niveau d'exécution du Programme d'actions du gouvernement (Pag), l'assainissement des finances publiques à travers la lutte contre la corruption, la levée de l'immunité des députés à l'Assemblée nationale, la fourniture d'eau et d'électricité.
A la veille de la célébration de la fête de l'indépendance, Patrice Talon, offrira l'occasion au peuple d'entendre de sa bouche les différents chantiers en cours et ceux en instance de démarrage. Il s'agit d'un moment idéal pour apaiser les uns et les autres, sur les difficultés que traverse le pays et surtout la question de la lutte contre la corruption et ses corollaires.
G.A.
Laurent Mètongnon et Youssao sont condamnés ce mardi par le Tribunal de Cotonou à 5 ans d'emprisonnement ferme dans l'affaire CNSS/BIBE.
Après de nombreux reports, le verdict vient de tomber. Laurent Mètongnon et ses co-acusés vont retourner en prison pour le apurer leur peine. Le juge vient de les condamner à cinq ans d'emprisonnement ferme assorti d'une amende de un (01) million de francs CFA. Outre cette amende, ils doivent tous payer dix millions FCFA à l'État et 70 millions FCFA à la BIBE. C'est ce qui ressort du verdict final de ce dossier qui traînait au tribunal de Cotonou depuis plus d'un an.
L'ancien président du Conseil d'administration de la CNSS Laurent Mètognon et d'autres personnes sont inculpés pour placement illégal à risque assorti de retrocommissions des fonds de la Caisse et la BIBE. À la barre, les accusations sont réfutées par les inculpés. Après les différentes plaidoiries et les témoignages, la décision du juge est finalement tombée. Sous réserve de l'interjection en appel, on peut dire que l'affaire CNSS/BIBE est close.
G.A.
Les cours pétroliers étaient orientés à la baisse, mardi en Asie, en raison des craintes sur la surabondance de l’offre. Vers 04H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en septembre, cédait 39 cents à 69,74 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en septembre, reculait de 46 cents à 74,51 dollars.
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Par K. Assia
L’opération de dépôt légal des comptes sociaux de l’exercice 2017 conformément à la loi 04-08 du 14 août 2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales, sera clôturée le 31 août.Sur les 4 600 sociétés concernées par cette opération dans les six daïras que sont Bir El Djir, Gdyel, Oued Tlélat, Arzew, Béthioua et Es Sénia et que coiffe la direction du centre national du registre de commerce CNRC d’Oran Est, seulement 1700 sociétés ont déposé leurs comptes sociaux, ce qui représente un taux de 40%, selon un bilan arrêté au 29 juillet, a annoncé, hier, M. Djaâboub Omar directeur du CNRC Oran Est.
Le responsable appelle donc les 2 900 sociétés restantes à déposer leurs comptes sociaux avant le 31 août prochain, faute de quoi elles seront inscrites au fichier national des fraudeurs. Elles seront de ce fait exclues des bénéfices d’avantages fiscaux et douaniers liés à la promotion de l’investissement, du bénéfice des facilitations accordées par les administrations et n’auront plus accès aux marchés publics et au commerce extérieur. Les sociétés contrevenantes risquent en plus des pénalités administratives, des pénalités juridiques. La publication des comptes sociaux permet de recueillir toute l’information commerciale et financière du tissu économique, de structurer les banques de données et de les mettre au service des opérateurs économiques.
Elles sont obligatoires, selon notre interlocuteur, pour toute société commerciale inscrite au registre du commerce conformément à l’article n° 676 du code du commerce. Ces publicités concernent les Sociétés par action (SPA), les Entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL), les Sociétés à responsabilité limitée (SARL), les Sociétés en nom collectif (SNC) et les Sociétés en commandite simple (SCS).
La direction du CNRC a organisé depuis le début de l’année plusieurs campagnes de sensibilisation et d’information au profit des opérateurs économiques et des journées portes ouvertes ont été aussi initiées afin de permettre aux sociétés de se conformer à la réglementation en vigueur.
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Un avenir sombre pour l’emploi et surtout pour leschômeurs. Les enquêtes del’ONS confirment laprécarisation de l’emploi enAlgérie. Cette situation, quidonne froid dans le dos,révèle la réalité de laprécarité de l’emploi qu’offrele marché du travail en Algérie.
Pourtant, la norme nationale, édictée par la loi numéro 90-11 du 21 avril1990 relative aux relations de travail,est pour la permanisation de l’employépar un contrat à durée indéterminée(CDI) sans pour autantinterdire le recoursau contrat à durée déterminée (CDD),mais dans cinq cas bien précis.
Toutefois,en l’absence, voulue ou pas, de l’État, cette norme a complètement été déviéepour faire du CDI un privilège accordé parl’employeur et non un droit à tout employé dont la nature du travail l’exige. C’est dire que lesemplois précaires etsans aucune protection sociale prennentde l’ampleur dans tous les secteurs. Ils’agit d’une situation alarmante qui provoque des dégâts sur l’ordre social. Des dégâts quiaggraventla pauvreté et la précarité sociale. La question qui mérited’être posée est : où sont les partenaires sociaux (syndicats et les inspections detravail) ? Analysant le marché du travailsur le plannational, l’Office national des statistiques (ONS) livre des chiffres crus qui donnentfroid Des fourmis…
Ils sontplus d’un demi-million (660.000 exactement)Algériens à avoir perdu leur emploidurant l’année 2017 et jusqu’au moins d’avril 2018. « Les chômeurs ayant déjàtravaillé par le passésont estimés à 666,000 personnes, formant ainsi 46,5 %de la population en chômage; constituéemajoritairement d’hommes (74,3 %) »note le dernier rapport de l’ONS qui pointe le secteur privé réputé être un grosrecruteur mais aussi un gros producteur dechômeurs. Il y est précisé en effet que70,2 % de ces travailleurs ayant perdu leurjob étaient employés dans le secteur privéà cause de leur statut de non permanent.
On y apprend ainsi que 63 % des personnesconcernées par ces ruptures derelations de travail étaient recrutés sous le régime du contrat àdurée déterminée (CDD) qui permet aux patrons de sedébarrasser de ces collaborateurs à toutmoment. L’ONS souligne en effet que « 63 % ont quitté leur dernier poste d’emploi pour motifs de fin de contrat, de cessation d’activitéou de licenciement et 60% ont perdu leur emploi depuis moinsd’une année ». Plus inquiétant encore, le rapport indique que le taux de rupture desrelations de travail a connu un pic en avril2018 avec pas moins de 1.334.000 personnes licenciées soit une augmentation de…170.000 par rapport àla même période en 2017. Il y est noté également que les femmes constituent 56,4 % decette catégorie de chômeurs ayant perduleurs emplois et les moins de 30 ans ;c’est-à-dire les jeunes, constituent plus de la moitié de cette population (52,1 %).
Etce n’est pas tout. Les moins de 40 ans représentent 76,5%des travailleurs mis à la porte à cause des ces fameux CDD.Cette situation risque de compliquer la tâche des autorités qui assuraient la maîtrisede son sujet à chaque événement, malheureusement l’hémorragie sembleperdurer même avec la planche à billets qui a eu l’effet placebo sur la situationfinancière du pays. En tout cas, plusieurs données contenues dans l’enquête de l’ONS remettent en cause les chiffres officiels sur les dispositifs d’emploi et la création des entreprises.
Idir Ammour
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Par Brahim TAKHEROUBT
La rencontre a duré deux heures et les deux responsables ont abordé tous les aspects de la vie politique, sociale et économique du pays, de même qu’ils ont réaffirmé leur soutien au président Bouteflika l’appelant à se présenter pour un nouveau mandat en 2019.
Les «moqueries», c’est terminé et la parenthèse «MSP» est définitivement fermée. Après avoir fait bloc commun contre l’initiative de Makri et après le niet catégorique signifié par l’institution militaire à ce même Makri, le FLN et le RND reprennent l’initiative du terrain et noient totalement la démarche de ce parti d’obédience islamiste. Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, a reçu hier, en sa qualité de Premier ministre, le secrétaire général du FLN au Palais du gouvernement. Cette rencontre quinn’a pas été annoncée auparavant contrairement aux autres rendez-vous politiques médiatisés, revêt un caractère très spécial. Elle intervient à un moment où la scène politique connaît un regain de vigueur après plusieurs mois de stagnation.
Selon nos sources, les deux responsables ont abordés, durant deux heures, tous les aspects de la vie politique, sociale et économique du pays. «De même que MM. Ouyahia et Ould Abbès ont tous les deux réaffirmé leur soutien au président l’appelant à se présenter pour un nouveau mandat»
Et voilà la majorité présidentielle requinquée. Elle reconstitue son noyau dur après un temps «d’égarement», histoire d’amuser la galerie ou dérouter l’adversaire politique. Car lorsque la nécessité nationale l’impose, les deux formations politiques, comme une seule entité, se mettent sur le pied de guerre et ne badinent pas avec la discipline. Cela ne peut en être autrement pour deux partis nés et grandi à l’antre du système. Peuvent-ils en effet se passer de cet utérin refuge?
Hier, à la chefferie du gouvernement, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès et son homologue du RND, Ahmed Ouyahia, ont fait le point sur une semaine de «fièvre» politique marquée par la retentissante claque donnée par l’armée au président du Msp Abderezzak Makri. Ce dernier a toujours la joue rouge au point qu’il lui a fallu le secours de madjlis echora qui l’a appuyé dans son entreprise qu’il présente comme «une nouvelle chance qu’il ne faudrait pas rater pour résoudre la crise multidimensionnelle que traverse le pays».
On croit savoir également qu’outre la situation générale du pays à quelques huit mois du rendez-vous présidentiel, les deux chefs de parti de la majorité ont largement débattu des initiatives politiques, notamment celle présentée par le président du MSP, Abderezzak Makri. Les deux partis ont rejeté l’initiative du MSP. Le FLN a émis des réserves durant la première rencontre avec la délégation du MSP avant d’annoncer avant-hier son refus définitif de continuer à discuter sur l’offre de l’ex-Hamas. C’est enfin le parti de Ouyahia qui a tordu le coup à l’initiative de Makri en déclarant avant-hier que sur le plan politique, il n’y a aucune convergence possible entre le RND et le MSP. Ouyahia a cependant concédé à son hôte du jour qu’il y a la possibilité de discuter des question économiques, des transferts sociaux et qu’il conviendrait d’approfondir le débat sur les réformes surtout que «le grand chantier consiste d’abord et avant tout à réformer les mentalités». A cela s’ajoute la complexité d’une situation internationale dangereuse. Au-delà, Ouyahia a été clair, net et précis pour éviter tout amalgame: il ne reconnaît pas l’existence d’une crise politique en Algérie. Soutenir la candidature de l’actuel chef de l’Etat à la présidentielle prochaine est le choix commun à Ahmed Ouyahia et Djamel Ould Abbès. Le FLN souhaite élargir l’appel au président à rempiler pour un autre mandat à d’autres partis, petits ou grands. Dans ce contexte, le secrétaire général du FLN a rencontré avant-hier le président du mouvement El-Binaa, Abdelkader Bengrina, venu vendre son initiative de «consensus national au vieux parti». Ce dernier a avoué sa disposition personnelle à soutenir l’initiative du FLN en attendant qu’une session de son conseil consultatif se tienne pour trancher cette question, une fois que l’intention du président sortant connue. Après cet ex-ministre du Tourisme, le patron du FLN rencontrera le président du parti El-Karama, Mohamed Benhamou, celui de l’ ANR, Belkacem Sahli ainsi que d’autres.
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Par Hocine NEFFAH
Makri a reçu une salve des plus fortes de la part de Ouyahia qui s’est comporté d’une façon très sereine, mais usant de propos très acerbes pour ceux qui savent lire entre les lignes et en filigrane.
La dernière rencontre entre le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderezzak Makri et le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, s’est soldée par une bérézina quant à la démarche de Makri à propos de la transition politique et économique et aussi l’implication de l’institution militaire dans ce processus de «pacotille» cher à Makri.
Le chef du MSP a nié mordicus avoir fait allusion à la transition politique lors du point de presse en marge de la rencontre qui s’est déroulée au siège du RND à la demande du président du MSP. Pour Makri, la question de la transition politique n’est plus à l’ordre du jour et «en aucun cas nous avons parlé de la transition démocratique. Nous avons soulevé la question du consensus national où toutes les forces vives de la nation sont concernées avec d’autres institutions de l’Etat», a dit Makri en évitant de répondre sur la question qui a trait à l’institution militaire qu’il a appelée à prendre en main la gestion de ladite transition qui sera limitée à un seul mandat.
Le MSP avait lancé une «initiative» qui avait des contours et des traits, même si cette initiative peut ne pas être partagée par toute la classe politique, ce qui est normal, mais revoir toute la copie de ladite «initiative» et se rebeller urbi et orbi contre une démarche, toute honte bue, cela s’appelle de la politique clownesque qui n’est pas digne d’un parti politique censé faire dans la propédeutique et la pédagogie dans le but de rendre à la politique ses lettres de noblesse. Makri et son mouvement islamiste ont opéré une volte-face que «Janus» n’était pas en mesure d’opérer. La rencontre d’hier entre le MSP et le RND a été dépouillée de tout ce qui a été initié par Makri à propos de la transition politique et économique et son appel à l’armée à s’impliquer dans ce processus transitoire. Makri use de sa «boîte de Pandore» en prêchant le consensus national sans altérer le processus constitutionnel et électoral qui a été enclenché depuis plus de deux décennies. Finalement, le MSP ne sait plus à quel saint se vouer, à moins que toute cette opération vise un show médiatique et un appel codé aux détenteurs du pouvoir d’insérer ce mouvement dans les rouages et de bénéficier de sa part de la rente et de strapontins.
Dans ce sens, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia en l’occurrence, a insinué que «le MSP a contribué durant 15 années au redressement puis à la reconstruction nationale», et d’ajouter que «le RND fait partie depuis 1997 à ce jour, de gouvernements successifs à composantes élargies, convaincu pour relever ses défis, que l’Algérie a besoin du concours de toutes les forces politiques légales favorables à ce choix». Mais là où le SG du RND a supplanté le chef du MSP en lui envoyant un message politique fort en sens et de réalités historiques récentes, c’est par rapport à l’initiative de la transition politique et économique et de consensus national, Ahmed Ouyahia n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour signifier à son ex-partenaire au sein du gouvernement que «s’agissant de la présidentielle de 2019, le RND milite pour un nouveau mandat du président Abdelaziz Bouteflika, par souci de stabilité et de continuité nationale», a martelé le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia.
Makri a reçu une salve des plus fortes de la part de Ouyahia qui s’est comporté avec lui d’une façon très sereine, mais usant de propos très acerbes en termes politique pour ceux qui savent lire entre les lignes et en filigrane. Le chef du MSP a été désavoué politiquement par son partenaire politique d’hier en lui rappelant que le processus constitutionnel et électoral est un fait saillant et bien réel allant jusqu’à accuser indirectement et avec une finesse politique Makri qui verse dans le déni politique. Cette déclaration à elle seule devrait pousser le chef du mouvement islamiste et membre de l’internationale des Frères musulmans à se terrer dans son «aphasie» politique attendant l’âge de Mathusalem pour pouvoir cerner et maîtriser les rudiments de la pratique politique et ses arcanes. Dans ce registre, le RND était intransigeant en indiquant que «le RND considère qu’il n’y a pas de place pour une transition politique dans un pays qui retourne régulièrement aux urnes, car ce serait là un déni de la souveraineté populaire», cette réponse au président du MSP et au groupe qui a assisté à la rencontre d’hier avec les représentants du RND et son secrétaire général à sa tête, met un terme à la danse «derwichienne» de celui qui a fait de l’entrisme et de la versatilité son dada. Quand Ouyahia assène des leçons politiques à Makri en lui rappelant que tout ce que le MSP est en train de développer comme «initiative» n’est qu’un pur déni, cela devrait amener Makri a remettre les clés du MSP à la troisième génération du mouvement pour qu’elle puisse s’adapter aux exigences de l’évolution politique de par le monde et non pas confondre la politique avec la bigoterie.
Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a enfoncé davantage le clou en soulignant à l’adresse de Makri et sa «loque» d’initiative que «le RND s’est aussi prononcé pour que l’Armée nationale populaire qui est une des institutions incarnant l’unité de la nation, soit gardée à l’abri des joutes politiques et partisanes», et d’ajouter «qu’en matière électorale, le consensus serait une négation du pluralisme démocratique. Mais le RND est pour un large débat politique afin de dégager les bases d’un consensus autour d’une économie sociale de marché garantissant l’efficacité économique au profit de toute la nation et garantissant aussi la justice sociale au bénéfice des citoyens défavorisés», a tempêté le secrétaire général du RND.
En somme, la déroute de Makri est plus que manifeste, il s’agit là d’un véritable échec politique. Le MSP version Makri ne sait plus sur quel pied danser, tout se confond pêle-mêle chez ce mouvement qui déclare une chose et qui en fait une autre. Hypocrisie quand tu nous tiens!!
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Par Yazid Alilat
Le leader du MSP Abderrezak Mokri a lancé hier lundi une violente charge contre le gouvernement, au lendemain de sa rencontre avec le chef du RND, Ahmed Ouyahia, également Premier ministre. Dans une réponse aux déclarations d’Ahmed Ouyahia relatives aux récents événements à Djelfa, où la population locale avait protesté contre l’absence de membres du gouvernement aux obsèques d’Ahmed Bencherif, Mokri a écrit sur sa page Facebook que ’la marche des habitants de Djelfa a été pacifique et civilisée au cours de laquelle les participants ont exprimé l’état de marginalisation et le faible développement de la wilaya, l’absence d’équité dans le traitement des problèmes des gens dans plusieurs aspects, et même face aux symboles historiques d’une wilaya à une autre. » ’Est-ce que les responsables entendent ces appels qui se répètent d’une région à une autre », s’interroge t-il. Dimanche et au sortir de sa rencontre de deux heures avec Mokri, le chef du RND avait notamment souligné, s’agissant des événements de la semaine dernière à Djelfa qu »’une délégation est venue présenter ses condoléances. Dans nos traditions islamiques et algériennes, si quelqu’un vient de présenter des condoléances, même s’il est ton ennemi, tu dois le recevoir. Je ne parle pas de la population de Djelfa ou de la famille du colonel Bechérif, mais d’un groupe de jeunes. » Ces aspects de la gestion des crises sociales par le gouvernement sont lourds de sous-entendus pour le leader du MSP, qui estime que ’malheureusement, le pouvoir algérien comme tous les régimes totalitaires, ignore les revendications relatives au respect de la dignité humaine, au développement, l’équité et la justice, la réforme et le changement. » '(Ce régime) tente de gagner du temps, pensant qu’il ne peut être vaincu ni aujourd’hui, ni demain », écrit encore Mokri, selon lequel ’les choses peuvent dévier de leur cours et le résultat serait catastrophique si la sagesse n’avait pas prévalu ». Pour lui, la situation actuelle ’est le résultat de la tyrannie et à chaque fois, le résultat est le même », estimant que ’le devoir envers ces mentalités destructrices de pays et de nations, ces politiques erronées, est de les combattre avec tous les moyens pacifiques, quels que soient les sacrifices, et le soutien à leurs auteurs par des initiatives pratiques pour les sortir de leur état déplorable. » Des habitants de la ville de Djelfa avaient organisé dimanche une marche de protestation qui a vu la participation de milliers de personnes, notamment pour dénoncer l’absence de membres du gouvernement, accusé d’avoir «»boycotté » les obsèques du colonel Ahmed Bencherif, mardi 24 juillet. Jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur Noureddine Bedoui, s’était rendu à Djelfa en compagnie de plusieurs ministres pour se recueillir sur la tombe d’Ahmed Bencherif. La présence à Djelfa et au cimetière de la ville de la délégation gouvernementale avait été perturbée par des manifestants, et dénoncée comme étant un ’affront » et une ’hogra », dans un communiqué des ’notables et libres » de la wilaya. Les auteurs de ce communiqué reprochent au ’pouvoir central » de ’rester éloigné de la concrétisation du principe d’égalité et de justice dans le développement sur tous les plans, sociaux, économiques, politiques et culturels ». Une faille exploitée par le chef du MSP, qui a été débouté le même jour de dimanche par le N°1 du RND quant à sa proposition d’un consensus national pour une transition démocratique et l’alternance au pouvoir. Dans sa conférence de presse à l’issue de son entretien avec Abderrezak Mokri, Ouyahia avait évidemment dénoncé les différentes manifestations de protestation enregistrées à travers certaines villes du sud du pays, les assimilant à ’l’anarchie ». ’Oui, il y a des insuffisances sans doute, mais la prise en charge des insuffisances ne peut pas se faire avec l’anarchie et nous disons non à l’anarchie aujourd’hui et demain », a-t-il dit, après avoir souligné que ’nous avons des problèmes de chômage de In Guezam à Hussein-Dey, mais je ne pense pas que le chômage soit un motif valable pour empêcher les habitants de Ouargla d’organiser un gala artistique ». Un concert musical avait été annulé après des manifestations de protestation de jeunes, qui revendiquaient un emploi. ’A Béchar, poursuit Ouyahia, le problème c’est la publication de la liste de bénéficiaires de logements. Mais, il y a des moyens d’expression et de recours, ce n’est pas par la rue ou la casse. L’anarchie ne peut être une clé pour résoudre des problèmes économiques et sociaux ou des questions sensibles », avait-il déclaré, sous la casquette de chef du RND.The post Evénements de Djelfa: Les réponses de Mokri à Ouyahia appeared first on .
Le récent Indice de Connectivité Mobile de la GSMA Souligne que 4 Milliards de Personnes Sont Encore hors Ligne.
Les Décisions de Politique Relatives aux Fréquences Demeurent un Obstacle Principal à l’insertion Numérique.
Selon un nouveau rapport intitulé « La tarification du spectre dans les pays en voie de développement », publié aujourd’hui par la GSMA lors de la conférence Mobile 360 – Africa à Kigali, il est impératif d’instaurer de meilleures politiques de tarification du spectre de fréquences dans les pays en voie de développement afin d’améliorer le bien-être économique et social des milliards de personnes qui ne sont toujours pas connectées aux services mobiles à haut débit. L’étude révèle que les tarifs des fréquences dans les pays en voie de développement sont en moyenne trois fois plus élevés que dans les pays développés, si l’on prend en compte le revenu des particuliers. La tarification élevée des fréquences constitue un obstacle majeur à la pénétration du mobile.
Rédigée par la GSMA Intelligence, l’étude montre également que les gouvernements jouent un rôle actif dans l’augmentation des tarifs des fréquences parce qu’ils cherchent à maximiser les revenus publics provenant de l’octroi de licences d’utilisation du spectre. Il apparait que les tarifs des fréquences sont plus élevés dans les pays dont la dette publique est élevée et que les prix de réserve moyens lors de la mise aux enchères des fréquences sont cinq fois plus élevés que dans les pays développés, si on prend compte le revenu des consommateurs. Le rapport indique également qu’il existe un lien entre les tarifs élevés des fréquences et la mauvaise couverture, ainsi qu’entre les services mobiles à haut débit plus chers et la mauvaise qualité. Des facteurs qui empêchent les consommateurs d’utiliser ces services.
« Il devient par conséquent impossible de connecter tout le monde sans prendre de meilleures décisions de politique sur le spectre des fréquences », a déclaré Brett Tarnutzer, responsable du spectre chez GSMA. « Depuis trop longtemps la réussite de la mise aux enchères des fréquences est davantage basée sur les recettes qui peuvent en être tirées que sur les avantages économiques et sociaux pour les personnes connectées. Les politiques du spectre de fréquences qui grossissent les prix et se concentrent sur les profits à court terme sont incompatibles avec nos objectifs communs de fournir des services mobiles à haut débit améliorés et plus abordables. Ces politiques de tarification ne feront que limiter la croissance de l’économie numérique et rendront plus difficiles la tâche d’éradiquer la pauvreté, de fournir des soins de santé et une éducation améliorés et d’aboutir à une inclusion financière ainsi qu’à l’égalité des sexes. »
L’étude de la GSMA évalue plus de 1 000 les attributions de fréquences dans 102 pays (dont 60 pays en voie de développement et 42 pays développés) de 2010 à 2017. Elle est actuellement la plus vaste analyse étudiant la tarification du spectre de fréquences dans les pays en voie de développement, ainsi que les facteurs et les effets potentiels de la tarification des fréquences sur les consommateurs. Parmi les pays faisant partie de l’enquête, on peut citer l’Algérie, le Bengladesh, le Brésil, la Colombie, l’Égypte, le Ghana, l’Inde, la Jordanie, le Mexique, le Myanmar et la Thaïlande, tous des marchés dans lesquels l’octroi de la licence du spectre est une priorité.
La fixation de prix élevés par l’administration ou la fixation de prix de départ élevés lors de la mise aux enchères (par ex. prix de réserve), la limitation artificielle de fréquences sous licence disponible, le refus de partager une feuille de route claire et la mise en place de règles d’enchères inefficaces sont quelques exemples de décisions de politique mentionnées par le rapport qui entrainent la hausse des prix des fréquences dans les pays en voie de développement.
GSMA Intelligence publie le nouvel Indice de connectivité mobile
Par ailleurs, la GSMA Intelligence a publié aujourd’hui son récent Indice de connectivité mobile qui mesure la performance de 163 pays (représentant 99 % de la population mondiale) selon des facteurs déterminants qui sont essentiels pour favoriser l’adoption de l’internet mobile. L’Indice souligne les récents progrès accomplis dans le renforcement de l’accès à l’internet mobile et analyse les obstacles principaux à l’adoption, y compris la politique de spectre.
Fin 2017, 3,3 milliards de personnes (ou 44 % de la population mondiale) étaient connectées à l’internet mobile, représentant une hausse de presque 300 millions de personnes par rapport à l’année précédente. Il reste ainsi environ 4 milliards de personnes hors ligne qui ne peuvent pas jouir des avantages sociaux et économiques de l’internet mobile. La majorité des personnes qui ne sont pas reliées, notamment 3,9 milliards, vivent dans les pays en voie de développement.
Un milliard de personnes dans le monde ne sont toujours pas couvertes par les réseaux mobiles. En outre, environ 3 milliards de personnes vivent dans une zone couverte par un réseau à haut débit mobile mais n’accèdent pas aux services d’internet mobile. Dans les pays à faible revenu, environ deux tiers des populations rurales ne sont pas couvertes par des réseaux 3G. L’Indice de connectivité mobile souligne l’importance de facteurs tels que l’accessibilité et la qualité des services mobiles à haut débit, ainsi que l’investissement dans le réseau en vue de relier les personnes, tous deux des facteurs qui peuvent être influencés par les prix élevés des fréquences.
« Si on n’offre pas aux opérateurs mobiles un accès abordable et prévisible aux fréquences, ce sont les consommateurs qui en souffriront le plus », a expliqué Pau Castells, directeur de l’analyse économique chez GSMA Intelligence. « Les pays en voie de développement peuvent rattraper les pays développés dans le domaine de l’adoption mobile, cependant l’investissement est mis en danger dans certains de ces marchés. Les opérateurs ne peuvent pas continuer de payer extrêmement plus pour les fréquences alors que les revenus des consommateurs et les bénéfices escomptés sont beaucoup plus faibles dans ces marchés. L’investissement dans le réseau devient ainsi plus compliqué à un moment où les politiques devraient plutôt encourager le développement du secteur mobile à multiplier les avantages qu’il peut apporter à tout le monde. »
Le rapport « La tarification du spectre dans les pays en voie de développement » est disponible en anglais ici et ici sous forme d’infographies.
L’Indice de connectivité mobile le plus récent est disponible ici.
À propos de la GSMA
La GSMA représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier ; elle rassemble près de 800 opérateurs et plus de 300 sociétés appartenant à l’écosystème mobile élargi, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements, des sociétés Internet et des organismes œuvrant dans des secteurs d’activité connexes. La GSMA produit également des événements phares du secteur, tels le Mobile World Congress, le Mobile World Congress Shanghai, le Mobile World Congress Americas et les conférences de la série Mobile 360.
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