NEW YORK (Nations unies) – Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a présenté vendredi quatre propositions destinées à améliorer la protection des Palestiniens dans les territoires occupés par Israël, de l’envoi d’observateurs au déploiement d’une force policière ou militaire sous mandat de l’ONU.
Ces propositions étaient contenues dans un rapport demandé par l’Assemblée générale de l’ONU à la suite d’un regain de violence à Ghaza, où 171 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis fin mars. « Une coopération entre Israéliens et Palestiniens serait nécessaire pour chacune des propositions. Mais cela semble peu probable qu’Israël accepte chacune des propositions« , a souligné M. Guterres dans un rapport de 14 pages où il y explicite les quatre options.
Il s’agit en premier d’apporter une « présence plus solide de l’ONU sur le terrain« , avec des observateurs des droits de l’homme et des observateurs des affaires politiques chargés de faire le point sur la situation. En second lieu, il faudra, selon les responsable onusien, d’élargir l’aide humanitaire et l’aide au développement afin d' »assurer le bien-être de la population« . Le troisième point consiste à créer une mission civile d’observation qui serait présente dans des zones sensibles, comme les check-points et près des colonies israéliennes, avec pour mandat de rendre compte sur les questions de protection.
Enfin, le dernier point se résume par un déploiement d’une force policière ou militaire, sous mandat de l’ONU, afin d’apporter une protection physique aux civils palestiniens. Il faut savoir qu’un mandat de l’ONU pour une force de protection nécessiterait une décision du Conseil de sécurité, au sein duquel les Etats-Unis pourraient utiliser leur droit de véto, afin de bloquer une mesure à laquelle s’opposerait Israël. Pour rappel, une petite mission d’observation, composée d’Européens, a été déployée en 1994 dans la ville cisjordanienne d’El Khalil, mais Israël a rejeté depuis les appels à une présence internationale dans les zones sensibles.
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BEJAIA – Sorti des limbes en 1984, le musée du Moudjahid d’Ifri-Ouzellaguen, à 65 km à l’ouest de Bejaia, est assurément le monument le plus populaire des attractions historique de la wilaya, gagnant un surcroit d’intérêt au fil des années.
Bâti au cœur même du site, qui en aout 1958, a accueilli, le Congrès historique de la Soummam, au nez et à la barbe de l’ennemi, il illustre, au-delà des structures et des dotations qui le composent, toute la volonté et le courage héroïque des chefs de la révolution, de libérer le pays du joug colonial Abane Ramdane, Zighoud Youcef, Larbi Ben M’hidi, Krim Belkacem, Lakhdar Bentobbal, Amar Ouamrane, et amirouche en sont de ceux-là et qui, en se rencontrant, en ce jour d’été torride, ont dû imprimer une nouvelle impulsion à la Révolution et fonder les contours de l’État indépendant.
Si bien que 60 ans après, l’évènement, reste motif non seulement pour se souvenir, s’inspirer mais aussi pour se ressourcer et prendre de la graine patriotique. Chaque année ce sont plus de 15.000 visiteurs qui affluent vers le site. Et pour l’édition actuelle, d’aucuns s’attendent à des flux records pouvant aller au-delà de 20.000 personnes. Et pour cause. Outre les habitués, notamment les délégations des partis politiques, celles de la wilaya et des services déconcentrés de l’État, les anonymes, plusieurs acteurs de la société civile dont la ligue de défense des droits de l’homme sont sur la brèche, s’apprêtant à célébrer avec force cette date anniversaire.
Et l’endroit, offre l’opportunité de le faire dans l’aisance, en raison de ses espaces, pouvant accueillir les grandes foules. Le seul bémol, cependant, reste toujours l’État étroit de la route, incapable d’absorber tout le trafic qui y converge. Le site est, situé à 08 km au nord de la localité d’Ighzer Amokrane, au cœur d’une forêt dense et dans un endroit en altitude offrant une vue dominante et précise sur le quatre coins de la région, parfois sur plusieurs dizaines de kilomètres. L’on comprend, le choix, au demeurant, d’y organiser ce congrès historique, le lieu permettant alors de contrôler tout mouvement suspect voire anodin de l’armée coloniale.
Et l’implantation du musée à l’endroit, participe du souci de rendre compte certes de l’évènement et de sa portée historique mais d’illustrer aussi toute le génie qu’il a fallu a ses parrains pour l’organiser dans conditions de sécurité optimales. En y entrant le visiteur est vite mis dans l’ambiance. D’emblée, il est happé, par la multiplicité des bâtiments et des structures qu’il renferme, et qui chacun, met en lumière, une facette de la guerre de libération. Par la photo, les articles de presse, les manuscrits, les courriers, les livres, les vêtements, les armes. les ustensiles courants, tout est ordonné et exposé de sorte a lui donner la possibilité de humer et ressentir, l’émotion, l’authenticité et la grandeur de cette page glorieuse de l’histoire du pays.
Outre un imposant mémorial, placé au milieu du site, le musée se compose d’une immense esplanade, surmonté par des gradins et au-dessus desquels s’offre singulièrement deux maisonnettes qui avaient fait office de salles des congrès en 1958. Nichées tout en hauteur, elles semblent narguer le temps et l’espace, pour mieux témoigner, sans influence, de la complexité et des enjeux de l’époque. En contrebas, tout a fait à l’opposé, sur le côté latéral gauche, se dressent les statues grandeurs natures, des héros, dont Abane Ramdane, krim Belkacem, Zighoud Youcef, Larbi Benm’hidi, Lakhdar Bentobbal, et Amar Ouamarane, réunis en posture décontractée sur le parvis, magnifient et vivifient les lieux, faisant accroitre à leur retour et la reprise de leurs travaux.
En face, y sont érigés deux blocs d’expositions, et une salle de projections qui s’attachent à valorise cette histoire et à lui donner par ailleurs une portée éducative, les écoliers étant souvent les invités qui se relie le plus sur les lieux le long de l’année.
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ILLIZI – Une enveloppe globale de l’ordre de 2.644 millions dinars a été consacrée pour l’amélioration de cadre de vie de la population de la wilaya d’Illizi, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
Ce montant octroyé par le ministère de l’Intérieure, des Collectivités locales, et de l’Aménagement du territoire récemment, au titre du fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales, sera destiné à la réalisation d’une série d’opérations de développement à travers les communes de la wilaya. Il s’agit notamment des travaux d’aménagement, d’amélioration urbaine (éclairage public, raccordement aux réseaux divers VRD, et autres) dans les communes, dont les concentrations d’habitants enclavées, selon la même source.
À ce titre, une enveloppe de 1.400 millions dinars a été allouée pour la commune du chef lieu, pour la concrétisation des actions d’aménagement urbaine, dont la priorité particulière sera accordée aux régions semi enclavées (Tin Tourha, sidi Bouslah, Tin Nemri et autres), et également aux anciennes cités, a-t-on précisé. Pour sa part la wilaya déléguée de Djanet a bénéficié d’un montant de 688 millions dinars, alors qu’un autre financement de l’ordre de 225 millions dinars a été retenu pour la daïra d’In-Aménas qui compte trois communes (Bordj Omar Driss, Debdeb, et In-Aménas).
Dans le souci de la prise en charge des populations des zones éparses, une tranche financière de 131 millions dinars a été aussi retenue pour l’acquisition des systèmes d’énergie solaire, notamment celles de Aharahr, Tini, et Takzir, en sus de la réalisation de 20 stades de proximité en gazon artificiel au niveau de toutes les communes de la wilaya. La wali d’Illizi, Aïssa Boulahia, avait mis l’accent lors d’une réunion d’évaluation tenue récemment, sur la nécessité d’accélérer l’élaboration des fiches techniques de ces actions pour entamer les travaux dans les meilleurs délais, toute en insistant sur la qualité et l’esthétique architecturale.
Le même responsable à insister également sur l’octroi de 20% de ces projets au profit des petites entreprises créées au titre du dispositif de l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), dans l’objectif d’encourager et de promouvoir l’esprit d’entreprenariat chez cette catégorie.
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ALGER – Le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football Djamel Belmadi a affirmé samedi que son travail consistait à « redistribuer les cartes » pour permettre aux Verts de « repartir de zéro » dans l’objectif de revenir au premier plan et renouer avec les bons résultats.
« Le football est un éternel recommencement. Après le Mondial 2010, il y avait eu déjà une traversée du désert, ça s’est reproduit en 2014. Un lien de cause à effet. Tout le monde surfe sur une joie, mais il fallait se remettre au travail très vite. J’estime que j’ai des solutions pour y remédier, il y a un potentiel au sein de cette équipe qui devrait nous permettre de renverser la vapeur. Je reconnais qu’il y a un état d’esprit défaillant, nous devons tous chercher la cause pour proposer des solutions. Je vais redistribuer les cartes et repartir de zéro« , a indiqué Belmadi, au cours de son premier point de presse tenu au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger).
Belmadi (42 ans), arrivé à Alger en fin de matinée, a officialisé son engagement avec la Fédération algérienne (FAF) pour un contrat de quatre années, en remplacement de Rabah Madjer, limogé le 24 juin dernier alors qu’il restait sur une mauvaise série de quatre défaites de rang en amical, dont la dernière concédée le 7 juin à Lisbonne face au Portugal (3-0).
« Je suis conscient de la difficulté de ma mission, tout le monde est au courant de la situation. Je ne vais pas commencer maintenant à tirer sur l’ambulance. On ne s’en plaint pas. Le plus urgent est le prochain match face à la Gambie. J’ai une ossature en tête, un système de jeu bien particulier. »
« Aller étape par étape »
Attendu comme un messie par tout un peuple pour « réanimer » une équipe nationale en manque de confiance, l’ancien capitaine des Verts a assuré qu’il ne fallait pas brûler les étapes, insistant sur le fait que sa mission consistait actuellement à permettre au groupe de se relancer, sans se projeter trop vers l’avenir. « Nous devons rapidement remettre les choses en place et revenir à l’essentiel. Aller étape par étape. Dès le prochain stage, nous serons déjà dans le travail. On ne va rien lâcher, je crois au travail de tous les jours. Je prends l’exemple des Islandais qui ont réussi des merveilles« , a souligné Belmadi, révélant au passage qu’il allait faire appel aux joueurs qui étaient en « désaccord » avec l’ancien staff, une manière de couper court avec le passé.
L’ancien joueur de l’Olympique Marseille (France) tient absolument à se baser sur l’état d’esprit des joueurs pour leur permettre de faire le grand saut et sortir de la mauvaise passe que traverse l’équipe.
« J’ai entamé mon travail déjà depuis le 2 août. L’élément n°1 qui m’a incité à venir sont les joueurs. J’ai envie de les voir de nouveau déterminés et décidés, deux qualités qui leur avaient permis de sortir un gros match face à l’Allemagne au Mondial-2014. Il y a un consensus à propos de ma nomination, je suis persuadé que les choses vont changer. »
Évoquant les circonstances de sa désignation à la tête de l’équipe nationale, alors que tout le monde s’attendait à un « mondialiste » selon les propos mêmes du président de la FAF Kheïreddine Zetchi, Belmadi n’a pas voulu trop s’étaler sur le sujet. « J’ai beaucoup lu dans la presse que j’étais le plan B et même C ou D si vous voulez. Si Vahid (Halilhodzic) ou Queiroz ne sont pas là aujourd’hui, ce n’est pas mon problème. C’est Belmadi qui a signé aujourd’hui pour quatre années« . Enfin, Belmadi a tenu à mettre un trait définitif sur l’éternel débat des « joueurs locaux et binationaux« .
« J’attends cette question depuis 15 ans. Ce débat nous a causé et nous cause encore un gros problème, une volonté de perdurer et ne pas faire avancer les choses, ça ne profite pas à l’équipe. Pour moi, un Algérien, même s’il habite Neptune, je n’hésiterais pas un instant à faire appel à ses services s’il est intéressant. Cessons avec ce débat. Nous avons déjà perdu beaucoup de temps avec ce faux problème. Pour moi, tous les joueurs sont égaux : local ou binational. »
Belmadi a fait l’ensemble de sa carrière d’entraîneur jusque-là au Qatar depuis 2010, dirigeant d’abord la formation de Lekhwiya qui deviendra plus tard Al-Duhaïl après sa fusion avec Al-Jaïsh, avec à la clé plusieurs titres nationaux. Il avait également dirigé l’équipe du Qatar (2014-2015), la conduisant à deux titres : la Coupe du Golfe des nations et le Championnat de l’Asie de l’Ouest en 2014. Il avait démissionné d’Al-Duhaïl en juillet dernier. Il devient le cinquième sélectionneur des Verts en l’espace d’un peu plus de deux années après le Serbe Milovan Rajevac, le Belge Georges Leekens, l’Espagnol Lucas Alcaraz et Rabah Madjer.
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Choisi à l'issu d'un conseil des ministres en juin 2016, la commune de Pobè abrite depuis environ deux ans le chef-lieu du département du Plateau. Un choix qui pour certains, parait étrange voir incroyable, mais reste la concrétisation d'un rêve de plusieurs décennies sur les plans politique et administratif pour d'autres.
Discuté minutieusement par le passé entre d'autres communes de la région, le titre de chef-lieu du département du Plateau accordé à Pobè, contribue progressivement à son essor où cette commune espère de beau jour devant elle.
« La commune d'Adja-Ouèrè faisait partie des communes candidates qui ambitionnaient abriter le chef-lieu du département du Plateau par le passé et le discutait aussi fortement. C'est heureux pour Pobè », indique, le maire de la commune d'Adja – Ouèrè, Abiboulaye Nonvidé Kolawolé Adissa avant de louer et saluer le courage du président Patrice Talon.
Depuis les années 99 - 2000 si j'ai une bonne mémoire précise-t-il, cette histoire des départements était annoncée. « Ni le président Kérékou, ni le président Yayi n'a eu le courage de fixer et de faire fonctionner réellement ces nouveaux chefs-lieux de département ou préfectures. Le président Talon l'a fait et rendu effectivement opérationnel les six nouveaux départements, il est simplement à féliciter », a poursuivi le maire d'Adja - Ouèrè.
Abondant dans le même sens, le maire de la commune de Kétou Jean-Pierre Babatoundé affirme que le Président Talon est un homme rigoureux qui à travers ses réformes, transforme à petit coup le pays. « Il est venu, il a dit qu'il veut transformer le Bénin. Il a fixé les chefs-lieux de département, nommé les préfets et rendu opérationnel les préfectures. Cet acte est très courageux et honore le Bénin. On ne peut que lui tirer chapeau puisque les présidents, Soglo, Kérékou et Yayi n'ont pas pu le faire. Talon ne fait que tenir parole pour le changement, la transformation du pays qu'il a prôné avant son accession au pouvoir », a-t-il fait remarquer exprimant son admiration au président de la République.
Lorsque la nouvelle nous est tombée on était plus que heureux on l'avait accueilli avec enthousiasme et une joie énorme par ce que Pobè depuis des lustres, rêvait d'être érigé en chef-lieu du département, rappelle Paul Fakorédé Odjo, maire de la commune de Pobè.
Ce fut un évènement glorieux, renchérit, Charles Bangbola chef de l'Arrondissement de Pobè. Avant tout précise l'élu locale, il faut oser. « Naturellement pour tout acte il faut le courage. Les chefs d'Etat précédents n'ont pas eu ce courage. Ils se sont approchés et pu après se sont retirés. C'est à croire qu'on n'aurait jamais fait ça. Patrice Talon là fait, c'est rentré dans la mémoire collective. Tout le monde est habitué et ça marche très bien », a signifié le chef d'arrondissement de Pobè.
« Tout Pobè était en joie. Nous étions très heureux. Depuis des années on avait des informations vraiment concourantes où il y avait des communes qui discutaient le chef-lieu avec la nôtre. Quand la nouvelle est tombée, ça a été une grande joie et une chance pour la commune. Nous avons commencé par cueillir les avantages qu'il y a au niveau de ce rapprochement de l'administration centrale des administrés. Nous ne faisons que prier pour le président Patrice Talon pour le choix porté sur la commune de Pobè », a ajouté avec un ton satisfaisant, Charles Bangbola, affirmant qu'il transmet l'état d'esprit de la commune.
Aujourd'hui avec la présence de la préfecture à Pobè, lance le maire Paul Fakorédé Odjo, les directions départementales s'installent progressivement, la construction de la cité administrative sera d'ici là une réalité. « Tout a augmenté au niveau de la ville du point de vue fonctionnaires, location de maisons et d'appartements et autres. En bref l'arrivée du chef-lieu du département est un grand impact pour le développement de la commune de Pobè », exclame-t-il.
« Contrairement à ce qui se faisait par le passé, moi j'ai renouvelé il y a quelques jours, ma carte d'identité en 72 heures et sur place », témoigne Charles Bamigbola en déclarant par la même occasion qu'au niveau des directions départementales installées à Pobè, tout se passe également sur place et ce, dans une courte durée.
Comme l'élu local, bon nombre de citoyens du département du Plateau sont revenus sur l'importance du choix porté sur la ville de Pobè pour abriter le chef-lieu du département en approuvant le rapprochement de l'administration des administrés. Ils ont loué également le courage et la détermination du Président Patrice Talon pour le développement de chacune des localités du Bénin.
Paul Tonon
ALGER – Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de félicitations à son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, réélu pour un nouveau mandat, dans lequel il a affirmé que l’Algérie « poursuivra l’accompagnement et le soutien » des démarches visant « la réussite de la réconciliation nationale, la préservation de l’intégrité territoriale du Mali et son développement économique ».
« Il m’est particulièrement agréable à l’occasion de votre réélection à la tête de la République du Mali de vous présenter, au nom de l’Algérie, peuple et gouvernement, et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations, accompagnées de mes meilleurs vœux de réussite dans la poursuite de vos nobles missions, au service du peuple malien frère« , a écrit le Chef de l’État dans son message. « Votre réélection se veut une reconnaissance, claire et sage, par le peuple malien des efforts constants que vous ne cessez de consentir et du progrès palpable que vous avez réalisé sur la voie de la paix, de la stabilité et du développement de votre pays« , a poursuivi le Chef de l’État.
« Votre engagement ferme en faveur de l’unité et de la prospérité du Mali ainsi que vos qualités humaines permettront, et j’en suis convaincu, de relever les nouveaux défis et de consolider les nombreux acquis réalisés, sous votre direction éclairée« , a affirmé le Chef de l’État. « Soyez confiant que l’Algérie poursuivra l’accompagnement et le soutien de vos actions réfléchies et judicieuses visant la réussite de la réconciliation nationale et la préservation de l’intégrité territoriale du Mali frère et son développement économique« , a-t-il ajouté.
« Je suis profondément convaincu que votre contribution personnelle permettra à nos deux pays de poursuivre ensemble le renforcement et la diversification des relations de coopération bilatérale et de bon voisinage ainsi que la consolidation de notre concertation autour des questions régionales et internationales d’intérêt commun« , a conclu le Président Bouteflika.
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A travers un entretien accordé à la presse, le premier vice-président de l'Union islamique du Bénin (Uib), Ibrahim Ousmane, a informé la communauté musulmane que la fête de la Tabaski aura lieu le mardi 21 août 2018. Depuis le dimanche 12 août 2018, rappelle le premier vice-président de l'Uib, la communauté musulmane a entamé avec l'apparition la veille du croissant lunaire, le mois de ‘'Zouléhidja'', mois de pèlerinage, le dernier mois de l'année lunaire 1439. Ainsi, le lundi 20 août 2018, précise-t-il, sera le 9ème jour du mois de ‘'Zouléhidja'', jour de Arafat. Mais le jour suivant, à savoir le mardi 21 août 2018 sera le jour de la fête de la l'« Aïd El Fitr », jour de la Tabaski.
Invitant les fidèles musulmans à sortir massivement pour l'accomplissement de la grande prière, Ibrahim Ousmane a également informé que les dix premiers jours du mois de ‘'Zouléhidja'' sont des moments propices au cours desquels les bonnes œuvres sont plus aimées et agréées par Allah. Il invite aussi les fidèles musulmans à l'accomplissement de différentes sortes d'adoration qui ont pour effet de procurer la culture de la paix intérieure et par ricochet la paix sociale, gage de tout développement.
F. A. A.
ALGER – De faux billets de banque estimés à 150 000 DA (en coupures de 2 000 DA), ont été récupérés à Ain Arnat par la police judiciaire de la wilaya de Sétif dans une affaire de faux et d’usage de faux, indique samedi un communiqué des services de la sûreté nationale.
Par ailleurs, les éléments de la sûreté de Sedrata, wilaya de Souk Ahras « ont exécuté un mandat de perquisition à l’intérieur d’un domicile d’un présumé auteur dans une affaire liée à la vente illégale de boissons alcoolisées, ce qui a permis son interpellation et la récupération de 2 206 unités de différentes marques non-facturées« , ajoute la même source.
En outre, et agissant sur information faisant état d’un individu qui s’adonnait à la vente illicite de boissons alcoolisées, les éléments de la police judiciaire de Djelfa « ont interpellé un individu suspect à bord d’un véhicule en possession de 3 550 unités de boissons alcoolisées destinées au marché informel« , ajoute le communiqué.
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TIPAZA – Un total de 138.000 unités de logement, toutes formules confondues, ont été distribuées durant les trois derniers mois, à travers le territoire national, a annoncé samedi à Tipaza le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, déplorant, cependant, le blocage de 185.000 autres logements prêts à la distribution en raison de non-parachèvement des travaux d’aménagement extérieur.
Le ministre, qui a avancé le chiffre de 138.000 unités de logement distribuées durant les trois derniers mois en marge d’une cérémonie de remise de décision d’attribution de 500 logements publics locatifs (LPL) et des décisions d’attribution d’aides au logement rural à Tipaza, a révélé que « 32.000 unités de différentes formules seront distribuées durant le mois en cours ». Le ministre a rappelé, dans ce sens, que « l’opération de distribution de logements s’effectue dans la transparence totale ».
« Tout demandeur de logement répondant aux conditions requises bénéficiera d’un logement, conformément aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour qui le secteur de l’Habitat constitue l’une des principales priorités. »
Dans ce cadre, M. Temmar a indiqué avoir adressé des correspondances aux responsables locaux afin de fixer des assiettes foncières aux projets de logement programmés, en prélude à la sélection des entreprises de réalisation, à l’instar du projet des 2000 logements de type location-vente, prévu à Tipasa. Évoquant la formule de logement destiné à la communauté algérienne résidant à l’étranger, M. Temmar a révélé que 16.000 demandes avaient été enregistrées, ajoutant que des membres de la communauté algérienne à l’étranger ont commencé à verser la première tranche du prix global du logement.
Le premier responsable du secteur a annoncé une série de rencontres en septembre prochain, avec les membres de la communauté nationale résidant en Amérique du nord et au Canada, en vue de les informer des conditions d’accès à cette formule de logement qui leur permettra d’acquérir un logement dans leur pays d’origine. Ces rencontres interviennent après celles ayant réuni le ministre avec les membres de la communauté algérienne résidant en France, en Arabie saoudite et aux Émirats Arabes Unis, a indiqué le ministre qui a ajouté que ces projets de logement seront généralisés, à l’avenir, aux différentes wilayas du pays.
185.000 logements non distribuées pour non parachèvement des travaux d’aménagement extérieur
Parallèlement aux exploits réalisés par son département, M. Temmar a indiqué que 185.000 logements prêts à la distribution étaient en attente de parachèvement des travaux d’aménagement extérieur, avant leur remise aux bénéficiaires, qualifiant ce chiffre de « conséquent« . Dans le but de remédier à cette situation marquant plusieurs wilayas du pays, M. Temmar a fait savoir que des enveloppes financières « importantes » avaient été affectées au parachèvement des travaux d’aménagement extérieur qui ont, selon le ministre, autant d’importance que les travaux de réalisation, soulignant que la tutelle accordait un « intérêt particulier à ce problème« .
Résiliation des contrats de 475 entreprises accusant des retards dans la réalisation des projets
Concernant entreprises accusant des retards dans la réalisation de projets de logements, le ministre a noté que son département ministériel a résilié les contrats de 475 entreprises, soit un total de 25.000 logements. Il a indiqué dans ce sens qu’en dépit des réalisations enregistrées dans le secteur de l’habitat, plusieurs projets sont à l’arrêt ou en retard, une situation qui incite le ministère à prendre des mesures coercitives à l’encontre des entreprises retardataires, tout en procédant à leur remplacement par d’autres capables de poursuivre les travaux dans de bonnes conditions.
Parmi les mesures prises à l’issue d’une série de rencontres entre le ministère de tutelle d’une part et les maîtres d’œuvre et les acteurs sur le terrain d’autre part, le ministre a cité la résiliation des contrats de 475 entreprises, et ce après parachèvement de toutes les procédures légales. Dans ce cadre, M. Temmar a indiqué qu’en dépit que le ministère avait veillé au respect des critères de qualité dans la réalisation, « quelques cas rares de fraude dans la réalisation ont été enregistrés, en raison du manque de suivi par les maitres d’ouvrage et certains bureaux d’études« .
« Pour mettre fin à ce genre de dépassements, des commissions d’enquête ont été dépêchées pour déterminer les responsabilités de chaque partie et prendre des mesures coercitives à l’encontre des auteurs de manipulation ou fraude dans la réalisation des logements. »
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Le corps d’un jeune homme, originaire de la ville d’Ammi-Moussa, a été retrouvé hier au quartier populaire de Ammi-Moussa, portant des traces de coups de couteau mortels, a-t-on appris de source sécuritaire.
Le drame a eu lieu hier quand un malentendu a éclaté entre les deux jeunes pour des raisons qui restent à déterminer. Les services de la Protection civile se sont rendus sur les lieux et ont transporté la dépouille à la morgue de l’hôpital d’Ammi-Moussa.
Par ailleurs, une enquête a été aussitôt ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale d’Ammi-Moussa pour lever le voile sur ce crime.
A. Rahmane
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La propagation d’un incendie, déclaré mercredi en fin d’après-midi, à l’intérieur d’une habitation 2+1 rc, a complètement réduit en cendres tout l’ameublement qui s’y trouvait.
Le propriétaire répondant aux initiales de M.R. âgé de 48 ans, qui a été pris par les flammes entre les murs, a été grièvement brûlé et admis à l’hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger, il a été touché aux mains et au visage, indique-t-on.
Une fuite de gaz aurait provoqué le feu qui s’est vite propagé dans la quasi-totalité des pièces de ce bâtiment à deux étages, avec des ateliers de soudure au rez-de-chaussée.
La grande catastrophe a été évitée de justesse, n’était le renfort des éléments de la Protection civile, qui ont pu maîtriser l’incendie qui allait se propager vers le voisinage.
… Et des vergers ravagés par le feu à Asla
Par ailleurs, un incendie qui s’est déclaré dans la journée de mercredi dernier dans les vergers de la ville de Asla a ravagé des dizaines d’arbres, fruitiers entre autres, a-t-on appris.
Fort heureusement, l’intervention rapide des sapeurs-pompiers a limité les dégâts.
B. Henine
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Prévu pour le mois de juillet écoulé, le procès de l’affaire de l’attaque terroriste contre le complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas (wilaya d’Illizi) aura lieu finalement en octobre prochain, lors de la prochaine session criminelle inscrite au rôle de la cour d’Alger. La décision de rejuger cette affaire a été prise après cassation auprès de la Cour suprême et son renvoi par cette dernière devant un tribunal criminel.
Abder Bettache – Alger (Le Soir) – Selon une source judiciaire, «le dossier de l’affaire terroriste de prise d’otages survenue en 2013 à Tiguentourine a été scindé en deux parties. Une première partie concerne les accusés en détention (4 détenus), dont le dossier a été renvoyé devant le tribunal criminel de première instance de Dar-el-Beïda (Alger), et l’autre partie concerne les accusés qui sont en fuite et dont le dossier est toujours en cours d’instruction». Un des avocats constitués dans ce dossier a ajouté que «cette affaire sera programmée lors de la prochaine session criminelle», sans toutefois préciser la date de sa tenue. Mais selon une source judiciaire, le procès se tiendra en octobre prochain.
Les personnes concernées sont de quatre nationalités différentes. «Il s’agit des nationalités algérienne, marocaine, tunisienne et libyenne», a-t-on indiqué de même source. Les chefs d’inculpation retenus sont «très nombreux», ajoute-t-on. On peut citer, entre autres, l’«appartenance à un groupe terroriste armé, prise d’otages, homicides volontaires avec préméditation et guet-apens et détérioration de biens de l’Etat». Notre source ne précise pas le nombre de personnes actuellement en fuite et, donc, concernées par l’autre procès, mais selon l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation près la cour d’Alger, «le groupe est composé de 32 terroristes de plusieurs nationalités, dont des Algériens, des Tunisiens, des Egyptiens, des Maliens, des Nigériens et des Mauritaniens». Le groupe terroriste avait planifié et attaqué le site gazier et la base de vie de Tiguentourine, faisant 37 morts parmi les travailleurs».
Le site gazier de Tiguentourine employait, faut-il le rappeler, 790 personnes dont 134 appartenant à 26 nationalités. Lors de l’intervention des forces spéciales de l’Armée nationale populaire (ANP), 29 terroristes du groupe qui a mené l’attaque ont été éliminés et trois autres capturés, selon un bilan officiel. Il est à noter également que cet acte terroriste avait été revendiqué par le groupe armé dénommé les Signataires par le sang, dirigé par Mokhtar Belmokhtar, alias Belaouar, dit le «Borgne». Un chef terroriste que plusieurs médias avaient déclaré mort en Libye à la suite d’un raid coordonné par les forces françaises et américaines. Le retour de cette affaire au-devant de la scène médiatique relance l’épineuse question : y a-t-il eu un financement étranger pour préparer et mener cette attaque contre des sites sensibles en Algérie ? Pour un grand nombre d’observateurs, la réponse à cette question sera, sans aucun doute, au centre du procès qui aura lieu très prochainement.
A. B.
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Hormis les résultats de fin d'année, les mouvements de débrayage ont également eu des conséquences sur les dotations en cantines scolaires. Selon le ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou, plus de 2000 tonnes de vivres sont restées inutilisées dans les écoles à cause des grèves perlées. Le Ministre a fait le point de la situation sur Télévision nationale, vendredi 17 juillet 2018, au cours d'un débat.
« L'une des conséquences de la grève, c'est qu'il est resté dans les écoles plus de 2000 tonnes de vivres non consommés et qui risquaient d'être avariés », souligne Salimane Karimou, qui a précisé que face à cela, son Ministère a pris la décision de distribuer ces produits alimentaires aux apprenants des écoles concernées.
La bonne nouvelle que Ministre a apporté aux parents d'élèves est que le Gouvernement du Président Talon va doubler les cantines au titre de la rentrée 2018-2019. Selon lui, à partir de la rentrée prochaine, il y aura 1600 écoles qui vont s'ajouter aux 1579 qui bénéficient déjà des cantines. « Là, nous allons atteindre le taux de 51% de couverture au plan national. Ce qui était prévu pour 2021 est ainsi réalisé en 2018 », souligne le Ministre.
Salimane Karimou a rappelé les conclusions de la Table ronde sur les cantines scolaires précédemment organisée, assises au cours de desquelles les partenaires se sont engagés pour accompagner le gouvernement dans l'amélioration des cantines scolaires.
Boniface CAKPO
Tête de la liste " Bénin Football Nouveau Départ ", seule liste plébiscitée pour les élections de la Fédération Béninoise de Football prévue pour le 25 août 2018, le nouveau président de la Fédération béninoise de Football, Mathurin de CHACUS dans un entretien à la télévision nationale défend son plan d'action et affiche ses ambitions pour le football béninois.
Mathurin de Chacus : Merci messieurs les journalistes. Ce jour est un grand jour. Je remercie d'abord très sincèrement mes collègues de mon comité exécutif qui ont accepté me porter à la tête de cette institution, la Fédération béninoise de football. Je les remercie énormément.
Quelle est votre vision pour la FBF ?
Ma vision, c'est de bâtir ensemble un football performant pour grandir notre pays.
Si vous parlez de football performant, cela voudrait il dire que les années précédentes, le football n'était pas performant que ça ?
On a eu des gens qui se sont battus pour le Bénin. Mais il faut qu'on détecte les vrais talents et non chaque fois aller voir les arbitres, les charlatans...Il faut qu'on arête avec cette façon de faire les choses et donner une bonne formation à nos jeunes qui peuvent valablement nous représenter. Il faut qu'on aborde les matches en croyant à la victoire.
Monsieur le président. Sous quel signe placez vous votre mandat ?
Je vais placer mon mandat sous le signe de la transparence et de la crédibilité de la FBF. Nous membres du comité exécutif sommes des pères de familles. À ce titre, nous devons nous respecter afin de bénéficier du respect de la famille des acteurs du football mais aussi de toute la population. Je ne vais pas embrigader le pouvoir de président à ma personne. Je vais libérer, je vais créer des cellules et je vais donner le pouvoir à tous les membres du comité exécutif pour accompagner la jeunesse. C'est sur ça que ma gestion va être basée.
Vous n'avez pas peur d'être trahi par vos collègues quand vous dites que vous allez décentraliser le pouvoir ?
C'est vrai. Le mot trahison fait partie du quotidien pas des Béninois mais de l'être humain. La FBF est une institution de la république, ce n'est pas ma société. Je ne dois pas conserver tout le pouvoir de la Fédération à ma personne. Je dois faire confiance parce que les autres m'ont fait confiance en m'acceptant à la tête de cette institution. Donc ce sont des gens qui savent que je suis une personne de consensus. Il faut que je rassemble tout le monde pour parler d'une même voix. Trahir, ça peut arriver mais il faut qu'on ait de la hauteur, de la grandeur de faire notre boulot pour marquer positivement l'histoire.
Monsieur le président, la question de l'argent a toujours divisé les membres du comité exécutif. Une fois à la tête de la FBF, quels arguments avez vous pour mettre un point final à cet état de chose ?
L'argent a toujours divisé pas seulement au niveau de la FBF même dans les familles, partout. L'argent , ce n'est pas le diable. On en a besoin pour vivre. Mais il faut avoir de dignité. Moi Mathurin de Chacus, si je suis élu le 25 août prochain, il y aura une Direction financière. Je vais même demander à mes collègues du comité exécutif de déléguer les pouvoirs de finances à un Cabinet à y mettre de la transparence et à présenter même les comptes toutes les fins du mois dans le journal officiel. La commission des finances au niveau de la Fédération sera accompagnée d'un cabinet comptable pour gérer les sous de la Fédération. Moi Mathurin de Chacus, je ne serai même pas signataire du compte de la Fédération. Mais je serai là pour veiller à l'utilisation correcte des fonds des contribuables même si c'est la FIFA qui envoie parce que le Bénin paie ses cotisations. Je serai là pour veiller à la très bonne utilisation de ces fonds publics.
Si je comprends bien monsieur le président, vous étés là pour assainir les finances et donner espoir à la jeunesse et surtout la crédibilité à la FBF ?
L'assainissement de la fédération doit commencer par nous mêmes les membres du comité exécutif. Il y aura un code de moralité que nous allons faire adopter à nous les membres de la Fédération. Nous sommes là pour aider la jeunesse
C'est vrai que nous devons faire pression sur nous mêmes et moi j'ai capacités pour amener les collègues à servir pour faire grandir un nom.
Mathurin de Chacus, vous étés le président des Dragons FC et membre du comité exécutif, PDG du groupe OFMAS, Commissaire aux matches inter-clubs de la Confédération africaine de football, vous êtes homme très occupé. Auriez-vous le temps nécessaire pour diriger la Fédération ?
C'est vrai j'ai entendu partout monsieur Mathurin de Chacus est très occupé. C'est vrai. Aujourd'hui le destin m'a choisi pour aller aux élections du 25 août prochain. Le groupe OFMAS a 25 ans d'existence dans les travaux publics. C'est un groupe international bien organisé. Et ce n'est pas une personne qui fait la société mais un groupe. J'ai accepté accompagner la jeunesse béninoise de football. Je me donnerai les capacités nécessaires et le temps nécessaire pour remplir ma mission que Dieu m'a confiée.
Est-ce que vous avez tapé une fois dans le ballon ?
(Rires)...je suis né à Cotonou à Tokpa Hojo qu'on appelé Gbogbanou en 1960. En 62, mon père a été affecté à Porto-Novo et j'ai grandit à Attakê. J'ai joué pour le CEMG d'Adjarra au Stade Charles de Gaulle, les compétitions des collèges, j'ai joué comme attaquant, défenseur au onze petits pelés (OPP)
Parlant du stade Charles de Gaulle, c'est vous l'avez construit ?
Comme dans la vie, il n'y a pas le hasard. C'est le destin. Et on ne peut s'en échapper. Je suis de Porto-Novo et le destin a voulu que ce soit moi qui réalisé ce stade. Je suis fier d'avoir réalisé le plus grand monument sportif pour ma ville et le Bénin.
Monsieur le président, est-ce que vous mesurez aujourd'hui l'immensité de la responsabilité qui vous incombe ?
C'est vrai nous sommes tous des responsables. Mais dans la vie d'un homme, on veut avoir la dignité. On cherche à grandir. Et je suis sûr que tous les membres de ce comité exécutif vont m'accueillir dans cette mission : faire l'histoire du Bénin positivement. Ce qu'il fait mentionner c'est que dans le comité exécutif, toutes les régions sont représentées.
Le développement du football partout suppose l'existence d'une direction technique nationale, qu'allez-vous changer ?
Nous allons changer beaucoup de choses pour gagner la confiance des Béninois. Gagner la confiance des Béninois, c'est leur présenter un vrai programme. Dès la première semaine de notre installation, organiser une réunion pour voir le programme national que nous allons soumettre au comité qui va valider et nous allons appeler les délégués, les populations pour essayer d'apprécier et d'apporter des touches. Après avoir validé ce programme, nous l'envoyerons au gouvernement pour nous accompagner. La Direction technique nationale est primordiale pour la réussite de notre mission. Il y aura une direction réels technique au sein de la fédération et les moyens adéquats pour accompagner la jeunesse. Et ce partout.
Il y a eu des situations tendues entre la fédération et des école de formation. Sous votre mandat, quelle place sera accordée aux centres de formation ?
Il y aura une commission que nous allons mettre en place pour nous faire des propositions concernant la formation. Sans formation, il n'y aura pas de qualité.
Propos transcrits pour la rédaction
Le peuple a faim. Oui, le peuple a faim. Mais dans quel pays le peuple n'a-t-il pas faim ? La situation économique du Bénin est devenue l'une des préoccupations importantes du moment. Comme les années précédentes, la seule phrase qui circule de bouche-à-oreille surtout chez les politiciens est : « le peuple a faim ». Autrement dit, on se sert du peuple pour conquérir le pouvoir mais une fois au pouvoir, on oublie ses souffrances. Mieux, c'est ce peuple qui sert d'instrument de chantage aux politiques. Comme une balle de ping-pong, il faut se baser sur les maux des populations pour faire du chantage. Combien sont ceux-là mêmes qui pensent au peuple ?
La question mérite d'être posée puisque si on jette un regard dans le rang des politiques surtout de l'opposition, au cours des dix dernières années, aucun politicien ne pense au bonheur du peuple. Aujourd'hui, c'est déjà une joie que le chef de l'Etat ait voulu changer la donne. Ce que les opposants n'entendent pas d'une bonne oreille car n'ayant pas été capables de faire au moins le quart des ambitions actuelles de Patrice Talon qui se réalisent déjà. Pour les ennemis de la République, le peuple a faim alors que les dirigeants s'enrichissent sur son dos.
Mais on est tenté de se demander à quels types de richesses on fait allusion pour décrier la gestion du gouvernement actuel. Aujourd'hui, le chant de réveil des politiciens repose sur « le peuple a faim ». Comme un jeu de tour à tour, chacun joue selon la position qui l'arrange et ce, dans l'accomplissement de ses ambitions.
Tout est bien clair que ce qui retient l'attention des politiciens, n'est rien d'autre que la conquête du pouvoir. Et ce, quelle que soit la méthode. Les anciens gestionnaires qui pendant une dizaine d'années ont montré leur limite, deviennent aujourd'hui des donneurs de leçons. Mais nous devons nous demander la psychologie de ces derniers et ce sur quoi ils se basent pour faire leur job.
Le chant quotidien « le peuple a faim » est fredonné dans tous les coins de rue, sur les ondes, sur les réseaux sociaux. Mais oui, le peuple a faim.
Le peuple a faim et pourtant, on mange au quotidien.
Le peuple a faim mais personne ne meurt de faim parmi les agitateurs fébriles.
Le peuple a faim et pourtant, ces politiciens continuent d'ériger de grands immeubles.
Le peuple a faim et pourtant, on trouve l'argent pour faire des campagnes précoces.
Le peuple a faim et pourtant, les opposants prennent du poids.
Le peuple a faim et pourtant, la production cotonnière et agricole ne cesse de croître.
Le peuple a faim et pourtant, les gens reçoivent régulièrement leur salaire.
Le peuple a faim et pourtant, des emplois sont créés par le biais des grands travaux.
Le peuple a faim et pourtant, la filière des voitures d'occasion n'est pas morte.
Le peuple a faim et pourtant, le commerce transfrontalier marche.
Le peuple a faim et pourtant, les véhicules de luxe continuent d'inonder le pays.
Le peuple a faim et pourtant, les marchés ne sont pas fermés mais se créent.
Le peuple a faim et pourtant, les opposants continuent de roucouler.
Le peuple a faim et pourtant, l'asphaltage a commencé avec la main d'oeuvre créée.
Le peuple a faim ; oui, le peuple a faim.
Il est clair que les seules personnes qui ont cette chanson sur les lèvres, sont les opposants d'aujourd'hui qui auparavant ont été aux affaires. Quel peuple a donc faim et qui n'est pas de leur responsabilité ?
Les performances économiques enregistrées ces dernières années grâce à la maîtrise des dépenses publiques et la lutte contre la corruption, devraient interpeller la conscience de tout un chacun de nous.
Alors quel peuple a faim ? Si ce n'est les corrompus et autres habitués à l'argent facile ?
Giscard AMOUSSOU