Le ministre du Commerce, Said Djellab a affirmé jeudi depuis la capitale économique de la Mauritanie Nouadhibou (zone franche) que les opérateurs algériens aspiraient à saisir les opportunités d’investissement offertes dans cette zone dans les différents secteurs, à même de contribuer au renforcement et à la consolidation des relations économiques entre les deux pays.
« L’ouverture du poste frontalier terrestre Mustapha Ben Boulaid à Tindouf et les grandes opportunités d’investissement dont dispose la zone franche Nouadhibou devront permettre aux opérateurs algériens d’accéder à de nouveaux marchés en Afrique de l’Ouest », a indiqué le ministre lors d’une rencontre-débat organisée en marge de la journée d’information organisée au profit des opérateurs algériens sur la zone franche Nouadhibou.
M. Djellab a également affirmé que « la participation record des groupes et entreprises algériens de différents secteurs d’activités à la Foire des produits algériens organisée à Nouakchott dénote leur volonté et leur forte aspiration à accéder à de nouveaux marchés de consommation en Afrique de l’Ouest ».
A ce propos, M. Djellab a affirmé que « la participation considérable des opérateurs algériens à la Foire de Nouakchott et leur déplacement dans la zone franche de Nouadhibou dénote leur volonté de renforcer les relations de coopération bilatérale qui se conforment avec les orientations des dirigeants des deux pays concernant la nécessité de renforcer la coopération économique bilatérale et d’accéder ensemble aux marchés d’Afrique de l’Ouest ».
« Il existe plusieurs opportunités d’investissement à exploiter dans la zone franche de Nouadhibou qui suscite l’intérêt des opérateurs algériens », a affirmé le ministre.
La principale exigence de compétitivité consiste en la mise en place d’un réseau de transport à la hauteur des investissements envisagés, a-t-il poursuivi, précisant que le taux d’intégration économique en Afrique ne dépassait pas actuellement 11 à 12%, un taux appelé à augmenter à la faveur des investissements communs.
Pour sa part, le président de la haute autorité de la zone franche de Nouadhibou, Mohamed Ould Daf a mis en avant les opportunités offertes dans ladite région qui pourrait constituer un modèle de coopération intégrée entre les deux parties.
Lors de cette journée d’information, M. Ould Daf est revenu sur le développement que connaît Nouadhibou depuis sa création il y’a cinq ans, soulignant l’augmentation du volume de fret et de traitement des conteneurs d’année en année (40.000 conteneurs en 2017). M. Ould Daf a énuméré les potentialités de coopération algéro-mauritaniennes notamment dans les domaines du textile, de la métallurgie et de l’énergie.
Un nouveau port devrait être construit au niveau de la zone franche en 2019, avec un quai de 900m de long sur 18m de fond, alors que la largeur du canal menant au quai sera de 16m et une profondeur adéquate permettant aux navires un accès facile.
Les projets à caractère prioritaire dans la région de Nouadhibou ne sont soumis à aucun impôt ou taxe douanière, tandis que les autres projets secondaires évalués par l’Autorité de Nouadhibou conformément à la loi régissant les activités de la zone franche, sont soumis à des taxes douanières minimes estimés à 2% du chiffre d’affaire du projet.
Pour rappel, le ministre du Commerce Said Djellab a été reçu jeudi matin par le président de l’Autorité de la zone franche de Nouadhibou Mohamed Ould Daf, avec lequel il a examiné les opportunités offertes par la zone aux opérateurs algériens.
Accompagné d’une délégation d’opérateurs économiques algériens, M. Djellab a effectué une visite à la zone franche afin d’examiner les opportunités d’investissement et de coopération. La délégation devra également visiter différents centres urbains et différentes structures industrielles se trouvant dans ladite zone.
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Intervenant lors de la présentation de la cimenterie « CILAS », réalisée à la faveur d’un partenariat avec la société française Lafarge Holcim, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé jeudi à Biskra que l’Algérie « est un pays stable et ouvert aux investissements étrangers conclus dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant », rapporte l’APS.
M. Bédoui a indiqué que « l’Algérie qui a réussi le recouvrement de sa stabilité œuvre à consolider son développement économique, à travers notamment, des partenariats gagnant-gagnant avec des firmes de renommée mondiale ». Le ministre a appelé tous les acteurs économiques « à relever le défi de l’exportation, notamment vers le marché africain ».
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A l'issue de la rencontre d'échanges avec les professionnels des médias, le Directeur Général de MTN Bénin Stephen R. Blewett a donné quelques clarifications sur la capacité technique du réseau mobile dont il est premier responsable.
La portabilité est une réalité au Bénin depuis quelques semaines au Bénin. En tant que Directeur Général de MTN-BENIN, que pensez-vous de ce service ?
La portabilité est très importante pour MTN parce que nous pensons qu'il faut laisser la possibilité au client d'opérer son choix. Il doit pouvoir choisir où il veut aller. Cela fait d'ailleurs partie intégrante de notre campagne « MTN tient à toi » ; c'est vraiment laisser le choix au client d'aller vers l'opérateur qui l'intéresse. Nous avons procédé à un petit lancement pour le moment. On va suivre la façon dont les choses évoluent. Mais, il faut savoir qu'à MTN, on est prêt ; le service est automatique. Si un client veut nous rejoindre, on va l'accueillir à bras ouvert et avec beaucoup de plaisir. Je suis vraiment content que le service de la portabilité soit présent au Bénin.
Est-ce que MTN a les moyens de recevoir par exemple, tous les abonnés du Bénin ?
MTN a investi plus de 100 millions de dollar dans le réseau pour l'améliorer. Dans les deux, trois mois à venir, on va installer 300 nouveaux sites de grande capacité et de 4G. Donc nous sommes en plein dans les investissements chaque année, de sorte que si un client décide de rejoindre la famille MTN, nous sommes prêts. Nous avons déjà fait les investissements nécessaires pour les accueillir. Nous dirons aux nouveaux abonnés « Bienvenue chez MTN ».
Est-ce possible qu'un abonné retourne chez son opérateur mobile de départ s'il n'est pas satisfait de la portabilité ?
Pas de problèmes ! Vous pouvez venir et si vous n'êtes pas satisfait, repartir chez votre opérateur d'origine. Mais à MTN, nous ne voulons pas perdre de clients. C'est pourquoi nous avons lancé l'opération « MTN tient à toi » car nous traitons les clients comme des amis.
Propos recueillis par Marcel HOUETO
La Société Béninoise de Cancérologie (SOBECAN) a tenu, ce jeudi 25 octobre 2018, à la salle de l'Institut des Sciences Biomédicales Appliqués (ISBA), sa deuxième journée scientifique sur le thème : « Diagnostic des cancers au Bénin ».
La cérémonie officielle d'ouverture a été présidée par la conseillère technique à la médecine hospitalière du ministre de la santé, en présence de plusieurs acteurs du secteur. Au cours de ladite journée, diverses communications et échanges ont eu lieu sur différents angles du thème.
La conseillère technique à la médecine hospitalière du ministre de la santé s'est réjouie de la tenue effective de la deuxième journée scientifique de la SOBECAN. Selon elle, cette journée va permettre une fois encore de mener des réflexions pour trouver des voies et moyens pour la lutte contre les cancers au Bénin. Elle a fait part de la volonté du ministère de la santé à soutenir les actions de la SOBECAN.
Ainsi, plusieurs communications ont été présentées au cours de ladite journée. La première a été présidée par le Professeur Kofi Mensa Savi de Tovè sur « L'imagerie des cancers au Bénin ». Il a d'abord procédé à une épidémiologie des cancers. Selon le professeur, la prise en charge des cancers au Bénin devrait être multidisciplinaire intégrant plusieurs corps du secteur de la santé. « L'imagerie étant essentielle, les radiologues sont beaucoup plus indispensables et c'est ce qui témoigne leur présence dans les différents stades de la maladie », a-t-il affirmé. L'incidence des cancers sur la plan national renseigne le professeur est plus forte au niveau des pays développés que des pays sous-développés.
Au Bénin, ces incidences sont estimées en 2018 à environ 8.000 cas et la mortalité est d'environ 6.000. A ce niveau, il a souligné le problème de la notification des cas dans notre pays.
Les cancers les plus fréquents au Bénin sont les cancers des seins, de foi, du col et de la prostate avec une prédominance du cancer des seins. Pour le professeur Savi de Tovè, il urge de lutter contre ces formes de cancers car selon les estimations, en 2030, il y aura 12 000 cas de cancers au Bénin.
Cette lutte informe-t-il va viser premièrement les facteurs favorisant les cancers tout en procédant au dépistage.
Dans le cas de la présence de la maladie, il faut alors faire le diagnostic précoce afin de mettre en œuvre le traitement avec tous les moyens possibles pour aboutir à la guérison.
L'imagerie annonce le communicateur, va jouer un rôle à toutes les étapes : dépistage, diagnostic, bilan d'extension, évaluation thérapeutique.
ll a procédé à une classification des moyens de l'imagerie. Regroupés en trois types, il s'agit de : l'imagerie morphologie avec la radiologie, l'échographie, TDM, l'IRM, TEP-SCAN, l'imagerie fonctionnelle et enfin moléculaire.
En expliquant le rôle de ces imageries, il a notifié que le Bénin dispose de la Radiographie, l'échographie mais n'a aucun mammographie en public.
Le pays dispose de 06 scanners et quant à l'IRM, il n'y a qu'une seule machine. Aussi, a-t-il relevé qu'il n'y pas de TEP, ni de table de radiologie interventionnelle. En ce qui concerne le personnel humain, c'est-à dire les radiologues, il y en a 16 au plan national soit 12 à Cotonou et 04 à Parakou. Or d'après l'OMS, il faut 1 radiologue pour 50 000 habitants donc 220 radiologues pour le Bénin. Parmi les 16 radiologues, 10 sont dans le secteur public et il faut noter qu'il n'y a aucun radiologue spécialiste dans la morphologie.
Ces moyens d'imagerie dont disposent le Bénin, vont permettre de lutter contre le cancer avec pour première cible celui du sein.
Que retenir du dépistage des cancers au Bénin
Concernant le dépistage du cancer du sein, c'est surtout la palpation qui est réalisée. A ce stade, le communicateur, propose de réaliser des échographies sous formes de dépistage. Selon lui, l'échographie est sensible pour les femmes jeunes et les seins denses. « On sait que le cancer de seins survient plus tôt chez la femme noire et que les femmes noires ont des seins le plus souvent plus denses ».
Le Professeur notifie qu'il y a encore des efforts à faire dans le cadre du dépistage gastro hépatocellulaire. Quant au cancer du côlon, il n'y a pas de dépistage au Bénin.
« Le radiologue est présent tout au long de la maladie », a-t-il martelé. Pour ce dernier, il faudrait un équipement diagnostic de qualité et adapté à la prise en charge des cancers, l'introduction d'imagerie interventionnelle, l'augmentation du nombre de radiologue et l'accès des patients aux examens d'imagerie et enfin promouvoir la prise en charge multidisciplinaire.
D'autres communications sur « l'apport de l'imagerie dans la prise en charge du cancer » et « la contribution de la médecine nucléaire dans le diagnostic des cancers » ont été présentées respectivement par Dr Sonia Adjadohoun et le Président national des hôpitaux, Kuassi Marcellin Amoussou-Guenon.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dans le cadre de la lutte contre la fraude et le commerce illicite des produits de tabac dans la sous- région ouest africaine, les industriels du tabac ont initié ce jeudi 25 octobre, un séminaire de sensibilisation et de formation à Azalaï hôtel de Cotonou. L'objectif de cette de rencontre qui s'articule autour du thème : Trafic illicite de cigarettes – Enjeux et perspectives, est d'élaborer un plan d'actions pour l'éradication de la fraude et le commerce illicite des produits du secteur du tabac. Plusieurs responsables de la sécurité et des finances du Bénin ont pris à l'atelier.
« Nous Industriels du tabac, sommes particulièrement intéressés par le panel relatif au commerce illicite car celui-ci affecte de façon considérable, aussi bien l'industrie du tabac que les gouvernements, et nous pensons pouvoir apporter une contribution significative et partager notre savoir-faire en matière de solutions règlementaires et numériques. » a indiqué Mamadou Guèye, le représentant de l'industrie du tabac.
Pour lui, une coopération pour élaborer des stratégies appropriées afin de lutter efficacement contre ce fléau s'avère nécessaire.
« La contrebande de cigarette est devenue un phénomène très répandu en Afrique de l'Ouest avec des conséquences majeures sur le plan sanitaire, sécuritaire et financier », a-t-il souligné.
M. Guèye a précisé que l'essor de la contrebande a engendré un manque à gagner de près de 108 milliards de francs Cfa sur les recettes des Etats de l'Afrique de l'Ouest ces trois dernières années.
« La lutte contre le commerce illicite nécessite une approche collaborative et concertée », a-t-il insisté.
Le représentant du Ministre de l'Economie et des finances, Jean Toboula a fait savoir que le commerce illicite du tabac est devenu un phénomène très répandu dans la région, de ce fait, une réponse efficace, concertée et suivie s'impose.
Selon lui, cet atelier est d'une grande importance car le Bénin, compte tenu de la position stratégique qu'elle occupe dans la sous-région, et étant donné la densité de ses activités portuaires, est de plus en plus exposé à l'ampleur de ce trafic et ses conséquences sur le plan sanitaire, les recettes des Etats et la menace terroriste.
Il a précisé que les produits du tabac issus du commerce illicite sont non conformes et ne satisfont pas aux exigences de la réglementation des produits du tabac.
« Ces produits illicites privent les consommateurs de produits réglementés, perturbent le commerce légal des produits du tabac et entraînent des pertes substantielles de revenus pour les gouvernements », a-t-il déploré.
Avant de lancer les travaux, il a signalé que le triomphe dans ce combat, nécessite une synergie au niveau national et régional, tout en harmonisant les efforts sur les plans législatif, organisationnel et opérationnel.
Il faut préciser que trois grandes industries du tabac sont les initiatrices de cet atelier. Il s'agit du Group Impérial Tobacco, de British American Tobacco, et de Philip Morris International.
A l'issue des propositions concrètes seront faites au gouvernement du Bénin pour lutter efficacement contre le phénomène.
Par Marcel HOUETO
Par Eric Ambrosini.
Née il y a seulement 3 ans, la sélection algérienne de rugby connaît une progression incroyable. Elle nourrit aujourd’hui de grandes ambitions : participer à la Coupe du Monde 2023 en France.
Le Mondial 2023 de rugby avec le XV d’Algérie ? Pourquoi pas au vu des progrès montrés par la sélection nationale depuis trois ans.
De la 3ème à la 1ère division africaineEn 2015, l’équipe nationale évoluait en Bronze Cup, la troisième division africaine. En battant dernièrement la Zambie 31-0 en finale de la Silver Cup (2ème division), l’Algérie vient d’empocher son billet pour évoluer l’an prochain en Gold Cup, la 1ère division africaine.
« Une ascension fulgurante » s’exclame fièrement Sofiane Benhassen, le président de la Fédération algérienne de rugby à nos confrères de l’AFP.
4 ans pour progresserDans ce championnat, l’Algérie sera confrontée à l’élite du rugby africain dominé depuis ces dernières années par la Namibie. Une équipe « épouvantail » qui a déjà participé à 5 reprises à la Coupe du monde. Le sélectionneur franco-algérien, Allam Boumedienne, explique :
La Gold Cup, c’est un niveau voire deux niveaux au-dessus. Il nous reste désormais quatre ans pour apprendre.
Mondial 2023 en vueConscientes que le chemin sera long pour rivaliser dans ce championnat, la sélection emmenée par Allam Boumedienne et la Fédération nourrissent toutefois des ambitions :
Notre but c’est la Coupe du monde 2023, a confié Sofiane Benhassen, le président de la Fédération algérienne. Pour cela, il faudra que le XV d’Algérie atteigne la finale de la Gold Cup. En cas de victoire, elle bénéficiera d’une qualification directe pour le Mondial. Sinon elle devra défendre ses chances lors du tournoi de repêchage ouvert au finaliste malheureux.
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D’après le MDN, Ahmed Gaid Salah a inauguré aujourd’hui un complexe de production des explosifs, construit en partenariat avec le géant chinois de l’armement Norinco. Le complexe appartient à la Société algérienne de production des explosifs: « Nous considérons ce complexe important et vital », a déclaré Gaid Salah.
La société « réalisée dans le cadre d’une coopération et d’un partenariat avec la partie chinoise représentée par l’entreprise Norinco, constitue un autre maillon essentiel dans l’ensemble des exploits réalisés dans le domaine de la fabrication militaire » informe le MDN.
En ajoutant : cette société « vient renforcer les autres unités de l’Office national des explosifs relevant de la Direction des fabrications militaires, et qui prennent en charge la production des différents types d’explosifs avec des matières premières 100% locales, afin de répondre à toutes les demandes exprimées dans les secteurs ayant souvent recours à ces produits de haute qualité, à l’instar du secteur des travaux publics et du génie civil, et ce, conformément aux normes internationales adoptées dans tous les domaines technologiques, industriels, sécuritaires et de la protection de l’environnement ».
Rappelons que Norinco est l’une des plus importantes entreprises chinoises de l’industrie de l’armement.
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Voilà des idées et des recommandations d’alimentation lors de refroidissement et autres maladies courantes :
– Orange, citron, kiwi :
à consommer en grande quantité car ces fruits sont riches en vitamine C.
– Carottes : beaucoup de béta-carotène fortifie les défenses.
– Bananes : calme les estomacs irrités.
– Riz : soulage en cas de diarrhée.
– Oignon : aurait des produits phytochimiques qui soulageraient les bronchites et il lutte contre les infections.
– Thé noir et vert : ces thés contiennent des catéchines, leurs effets sont antibactériens.
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L'équipe du Système des Nations unies au Bénin, a célébré ce mercredi 24 octobre 2018, à Canal Olympia de Wloguèdè, à Cotonou la journée des Nations Unies. Ce 73ème anniversaire, placé sous le signe de la paix, de la Solidarité et du développement durable, a été marqué par plusieurs événements dont la cérémonie officielle au cours de la matinée du 24 octobre suivie d'un don de matériels didactiques au profit des apprenants du centre de promotion sociale des aveugles et amblyopes de Sègbéya en fin de journée. Ce fut une occasion pour le ministre des Affaires étrangères d'exprimer le satisfécit du Gouvernement du Bénin pour la coopération avec le Système des Nations Unies.
Le Système des Nations Unies (SNU) au Bénin a célébré, ce mercredi 24 octobre 2018, sa 73ème journée. La cérémonie commémorative de cette journée qui a réuni les membres du Corps diplomatique, les partenaires nationaux, les acteurs de la société civile et du secteur privé et les fonctionnaires du SNU, a été présidée par le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Aurélien Agbénonci et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, M. Siaka Coulibaly, en présence d'autres membres du gouvernement dont le ministre de la santé publique.
Le Coordonnateur du SNU a délivré à l'assemblée le message du Secrétaire Général de l'Onu, M. Antonio Guterres. « L'extrême pauvreté recule, mais nous voyons croître les inégalités. Pourtant, nous ne baissons pas les bras car nous savons qu'en réduisant les inégalités, nous redonnons espoir, nous ouvrons de nouvelles perspectives et nous renforçons la paix partout dans le monde>>, a-t-il déclaré.
Au cours de la cérémonie, un film documentaire a été projeté à l'assistance pour montrer les efforts consentis par l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour accompagner les efforts du pays dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et ce, en lien avec les priorités nationales.
Le film met un accent les six (06) axes stratégiques du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement du Bénin (2019-2023) et leurs effets dont entre autres la promotion de la croissance économique inclusive, forte et durable ; le renforcement du Capital Humain ; et la consolidation de la démocratie, de l'Etat de droit et la promotion de la bonne gouvernance de même que les résultats des efforts de la coopération entre le SNU et le gouvernement depuis 2010.
Par ailleurs, pour toujours mériter la confiance des Etats dont le Bénin dans le processus de développement, le Secrétaire Général de l'Onu a engagé un processus de profondes réformes pour permettre à l'Organisation de mieux répondre aux défis actuels de notre monde a expliqué M. Siaka Coulibaly.
L'objectif de la réforme est de repositionner l'ONU afin de lui permettre de mieux accompagner les pays pour la mise en œuvre de l'Agenda de développement à l'horizon 2030, a-t-il conclu.
Le Bénin satisfait de la coopération avec le SNU
M. Aurélien Agbénonci, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a remercié l'Organisation des Nations Unies et particulièrement l'équipe pays pour leur soutien dans la réalisation de l'Agenda 2030. << Sans l'appui des Nations Unies, le Bénin n'aurait pas les moyens de répondre aux défis du développement durable. Mais j'ai foi qu'en nous entendant sur des stratégies claires notre coopération sera davantage fructueuse », a déclaré le ministre. Après avoir visualisé le film documentaire, le chef de la diplomatie béninoise a réitéré toute la satisfaction du gouvernement pour les actions du SNU au Bénin tout en les encourageant à en faire davantage.
Don au centre de promotion sociale des aveugles et amblyopes de Sègbèya
Après la cérémonie officielle, l'équipe du SNU s'est rendue dans l'après-midi du 24 octobre au centre de promotion sociale des aveugles et amblyopes de Sègbèya pour faire don de matériels aux apprenants du centre. Les donateurs étaient assistés du ministre béninois des affaires sociales et de la microfinance, Bintou Adam Taro.
Pour M. Siaka Coulibaly, la remise de matériels aux apprenants de ce centre est un geste de solidarité qui constitue une contribution des agences du SNU à la mise en œuvre du pilier du Programme d'actions du Gouvernement visant l'amélioration des conditions de vie des populations. <
Ainsi ces partenaires au développement ont appuyé ce centre de formation en équipements didactiques notamment avec des imprimantes brailles, des logiciels Duxbury braille, et de scanner pour améliorer les conditions d'études des apprenants malvoyants du centre.
Les patients du service de kinésithérapie du Centre Hospitalier de Parakou et du Centre d'appareillage orthopédique et de rééducation fonctionnelle du Zou ne sont pas laissés de côté. <>, a déclaré Siaka Coulibaly.
Pour s'assurer de l'appropriation des Objectifs de de développement durable (ODD) par cette couche de la population, les donateurs ont aussi saisi l'opportunité pour mettre une centaine de documents sur les ODD traduits en langage braille à la disposition des centres de malvoyant de Cotonou et de Parakou.
Tout en souhaitant un joyeux anniversaire à l'Organisation des Nations Unies particulièrement à l'équipe pays du Système, le directeur du centre de promotion sociale des aveugles et amblyopes de Sègbéya , Jérémie Béré Goura et la représentante des bénéficiaires, Marie Ange Biaou, ont remercié à tour de rôle le Système des Nations Unies pour ce geste d'amour et de solidarité à leur endroit.
Le ministre Bintou Adam Taro apprécie également l'effort d'accompagnement du processus de développement et de renforcement des droits et du bien-être des populations notamment dans le domaine de la protection et de la promotion des personnes vulnérables par le système des Nations Unies. Des efforts qui portent des fruits selon elle.
Mme Bintou Adam Taro a aussi remercié au nom du gouvernement toute l'équipe du SNU pour ce geste d'amour à l'endroit des personnes vivant avec un handicap.
La remise des matériels aux apprenants a mis un terme à la célébration officielle de l'édition 2018 de la Journée des Nations Unies au Bénin.
Toujours dans le cadre de la célébration de la 73ème Journée des Nations Unies, le SNU au Bénin et le gouvernement ont organisé le 23 octobre 2018, un petit déjeuner de presse sur l'appui du Système des Nations Unies (SNU) pour la réalisation des ODD au Bénin.
Juliette MITONHOUN
Les unités du groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya de M’sila ont pu mettre un terme aux activités de deux individus spécialisés dans le commerce et le transport de baroud (matière explosive) sans aucune autorisation.
Les deux mis en cause ont été arrêtés dans la commune de Maadhid connue pour son site archéologique de la Kalaâ de Beni Hammad située à 30 km au nord-est de la ville de M’sila, où on a contrôlé un véhicule touristique de marque Renault-Mégane qui avait à son bord trois sacs dissimulés dans le coffre arrière de la voiture remplis de cette matière prohibée avec un poids total de 100 kg aux côtés d’un matériel destiné à la fabrication de cartouches. Les deux personnes ont été présentées devant le procureur de la république de la ville de M’sila pour possession et commercialisation sans autorisation de munitions de type 5. Celui-ci a ordonné leur arrestation à l’établissement pénitentiaire de la ville, ainsi que la saisie du matériel et de la voiture en attendant leur comparution devant la justice.
A. Laïdi
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Encore une fois, la solidarité villageoise est sollicitée dans la région de M’chédallah où les jeunes du village Vouaklane et ceux des Arth-Yekhlef d’où est originaire l’enfant Mohand-Salah atteint d’une double pathologie, une hyperoxalurie qui nécessite comme unique remède une greffe du foie doublée d’une transplantation rénale, sont mobilisés pour venir en aide à cet enfant âgé d’à peine 12 ans et qui est contraint d’arrêter ses études à cause de sa maladie.
Aussi, et c’est parce que son traitement en Algérie n’est pas disponible et que la prise en charge à l’étranger lui a été refusée, ce sont les citoyens du village et les camarades de classe du collège qui se sont mobilisés dans un premier temps afin de mener une campagne de collecte d’argent nécessaire pour venir en aide à cet innocent dont les parents sont dans l’impossibilité de réunir une telle somme, avant de s’étendre vers d’autres jeunes bénévoles issus des autres villages de la daïra de M’chédallah mais également de Bechloul et même au-delà, comme à Tazmalt, dans la wilaya de Béjaïa.
Ainsi, l’opération de collecte d’argent et d’autres produits a commencé depuis plus d’un mois et les jeunes qui sillonnent les villes et les villages, quand d’autres organisent des quêtes au niveau de certains axes routiers en sollicitant les âmes charitables, ne désespèrent pas de réunir cette somme nécessaire pour une opération dans un hôpital parisien qui a reçu le dossier médical de Mohand-Salah et qui a estimé le coût de cette double opération à quelque 100 000 euros, soit un peu plus de 2 milliards de centimes.
Et si pour le moment, les jeunes qui sont mobilisés ont réussi à réunir plus de 700 millions de centimes, le collectif chargé de la vulgarisation de cette opération tant en termes d’affichages et autres prospectus que dans les réseaux sociaux, et qui est également chargé des modalités d’accueil du patient en France en coordonnant avec des jeunes de la région vivant en région parisienne, lance un appel à toutes les âmes charitables pour continuer à faire des dons afin d’arriver à collecter la somme nécessaire.
Espérons que l’appel sera entendu et que la somme sera réunie le plus tôt possible pour permettre à Mohand-Salah Toudert de retrouver rapidement le sourire. Et surtout les bancs de l’école. Inch’Allah !
Y. Y.
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