Le secrétaire général du Front de libération Nationale, Djamel Ould Abbes, a finalement tranché sur l’identité du successeur de Mouad Bouchareb, ancien président du groupe parlementaire du FLN au sein de l’APN.
Mohamed Bouabdallah,ancien président de la commission de la santé, des affaires sociales , du travail et de la formation professionnelle à l’APN, a été chargé d’occuper le poste de président du groupe parlementaire à l’APN.
Immédiatement après l’élection de Bouchareb à la tête de la chambre basse du parlement, le numéro deux du vieux parti s’est précipité à combler le vide dans ce poste vacant.
Pour rappel, le député du parti du Front de libération nationale (FLN), Mouad Bouchareb, a été élu mercredi à la majorité nouveau président de l’Assemblée populaire nationale (APN) en remplacement de M. Saïd Bouhadja.
Bouchareb a été élu à main levée lors d’une séance plénière présidée par le député Hadj Laib en sa qualité de doyen des membres de l’APN.
Asma Bahlouli/ version française: Rachel Hamdi
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Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a présidé, ce jeudi 25 octobre 2018, la cérémonie d'ouverture de la deuxième édition de Solarworld, une Foire sur les énergies renouvelables au Bénin (Ferb).
Dans son discours d'ouverture, le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a félicité les organisateurs de Solaworld édition 2018 qui, selon lui, valorise le sous-secteur des énergies renouvelables et cadre parfaitement avec les objectifs du Programme d'actions du gouvernement (Pag). L'électrification hors réseaux en milieu rural, n'a pas été occultée dans le message du ministre. A ce sujet, il a insisté sur le décret pris par le gouvernement pour encouragement les investissements privés dans le secteur. Dona Jean-Claude Houssou a invité les acteurs du sous-secteur au développement des compétences, seul gage de la pérennité des actions posées.
Le coordonnateur du Partenariat pour la formation professionnelle en énergies renouvelables au Bénin (Pfperb), Klaus Van Briel, a rappelé l'objectif de l'organisme. Il s'agit selon lui, de contribuer au développement et à l'amélioration des compétences de la main-d'œuvre spécialisée en énergies renouvelables au Bénin.
De 2015 à 2017, près de 2000 artisans ont été directement impactés par les activités du Pfperb, a-t-il expliqué.
Le président de l'Association Internationale des Spécialistes en Énergies Renouvelables (Aiser), Dr Faustin Dahito, a remercié le gouvernement pour l'importance qu'il accorde au secteur des énergies renouvelables. Il a réitéré l'engagement de l'Aiser à accompagner le gouvernement dans la réalisation du volet Énergie de son programme d'actions.
Le Solaworld 2018 se déroule du 25 au 28 octobre 2018 sur l'esplanade extérieur du stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou.
F. A. A.
L’ancien commandant des forces américaines en Europe alerte sur «la très forte probabilité» d’une guerre entre Pékin et Washington. Un élément de plus dans la rhétorique agressive de Washington vis-à-vis de Pékin, qui pourrait encore s’envenimer alors que l’on apprend que la Chine espionnerait les conversations privées de Trump.
«Je pense que dans 15 ans, ce n’est pas inévitable, mais très fortement probable, nous soyons en guerre contre la Chine», a déclaré à l’AFP le général américain Ben Hodge.
Une mise en garde du commandant des forces américaines en Europe jusqu’en 2017, prononcée lors d’un forum sur la sécurité à Varsovie le 24 octobre dernier. Le général américain estime visiblement que les Européens ont besoin d’être motivés dans leur effort de défense et que Washington devrait les y aider:
«Il est de l’intérêt des Américains de disposer d’un pilier européen très fort […] La stabilité et la sécurité en Europe sont dans l’intérêt des États-Unis. On va continuer à investir ici en Europe, à s’entraîner, dans cette perspective éventuelle que dans dix ou quinze ans nous devions nous battre dans le Pacifique», ajoute Ben Hodge.
De fait, si la plupart «faucons» néoconservateurs, à l’image de John Bolton, conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, font de la Russie le principal adversaire de Washington, certains ont plutôt la Chine en ligne de mire. Si le phénomène n’est pas nouveau, Donald Trump ayant par exemple dénoncé la tentative chinoise d’influencer les «midterms», les élections de mi-mandat cruciales pour les Républicains, dès le mois de septembre, il semble avoir changé d’objectif pour, selon Reuters, «empêcher une escalade de la guerre commerciale» menée par Washington contre Pékin.
Un équilibre difficile à trouver: Début septembre, le vice-Président américain, Mike Pence, avait dénoncé «l’attitude malveillante» de Pékin à l’égard des États-Unis. Pourtant, malgré les tensions, les deux pays maintiennent un dialogue politique, comme le prouve la rencontre des ministres de la Défense chinois et américain à Singapour le 18 octobre dernier. Une rencontre qualifiée de «constructive» par la partie chinoise, qui a déclaré avoir été invitée à Washington par Jim Mattis.
L’invitation tiendra-t-elle encore après les révélations du New York Times, qui vient de dévoiler que Pékin espionnerait la Maison-Blanche dans le but d’influencer le Président américain? L’administration présidentielle américaine s’est refusée à tout commentaire, mais d’après le quotidien new-yorkais, la Chine aurait mis sur écoute le portable de Donald Trump, non sécurisé, pour écouter ses conversations et ainsi tenter d’influencer la politique américaine.
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Restés silencieux depuis le début de la crise en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (MENA) , les pays Arabes sont aujourd’hui la cible de vives critiques à travers le monde.
Ils se sont notamment attiré les foudres de l’ancien représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU, Lakhdar Brahimi, qui leur a clairement reproché d’être à l’origine du chaos.
«La majeure partie des conflits dans le monde est concentrée dans la région du Proche et du Moyen Orient, c’est parce que les pays membres de la Ligue Arabe ne veulent pas travailler ensemble »a-t-il martelé ce jeudi, en marge de l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
Si les pays occidentaux, n’y interviennent pas, « c’est parce que çà ne touche pas leurs intérêts de manière directe et aussi, parce que ce sont des Arabes et des Musulmans « qui sont en train de se taper dessus »,ajoute-t-il.
Selon lui, l’élément déclencheur du conflit en Syrie a été le Printemps Arabe, « un mouvement populaire réel, qu’ont exploité et militarisé des pays de la région ».
Commentant, d’autre part, la guerre créée au Yémen, un pays confronté par ailleurs à une crise humanitaire extrême, cet ancien Secrétaire général adjoint de la Ligue Arabe explique qu’il s’agit d’un conflit où interfèrent plusieurs acteurs régionaux.
Rachel Hamdi
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Au terme de l'audience qui a eu lieu ce jeudi 25 octobre 2018 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, le juge Rodolphe Azo, en charge du dossier de disqualification des Ecureuils cadets a reporté le délibéré au 30 novembre prochain. Au cours de l'audience, chaque prévenu a donné sa version des faits.
Le ministère public représenté par Raoul Tchiapkè au terme des plaidoiries, a requis la relaxe pure et simple de Quentin Didavi, Vicentia Boco, Moïse Ekoué et Ibrahim Mama Chabi. Par contre, il a requis 06 mois de prison dont 01 ferme pour les 10 joueurs et 12 mois dont 02 fermes pour Anjorin Moucharafou, ancien président de la Fbf , Lafiou Yessoufou et ses adjoints ainsi que Zéphérin Déguénon.
F. A. A.
Le Professeur Kofi-Mensa Savi de Tové, à l'occasion de la 2ème journée scientifique de la Société Béninoise de Cancérologie (SOBECAN), tenue ce jeudi 25 octobre 2018, à la salle de l'Institut des Sciences Biomédicales Appliqués (ISBA), a exposé les contours de l'Imagerie des cancers au Bénin. Après avoir fait une brève présentation de l'épidémiologie des cancers, il a énuméré les plus fréquents au Bénin, relevé les moyens de lutte, le rôle de l'imagerie dans cette lutte et les différents types d'imagerie disponibles. Le spécialiste n'a pas manqué de proposer des pistes de solutions pour une bonne prise en charge des cancers.
Selon le Professeur Kofi-Mensa Savi de Tové, la prise en charge des cancers au Bénin devrait être multidisciplinaire intégrant plusieurs corps du secteur de la santé. « L'imagerie étant essentielle aux différents stades de la maladie », a-t-il affirmé. L'incidence des cancers sur la plan national renseigne le professeur, est plus faible dans les pays sous-développés que dans les pays développés, contrastant avec une mortalité plus élevée.
Au Bénin, cette incidence est estimée en 2018 selon l'OMS (GLOBOCAN) à environ 8.000 cas et la mortalité à 6.000 décès. A ce niveau, il a souligné le problème de la notification des cas dans notre pays.
Les cancers les plus fréquents au Bénin sont le cancer du sein, du foie, du col de l'utérus et de la prostate. Pour le Professeur Savi de Tové, la lutte contre les cancers au Bénin est une urgence car selon les estimations, en 2030, il y aura plus de 12.000 cas de cancers au Bénin.
Cette lutte informe-t-il doit viser premièrement les facteurs favorisants les cancers tout en procédant au dépistage. Par ailleurs les diagnostics doivent être fait le plus précocement possible afin de donner aux malades les meilleures chances de guérison.
L'imagerie, annonce le médecin, va jouer un rôle à toutes les étapes : dépistage, diagnostic, bilan d'extension et évaluation thérapeutique. Par ailleurs elle est devenue thérapeutique grâce à l'imagerie interventionnelle.
Il a procédé à une classification des moyens de l'imagerie regroupés en trois types, il s'agit de : l'imagerie morphologique avec la radiologie, l'échographie, TDM et l'IRM ; l'imagerie fonctionnelle avec le TEP-SCAN (tomographie par émission de positons couplé au scanner) et enfin moléculaire qui reste encore du domaine de la recherche.
Tout en expliquant les rôles de l'imagerie, il a notifié que le Bénin dispose de la Radiographie et de l'échographie. Il a souligné que le nombre de scanner (06 dont 04 à Cotonou) et d'IRM (01) est largement insuffisant. Par ailleurs il a déploré la très mauvaise disponibilité des appareils de mammographie eu égard à l'ampleur du cancer du cancer dans notre pays. Aussi, a-t-il relevé qu'il n'y pas de TEP-SCAN, ni de table de radiologie interventionnelle.
En ce qui concerne les ressources humaines, c'est-à dire les radiologues il a déploré leur effectif insuffisant. Il y a 16 radiologues en activité au Bénin (12 à Cotonou et 04 à Parakou) alors que d'après l'OMS, il faut 1 radiologue pour 50 000 habitants soit 220 radiologues pour le Bénin. Il faut noter qu'il n'y a aucun radiologue spécialiste en oncologie au Bénin.
Que retenir du dépistage des cancers au Bénin
Concernant le dépistage du cancer du sein, c'est surtout la palpation qui est réalisée alors que la méthode de référence est la mammographie effectuée en dépistage de masse. A ce stade, le communicateur, a évoqué la possibilité de réaliser des dépistages par échographie. Selon lui, l'échographie est sensible pour les femmes jeunes aux seins denses. « On sait que le cancer de seins survient plus tôt chez la femme noire et que les femmes noires ont des seins le plus souvent plus denses que les caucasiennes ».
Le Professeur notifie qu'il y a encore des efforts à faire dans le cadre du dépistage des carcinomes hépato cellulaires qui surviennent dans plus de 90% des cas chez des patients cirrhotiques et porteurs chronique de l'hépatite B. Quant au cancer du côlon, il ne fait pas l'objet de dépistage systématique au Bénin.
« Le radiologue est présent tout au long de la maladie », a-t-il martelé. Pour ce dernier, il faudrait un équipement diagnostic de qualité et adapté à la prise en charge des cancers, l'introduction de l'imagerie interventionnelle, l'augmentation du nombre de radiologue, l'amélioration de l'accès des patients aux examens d'imagerie et enfin la promotion de la prise en charge multidisciplinaire des cancers pour soulager nos populations.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La ville de Sétif a été élue « Ville verte » par le prix du président de la République, récompensant les villes ayant consacré le plus d’aménagement d’espaces verts aux profits des citoyens. A noter que les villes de Tlemcen et Médéa ont eu respectivement le deuxième et troisième prix, rapporte la radio algérienne.
Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la journée nationale de l’arbre et à la veille de la célébration de la journée internationale des villes, la première responsable du secteur de l’Environnement, Fatima-Zohra Zerouati, a souligné dans son allocution de la protection de l’environnement conformément notamment aux engagements de l’Algérie vis-à-vis de plusieurs organisations internationales et son adhésion aux conventions. Lors de cette cérémonie, une convention a été signée entre les ministères de l’Environnement et des Energies renouvelables d’un côté, et celui de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication.
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Les élections annoncées au niveau des instances de direction des universités publiques pour le mois prochain, ne pourront plus se tenir. Et pour cause, l'installation en vue du Conseil national de l'éducation (CNE). A cet effet, le gouvernement du président Patrice Talon a pris le décret N° 2018-441 du 20 septembre 2018 portant mesures transitoires à la mise en œuvre de la réforme de la gouvernance des universités publiques du Bénin. Ainsi, les responsables actuels des instances des directions des universités publiques sont maintenus à leurs postes respectifs jusqu'à l'installation du CNE.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Encadré
Extrait du Décret portant mesures transitoires à la mise en œuvre de la réforme de la gouvernance des universités publiques du Bénin
Décret N° 2018-441 du 20 septembre 2018 portant mesures transitoires à la mise en œuvre de la réforme de la gouvernance des universités publiques du Bénin.
(...)
Le Conseil des ministres entendu en sa séance du 19 septembre 2018,
Décrète
Article premier : Jusqu'à l'examen de la nouvelle gouvernance des établissements publics d'enseignement supérieur par le Conseil national de l'éducation, les dispositions des articles 19, 24, 27, 31, 33, 34, 38, 39 et 44 du décret n°2016-208 du 04 avril 2016 portant création, attributions, organisation et fonctionnement des universités nationales en République du Bénin modifié par le décret n° 2016-638 du 13 octobre 2016 relatives à l'élection des recteurs, vice-recteurs, membres de Conseil d'administration d'Université, doyens, directeurs, vice-doyens et directeurs adjoints des unités de formation et de recherche (UFR) des universités nationales du Bénin sont suspendues.
Article 2 :
A titre transitoire, les recteurs, vice-recteurs, membres élus de Conseil d'administration d'Université, doyens, directeurs, vice-doyens et directeurs adjoints dont les mandats sont venus à terme, restent en place.
Article 3 :
Le présent décret, qui prend effet pour compter de la date de sa signature, abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Il sera publié au Journal officiel.
Le député de Annaba Baha Eddine Tliba a brillé par son absence lors de la plénière d’hier à l’APN. En fait, Tliba a soutenu Bouhadja et ce, dès le début de cette affaire, nous apprend une source sûre au FLN qui nous confie, par ailleurs, que des mesures disciplinaires seront prises très prochainement contre lui. A commencer par le gel de son appartenance au groupe parlementaire, en attendant de le traduire devant la commission de discipline du parti.
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L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) vient de décerné un satisfécit au Gouvernement du Bénin après sa revue annuelle. Dans un entretien accordé à 24 Heures au Bénin, Son Excellence Monsieur Komlan AGBO, Représentant Résident de l'UEMOA, en poste à Cotonou depuis octobre 2017, fait un bref tour d'horizon de la coopération de son institution avec le Bénin. S.EM. Komlan AGBO assure que les travaux de construction du poste de contrôle juxtaposé de la frontière bénino-togolaise de Hillacondji vont redémarrer bientôt.
Comment appréciez-vous les relations entre l'UEMOA et le Gouvernement du Bénin ?
D'abord, il faut dire que l'UEMOA est une organisation qui compte huit Etats membres d'Afrique de l'ouest et qui ont en commun le francs CFA. L'UEMOA va fêter bientôt son 25è anniversaire. Il n'y a pas de couacs dans les relations entre la République du Bénin et l'UEMOA. Tout se passe à merveille et on ne peut que souhaiter cela.
A votre avis, quels sont les domaines où le gouvernement doit encore faire des efforts par rapports aux directives communautaires ?
Nous venons de faire l'exercice annuel que nous appelons la revue annuelle, la phase technique. Il reste la phase politique. La phase technique concerne une évaluation des réformes, politiques, programmes et projets mis en œuvre dans tous les Etats membres. L'étape du Bénin a été réalisée du 9 au 11 octobre et les résultats atteints dans la mise en oeuvre des réformes sont assez satisfaisants. Le Bénin a réalisé un taux de 80,2%. Avec ce taux de réalisation, on peut dire que c'est une bonne performance. Néanmoins, il y a quelques petits problèmes, quelques lenteurs dus parfois à l'Administration. Des efforts doivent être faits encore notamment en ce qui concerne la transposition. Parfois, ce ne sont pas des difficultés mais c'est dû aussi sans doute à la mauvaise information des agents, de nos experts nationaux, qui ne savent pas comment informer ou ne pas informer à temps la Commission que telle directive ou tel règlement a été transposé et mis en œuvre dans les Etats membres. Sinon en dehors de cela, on a attiré l'attention de chaque Etat membre y compris le Bénin sur ces petits détails à ne pas négliger pour que le pays soit condamné ou mal vu au moment de la revue annuelle.
L'UEMOA a initié depuis quelques temps la construction de postes juxtaposés au niveau des frontières. Mais pour ce qui concerne la frontière de Hillacondji entre le Bénin et le Togo, on constate que les travaux sont bloqués. A quoi cela est-il dû concrètement ?
Pour résumer, il n'y a pas d'inquiétude là aussi. Les travaux ont été suspendus et non bloqués pour une raison toute simple liée au fait que certains travaux ont été jugés nécessaires et l'entreprise a dû les effectuer sans avoir obtenu l'accord préalable des autres partenaires. Donc, c'est juste une question de régularisation et c'est presque régler. A l'heure où je vous parle, je peux dire que le problème est réglé et les travaux vont bientôt redémarrer.
Qu'avez-vous à ajouter pour conclure cet entretien ?
Nous sommes dans une organisation qui fonctionne assez bien. Je ne peux qu'encourager l'effort consenti par l'Etat béninois à l'endroit de son organisation sous-régionale.
Réalisé par F. B. I.
La présidente de la Haute Cour de justice, Marie José de Dravo Zinzindohoué a, dans une interview accordée à la radio Deutsche Welle, indiqué les difficultés dans l'aboutissement de la procédure contre les députés Bako, Djènontin et Atao.
Malgré la levée de l'immunité des députés Bako, Djènontin et Atao depuis le mois de juillet, leur comparution devant la Haute juridiction est toujours en traîne. Selon la Présidente de cette juridiction, la procédure de poursuite des intéressés devant la Haute Cour de justice va prendre du temps. "La procédure va durer", a-t-elle confié à Deutsche Welle.
Marie José de Dravo Zinzindohoué fait cas de l'instruction qui n'a pas encore démarré au niveau de la Cour d'appel. Et pour cause, certains ont fui du territoire. " Il y a des mis en cause qui ont fui du territoire, qui ne sont pas présents. Il y en a qui sont présents mais ne répondent pas aux convocations du juge". Elle explique que l'absence du territoire et la non présentation devant le juge n'empêchent pas le cours normal de la procédure. " De toutes les façons, quelle que soit la physionomie du mouton, la cérémonie aura lieu. La Cour d'appel instruira à charge ou à décharge ", dira-t-elle.
Le dossier sera renvoyé à l'Assemblée conformément aux textes pour décider de la poursuite ou non des mis en cause. " Et la Haute Cour, elle se prépare, elle attend. Si l'Assemblée décide de lui envoyer ces mis en cause, la Haute Cour est prête ".
Les députés Djènontin et Bako sont poursuivis pour mauvaise gestion dans la filière coton alors que Atao l'est pour trafic de faux médicaments.
G.A.