L'histoire de la République du Bénin (ex Dahomey), s'est écrite, de 1960 à ce jour, en deux périodes majeures. Une, postcoloniale dominée par une instabilité sociopolitique qui court de 1960 à 1990. Les neuf (09) premières années de cette période ont été marquées par des coups d'Etat. La seconde période est celle du Renouveau démocratique intervenue en 1990 avec l'organisation historique de la Conférence des forces vives de la Nation et qui permet au Bénin d'aujourd'hui de souffler mieux politiquement.
« Dahomey, l'enfant malade de l'Afrique ». C'est par cette appellation qu'on désignait ce petit pays situé à l'Ouest du continent noir qui est devenu République Bénin en 1975. Un qualificatif qui fait suite aux nombreux coups d'Etat perpétrés juste au lendemain de son accession à l'indépendance.
Depuis ce cérémonial du 1er août 1960 d'une indépendance « accordée » par la puissance coloniale proclamée par Hubert Maga, premier Président du Dahomey, les anciennes élites coloniales, pour la plupart originaires du Sud du pays, se sont lancés dans la conquête du pouvoir d'Etat et ce, sans grande surprise, a ouvert la boîte de Pandore des coups d'Etats orchestrés différemment par l'armée.
Avant que Mathieu Kérékou, alors commandant de l'armée, ne vienne mettre « fin » à ces putschs, plus d'une dizaine de coups d'Etats a été perpétrée en neuf (09) ans dans le pays. Cette instabilité politique qui a commencé par s'observer, à peine trois ans après l'indépendance, puise sa source des alliances, parfois contre nature, mises en place avant la proclamation de l'indépendance du pays. Une querelle qui date même de la période coloniale entre les acteurs politiques, les élites du Sud et du Nord de Dahomey.
Les « manœuvres » avant l'indépendance
« Avant la proclamation de l'indépendance le 1er Août 1960 à Porto-Novo, la capitale du Bénin, des tractations politiques ont eu cours et la division, la haine, le mépris de l'autre et surtout la soif du pouvoir ont été la tasse que se sont servies les différentes élites de cette époque », rappelle François Sounouvou, historien béninois.
A l'Assemblée nationale française en mai 1951, les élections ont révélé l'implosion de l'Union progressiste dahoméenne (UPD) et le leadership de Sourou Migan Apithy a été contesté, l'obligeant à aller aux élections avec une nouvelle liste : l'Union française (UF).
En conséquence, les natifs du nord du Dahomey auxquels le comité directeur de l'UPD avait refusé une seconde place sur la liste ont claqué la porte et ont fondé le Groupement ethnique du nord du Dahomey (GEND) qui deviendra plus tard le Mouvement démocratique dahoméen (MDD). Son leader, Hubert Maga est élu. « Une fois les sièges attribués, Apithy crée sa formation politique : le Parti républicain du Dahomey (PRD) », signale l'historien.
Les querelles de personnes créent des courants aux lignes floues au sein des partis au sud du Bénin alors que dans le nord, Hubert Maga réussit à hisser son mouvement au rang de parti rassembleur et en août 1957, le Mouvement démocratique dahoméen (MDD) devient le Rassemblement démocratique dahoméen (RDD).
Au même moment, on note au sud du pays, une kyrielle de partis politiques qui enterrent l'historique UPD. En marge de ce bouillonnement politique, l'histoire va continuer de s'écrire.
En mai 1957, Sourou Migan Apithy est élu vice-président du Conseil de gouvernement du Dahomey, le poste de président étant réservé de droit au gouverneur de la colonie. Une élection contestée par certaines élites de l'époque.
« Le 4 décembre 1958, Sourou Migan Apithy est tout nouveau président du Conseil de gouvernement. Mais ironie du sort, contrairement à ce qui s'est passé dans la plupart des anciennes colonies accédant à l'indépendance, cette position de président du Conseil de gouvernement ne le portera pas à la tête du nouvel Etat », précise Félix Iroko, professeur d'histoire à l'Université d'Abomey Calavi.
En Avril 1959, la première Assemblée nationale dahoméenne est élue sans majorité politique distincte. C'est alors un gouvernement d'union nationale qui conduira le pays à l'indépendance.
Deux grands groupes politiques se constituent au sud du pays autour de deux leaders, Sourou Migan Apithy et Justin Tomètin Ahomadégbé, inconciliables. Cette situation profite à Hubert Maga qui reçoit le soutien de l'Union démocratique dahoméenne (UDD-RDA) de Justin Ahomadégbé. Il est donc élu premier président du Dahomey, le 26 juillet et proclame l'indépendance du pays le 1er août 1960.
La « saga » des coups d'Etat
L'exercice du pouvoir du tout premier Président du Dahomey n'aurait duré que trois ans environ avant que ne survienne l'instabilité du pouvoir d'Etat. Juste au lendemain de sa prise de fonctions à la tête du Dahomey, le pays est secoué par d'importantes grèves et manifestations à travers les deux grandes villes du pays, Cotonou et Porto-Novo.
Face aux mécontentements observés dans l'opinion publique et ne pouvant pas rester inactif face à cette situation qui n'arrange pas un pays fraîchement indépendant, le colonel Christophe Soglo prend le pouvoir en octobre 1963 et Hubert Maga, président élu, est obligé de se réfugier en Côte d'Ivoire. C'est le début d'une série de coups d'Etats au Dahomey.
Mais malgré sa destitution, Hubert Maga (1916-2000) reste néanmoins un acteur politique très présent et le peuple dahoméen se retournera vers lui en mai 1970 pour mettre un terme à la crise institutionnelle qui secoue alors le pays. Il restera à la tête du Dahomey jusqu'au putsch mené par Mathieu Kérékou le 26 octobre 1972, le coup d'Etat de toutes les convoitises et de tous les intérêts.
Le colonel Christophe Soglo (1912-1984), devenu général après son coup d'Etat d'octobre 1963, rend le pouvoir aux civils à la suite des élections organisées en janvier 1964. Mais, n'étant pas satisfait après, il reviendra au pouvoir en décembre 1965 par un nouveau coup d'Etat. Contrairement à son premier coup qui lui a permis de quitter le pouvoir après les élections, il sera lui-même renversé par un coup d'Etat mené par le colonel Maurice Kouandété.
Les élections organisées, avec la volonté du Président putschiste, le colonel Christophe Soglo, en janvier 1964 a favorisé le retour des civils au pouvoir. Sourou Migan Apithy (1913-1989) remporte les élections et devient ainsi le deuxième président civil ayant accédé au Palais de la Marina après les indépendances du pays.
Les querelles d'avant indépendance existant toujours entre les rivaux du sud du Dahomey, le Parti démocratique dahoméen (PDD) démet le 27 novembre 1965 Sourou Migan Apithy de ses fonctions et nomme Justin Tomètin Ahomadégbé à la tête de l'Etat. Une manœuvre qui n'a pas été du goût des militaires qui, par l'intermédiaire du général Christophe Soglo, mettent fin par un coup d'Etat au blocage institutionnel, le 29 novembre 1965 (deux jours seulement après cette décision du PDD). Sourou Migan Apithy et Justin Ahomadégbé ont été obligés de démissionner.
Tahirou Congakou (1913-1994) alors président de l'Assemblée Nationale a été porté à la tête du gouvernement provisoire, suite au blocage institutionnel occasionné par Apithy et Ahomadégbé. Il détient la particularité d'être le premier civil qui accède au pouvoir, sans élection et sans coup d'Etat. Il sera néanmoins renversé par un coup d'Etat mené par Christophe Soglo, qui ne digère pas cette façon de gérer le pays par ces civils.
Le 20 décembre 1967, Christophe Soglo qui était pourtant sûr de sa gestion des affaires de la cité est renversé par un putsch militaire et le Colonel Maurice Kouandété (1932-2003) prend le pouvoir.
Devenu ainsi le deuxième militaire à accéder au pouvoir après un coup d'Etat, le colonel Maurice Kouandété cède sa place, quelques jours plus tard, à Alphonse Amadou Alley. Toujours assoiffé par le pouvoir pour y avoir goûté, le colonel Kouandété renverse le 10 décembre 1969, le Président Emile Derlin Zinsou mais cèdera à nouveau sa place à Paul-Emile De Souza, le 13 décembre 1969, c'est-à-dire, trois jours plus tard. Il détient alors le record de la plus petite durée au pouvoir. Il aurait fait au total, en deux coups d'Etats, cinq (05) jours au pouvoir.
Le coup d'Etat perpétré par le colonel Maurice Kouandété en décembre 1967 a permis de confier le pouvoir au lieutenant-colonel Alphonse Alley (1930-1987) qui était en ce moment, le chef des Armées du Dahomey. Il quitte le pouvoir en juin 1968.
En juin 1968, Emile Derlin Zinsou (1918 - 2016) devient le deuxième civil de l'histoire qui accède au pouvoir, sans élection et sans coup d'Etat. Son avènement fait suite aux nombreuses crises gouvernementales. Etant donné qu'une division s'observe entre les militaires, Emile Derlin Zinsou a été choisi pour prendre la tête de l'État. Il sera renversé par un coup d'Etat dirigé par le trio composé du Colonel Maurice Kouandété, du Colonel Sinzogan et du Lieutenant-colonel Paul Emile de Souza.
A la suite de ce coup d'Etat en décembre 1969, un Conseil militaire désigne le lieutenant-colonel Paul Emile De Souza (1931-1999) comme Président de la République, après le coup d'État que lui-même, Maurice Kouandété et Sinzogan ont perpétré. Mais, il rendra le pouvoir aux civils, en mai 1970, après la mise en place du Conseil présidentiel encore appelé « le monstre à trois têtes ».
Le Conseil présidentiel mis en place consacre le retour du premier Président du pays ayant proclamé l'indépendance du pays, Hubert Maga. Le Conseil étant rotatif à raison de deux ans entre les « trois monstres », Hubert Maga, prenant le pouvoir en mai 1970 a rendu le pouvoir en mai 1972 à Justin Tomètin Ahomadégbé (1917-2002). Ce dernier accède ainsi au pouvoir et devient le troisième Président civil qui prend la tête du pays sans élection et sans coup d'Etat. Mais malheureusement, il a été renversé après seulement six (06) mois de pouvoir par le plus célèbre de tous les coups d'Etat au Dahomey, celui du 26 octobre 1972.
Il aura marqué l'histoire du pays à plus d'un titre. C'est lui qui, incontestablement, détient le record de longévité au pouvoir après un coup d'Etat. Lui, c'est Mathieu Kérékou (1933-2015). Il a eu l'avantage de diriger le pays non seulement comme militaire (1972-1991), mais aussi comme civil (1996-2006), après des élections démocratiquement tenues.
Après sa prise du pouvoir par ce coup d'Etat, Mathieu Kérékou mit sur pied le Gouvernement militaire révolutionnaire (GMR). D'importantes réformes ont été engagées et celle du 30 novembre 1975 a permis le changement du nom du pays. Ainsi le Dahomey devient la République populaire du Bénin (RPB). S'il a réussi à gérer et à se maintenir au pouvoir pendant tout ce temps, c'est compte tenu de son management et sa maîtrise de l'armée sinon après la révolution de 1972, d'autres tentatives de coups d'Etats ont été enregistrées.
Des coups d'Etats foirés
« Dans un régime aussi révolutionnaire, impossible de ne pas enregistrer de tentatives de coups d'Etats », affirme le colonel parachutiste Djohoun, ancien directeur de la garde républicaine sous Mathieu Kérékou. Impossible certes de les quantifier selon le colonel mais des annonces et des tentatives ont été mises à nu et les auteurs auditionnés par le régime révolutionnaire. Les généraux Mama Sika Séïdou, Nazaire Hounoukpè et Akanni, se rappelant tous de ces moments aussi douloureux, s'accordent sur ces annonces souvent médiatiques des « coups d'Etats » après la prise du pouvoir par Mathieu Kérékou.
« Moins de deux ans déjà après sa prise du pouvoir, Mathieu Kérékou a déjoué le premier coup d'Etat », rappelle le général de la brigade aérienne Séidou Mama Sika, ancien ministre de l'Intérieur et collaborateur très proche de Mathieu Kérékou. Tout en signalant que ce dernier n'avait pas participé au coup d'Etat qui l'a porté à la tête de la Nation, le général affirme que les acteurs et auteurs du coup d'Etat du 26 octobre 1972 lui ont fait appel pour sa rigueur, son sens de responsabilité et ses capacités managériales. Alors qu'il était encore commandant en ce temps, ses supérieurs n'ont trouvé de gêne en l'appelant pour qu'il conduise le mouvement révolutionnaire malgré son jeune âge.
« Nous avions eu foi en lui, nous avions cru en ses capacités et je crois que nous n'avions pas eu tort. Il était le meilleur parmi nous. Il présentait plus l'image d'un homme courageux et intègre », avait affirmé fièrement Janvier Assogba, l'un des auteurs du coup d'Etat de 1972, dans un entretien accordé à La Nouvelle Tribune, en décembre 2015. Selon lui, Mathieu Kérékou avait fait asseoir « sa gouvernance sur des renseignements, même s'il est devenu un filou par la suite ».
« Si vous échangez à trois, soyez déjà sûr qu'un des membres du trio vendra la mèche. C'était presque la norme », signale le colonel Djohoun. Et c'est justement ce service de renseignement aussi efficace qui a recalé les fomenteurs de coups d'Etats sous son règne.
Des tentatives de ces insurrections, deux ont particulièrement marqué le « règne » de Mathieu Kérékou. L'agression armée de Bob Denard, intervenue le 16 janvier 1977 et le coup fomenté le 4 avril 1988 par le général François Kouyami.
Tout en se rappelant des circonstances qui ont permis de « maîtriser » les mercenaires de Bob Denard, le général Mama Sika avoue que le Bénin a eu de la chance car, les hommes en uniforme qui devraient se rendre au Togo par voie terrestre pour un match entre les deux nations étaient tous regroupés à quelques encablures de l'aéroport de Cotonou.
Même s'il convient de reconnaître le coup de maître de Bob Denard, le colonel Djohoun clame qu'il a été « mal renseigné sur certains aspects et le retard accusé par son vol en est pour grand-chose ».
Pour celui raté de 1988, c'est encore dû au renseignement. La mèche a été vite vendu et l'instigateur interpellé et découragé.
« Il est difficile de prêter foi à toutes ces annonces de coups d'Etat échoués car, c'était aussi des moyens dissuasif et communicationnel afin de décourager tout Béninois ambitionnant une telle action », soutient le colonel Djohoun.
Néanmoins, reconnaît le général Mama Sika, des tentatives, les vraies, ont été pourtant enregistrées.
In fine, l'exercice du pouvoir par le général Mathieu Kérékou n'a pas été aussi rose. Mais, il a tenu le coup et a su manager afin de garder le pouvoir pendant dix-huit (18) ans environ.
Cette instabilité politique à la tête de la nation béninoise serait-elle à l'origine du retard économique que connaît le pays depuis lors ? Selon certains observateurs, ces coups d'Etat sont certes à l'origine du faible niveau de développement du pays mais après tant d'années écoulées, le Bénin devrait déjà se reprendre pour se lancer véritablement sur la voie du développement.
Engagé sur la voie de la démocratie après la Conférence nationale des forces vives de la Nation de février 1990, le pays connaît depuis 1991, l'organisation et la tenue régulière des élections et l'alternance au pouvoir.
Une avancée dans ce domaine, même si certains estiment que la démocratie, telle conduite au Bénin, ne favorise pas le développement de cette nation.
Josaphat DAH-BOLINON
ENCADRE :Chronologie des coups d'Etat au Dahomey (actuel Bénin)
1er Août 1960 : Accession au pouvoir de Hubert Maga, premier Président du pays après son indépendance
Hubert Maga, premier Président du pays après son indépendance
Octobre 1963 : Christophe Soglo renverse le Président Maga et orchestre ainsi le premier coup d'Etat de l'histoire de Dahomey.
Décembre 1965 : Christophe Soglo procède à son deuxième coup d'Etat en reversant le pouvoir dirigé par Sourou Migan Apithy, élu par le peuple et ayant pris le pouvoir des mains de ce même Christophe Soglo.
Christophe SOGLO, premier militaire ayant pris le pouvoir par les armes
20 décembre 1967 : Maurice Kouandété renverse Christophe Soglo qui était pourtant sûr de son pouvoir. Maurice Kouandété remet le pouvoir au civil peu de temps après.
Maurice KOUANDETE, deuxième militaire ayant accédé au pouvoir
10 décembre 1969 : Maurice Kouandété, insatisfait de la gestion du pays, renverse Emile Derlin Zinsou et prend à nouveau le pouvoir qu'il va remettre au lieutenant-colonel de l'armée, Paul Emile De Souza.
Paul Emile de Souza porté au pouvoir après le coup d'Etat du trio (Colonel Maurice Kouandété, Colonel Sinzogan et Lieutenant-colonel Paul Emile de Souza)
26 octobre 1972 : Mathieu Kérékou procède au coup d'Etat « le plus célèbre » de l'histoire du pays en renversant Justin Tomètin Ahonmadégbé. Il dirigea le pays jusqu'en 1990 où il rendit le pouvoir à Nicéphore Dieudonné Soglo à la suite d'une élection démocratique intervenue après l'organisation de la conférence des forces vives de la nation.
Mathieu KEREKOU, l'homme ayant dirigé le pays en tant que militaire et civil
Chronologie des coups d'Etats et succession des présidents au Dahomey
Août 1960 - Octobre 1963 / Mai 1970 - Mai 1972 Hubert MAGA (1916-2000)
Octobre 1963 - Janvier 1964 / Décembre 1965 - Décembre 1967 Christophe SOGLO (1912-1984)
Janvier 1964 - novembre 1965 Sourou Migan APITHY (1913-1989)
Novembre - décembre 1965 Tahirou CONGAKOU (1913-1994)
20 décembre – 21 décembre 1967 / 10 décembre – 13 décembre 1969 Maurice Kouandété (1932-2003)
Décembre 1967 - juin 1968 Alphonse ALLEY (1930-1987)
Juin 1968 - décembre 1969 Emile Derlin ZINSOU (1918 - 2016)
Décembre 1969 - Mai 1970 Paul Emile de SOUZA (1931-1999)
Mai 1972 - 26 Octobre 1972 Justin Tomètin AHOMADEGBE (1917-2002)
Octobre 1972 - Avril 1991 / Avril 1996 - Avril 2006 Mathieu KÉRÉKOU (1933 - 2015)
Les conférenciers, qui se sont succédé à la tribune, ont insisté sur le fait que le cancer du sein est la première cause de mortalité chez la femme.
Praticiens, spécialistes, psychologues, cadres du secteur de la santé et membres de la société civile formée en majorité de femmes, ont participé, mercredi, au palais de la culture Abdelkrim-Dali de Tlemcen, à une journée scientifique autour du thème de la prévention et la sensibilisation sur le cancer du sein. Conférences et projection sur grand écran d’un documentaire lié au thème à l’ordre du jour, ont permis de cerner les causes médicales de cette pathologie à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la lutte contre le cancer du sein qui touche particulièrement les sujets âgés de 40 ans et plus. Ce regroupement a permis notamment de jauger les capacités de la wilaya de Tlemcen en matière de prise en charge de cette maladie multifactorielle qui enregistre chaque année plus de 300 nouveaux cas (les statistiques font état d’environ 11 000 nouveaux cas à l’échelle nationale). Les conférenciers qui se sont succédé à la tribune ont insisté sur le fait que le cancer du sein est la première cause de mortalité chez la femme et que le diagnostic précoce est la meilleure démarche pour permettre un traitement approprié avant la survenance du cancer en question. Les participants à ce séminaire ont estimé que la communication et l’information demeurent des relais importants pour sensibiliser la femme, qu’elle soit travailleuse ou au foyer, et surtout celle vivant en zone rurale, du danger de cette maladie sournoise aux conséquences incalculables. Parmi les facteurs de risque évoqués lors des débats, figurent en bonne place, selon les praticiens, les nouveaux modes de vie moderne adoptés par les femmes par la consommation excessive de nouriture riche en graisses et pauvre en fibres, conséquence de l’obésité, en sus de l’inactivité sportive. Ils ont conclu que l’incidence du cancer du sein progresse dangereusement en Algérie compte tenu de l’étalement de l’espérance de vie.
B. Abdelmadjid
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</iframBedoui : » La loi est au-dessus de tout
Bedoui : » ce n’est pas un marché, la loi est au dessus de tout «
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Pour le député Abdellah Ahmed, Les députés sacrifient tout pour le citoyen algérien, selon lui c’est un travail pas toujours de tout repos
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Obligés de quitter leurs maisons suite à l’effondrement d’une bâtisse du même quartier, lequel a coûté la vie à une femme âgée de plus de 50 ans, ils se sont retrouvés sans toit depuis plus d’un mois.
Alors que deux nouvelles opérations de relogements seront effectuées durant le mois de novembre prochain, des dizaines de familles habitant la cité Aouinet El-Foul, non loin du centre-ville de Constantine, ont été sommées dernièrement de quitter leurs domiciles sans délai. Les constructions en question menacent ruine et sont situées dans une zone rouge, s’agissant du phénomène de glissement de terrain. Les locataires de ces dernières devront pour leur part trouver eux-mêmes une solution de rechange en attendant l’étude de leurs dossiers pour un potentiel relogement qui ne devrait intervenir qu’au deuxième trimestre de l’année prochaine.
Désabusés par cette situation, une quarantaine parmi les concernés ont tenu dans la matinée d’avant-hier un sit-in devant le siège de la daïra de Constantine pour manifester leur ras-le-bol. Obligés de quitter leurs maisons suite à l’effondrement d’une bâtisse du même quartier, lequel a coûté la vie à une femme âgée de plus de 50 ans, ils se sont retrouvés sans toit depuis plus d’un mois. “Après cet incident, on nous a demandé de quitter nos maisons et de ne plus revenir sous prétexte qu’elles constituent un danger pour notre vie. Ils nous ont demandé de patienter jusqu’à l’étude de nos dossiers”, nous dit Samira, une des protestataires, qui ajoute : “Toutes mes affaires sont éparpillées chez mes proches.
Je reste chez ma sœur avec mon mari et mes 5 enfants, je ne peux plus accepter cette situation, et à chaque fois que nous demandons de voir le chef de daïra, il refuse de nous recevoir.” “Le chef de daïra nous a orienté vers la location, c’est tout ce qu’il trouve à dire. Nous n’avons pas les moyens de louer une maison, mon marie touche 20 000 DA par mois, et j’ai 4 enfants. Nous demandons que notre situation soit prise en charge avant l’hiver, parce que nous nous retrouvons avec nos enfants à la rue”, témoigne une autre femme. Interrogé sur ce problème, le chef de daïra de Constantine M. Antri, dira : “Effectivement, ce sont des locataires et des propriétaires qui ne disposent ni de préaffectations ni de reçus de paiement à l’OPGI dans le cadre des différentes opérations de relogement effectuées auparavant. Ce sont des citoyens qui doivent attendre l’achèvement de l’opération d’assainissement de toutes les listes de demandeurs de logement.
Ce n’est qu’après la fin de cette opération et à l’entame des recours que les familles de Aouinet El-Foul seront incluses, c’est-à-dire dans la liste des recours. Ces derniers sont estimés à 800 recours déposés à la daïra, à l’OPGI et à la wilaya.
On compte démarrer l’étude de ces dossiers à partir du deuxième semestre 2019.
Pendant ce temps, il faut que ces gens-là soient patients, il faut aussi qu’ils soient rassurés que leur cas va être étudié minutieusement par la commission.”
Inès Boukhalfa
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Le vol des grilles d’avaloirs a pris une grande ampleur dans la région de l’antique Mina et ses prolongements dont Relizane, Zemmoura, Yellel, Oued R’hiou entre autres, selon des sources concordantes. La disparition subite d’un seul couvert d’avaloir peut causer des accidents à l’image de cet enfant qui a été sérieusement blessé en tombant dans la bouche d’égout dont la grille a été volée ou encore cette vieille femme qui a subi le même sort. On constate, aussi, que des voitures tombent, parfois, dans des bouches d’égout sans couvercle, causant soit des blessures aux conducteurs et aux passagers, soit des dégâts matériels, ce qui reflète un peu la situation. Rien qu’à apprendre qu’une grille d’avaloir en fonte coûte 8 000 dinars, on est secoué surtout que les pièces volées se comptent par dizaines. Une multitude de couverts en acier ou en fonte ont, ainsi, été volés sous-entendant par-là que des millions de centimes viennent renflouer les poches de cercles maffieux végétant dans l’anonymat et auxquels peu d’importance a été, jusqu’alors, accordée. Ces réseaux semblent être bien organisés, selon les informations recueillies, avec comme point d’appui des ferrailleurs peu scrupuleux chez lesquels atterrissent les fameuses grilles pour alimenter ensuite quelque fabrique ou prendre le chemin frauduleux du marché noir particulièrement florissant par les temps qui courent. Ce qui est, aussi, à mettre en évidence c’est le silence complice de bon nombre d’habitants des quartiers ciblés par ces types de vols qui voient des camionnettes suspectes œuvrer mais ne réagissent pas.
E. Y.
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L’aide à l’auto-construction consentie par l’État par le biais du Fonds national du logement (Fonal), dans le cadre du programme de promotion de l’habitat rural, connaît un franc succès dans la commune de Sidi Saâda.
L’adhésion de la population à cette formule de logement est d’une telle ampleur qu’il devient très difficile, voire impossible, de répondre à une demande qui se fait littéralement explosive. En effet, selon une information donnée ces jours-ci par le premier responsable de la municipalité, en l’occurrence M. Bahri Mahi, ce ne sont pas moins de 1 750 dossiers de souscription qui sont en attente de traitement. “C’est un chiffre extrêmement élevé qui va sans nul doute connaître une hausse significative dans les semaines et les mois à venir, étant donné que nos services enregistrent quotidiennement de nouvelles demandes”, a-t-il déclaré, en faisant remarquer que la commune de Sidi Saâda n’a jamais connu un tel niveau de demandes.
Le responsable de l’APC rappelle que ces chiffres astronomiques recouvrent près de 4 années de cumul de demandes, sans aucune contrepartie en matière d’affectation des programmes. Selon lui, cette formule est victime de son succès, en raison, notamment, de l’assouplissement des conditions d’éligibilité et du réaménagement du mode de déboursement des tranches de la subvention. Astreints à une attente languissante, des souscripteurs au Fonal de Sidi Saâda confient ne plus se faire d’illusions quant au sort qui sera réservé à leurs dossiers : “Bientôt quatre ans d’attente et d’incertitude. Il est grand temps de passer à autre chose, car je n’y crois plus”, fulmine un prétendant résidant à quelques encablures du chef-lieu communal. Submergé par la désespérance après des années à poireauter, un autre villageois dira que s’accrocher à cette aide revient à se bercer d’illusions. “Le Fonal, j’en ai fait mon deuil. Avec la crise financière qui secoue le pays, il y a très peu de chances que l’État continue à soutenir ce genre d’investissements”, assène-t-il.
E. Yacine
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Des dizaines de souscripteurs pour le projet de 200 logements de type promotionnel aidé sur le site de M’siouène (commune de Skikda) ont organisé dernièrement leur deuxième sit-in en une semaine devant le siège de la wilaya, pour dénoncer le grand retard dans la réalisation de leurs logements. Le promoteur immobilier chargé de la réalisation de ces logements ne s’est guère soucié, selon des protestataires, des injonctions des responsables concernés, même de celles du wali, et continue d’ignorer les interpellations pour relancer la réalisation de ces logements en souffrance depuis 2011. “Les travaux sont à l’arrêt et aucune décision n’a été prise par les responsables en dépit des promesses tenues lors de notre dernière sortie publique”, nous dira un autre protestataire. Ces pères de famille, qui attendent désespérément qu’un jour ils auront leur propre toit, sont montés au créneau depuis que d’autres souscripteurs du même type de logements, dans un autre lieu, et qui vivaient la même situation, ont vu le promoteur immobilier reprendre les travaux. Ils se sont donc rassemblés de nouveau pour rappeler aux autorités concernées, dont la Direction du logement, leurs promesses. Ils demandent en outre l’envoi d’une commission d’enquête sur place pour s’enquérir de la situation et éventuellement lever les contraintes que le promoteur immobilier soulève pour justifier l’arrêt des travaux. À signaler que d’autres projets de réalisation de logements promotionnels sont aussi complètement à l’arrêt, et les souscripteurs qui ont déjà avancé de l’argent ne savent plus à quel saint se vouer.
A. B.
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La troisième campagne 2018 de don du sang lancée par la police à Aïn Defla il y a quelques jours, après celles de mars et de juin derniers, a permis la collecte d’une importante quantité de poches de sang, alors que l’opération n’est toujours pas terminée. Selon les responsables de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, cette campagne, d’ailleurs tout comme les deux premières, a suscité l’intérêt de l’ensemble des policiers qui demeurent régulièrement nombreux à attendre, chacun, son tour afin d’accomplir parfaitement cette action humanitaire, “car il s’agit d’un devoir qui est à la fois moral et humain, étant donné que le don en question est destiné à ceux qui sont vraiment dans le besoin dans les différents hôpitaux et structures sanitaires”. Toujours d’après nos mêmes interlocuteurs, cette opération est chapeautée médicalement par la direction locale de la santé et de la population DSPS, puisque c’est un médecin spécialiste qui assure le suivi permanent de la collecte à longueur de journée à l’intérieur du camion médical stationné devant le siège de la Sûreté de wilaya. Elle intervient après la première qui a eu lieu les 27, 28 et 29 mars 2018 et la deuxième qui s’est déroulée les 26, 27 et 28 juin dernier à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du don du sang. “Au total, ce sont 249 poches de sang qui ont été collectées lors de ces deux premières étapes de l’opération, en attendant ce que donneront les résultats finaux de cette troisième campagne”, soulignent Ramdane Bouaanane et Rabah Chafii de la Sûreté de wilaya, qui insistent sur la sensibilisation et la détermination de tout le monde quant à la réussite de ce genre d’opérations.
AHMED CHENAOUI
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Le wali de Tamanrasset, Djilali Doumi, a procédé tout récemment à la restructuration de son cabinet et à l’installation de sept commissions, chacune dans sa spécialité et sa compétence, pour suivre et superviser les projets de développement lancés dans cette collectivité-continent. Dans sa démarche, le chef de l’exécutif a essentiellement axé sur les dossiers épineux et les secteurs qui ravivent la braise dans cette wilaya du grand Sud.
À commencer par la commission du logement qui est, selon le communiqué de la wilaya posté sur sa page officielle, chargée du suivi des dossiers relatifs aux différentes formules de logement et d’aide à l’habitat, ainsi que de la supervision des commissions de daïra et du cadastre. La commission aura également pour mission de coordonner avec les services des domaines publics et les agences foncières afin d’en finir avec les agressions multiples du béton, mais surtout avec la mafia du foncier qui a fait main basse sur plusieurs parcelles de terrain destinées à des projets d’utilité publique.
Une autre commission chargée des affaires opérationnelles a été parallèlement créée pour veiller à l’avancement des chantiers lancés et au respect des cahiers des charges, notamment concernant le projet de logements LPA et AADL où de nombreux dépassements ont été signalés par les souscripteurs qui, faut-il le rappeler, ont été interdits d’accès aux sites à la suite d’un rapport accablant publié par l’association des souscripteurs AADL2 sur sa page facebook. L’emploi, l’éducation et l’action sociale sont au cœur des préoccupations du premier magistrat de la wilaya qui aura fait appel à une compétence locale pour chapeauter la commission devant s’occuper, entre autres, des problèmes soulevés par les chômeurs, le corps enseignant et les parents d’élèves. La commission opérera en coordination avec d’autres secteurs, dont les affaires religieuses, l’enseignement supérieur et l’action sociale, indique le même communiqué.
L’investissement n’est pas en reste, puisqu’une commission a été mise en place pour suivre tous les projets liés à ce secteur d’activité avec pour finalité d’insuffler une nouvelle dynamique dans la wilaya. La commission supervisera les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des mines.
Le chef de l’exécutif a également procédé à l’installation de trois autres commissions non moins importantes. Il s’agit de la commission de la santé publique et de la protection de l’environnement, de la planification et du suivi des programmes de développement et de la communication et l’information.
RABAH KARÈCHE
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« Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, la brigade de recherche de la Gendarmerie nationale d’Alger a traité plusieurs affaires qualitatives et simultanées relatives à l’utilisation des réseaux sociaux et d’Internet à des fins criminelles », indique un communiqué rendu public ce jeudi par la Gendarmerie nationale.
Selons des sources concordantes plusieurs arrestations des membres de ce réseau ont eu lieu. La Gendarmerie national affirme l’existance de preuves accablantes liés à cette affaire.
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Le recteur de l’université Abou-Bekr-Belkaïd (UABT) le Pr Mustapha Djafour est décédé dans la nuit de mardi 23 octobre à l’âge de 54 ans des suites d’une maladie incurable. La nouvelle de sa mort a jeté l’émoi au sein de la communauté universitaire.
C’est un 21 juillet 2015 que ce cadre universitaire avait été installé officiellement à la tête de l’UABT, en remplacement du Pr Nourredine Ghouli, nommé au poste de Directeur général des enseignements et de la post-graduation au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. La santé du recteur commença à se dégrader au début de cette année, et pour cause, il souffrait d’un cancer, une maladie invalidante. Aussi, il sera remplacé par le Dr Djawed Zendagui, vice-recteur (son voisin de quartier), qui assure l’intérim au bureau du Faubourg Pasteur.
Le Pr Mustapha Djafour, né en 1964 à Tlemcen, était depuis 2008 vice-recteur à l’université Abou-Bekr-Belkaïd de Tlemcen, chargé des relations extérieures. Professeur en génie civil, il a été directeur de l’Institut du génie civil au niveau du pôle technologique et des sciences de l’ingénieur de Chetouane (Tlemcen).
Écrit par El Halloui TlemçaniThe post Tlemcen : Mustapha Djafour, recteur de l’université Abou-Bekr-Belkaïd n’est plus appeared first on .
Après 56 ans de coopération avantageuse et pertinente, entre l’Algérie et l’Organisation des Nations unies (ONU), la commémoration de cette date marquera la réaffirmation de l’engagement des deux parties, pour la promotion des valeurs contenues dans les textes de la Charte onusienne.
C’est à travers un programme riche en activités que le partenariat de qualité entre Alger et l’ONU sera mis en avant, notamment les quatre axes importants de cette coopération dans le cadre du programme 2016-2020, dont la diversification économique, le développement social, la bonne gouvernance et la préservation de l’environnement, qui vont en alignement avec les priorités nationales.
« Ayant atteint la quasi-totalité des objectifs du millénaire», depuis 2000, l’Algérie a, d’ores et déjà, selon la même source, « amorcé » la transition vers la mise en œuvre des objectifs du développement durable de 2030.
Cette journée est célébrée chaque année par tous les États membres de l’ONU, conformément à la résolution 2782(XXVI), de l’Assemblée générale des Nations unies adoptée en 1971, jour anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte de l’ONU, en 1945. Ces Textes portent, notamment, le maintien de la paix et la sécurité à travers le monde, la fourniture de l’aide humanitaire aux réfugiés et aux plus vulnérables, en général, la protection et le respect des droit de l’Homme et des peuples, pour ne citer que ceux-là.
Il sera question, à l’occasion de cette célébration, d’une série de conférences en collaboration, apprend-on, avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, au niveau des universités du pays. Et pour illustrer davantage la qualité de la coopération et du partenariat entre Alger et l’ONU, la journée internationale du «Vivre ensemble», proposée par l’Algérie, a été hissée au rang d’une Journée universelle, par l’adoption d’une résolution à l’unanimité par les Nations unies, le 8 décembre dernier. Une activité est également organisée du 28 au 30 octobre 2018 au palais de la culture Moufdi-Zakaria sous la forme d’une exposition de produits réalisés dans le cadre de projets développés en partenariat avec les agences onusiennes. Rappelons, dans le même contexte que le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est entretenu, septembre dernier, à New York, aux États-Unis, avec le secrétaire général adjoint du Bureau des Nations-unies, pour la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, en marge de la 73ème session de l’Assemblée générale de l’ONU. À cette occasion Voronkov avait exprimé ses remerciements à l’Algérie pour son apport « considérable » à la réussite de la Conférence de haut niveau tenue à New York les 28 et 29 Juin dernier et son soutien constant au Bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme. Il a indiqué que l’Algérie compte parmi les alliés les « plus importants » de son Bureau, eu égard à son « expérience unique et réussie » dans le domaine de la déradicalisation et de la lutte contre le terrorisme, une expérience qu’il convient de partager davantage.
Zahia Guerni
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Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a procédé, ce jeudi 25 octobre 2018, à Porto-Novo, à l'ouverture de la rentrée parlementaire. Une rentrée qui ouvre avec solennité, la deuxième session ordinaire de l'Assemblée Nationale.
Selon le président de l'Assemblée nationale, cette rentrée parlementaire qui inaugure la dernière session budgétaire de la septième législature, se tient dans un contexte politique national particulier et enthousiasmant où, les efforts des parlementaires pour la création d'un système partisan plus pertinent au regard des défis nationaux commencent à porter leurs fruits.
Dans les mêmes circonstances, rappelle-t-il, les députés il y a un an, partageaient le diagnostic d'un système partisan proche de l'obsolescence. Il leur apparaissait donc de moins en moins capable de remplir leurs fonctions essentielles d'animation de la vie politique nationale dans les conditions primordiales de transparence, de redevabilité et d'inclusion. La mission dès lors, était de mener un débat sain et sincère permettant d'entreprendre des réformes utiles et pertinentes de ce système partisan, a expliqué, Me Adrien Houngbédji.
Pour lui, c'était un objectif urgent, tant il était impératif de donner plus de sens à l'engagement politique des femmes et des jeunes et nécessaire en ce qu'il permettait de mettre fin à la transhumance politique et de favoriser l'émergence de grands partis politiques plus performants et plus représentatifs. C'est aussi un objectif courageux dont le président de l'Assemblée nationale se sent honoré, d'avoir réalisé avec ses collègues députés, le leadership.
Abordant la question de la charte des partis politiques et le nouveau code électoral, Me Adrien Houngbédji a souligné que ces deux textes législatifs ont suscité du remous au sein d'une partie l'opinion publique nationale et internationale. C'est pour anticiper sur ces réactions et incompréhensions que les parlementaires, grâce au processus participatif et inclusif, ont abouti à l'adoption des deux lois. Les améliorations apportées au système partisan du pays poursuit-il, sont d'autant plus importantes que l'enjeu était capital. Un enjeu que le président de l'Assemblée nationale résumait déjà dans son discours d'investiture en juin 2015. « Sans une réforme d'envergure, le risque est grand de voir notre classe politique disparaître progressivement », avait-il indiqué.
Abordant la session ordinaire dont les travaux seront consacrés à l'examen de la loi des finances 2019 et dont le projet a été soumis par le gouvernement, le président de l'Assemblée national a rappelé que le rôle du parlement est capital. Pour Le Adrien Houngbédji, la conjoncture économique et sociale du pays est largement déterminée par les choix budgétaires de l'État béninois qui demeure le principal employeur et l'un des plus importants clients de nombreuses entreprises privées. Cet exercice requiert à ce titre, une minutie particulière de la part des parlementaires, a précisé Adrien Houngbédji. La discussion et le vote de la loi de finances permettront selon lui, non seulement de valider un outil essentiel au fonctionnement de l'Exécutif, mais également de placer le parlement dans une position privilégiée pour exercer ses attributions de contrôle de l'action du gouvernement.
Selon le président de l'Assemblée nationale, il sera d'autant plus facile au parlement d'exercer ses prérogatives de contrôle de l'action gouvernementale, que les députés aurons pris un soin particulier aux débats en amont et au vote du budget général qui l'alimente. « C'est une exigence démocratique qui ne peut souffrir d'aucune dérogation. Elle nous incombe, en notre qualité de représentants du peuple béninois qui nous a élus pour porter sa voix et son regard », a-t-il précisé.
Il a pour finir, exprimé le souhait du bureau de l'Assemblée nationale de voir les députés diversifier les moyens de contrôle qui sont à leur disposition.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Encadré
Les dossiers inscrits à l'ordre du jour
La session parlementaire sera essentiellement consacrée à :
l'examen du Budget général de l'État gestion 2019.
Elle va également se pencher sur d'autres dossiers tout aussi importants. Il s'agit :
du Projet de loi fixant régime des armes et munitions en République du Bénin ;
du Projet de loi portant autorisation de ratification de la convention entre le Gouvernement de la République du Bénin et le Gouvernement des Émirats Arabes Unis en vue d'éviter la double imposition et de prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôt sur le revenu, signée à Abu Dhabi, le 4 mars 2013 ;
du Projet de loi portant autorisation de ratification de la Charte africaine sur les valeurs et les principes du service public et de l'administration, adoptée à Addis Abeba, le 31 janvier 2011 ;
du Projet de loi relatif au code de nationalité béninoise ;
du Projet de loi portant autorisation de ratification d'adhésion à l'Acte de 1991 de la Convention internationale sur la protection des obtentions végétales (UPOV), adopté à Genève, le 19 mars 1991 ;
du Projet de loi portant statut du barreau de la République du Bénin ;
des Dossiers de poursuites judiciaires à l'encontre de certains anciens ministres, transmis par la Chambre d'instruction de la Haute cour de justice ;
du Projet de loi portant loi organique sur le Conseil économique et social ;
du Projet de loi portant statut des magistrats de la Cour suprême ;
du Projet de loi portant autorisation de ratification du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant établissant une procédure de présentation de communication, adoptée à New York le 19 décembre 2011 ;
du Projet de loi portant autorisation de ratification de la convention n°102 de l'Organisation internationale du Travail sur la sécurité sociale (Normes minimum), adoptée à Genève le 28 juin 1952, lors de la 35ème session de la Conférence internationale du travail ;
du Projet de loi portant autorisation de ratification et/ou d'adhésion aux conventions, accords et protocoles de l'Agence internationale de l'énergie atomique ;
du Projet de loi portant autorisation d'adhésion à la Convention des Nations unies sur l'utilisation des communications électroniques dans les contrats internationaux, adoptée à New York le 10 novembre 2005 ;
du Projet de loi portant autorisation d'adhésion au Protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adopté à New York le 10 décembre 2008 ;
du Projet de loi portant création, organisation et fonctionnement des offices à caractère social, culturel et scientifique ;
du Projet de loi portant autorisation de ratification du traité de la Conférence internationale de la prévoyance sociale (CIPRES), signé le 14 février 2014 à Abidjan ;
de la Proposition de loi portant recours au système de vidéosurveillance en République du Bénin ;
de la Proposition de loi portant statut des chefferies traditionnelles en République du Bénin ;
de la Proposition de loi organique portant modification de la loi n°2013-05 du 18 janvier 2012 portant conditions de recours au referendum ;
de la Proposition de loi modifiant et complétant la loi n°2013-05 du 27 mai 2013, portant création, organisation, attribution et fonctionnement des unités administratives locales en République du Bénin ;
de la Proposition de loi portant organisation du secret de la défense nationale ;
de la Proposition de résolution portant révision du Règlement intérieur de l'Assemblée Nationale ;
de la Proposition de loi portant définition et répression de la traite des humains ;
de la Proposition de loi portant lutte contre la traite des personnes en République du Bénin ;
de la Proposition de résolution tendant à la création d'une commission parlementaire d'information, d'enquête et de contrôle relative à la liquidation de la Société nationale pour la promotion agricole (SONAPRA) ;
de la Proposition de résolution tendant à la création d'une commission parlementaire d'information, d'enquête ou de contrôle pour s'enquérir des conditions de conservation et d'entretien des infrastructures et équipements ainsi que des entraves à la mise en service de l'aéroport international de Tourou ;
des Questions au Gouvernement ;
et de divers autres dossiers.
Dans une instruction adressée aux directeurs de la santé et de la population (DSP), le département de Mokhtar Hasbellaoui a mis en avant les nouvelles instructions visant à assurer aux médecins spécialistes d’accomplir leur service civil dans des conditions idoines. Outre la question du logement et des plateaux techniques, le ministère a affirmé qu’une réunion est prévue prochainement, avec les DSP pour les informer des modalités pratiques de l’octroi de l’indemnité liée au service civil accordée par les pouvoirs publics. Parmi ces directives, le ministère a instruit les «chefs d’établissements de garantir la disponibilité d’un logement décent et propre aux médecins». également, il a avisé ces responsables de la nécessité de procéder «à l’installation effective des médecins en réunissant les conditions matérielles de travail, et leur prise en charge salariale ». S’agissant des affectations établies sur la base des besoins exprimés et également d’un engagement de disponibilité de logement, le ministère a affirmé qu’ « aucun prétexte ni de poste budgétaire, ni d’indisponibilité de logement ne peut être toléré ».Néanmoins, le ministère a noté que dans le « cas échéant, les DSP sont habilités à opérer des transferts de postes budgétaires inter-établissements ». Toujours dans le volet du logement, le département de Hasbellaoui a précisé que les « DSP sont appelées à prendre leurs dispositions avec les walis concernant l’attribution des logements incessibles ». Par ailleurs, pour permettre aux médecins spécialistes d’exercer convenablement leurs tâches, les directeurs de santé et de la population sont « tenus de mettre en place une organisation des activités médicales à même d’optimiser les plateaux techniques existants dans les différents établissements de la wilaya». Pour ce qui est des primes qui seront accordées aux spécialistes, le ministère a fait savoir que « les directeurs de la santé et de la population seront invités prochainement à une réunion pour les informer des modalités pratiques de l’octroi de l’indemnité liée au service civil, accordée par les pouvoirs publics ». Rappelons que les médecins résidents ont observé, de novembre 2017 à juin 2018, le plus long mouvement de grève que l’Algérie ait connu. Ces derniers, revendiquaient, essentiellement, la suppression du caractère obligatoire du service civil, assurer le logement de fonction et les plateaux techniques. Ainsi, à travers ces nouvelles instructions, le ministère veut en finir avec les problèmes dans lesquels exercent les médecins, pour éviter de nouvelles contestations dans le secteur.
Lamia Boufassa
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L’association LECODEV (Leaders et experts pour la coopération et le développement), basée au Canada, prévoit l’organisation d’une conférence-débat aux HEC Montréal le 27 octobre prochain, autour des TIC et de la pertinence de leur utilisation dans l’enseignement et la formation. L’évènement, qui sera organisé dans le cadre de la coopération, de la promotion et du partage des connaissances entre le Canada et l’Algérie, a pour objectif, selon ses organisateurs, de prendre exemple sur l’expérience canadienne dans ce domaine.
Selon Assia Mammeri, membre actif de cette association qu’anime également le journaliste Samir Bendjaffar, les diplômes obtenus à l’issue de formations en ligne sont reconnus au Canada et devraient l’être en Algérie. D’où l’objectif que s’assigne la diaspora algérienne établie au Canada et qui consiste à sensibiliser les Algériens aux possibilités qu’offre le web en matière de formation et d’apprentissage à tous les niveaux. La conférence-débat traitera de l’importance des technologies de l’information dans le déploiement de solutions digitales viables appliquées à l’éducation et à la formation professionnelle. L’on relève, en effet, qu’en dépit des efforts des pouvoirs publics pour assurer une meilleure éducation aux enfants, il persiste un manque de ressources, lequel conjugué au nombre assez élevé d’élèves dans les classes ne permet pas à l’équipe pédagogique d’allouer le temps d’apprentissage nécessaire à chaque élève. Ceci peut constituer un facteur significatif contribuant au retard dans l’apprentissage des apprenants et au décrochage scolaire. Des experts canadiens aborderont différents thèmes liés à l’éducation en ligne. La production de supports pédagogiques pour le soutien, l’accompagnement et le suivi de l’apprentissage dans le milieu scolaire seront également mis en valeur par les intervenants. Cet évènement sera une occasion pour engager les associations et leaders des Communautés ainsi que les responsables de l’éducation pour trouver des solutions Innovantes et relever les défis auxquels doit faire face l’éducation que ce soit en Algérie ou au Canada.
Ania Nch
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