ALGER – La coopération et les échanges dans les domaines de la culture et les arts ont été au menu des discussions menés mardi par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, avec plusieurs de ses homologues africains chargés de la Culture, en marge de la 3e session ordinaire du Comité technique spécialisé sur la jeunesse, la culture et les sports, ouverte dimanche à Alger.
Azzedine Mihoubi a évoqué avec son homologue sud-africaine, la vice-ministre des Arts et de la Culture, Makhotso Magdeline Sotyo, les moyens d’élargir les champs de coopération culturelle entre les deux pays, liés par des relations culturelles, historiques et diplomatiques.
« Nous avons évoqué notamment les champs de coopération dans le domaine culturel et l’organisation des manifestations culturelles dans les deux pays », a déclaré M. Mihoubi à l’issue de ses entretiens avec Mme Makhosto Magdeline Sotyo, rappelant que l’Algérie avait célébré cette année le centenaire de la naissance du président sud-africain, Nelson Mandela (1994-1999), figure emblématique de de la lutte anti-apartheid.
Avec le ministre de la Culture et des Arts de la République du Congo Brazzaville, Moyongo Dieudonné, Azzedine Mihoubi a évoqué les volets relatifs à la formation dans les domaines des Beaux-arts et du cinéma entre autres.
Moyongo Dieudonné a déclaré à l’issue de ses entretiens avec M. Mihoubi, que son pays souhaite bénéficier de l’expérience algérienne dans le domaine des Beaux-arts.
Les entretiens avec son homologue malawienne Grace Chiumia Sikitiko ont porté sur l’examen des champs de coopération dans le domaine culturel et la signature prochaine d’un mémorandum d’entente sur la coopération bilatérale.
Azzedine Mihoubi devra poursuivre mercredi ses entretiens avec d’autres ministres chargés de la Culture des Etats membres de l’Union africaine (UA).
La rencontre qui s’inscrit dans le processus de concrétisation des objectifs de l’Agenda 2030 de l’UA, vise la valorisation du patrimoine culturel et la préservation de la diversité culturelle et identitaire du continent.
La réalisation du Musée de l’Afrique, que devra accueillir la « Villa du Traité » d’El Biar (bien culturel classé), sur les hauteurs d’Alger, et la création d’une fédération africaine des droits d’auteurs sont parmi les propositions de l’Algérie adoptées par la 3e session ordinaire du Comité technique spécialisé sur la jeunesse, la culture et les sports qui se poursuit jeudi à Alger.
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ALGER- La déléguée nationale, présidente de l’Instance nationale de la protection et de la promotion de l’enfance, Meriem Cherfi a annoncé, mercredi à Alger, la mise en place du Réseau de la société civile pour la promotion et la protection des droits de l’enfant, composé de 30 associations nationales et locales activant dans ce domaine.
Intervenant lors des travaux d’une rencontre sur le réseautage avec la société civile pour la protection de l’enfance, Mme Chorfi a indiqué que ce réseau aura « un rôle important » dans le renforcement du travail de proximité à même de jeter les ponts de coopération entre les différents acteurs en la matière, soulignant que Mme Nouara Saadia Djaafar a été choisie comme présidente d’honneur de ce réseau.
Les membres du réseau avaient déjà participé à plusieurs sessions de formation sur les domaines de la promotion et de la protection de l’enfance organisées récemment par l’Instance, a fait savoir la déléguée nationale, ajoutant que les portes du réseau demeuraient ouvertes et ce pour consolider le travail de terrain dans le domaine de la prise en charge « efficace » de l’enfance notamment en termes de mécanismes de protection à travers la diffusion de la culture du signalement de tout ce qui porte préjudice aux droits de cette frange de la société.
Par ailleurs, la même responsable a fait état de plus de 600 signalements reçus par son instance depuis le lancement du numéro vert 1111 en avril dernier, et de 3.000 à 5.000 appels, majoritairement des demandes d’orientation ou de renseignements relatives à l’enfance ou aux missions de l’instance.
Pour sa part, Mme. Nouara Djaafar a mis en avant le rôle de la société civile dans la mise en oeuvre des politiques et des programmes liées à la promotion de l’enfance par le travail de proximité, insistant sur l’importance de « la coordination des efforts » entre les différents intervenants dans la prise en charge de cette catégorie avec les mécanismes d’évaluation et de suivi.
A cette occasion, la même intervenante a souligné le rôle des associations en matière de sensibilisation et d’accompagnement au profit des différentes catégories, étant » l’intermédiaire » qui assure la liaison avec les pouvoirs publics, « partenaire important » qui contribue à l’identification des besoins et de signalement des préoccupations en vue d’assurer une prise en charge efficace.
Pour leur part, les participants à cette rencontre qui a regroupé des représentants de 60 associations et de quelques départements ministériels en charge de l’enfance, ont préconisé la mise au point de mécanismes de coordination entre l’ONPPE et la société civile, en oeuvrant au développement de l’action préventive et à la mise en place d’un guide pratique en vue d’intervenir dans le domaine de la protection de l’enfance et la consolidation des mécanismes visant l’encouragement d’équipes
composées d’éducateurs au sein des quartiers, la mise en place d’un système informatique, via la création d’un site électronique regroupant les différentes données et les réalisations accomplies dans le domaine de l’enfance en Algérie.
Les participants ont également suggéré d’élaborer des rapports périodiques sur les activités du Réseau de la société civile, lesquels seront soumis, tous les trois mois, à L’ONPPE, l’intensification des campagnes de sensibilisation dans le domaines de l’enfance, outre le renforcement des capacités des associations à travers le soutien aux sessions de formation, en sus de la constitution d’un comité de coordination regroupant des représentants de l’ONPPE et de la société civile en matière de protection de l’enfance.
A signaler que cette rencontre a été organisée par l’ONPPE, en collaboration avec l’Organisation internationale de la réforme pénale pour la région Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA).
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Écrit par Hamid Bellagha
Le président-directeur général du groupe Sonelgaz a tenu une séance de travail, doublée d’une conférence de presse à l’endroit des journalistes, curieusement pas très nombreux, et les absents ont toujours tort, pour exposer les grands axes de la politique du groupe et les moyens pour y parvenir.
Arkab Mohamed est un enfant de la boîte, installé le 30 août 2017 à la tête de Sonelgaz en remplacement de Guitouni Mustapha, promu depuis ministre de l’Energie. Pour la circonstance, le P-DG était accompagné de tous les cadres dirigeants de la société, auxquels un discours circonstancié a été développé. Nous n’oublierons pas Telli Achour, président du syndicat de Sonelgaz et du CP, partenaire social. Trois axes de développement ont été retenus par M. Arkab, que ce soit lors de la séance de travail ou pendant la conférence de presse qui a suivi. Le président du groupe a repris à bras-le-corps le premier axe, si cher à ses prédécesseurs : réduire le taux de perte de l’entreprise. Situé à presque 20%, parfois plus, ce taux occasionne des pertes énormes au groupe, malgré tous les efforts qui ont été consentis ces dernières années. «Nous sommes un groupe très important dans le bassin méditerranéen. Le taux de perte pour les géants des fournisseurs d’énergie se situe aux environs des 6%. Nous atteindrons ces 6 %. Mais pour le moment, nous visons un taux de 12 % pour toutes les sociétés, prochainement, et ce n’est pas une mince affaire», dira en substance M. Arkab. Le second axe concernera un autre cheval de bataille du groupe, essentiellement pour la filiale de distribution qu’est la SDC, le recouvrement des impayés. Pour cela une batterie importante de moyens humains et matériels a été mise en œuvre il y a trois années qui consiste à aller jusqu’au client pour récouvrer les factures impayées.
Les ménages, quelques directions étatiques et moult entreprises économiques constituent le gros des mauvais payeurs. Pour l’exemple, les agences d’Aïn M’lila et Aïn Fakroun pesaient dans le décompte de l’ex-SDE, et qui sont actuellement sous l’autorité hiérarchique de la SDC, près de 20 % du manque à gagner, sachant que cette dernière compte près de 100 agences et quelque 4 millions d’abonnés à travers les 16 wilayas de l’Est. Enfin, the last but not the least, le troisième volet abordé par M. Arkab a touché à la réorganisation du groupe Sonelgaz.
Initialement, cette dernière, héritière de l’EGA, était la seule entité qui intervenait à travers tout le territoire algérien par le biais de directions régionales. Puis un groupe éponyme s’est constitué, composé de plusieurs filiales, pour atteindre, au fur et à mesure, une quarantaine. Ce qui a, semble-t-il, créé un frein au développement du groupe, qui commençait à étouffer sous le poids des filiales qui n’étaient pas toutes utiles, faut-il le souligner.
Le recouvrement, cheval de bataille
Pour cela, le groupe a voulu réduire le nombre de ses filiales pour n’en laisser qu’une dizaine, surtout celles des métiers de Sonelgaz, la production, le transport et la distribution. Actuellement, le nombre de filiales est en train d’être réduit progressivement comme le veulent les cadres dirigeants de Sonelgaz, et à leur tête M. Arkab. Le nombre de filiales est actuellement de 13, un nombre encore à réduire pour atteindre les buts et les prévisions du groupe Sonelgaz. Tout cela sous l’œil vigilant du partenaire social représenté par Telli Achour. Ce dernier, de tous les combats du groupe depuis des années, ne voudrait pas que les travailleurs restent en plan à cause d’un développement technique qui pourrait leur nuire. «Le travailleur restera toujours notre raison d’être. Nous protégeons chaque jour nos travailleurs en essayant de parfaire une grille de salaires à la mesure des efforts consentis. Nous ne voulons pas non plus que nos travailleurs et cadres ratent le train de la modernité, puisque nous prévoyons de faire des formations à partir de janvier 2019 pour 4 000 travailleurs.
Pour leur confort et santé, nous prévoyons aussi de renforcer les 53 centres de soins qui existent, tout en créant dans un avenir très proche 4 cliniques médicales modernes dotées de tous le nécessaire humain et matériel. Je n’oublierais pas les centres de vacances qui vont être rafraichis et agrandis peu-à-peu.» Propos du patron du syndicat de Sonelgaz, très applaudi, comme cela est le cas à chaque prise de parole dans les séances de travail du groupe. M. Arkab, dont c’est la première apparition sur le territoire de l’Est, le plus important dans la distribution en nombre d’abonnés, en chiffre d’affaires et en personnel, devrait tenir de telles séances de travail et de presse régulièrement, c’est l’avis de Telli Achour qui tient à ce que «la presse soit toujours informée de ce qui se passe à Sonelgaz». Rendez-vous est donc pris !
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ALGER- Un collecteur sera réceptionné à la fin de l’année en cours au niveau de Oued Ouchayah (Alger), dans le cadre des efforts visant à faire face aux risques d’inondations dans nombre de communes de la capitale, en attendant le parachèvement du projet de remblayage de ce Oued et sa transformation en voie publique à l’horizon 2020, a indiqué mercredi le chargé des projets au niveau de la direction des Ressources en eau d’Alger, Abdelhakim Alioua.
Lors d’une visite d’inspection de plusieurs projets par les membres de la Commission d’urbanisme et d’habitat à l’Assemblée populaire de wilaya (APW), M. Alioua a fait état de « la réception, en décembre 2018 au niveau de Oued Ouchayah, d’un collecteur dont le taux d’avancement des travaux a atteint 96% », précisant que « ce projet mettra fin au problème d’inondations dans les communes de Birkhadem, Ain Naâdja, Bir Mourad Rais, Hussein Dey (rue Tripoli), Bachdjerrah (Tennis) et Kouba (Appreval) ».
Evoquant le projet de remblayage de Oued Ouchayah pour le transformer en voie publique à l’horizon 2020, le même responsable a indiqué que les travaux enregistrent un taux d’avancement de 40%.
Il a ajouté que le budget alloué au projet collecteur s’élève à 4,15 milliards de DA, alors que celui du remblayage de Oued Ouchayah est de 3,6 milliards de DA, a déclaré M. Alioua.
Concernant les difficultés entravant la réalisation de ces deux projets, le représentant de la direction des Ressources en eau d’Alger a cité les bidonvilles construits au abords du Oued et le problème du jet des déchets solides à l’origine des crues pluviales.
Afin de pallier à ce problème, des sociétés privées ont été chargées de procéder quotidiennement à des opérations de nettoyage pour éviter l’accumulation des déchets solides, a indiqué M. Alioua faisant état du relogement de 400 familles dans des logements décents.
Par ailleurs, la Commission de l’urbanisme et de l’habitat de l’APW d’Alger a effectué une visite d’inspection au au lycée Chahid Kharbouche Hamoud à Dergana et à la station de traitement des eaux usées (STEP) de Reghaia, dont la capacité a été augmentée.
Dans ce contexte, la présidente de la Commission, Kheras Zakia a déclaré que la wilaya d’Alger avait entamé la réalisation de 11 lycées au niveau « des nouvelles citées » pour assurer à l’ensemble des scolarisés des places pédagogiques, expliquant « qu’il manque seulement une assiette pour l’édification du lycée au niveau de la nouvelle citée d’El Hammamet, malgré la disponibilité du budget ».
Concernant les travaux de la deuxième tranche de la STEP de Reghaia, elle a précisé qu’il s’agit d’une extension pour augmenter ses capacités de traitement, notamment avec la construction de nouvelles cités, indiquant que cette station, couvrant les communes de Bordj el Bahri, Bordj el Kiffan, Heuraouas, Rouiba, Reghaia et El Marsa, visait la préservation du Lac de Reghaia.
Cette station, a expliqué Mme. Kheras, prend en charge l’épuration de 90% des déchets émanant des unités industrielles situées à Reghaia pour éviter la pollution de l’environnement, a-t-elle ajouté.
Les eaux épurées sont destinées à « l’irrigation de l’ensemble des espaces verts à travers la wilaya d’Alger », a soutenu M. Alioua.
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Le conseil des ministres de ce mercredi 24 octobre 2018 a autorisé l'organisation au Bénin de la réunion des chefs d'Etat-Major des Armées des pays riverains du Parc W et du Togo. Cette rencontre qui se tient depuis, ce mardi 23 octobre, pour trois jours a connu la participation de hauts responsables des armées du Niger, du Burkina-Faso, du Togo et du Bénin, des pays frontaliers qui ont en partage le Park W.
La mutualisation des ressources humaines, matérielles et logistiques des armées de ces quatre pays d'Afrique de l'Ouest pour lutter efficacement contre l'extrémisme violent et le terrorisme sera le menu des échanges.
La résurgence des menaces dans les pays voisins ou frontaliers préoccupe les autorités béninoises.
Une préoccupation partagée par leurs homologues de la sous-région, d'où la rencontre qui se déroule à Cotonou les 23, 24 et 25 octobre 2018.
Cette rencontre est le prolongement opérationnel de la réunion ministérielle, tenue à Ouagadougou, le 16 octobre dernier.
Selon un officier de l'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises, il a été question d'abord le 23 octobre, d'une rencontre des experts, consacrée à l'élaboration des documents qui définissent principalement la stratégie commune de défense et le cadre de coopération entre les armées et les forces de sécurité publique des quatre pays partenaires.
Sur la conduite du Colonel Fructueux Gbaguidi, Chef d'état-major de l'armée de terre, une séance de concertation a lieu mercredi avec les Chefs d'Etat-Major de l'Armée de Terre et les Directeurs des services de sécurité et assimilés.
C'est sous l'impulsion du Général Laurent Amoussou, Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises, qu'a été lancée cette concertation ayant permis aux différents responsables en charge des questions militaires et sécuritaires d'harmoniser les stratégies et mieux peaufiner les stratégies à adopter.
La journée de ce jeudi est consacrée à la réunion des Chefs d'Etat-Major des quatre pays. Elle vise la validation des différentes propositions de stratégies et d'actions issues des réflexions des experts et des Chefs d'Etat-Major de l'Armée de Terre.
Les travaux seront clôturés après cette validation en présence du ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci, du ministre de l'intérieur Sacca Lafia et celui en charge de la défense, Fortuné Alain Nouatin.
G.A.
Après le vote de la loi permettant l'enregistrement de plus de 2,5 millions de personnes sans acte de naissance, l'Agence nationale de traitement (Ant) et le Comité technique de pilotage du Ravip (Ctp/Ravip) procèdent dans les prochains jour à la phase active du projet.
Les opérations d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil se dérouleront au cours du mois de novembre sur toute l'étendue du territoire national.
L'Ant et le Ctp/Ravip informent la population béninoise dans un communiqué cosigné par le régisseur général adjoint de l'Ant, Jean Claude Ahouanvoebla et le président du Ctp/Ravip Jean Aholou, du démarrage des opérations d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil. Ces opérations de dérouleront au cours du mois de novembre sur toute l'étendue du territoire national.
« Tous les citoyens recensés au cours des opérations du Ravip qui ne disposent pas d'un acte de naissance et qui ont bénéficié de témoignages, seront bientôt invités à se rapprocher de leur arrondissement munis de leur récépissé du Ravip afin de retirer leur acte de naissance », indique le communiqué. Pour la réussite desdites opérations, les organisateurs invitent les populations concernées à se rendre massivement dans les lieux indiqués dès le lancement officiel des opérations. Ceci en vue de permettre d'atteindre l'objectif du développement visant à donner un acte de naissance à chaque Béninois. Comptant sur une mobilisation de tous pour un franc succès de l'opération, le Comité technique de pilotage du Ravip et l'Agence nationale de traitement entendent relever ce défi de développement.
Le gouvernement s'est engagé à donner l'acte de naissance à ces 2,5 millions de citoyens à titre dérogatoire sur autorisation de l'Assemblée nationale.
Giscard AMOUSSOU
Le personnel féminin de la Police républicaine est en formation depuis mardi. Ladite formation qui prendra fin ce jeudi vise à mettre ces dernièrse dans le bain du concept de la police communautaire. C'est le directeur de la Formation et des Stages, Moro Abdoulaye, qui a procédé au lancement de ladite formation au profit des femmes policières.
Financée par la Fondation Hanns Seidel, cette formation vise à contribuer au renforcement des capacités des participantes et à l'amélioration de leurs prestations dans l'optique de les rendre compétentes au même titre que les hommes. Le directeur de la Formation et des Stages du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Moro Abdoulaye, a expliqué que les différentes sessions de formation organisées ont impacté majoritairement les hommes. Exerçant les mêmes missions que ces derniers, c'est le moment de rééquilibrer la balance et permettre au leadership féminin de s'exprimer au sein de la police républicaine. Précisant que ladite formation permettra aux bénéficiaires d'internaliser les principes fondamentaux du concept de la police communautaire Moro Abdoulaye, souligne qu'il s'agit d'un rendez-vous de partage.
« C'est très important que nous suivions cette formation, car elle va nous permettre, entre autres, d'être proactives et efficaces au même titre que les hommes », a déclaré Boni Rachidatou, porte-parole des participantes.
Au centre des échanges, le développement du leadership féminin à la Police républicaine, le respect des droits des humains comme facteur de rapprochement, la stratégie de collaboration avec la population et la place de la communication dans la police communautaire. Il s'agit d'une soixantaine d'agents toutes grades confondues à participer à cette formation pour une police davantage dynamique.
Cette formation initiée par le ministère de l'intérieur permet de trouver une solution à comment amener la Police républicaine à faire des populations des acteurs majeurs dans la co-production de la sécurité.
En cela l'apport du personnel féminin s'avère donc indispensable pour l'atteinte des résultats.
G.A.
Renforcer les interventions du Système des Nations-Unies et contribuer véritablement à l'atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) et l'Agenda de développement 2030. C'est la vision partagée par le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Bénin, Siaka Coulibaly avec les professionnels des médias du Bénin mardi, dernier à Bénin Marina Hôtel.
« Les réformes des Nations Unies et la réalisation des ODD ainsi que la mise en œuvre de l'Undaf 2019-2023 », c'est le thème qui servi de support aux échanges au cours de cette rencontre. Il s'agit d'une rencontre qui entre dans le cadre de la célébration de la Journée des Nations Unies, où ont été conviés les professionnels des médias pour une causerie débat. Il s'agit d'un cadre qui a permis de faire part des réformes profondes amorcées par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutterres pour redynamiser le Système des Nations Unies et définir un nouveau cadre de coopération avec les pays alliés. Ces réformes permettront au Système des Nations Unies, d'aider ces pays à l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda de développement 2030. Le Coordonnateur-résident du Système des Nations Unies au Bénin, Siaka Coulibaly, explique que les réformes en cours permettent de renforcer les interventions des agences du Système des Nations Unies au Bénin. Grâce au principe « unis dans l'action », il sera question d'accompagner réellement le gouvernement béninois pour l'atteinte des ODD et de l'Agenda de développement 2030. Il sera aussi question de soutenir le Programme d'actions du gouvernement en plus du Plan national de développement et le Programme cadre de développement durable. L'instrument qui servira de boussole à ces interventions est le Plan cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement (Undaf).
Les réformes enclenchées visent un meilleur repositionnement du bureau du Coordonnateur qui, de façon indépendante, devra travailler avec toutes les agences du Système des Nations Unies dans le cadre de la mise en œuvre de cet agenda 2030. Selon Siaka Coulibaly, « Le Plan cadre 2019-2023 nous permettra d'accompagner le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des priorités nationales. Le Plan cadre est également aligné de façon étroite avec les trois axes stratégiques du Pag ». Il indique que les réformes permettront une nette séparation entre les fonctions de Représentant résident et du Coordonnateur résident au plus tard le 1er janvier 2019.
Pour le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, il s'avère nécessaire de profiter du 73ème anniversaire pour réfléchir sur la pertinence et l'efficacité des coopérations. Il indique par ailleurs que l'importance ici est le caractère innovateur et inclusif de la démarche dont les véritables bénéficiaires sont les jeunes et l'alignement de l'Undaf sur les priorités du gouvernement. Le ministre d'Etat souligne que le gouvernement s'est engagé à l'atteinte des ODD et les efforts pour l'accès de tous à l'eau potable à l'horizon 2021 se font remarquer. Il fait aussi la volonté réelle du gouvernement à œuvrer pour le renforcement du capital humain à travers le programme « Arch ›› (Assurance pour le renforcement du capital humain).
Plusieurs questions abordées par les journalistes ont été débattues au cours de cette rencontre. Il s'agit entre autres, du rapport « Zéro faim au Bénin », de la gestion transparente des cantines scolaires, de l'évaluation des progrès du programme de l'Arch et de l'appui à la lutte contre la corruption sans oublier la modernisation de l'administration publique.
Giscard A.
K. A.
Lors d’un barrage routier, dressé à hauteur de la RN4, reliant Oran à Oued Tlélat, les éléments de l’escadron de la Sécurité routière de Oued Tlélat ont réussi à mettre la main sur19.500 euros et arrêter un individu impliqué dans cette affaire.Lors de ce contrôle, les gendarmes ont intercepté un véhicule Porsche’ dans lequel ils ont découvert une somme de 12.000 euros, soigneusement, dissimulés et sans aucun reçu de retrait bancaire.
Poursuivant leurs recherches, ils mettent la main sur un sac personnel dans lequel ils découvrent une autre somme de l’ordre de 7.500 euros avec un reçu attestant le retrait bancaire de ces devises. Au total, 19.500 euros ont été saisis et le propriétaire a été arrêté. Une enquête a été ouverte par les services compétents.
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A. E. A.
A la veille de la Journée nationale du don de sang, le docteur Benteldjoun Salim, chef du service de transfusion sanguine, au CHU de Constantine, a déclaré, hier, que la quantité de sang collectée dans le cadre des opérations de don est soumise à un contrôle médical minutieux et ce, pour être sûr qu’elle est indemne de maladies transmises par le sang. Le contrôle, explique-t-il, consiste à s’assurer que les quantités collectées sont, totalement, indemnes de toute maladie à transmission sanguine, à savoir le Sida, la Syphilis, etc. « Après vient l’opération de séparation du sang en trois catégories, à savoir : une partie pour les plaquettes, une autre pour le plasma et enfin les concentrés globulaires (globules rouges), non sans avoir réservé, auparavant, et à part une première quantité destinée au Centre des nouveau-nés. A indiquer que le centre de transfusion sanguine en question, approvisionne, également, par cette matière certaines wilayas de l’est du pays, à l’instar de Sétif et d’Oum El Bouaghi. De même que tous les établissements hospitaliers de la wilaya de Constantine, en plus des établissements de santé privés et ce, en vertu de conventions signées entre les deux parties.« Nous répondons positivement, affirme-t-il, à toutes les demandes de sang qui nous sont adressées par, aussi bien les Etablissements spécialisés publics de Didouche Mourad, la Maternité de Sidi Mabrouk, les Hôpitaux militaire et civil de Ali Mendjeli, les Hôpitaux de Zighoud Youcef, d’El Bir et la Clinique des reins de Daksi Abdessalem. Les quantités demandées, précise-t-il, sont livrées gratuitement pour tous, à l’exception, toutefois, des établissements privés qui ont à payer juste la poche contenant le liquide, mais pas le sang qui demeure gratuit et cela dans le cadre de conventions signées entre les deux parties.
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Chems Eddine Chitour
«Passionnée, étais-je à vingt ans, par la stature d’Averroes, cet Ibn Rochd andalou de génie dont l’audace de la pensée a revivifié l’héritage occidental, mais alors que j’avais appris au collège l’anglais, le latin et le grec, comme je demandais en vain à perfectionner mon arabe classique, j’ai dû restreindre mon ambition en me résignant à devenir historienne. En ce sens, le monolinguisme français, institué en Algérie coloniale, tendant à dévaluer nos langues maternelles, nous poussa encore davantage à la quête des origines ».
Assia Djebbar : discours de réception à l’Académie française
La ministre ruandaise Louise Mushikiwabo a été intronisée par « consensus » comme la nouvelle secrétaire générale, Michaelle Jean la secrétaire générale sortante n’a même pas pu défendre son bilan. La Francophonie est entre les mains d’un petit pays anglophone qui a supprimé le français de l’enseignement ! De plus , il ne brille pas sur le chapitre des droits de l’homme ou de l’alternance. Voilà pour la politique et ses desseins impénétrables !
Qu’est ce que la francophonie ?
Le terme francophonie désigne l’ensemble des gouvernements, pays ou instances officielles qui ont en commun l’usage du français dans leurs travaux ou leurs échanges. La carte de la francophonie se confond largement avec celle de l’expansion coloniale française.
Dès le début des années 1960, des chefs d’État, des anciennes colonies françaises, comme le Sénégalais Léopold Senghor,- l’agrégé de grammaire- proposent de regrouper les pays nouvellement indépendants, désireux de poursuivre avec la France des relations fondées sur des affinités culturelles et linguistiques.
La Francophonie naît officiellement en 1970, à la conférence de Niamey.
La francophonie est elle seulement au nom de la realpolitik, une continuation de la Franceafrique ? Ou est-ce, aussi un vecteur culturel universel qui paradoxalement ferme la porte à celles et ceux qui maitrisent de loin la langue de Voltaire au profit , de pays qui n’ont qu’un lointain rapport avec le français .
Abdelkader Kherfouche écrit à ce propos Au cours d’un point de presse organisé au musée copte du Caire le 18 avril, François Hollande a déclaré : « La francophonie n’est pas un cadeau simplement de ceux qui parlent français.
La francophonie c’est un combat, un combat pour des valeurs, un combat pour la culture, un combat pour la diversité » Les mots qu’utilise le président ne sont pas sans rappeler la rhétorique qu’employaient les élites françaises du XIXe siècle pour justifier la colonisation.
La langue française, la langue d’une nation civilisée pour faire sortir le colonisé de sa barbarie primitive, la langue française comme un don « humanitaire et civilisateur » pour reprendre la formule de Jules Ferry.
Comme le rappelle l’écrivaine algérienne d’expression française, ce n’est pas par les œuvres de Pierre de Ronsard ou de Jean Racine que les Algériens sont entrés dans la langue française, c’est la langue française qui est entrée par effraction en Algérie ( ) La langue française était un outil au service de la colonisation.
Une partie des colonisés était formée en français,« la langue des autres, celle des colonisateurs, ses maîtres », la langue de l’école coloniale : Le français donc, celui de l’école, celui de « nos ancêtres, les Gaulois », or ils n’étaient pas « nos ancêtres », et ils n’étaient pas Gaulois ! Mes, nos ancêtres parlaient, ou criaient, ou chantaient en arabe, en berbère, en Ma grand-mère, en arabe, racontait aux enfants autour d’elle, la guerre, les otages, l’incendie des oliviers, à la zaouïa. À l’école française, l’institutrice venue de France racontait Charlemagne, et même Charles Martel à Poitiers confie Assia Djebar dans un poème »(1).
Macron reçoit un prix québécois parodique pour ses propos sur la francophonie
Les «défenseurs grincheux» du français
C’est un fait, et de l’avis de plusieurs spécialistes, la langue française perd du terrain dans le domaine scientifique «l’usage du français dans les sciences tombe en désuétude, la moitié des publications scientifiques est en anglais, seulement 7% en français. Aux Nations unies, le français bataille pour garder son rang: aujourd’hui, seulement 14% des discours sont tenus en français, plus de la moitié le sont en anglais. L’écart entre les deux langues se creuse aussi à l’Union européenne, notamment dans la rédaction des rapports de la Commission, et ce phénomène s’est accentué depuis l’entrée des dix nouveaux pays membres qui parlent plutôt l’anglais. La domination de l’anglais sur les ondes, est aussi avérée. (2)
Promouvoir la francophonie en parlant anglais, le paradoxe n’a pas manqué d’irriter les inconditionnels de la langue française . Après l’injonction vaine en son temps, de Jaques Toubon à parler français, après le prix de la carpette, décernée à ceux qui parlent anglais : « un organisme québécois de défense de la langue française a décerné dimanche un «prix citron» au président français Emmanuel Macron pour des propos défendant son usage occasionnel de l’anglais sur la scène internationale. L’organisme culturel «Impératif français» a choisi le président Macron pour avoir, créé en 1975, Impératif français se décrit comme un «oranisme voué à la promotion de la langue française, de la culture d’expression française et de la francophonie.» Lors de la visite à Paris début mars du Premier ministre québécois, le président Macron avait déclaré ne pas faire partie «des défenseurs grincheux» de la langue française, égratignant au passage les tenants d’une stricte prééminence du français. «lors de la visite du Premier ministre du Québec Philippe Couillard, déclaré vouloir renouveler le logiciel’ de la francophonie en s’inspirant de l’exemple nord-américain’ selon lequel parler l’anglais renforce la francophonie’! Ouf!», écrit cet organisme sur son site ». (3)
La francophonie et l’arabophonie
On pourrait se demander pourquoi l’Algérie veut prendre la défense de la langue arabe en France en lieu et place de plusieurs pays arabes qui sont dans la francophonie. Pourtant l’un des vecteurs de l’acculturation croisée, en l’occurrence la langue arabe , perd elle aussi du terrain en France. Ce que dit Assia Djebbar est important, en ce sens que la langue arabe est consubstantielle de notre personnalité. L’enseignement de la langue arabe est ancien sur le territoire français. Il remonte à l’époque de François 1er. L’agrégation d’arabe fut créée en 1905. A l’époque, l’enseignement de l’arabe était essentiellement lié au phénomène colonial. Durant la période coloniale, la politique «intégro-assimilationniste» de la puissance coloniale fut en grande partie menée contre la langue arabe. Après la décolonisation, la langue arabe continua d’être enseignée et en 1975 le Capes d’arabe fut créé. Depuis, l’arabe semble appelé à connaître un déclin inéluctable. En 2005, la session du Capes d’arabe a été supprimée Pourtant, la langue arabe ne peut pas être considérée comme une langue «rare» puisqu’elle est parlée par plus de 250 millions d’individus dans le monde et qu’elle est la langue officielle de plus de vingt pays (.. ;) L’éducation nationale en France considère que l’arabe est une langue étrangère alors qu’elle fait partie intégrante du patrimoine culturel de millions de Français. Elle est usitée dans les familles, dans les cages d’escaliers, dans les quartiers. Elle domine dans les banlieues, dans les prisons. Pourtant, elle n’est pas enseignée à l’école primaire, elle est marginalisée au lycée. L’arabe en France est la langue des sous-scolarisés et des savants.»(3)
Etat des lieux de l’usage du français en Algérie
Avant 1962 l’enseignement du français à dose homéopathique faisait que les Algériens étaient des voleurs de feu selon l’élégante expression de Jean Amrouche. Ce fut pour nous la la langue du roumi mais aussi la langue pain On dit que les Algériens sont comme monsieur Jourdain ils font de la prose sans le savoir, ils «font de la francophonie» sans le savoir. Ils contribuent efficacement au rayonnement de la langue française sans y émarger ou attendre un quelconque subside. Les Algériens font autant pour la diffusion de la langue française -belle langue au demeurant- que plusieurs pays faisant partie de la liste des pays francophones sans plus mais qui, au premier vent défavorable, tournent casaque, comme c’est le cas des pays de l’Est ou des pays anglophones. L’usage du français véritable butin de guerre pour Kateb Yacine que nous avons préservé sans réciprocité est quotidien. C’est un lieu commun que de dire que l’Algérie est le deuxième pays francophone. Qu’est-ce que cela veut dire au juste? C’est d’abord l’enseignement du français depuis l’indépendance d’une façon intensive avec des fortunes diverses mais tout de même déterminée à telle enseigne qu’il y avait à l’indépendance moins de cent mille francophones- il y a de nos jours plus de 12 millions – d’autres sources parlent d’un tiers des Algériens- qui, d’une façon ou d’une autre, parlent le français de Voltaire . C’est le rai, le cinéma Ce sont des centaines de mots arabes notamment algériens qui sont passés dans la cagnotte de la langue française..
La génération de l’indépendance qui a été acculturée à son corps défendant s’était faite un point d’honneur d’être partout autant que possible malgré tous les obstacles, à l’école ou au lycée, la première notamment en orthographe et en mathématiques. En discutant avec des collègues universitaires français il m’est arrivé de les reprendre gentiment quand ils se prenaient les pieds dans des subjonctifs pas commodes. J’étais étonné de leurs « insuffisances » et ils étaient étonnés de constater que l’enseignant des sciences dures, paléo-bougnoule que j’étais, venu du plus profond du bled se permettait de leur apprendre la fameuse poésie de Malherbes : « Et rose elle a vécu ce que vivent les roses l’espace d’un matin » ou encore la belle poésie la ballade des pendus de François Villon Nous sommes à nous demander, en le paraphrasant mais où est la langue d’antan ? La Révolution de 1789 nous a accompagnés par le vent de liberté qu’elle avait déclenché. Bien plus tard au collège nous récitions le Chant des Partisans pendant que les valeureux moudjahid se battaient pour arracher l’indépendance du pays . Bref tout a été fait par le pouvoir colonial pour magnifier la langue française, l’histoire de France et faire apparaitre les indigènes que nous étions comme des êtres in-civilisés. Il nous fallait cependant nous battre avec les armes de la colonisation pour avoir des chances d’émerger après un parcours du combattant à travers les interstices de tolérance du pouvoir colonial
Les humains dit on ne sont pas seulement eux-mêmes , ils sont aussi le milieu où ils sont nés , le foyer ou la chaumière où ils ont appris à faire les premiers pas, les contes qu’ils ont entendus de leurs grands-mères, les poètes qu’ils ont lus les auteurs qui ont bercé leurs enfances au point de les mettre sur des piédestaux comme ce fut en l’occurrence les auteurs du Moyen âge au XIXe siècle qui ont bercé notre enfance, notamment décrits dans le Lagarde et Michard C’est enfin les instituteurs « ces hussards noirs de la République » Ces instituteurs, on ne le rendra jamais assez justice pour avoir traversé le no man’s land qui nous séparait des européens d’Algérie Ils nous ont appris outre le bon usage du français, le bel usage du français.
La francophonie du XXIe siècle entre l’Algérie et la France
La France apprécie-t-elle à sa juste mesure l’apport inconditionnel des millions d’Algériennes et d’Algériens qui, qu’on le veuille ou non, font plus pour la langue française que des dizaines de pays qui émargent au râtelier de la Francophonie ? Il faudra bien qu’un jour «on rende à César ce qui appartient à César», en reconnaissant à l’Algérie un rôle majeur dans la diffusion du français.
C’est toute la littérature algérienne d’expression française, c’est une cinquantaine de quotidiens francophones, c’est 80% des vols des Algériens vers la France, c’est des milliards de dollars pour le tourisme c’est enfin le marché algérien qui fait que la France est le deuxième partenaire depuis l’indépendance malgré toutes les vicissitudes. Quand on parle français, on consomme français, on roule français et ceci malgré la mondialisation. De la même manière, la culture francophone est toujours prégnante, notamment dans la fonction publique que nous avons héritée pour le meilleur et pour le pire, la littérature, musique, arts plastiques, cinéma, la mode vestimentaire.
Enfin, il ne faut pas cacher la réalité; des dizaines de milliers d’universitaires, ingénieurs, médecins s’installent en France, participant de ce fait au dynamisme scientifique de la France et ceci sans que la France n’ait déboursé un maravédi à l’Algérie qu’il faut rappeler et les normes de l’Unesco l’attestent, près de 100.000 dollars pour la formation d’un universitaire. Mieux encore, l’Algérie participe enfin à l’enrichissement de la langue française en y apportant de nouveaux mots qui ont été adoptés. Cette acculturation croisée est peut-être un signe que la vitalité d’une langue a besoin de sang exogène pour conjurer son dépérissement. Malgré cela, la France des arts, des armes et des lois selon du Bellay fait une sélection incompréhensible. Il nous parait qu’il est plus facile d’obtenir un visa commercial qu’un visa pour les intellectuels, notamment les enseignants.
Tout d’abord et pour toutes les raisons, deuxième pays francophone, pays arabophone et amazighophone, l’Algérie ne peut pas et ne devrait pas de mon point de vue être traitée comme les autres pays pour ce qu’elle fait pour la langue française En tant qu’universitaires qui, pendant des dizaines d’années, avons enseigné en français, nous sommes nombreux à penser que la France doit développer une relation spéciale avec l’Algérie au nom de l’histoire des liens de sang tissés, du sang versé sans rapport dominant dominé mais avec une parole désarmée et une réelle volonté de faire un aggiornamento de notre histoire commune pour la reconnaissance du fait que la colonisation ne fut pas un long fleuve tranquille
La « reconnaissance objective» de l’Algérie pour la France passe par la résolution des contentieux en premier lieu, la restitution sans condition des restes des patriotes algériens qui sont entreposés dans les musées de France et de Navarre, C’est aussi la mémoire constituée par toutes archives qui contribueront certainement à la sérénité des relations , c’est enfin cette diaspora trait d’union qui peut être un vecteur de stabilité et vivification de la langue dans une acculturation apaisée
Un signe fort et symbolique serait celui de la mise en place d’une grande bibliothèque numérique qui contribuerai ce faisant à l’apaisement des mémoires, par la restitution sous une forme ou une autre des fonds d’archives .
Souvenons nous ! Quand Mitterrand a inauguré la Bibliothèque d’Alexandrie, les députés égyptiens anglophones qui se sont fait traduire son discours l’ont acclamé debout Pour rappel il faut bien le dire que l’armée d’invasion a brûlé en 1837 la bibliothèque de Sidi Hammouda Constantine et comme rapporté par Adrien Berbrugger : « chaque soldat voulait avoir «son Coran» et que faute de bois, on allumait le feu avec les ouvrages. » .Dans le même ordre du plaidoyer il est utile de rappeler qu’un matin de juin 1962 , le cadeau de l’OAS a pris la forme d’un gigantesque incendie. Ce furent 600.000 ouvrages de la Bibliothèque d’Alger dont certains uniques, qui furent dévorés par le feu.
Si on y ajoute la mise en place d’une présence culturelle digne de ce nom en France dans sa double dimension arabe et amazighe, rien ne s’opposerait alors de mon point de vue à l’acceptation par l’Algérie de donner la pleine mesure de son talent au sein de la Francophonie.
Cependant et pour terminer la question qui se pose est la suivante : La francophonie devra t-elle continuer à être une sorte de « françafrique » par d’autres moyens ? Ou doit elle s’affranchir du passé pour aller vers l’universel ? De notre point de vue si elle veut perdurer la francophonie ne doit pas se départir de sa fonction culturelle qui devrait sans condescendance favoriser le dialogue des cultures qui peuvent s’exprimer en langue française tout en favorisant une altérité croisée par un accueil bienveillant des autres expressions linguistiques.
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K. Assia
C’est en présence du wali d’Oran, M. Mouloud Chérifi, du P/APW, du P/APC d’Oran, du chef de la Sûreté d’Oran le divisionnaire Boumesbah Abdelmalek, des Autorités civiles, des médias et des retraités de ce corps sécuritaire qu’a été célébrée, avant-hier, au siège de la Sûreté d’Oran, la Journée nationale de la Presse qui coïncide avec le 22 octobre de chaque année. Une occasion pour le commissaire Arioua chargé de la Communication de lire le message du DGSN, le colonel Lahbiri Mustapha, dans lequel il félicite la corporation pour tous les efforts déployés, dans l’exercice de leurs fonctions et leur rôle dans le développement socio-économique du pays. Il souligne, également, l’intérêt accordé par l’institution quant à la consolidation des liens et du rapprochement entre la police et le citoyen, la police et la presse, en rappelant, ainsi, l’une des missions de la police algérienne et qui est d’offrir un travail de sécurité qualifié. Prenant la parole, le chef de la Sûreté d’Oran a tenu à féliciter la presse pour tout le travail accompli afin d’éclairer l’opinion publique. Pour sa part, le wali d’Oran a mis en exergue le message fort du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la célébration de cette journée, en soulignant ainsi les efforts consentis par les services de la police et de la gendarmerie, dans le renforcement de la sécurité des biens et des personnes.En saluant les efforts et les sacrifices des générations successives de journalistes, le wali a mis l’accent sur la nécessité de dire la vérité et être toujours du côté de la vérité. Des cadeaux ont été offerts à la famille de la presse nationale et une collation leur a été offerte.
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J. Boukraâ
Dans le cadre des dispositions prises par la CASNOS pour expliquer aux hommes de loi, toutes les facilitations et les offres de la Caisse, notamment une couverture tous azimuts, en l’occurrence la carte Chifa’ , une journée de sensibilisation et d’information a été organisée, hier, à la Cour d’Oran, animée par des cadres de la CASNOS. La rencontre était une occasion pour éclaircir les procédures et les avantages de la carte Chifa’.En Effet, il s’avère que le nombre des avocats et huissiers de justice, débiteurs de cotisations auprès de la Sécurité sociale demeure encore très minime par rapport aux autres travailleurs des professions libérales. Selon les chiffres communiqués par la CASNOS sur un total de quelque 2.500 avocats recensés, près de 800 sont affiliés à la caisse. Le fait de cotiser donne tous les droits à non seulement pour la personne qui cotise mais aussi pour tous les ayants-droit. Rappelons que la Caisse nationale de la Sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) d’Oran a enregistré un chiffre de 307 milliards de centimes, en 2017, et 163 milliards de centimes durant les 3 premiers mois de cette année, en ce qui concerne les recettes de cotisations, enregistrant par la même occasion, quelque 7.000 nouveaux matricules, en 2017.
Actuellement la CASNOS compte plus de 107.000 affiliés, dont plus de 43.000 cotisants, contre 37.000 cotisants en 2016. La CASNOS a dépensé, en termes de prestations quelque 210 milliards de centimes, en 2017, dont 109 milliards pour le paiement des pensions de quelque 12.000 retraités.
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Mahi Ahmed
Les droits des étudiants à la sécurité sociale a suscité une campagne d’information et de sensibilisation organisée par la CNAS à leur profit sous le thème de «La sécurité sociale vous accompagne durant votre parcours universitaire». Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale qui touche l’ensemble des établissements universitaires du territoire national a permis à la CNAS de réserver un espace d’information permettant aux étudiants de s’informer sur les procédures d’affiliation à la sécurité sociale.Des communications ont été présentées au centre universitaire «Ahmed-Zabana» par des cadres de la CNAS durant cette manifestation pour informer les étudiants sur leurs droits et obligations en matière de sécurité sociale, notamment les procédures législatives prévues par la réglementation en vigueur qui leur permet d’avoir la qualité d’assuré social et de bénéficier des prestations d’assurance maladie et des accidents de travail. L’événement était aussi l’occasion d’inviter les étudiants ayant déposé de la carte Chifa à se rapprocher des agences CNAS pour les retirer. Il faut noter que 8549 étudiants sont déjà affiliés à la sécurité sociale dans la wilaya de Relizane.
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