Un arrêté ministériel conjoint a été signé par le ministre du Commerce intérieur et de la régulation du marché national, ainsi que par le ministre […]
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La commune de Grand-Popo, connue pour son cadre paisible et inspirant, accueille depuis ce jeudi 20 février 2025 formation médicale continue de haut niveau en imagerie musculo-squelettique. Organisée par la Société Béninoise d'Imagerie Médicale (SBIM) en partenariat avec l'International Skeletal Society (ISS), cette initiative d'envergure réunit plusieurs experts médicaux venus des quatre coins du monde.
La SBIM et l'ISS, deux sociétés savantes dédiées à la promotion de l'imagerie médicale, ont fait de la formation continue et des échanges académiques entre radiologues et cliniciens béninois et internationaux une priorité. Ce programme de 72 heures, qui s'achèvera le samedi 22 février, s'inscrit dans une dynamique d'intégration sous-régionale, régionale et internationale de leurs membres.
C'est dans la salle Atacora de l'hôtel Bel Azur que les travaux ont démarré ce matin à 8h00, sous la présidence du Professeur Savi Tové, Président de la SBIM. Après avoir prononcé quelques mots d'ouverture, il a laissé la parole au Professeur Philippe Peetrons, radiologue et professeur émérite de l'Université libre de Bruxelles, pour la présentation des conférenciers et formateurs membres de l'ISS. Le premier exposé a été délivré par le Dr Jean Alexiou, radiologue spécialisé en imagerie musculo-squelettique. Son intervention, aussi brillante que didactique, a captivé l'assistance en posant les bases scientifiques essentielles de la discipline. La première partie de la matinée s'est clôturée avec la communication du Professeur Johnny Monu, éminent spécialiste de radiologie et d'orthopédie de l'Université de Rochester (USA). Il a brillamment développé l'imagerie de l'épaule, apportant des éclairages précieux sur les pratiques diagnostiques actuelles.
La journée s'est poursuivie jusqu'à 17h avec un atelier pratique d'échographie et une session d'étude de cas cliniques avec la participation des Docteurs Georges Jakanni (Zimbabwe) et Ramon Gheno (Brésil). Cette activité, très attendue, a permis aux participants (radiologues, rhumatologues, médecins généralistes et spécialistes, internes et médecins en spécialisation), de consolider leurs acquis théoriques par des exercices concrets et interactifs.
En réunissant une telle diversité d'experts et en offrant une formation de haut niveau, la SBIM confirme son engagement à renforcer les compétences des professionnels de santé Béninois. Ce partenariat international, au-delà du savoir technique, favorise une véritable synergie entre les acteurs du secteur médical et ouvre de nouvelles perspectives pour l'imagerie médicale en Afrique de l'Ouest.
La formation se poursuivra jusqu'au 22 février 2025 avec d'autres communications de pointe et des ateliers pratiques.
Cokou Romain AHLINVI
Culture céleste, Paix mondiale, Restauration de la Lumière (HWPL) organisera le « Mouvement de marche pour la paix des citoyens intelligents de Gampaha HWPL » le 22 février 2025, de 10am à 12:30pm. L'événement débutera au Saketha Reception Hall et se terminera aux jardins botaniques de Gampaha, avec environ 500 participants attendus.
Cette marche pour la paix vise à rassembler des individus divers pour promouvoir la paix, l'unité et l'engagement civique au sein de la communauté. HWPL, une organisation non gouvernementale reconnue mondialement avec des branches dans plus de 160 pays et un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), s'engage à favoriser une culture de la paix par le biais d'initiatives locales et de programmes éducatifs.
L'événement s'inscrit dans la mission plus vaste de HWPL visant à renforcer les efforts de paix au Sri Lanka par le biais d'initiatives telles que le Programme Législation(PL) pour la paix et la commémoration du 9e anniversaire de la Déclaration de paix et la cessation des guerres (DPCW). Le programme prône l'établissement de lois internationales sur la paix par le biais de la DPCW, un document comprenant 10 articles et 38 clauses qui décrivent les stratégies de résolution des conflits, de protection des droits de l'homme et de coopération internationale.
Pour faire avancer cette mission, HWPL envoie une délégation de six représentants de sa branche Global 05 pour rencontrer des responsables gouvernementaux, des éducateurs et des dirigeants civiques au Sri Lanka. La délégation s'efforcera d'élargir le Programme Législation(PL), d'encourager l'éducation à la paix et de renforcer la coopération diplomatique pour une paix durable.
Les principaux objectifs de cette initiative sont de promouvoir le développement du district de Gampaha tout en adoptant les valeurs du mouvement du nouveau village, qui encourage l'autonomie, la coopération et les efforts diligents pour le progrès de la communauté. L'événement vise également à sensibiliser le public à l'importance de la paix dans le développement communautaire et à renforcer les liens entre les divers groupes culturels et sociaux. L'un des principaux objectifs est d'engager les jeunes dans la défense de la paix, en les équipant pour qu'ils deviennent de futurs leaders dans la promotion de l'harmonie mondiale.
La Marche pour la paix sera animée par des banderoles, des drapeaux et des messages prônant l'unité, suivis de discussions sur la consolidation de la paix et la responsabilité civique. Des organisations locales, des établissements d'enseignement et des dirigeants civiques collaboreront pour soutenir des initiatives de paix durables, garantissant ainsi l'impact durable de l'événement. La couverture médiatique et la sensibilisation sociale amplifieront encore davantage le message au-delà du Sri Lanka.
En plaidant pour des cadres juridiques qui favorisent la paix et en intégrant l'éducation à la paix dans les programmes nationaux, le Programme Législation(PL) cherche à créer des solutions à long terme pour la prévention des conflits et la réconciliation. HWPL invite les institutions, les organisations et les individus à collaborer pour faire de cet événement un succès en se joignant aux efforts de plaidoyer pour la paix, en mobilisant le soutien et en participant aux discussions politiques.
L'événement « Mouvement de marche pour la paix des citoyens intelligents de Gampaha HWPL » aspire à laisser un impact durable en favorisant la paix, l'unité et la coopération. HWPL encourage toutes les parties prenantes à prendre part à cette initiative significative et à contribuer à bâtir une société plus pacifique.
Le Ministre des Enseignements Secondaires Techniques et de la Formation Professionnelle (MESTFP), Kouaro Yves Chabi est décédé dans la soirée du jeudi 20 février 2025 dans un accident tragique. Le drame s'est produit à la sortie nord du village de Badékparou, arrondissement de Tchatchou, commune de Tchaourou.
Un accident mortel de la circulation emporte le ministre Kouaro Yves Chabi et son garde du corps. Le drame a été enregistré vers 21 heures, sur la RNIE N°2, tronçon Cotonou-Parakou. Selon les informations, le conducteur du véhicule du ministre roulait à vive allure en direction de Parakou. Il y avait à bord le ministre, son épouse et son garde du corps. Ils se rendaient à Parakou dans le cadre de la célébration de la 26e édition de la Journée Internationale de la Langue Maternelle (JILM).
A la sortie nord du village de Badékparou, arrondissement de Tchatchou, commune de Tchaourou, le conducteur du véhicule du ministre a entrepris de dépasser un poids lourd qui circulait dans le même sens. Surpris par l'arrivée d'un autre véhicule venant en sens inverse et tentant de se rabattre, il a violemment percuté l'arrière du camion qu'il dépassait, du côté passager. « Le garde du corps était assis à l'avant, côté passager, et le ministre à l'arrière, derrière lui », précise la source.
Le ministre et son garde du corps sont décédés sur le champ. Leurs corps ont été transportés à la morgue pour conservation. Blessés, la femme du ministre et le chauffeur ont été évacués vers l'HIA de Parakou. La voiture du ministre complètement endommagée a été mise en fourrière.
A.A.A
UN Secretary-General António Guterres (left and on screen) addresses the high-level Humanitarian Conference for the People of Sudan, in Addis Ababa, Ethiopia. Credit: UN Photo/Addis Ababa
By Oritro Karim
UNITED NATIONS, Feb 21 2025 (IPS)
In the final quarter of 2024 ,there has been an escalation in the Sudanese civil war, with armed clashes between the Rapid Support Forces (RSF) and the Sudanese Armed Forces (SAF) having grown in brutality. Heightened insecurity has pushed millions of people into displacement, hunger, and poverty. Additionally, the continued hostilities have made it difficult for humanitarian organizations to scale their responses up.
The Office of the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) issued a report on February 20, that analyzed trends in the displacement and violence in the second, third, and fourth quarters of 2024. The fourth quarter was a relatively tumultuous period for the Sudanese people. Extensive artillery shelling in the Zamzam displacement camp of North Darfur has significantly exacerbated the displacement crisis and prevented displaced persons from seeking safer shelter.
UNHCR has classified Sudan as the world’s biggest displacement crisis, with over 11.5 million internally displaced persons since the start of the Sudanese civil war in 2023. The Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) has stated that approximately two-thirds of the population are critically dependent on humanitarian aid for survival. Additionally, internally displaced persons face famine-like conditions and neighboring countries face a lack of resources to provide for the externally displaced.
From June to mid-October 2024, clashes between armed groups in the Sennar and Al Jazeera states greatly boosted internal displacements, with UNHCR estimating that humanitarian organizations had to cater to almost 400,000 newly displaced civilians. In the Darfur and Blue Nile regions, agricultural communities experienced attacks which resulted in significant damage to crop production and a rise in sexual and gender-based violence.
According to the Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR), the use of sexual violence as a weapon of war has increased greatly in the past year. There have been 120 documented cases of sexual violence and at least 203 victims. The true number of victims is estimated to be much higher due to fear of reprisals, stigma, and a lack of protection, medical, and judicial services for victims.
In January, then-U.S. Secretary of State Antony Blinken declared that the recent violations of humanitarian law committed by the RSF constitute as acts of genocide. The United Arab Emirates (UAE) has been accused of supplying the RSF with weapons, which they denied. The United Nations (UN) has still not issued an extension for the unenforced arms embargo in Darfur.
On February 18, the RSF conducted a series of attacks over the course of three days in the al-Kadaris and al-Khelwat areas, which have little to no military presence. The Sudanese Foreign Ministry estimates that there have been at least 433 civilian casualties. There have also been reports of the RSF committing executions, kidnappings, enforced disappearances and lootings.
The attacks were concurrent with the RSF and its allies arriving in the capital of Kenya to sign a charter for a parallel government in the RSF’s controlled territories. The SAF rejected this proposal and indicated plans to reclaim the entirety of Khartoum.
“The continued and deliberate attacks on civilians and civilian objects, as well as summary executions, sexual violence and other violations and abuses, underscore the utter failure by both parties to respect the rules and principles of international humanitarian and human rights law. Some of these acts may amount to war crimes,” said Volker Türk, UN High Commissioner for Human Rights.
Tom Fletcher, the UN Under-Secretary-General for Humanitarian Affairs and Emergency Relief Coordinator, adds that the Sudanese Civil War has implications that reach beyond the borders of Sudan, “threatening to destabilize neighbors in ways that risk being felt for generations to come”.
Millions of people in Sudan have been left without access to critical resources, such as food, clean water, shelter, and healthcare.
“People who were already very vulnerable have no access to food or water. Some of them have no shelter, as some neighbourhoods have been burned down, and it’s very cold at night,” Michel-Olivier Lacharite, of Doctors Without Borders (MSF) informed reporters. Lacharite added that after the RSF’s attacks on the Zamzam camp in early February, dozens of severely injured civilians don’t have access to treatment due to limited surgical capabilities in the MSF Zamzam hospital.
According to figures from MSF, approximately 24.6 million people, or roughly half of Sudan’s population, face high levels of acute food insecurity. 8.5 million of these people also face “emergency or famine-like” conditions, according to the latest Integrated Food Security Phase Classification (IPC) report. The IPC has detected the presence of famine in five areas, including the Zamzam, Abu Shouk and Al Salam camps in North Darfur, and two additional locations in the Western Nuba Mountains.
“There are reports of people dying of starvation in some areas like Darfur, Kordofan and Khartoum…People in Zamzam camp, which as you know — as we’ve told you — had been regularly bombed, are resorting to extreme measures to survive because food is so scarce. Families are eating peanut shells mixed with oil which is typically used to feed animals,” said Stéphane Dujarric, the Spokesperson for the UN Secretary-General.
Despite the urgent scale of needs, the humanitarian response in Sudan has been largely ineffective. According to MSF, heightened insecurity in the most crisis-affected areas has impeded aid deliveries. Additionally, MSF has blamed the UN for employing “neglectful inertia”, which has done little to alleviate the growing malnutrition crisis.
“Parts of Sudan are difficult to work in. But it is certainly possible, and this is what humanitarian organisations and the UN are supposed to do,” said Marcella Kraay, MSF emergency coordinator in Nyala, South Darfur. “In places that are easier to access, as well as in the hardest to reach areas like North Darfur, options like air routes remain unexplored. The failure to act is a choice, and it’s killing people.”
IPS UN Bureau Report
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Après une première édition couronnée de succès au Bénin, la Corsair Foot Academy se prépare pour dérouler la 2e édition qui démarre dès le 26 février 2025. L'initiative soutenue par la compagnie Corsair se présente comme une opportunité pour les jeunes footballeurs des quartiers défavorisés en Afrique pour poursuivre leur formation en Europe.
Du 26 au 1er mars 2025, la 2e édition de la Corsair Academy foot va se dérouler au Bénin dans les communes d'Abomey-Calavi et d'Adjohoun. L'initiative soutenue par la compagnie Corsair vise à « répandre les valeurs d'inclusion sociale et de développement par le football tout en identifiant les talents prometteurs des quartiers défavorisés ». Cette année 2025, la Corsair Academy foot poursuit trois objectifs. Il s'agit de l'identifier les talents locaux, de favoriser l'accès à des infrastructures modernes, et de récompenser les jeunes bénéficiaires.
L'identification des talents selon un communiqué de Corsair Academy foot, a se dérouler en Côte d'Ivoire avec les présélections le 19 février à Abidjan, suivies des stages les 22 et 23 février au Lycée Classique de Cocody. Au Bénin, les présélections vont se dérouler le 26 février à Adjohoun et le 27 février à Abomey-Calavi. Les stages se tiendront les 28 février et 1er mars de façon simultanée sur ces deux sites.
Pendant les stages, les jeunes footballeurs bénéficieront d'un encadrement de haut niveau assuré par d'anciens joueurs internationaux tels que Sidney GOVOU, Franck SILVESTRE, Jimmy BRIAND, ou encore Didier DROGBA qui leur offriront « une plateforme structurée et équitable », dans un environnement propice à leur épanouissement footballistique.
Au terme des stages, les 10 meilleurs talents de chaque pays selon un communiqué de Corsair Foot Academy, recevront des licences sportives, des équipements complets et un programme éducatif sponsorisé pour une année complète.
Simplification des opportunités vers l'Europe
En lien avec les autorités béninoises, ivoiriennes et françaises, la Corsair Foot Academy s'engage à simplifier les démarches pour permettre aux jeunes talents repérés de poursuivre leur rêve en Europe, renforçant ainsi le pont entre les continents.
Un partenariat pour l'avenir
Ce programme reflète l'engagement de la Corsair Foot Academy envers la jeunesse africaine, tout en mettant en lumière le rôle du football comme vecteur de développement social et personnel. Cette initiative contribue également au rayonnement du football africain à l'échelle internationale, tout en renforçant les liens entre les populations et les fédérations.
F. A. A.
The REGROW project, aimed at doubling the size of Ruaha National Park, has left many without land and prospects. Credit: Kizito Makoye/IPS
By Kizito Makoye
MBARALI, Tanzania, Feb 21 2025 (IPS)
A hush had fallen over Mbarali District, but it was not the quiet of peace—it was the silence of uncertainty.
Just months ago, the rolling plains were gripped by fear as government-backed rangers, dressed in olive green fatigues, roamed through villages, seizing cattle, torching homes, and forcing entire communities to the wobbly edge of survival. The REGROW project, a USD 150 million initiative funded by the World Bank to expand Ruaha National Park (RUNAPA), had promised tourism growth and environmental conservation. What it delivered was a brutal campaign of state-sanctioned land grabbing under the guise of protecting nature.
Then, in a stunning turn of events, the World Bank pulled the plug on the project in January 2025 after intense scrutiny from human rights watchdogs and the United Nations. On paper, it was a victory for the thousands of farmers and pastoralists whose lands were threatened. But for many, the damage had already been done.
A Victory Hollowed by Loss
“We lost everything,” said Daudi Mkwama, a rice farmer who watched helplessly as rangers confiscated his cattle and demolished his storehouse. “They told us we were trespassers on land our ancestors have farmed for generations.”
The REGROW project aimed to double the size of Ruaha National Park, claiming vast swaths of farmland and grazing land in the process. Villages that had coexisted with nature for centuries suddenly found themselves labeled as threats to conservation. The government, backed by international funding, deployed heavily armed TANAPA (Tanzania National Parks Authority) rangers to enforce new restrictions.
At least 28 villages in Mbarali District were affected, home to more than 84,000 people. Farmers were barred from their fields, and pastoralists were banned from grazing their livestock. Those who resisted faced brutal crackdowns. Reports of beatings, arbitrary arrests, and even extrajudicial killings surfaced, prompting an investigation by the World Bank’s Inspection Panel.
“One day, they came and took my cows—said I was grazing in a protected area,” said Juma Mseto, a Maasai herder. “We begged them to let us go. They just laughed and told us to go to hell.”
The Politics of Land and Power
Tanzania’s conservation model has long been marred by controversy. Despite its reputation as a wildlife haven, the country’s protected areas have historically come at a high human cost. The eviction of Indigenous communities has been a recurring pattern, from Ngorongoro to Loliondo, and now Mbarali.
The REGROW project was touted as a necessary step to protect Tanzania’s natural heritage and boost its tourism industry, a sector that contributes nearly 17% of the country’s GDP of approximately US$80 billion. But critics argue it was another case of conservation being weaponized against marginalized communities.
“This wasn’t about protecting nature,” said Onesmo Ole Ngurumwa, a human rights advocate who serves as the national coordinator of the Tanzania Human Rights Defenders Coalition (THRDC). “This was about expanding state control over land, profiting from tourism, and sidelining the people who have lived in harmony with these ecosystems for generations.”
The World Bank’s involvement only deepened the controversy. When evidence of forced evictions and human rights abuses surfaced, the institution initially turned a blind eye. But mounting pressure from advocacy groups like the Oakland Institute, along with intervention from nine UN Special Rapporteurs, forced the bank’s hand.
In April 2024, funding was suspended. Seven months later, the entire project was scrapped.
Life After the Cancellation
Despite the decision, villagers say their suffering is far from over. Many who lost their homes and livelihoods have received no compensation. Schools remain closed, water access is scarce, and government beacons still mark the lands they were once told to vacate.
“We are still living in fear,” said Halima Mtemba, a mother of four. “They say the project is over, but will they return our cattle? Will they fix our schools? Will they give us back what they stole?”
Local leaders are calling for the removal of park boundary markers and official recognition of ancestral land rights. They also demand restitution for lost livestock, crops, and homes.
A Broader Pattern of Displacement
The battle over Mbarali is not an isolated incident. Across Tanzania, conservation projects continue to displace communities under the pretext of environmental protection.
In Ngorongoro, thousands of Maasai have been forced out to make way for elite tourism ventures. In Loliondo, violent evictions have turned vast grazing lands into private hunting concessions.
“The government has made it clear: it values animals over people,” said Maneno Kwayu, a pastoralist leader in Mbarali. “We are not against conservation. We are against being treated like intruders on our own land.”
Tanzania’s conservation policies are rooted in colonial-era frameworks that prioritized wildlife tourism over Indigenous land rights. Decades later, the same patterns persist, often with the backing of global financial institutions.
What Comes Next?
With the REGROW project dead, the focus now shifts to reparations. Human rights groups are pushing for an independent commission to oversee compensation and ensure the affected communities receive justice.
But there is little trust in the system.
“The World Bank may have walked away, but the government hasn’t,” said Ole Ngurumwa. “Until there are real legal protections for these communities, another project like this will happen again.”
For now, the people of Mbarali continue to live in limbo—celebrating a victory that came too late, in a battle they should never have had to fight.
IPS UN Bureau Report
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