Le Parquet spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert une enquête à la suite d'une plainte déposée le 6 novembre 2025 par la Direction générale des Impôts (DGI). Cette plainte porte sur la falsification de procurations utilisées pour obtenir des duplicatas de quitus fiscaux destinés à la constitution des dossiers de candidature pour les prochaines élections communales et législatives.
Selon le communiqué du Procureur spécial près la CRIET, plusieurs dizaines de demandes de duplicatas de quitus fiscaux et de casiers judiciaires ont récemment été adressées à l'Administration fiscale et au Centre national du casier judiciaire. Ces requêtes provenaient principalement de responsables du parti Les Démocrates. Or, l'examen des dossiers a révélé que les bénéficiaires supposés de ces pièces les avaient déjà obtenues à deux ou trois reprises.
Face à cette situation, les administrations concernées avaient rappelé que les duplicatas ne seraient délivrés qu'en mains propres aux demandeurs, ou, à défaut, à leurs mandataires dûment désignés, après communication officielle de leurs identités par courriel ou via le numéro associé à l'Identifiant fiscal unique (IFU).
Mais l'enquête conduite par la Direction de la police judiciaire a mis au jour une opération de falsification à grande échelle. Des responsables du parti ‘'Les Démocrates'' ont présenté de fausses procurations, avec des signatures grossièrement imitées, pour retirer les documents au nom de personnes non impliquées ou déjà servies.
Deux indices ont permis de confirmer la fraude : la non-conformité des signatures figurant sur les procurations avec celles des certificats d'identification personnelle des demandeurs et les auditions sur procès-verbal régulier des personnes concernées qui ont toutes affirmé n'avoir jamais délivré de telles procurations. Deux individus ont d'ores et déjà été interpellés à la DGI en possession de procurations falsifiées. Les investigations se poursuivent pour identifier l'ensemble des personnes impliquées et situer les responsabilités.
« Les faits ainsi exposés sont susceptibles de constituer les infractions de faux et usage de faux ainsi que de fraude en matière électorale, prévues et punies par les articles 247, alinéa 2, 307, alinéa 1er, et 309 du Code pénal. Les peines encourues varient d'un (1) à cinq (5) ans d'emprisonnement », informe le procureur spécial près la CRIET.
Am Montag startet die UN-Klimakonferenz COP30 im brasilianischen Belém. Zuvor kommen bereits viele Staats- und Regierungschefs zu einem zweitägigen Gipfeltreffen zusammen. Energieexpertin Claudia Kemfert, Leiterin der Abteilung Energie, Verkehr, Umwelt im DIW Berlin, kommentiert den Klimagipfel wie folgt:
Nach einem halben Jahr schwarz-rote Bundesregierung ist klar: Die deutsche Klimapolitik braucht mehr Mut, Tempo und Weitsicht. Statt entschlossener Investitionen in erneuerbare Energien, Energieeffizienz und Klimaschutz erleben wir Rückschritte und Verzögerungen. Das hat auch der jüngste Stahlgipfel gezeigt, bei dem die Dekarbonisierung fast keine Rolle spielte. Der Fokus liegt zu sehr auf fossilen Übergangslösungen, anstatt die Chancen einer konsequenten Transformation zu nutzen. Dabei ist genau das jetzt entscheidend – für Klimaschutz, Wettbewerbsfähigkeit und soziale Gerechtigkeit.
Die COP30 in Belém ist ein entscheidender Moment: Dort müssen die Länder zeigen, dass sie das Pariser Abkommen, das vor genau zehn Jahren verabschiedet wurde, ernst nehmen. Im Vorfeld hat aber die EU ihr Klimaziel bereits abgeschwächt und Verantwortung durch die Möglichkeit, Emissionsgutschriften von Drittstaaten zu kaufen, ausgelagert. Was wir stattdessen brauchen, sind konkrete Zusagen für den weltweiten Ausstieg aus Kohle, Öl und Gas – und eine deutliche Stärkung der internationalen Klimafinanzierung, damit auch Länder des Globalen Südens ihre Energiewende voranbringen können. Deutschland sollte dabei eine aktive, glaubwürdige Rolle übernehmen und zeigen, dass eigenverantwortlicher Klimaschutz, wirtschaftliche Stärke und globale Solidarität zusammengehören.
Wir wissen, was zu tun ist – jetzt braucht es politischen Willen und internationale Kooperation. Die Zukunft gehört den Friedensenergien: erneuerbar, gerecht und unabhängig.
La Commission européenne prépare une réforme visant à confier à l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) la supervision directe des bourses, des cryptomonnaies et des grands gestionnaires d’actifs. Une idée soutenue par Paris, mais redoutée par plusieurs petits États membres.
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