Le PHA Dixmude de la Marine nationale a quitté Toulon le 30 septembre pour débuter la mission CORYMBE 2024.5 et mener la troisième édition du stage SIREN (Stage d'Instruction Régionale, Embarquée et Numérique) du 30 septembre au 30 octobre 2024, suivie de la 7ème édition de l'exercice majeur Grand African NEMo du 4 au 12 novembre 2024. Il accostera à Cotonou le 14 novembre prochain pour une escale de quelques jours.
Dans la première partie de la mission, les 32 stagiaires de l'Académie embarquée SIREN issus de 17 marines partenaires, dont 3 officiers béninois, se sont formés aux problématiques de sécurité maritime telles que l'antipollution, la lutte contre la pêche INN (illégale, non déclarée et non réglementée), la lutte contre les activités illicites, avec de nombreuses interactions avec le bord et un détachement du groupement tactique embarqué (GTE) pendant un mois, avant de regagner leurs unités nationales. Cette académie embarquée de 6 semaines, soutenue par l'Architecture de Yaoundé et de nombreux partenaires internationaux, s'est clôturée à Pointe-Noire le 30 octobre dernier.
Du 4 au 12 novembre s'est ensuite déroulé l'exercice GANo co-organisé par l'architecture de sécurité maritime de Yaoundé et la Marine nationale. Il a impliqué 18 nations du Golfe de Guinée ainsi qu'une dizaine de partenaires multinationaux. Des officiers de liaison et des observateurs ont été déployés dans les centres de l'architecture de sécurité maritime de Yaoundé, et des unités de surface et moyens aériens de ces nations sont également engagés pour partager leurs savoir-faire tactiques. Pendant la première phase de l'exercice, se sont déroulés des exercices nationaux rythmés selon des scénarios multi-menaces, avec pour objectif de préparer les acteurs à travailler en environnement international. Ces scénarios ont porté sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), la pollution maritime, les recherches et sauvetages (SAR), la piraterie, et les trafics illicites, et se déroulent sur cinq zones allant du Sénégal à l'Angola. La deuxième phase consiste en des exercices zonaux, présentant des scénarios sur les mêmes thématiques que la première phase, cette fois en multinational, engageant la coopération entre les marines africaines et européennes. La marine béninoise a notamment participé activement à des scénarios de lutte contre les actes de piraterie dans le Golfe de Guinée, au côté des marines togolaise, nigériane et britannique, traquant avec succès le plastron joué par la marine espagnole. Ce sont ainsi plus de 55 scenarios qui ont été conduits au cours de ces deux semaines d'exercice sur un large éventail de thématiques et une grande partie du golfe de Guinée.
Quelques jours après avoir réalisé une opération de sauvetage en mer en collaboration avec la marine camerounaise, le PHA Dixmude accostera à Cotonou le 14 novembre, recevra à bord les autorités civiles et militaires et présentera les objectifs de coopération et de rayonnement, qui seront conduits tout au long de leur escale en appui des actions menées au quotidien par les partenaires locaux. Cette escale sera également l'occasion de renforcer le partenariat entre les forces armées françaises et béninoise, en particulier dans le domaine amphibie. Un exercice est notamment prévu près d'Avlékété, dans la région de Ouidah, une occasion unique de partager nos expériences, nos savoir-faire, et notre connaissance des spécificités de milieu.
Réélu pour un second mandat, Donald Trump s'installera à nouveau à la Maison Blanche, après une élection face à la vice-présidente sortante Kamala Harris. Donald Trump a déjà commencé à constituer son équipe, composée en grande majorité de fidèles.
Donald Trump procède à des nominations pour son deuxième mandat qui débute dès janvier 2025. Il a nommé l'entrepreneur, chef d'entreprise et milliardaire Elon Musk à la tête du ministère de l'efficacité gouvernementale. Il dirigera ce nouveau département avec le patriote américain Vivek Ramaswamy. « Ensemble, ces deux Américains formidables traceront le chemin pour mon administration afin de démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales », a déclaré Donald Trump dans un communiqué.
Au ministère de la Défense, le présentateur de Fox News, Pete Hegseth prendra les rênes. Agé de 44 ans, Peter Brian Hegseth est un ancien militaire et diplômé de l'Université de Princeton. « Avec Pete à la barre, les ennemis de l'Amérique sont prévenus. Nos forces armées connaîtront à nouveau la grandeur et l'Amérique ne reculera jamais », a indiqué Donald Trump.
Le militaire et homme politique américain, membre du Parti républicain, Mike Waltz est annoncé au poste de conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche. L'ancien directeur du renseignement national, John Ratcliffe sera à la tête de la CIA. Selon Donald Trump, John Ratcliffe a toujours été un guerrier pour la vérité et l'honnêteté auprès du public américain.
L'avocat et homme politique américain, membre du Parti républicain Lee Zeldin va diriger l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Il va s'assurer d'une prise de décisions rapides et justes de déréglementation qui vont permettre de doper la force des entreprises américaines, tout en conservant les plus hautes normes environnementales selon Donald Trump.
La gouverneure Kristi Noem, l'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabe, le promoteur immobilier Steven Witkoff, l'ancien policer américain Tom Homan sont nommés respectivement au poste de ministre de la Sécurité intérieure, ambassadeur en Israël, émissaire spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, responsable de l'agence de contrôle des frontières et de l'immigration (ICE).
Le Cabinet de la Maison Blanche sera dirigé par la Directrice de campagne de Donald Trump, Susie Wiles. Elise Stefanik est nommée au poste d'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies. Le sénateur de Floride Marco Rubio est pressenti au poste de secrétaire d'État, soit chargé des Affaires étrangères.
A.A.A
Le Général à la retraite Pancrace Brathier est décédé, mercredi 13 novembre 2024, des suites d'une longue maladie.
Le général Pancrace Brathier n'est plus. Il est passé de vie à trépas dans la matinée de ce mercredi 13 novembre 2024, au CNHU de Cotonou des suites d'une longue maladie.
Pancrace Brathier a été ministre délégué chargé de l'Intérieur, de la Sécurité publique et de l'Administration territoriale aôut 1989 et mars 1990 sous le défunt président Mathieu Kérékou.
En avril 2000, il a été nommé en qualité de Directeur général de la Gendarmerie Nationale. Pancrace Brathier fut également membre de la Cour constitutionnelle.
A.A.A
Financial solutions for the global South are under the spotlight during COP29. Credit: UN Climate Change/ Habib Samadov
By Umar Manzoor Shah
BAKU, Nov 13 2024 (IPS)
Riad Meddeb, Director of the Sustainable Energy Hub at the United Nations Development Programme (UNDP), stressed the urgency of finding innovative financial solutions during COP29.
Meddeb was speaking to IPS in an exclusive interview at the conference. He said the negotiations were expected to focus heavily on finance—a core issue that has historically hampered climate action in developing and least-developed nations.
The Finance COP Expectations
Meddeb highlighted the historical challenge of meeting the USD 100 billion annual target for climate finance, which has been a central but elusive goal in previous COPs. He noted that Azerbaijan’s COP 29 presidency aims to overcome this by ensuring the necessary funds are available, especially for countries most vulnerable to climate impacts.
“This year’s COP is considered the ‘Finance COP’ because it’s crucial we not only set targets but also mobilize the resources to help countries adapt and mitigate climate impacts,” he explained.
A key focus will be developing sustainable financing mechanisms for countries that struggle with debt. Many nations in the global South face significant financial burdens, and accelerating their energy transitions requires resources that may be challenging to secure within their existing economic constraints. Meddeb also stressed the need for concrete financial schemes that can attract private sector investments to supplement international climate funding.
Riad Meddeb, Director of the Sustainable Energy Hub at the United Nations Development Programme (UNDP).
Progress at COP 28 and Hopes for COP 29
Reflecting on COP 28, Meddeb noted key successes, including establishing the Loss and Damage Fund and reaching consensus on a targeted increase in renewable energy capacity.
“The agreement to triple renewable energy and double energy efficiency by 2030 was a significant breakthrough at COP28,” he said. “Now, COP29 must translate that ambition into action by securing the financial support needed to achieve these goals.”
Making sure that the commitments made at COP28 are more than just empty words is one of the main challenges going forward, according to Meddeb.
“By COP30, we want a global commitment on the pathway to adaptation and mitigation,” he added.
UNDP’s Role in the Climate Action Landscape
UNDP plays a critical role in translating international climate targets into real, on-the-ground actions. Through initiatives like the UN’s “Climate Promise,” UNDP supports countries in implementing Nationally Determined Contributions (NDCs) and operationalizing climate goals. Meddeb explained that UNDP is uniquely positioned to facilitate these efforts due to its extensive network of country offices in 170 nations. This network enables UNDP to address climate issues from a development perspective, integrating energy solutions into broader sectors such as health, education, and poverty alleviation.
“UNDP’s approach is not just about energy,” he said. “It’s about sustainable energy for development. We link energy needs with development needs, connecting climate action to real improvements in health, education, and economic opportunities. This is the difference UNDP makes.”
Addressing the Debt Issue in Climate Finance
A significant portion of the interview focused on the complex financial situations faced by many global South nations, where debt often limits capacity to implement ambitious climate plans. Meddeb pointed out that addressing these financial constraints is essential for equitable progress toward climate goals. He suggested that international financial institutions should provide debt relief or restructuring options to allow these countries to invest more readily in clean energy and climate adaptation.
“Pushing countries with heavy debt burdens to accelerate their energy transition requires a nuanced approach,” Meddeb said. “We need financial structures that acknowledge their debt situations while still allowing them to contribute meaningfully to global climate targets.”
Implementation of the Paris Agreement: From Words to Action
Meddeb stressed the importance of shifting the Paris Agreement’s commitments from paper to practice, especially regarding emission reductions by developed nations. He believes that developed countries have a moral obligation to reduce their carbon footprints, given their historical contribution to climate change and their financial capacity.
“The plan is clear, and it’s agreed upon by all parties in the Paris Agreement. Now it’s just about accelerating implementation,” he asserted. “We don’t need to reinvent the wheel—we need to get it moving.”
When asked whether the current pace of implementation is sufficient, Meddeb offered a candid view: “The Secretary General was very clear—it’s now or never. We need optimism and ambition but also an unyielding focus on practical solutions. There are obstacles, yes, but there are solutions too. Together, we can save our planet.”
The Responsibility of Developed Nations Toward Vulnerable Countries
As climate impacts disproportionately affect poorer nations, Meddeb urged developed countries to support those bearing the brunt of climate change. He pointed to the Loss and Damage Fund as a critical mechanism for this purpose. Set up at COP28, the fund has already garnered around USD 700 million, and Meddeb hopes COP29 will build on this initial success by accelerating funding mobilization.
After all, as the UN secretary general António Guterres noted this week, while the Loss and Damage Fund was a victory, the initial capitalization of USD 700 million doesn’t come close to righting the wrong inflicted on the vulnerable. “USD 700 million is roughly the annual earnings of the world’s ten best-paid footballers,” Guterres said.
Meddeb agrees. “Mobilizing funds for loss and damage is a positive first step. But we must continue pushing to ensure that the support reaches the most affected communities quickly and effectively.”
A Call to Action
For Meddeb, the stakes could not be higher, and the time for incremental progress is over. He said that COP 29 must not only focus on setting ambitious goals but also make real progress on securing the necessary financing to turn aspirations into achievements.
“Now is the moment to turn pledges into action,” he said. “We’ve reached a point where the world cannot afford to wait any longer. This is the COP for finance, and we need to ensure the resources are in place for meaningful climate action.”
IPS UN Bureau Report
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