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24 Heures au Bénin

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Patrice Talon s'envole pour la Norvège

Tue, 11/06/2018 - 23:33

Le chef de l'Etat, Patrice Talon va séjourner à Olso, en Norvège, du mercredi 07 au vendredi 09 novembre 2018 dans le cadre d'une visite de travail. Cette visite a été approuvée par le conseil des Ministres, qui s'est réuni ce mardi 06 novembre 2018 sous la présidence du chef du Gouvernement.
Son Excellence Monsieur Patrice Talon, sera absent du territoire national du mercredi 07 au vendredi 09 novembre 2018. Ce voyage s'inscrit dans le cadre d'une visite de travail, à Olso, en Norvège. Ce déplacement hors des frontières béninoises, va une fois encore permettre au président de la République de mobiliser des investissements au Bénin.
Le chef de l'Etat, dans sa volonté de faire développer le pays, va négocier des accords de financements pour la réalisation de nombreux projets inscrits dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG).
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Deux icônes au cœur des activités de l'Ambassade d'Afrique du Sud

Tue, 11/06/2018 - 23:24

L'Ambassade de la République d'Afrique du Sud près le Bénin organise, ce jeudi 08 novembre 2018, une conférence sur le centenaire de Nelson Mandela et une table ronde sur la vie d'Albertina Sisulu.
Ces deux événements vont se dérouler au Chant d'oiseau de Cotonou en vu d'honorer la mémoire de ces deux icônes qui ont joué un grand rôle pour la paix et la justice en Afrique du Sud.
Ils vont rassembler des représentants du gouvernement, le corps diplomatique, des représentants d'organisations internationales, des acteurs de l'UNICEF-Bénin, l'UNFPA, WILDAF-Bénin, le collectif des Femmes de l'Université d'Abomey-Calavi et l'observatoire Genre de l'Université d'Abomey-Calavi et autres personnalités.

« Soit l'héritage : célébrons la naissance d'une icône mondiale et vivre une vie au service des autres », c'est le thème autour duquel les participants vont échanger au cours de cette conférence sur le centenaire de Nelson Mandela, dans la matinée de jeudi.
Avec 200 participants attendus, la communication sur la vie de Mandela sera présentée par le Dr Mathole Motshekga, un parlementaire sud-africain de l'ANC.
Cette rencontre ayant pour cible la plate-forme de la jeunesse de l'UNICEF, le corps diplomatique, les membres du gouvernement, les universitaires et les étudiants, sera l'occasion de partage d'expériences en matière de lutte contre la violence à l'égard des enfants et les femmes au Bénin.
Nelson Mandela a mené plusieurs actions dans le but d'améliorer la vie des enfants en Afrique du Sud. Parmi ces actions on peut citer la création du Fond Nelson Mandela en 1995, le Mandela School of Science and Technology à Mvezo, le Nelson Mandela Children's Hospital Trust ; un centre universitaire pédiatrique ultramoderne pour les enfants de l'Afrique australe.
Il a également reçu plusieurs prix dans sa lutte pour libérer les enfants d'Afrique du Sud de l'apartheid et pour son soutien indéfectible pour les droits de l'Homme.
Cette conférence sera donc l'occasion idéale de relier l'héritage de Nelson Mandela et son amour pour les enfants au travail de l'UNICEF à travers la plateforme des jeunes de cette organisation du Bénin.

Table ronde sur Albertina Sisulu

Le second évènement majeur entrant dans le cadre de la commémoration du centenaire des deux icônes est la table ronde sur la vie de Maman Albertina Sisulu, une vaillante combattante qui a lutté pour les droits de la femme et de l'enfant. Cette rencontre se déroulera dans l'après-midi de jeudi.
En 1990, Maman Sisulu était au-devant de la scène lors de la création du Comité National des Droits de l'Enfant (CNDE), qui a eu l'assistance financière, administrative et humanitaire de l'UNICEF.
La création de cette organisation qui travaille en faveur des droits des enfants a permis à l'UNICEF de s'installer dans le pays en ouvrant un bureau en Afrique du Sud.
Cette table ronde va relever le rôle qu'elle a joué dans la promotion des droits de l'enfant et de la femme, ce qui va permettre d'échanger sur la situation de ces derniers au Bénin, en exposant les violences qu'ils subissent quotidiennement.
La table ronde va réunir les femmes de toutes les couches de la société et sera animée par Son Excellence l'Ambassadrice Noluthando Mayende-Sibiya. Au terme de cette rencontre, le Bénin sera sensibilisé davantage sur le droit de chaque personne, et en particulier sur la nécessité de respecter et propager les droits des enfants et des femmes.
A travers cet événement, l'Ambassade et ses partenaires, y compris l'UNICEF, pourront utiliser la vie de Mama Albertina Sisulu comme modèle à suivre dans la situation actuelle du Bénin.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les bénéficiaires auront bientôt leur carte d'identité biométrique

Tue, 11/06/2018 - 23:13

Le conseil des ministres de ce mardi 6 novembre 2018 a autorisé l'établissement de carte d'identité biométriques pour les bénéficiaires du projet Assurance pour le Renforcement du Capital humain (ARCH).
L'assistance sociale des populations préoccupe le gouvernement. C'est dans cette optique qu'il a décidé dans le cadre de la phase pilote du projet ARCH de l'établissement de la carte d'identité biométrique aux bénéficiaires. Selon le relevé du conseil des ministres, "la mise œuvre du projet ARCH, avec ses quatre composantes que sont l'assurance maladie, la formation, le crédit et la retraite nécessite une identification biométrique préalable et fiable des populations bénéficiaires". Plusieurs Béninois bénéficieront de ce projet dans sa phase pilote. " Dans ce cadre, 350.000 personnes éligibles sont déjà ciblées pour bénéficier de la phase pilote dès le 1er janvier 2019", indique le relevé du conseil des ministres.
En vue de faciliter leur identification pour leur permettre d'accéder au paquet de services sociaux prévues à leur profit, ''le conseil des ministres a autorisé la production à la charge de l'État, des cartes d'identité biométriques issues de la base de données du recensement initial administratif à vocation d'Indentification de la population". Cet engagement que prend le gouvernement est la preuve que ce projet social d'envergure reste une préoccupation pour le chef de l'État.
G.A.

Categories: Afrique

La liste des joueurs retenus pour le match Gambie-Bénin

Tue, 11/06/2018 - 22:10

Le sélectionneur des Écureuils du Bénin vient de rendre public la liste des joueurs retenus dans le cadre du match Gambie-Bénin comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Can 2019. Pour la rencontre du 17 novembre peochain, outre l'absence du capitaine Stephane Sessègnon, on note également le retour de Djiman Kokou et de nouveaux joueurs.
Voir la liste

Categories: Afrique

Un mort, un blessé et de l'argent emporté

Tue, 11/06/2018 - 21:09

Un mort par balle perdue, un blessé grave et une importante somme d'argent emportée. C'est le bilan de m'attaque à mains armées survenue ce mardi à Sèkandji, dans la commune de Sèmè-Podji.

L'axe Cotonou-Porto Novo à hauteur de PK 10 a été la scène de braquage cet après-midi de mardi 6 novembre 2018. Deux individus armés d'AKM ont attaqué un homme en le dépouillant de plusieurs millions de francs CFA.
La victime transportait une forte somme d'argent, confirment des sources policières.
Il a été évacué par les sapeurs-pompiers et sa moto mise en sécurité par le Criat, à Agblangandan.
Les auteurs du braquage ont réussi à s'enfuir après leur forfait. La police républicaine a ouvert une enquête.
La situation devient de plus en plus inquiétante en cette période de fin d'année. Les hors-la-loi ont repris du service. Le drame de cet après-midi en témoigne.

G.A.

Categories: Afrique

Les enjeux de l'Expo universelle pour l'Afrique en débat

Tue, 11/06/2018 - 17:03

Les membres du Club Press Café Médias Plus ont reçu, ce vendredi 2 novembre 2018, pour leur causerie hebdomadaire plusieurs personnalités dont Jean-Christophe Fromentin, Maire de Neuilly-sur-Seine, président du comité de candidature de la ville de Paris pour l'organisation de l'Exposition universelle Paris 2025, organisateur des ateliers de l'universel. Il a été question avec lui de discuter avec les professionnels des médias béninois de la question relative aux enjeux universels.

« Paris 2025 : l'Afrique face aux enjeux universels ». Tel est le thème sur lequel les professionnels des médias ont discuté avec le président du comité de candidature de la ville de Paris pour l'organisation de l'exposition universelle Paris 2025.
Selon Jean-Christophe Fromentin, « Les pays se rétractent, se referment un peu sur eux alors que la mondialisation exige l'ouverture, et on allait mieux se connaître, mieux communiquer ». Malheureusement, il constate avec stupéfaction que « toute la géopolitique aujourd'hui montre qu'on est en train de faire l'inverse. Les pays se referment sur eux et chacun a peur de l'autre, de l'avenir et il y a une sorte de choc aujourd'hui dans le monde ».
Au regard de ce constat, il estime que « C'est une question un peu compliquée, un peu fondamentale. Cette mondialisation qui a tendance à nous renfermer. Cet égo, cette contractassions qui nous conduit à se refermer sur nous-mêmes ».
Bien que Jean-Christophe souligne que « C'est une question un peu compliquée peut-être un peu intellectuelle », il indique que c'est autant « fondamentale pour l'humanité ou on veut un monde qui se renferme et qui a peur de l'autre ou au contraire on se dit nos cultures, nos potentiels ont quelque chose à faire dans la mondialisation ».
« J'ai présidé avec le patron de l'OMC, la candidature de la France pour l'Expo universelle et pendant six ans, j'ai parcouru le monde pour préparer cette candidature. Mais cette candidature a été interrompue par le gouvernement français parce que le site qu'on avait choisi devrait desservir pour un nouveau métro en 2024 et l'Etat a décalé le métro en 2030 », explique-t-il.
Pour lui, « C'est donc difficile d'accueillir une expo universelle avec 50 millions personnes, s'il n'y a pas le moyen de transport pour y parvenir ». Il indique que l'Etat a annulé la candidature de la France mais pour autant, on a lancé ce grand débat sur l'universalité. « Ce qui m'avait interpellé au moment où j'ai porté la candidature de la France, c'est plusieurs rencontres avec des diplomates d'Afrique et d'autres pays du monde qui me disaient que les expos universelles ce n'est pas pour nous, c'est réservé aux grands pays », raconte Jean-Christophe Fromentin. Il ajoute : « Cela m'avait interpellé et je me suis dit si des pays comme le vôtre qui voient des expos universelles l'occasion de dialoguer avec les autres et de faire valoir votre conception de l'universalité, pensent ainsi du progrès alors les expos universelles sont terminées, ça n'a plus d'avenir ».
Pour lui, « Ce concept imaginé en 1850 au milieu du XIX siècle, et qui n'a pas bougé jusque-là, peut-être que ce concept est obsolète, ce concept a vieilli, peut-être que ce concept n'est pas ce dont on a besoin pour aborder le progrès au 21è siècle ». Il fait comprendre que, « Quand on interpelle les jeunes sur les expos universelle ou mieux, s'ils en ont connaissance, ils disent que ça n'a plus rien à voir avec les valeurs, avec les enjeux, avec les problèmes qui sont les nôtres ».
Au regard de toutes ces conceptions autour de la question, « J'ai relancé ce débat autour du monde pour voir quels sont les enjeux, quelles sont les valeurs universelles. Et si on nous posait la question de réinventer les expos universelles, qu'est-ce qu'on réinventerait. Quelles sont les mobilisations, quels projets on créerait ? », se demande Jean-Christophe Fromentin. Il explique que « ce débat est organisé autour d'un tour du monde et autour d'un espace sur internet « lesateliersdeluniversels.org » sur lequel vous pouvez contribuer, sur des rencontres avec des grandes personnalités et sur un grand colloque qui réunira les gens du monde entier pour poser le problème et faire la proposition d'un nouveau format d'expo universelle ».

Les enjeux universels

Le maire de Neuilly-sur-Seine, exposant les enjeux de l'Expo universelle souligne qu'il y a une manière assez dangereuse de voir les enjeux, « c‘est celle de considérer qu'être universel, c'est être uniforme ». Il estime que c'est le modèle dont rêvent les grands acteurs de la finance, les grands acteurs de la technologie, « c'est de dire que si le monde est uniforme, c'est l'eldorado ». Mais il fait comprendre que « Si tout le monde pense pareil, si tout le monde s'habille pareil, si tout le monde consomme pareil, s'il n'y a plus qu'une seule culture alors pour le business, c'est formidable parce que quand on s'adressera à un profil, on s'adressera au monde entier ». Pour moi, confirme-t-il « le grand risque de l'universalité, c'est de le confondre avec l'uniformité. Le monde est riche et sera riche non pas parce qu'il est uniforme mais il sera riche de mon point de vue de nos différences ». Le fait de garder cette diversité conserve donc la richesse du monde. Le maire de Neuilly-sur-Seine pense qu' « Aujourd'hui, on peut se réjouir de la culture, le savoir-faire, l'enthousiasme des villageois du fin fond du Bénin », par exemple. Et ainsi, le monde sera riche « si tout le monde peut découvrir ce qu'il y a au fin fond du Bénin comme ils peuvent découvrir la culture et les traditions de la Bretagne, en France ou d'un village d'Amérique du sud ou de la cordillère des Andes », martèle-t-il.
Jean-Christophe Fromentin explique que « Si tous ces villages, demain ont la même culture, le même mode de vie, alors on aura confondu l'universel avec l'universalité. Alors on aura nivelé le monde entier. Le monde ne sera plus qu'une compétition avec l'argent, avec les finances, avec le marketing comme la même différenciation mais aura plus cette diversité du monde qui fait l'altérité, qui fait l'universalité ». C'est la raison pour laquelle, il croit qu'aujourd'hui, « on est à un moment de charnière entre ces deux conceptions universelles. Une conception uniforme et une conception de la diversité culturelle ».
Si la culture ne rentre pas dans la diversité, on sera dans l'uniformité. Ce qui ne favorise plus la concurrence. Et si on ne dit pas que notre richesse réside dans la diversité, on risque de tomber dans l'uniformité.
« Quand on est homme politique, on nous reproche d'avoir une vision de court terme. Mais on a une responsabilité universelle. On a un peu de responsabilité à préparer le monde de demain », avoue-t-il. Le maire pense que, ce qu'on doit gagner dans cette campagne, c'est de mettre sur la table un peu de notre connaissance, un peu de notre culture, un peu de notre savoir-faire pour préparer l'avenir. Et si on arrive à faire comprendre au monde qu'un corps humain vit de sa diversité, on saura que le monde a besoin de sa diversité pour rayonner davantage.
« L'Afrique est le continent qui catalyse tous les enjeux du monde, qui catalyse les problèmes de l'environnement, la créativité n'est plus à démontrer, qui fait peur au monde. Vous êtes un continent instrumentalisé par ceux qui utilisent la peur comme méthode de chantage. Crise environnementale, culturelle, économique, crise structurelle etc. Aujourd'hui, c'est dans la profondeur de l'Afrique qu'il y a ces enjeux. Je crois qu'on est au cœur de la réalité ici que beaucoup plus dans d'autres pays comme la Chine et d'autres », souligne-t-il.
« Je fais des rencontres pour me construire, construire un nouveau modèle. L'idée de cette expo universelle est d'offrir un nouveau mode de fonctionnement à l'Afrique. Il faut réinventer un truc pour les jeunes, il faut réinventer le modèle », insiste Jean-Christophe. L'organisateur des ateliers de l'universel ne perd pas espoir en l'avenir. « Je suis sûr qu'elle partira d'Afrique, elle ne viendra pas des grands maillants politiques mais de ceux qui sont dans le fin fond du monde. Elle doit repartir dans la révolution », espère Jean-Christophe Fromentin.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Société civile et syndicats exposent leurs préoccupations aux députés

Tue, 11/06/2018 - 16:01

Les centrales et confédérations syndicales et les organisations de la société civile étaient devant les députés, ce lundi 5 novembre 2018, pour leur faire part de leurs analyses dans le cadre de l'étude du projet de budget général de l'Etat, gestion 2019. Face à la Commission budgétaire du parlement, chaque délégation a apporté sa lecture et les différentes doléances y afférentes.

Conduite par Anselme Amoussou, secrétaire général de la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), la délégation des syndicalistes est allée faire aux députés ses observations sur le projet de budget général de l'Etat, exercice 2019. Il a été question pour ceux-ci de ressortir les avancées et surtout les insuffisances du projet.
Le projet de loi de finances, gestion 2019, instaure de nouvelles taxes qui selon les partenaires sociaux ne feront qu'aggraver le pouvoir d'achat des populations. Anselme Amoussou souhaite que les députés revoient ces nouvelles taxes qui pourront constituer un risque pour le panier de la ménagère.
Comparativement au Budget 2018, celui de 2019, n'a pas prévu par exemple des fonds de sécurité. Il est prévu pour ce fonds 0 FCFA en 2019 alors qu'il était de 400 millions FCFA en 2018. Anselme Amoussou fait cas de la création par le gouvernement de la taxe de séjour dans les hôtels, motels et autres établissements meublés. Cette taxe qui sera directement prélevée par la direction générale des Impôts constitue pour le Fonds national pour le développement du tourisme un problème délicat car se demande-t-il, ce que deviendrait cette structure surtout ses agents.
Le syndicaliste met spécialement l'accent sur le non-respect des engagements pris avec les travailleurs. C'est le cas des revendications des travailleurs relatives à la hiérarchisation des salaires des agents de l'Etat et à l'augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) qui n'ont pas été prises en compte. En plus, celui relatif au statut particulier des enseignants est sans trace dans les prévisions budgétaires de 2019. Anselme Amoussou salue néanmoins la volonté du gouvernement dans ses prévisions macroéconomiques où il espère porter à 7% le taux d'inflation et le taux de croissance. Aussi, salue-t-il la volonté du gouvernement pour le payement des arriérés de salaires aux agents de la Fonction publique ; le recrutement d'agents ; la construction des centres de santé ; l'équipement des hôpitaux de zone en matériels adéquats surtout la volonté de renforcer l'effectif des enseignants avec de nouveaux recrutements et à poursuivre le maintien de la gratuité de la scolarité des filles jusqu'en classe de 3e avec son extension vers la formation technique et professionnelle et technique dès 2019.

Des suggestions aux députés
Les acteurs de la société civile ont aussi fait leurs observations sur le projet de loi de finances pour la gestion 2019. Le président de l'Ong Alcrer, Martin Assogba et ses pairs s'inquiètent d'abord de la question de la mobilisation des ressources en lien avec la soutenabilité de la dette d'une part et à la qualité de dialogue sur les politiques.
Ils ont déploré le silence de la Représentation nationale sur le non-respect des délais de réalisation de plusieurs infrastructures annoncées par le gouvernement mais qui peinent à démarrer ou à se concrétiser. Les cas des travaux de construction d'un nouveau pont sur la Sota ; la construction des axes routiers Cocodji-Hèvié-Calavi-Kpota et Misséssinto-Zinvié-Sèdjédénou-Zinvié et le bitumage de la route Djougou-Péhunco- Kérou-Banikoara. Ils souhaitent que la représentation nationale améliore ses performances en matière de contrôle de l'action gouvernementale en 2019. Ils ont mis aussi l'accent sur le transfert à bonne date des ressources aux communes.
La société civile salue l'effort du gouvernement dans la mobilisation des ressources du Fonds d'appui au développement des communes (Fadec).
Le Groupe suivi budgétaire des Organisations de la Société civile a fait des analyses relatives aux mesures économiques et sociales contenues dans les prévisions budgétaires pour l'année 2019 notamment les mesures fiscales et non fiscales contenues dans le projet.
Le président de l'Ong Alcrer, la coordonnatrice de Social Watch Bénin, Blanche Sonon, et d'autres membres du Groupe suivi budgétaire des Organisations de la Société civile ont apporté leurs suggestions aux députés dans le cadre de l'étude du projet de budget général de l'Etat, exercice 2019.

G.A.

Categories: Afrique

Un jeune homme retrouvé mort à Nikki dans un champ

Tue, 11/06/2018 - 14:50

Le corps sans vie d'un jeune homme âgé de 36 ans environ a été découvert ce lundi 05 novembre 2018, vers 19 h, à Biro dans la commune de Nikki.
Omar Moucouré Boko a quitté son domicile tôt le matin pour se rendre dans son champ, situé à 50 m afin de procéder à la récolte du soja. Alors qu'il était en pleine activité, renseigne certaines sources, un groupe de malfaiteurs l'a attaqué à coups de machettes et lui a ôté la vie. Après avoir commis leur forfait, les divorcés sociaux ont emporté la moto ‘'Bajaj'' que la victime utilise pour ses déplacements, précisent les mêmes sources.
La mère de la victime n'ayant pas constaté le retour de son fils, envoie l'un de ses petits-fils autour de 19 h, vérifier si son oncle était toujours au champ. C'est ainsi que le garçon découvre le corps inanimé de son oncle. Alertés, les éléments de la police républicaine et des professionnels de santé, se sont rendus sur les lieux pour les constats d'usage. Au terme du constat, le corps du jeune homme été remis à ses parents pour inhumation.
Omar Moucouré Boko est le jeune frère du chef de l'arrondissement de Biro, Moucouré Souley Mallam.
F. A. A.

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Atao condamné à six ans de prison

Tue, 11/06/2018 - 11:53

Après plusieurs audiences dans le dossier de fraude fiscale, le député Atao Hinnouho vient de connaître son sort. C'est ce mardi au tribunal de première instance de Cotonou.
Six ans fermes et trois milliards de francs CFA d'amende pour Mohamed Atao Hinnouho. C'est le verdict que vient de rendre le juge. Sur une dizaine de chefs d'accusation, le premier vient de connaître son épilogue. Le député était poursuivi pour violence et voie de fait, et fraude douanière. Bien que ses avocats annoncent faire appel, les peines de l'honorable Atao Hinnouho ne sont toujours pas terminées avec la justice puisque d'autres dossiers attendent encore dans les couloirs de la justice. Sa convocation devant d'autres chambres est encore d'actualité. Pour le moment, le député passera six années derrière les barreaux en attendant les autres dossiers.
G.A.

Categories: Afrique

Benjamin Hounkpatin clarifie et lève l'équivoque

Tue, 11/06/2018 - 10:42

Face à la désinformation entretenue autour de la signature des arrêtés d'autorisation d'exercice en clientèle privée au profit des médecins généralistes et spécialistes, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, à travers une note circulaire en date du 02 novembre 2018, a donné des clarifications.
Selon cette note, la délivrance des autorisations ne saurait être assimilée à un quitus du pouvoir public à la démission d'agents publics ayant renoncé à poursuivre leur service dans les formations sanitaires publiques, suite de la prise du décret 2018-342 du 25 juillet 2018 portant suspension de la délivrance des autorisations aux agents publics et révocation des autorisations.
Au regard de l'équivoque suscité par cette déformation de l'information, et de la psychose que leurs auteurs entendent entretenir, le ministère de la santé rappelle que les autorisations d'exercice en clientèle privée délivrées par le ministère de la santé concernent uniquement des professionnels de santé exerçant dans le secteur privé. Cette autorisation est automatiquement caduque pour tout professionnel qui se retrouverait en lien contractuel avec l'Etat, précise la note.
Pour Benjamin Hounkpatin, aucun des 11 agents ayant manifesté leur désir de démissionner de la fonction publique pour se consacrer à leurs activités dans le privé n'est concerné par ces premières autorisations. Il rassure les populations que le gouvernement veille à leur santé et travaille à la présence à leurs côtés de professionnels qualifiés et disponibles.
Tout en restant déterminé à poursuivre l'assainissement du secteur, il s'engage à œuvrer chaque jour, selon son programme d'actions, au renforcement du plateau technique en vue d'une réponse adéquate à leurs besoins de soins et services de santé.
Mettant en garde les colporteurs de fausses informations et les organes de presse qui les relaient, l'autorité ministérielle se réserve le droit d'engager contre les contrevenants, les poursuites judiciaires appropriées. Benjamin Hounkpatin rassure par ailleurs de sa disponibilité et celle de ses services, à rester à l'écoute de tous en vue de la satisfaction diligentes des attentes.

F. A. A.

Categories: Afrique

Logements sociaux à Ouedo, cité administrative, bail etc, l'essentiel à retenir

Tue, 11/06/2018 - 09:10

Invité sur la radio Océan FM dans l'après midi de ce lundi 05 novembre 2018, le Directeur général de l'habitat et de la construction, Victor Ananouh, a donné des clarifications sur la loi de bail à usage d'habitation domestique, du projet de construction de logements sociaux à Ouèdo et la construction de cité administrative à Abomey-Calavi et dans d'autres communes du pays.
Selon le directeur de l'habitat et de la construction, la loi portant régime juridique du bail à usage d'habitation votée par les députés le 05 avril 2018 et promulguée par le chef de l'Etat, le 02 juillet 2018, est une loi qui vient réglementer le secteur de la location des maisons d'habitation. Il s'agit notamment de trois problèmes fondamentaux à savoir : l'accès au bail (le contrat qui peut exister entre le bailleur et le locataire) ; l'agrément des agents immobiliers (la façon dont doit s'exercer la fonction d'agents immobiliers) et en troisième position, la mise en place d'une commission nationale d'évaluation des immeubles bâtis ou non.
Cette commission selon Victor Ananouh, aura à charge l'accréditation par an des coûts réels par m² des différentes catégories de bâtiments à louer. Ce qui permettra aux bailleurs et aux locataires, de savoir comment fixer les coûts du loyer.
Cette loi précise également les seuils à ne pas dépasser quant aux loyers mensuels et annuels, la caution à payer désormais par les locataires ainsi que les commissions des honoraires des agents immobiliers.
Au cours du mois de l'habitat, le directeur général de l'habitat et de la construction a souligné que trois textes d'application de cette loi qui est du ressort du ministère du cadre de vie et du développement ont été élaborés et validés en atelier et il reste à les transmettre au gouvernement pour la prise de décision.
Par cette loi, le choix n'est plus laissé à qui le veut de signer son projet contrat avec le locataire. Les contrats de bail seront désormais comme des imprimés de convention de vente qui seront mis à la disposition des bailleurs et des locataires au niveau des communes.
Selon Victor Ananouh, un projet de décret portant agrément de l'agent immobilier a été également élaboré et validé étant donné que les agents immobiliers doivent se faire enregistrer dans un registre au ministère du cadre de vie, posséder une carte professionnelle délivrée par le même ministère et, enfin, souscrire à une assurance professionnelle. De même, poursuit-il, un projet de décret sur les conditions d'inscription et d'agrément au registre immobilier a également été élaboré et validé en atelier.
Le troisième projet de décret, c'est celui portant organisation et fonctionnement de la commission nationale de validation des immeubles bâtis ou non qui sera bientôt introduit en conseil des ministres.
Le directeur général de l'habitat et de la construction informe que chaque entité représentée dans la commission va désigner ses membres qui seront nommés en conseil des ministres.
Suivant les dispositions de la nouvelle loi, explique-t-il, les frais de location ne doivent pas excéder les 8% de la valeur réelle annuelle du bâtiment.
Par rapport au loyer mensuel, c'est ce taux annuel divisé par 12. Le calcul de ce taux se fait en tenant compte des indicateurs tels que l'environnement, la valeur de la parcelle, la viabilisation de la zone etc.
L'accès au loyer précise Victor Ananouh, donne une obligation de paiement d'une caution de trois mois de loyer destinés à la fin du contrat, à faire face aux travaux de réparation (peintures, interrupteurs, ampoules grillées, etc) qui seraient abîmés du fait de leur utilisation par le locataire. Les grosses réparations incombent au propriétaire parce que ce n'est pas du fait de la location qu'elles seraient apparues.

Projet de 20 000 logements sociaux

Le directeur général de l'habitat et de la construction rappelle qu'une étude menée en 2013 a démontré que sur 10 ans, le Bénin a besoin de 320 000 logements.
Le gouvernement du Nouveau Départ a alors décidé d'offrir 20 000 logements dans le quinquennat 2016-2021. Ces 20 000 logements sont de types trois chambres et un salon qui tiennent compte de la taille des familles.
Ces 20 000 logements sont répartis sur l'ensemble du territoire national et la majeure partie sera réalisée sur le site de Ouèdo, à Abomey-Calavi avec 11 000 logements, constitués à la fois, de logements sociaux et des logements économiques. Les études techniques, urbanistes et architecturales sont déjà bouclées et le financement mobilisé, a assuré Victor Ananouh. Il n'a pas manqué de préciser les critères pour en bénéficier.
Selon lui, il faut être Béninois et avoir un revenu moyen (salarié de l'Etat ou du privé, commerçant ou agriculteur artisan, etc.), l'essentiel est que l'activité menée soit transparente ; avoir un compte dans une banque qui témoigne que les revenus mensuels permettent de faire face aux mensualités ainsi que la caution de la banque qui se porte garante pour qu'on donne le logement.
Pour permettre aux couches à revenus moyens de pouvoir accéder facilement aux logements, de ne pas consentir des prêts pour venir acheter en un seul bloc le logement, le gouvernement a décidé de mettre les logements sociaux en location accessible, c'est-à dire, pendant 15 à 17 ans, le locataire va payer des mensualités et à terme, on lui donne le titre de propriété.
Au sujet de la sécurité, il n'y aura aucun affrontement puisque des dispositions sont prises et sont en cours pour éviter tout dérapage, a rassuré Victor Ananouh.
Pour le site de Ouèdo, les enquêtes foncières ont été réalisées et il y aura bientôt les enquêtes comodo et incomodo.
Le marché de bétail est déjà déplacé à Zè, conformément à l'agenda spatial. Par rapport à l'abattoir, un autre sera construit à Glo, a-t-il informé avant d'ajouter que dans les autres communes où le projet sera réalisé, les sites ont été mis à disposition par les communes et émanent des réserves administratives.

L'Etat locataire chez les privés

Pour ce qui concerne les bâtiments que l'Etat loue auprès des privés pour héberger ses agents, il perd plus de 10 milliards de francs CFA par an du fait de cette location, déplore le directeur général de l'habitat et de la construction. Pire, les bâtiments loués ne répondent pas aux normes.
Afin de remédier à cette situation, le gouvernement a décidé de construire des bâtiments administratifs. A cet effet, il est prévu la construction d'une cité ministérielle qui va regrouper 10 ministères.
Ce projet prévoit la construction de dix bâtiments de types R+5 et chaque cabinet ministériel aura 3 niveaux pour abriter seulement les cabinets des ministres, les secrétariats généraux de ministère et les organes de passation des marchés ainsi que les inspections généraux des ministères.
Une autre cité sera construite à Abomey-Calavi. Il s'agit de la cité administrative qui va accueillir toutes les directions techniques des ministères. Elle sera équipée d'une salle de conférence dans chaque bâtiment, de restaurants, tout ce qu'il faut pour que les agents travaillent aisément.
Par ailleurs, suite à la création des six derniers départements qui ont amené le nombre total des départements à 12, il a été créé 7 cités départementales dont une cité par département. Pour tous les nouveaux départements, il y aura la construction des préfectures de bâtiment de type R+2 et dans les nouveaux départements de même que la construction de 5 bâtiments de types R+1 pour les directions départementales au profit des directions qui sont encore en location. Ce qui fait que le programme des anciens départements diffère un peu des nouveaux. Autant de mesures qui visent à assainir le secteur de la location aussi bien pour les privés que pour l'Etat.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Marcel de Souza et son parti dans le bloc Progressiste

Mon, 11/05/2018 - 20:45

Le parti dirigé par l'ancien ministre Marcel de Souza s'engage résolument dans les grands regroupements soutenant le chef de l'État. Le choix du Front républicain du Bénin (FRB) est porté sur le bloc Progressiste.
L'annonce a été faite, ce dimanche 4 novembre 2018, au cours d'une sortie politique. Le FRB voulant se conformer à la nouvelle donne s'engage à la formation de grands blocs, en conformant à la nouvelle charte des partis et au nouveau code électoral.
Dirigé par Marcel de Souza, le Front républicain pour une alternative politique (FRAP) a été créé par l'ancienne première dame Chantal de Souza Yayi. Devenu FRB, le parti fait allégeance à la majorité présidentielle. Déjà en discorde avec le régime du président Boni Yayi, Marcel de Souza a très tôt fait allégeance à la Rupture en soutenant au deuxième tour de présidentielle 2016, le candidat Patrice Talon. Ayant bénéficié de l'accord du gouvernement pour le maintien à son poste à la Commission de la Cedeao, Marcel de Souza avec le FRP s'allignent désormais dans le bloc Progressiste.

G.A.

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Des élus municipaux retirent leur confiance à Isidore Gnonlonfoun

Mon, 11/05/2018 - 15:49

Ils sont 33 signataires d'une motion de retrait de confiance adressée à l'autorité de tutelle pour dire leur désapprobation face à la durée indéterminée de la gestion intérimaire à la municipalité de Cotonou. Ces conseillers municipaux soulignent qu'après plusieurs mois d'attente, ils préfèrent retirer leur confiance au maire intérimaire. Les raisons qui fondent l'acte des élus sont entre autres, l'atmosphère délétère au sein du conseil municipal, la gestion calamiteuse de la ville de Cotonou et la crise grandissante au sein du conseil municipal en raison d'un intérim qualifié de permanent et contre à toute déontologie professionnel administrative. Ces mécontents signalent à l'autorité de tutelle la situation des conseillers municipaux qui n'essuient que mépris et inconsidération. Au regard de cela, ils fondent leur requête sur l'article 53 de la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin. Cet article dispose qu' "En cas de désaccord grave ou de crise de confiance entre le conseil municipal et le maire, le conseil municipal peut par vote de défiance à la majorité des ⅔ des conseillers, lui retirer sa confiance ". Les dissidents demandent ainsi au préfet du Littoral de constater le retrait de confiance des élus au maire interimaire et d'en tirer toutes les conséquences de droit.
Avec cette rébellion au sein du conseil communal, on peut dire que Isidore Gnonlonfoun est sur une chaise éjectable à la mairie de Cotonou.

G.A.

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L'Alibori résolument engagés dans le ‘'Bloc Progressiste''

Mon, 11/05/2018 - 13:48

Sur l'esplanade de la mairie de Kandi, ce samedi 03 novembre 2018, les militants et militantes de la première circonscription électorale du parti ‘'Alafia'' de Alassane Séïdou, ministre des infrastructures et des transports et ceux de l'Union pour la relève (Upr) du député Issa Salifou, ont donné le feu vert à leurs leaders, d'appartenir au ‘'Bloc Progressiste'' pour une victoire écrasante lors des prochaines législatives.

Selon Alassane Séïdou, c'est à l'unanimité que les militants ‘'Alafia'' et UPR, ont donné le feu vert pour leur fusion avec d'autres formations politiques en vue de la création d'un grand ensemble politique, plus fort et plus viable à travers le bloc Progressiste.
« Nous sommes du groupe des progressistes socialistes et certains des républicains donc capitalistes mais le président Patrice Talon est pour tout le monde », a déclaré le député Issa Salifou.
A son tour, le préfet de l'Alibori, Moussa Mohamadou a souligné que la présence massive des acteurs politiques de l'Alibori témoigne de leur engagement à soutenir les actions du président Talon.
Le maire Bio Sarako Tamou de Banikoara et son homologue Alidou Démonlé Moko de Kandi, représentants des maires de l'Alibori, ont réaffirmé leur engagement à soutenir du chef de l'Etat pour la réalisation de son Programme d'actions (Pag). L'augmentation du fonds de développement des communes, la construction de plusieurs kilomètres de pistes de desserte rurale, la promotion d'autres filières en dehors du coton, sont entre autres, les actions phares qui dénotent, selon eux, de la volonté du président de la République à offrir un mieux-être aux populations.
Le président de l'association des jeunes pour le développement de la commune de Kandi, Guinguèré Bachirou, a noté que le chef de l'État entreprend plusieurs réformes dans divers domaines notamment celui de l'agriculture. Ce qui force, selon lui, l'admiration des enfants des producteurs. De ce fait, il a exhorté ses pairs à soutenir le programme d'actions du gouvernement.
F. A. A.

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Une borne fontaine mise en service à Wanrarou

Mon, 11/05/2018 - 12:58

Le maire de la commune de Bembèrèkè, Mifoutaou Salihou a procédé, ce dimanche 04 novembre 2018, à la mise en service d'une borne fontaine avec 03 robinets, réalisée par la Fondation Claudine Talon à Wanrarou. La cérémonie a connu la présence du chef dudit village, des autorités traditionnelles, religieuses et des populations.

Dans le but de soulager les peines des populations, la Fondation Claudine Talon a mis en place une borne fontaine composée de 03 robinets dans le village Wanrarou.
Rappelant que cet équipement a été réalisé dans le cadre de la construction des infrastructures dans l'école primaire publique de Wanrarou, le maire de la commune de Bembèrèkè, Mifoutaou Salihou a invité les populations de Wanrarou à en faire un bon usage.
Les autorités ainsi que les populations ont remercié le maire pour tous les efforts qu'il fournit pour le développement de la commune.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Adam dendé Affo réaffirme son appartenance à la Dynamique Républicaine

Mon, 11/05/2018 - 12:55

La réforme du système partisan qui contraint les partis à opter pour la formation de grands blocs politiques a permis au Réseau Irédé de réaffirmer son choix. C'était dans la commune de Bantè devant un parterre de personnalités, autorités politico-administratives, têtes couronnées, responsables religieux, sympathisants et autres conviés à cet effet ce samedi 3 novembre 2018.
Cette messe politique a connu la présence de grands ténors de la politique de la 9ème circonscription électorale notamment Yves Gbaguidi, Henri Agassounon, l'honorable Jean Eudes Okoundé. Leur présence qui a rehaussé l'événement est un atout pour Adam Dendé Affo et ses militants dans la commune de Bantè. Ils ont salué la fusion du réseau Irédé au sein de la Dynamique Républicaine. S'adressant à la population, l'honorable Okoundé a d'abord félicité le président d'honneur du réseau et ses militants pour la qualité de la mobilisation. Il invite la population de Bantè à ne pas se laisser distraire par les intoxications. C'est le moment plus que jamais pour eux de suivre la danse pour le développement de leur commune.
Dans son adresse aux militantes et militants du réseau Irédé, le président d''honneur Adam Dendé Affo déclare : « Après différentes concertations avec les instances de prise de décisions au sein du Réseau Irédé, nous avons unanimement décidé de fondre le Réseau IRÉDÉ dans la grande famille politique dénommée Dynamique républicaine ». Il explique que le sens quotidien de son combat est en premier lieu, l'union des filles et fils des Collines surtout celle de la commune de Bantè et de Savalou. « Je mets l'accent sur Bantè parce que étant paternellement de l'arrondissement de Lougba, dans la commune de Bantè et maternellement de l'arrondissement d'Ottola, dans la commune de Savalou, où je suis né et j'y suis », précise-t-il. Adam Afficher Dende rappelle le but de son action. « Mon combat est placé sous l'égide du bonheur de nous tous car ce qui compte absolument pour moi, ce n'est pas ma propre personne mais c'est d'abord et avant tout l'avenir de la jeunesse », déclare-t-il. Ne se dérobant pas de sa vision de soutenir le chef de l'Etat et son programme d'actions, Adam Dendé Affo, martèle que « la 9e et surtout les communes de Bantè et de Savalou le soutiennent et doivent le soutenir››. Il affirme que toute son équipe est prête « pour faire le travail qu'il faut pour une large adhésion à vos idéaux, cher Président de la République ».
L'ancien directeur général de la Caa déclare haut et fort devant ses parents de Bantè son soutien indéfectible au Pag et au gouvernement et dit au Président de la République, que sa circonscription est plus que jamais engagée pour lui prouver leur fidélité. « Il convient de se joindre au chef de l'État pour l'accompagner dans son élan d'actionner les piliers qu'il faut pour une amorce du développement de notre pays puisque le Président Patrice Talon est une chance pour notre pays en ce sens qu'il offre l'opportunité à la jeunesse de se révéler et de prendre le flambeau en main », souligne-t-il. Adam Dendé Affo indique que « l'heure de la remobilisation a sonné pour les filles et fils de Bantè. Cette commune doit soutenir le Président Patrice Talon comme nous l'avions fait pour ses prédécesseurs. C'est notre Président à nous tous et nous devons le soutenir ».
Pour l'ancien directeur de la Caisse autonome d'amortissement, « Face aux problèmes récurrents d'eau, d'électricité, de manque d'infrastructures routières, dans notre circonscription, c'est seulement le Président Talon qui a la solution››.
Le coordonnateur du réseau Irédé Oscar Adognon, tout en mettant l'accent sur le soutien indéfectible du réseau au chef de l'Etat et son gouvernement, affirme que « Si aujourd'hui nous avons réussi à avoir tous ces fils de Bantè réunis ici, c'est parce qu'ils ont bon espoir que la Nation leur réserve le meilleur ».
Cette messe de Bantè a été effective grâce à toute l'équipe conduite par Adam Dendé Affo.
Giscard AMOUSSOU

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La CEDEAO octroie 35 bourses aux jeunes filles brillantes du Bénin

Sun, 11/04/2018 - 15:37

La CEDEAO a procédé, ce vendredi 02 novembre 2018, à la remise de chèques aux bénéficiaires des bourses de la CEDEAO et à l'installation de l'équipe-pays du projet « 50 millions de femmes ont la parole ». La cérémonie a eu lieu dans les locaux de la Direction Générale des Impôts, en présence de la vice-présidente de la commission de la CEDEAO, Finda Koroma, et du ministre des affaires sociales et de la microfinance, Bintou Chabi Adam Taro.

Elles sont au total, 35 jeunes a bénéficié des chèques symbolisant la bourse d'excellence de la CEDEAO. Cette bourse vient couronner les efforts de ces jeunes filles tout en leur apportant un soutien financier.
Ce prix de la CEDEAO a, non seulement pour objectif de faciliter aux filles l'accès à des filières scientifiques, techniques et professionnelles spécialisées, mais aussi d'accompagner le gouvernement du Bénin dans sa politique de promotion du genre et d'élimination des disparités entre filles et garçons.
Pour la vice-présidente de la commission CEDEAO, Finda Koroma, ce projet de financement s'inscrit dans le programme annuel de la CEDEAO pour la promotion du genre et englobe 03 points. Il s'agit de l'octroi de bourses d'excellence pour soutenir des filles brillantes dans leur parcours scolaire, lutter contre la fistule obstétricale et appuyer la transformation des produits agricoles, halieutiques, et artisanaux.
Après avoir remercié le gouvernement pour son accueil, Finda Koroma a apprécié la bonne collaboration qui existe entre l'Etat béninois et la CEDEAO.
La ministre des affaires sociales et de la microfinance, Bintou Chabi Adam Taro, a exprimé toute sa reconnaissance à l'institution pour ses accompagnements et programmes à l'endroit de la population béninoise. Elle a exhorté les apprenants à toujours se distinguer par le travail et résultats.
Se réjouissant du Projet « 50 millions de femmes ont la parole » et de l'installation de l'équipe-pays CEDEAO, la ministre des affaires sociales a affirmé que ce projet vient renforcer les actions du Programme d'Autonomisation économique des femmes et promotion du genre.
Mme Bintou Chabi Adam Taro a félicité les membres de l'équipe pays et les encourage à accomplir convenablement leur mission.
Le projet « 50 millions de femmes ont la parole » a pour objectif de créer pour les femmes entrepreneures, une plateforme de réseautage qui va contribuer à donner une nouvelle dynamique en les reliant les unes aux autres de manière à favoriser l'apprentissage entre pairs, l'encadrement et le partage d'informations et de connaissances au sein des communautés.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La situation des normes de qualité au Bénin

Sun, 11/04/2018 - 14:47

« Rôle de l'ANM dans l'atteinte des objectifs de développement durables ». C'est le thème de l'émission Ma part de vérité de ce dimanche 4 novembre 2018, sur Golfe TV ayant pour invité Loukmane Osseni. Le directeur de l'agence de normalisation et de métrologie a expliqué l'importance de recourir aux normes en matière d'exigence qualité.

En prélude à la célébration le 8 novembre prochain de la Journée mondiale de la qualité, le directeur de l'Agence de normalisation et de métrologie a apporté des clarifications en matière des normes de qualité. Pour cette célébration, il sera question de sensibilisation. Selon Loukmane Osseni, « Lorsqu'on parle de la qualité, c'est apprécier diversement mais lorsqu'il y a des normes, il faut mettre l'accent ».
Le spécialiste explique que « la qualité d'un produit dérive des exigences que doivent respecter les produits. Dès que le produit respecte les normes, on parle de la qualité ». Selon le directeur, « il s'agira de faire en sorte que la norme nationale ne soit plus contraignante que celle régionale ».
Au Bénin, confie-t-il, « il y a un dispositif bien huilé pour mettre en place la norme nationale. Nous optons pour donner à nos concitoyens les normes africaines pour que nous ne nous démarquions pas des autres. Nous forçons pour aller aux normes internationales ». De plus en plus, des entreprises béninoises optent pour les normes de qualité. Il fait remarquer qu'il y a des entreprises qui demandent parfois des informations sur plusieurs normes. « Les entreprises passent pour demander les normes sur beaucoup de produits », dira-t-il.
Loukmane Osseni déplore que nous n'avons pas les moyens pour beaucoup communiquer.
« Les entreprises ne connaissent pas les normes mais depuis qu'elles sont informées, elles viennent pour se renseigner. Il n'y a pas de réticence de leur part. Le problème est que nous ne communiquons pas assez », souligne-t-il.

La démarche salutaire
« Lorsque vous voulez produire, le premier réflexe est de savoir comment cela se produit pour que ça ne cause aucun problème pour l'organisme. Maintenant quelle est la norme pour produire. Il y a des démarches notamment les bonnes pratiques de production qu'il faut connaître et adopter », explique-t-il.
Ce n'est qu'un moyen pour permettre aux producteurs d'avoir un bon résultat.
« La démarche qualité est d'éviter de faire ce qui vous vient à la tête. J'ai écrit et je respecte ce que j'ai écrit. Ce n'est pas cela. J'ai écrit et je dois être convaincu que c'est comme cela on le fait et je mets le dispositif pour respecter. C'est comme ça la démarche qualité », indique le directeur de la métrologie. Pour Loukmane Osseni, « La démarche qualité, c'est un engagement personnel. C'est le chef d'entreprise qui s'y engage pour vendre ses produits ».
Il fait comprendre que si par exemple, « un produit satisfait à mes besoins, je l'achète. Après, il s'agira de voir s'il est de qualité et à la portée de mes exigences. Ce n'est qu'après cela que je cherche peut-être de la sur-qualité selon mes exigences. Là, il faut payer son prix ».
Il rappelle que « dans le domaine des exigences, il y a ce que nous disons et ce que nous ne disons pas et qu'il faut intégrer ».
Le directeur indique que par exemple « dans le domaine de l'eau, l'ANM met à la disposition des producteurs, les normes pour la qualité de l'eau propre à la consommation. Dans le cas de l'énergie, l'ODD inscrit l'énergie propre. C'est l'énergie qui ne cause pas de tort à la population. Pour plusieurs projets, le gouvernement intègre l'ANM pour mettre en place les normes en la matière ». Abordant les problèmes rencontrés par les consommateurs en ce qui concerne les compteurs contrôlés au niveau de l'ABMCQ, le directeur affirme que « ce ne sont pas les compteurs contrôlés par l' ABMCQ qui posent problème mais plutôt les compteurs falsifiés. Il y a des réseaux qui falsifient les timbres de l'ABCQ pour mettre sur les compteurs et vendre. Ce sont ces compteurs qui posent problème ».
Concernant les normes administratives, Osséni informe qu'il y a « plusieurs ministères qui ont adopté dans leur démarche les normes de qualité. Le ministère de l'Industrie, le ministère de l'agriculture, le ministère de l'enseignement supérieur, et le ministère du développement. Le ministère de l'économie numérique ne fait rien sans les normes ».
Pour lui, « L'ANM est comme le secrétaire de la mise en place des normes ».
Par rapport à la production et la consommation responsables, il explique que le consommateur doit désormais être libre de choisir ce qu'il veut. « Je suis sûr que je connais tel produit, son circuit et je dois le choisir. Et pour cela le producteur doit mettre sur son produit toutes les informations dont j'ai besoin », explique-t-il. A ce niveau, le directeur met l'accent sur le fait que « toutes les informations ne pouvant y figurer, la norme est maintenant de mettre des codes barres. Le code barre permet de renseigner sur le circuit du produit. Si le produit n'a pas de code barre et je décide de consommer, je le fais en toute responsabilité ». Il indique que tout le monde peut installer sur leur appareil androïd, le lecteur de code barre. Ceci pour vérifier les produits. Il fait ressortir la résistance qu'ils ont parfois sur le terrain avec la population qui couvre les entreprises. Même s'il pense que ces résistances ne sont plus récurrentes, il appelle les populations à coopérer pour que les normes de qualité soient respectées.

G. A.

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Aké Natondé marque son entrée dans le ‘'Bloc Progressiste''

Sun, 11/04/2018 - 12:12

L'adhésion du Congrès pour le développement et la solidarité (CDS-FINAGNON) du député Aké Natondé est désormais effective au sein du ‘'Bloc Progressiste''. Les militantes et militants réunis, ce samedi 3 novembre 2018, à l'hôtel Finagnon Agonlin Houegbo, à Zagnanado au premier congrès extraordinaire du parti, ont donné carte blanche au leader de la formation politique.
Dans un élan fédérateur, les militants ont dit tout le bien qu'ils pensent du député Natondé Aké et du Président de la République, Patrice Talon dont les choix pour l'avenir rassurent, motivent.
Ce fut l'occasion pour les élus locaux, jeunes et femmes d'exprimer non seulement leur adhésion totale à la réforme du système partisan, au Programme d'actions du gouvernement (PAG), mais aussi pour saluer la fusion du CDS-FINAGNON dans le creuset de mouvements et partis politiques dénommé '' Bloc Progressiste.''
Après avoir félicité les congressistes pour le choix opéré, le président du CDS-FINAGNON a souligné que cette décision donnera corps à un des vœux les plus chers du parti, celui de devenir un grand parti, un parti d'envergure nationale. Il a annoncé que le Bloc Progressiste sera incessamment en congrès.
Selon Aké Natondé, c'est un bloc qui regorge de vieux briscards de la politique, de têtes bien faites qui partagent des idéaux nobles tels que la solidarité et le progrès.
Fier de l'adhésion du CDS-FINAGNON au Bloc Progressiste, l'honorable Boniface Yèhouétomè a souligné que Natondé Aké est un leader sur les plans politique et professionnel, qui s'engage depuis toujours dans de bonnes aventures. « Quand on a un leader comme lui dans un groupe, ce groupe ne peut que progresser », s'est-il réjoui.
F. A. A.

Categories: Afrique

RésoAtao fait bloc avec la Dynamique Républicaine

Sun, 11/04/2018 - 11:44

Les membres du RésoAtao se sont retrouvés, ce samedi 3 novembre 2018, en conseil national pour statuer sur le choix du parti lors des prochaines échéances électorales.
Au terme des assises, les militants du député Mohamed Atao Hinnouho ont déclaré le ralliement du parti à la Dynamique Républicaine.
Dans la logique d'un choix objectif au regard des nouvelles tendances politiques, le RésoAtao a réuni tous ses responsables à la base pour décider de l'option à faire. Une option qui a permis une grande mobilisation au siège du parti à Akpakpa.
Fière de l'engagement des uns et des autres, Eliane Saïzonou, Vice-présidente chargée des affaires féminines et sociales du parti ResoAtao et Présidente du comité d'organisation, a salué la mobilisation des militants. Tout en rappelant les peines que subit le président du parti en détention, elle dit avoir toujours confiance en la justice. " La meilleure des récompenses a été la présence de tous les responsables à divers niveaux qui, depuis 2013 sont actifs derrière le président Atao'', a déclaré Mme Saïzonou. Elle fait remarquer que le congrès ordinaire est dans la logique du système partisan. " Notre parti est prêt à s'unifier aux blocs de la mouvance", a-t-elle précisé.
C'est dans cette logique que le parti a choisi de faire bloc avec la Dynamique Républicaine pour rester conforme à sa logique de départ.
Trois raisons fondent le choix du RésoAtao. Il s'agit du système partisan, de la nouvelle charte des partis et la création des blocs. Ne voulant pas rester loin de la réalité qu'impose la nouvelle donne, les membres du parti, au terme de leur conseil national, ont décidé de se rallier à la Dynamique Républicaine. Une option qu'ils disent faire en toute impartialité avec toutes les conséquences y afférentes.
Il y a quelques mois déjà que les membres de ce creuset politique ont porté leur choix sur la majorité au pouvoir en déclarant officiellement leur adhésion à la mouvance présidentielle.

G.A.

Categories: Afrique

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