Le financement du projet de réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey, section Béroubouay-Malanville vient d'être bouclé. Le gouvernement a décidé en conseil des ministres, ce mercredi 14 novembre 2018, de transmettre à l'Assemblée nationale pour autorisation de ratification, l'accord de prêt signé à cet effet entre la République du Bénin et le Fonds de l'Opep pour le développement international (Ofid).
Ce prêt d'un montant de 13,2 milliards de francs CFA obtenu du l'Ofid, vient compléter celui de 65 milliards 10 millions de francs CFA déjà obtenu de la Banque islamique de développement (Bid) en avril 2018.
F. A. A.
Créer un espace d'échanges interactifs entre le pouvoir exécutif et les populations. Tel est l'objectif visé par le gouvernement Talon à travers la création de la nouvelle plate-forme d'échanges AskGouvBénin. Mise en place par la direction de communication de la Présidence de la République, cette plate-forme est un canal qui permettra aux citoyens de trouver des réponses à leurs préoccupations au sujet des réformes, des actions et réalisations du gouvernement.
« Chers amis internautes, la tribune #AskGouvBenin vous est offerte afin de vous permettre de mieux entrer dans la compréhension de l'action publique et d'échanger avec les responsables à divers niveaux des projets structurels du Programme d'actions du gouvernement du Bénin », a affirmé le président de la République, Patrice Talon sur sa page Facebook.
Par ailleurs, informe le Chef de l'Etat, le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato est l'invité de la première session #AskGouvBenin. Elle aura lieu le jeudi 15 novembre 2018 à 17h et porte sur le thème : « Les projets et actions relatives au cadre de vie à l'ère du Bénin révélé ».
Le président de la République, Patrice Talon, invite les internautes à poser toutes questions en relation avec le cadre de vie, l'érosion côtière, l'aménagement urbain, les logements sociaux, le projet Grand Nokoué, les marchés en construction au plan national et autres sujets.
Akpédjé AYOSSO
Vers l'élaboration d'un document de stratégie et de politique nationale
Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, les membres du gouvernement réunis en conseil des ministres, ce mercredi 14 novembre 2018, ont décidé de l'élaboration d'un document de stratégie nationale de la politique de lutte contre ces phénomènes assorti d'un plan d'actions. Ce plan d'actions permettra de mettre en œuvre les recommandations formulées. Celles-ci portent sur les risques liés au blanchiment de capitaux, au financement du terrorisme et à l'inclusion financière.
Cette décision fait suite à une évaluation nationale des risques de blanchiments de capitaux et de financement du terrorisme réalisée sous la coordination de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Le rapport de cette évaluation a permis d'identifier, de comprendre les menaces et vulnérabilités auxquelles le pays pourrait être confronté en matière d'infractions liées au blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme dans l'ensemble des secteurs vitaux de l'économie nationale.
Les actions à engager aideront, selon le conseil des ministres, à corriger, à atténuer, voire maîtriser les risques identifiés.
F. A. A.
Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi 14 novembre 2018, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon a, entre autres, redéfini avec plus de précision les besoins réels pour la réalisation d'infrastructures haut débit à fibre optique reliant Cotonou à Djougou par l'Ouest du pays « BOUCLE OUEST ». Le projet initial a été décliné en deux projets majeurs avec des contours plus développés.
Lors de sa séance du 08 février 2017, le Conseil des ministres avait autorisé la réalisation du projet de développement de fibre optique supplémentaire et une partie du projet de déploiement de 2450 km de réseaux d'accès fibre.
Les objectifs visent à assurer une large couverture et une densification sur tout le territoire national des infrastructures numériques ; à généraliser l'accès au haut débit aux fins de stimuler la croissance économique et à faire du Bénin, une plateforme régionale des services numériques.
Suite à des études plus approfondies, informe le Conseil des ministres, le projet initial a été décliné en deux projets majeurs avec des contours élargis et plus ambitieux. Le premier est relatif au projet de développement des infrastructures de télécommunication et des TIC « (PDI2T) phase 2 ». Il est centré sur l'extension et la densification, dans une douzaine de chefs-lieux de communes et de certaines agglomérations. Le contrat commercial pour sa réalisation renseigne le Conseil des ministres, est en cours de signature.
Le second est intitulé projet redimensionné de la « BOUCLE OUEST » et a pour but de sécuriser la partie Sud du réseau et de déployer la fibre optique dans la partie Ouest du territoire national, partant de Cotonou vers Djougou. Ce dernier projet vise plus spécifiquement la construction d'une extension et d'une boucle de 910 km pour sécuriser la dorsale (BackBone) ; la construction de trois boucles métropolitaines à Comè, Lokossa et Aplahoué ; la poursuite de la modernisation du réseau d'accès à travers l'installation d'une vingtaine d'équipements d'accès multi services pour les usagers.
Aussi, est-il attendu grâce ce projet le raccordement en fibre optique de certains sites de Télévision Numérique Terrestre à Gbéhoué, Lokossa, Abomey, Savalou, Banté, Bassila et Djougou.
Le Conseil a autorisé les négociations directes avec le groupement AXIONE, BOUYGUES ENERGIES & SERVICES. Ceci compte tenu de la volonté du gouvernement d'apporter en urgence le haut débit dans les zones numériquement enclavées de l'Ouest du territoire national et en raison des délais de mobilisation de financement pour un projet de cette envergure.
Akpédjé AYOSSO
Les préparatifs de la rencontre des parlementaires de 17 pays à Cotonou, sur le financement de la santé et les questions de population au cœur de leurs échanges
Une délégation de techniciens et cadres de l'organisation ouest africaine de la santé (OOAS) a été reçu en audience ce mercredi 14 novembre 2018, au palais des gouverneurs à Porto-Novo, par le président de l'Assemblée nationale. Conduite par le député Burkinabé Tamboura Océni, elle est allée échanger avec Me. Adrien Houngbédji sur les préparatifs de la tenue au Bénin, en décembre prochain, d'une rencontre des parlementaires des pays de la Cedeao, de la Mauritanie et du Tchad, sur la problématique du financement de la santé et des questions de population.
Selon les explications du député Océni Tamboura, la rencontre de Cotonou, vise premièrement à évaluer les décisions prises lors de la rencontre de haut niveau tenue à Ouagadougou en 2017 et qui a acté la déclaration d'engagement des parlements de ces pays à veiller à l'augmentation du budget de financement de la santé par leurs Etats respectifs, à hauteur de 2% par an, d'ici à l'horizon 2030. Deuxièmement, il s'agira pour les parlementaires de se doter d'un comité interparlementaire, composé de 34 députés, qui seront la cheville ouvrière de la mise en œuvre de cette déclaration. In fine, il s'agit pour les parlementaires des 17 pays concernés, de tout mettre en œuvre pour que la déclaration d'Abuja de 2001, soit également une réalité. Cette déclaration proposait en effet, aux Etats, de consacrer 15% de leur budget aux problématiques de santé.
Amazath Saïzonou
Tamboura Océni : Député à l'Assemblée nationale du Burkina Faso
« Je suis venu accompagner des techniciens et cadres de l'organisation ouest africaine de la santé (OOAS) pour discuter avec le président de l'Assemblée nationale du Bénin, Me. Adrien Houngbédji sur une perspective d'accueillir au Bénin, une rencontre des parlementaires de 17 pays sur la problématique du financement de la santé et des questions de population. Qu'il vous souvienne qu'en 2017, une rencontre de haut niveau s'était tenue à Ouagadougou et avait acté une déclaration d'engagement qui faisait en sorte que les parlements de 17 pays, c'est-à-dire, ceux de la Cedeao qui sont 15, plus la Mauritanie et le Tchad avaient pris un engagement d'une part, de veiller à augmenter le financement des budgets de nos Etats à la santé, à hauteur de 2% par an, d'ici à l'horizon 2030, afin de faire en sorte que la déclaration d'Abuja de 2001, soit une réalité. Cette déclaration proposait aux Etats, de consacrer 15% de leur budget aux problématiques de santé. Comme vous pouvez le constater sur le continent africain, nos capacités nationales de réponse en cas d'épidémie, en cas de problème de santé sont souvent faibles, ce qui nous amène souvent à courir derrière les bailleurs de fonds, alors qu'en principe, c'est une question de souveraineté, nous devions pouvoir mettre des ressources à la disposition de nos départements de santé. L'autre pendant de cette déclaration, c'était d'inviter nos gouvernements, à aborder les questions de population, à mettre un lien entre les populations et le développement, ce qu'on appelle communément, le dividende démographique. Il y avait là aussi, une responsabilité des décideurs de faire en sorte que, nous ne naviguons pas à vue sur les questions de populations, de planification familiale, puisse être des questions bien pensées, organisées avec des buts à atteindre. Il s'agit maintenant, un an après cette rencontre de Ouagadougou, de venir au Bénin, à la mi-décembre, d'évaluer ce qui a été fait depuis lors, et surtout de se doter d'un comité interparlementaire, composé de 34 parlementaires, qui seront la cheville ouvrière de la mise en œuvre de cette déclaration. Nous avons été très honoré d'être reçu par son excellence monsieur le président de l'Assemblée nationale du Bénin et nous avons eu une oreille très attentive et nous profitons pour adresser à l'ensemble de la représentation nationale du Bénin et à son président Me. Adrien Houngbédji, tous les remerciements du parlement du Burkina-Faso ainsi que ceux de l'OOAS ».
Propos recueillis par Amazath Saïzonou
En Conseil des ministres ce mercredi 14 novembre 2018, Aurélie Adam Soulé, ministre de l'économie numérique et de la communication a fait le compte rendu des conclusions des travaux du comité chargé de la définition des mesures nécessaires à la revalorisation du secteur des communications électroniques en République du Bénin.
Après avoir pris acte de ce compte rendu, le Conseil des ministres l'a instruit de veiller en relation avec l'ARCEP-Bénin (l'Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste) à la mise en œuvre de certaines orientations de la réforme du marché des communications électroniques. Il s'agit de la mise en place d'un encadrement tarifaire ; de la gestion des impacts des services de contournement (OTT) par les moyens propres de chaque opérateur et du contrôle de l'obligation d'investissement dans les réseaux et d'innovation dans les offres de services par les opérateurs.
Akpédjé AYOSSO
La société SOCOTEC Africa et le Centre national d'Etudes et de Recherches en Travaux publics (CNERTP) sont retenus respectivement pour le contrôle technique et les études géotechniques dans la cadre du projet de création et de développement des équipements culturels et touristiques des pôles touristiques Abomey-Allada-Ouidah et Porto-Novo. C'est l'une des décisions prises, ce mercredi 14 novembre 2018, en conseil des ministres.
« Les infrastructures à ériger dans le cadre de ce projet sont classées dans la catégorie des établissements recevant du public et il revient au maître d'ouvrage d'en garantir et d'en assurer la qualité et la pérennité », précise le relevé du conseil des ministres. Il s'avère alors nécessaire de recourir aux services d'un bureau de contrôle technique pour leur réalisation.
Par ailleurs, des études géotechniques doivent être disponibles pour permettre d'affiner les plans de fondation et les types de fondation à prévoir pour les différents ouvrages.
La SOCOTEC Africa et le CNERTP ont été retenus respectivement pour le contrôle technique et les études géotechniques.
Akpédjé AYOSSO
Le Conseil des ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce 14 Novembre 2018 sous la présidence du Chef de l'Etat. Au cours de la séance plusieurs décisions ont été prises. Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour en prendre connaissance.
https://sgg.gouv.bj/cm/2018-11-14/download
Le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho est le nouveau chef d'Etat-major Général des Forces Armées Béninoises. Sa nomination a été prononcée, ce mercredi 14 novembre 2018, en conseil des ministres. Il succède ainsi au général Laurent Amoussou nommé, le 14 Septembre 2016.
Outre cette nomination, Norbert Kimply Agassounon a été nommé juge au tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou.
Akpédjé AYOSSO
Un jeune élève de la classe de 6ème a été tué, ce mardi 13 novembre 2018, au CEG1 d'Abomey. Après avoir escaladé le mur du terrain municipal où il devrait faire sport avec ses camarades et le professeur d'Eps (Education physiques et sportives), le jeune Jaurès Dokpon, orphelin de père, a été rattrapé en course et roué de coups de poing par un individu non identifié. Pris de malaise par les coups reçus dans le ventre, il a été conduit d'urgence au centre de santé d'Adjahito et transféré par la suite au CHD Goho, où il rend l'âme.
Après avoir commis son forfait, l'auteur des coups a pris la fuite. Il est actuellement recherché. Cette situation dénote du manque d'infrastructures sportives scolaires, où les élèves sont parfois obligés de partager avec le public, le stade municipal.
F. A. A.
L'Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (ANSALB) a tenu sa rentrée solennelle, ce lundi 12 novembre 2018, à l'hôtel Bénin Marina de Cotonou. La cérémonie couplée avec la 14ème réunion des Académies Africaines a été présidée par la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Marie-Odile Attanasso. Cette rencontre a pour but de réfléchir sur les voies et moyens à adopter pour améliorer le système éducatif béninois.
« Système éducatif en République du Bénin », c'est le thème autour duquel l'ANSALB a choisi de réfléchir afin de trouver des pistes de solutions aux maux qui minent le système éducatif béninois.
Pour le président de l'Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin, Mahouton Norbert Hounkonnou, l'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde.
« Comme un signe des temps, cette rencontre des académies africaines se tient au moment où le Bénin met sur pieds le plus important instrument de gestion de son système éducatif. Il s'agit de la nouvelle formule du Conseil National de l'Education », a déclaré la ministre Marie-Odile Attanasso, représentante du président de la République, Patrice Talon.
« Le gouvernement, à travers son Chef, travaille pour redorer le blason de notre pays. Cela, avec l'ambition de faire du Bénin, le pays de l'économie du savoir et de l'innovation », a-t-elle ajouté.
Ces organes du Conseil National de l'Education vont assurer dorénavant la cohérence de tous les ordres d'enseignement et la coordination de tout le système éducatif béninois.
Ces assises de Cotonou qui rassemblent les académiciens, décideurs politiques et d'autres experts se déroulent jusqu'au 16 novembre 2018. Elles permettront de réfléchir sur comment les académies africaines de sciences peuvent jouer efficacement le rôle de conseil sur les politiques nationales d'éducation.
L'Académie africaine des sciences regroupe 24 pays du continent et tient ses assises chaque année. Cette rentrée solennelle effectuée à Cotonou consacre la naissance de l'Académie des jeunes scientifiques du Bénin (Ajsb).
Akpédjé AYOSSO
L'association « Libre Afrique Bénin » organise un concours d'essai intitulé « Ecrire la liberté » pour rendre hommage à l'ancien Directeur de publication du journal “La Croix du Bénin“, André Quenum. Ce concours a été officiellement lancé samedi 10 novembre 2018, au Centre Paul VI à Cotonou, quatre ans après le rappelle à Dieu du père Quenum.
Prix « André Quenum ». C'est l'intitulé du concours lancé par l'association " Libre Afrique Bénin", destiné aux étudiants, jeunes professionnels, acteurs de la société civile âgés de 35 ans au plus. Ils devront écrire un essai de mille (1000) mots maximum en français sur un thème relatif à l'actualité portant sur la défense des idées de la liberté (droits individuels, libertés politique et économique, démocratie, société civile, entrepreneuriat, valeurs libérales, etc.) pour répondre à une problématique liée à la liberté.
Cette première édition en hommage à un professionnel de la plume, un modèle dont l'engagement pour le triomphe de la vérité force l'admiration, le Père André Quenum.
Ce concours ayant reçu le soutien de la Fondation Atlas et Audace Institut Afrique, entre dans le cadre de l'animation et la promotion de la plateforme " www.libreafrique.org". Il s'agit d'une plateforme de libre expression et utile à toute personne voulant contribuer au développement de l'Afrique à travers des idées, des analyses et des propositions.
Le président de « Libre Afrique Bénin », Eugène Aballo, souligne qu'à travers ce concours, il est question de stimuler et d'encourager les jeunes à des réflexions nouvelles et audacieuses. Son organisation a déjà eu selon lui à mener des activités en faveur de la promotion des droits humains, des libertés individuelles, la liberté économique et la paix en Afrique.
Le séminaire d'été, « La liberté : antidote à l'extrémisme violent », la caravane de la liberté sont entre autres des acquis de « L'Afrique libre Bénin ».
Actuel directeur de publication du journal « La Croix du Bénin », le père Serge Bidouzo, n'a pas manqué de dire sa joie pour cette initiative. Selon lui, le feu Père André Quenum a été un exemple et un modèle.
Le premier Prix “André Quenum est constitué d'un trophée et chèque de 300 000 FCFA, le deuxième Prix “Frédéric Bastiat“ : 200 000 FCFA et le troisième Prix “Libre Afrique Bénin“ : 100 000 FCFA.
Tout dossier de candidature comportant une présentation biographique, un curriculum vitae, une copie de la carte d'identité et les coordonnées du candidat doit être envoyé par email à contact@libreafrique.org et libreafrique.benin@gmail.com, au plus tard le 30 novembre 2018.
Les lauréats seront connus le 05 décembre prochain et recevront leurs prix le 10 décembre 2018.
Les journalistes professionnels ne doivent pas y participer.
Giscard A.
L'archevêque de Cotonou vient de suspendre à travers un décret, le groupe de prière Cité de l'Immaculée.
A travers le Décret N° 2018.350 SAgk en date du 13 novembre 2018, l'archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji notifie la suspension temporaire du groupe de prière Cité de l'Immaculée " Awadjijè kèdè''. Selon l'autorité ecclésiale, il est reproché à ce groupe des actes qui le dévient de son ancrage ecclésial. Entre autres, un attachement exagéré et inquiétant au merveilleux, dans l'oubli de la fidélité à la sainte tradition ecclésiale.
Le prélat indique dans son décret de suspension d'autres actes comme le dénigrement systématique et des paroles diffamatoires sur la personne des évêques, des prêtres, des fidèles du Christ au mépris de la charité et de la vérité. Il est reproché à ce groupe de prière, la désobéissance à l'Ordinaire du lieu malgré les multiples monitions et interpellations, de l'incitation à la non vénération des statutes tenues en haute estime depuis le premier siècle de l'église. Aussi, souligne-t-il la volonté délibérée de faire des enseignements tendancieux caractérisés par des affirmations gravement erronées ainsi que des scandales publiques.
Afin de discipliner ces troupeaux réunis au sein du groupe Cité de l'Immaculée, l'archevêque de Cotonou décide de la suspension des activités de de ce groupe et de ses responsables pour six mois sur toutes les paroisses de l'archidiocèse de Cotonou. Il invite les responsables à l'obéissance tout en leur exigeant de s'inscrire à l'école d'initiation théologique et pastorale de Cotonou. Ce qui leur permettra d'acquérir des bases doctrinales et disciplinaires nécessaires. L'archevêque tient à rappeler qu'une suspension dans l'église n'est pas punitive mais médicinale et purificatrice.
Pendant la période de la suspension, les textes régissant ce groupe seront révisés. " Nous espérons que les dirigeants et les membres du groupe sauront l'accueillir dans un esprit d'obéissance", indique le décret.
Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement a fait une déclaration à la presse, ce mardi 13 novembre 2018, à l'issue de sa présentation du budget de l'État 2019 devant l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Abdoulaye Bio Tchané a expliqué les grands axes du Programme d'investissement public (Pip), inscrit au budget de l'Etat, gestion 2019.
Selon le ministre d'Etat, le Pip traduit la volonté du gouvernement de renforcer les programmes sociaux qui impactent le quotidien des compatriotes. « Il vise à poursuivre la mise en œuvre des politiques et stratégies de renforcement du capital humain, à assurer la poursuite et l'achèvement des chantiers en cours (Routes, BTP, …) », a-t-il expliqué. Il n'a pas manqué de préciser sa contribution à renforcer et à accélérer le développement local et l'autonomie énergétique.
Le projet du Pip gestion 2019, informe Abdoulaye Bio Tchané, comporte 197 projets pour un montant de 425,11 milliards de FCFA.
Le budget national contribue à hauteur de 194,11 milliards de FCFA, soit 45,66% pour le financement de 170 projets dont 105 projets exclusivement financés par le Budget National, a-t-il souligné.
Selon le coordonnateur de l'action gouvernementale, les ressources extérieures s'élèvent à 231 milliards de FCFA, pour le financement de 92 projets. Parallèlement au budget général de l'Etat, poursuit le ministre d'Etat, d'importants projets seront réalisés en mode PPP, et d'autres exécutés par la société en fonds routière du Bénin et la société des patrimoines immobiliers de l'Etat.
Le PIP 2019 pour accélérer la mise en œuvre du PAG
L'année dernière à la même période, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement rappelle avoir annoncé que 2018 va consacrer le démarrage de certains projets phares du Programme d'Actions du Gouvernement 2016-2021. Chacun, observe-t-il, a pu se rendre compte que cet engagement est une réalité. « Pour l'année 2019, nous atteindrons une vitesse de croisière dans la réalisation de ces projets », a-t-il rassuré avant d'annoncer qu'il s'agit des projets phares dans les secteurs clés identifiés à savoir, l'eau, l'électricité, les infrastructures, l'environnement, l'éducation et la santé. « Autrement dit, nous aurons plus de routes, nous allons étendre l'accès à l'eau potable à beaucoup plus de nos compatriotes. Nous donnerons à manger à beaucoup plus d'enfants dans nos écoles à travers les cantines scolaires. Notre pays fera un grand pas vers l'autonomie énergétique ; et nous construirons plus de salles de classes et d'hôpitaux », insiste le ministre d'Etat. Il a par la suite annoncé qu'au titre des investissements publics prévus pour l'année 2019, figure la poursuite et l'achèvement du projet de construction d'une centrale thermique de 120 mégawatts à Maria Gléta, la construction d'une autre centrale thermique de 136 mégawatts, toujours à Maria Gléta en mode PPP, la mise en œuvre du projet ARCH dont la phase pilote va démarrer bientôt. A cet effet, le gouvernement va confectionner gratuitement des pièces d'identité nationale à un groupe cible de plus de 350 000 personnes. Abdoulaye Bio Tchané n'a pas manqué d'évoquer le Projet d'assainissement pluvial de la ville de Cotonou avec un financement de plus de 238 milliards de FCFA.
Pour ce qui concerne l'accès à l'eau potable, plusieurs projets entreront selon le ministre d'Etat, dans leur phase visible. Il s'agit entre autres, du Projet d'eau potable en milieu rural et assainissement en milieu urbain (PEPRAU), du Projet de Renforcement du Système d'Alimentation en Eau Potable des Villes de Cotonou, de Parakou, de Dassa, de Savè, de Glazoué et environs ainsi que les Programmes AQUA-VIE, OMIDELTA et le Programme d'Amélioration des Systèmes d'Approvisionnement en Eau potable dans 69 villages du Bénin.
La réhabilitation du parc National de la Pendjari, la réalisation du Programme des Villes Durables, la poursuite du Projet Asphaltage, la construction de Bâtiments Administratifs et d'Infrastructures socio communautaires et le Projet de Télévision Numérique et Terrestre, sont également des actions phares annoncées, selon Abdoulaye Bio Tchané pour l'année 2019.
Le gouvernement, souligne-t-il, va consacrer 20 milliards de FCFA à la réalisation des pistes rurales en vue de faciliter l'écoulement des produits agricoles et les échanges commerciaux.
Cette déclaration du ministre d'Etat fait suite à la présentation du budget général de l'Etat au parlement, ce lundi 12 novembre 2018.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les grossistes répartiteurs inculpés dans l'affaire faux médicaments vont devoir attendre la date du 27 novembre 2018, pour connaître la sentence du juge. Au terme de l'audience qui s'est déroulée, ce mardi 13 novembre, à la Cour d'appel de Cotonou, le juge en charge du dossier, Hubert Arsène Dadjo, à l'issue des réquisitions et plaidoiries, a renvoyé le verdict au 27 novembre prochain.
Reste à savoir s'il confirmera les 4 ans d'emprisonnement dont 02 fermes et le paiement des 100 millions FCFA d'amende requis par le ministère public contre les inculpés.
F. A. A.
Le procès en appel des pharmaciens grossistes répartiteurs a eu lieu ce mardi 13 novembre 2018 à la Cour d'appel de Cotonou. Au cours du procès, le ministère public a requis 100 millions FCFA d'amende et 4 ans d'emprisonnement dont deux fermes contre les prévenus. Cette condamnation selon la Cour, permettra de réparer les dommages causés aux consommateurs à travers le trafic des médicaments.
En comparaison de la peine requise par le tribunal de première instance de Cotonou contre les mis en cause, la condamnation de la Cour d'appel semble un peu flexible étant donné que le tribunal avait requis 4 ans d'emprisonnement ferme.
Dans cette même affaire, le député Atao Mohamed Hinnouho avait été condamné à 6 ans d'emprisonnement et trois milliards FCFA d'amende, de dommages et d'intérêts.
F. A. A.
Cotonou accueille dès ce mercredi la jeunesse du Conseil de l'Entente. Il s'agit de la première édition du « Forum du Vivre Ensemble », une initiative de l'Organisation du Conseil des Jeunes de l'Entente (OCJE).
Pendant deux jours, les délégations venues du Bénin, du Burkina, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Togo siégeront à Cotonou pour des échanges fraternels qui touchent la jeunesse africaine notamment celle de l'espace du Conseil de l'Entente. Sous le patronage du ministre béninois des Affaires étrangères, cette rencontre qui regroupera les jeunes venus des cinq pays du Conseil de l'Entente et d'autres amis de la sous-région se penchera sur les préoccupations de la jeunesse notamment les défis de la jeunesse africaine. Il s'agit entre autres de l'intégration, du leadership féminin, de l'immigration et l'entrepreneuriat. Parmi les panélistes, il y a l'honorable Koné Boubacar de la Côte d'Ivoire et le consultant international Desforges Adédiha.
C'est la salle Fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères et de la coopération qui servira de cadre aux activités prévues les 14 et 15 novembre 2018.
G.A.
L'organisation Internationale Direct-Aid continue d'épater par ses actions. C'est le Centre Ephatha d'Éducation et de Formation des Sourds de Sè, commune de Houéyogbé, qui a reçu la délégation de Direct-Aid. Elle a procédé à une distribution d'équipements et de vivres au profit des pensionnaires de ce centre.
L'organisation koweïtienne Direct-Aid répond favorablement à l'appel du couple, Paul et Julienne Tossa. Elle a apporté son assistance aux pensionnaires de l'École des sourds de Sè. La délégation conduite par Euloge Abd-Gafar Zohoungbogbo y était les bras chargés de moustiquaires imprégnées, de vêtements, de chaussures, d'huile végétale, de pâtes alimentaires, de sardines, du sel, de l'huile, du riz, de couvertures, de jouets, etc. C'était un moment de joie pour les enfants de l'école.
Le Chef de la délégation Euloge Abd-Gafar Zohoungbogbo souligne que ce geste n'est que le début de bien d'autres à venir. Il n'a pas manqué d'affirmer la volonté de l'organisation internationale à soutenir les efforts quotidiens des responsables du centre Ephatha pour le rayonnement d'un Bénin sans discrimination notamment à l'endroit des personnes handicapées.
Les bénéficiaires par la voix du directeur de l'école des sourds, Augustin Djossou et du couple Tossa ont remercié l'organisation koweïtienne pour la promptitude à l'endroit des pensionnaires de ce centre.
Ce sont 57 pensionnaires en détresse qui ont retrouvé un peu le sourire avec le passage de la délégation de Direct-Aid dans le centre. La volonté et l'engagement à combattre le triangle de terreur continue de sidérer les responsables de cette organisation koweïtienne.
Giscard AMOUSSOU
La « Saagga », c'est l'application qui a permis à Serge Auguste Zaongo du Burkina-Faso de remporter la 3ème édition du prix ‘'RFI Challenge App Afrique''. L'annonce a été faite par Claire Hédon, directrice des magazines de RFI (Radio France International) et Anne Cécile Bras, animatrice de l'émission « C'est pas du vent », enregistrée spécialement à l'Institut français de Cotonou, ce mardi 13 septembre 2018.
L'application « Saagga » est une carte électronique disposant d'un programme informatique permettant une optimisation de l'irrigation dans le secteur agricole. Elle est installée dans un nano-ordinateur qui permet également une gestion en mobilité.
Pour cette troisième édition, les membres du jury ont sélectionné parmi plus de 300 candidatures, trois finalistes. Il s'agit de Tiam Erick Gyslains du Cameroun pour son application « Agropad », de Steeve Camara de la Côte d'Ivoire pour l'application « We Fly Agri » et de Serge Auguste Zaongo pour l'application « Saagga », qui lui a valu le prix.
Selon Claire Hédon, directrice des magazines de RFI, l'idée du prix ‘'RFI Challenge App Afrique'' est « de soutenir des projets innovants pour le continent Africain dans le domaine du numérique ». Des projets qui, selon la directrice des magazines, ont une vraie utilité sociale.
Lancé en 2016, le prix « RFI Challenge App Afrique » est un concours associé chaque année à une émission de RFI. Il est remis dans un pays d'Afrique francophone. Il a pour objectif de développer l'internet citoyen en encourageant des projets aux services de l'intérêt général. Les deux premières éditions consacrées à la santé et à l'éducation des filles ont été récompensées à Dakar (2016) et à Abidjan (2017).
La troisième édition qu'abrite Cotonou s'intéresse au développement durable, notamment l'accès à l'eau et l'agriculture.
F. Aubin AHEHEHINNOU