Dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, le Bénin prend des mesures fortes pour mieux contrôler la situation. Un centre d'isolement pour la prise en charge des patients en cas de contamination du Covid-19 est installé à Sakété dans le département du Plateau.
A la frontière entre le Bénin et le Nigéria, à Igolo dans la commune d'Ifangni, il est installé un poste de surveillance sanitaire.
Le centre d'isolement aménagé à Kobèjo dans la commune de Sakété est fin prêt pour accueillir les sujets dont les tests seront déclarés positifs. Tous les cas suspects de coronavirus du département du Plateau seront pris en charge dans ce centre d'isolement.
En ce qui concerne le poste de surveillance sanitaire installé à la frontière entre le Bénin et le Nigeria, à Igolo dans la commune d'Ifangni, il est équipé en matériels de prévention. Il y a le dispositif de lavage des mains, les gels de désinfection et le thermo-flash pour la prise de température des passagers. Ces derniers bénéficient également des conseils relatifs aux mesures préventives pour lutter contre le Covid-19.
A.A.A
Après plusieurs reports, l'élection du nouveau maire de la commune d'Aplahoué a eu lieu dans l'après-midi de ce jeudi 26 mars 2020. Ousséna Adamou, c'est la conseillère autour de laquelle l'unanimité a été faite pour la gestion de la commune. Elle a été plébiscitée par les 24 conseillers communaux présents à la session élective.
Elle est la première femme à occuper le poste de maire dans le département du Couffo.
Ousséna Adamou succède au maire intérimaire Sylvain Dahoué, qui occupait le poste depuis le 26 mars 2018, en lieu et place de l'ex maire Casimir Sossou. Le nouveau maire d'Aplahoué sera installé le lundi 30 mars 2020, a annoncé le préfet Christophe Mègbédji, au terme de la session élective.
F. A. A.
Le premier cas de Covid-19 déclaré le 16 mars dernier pourrait rejoindre son domicile dans l'après-midi de ce jeudi 26 mars 2020. Au terme de sa prise en charge sur le site de traitement des personnes malades du Coronavirus, le patient Burkinabè, apprend-on, est désormais guéri et ne présenterait aucun signe clinique lié à cette pandémie.
Une véritable victoire pour les services sanitaires béninois face à ce mal qui tourmente le monde.
Selon les explications du ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, le sujet en question est un burkinabé âgé de 49 ans. Il avait quitté le Burkina-Faso le 21 février 2020 et séjourné durant 11 jours en Belgique avant de retourner dans son pays le 04 mars, où il a séjourné jusqu'au 12 mars 2020, date à laquelle il est rentré sur le territoire béninois par voie aérienne.
Arrivée au Bénin, il a vaqué à ses occupations professionnelles les jeudi 12 et vendredi 13 mars 2020, sans respecter les mesures d'auto-isolement prescrites à l'aéroport de Cotonou.
Ayant présenté des signes cliniques de rhume, toux et fièvre, il réalisa des bilans biologiques dans une clinique le 14 mars 2020. Face à l'absence d'éléments biologiques objectivables, il s'est rendu sur le site d'isolement et de prise en charge de Cotonou le 15 mars 2020 à 9h 30, où un prélèvement naso-pharyngé a été immédiatement réalisé.
Testé positif aux premières heures du lundi 16 mars 2020 après les analyses effectuées au Laboratoire de référence des Fièvres Virales Hémorragiques de Cotonou, il a été automatiquement pris en charge et mis sous traitement sur le site prévu à cet effet.
Sa guérison est une source d'espoir pour le reste des personnes testées positif au Covid-19 dans le pays.
F. A. A.
De nouveaux dirigeants à la tête de plusieurs directions de la police depuis le 17 mars 2020.
Le directeur général de la Police républicaine, le Contrôleur général de police Soumaïla Yaya a procédé à la nomination de 9 officiers supérieurs de police dans 8 directions.
Ces nominations se présentent comme suit :
Direction Etudes, réglementation et coopération
Directeur : Commissaire divisionnaire de Police Moro Abdoulaye
Direction formation et stages
Directeur : Commissaire divisionnaire de Police Dedo Dehoungnon
Direction école nationale supérieure de police
Directeur adjoint : Commissaire principal de Police Kuika Jean-Claude
Direction du renseignement territorial
Chef service recherches et enquêtes administratives : Commissaire principal de Police Houngninou Kuassi Gérard
Direction départementale de la police républicaine Alibori
Directeur : Commissaire principal de Police Issiaka Benon Séidou
Direction départementale de la police républicaine Borgou
Directeur : Commissaire divisionnaire de Police Ahoueya Rodrigue
Directeur adjoint : Commissaire principal de Police Olorounko Charles
Direction départementale de la police républicaine Collines
Directeur adjoint : Commissaire principal de Police Bamenou Senougnon Alain
Direction départementale de la police républicaine Mono
Directeur adjoint : Commissaire principal de Police Lossikindé Séraphin
Un Béninois testé positif du Covid-19 ce mercredi 25 mars à Lomé s'est enfui pour le Bénin.
Selon le chef des opérations de prise en charge des malades de Covid-19, Professeur Wateba Ihou, rapporté par un média du Togo, le malade a disparu du Centre Hospitalier Régional de Lomé- Commune, au moment où le personnel soignant s'apprêtait pour sa prise en charge.
Il a préféré rejoindre son pays natal pour son suivi médical.
A en croire Professeur Wateba Ihou, sa prise en charge a été confirmée par les services sanitaires béninois.
A.A.A
Plus de doute au sujet de l'épidémie de méningite qui sévit à Bouka, un arrondissement de la commune de Kalalé. Selon le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Nikki-Kalalé-Pèrèrè, Joachim Ayita, 04 personnes sont déjà mortes du fait de cette épidémie.
F. A. A.
La première session ordinaire de l'année 2020 de l'Assemblée nationale va s'ouvrir le lundi 07 avril prochain au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Des sources proches de la Conférence des présidents informent que cette session sera réduite au format d'une séance plénière en raison de la pandémie du Covid-19 dont le Bénin est victime avec quelques cas confirmés.
F. A. A.
Les personnes qui squattent les bâtiments KISS, HASSAN II, et B/BID de l'Université d'Abomey-Calavi sont appelés à quitter les lieux. Par une note de service en date de ce jeudi 26 mars 2020, le Centre des œuvres universitaires et sociales d'Abomey-Calavi (COUS-AC) invite ces personnes à déguerpir sous peine d'être délogées de force.
Selon la note signée de Ghislaine I. Claude Fagbohoun, ceux qui ne se seraient pas exécutés au plus tard vendredi 27 mars 2020, seront tenus seuls responsables des déconvenues qui découleraient de leur entêtement.
En raison des mesures de lutte contre la propagation du Coronavirus, le D-COUS à travers une note de service ce mercredi 25 mars avait annoncé la suspension de ses prestations aux étudiants relevant de son autorité dès demain vendredi 27 mars.
F. A. A.
Le Conseil d'Administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s'est réuni pour sa 116ème session ordinaire, sous la présidence de Monsieur Christian ADOVELANDE, Président du Conseil d'Administration, Président de la BOAD. Au terme de cette session qui s'est déroulée en visio-conférence, le Conseil a décidé d'octroyer à chaque Etat membre de l'UEMOA un prêt de 15 milliards de FCFA au titre de la lutte contre le Covid-19.
La BOAD apporte son appui aux Etats membres dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Sur proposition du Président de la BOAD, le Conseil d'Administration a approuvé l'octroi aux Etats membres de l'UEMOA de 120 milliards FCFA de prêts concessionnels (15 milliards par Etat) avec mise à disposition immédiate, bonifiés par le mécanisme de bonification abondé par la BCEAO pour un montant de 25 milliards de FCFA et la Commission de l'UEMOA pour un montant de 15 Milliards de FCFA.
Les membres du Conseil ont par ailleurs décidé de la suspension des appels d'échéances en capital pour un montant de 76,6 milliards de FCFA de créances dues par les Etats pour le reste de l'année, en vue de soutenir leurs ripostes à la pandémie du Coronavirus. Soit un appui total de la BOAD qui s'élève à 196,6 milliards de FCFA dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
A.A.A
La direction départementale de la police républicaine du Borgou a un nouveau directeur. Il s'agit du commissaire divisionnaire, Rodrigue Ahouéya. Il a été nommé le lundi 23 mars dernier en remplacement de Max-Noël Aballo, appelé à de nouvelles fonctions par la hiérarchie policière. Il va rejoindre le contingent béninois de la Mission multidimensionnelle des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Nommé en mars 2019, Max-Noël Aballo après un an à la tête de cette direction, cède son fauteuil à Rodrigue Ahouéya, ex directeur de l'école nationale supérieure de la police.
F. A. A.
Le réseau de téléphonie mobile, MTN-Bénin accompagne le gouvernement dans sa politique de lutte contre la propagation de la pandémie du Coronavirus dans le pays. Plusieurs dons en nature ont été remis au ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, en présence de son collègue de l'économie numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou dans l'après-midi du mercredi 25 mars 2020.
20 millions de francs CFA, c'est la somme déboursée par le réseau GSM pour offrir le don composé de 500 téléphones portables destinés à faciliter la communication entre les équipes et la coordination des actions sur le terrain ; 05 routeurs Wifi et 20 pockets Wifi avec 02 mois de connexion gratuite pour faciliter la mobilité des équipes de coordination et d'assurer la connexion des sites de traitement ; et 100 thermoflashs pour les prises de températures dans de meilleures conditions.
En plus de tous ces dons, MTN-Bénin a pris les dispositions pour assurer une bonne disponibilité du réseau, et une bonne connectivité afin de permettre à ceux qui travailleront à distance, de le faire avec aisance et surtout, de rester en contact les uns avec les autres.
Pour assurer la protection de ses abonnés, le réseau de téléphonie mobile effectue dans tous ses points de contact (Agences, Direction Générale, MTN Connect), des contrôles de température à l'entrée.
De même, des solutions hydro alcooliques sont mises à la disposition de tous les clients et visiteurs dans toutes les agences. Mieux, un système a été mis en place pour le respect de la distance sociale de sécurité de 1 mètre au moins, et les conseillers clientèles au Front office portent tous des masques et des gants de protection. Autant d'actions qui visent à réduire au maximum, les risques de contagion.
MTN-Gouvernement : Même combat
Dans ses efforts d'accompagnement du gouvernement, le réseau MTN-Bénin a mis à disposition ses différentes plateformes de communication pour sensibiliser la population sur les mesures d'hygiène et de préventions (Bulk SMS, Hotline, réseaux sociaux).
Cette communication selon le directeur de la régulation et des relations publiques, Jean-Claude Akogbéto, va s'intensifier et s'élargir aux organes de presse. Le représentant du directeur général de MTN-Bénin, a rappelé les numéros verts 51 02 00 00 / 51 04 00 00 que le réseau avait mis en place pour accompagner le gouvernement pour faciliter gratuitement le contact des spécialistes de la santé. Ces lignes selon le directeur de la régulation et des relations publiques de MTN, ont été connectées à huit autres numéros dans le but de décongestionner le trafic.
L'accès aux « infos Coronavirus » de même que la plateforme digitale d'informations sur les mesures prises dans le cadre de la gestion de la pandémie du Coronavirus au Bénin, sont gratuits aux abonnés MTN.
Les avantages de MTN Mobile Money
Le réseau MTN-Bénin offre aussi quelques facilités à ses abonnés pour les transactions Mobile Money. Il s'agit notamment de la gratuité des frais prélevés aux partenaires MTN MoMo Pay (MTN marchands), de la gratuité des frais payés par le client pour tout paiement effectué par MoMo Pay, et ce, quel que soit le montant, et la gratuité des frais payés pour tout transfert d'argent entre abonnés MTN MoMo dont le montant est inférieur ou égal à 1000 FCFA, a expliqué M. Akogbéto.
En mettant en place ces différentes mesures, MTN-Bénin, souligne-t-il, souhaite apporter sa contribution dans la lutte contre le Coronavirus.
Le don offert fait suite aux doléances exprimées par les cadres du cabinet du ministère de la santé à l'issue de la rencontre avec les responsables de MTN-Bénin le vendredi 20 mars dernier.
Au regard de l'urgence des mesures pour lutter contre la pandémie du Covid-19, MTN Bénin a promptement décidé de satisfaire certaines doléances.
Ce fut l'occasion pour le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, de rappeler que depuis le début de la crise, le réseau MTN-Bénin dans son rôle d'accompagnement des œuvres sociales, s'est engagé aux côtés du ministère de la santé, notamment grâce à l'intervention de son collègue de l'économie numérique et de la digitalisation. Ainsi, le ministère a pu bénéficier depuis un certain temps de la transmission des messages de sensibilisation qui sont véhiculés par SMS, a-t-il précisé. Ce geste selon Benjamin Hounkpatin, a profondément impacté le message que le ministère apporte à la population pour « donner la vraie et la bonne information ».
Tout en exprimant sa gratitude au réseau MTN-Bénin, il a souligné que l'accompagnement du réseau GSM permet de s'assurer que l'information portée à la connaissance de la population a une source fiable dont elle maîtrise « la certitude de la provenance ».
Benjamin Hounkpatin a souligné que le ministère dont il a la charge a mis en place des lignes vertes, notamment au niveau du Call center, et là aussi, MTN-Bénin a énormément apporté son accompagnement en aidant non seulement à relancer totalement cette ligne, mais aussi en assurant à travers le don offert, la possibilité de recevoir dans la foulée, 10 appels simultanément. Ce qui, selon lui, permet de rester en contact permanent avec la population qui a beaucoup de questions, et des préoccupations, et de recevoir également les appels de tous ces ‘'clients'' qui sont en auto isolement et qui ont besoin d'informations pour prendre des décisions.
Le geste de MTN-Bénin selon le ministre de la santé, a permis de monter d'un cran la capacité de réponse du ministère face à la pandémie du Covid-19. « A travers le geste que vous faites aujourd'hui en nous apportant aussi bien des téléphones mais également en dotant de possibilités d'avoir une meilleure connectivité à l'internet, vous apportez encore un plus aux prochaines étapes que nous allons franchir », s'est-il réjoui.
Selon Benjamin Hounkpatin, il n'est de secret aujourd'hui qu'à des moments donnés, certains seront appelés à être déconnectés physiquement de leurs services soit par l'auto isolement ou la quarantaine. Ainsi, le télé travail est une pièce maîtresse dans la réponse pour assurer la continuité de service.
« En dotant le ministère de ces équipements, MTN-Bénin permet d'assurer la continuité du service public », a-t-il précisé.
Le ministre de la santé a félicité le geste de MTN à aider les agents en accompagnant le diagnostic et le dépistage par la prise de température avec des thermoflashs. A l'en croire, aucun agent ne devrait encore aujourd'hui s'exposer en manipulant des thermomètres habituels. « Les thermoflashs occupent une place très importante », a-t-il souligné, fier de ce que dans les structures sanitaires, le contact sera désormais réduit entre les patients et les agents de santé.
Saluant l'engagement du réseau MTN aux côtés du système sanitaire béninois, et du gouvernement face à l'épidémie du Covid-19, il a rassuré qu'un très bon usage sera fait de tout le matériel offert.
F. Aubin AHEHEHINNOU
LES IMAGES DE LA CÉRÉMONIE DE REMISE
Le réseau de téléphonie mobile, MTN-Bénin accompagne le gouvernement dans sa politique de lutte contre la propagation de la pandémie du Coronavirus dans le pays. Plusieurs dons en nature ont été remis au ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, en présence de son collègue de l'économie numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou dans l'après-midi de ce mercredi 25 mars 2020.
20 millions de francs CFA, c'est la somme déboursée par le réseau GSM pour offrir le don composé de 500 téléphones portables destinés à faciliter la communication entre les équipes et la coordination des actions sur le terrain ; 05 routeurs Wifi et 20 pockets Wifi pour 02 mois de connexion gratuite pour faciliter la mobilité des équipes de coordination et d'assurer la connexion des sites de traitement ; et 100 thermoflashs pour les prises de températures dans de meilleures conditions.
En plus de tous ces dons, MTN-Bénin a pris les dispositions pour assurer une bonne disponibilité du réseau, et une bonne connectivité afin de permettre à ceux qui travailleront à distance, de le faire avec aisance et surtout, de rester en contact les uns avec les autres.
Pour assurer la protection de ses abonnés, le réseau de téléphonie mobile effectue dans tous ses points de contact (Agences, Direction Générale, MTN Connect), des contrôles de température à l'entrée.
De même, des solutions hydro alcooliques sont mises à la disposition de tous les clients et visiteurs dans toutes les agences. Mieux, un système a été mis en place pour le respect de la distance sociale de sécurité de 1 mètre au moins, et les conseillers clientèles au Front office portent tous des masques et des gants de protection.
Autant d'actions qui visent à réduire au maximum, les risques de contagion.
MTN-Gouvernement : Même combat
Dans ses efforts d'accompagnement du gouvernement, le réseau MTN-Bénin a mis à disposition ses différentes plateformes de communication pour sensibiliser la population sur les mesures d'hygiène et de préventions (Bulk SMS, Hotline, réseaux sociaux).
Cette communication selon le directeur de la régulation et des relations publiques, Jean-Claude Akogbéto, va s'intensifier et s'élargir aux organes de presse. Le représentant du directeur général de MTN-Bénin,
a rappelé les numéros verts 51 02 00 00 / 51 04 00 00 que le réseau avait mis en place pour accompagner le gouvernement pour faciliter gratuitement le contact des spécialistes de la santé. Ces lignes selon le directeur de la régulation et des relations publiques de MTN, ont été connectées à huit autres numéros dans le but de décongestionner le trafic.
L'accès aux « infos Coronavirus » de même que la plateforme digitale d'informations sur les mesures prises dans le cadre de la gestion de la pandémie du Coronavirus au Bénin, sont gratuits aux abonnés MTN.
Les avantages de MTN Mobile Money
Le réseau MTN-Bénin offre aussi quelques facilités à ses abonnés pour les transactions Mobile Money. Il s'agit notamment de la gratuité des frais prélevés aux partenaires MTN MoMo Pay (MTN marchands), de la gratuité des frais payés par le client pour tout paiement effectué par MoMo Pay, et ce, quel que soit le montant, et la gratuité des frais payés pour tout transfert d'argent entre abonnés MTN MoMo dont le montant est inférieur ou égal à 1000 FCFA, a expliqué M. Akogbéto.
En mettant en place ces différentes mesures, MTN-Bénin, souligne-t-il, souhaite apporter sa contribution dans la lutte contre le Coronavirus.
Le don offert fait suite aux doléances exprimées par les cadres du cabinet du ministère de la santé à l'issue de la rencontre avec les responsables de MTN-Bénin le vendredi 20 mars dernier.
Au regard de l'urgence des mesures pour lutter contre la pandémie du Covid-19, MTN Bénin a promptement décidé de satisfaire certaines doléances.
Ce fut l'occasion pour le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, de rappeler que depuis le début de la crise, le réseau MTN-Bénin dans son rôle d'accompagnement des œuvres sociales, s'est engagé aux côtés du ministère de la santé, notamment grâce à l'intervention de son collègue de l'économie numérique et de la digitalisation. Ainsi, le ministère a pu bénéficier depuis un certain temps de la transmission des messages de sensibilisation qui sont véhiculés par SMS, a-t-il précisé. Ce geste selon Benjamin Hounkpatin, a profondément impacté le message que le ministère apporte à la population pour « donner la vraie et la bonne information ».
Tout en exprimant sa gratitude au réseau MTN-Bénin, il a souligné que l'accompagnement du réseau GSM permet de s'assurer que l'information portée à la connaissance de la population a une source fiable dont elle maîtrise « la certitude de la provenance ».
Benjamin Hounkpatin a souligné que le ministère dont il a la charge a mis en place des lignes vertes, notamment au niveau du Call center, et là aussi, MTN-Bénin a énormément apporté son accompagnement en aidant non seulement à relancer totalement cette ligne, mais aussi en assurant à travers le don offert, la possibilité de recevoir dans la foulée, 10 appels simultanément. Ce qui, selon lui, permet de rester en contact permanent avec la population qui a beaucoup de questions, et des préoccupations, et de recevoir également les appels de tous ces ‘'clients'' qui sont en auto isolement et qui ont besoin d'informations pour prendre des décisions.
Le geste de MTN-Bénin selon le ministre de la santé, a permis de monter d'un cran la capacité de réponse du ministère face à la pandémie du Covid-19. « A travers le geste que vous faites aujourd'hui en nous apportant aussi bien des téléphones mais également en dotant de possibilités d'avoir une meilleure connectivité à l'internet, vous apportez encore un plus aux prochaines étapes que nous allons franchir », s'est-il réjoui.
Selon Benjamin Hounkpatin, il n'est de secret aujourd'hui qu'à des moments donnés, certains seront appelés à être déconnectés physiquement de leurs services soit par l'auto isolement ou la quarantaine. Ainsi, le télé travail est une pièce maîtresse dans la réponse pour assurer la continuité de service.
« En dotant le ministère de ces équipements, MTN-Bénin permet d'assurer la continuité du service public », a-t-il précisé.
Le ministre de la santé a félicité le geste de MTN à aider les agents en accompagnant le diagnostic et le dépistage par la prise de température avec des thermoflashs. A l'en croire, aucun agent ne devrait encore aujourd'hui s'exposer en manipulant des thermomètres habituels. « Les thermoflashs occupent une place très importante », a-t-il souligné, fier de ce que dans les structures sanitaires, le contact sera désormais réduit entre les patients et les agents de santé.
Saluant l'engagement du réseau MTN aux côtés du système sanitaire béninois, et du gouvernement face à l'épidémie du Covid-19, il a rassuré qu'un très bon usage sera fait de tout le matériel offert.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Dans la liste de candidature du Bloc Républicain, parti de la mouvance présidentielle, déposée à la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour les élections communales et municipales du 17 mai 2020, figure le leader Me Rufino d'Almeida. Le directeur de Cabinet du ministre d'État, chargé du plan et du développement est positionné comme premier titulaire dans l'arrondissement de Bohicon. Un positionnement qui promet la victoire au parti du cheval blanc cabré.
Me Rufino Marcellino Sosthène d'Almeida est dans la course aux communales et municipales fixées au 17 mai 2020. Membre fondateur du Bloc Républicain (BR) et fidèle au régime du ‘'Nouveau départ'', Me Rufino d'Almeida, directeur de Cabinet du ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané depuis 2016, veut s'installer à la marie de Bohicon.
Il est positionné en tête de liste dans l'arrondissement de Bohicon II. Avocat au Barreau de Paris, ce juriste natif de Bohicon a pour ambition de faire développer sa ville.
Avec des projets liés au cadre de vie en passant par la création d'emplois pour les jeunes et les femmes, Me Rufino d'Almeida sera au service des fils et filles de la ville-carrefour, où il a passé son enfance.
Avec ses atouts et sa maîtrise des besoins de sa communauté, Me d'Almeida, qui conduit la liste du Bloc Républicain fera le bonheur des populations de Bohicon.
A.A.A
En provenance du Nigéria pour le Bénin, une communauté peulh a été interceptée ce lundi 23 mars par les autorités communales de Djougou. Au nombre de 52, ces personnes ont été convoyées le mardi 24 mars sous escorte policière à la frontière de Ségbana-frontière Nigéria.
« Nous avons mis en place des dispositifs pour veiller à l'arrivée des étrangers dans notre commune en cette période critique de coronavirus. C'est ainsi un groupe de la communauté Peulh qui voulaient s'installer dans notre commune a été intercepté et mis sous surveillance de la direction départementale de la santé au niveau de l'école normale des instituteurs de Djougou », a expliqué le maire de Djougou Abischaï Abraham Akpalla, à l'ABP.
Selon la même source, la communauté peulh de 52 personnes a été convoyée à la frontière Ségbana d'où elle venait.
A.A.A
Les actionnaires de l'établissement bancaire Coris Bank International vont percevoir au titre de l'année 2019, un dividende net global de 13,440 milliards de FCFA (20,160 millions d'euros) dès le 6 juillet 2020. L'annonce a été faite par les dirigeants de la banque burkinabé.
Coris Bank International a clôturé l'exercice 2019 en réalisant un bénéfice net de de 27,692 milliards de FCFA contre 24,531 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse de 12,88%.
Selon le document de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, « le dividende brut par action pour l'exercice clos le 31 décembre 2019 est fixé à 480 FCFA ».
Après déduction de « la retenue à la source de 12,5% au titre de l'Impôt sur le Revenu des Capitaux Mobiliers (IRCM), le dividende net de 420 FCFA sera mis en paiement à compter du 06 juillet 2020 par le biais des Sociétés de Gestion et d'Intermédiation, selon les procédures prévues par la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières ».
Ce niveau de dividende « représente 48% du nominal de l'action contre 45,9% pour l'exercice précédent.
Le bénéfice net augmenté du report à nouveau antérieur de 4,512 milliards de FCFA donne le résultat net de l'exercice à répartir qui est de 32,204 milliards de FCFA.
Un montant de 4,153 milliards de FCFA sera affecté à la réserve spéciale, 15,360 milliards de FCFA aux dividendes bruts et 830,762 millions de FCFA au fonds social. Le report à nouveau est de 11,860 milliards de FCFA.
Après cette affectation, les fonds propres comptables de l'établissement bancaire s'établit à 124,772 milliards de FCFA soit 32 milliards FCFA (Capital) ; 30,500 milliards (primes liées au capital) ; 25,602 milliards (réserve spéciale) 24,809 milliards (réserve facultative) et 11,860 milliards (report à nouveau).
L'Assemblée générale ordinaire (AGO) de la banque est prévue pour le mercredi 8 avril 2020.
A.A.A
Mgr Pascal N'Koué, archevêque de Parakou s'est prononcé sur la pandémie du coronavirus qui sévit actuellement dans le monde. Il salue les mesures prises par le gouvernement béninois et invite chaque Béninois au respect de ces mesures.
Face à la pandémie du coronavirus, le gouvernement a pris des mesures fortes pour limiter sa propagation au Bénin où 5 cas sont enregistrés. Selon Mgr Pascal N'Koué, archevêque de Parakou, il est important de féliciter le gouvernement, qui a pris des mesures nécessaires. « Il faut prendre les choses de façon positive », a-t-il déclaré.
« Nous avons toujours admiré l'Occident dans sa technologie mais nous voyons qu'il est entrain de subir les affres redoutables de cette maladie », poursuit l'archevêque.
Pour Mgr Pascal N'Koué, le Bénin pour l'instant est encore préservé.
A en croire l'archevêque de Parakou, le Bénin peut s'en sortir « si les mesures sont mises en pratique ».
Il invite les citoyens à l'application des trois mesures importantes que sont : le respect des 1 m de distance, la protection du nez et de la bouche et le lavage régulier des mains. D'autres remèdes souligne-t-il peuvent aussi permettre de booster son organisme. Il cite l'eau au jus de citron, la consommation des dattes, l'ail et la plante Artemisia.
« Quand l'organisme est solide, il y a plus de chance que nous résistions au coronavirus », argumente-t-il. Mgr Pascal N'Koué exhorte aussi à la prière.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 25 mars 2020, le gouvernement a décidé de la mise en place d'un centre de personnalisation des titres sécurisés d'identité au Bénin.
Grâce à la réalisation du Recensement administratif à vocation d'identification de la population (RAVIP), la base de données du registre national de la population a été configurée et structurée.
Selon le Conseil des ministres « l'accomplissement de cette activité permet de fournir les informations nécessaires à la délivrance et la personnalisation de titres officiels que sont la carte nationale d'identité électronique, la carte de résident et le permis de conduire, conformément à la loi ».
L'Agence nationale d'Identification des Personnes a conduit « le processus de recrutement d'une société de technologie pour le mise en place à Cotonou, d'un Centre de personnalisation des titres sécurisés d'identité ».
La société sera chargée de fournir les équipements requis ; d'assurer l'installation et l'opérationnalisation du système de personnalisation puis de former des cadres nationaux au transfert du système d'exploitation.
Le système à mettre en place devra répondre aux exigences fonctionnelles spécifiées par notre pays. Il fournira les applications métiers tels que : gestion des premières demandes et gestion du cycle de vie des cartes émises ; et le renouvellement et remplacement de la carte nationale d'identité en cas de besoin.
Les ministres concernés sont chargés de procéder à la signature du contrat avec le prestataire retenu et de veiller à la bonne exécution du dossier.
A.A.A
Le Conseiller aux médias du ministre de la communication et de la poste, Gildas Aïzanon, était sur l'émission La Matinale de la Radio nationale ce mercredi 25 mars 2020. Au cours des échanges avec le journaliste, il a apporté des clarifications aux mesures prises par le gouvernement pour éviter la propagation de la pandémie de Coronavirus dont le Bénin est aussi victime.
Selon le conseiller aux médias du ministère de la communication et de la poste, « en dépit des soubresauts et des inquiétudes que suscite la maladie, il y a de l'espoir. L'ennemi que constitue le Covid-19 est invisible, mais n'est pas invincible », a-t-il rassuré.
M. Aïzanon a rappelé que les autorités à divers niveaux ont pris la mesure des menaces qui pèsent sur l'ensemble des populations et travaillent d'arrache pieds pour que in fine, l'ensemble des mesures prises puissent être efficaces pour conjurer le mauvais sort.
En dehors des mesures prises par le gouvernement sous le leadership du président Patrice Talon, à partir du 16 mars, dès lors qu'il a été prouvé un cas au Bénin, l'Exécutif au regard de l'ampleur de la situation s'est réuni en Conseil extraordinaire des ministres et a pris une série de mesures pour renforcer les capacités du riposte du Bénin face à cette pandémie.
Suivant les mesures importantes, le Bénin a pris le contrôle de ses frontières, notamment les frontières aériennes, maritimes et terrestres. Des consignes ont été données pour que les entrées sur le territoire puissent être mieux contrôlées et mieux filtrées, a expliqué Gildas Aïzanon.
Alors que le pays était dans une stratégie d'auto isolement, le 17 mars, on est passé à une stratégie de quarantaine obligatoire pour tous ceux qui atterrissent sur le sol béninois, a-t-il indiqué.
Le conseiller a souligné que le gouvernement a renforcé la riposte. Ainsi, tous les passagers qui atterrissent à l'aéroport de Cotonou sont systématiquement conduits vers l'un des sites réquisitionnés de mise en quarantaine avec tout le dispositif de sécurité et de prise en charge sanitaire nécessaires.
Renforcement des mesures
Selon Gildas Aïzanon, le Bénin est un pays ouvert aux autres pays du monde. De ce fait, les mouvements de populations ne sont pas totalement suspendus. De ce mouvement de va-et-vient, observe-t-il, le pays a enregistré 03 nouveaux cas d'infection au Covid-19 le 23 mars.
Le gouvernement à travers le comité de suivi s'est retrouvé aussitôt pour sortir une autre série de mesures afin de renforcer davantage la riposte contre le Coronavirus.
Le cordon sanitaire en question
A en croire le conseiller aux médias du ministre de la communication et de la poste, aucun pays du monde n'était préparé à vivre la pandémie du Coronavirus. « C'est arrivée et on gère en tenant compte de nos possibilités, et de nos ressources, de notre organisation et de notre culture », a-t-il précisé.
Le cordon sanitaire selon lui, tient lieu du moment où de nouveaux cas sont détectés et qu'on est passé à 05 cas confirmés. Le gouvernement s'est voulu prévoyante en mettant en place une partie très importante du pays sous haute surveillance. Il s'agit des communes de Cotonou, d'Abomey-Calavi, Porto-Novo, Ouidah, Akpro-Missérété, Adjarra, Sèmè-Kpodji et Allada estimées selon lui, à 4 - 5 millions de la population.
A l'analyse de cette mesure, on suppose selon Gildas Aïzanon, que les cas qui ont été détectés et qui sont venus par voie aérienne ont peut-être eu de contacts avec quelques Béninois résidents dans ces régions citées. Pour lui, du moment où le ministère de la santé fait appel au cas les plus proche de ces personnes infectées, et que ces cas aussi ont été régulièrement placés en confinement et suivis, il faut être davantage prudent parce qu'il peut avoir d'autres personnes qui soient des personnes porteurs de cette maladie et qui sont dans leur période d'incubation.
Le gouvernement ne voulant risquer la vie des populations s'est dit qu'il faille créer un cordon autour de ces communes pour que les mouvements de populations soient mieux suivis et mieux régulés à l'intérieur de cet « espace géographique de confinement », a expliqué le conseiller aux médias.
A l'en croire, cela voudra dire qu'on surveille étroitement ces populations-là désormais, et les déplacements vers d'autres régions du pays sont suivis pour que la situation ne s'aggrave.
« Vaut mieux maîtriser ce qui se passe dans ces communes et circonscrire le mal et traiter par exemple les personnes qui pourraient être infectées », a souligné Gildas Aïzanon. Il a par ailleurs précisé que comme les autres pays, le Bénin aura son lot de détresse qui se laisse entrevoir par cette mesure-là. Le plus important aujourd'hui pour les Béninois, c'est que les bonnes mesures sont prises par les autorités gouvernementales de concert avec le ministère de la santé pour que les Béninois ne succombent à la pandémie du Covid-19, qu'on puisse leur apporter tous les soins nécessaires, a confié le conseiller aux médias. Il a indiqué que les autres Africains qui vivent dans le pays sont bien suivis, et bien traités et les résultats pour l'heure, sont satisfaisants.
Suspension du transport en commun
Selon Gildas Aïzanon, pour réduire les mouvements de populations, on est obligé de réguler le secteur des transports. Ce n'est pas inédit au Bénin, cela se fait dans tous les pays du monde qui ont été affectés par la pandémie du Covid-19 de façon progressive.
Les autorités béninoises renseigne-t-il, ont estimé qu'il faut réguler le déplacement des personnes, et non des marchandises. Les marchandises vont continuer à circuler. Mais à partir du lundi 30 mars, il ne sera plus possible pour les transports en commun de circuler dans les communes citées. Cette mesure selon lui vise à réduire les mouvements de populations et éviter que celles-ci se retrouvent dans un espace réduit qui pourrait faciliter la circulation du germe du Covid-19 au cas où un patient ou un porteur suspect se trouverait à l'intérieur.
Pour la mise en œuvre de cette mesure, il ne sera pas nécessaire selon le conseiller aux médias du ministère de la communication et de la poste, de déployer un certain nombre de médecins sur le territoire concerné. En dehors du dispositif médical qui est déjà mis en place, des forces de sécurité seront mobilisées au niveau des différentes entrées, a-t-il souligné. Les forces de l'ordre sont mobilisées pour faire le filtrage, pour vérifier tous les mouvements afin d'empêcher que de gros mouvement puissent s'effectuer dans ces zones cibles pour aller vers d'autres parties du territoire national, a poursuivi Gildas Aïzanon.
A côté des dispositions sécuritaires fait-il savoir, il y a des dispositifs militaires qui permettent très tôt, d'identifier des cas suspects, d'avoir le bon réflexe de les extraire et de les amener vers les sites de contrôle pour voir s'ils ne sont pas infectés.
Impacts sur les activités
Pour le conseiller aux médias du ministère de la communication, la vie des Béninois ne pourra pas continuer à être la même à partir du 30 mars prochain, notamment dans les zones confinées. Les activités économiques, professionnelles etc. pourront être perturbées. Les conducteurs de taxi par exemple vont se retrouver au chômage technique, a-t-il annoncé soulignant que les mouvements vont être réduits, mais cela ne va pas dire qu'on passe à la cessation définitive des activités économiques dans ces zones. Gildas Aïzanon a par ailleurs rassuré que les gens pourront continuer à aller travailler normalement mais en respectant les mesures de distanciation sociale (c'est dire qu'on va éviter les attroupements. Quand bien même on est à deux, on devra respecter la distance de sécurité d'un mètre au moins. Le lavage systématique des mains à l'eau et au savon, et le port de masques ou de gants sera bien suivi).
Selon le conseiller aux médias, ceci n'est pas réjouissant. D'où la mesure progressive que les différents gouvernements ont pris en tenant compte de la capacité de leur économie pour éviter un effondrement généralisé.
Restriction des lieux de réjouissances
Selon Gildas Aïzanon, il y a des distractions ou de plaisirs qui ne sont pas indispensables en temps de menace. Le monde est en guerre et le Bénin aussi est en guerre contre un ennemi invisible. On ne peut pas se permettre de continuer un certain nombre de choses. D'où la restriction des lieux de réjouissances.
Le moment ne se prête pas forcément aux grandes réjouissances. D'où la décision de déférer les cérémonies parce que c'est difficile au cours de ces cérémonies, de respecter les mesures de distanciation sociale.
Au niveau des marchés, c'est toute une autre problématique, a souligné le conseiller aux médias. A l'en croire, ceci n'est pas souhaité. Le gouvernement informe-t-il, n'est pas encore arrivé à cette étape où il faut fermer les marchés. Si on en arrive à cette mesure, c'est dire que des citoyens qui vivent de ces revenus ne pourront plus avoir de moyens pour se nourrir même s'ils sont à la maison. Evoquant le cas des familles monoparentales, il dit qu'il aura une catégorie importante de citoyens qui ne pourront pas avoir le manger quotidien et qui n'ont pas d'économie pour faire de réserve.
F. A. A.
Les membres du gouvernement se sont réunis ce mercredi 25 mars 2020 pour la session ordinaire du Conseil des ministres. Au cours des travaux, deux nominations ont été prononcées. Sur propositions des ministres, AkinOlu Marc-André LOKO et Léa AWUNOU-ROUFAÏ sont nommés respectivement aux postes de Directeur général de la société béninoise des infrastructures numériques du ministère de l'économie numérique et de la digitalisation, et Directrice de la Galerie nationale au ministère du tourisme, de la culture et des arts.
F. A. A.