CORIS BANK INTERNATIONAL BÉNIN (CBI) avec la contribution de la Fondation CORIS, a soutenu le gouvernement béninois dans la lutte contre la propagation du Coronavirus. Le Directeur général, Jean-Jacques Golou a remis ce vendredi 27 Mars un chèque d'une valeur de 20 millions de francs CFA au ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin.
Selon le Directeur général de CORIS BANK INTERNATIONAL BENIN, Jean-Jacques Golou, cette action est l'expression de la volonté de la banque à participer activement à un retour au calme et à la quiétude au sein de la population béninoise. Conscient que bien plus d'efforts seront fournis pour éradiquer la pandémie, il a invité les entreprises, institutions et personnes de bonne volonté, à un élan de cœur collectif .
« Le Covid-19 constitue une menace pour tous, tant sur le plan personnel que professionnel », a indiqué M. Golou.
En cette période marquée par la pandémie du Coronavirus, la CBI souligne son Directeur a mis un point d'honneur au respect des consignes d'hygiène pour la protection et la sécurité de son personnel, ainsi que les usagers de ses points de service. Jean-Jacques Golou a par ailleurs recommandé l'utilisation de la plateforme de banque en ligne, des cartes de retrait liées aux comptes et la carte prépayée VISA E-coris, pour les diverses opérations.
Un comité de crise a été instauré au sein de CORIS BANK INTERNATIONAL BÉNIN informe Jean-Jacques Golou. Pour lui, la banque en s'installant au Bénin en décembre 2016, a fait le choix de « participer à l'animation de la vie économique et à l'amélioration du bien-être des populations ». Il n'a pas manqué d'adresser une pensée spéciale aux personnes affectées par cette maladie. Au nom de la banque il a souhaité un prompt rétablissement à toutes les personnes infectées.
Un geste fort louable que le ministre Benjamin Hounkpatin a apprécié à sa juste valeur. Au nom du gouvernement et de toute son équipe, il a promis faire un bon usage du montant mis à sa disposition.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Utilisé depuis près de 20 ans, le médicament à base de plantes (phytomédicament) appelé Apivirine a été testé avec succès sur des patients atteints du Covid-19 au Burkina-Faso.
Dr Valentin Agon, directeur général de l'industrie pharmaceutique API-Bénin, qui a fabriqué ce produit parle du premier patient traité au Burkina-Faso et de l'efficacité du médicament sur une vingtaine de sujets atteints du Covid-19.
Apvirine, antirétroviral, antiviral qui s'est révélé efficace sur plusieurs virus dont celui du VIH/SIDA a traité déjà plusieurs sujets positifs du Covid-19 au Burkina-Faso. Selon Dr Valentin Agon, la première personne traitée est un Français qui vit au Burkina-Faso avec sa famille.
Informé par ses camarades de l'Université du Burkina-Faso du cas du citoyen français, Valentin Agon a envoyé 4 boites d'Apivirine via les bus qui font le trajet Cotonou-Burkina Faso.
Le malade sous traitement d'Apivirine avec 3 gélules ×4 par jour dès le lendemain a obtenu une amélioration.
Onze personnes provenant de la famille du patient ont été également traitées avec le médicament Apivirine. « Après 5 jours de traitements, ils sont bien portants. Il y en a qui sont devenus négatifs au Covid-19 », affirme Dr Agon.
S'étant rendu au Burkina-Faso, le directeur général de API Bénin a rencontré avec ses collègues le vice-président de l'Université de Ouagadougou ainsi que le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation du Burkina-Faso. Ce dernier a procédé à la mise en place d'un comité pour l'étude clinique.
A la suite d'une réunion à l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé avec tous les corps intervenant dans le combat du Covid-19, un comité technique a été envoyé à 100 kilomètre de Ouagadougou. Les membres de ce comité se sont concentrés pendant 4 jours pour écrire l'essai clinique Apivirine sur le Covid-19.
« Pendant ce temps, je donnais déjà de médicaments à beaucoup de malades qui passent par des autorités pour venir prendre. Et ça marchait très bien », déclare Dr Valentin Agon. Dès le lendemain poursuit-il, les résultats sont déjà visibles. Une vingtaine de patients dont des personnalités et hauts cadres ont été traités avec l'Apivirine.
A en croire le directeur général de API Bénin, la concentration moléculaire du produit a été renforcée afin de lutter véritablement contre le Covid-19 qui fait peur au monde entier.
Faisant à chaque fois le retour au ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Bénin, Eléonore Ladékan Yayi, il informe que l'essai clinique sera également fait sur le site béninois. L'efficacité clinique et virologique du médicament APIVIRINE chez les patients atteints de Covid-19 sera évaluée.
Selon lui, les discussions évoluent très bien entre les autorités Burkinabé et celles du Bénin. « Soyez fiers, soyez tranquilles et vous verrez les résultats bientôt », rassure Dr Valentin Agon.
Le projet en cours est de produire massivement le médicament ‘'Apirivine''. Une production entre 300.000 à 10.000.000 de doses.
« Ce dont je suis fier, c'est que face à une pandémie mondiale, depuis le Bénin nous avons une solution et cette solution ira partout au monde pour sauver (...). On va utiliser Apivirine qui est rebaptisé API-COVID-19 », annonce-t-il.
Akpédjé AYOSSO
La police maritime de la Côte d'Ivoire a interpellé ce jeudi 26 mars 2020, 18 ressortissants européens sur les côtes de Sassandra, en Côte d'Ivoire. Les immigrés clandestins ont été mis en isolement pour 14 jours. L'Europe est l'un des continents les plus touchés par le Covid-19.
Selon le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Transports, en charge des Affaires maritimes, Philippe Légré, les ressortissants européens ont été retrouvés sur la place de Godiégo, un village balnéaire de la sous-préfecture de Sassandra. « Nous avons décidé de les confiner là où ils sont et d'envoyer des praticiens les dépister, puis les conduire sous escorte de la gendarmerie jusqu'à Grand-Lahou puis à Abidjan », a-t-il déclaré.
Ces étrangers ont traversé l'Espagne et l'Italie, jusqu'à la Guinée pour la Côte d'Ivoire.
Se prononçant sur la situation, l'ambassadeur de l'UE, Jobst Von Kirchman, parle de campeurs et non de clandestins italiens. A en croire ce dernier, il s'agit des ressortissants de plusieurs pays d'Europe et du Brésil. L'ambassadeur de l'UE ajoute que leur situation a été signalée à des membres du gouvernement qui ont pris des dispositions pour les conduire sur Abidjan.
Les Européens sont tous inquiets en raison de la pandémie du coronavirus qui sévit actuellement dans les pays comme l'Italie, d'où leur ruée vers les régions les moins touchées.
En Italie, le nombre de décès dû à ce mal a dépassé la barre des 9.000 et les cas confirmés sont en train d'avoisiner 90 000.
La Côte d'Ivoire n'a qu'une centaine de cas confirmés.
A.A.A
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, à travers un communiqué en date de ce vendredi 27 mars 2020, a défini un certain nombre de mesures que les populations relevant du cordon sanitaire devront respecter dès le lundi 30 mars à partir de minuit jusqu'au dimanche 12 avril 2020 à 00h.
Au total, 09 mesures ont été prises et visent entre autres, l'interdiction d'entrée et de sortie dans l'espace du cordon sanitaire sauf dérogation des préfets ; l'interdiction de regroupement de plus de dix (10) personnes en tous lieux à l'exception des espaces marchands, avec obligation de respecter une distance d'un mètre (01) minimum entre personnes ; l'interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ; et l'interdiction aux taxis-motos de transporter plus d'une personne à la fois.
Les bars, les discothèques, et autres lieux de réjouissance seront fermés. Obligation est faite aux usagers de restaurants et maquis de respecter une distance d'un (01) mètre au minimum. Sur les lieux de travail, les employeurs ont l'obligation d'installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d'un (01) mètre minimum entre personnes.
Le nombre de passagers au bord des taxis et embarcations est limité à trois (03) au maximum. Les usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) doivent observer la distance d'au moins un (01) mètre entre personnes.
Sacca Lafia autorise les cérémonies d'inhumation dans la stricte intimité familiale. Celles-ci ne doivent pas regrouper plus de dix (10) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d'un (01) mètre minimum entre elles.
La circulation des véhicules de transport de marchandises est autorisée dans ce cordon sanitaire qui regroupe les communes de Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra.
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique demande aux populations sur toute l'étendue du territoire national, de « réduire les déplacements au minimum nécessaire ».
Tout en appelant au sens de responsabilité et de patriotisme de tous les citoyens, il les a invités au devoir civique de sensibilisation réciproque et collective, aux fins de la mutualisation des efforts pour contrer la propagation de la pandémie du Covid-19.
Les forces de défense et de sécurité sont instruites pour veiller au respect strict desdites mesures, a précisé Sacca Lafia.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Pour contribuer à limiter la propagation du coronavirus, Coris Bank International du Bénin a pris plusieurs dispositions. Suivant les directives du groupe Coris, un Comité de crise a été instauré et un plan de continuité des activités élaboré et testé avec succès.
Les dispositions prises pour assurer la sécurité du personnel et des usagers de Coris Bank International sont : la prise de la température corporelle pour le staff et l'ensemble des clients, partenaires et prestataires à l'entrée des locaux ; l'observance de la distance de sécurité sociale d'un mètre ; l'ouverture des portes d'accès aux locaux par les agents de sécurité aux mains protégées et l'approvisionnement de tous les points de services en gel hydroalcooliques pour se désinfecter systématiquement les mains à l'entrée et à la sortie.
Les autres dispositions prises concernent : l'équipement de l'ensemble du staff, des agents de sécurité et d'entretien en cache-nez et gants de protection ; la suspension de toutes les missions et formations à l'étranger ; la vulgarisation des consignes de sécurité et de protection à l'ensemble du personnel et des clients à travers divers canaux de communication ; la définition de scénarii de crise et des plans d'actions idoines pour assurer la continuité du service à la clientèle ; la constitution des équipes de travail en fonction des scenarii définis et l'approvisionnement régulier des GABs.
Les clients peuvent également effectuer leurs opérations via la plateforme de banque en ligne E-coris, des opérations.
Coris Bank International Bénin recommande aux clients l'usage des cartes de retrait liées aux comptes et la carte prépayée VISA E-coris pour les achats, les règlements et retraits.
Tout en ayant une pensée spéciale pour toutes les personnes qui sont actuellement affectées par le Covid-19, la direction générale de Coris Bank International Bénin invite la population au respect des mesures préventives. Il s'agit entre autres de : se laver fréquemment les mains à l'eau et au savon, se nettoyer les mains à l'aide d'une solution hydroalcoolique, éternuer dans le coude ou utiliser un mouchoir jetable et le mettre aussitôt dans une poubelle ; respecter la distance sociale et appeler le numéro vert en cas de symptômes.
A.A.A
Communiqué du Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique relatif à l'entrée en vigueur à compter du lundi 30 mars 2020 des dispositions suivantes dans le cadre de l'établissement d'un cordon sanitaire autour des communes que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra .
Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures prises par le Gouvernement pour la riposte à la pandémie du Coronavirus (COVID-19), il est établi un cordon sanitaire autour des communes les plus exposées à cette pandémie que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra.
Par conséquent, les dispositions ci-après entrent en vigueur pour compter du lundi 30 mars 2020 à 00 heure au dimanche 12 avril 2020 à minuit :
interdiction d'entrée et de sortie de l'espace du cordon sanitaire sauf dérogation des préfets ;
interdiction de regroupement de plus de dix (10) personnes en tous lieux à l'exception des espaces marchands, avec obligation de respecter une distance d'un mètre (1) minimum entre personnes ;
interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ;
interdiction aux taxis-motos de transporter plus d'une personne à la fois ;
fermeture des bars, discothèques, et autres lieux de réjouissance ;
obligation de respecter une distance d'un (1) mètre au minimum entre usagers de restaurants et maquis ;
obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, d'installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d'un (1) mètre minimum entre personnes ;
limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (03) au maximum ;
prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d'observer la distance d'au moins un (1) mètre entre personnes.
Toutefois, sont autorisées :
les cérémonies d'inhumation dans la stricte intimité familiale et ne regroupant pas plus de dix (10) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d'un (1) mètre minimum entre elles ;
la circulation des véhicules de transport de marchandises.
Par ailleurs à l'endroit des populations sur toute l'étendue du territoire national, il est demandé de réduire les déplacements au minimum nécessaire.
Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique en appelle au sens de responsabilité et de patriotisme de tous les citoyens et les invite au devoir civique de sensibilisation réciproque et collective, aux fins de la mutualisation des efforts pour contrer la propagation de la pandémie du COVID-19.
En tout état de cause, les Forces de Défense et de Sécurité sont instruites pour veiller au respect strict desdites mesures.
Fait à Cotonou, le 27 mars 2020
Sacca LAFIA
Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique
Les personnes recensées lors du Projet de reconstitution des actes de naissances sans souche (PRAN) peuvent commencer à faire la demande afin d'obtenir le précieux document.
Selon un communiqué du gestionnaire mandataire de l'Agence nationale d'identification des personnes (ANIP), Cyrille Gougbédeji, un mécanisme est mis en place pour faciliter le retrait des actes de naissance reconstitués.
Pour le retrait, les personnes concernées doivent se munir de « l'ancien acte de naissance à problème et de son récépissé RAVIP ».
L'acte reconstitué est gratuit, mais les bénéficiaires devront payer une contribution forfaitaire de 1000 francs CFA contre une quittance à verser dans les caisses du Trésor public à la recette perception de sa commune de résidence sur le compte N°0102316471 ouvert au nom de l'ANIP, ou se rendre au siège de l'ANIP à Cotonou à Cadjèhoun à côté de la station SONACOP pour accomplir les formalités.
La demande peut se faire dès le lundi 30 mars 2020 tous les jours ouvrables à Cotonou au siège de l'ANIP et dans le 3ème arrondissement. Les demandes seront également reçues dans les mairies et autres chefs-lieux de département à savoir : Cotonou, Porto-Novo, Pobè, Lokossa, Aplahoué, Abomey- Dassa-Zoumè, Parakou, Djougou, Natitingou, Kandi, Allada et dans les mairies de Bohicon, de Sèmè-Kpodji, de Ouidah et de Malanville.
Le dispositif de retrait dématérialisé sera étendu aux autres communes, a souligné Cyrille Gougbédji.
F. A. A.
Réunis en session extraordinaire ce vendredi 27 mars 2020, le conseil municipal de la ville de Parakou a adopté unanimement une série de mesures pour éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus sur le territoire de la commune.
Au terme de la session présidée par le maire Charles Toko, les mesures ci-après ont été adoptées par les 23 conseillers municipaux présents ou représentés.
Les mesures adoptées par le conseil municipal
Renforcer la surveillance du territoire en signalant toute personne étrangère ou suspecte aux autorités compétentes. A cet effet, les conseillers municipaux, les Chef de Quartiers et les élus locaux sont impliqués dans l'exécution de cette mission ;
Sensibiliser suffisamment aux conditions d'hygiène, notamment le lavage des mains. A cet effet, les conseillers municipaux sont invités à participer aux émissions radios consacrées à la sensibilisation ;
Acquérir et mettre à des endroits stratégiques de la ville, des dispositifs de lave-mains ;
Suspendre toutes les missions vers les villes béninoises ayant fait objet de cordon sanitaire à savoir les communes de Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Sèmè-Kpodji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra ;
Suspendre toutes les manifestations et tous autres évènements non essentiels à caractère sportif, culturel, religieux, politique et festif. Dans cette logique, les entrainements sportifs, les défilés de mode, les libérations, les jeux divers, les activités des couvents sont aussi suspendus. Aussi, les buvettes, bars restaurants, cafétérias et autres débits de boissons sont-ils fermés de 21h à 10h du matin. Les boîtes de nuit, les bars dancings sont fermés ;
Suspendre toutes les activités politiques ; notamment les rencontres entrant dans le cadre de la pré-campagne pour les élections communales et municipales ;
Retirer l'agrément à toutes les compagnies de transport qui ne respecteraient pas les mesures prises par le gouvernement : la distance sécuritaire entre occupants à l'intérieur des bus et voitures. Ainsi, à titre d'exemple, pour les bus de 60 places, 30 personnes, pour les voitures de 09 places, 06 personnes au plus, et les voitures 05 places, 04 personnes au plus.
Pour les obsèques des défunts des personnes éplorées, s'en tenir uniquement à la prière faite au cimetière. L'effectif maximum requis pour ces prières est de 30 personnes ;
Limiter les visites des malades au niveau des formations sanitaires ;
La Police républicaine, les services d'hygiène et la mairie sont instruits pour veiller au respect des mesures d'hygiène, à la distance de sécurité sanitaire entre clients et usagers au niveau des banques, les supermarchés, bars, restaurants, entreprises et autres établissements recevant du public ;
Les présentes décisions courent jusqu'à l'extinction des délais fixés ou à fixer par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
F. A. A.
L'artiste Richard Flash en confinement dans sa résidence privée à Pahou depuis mercredi 18 mars 2020 en commun accord avec son staff a annoncé le report du démarrage de la saison 2 de la tournée nationale Flash Live Tour.
Et ce, en raison de la pandémie du coronavirus dont 06 cas sont enregistrés au Bénin.
Initialement prévue pour démarrer le 11 avril, la saison 2 de Flash Life Tour est donc suspendue dans les 57 communes restantes.
Richard Flash invite les populations au strict respect des consignes du gouvernement pour éviter la propagation du virus COVID-19 au Bénin.
A.A.A
Le conseiller du ministre des sports, Jean-Marc Adjovi Boco est en confinement à Beauvais dans l'Oise en France en raison de la pandémie du Covid-19.
Dans une interview accordée à Le Parisien, il a exprimé ses craintes par rapport à la capacité du continent africain à faire face à cette maladie.
Pour l'ancien international béninois, l'Afrique n'a pas les moyens de répondre au Covid-19. Observant le système de santé et la capacité de prise en charge des hôpitaux, il estime que le Coronavirus fera plus de victimes en Afrique qu'en Europe. « Il n'y a pas encore trop de cas. Mais si la pandémie arrive en Afrique, ce sera beaucoup plus compliqué qu'en France », a-t-il déclaré.
Selon Jean-Marc Adjovi Boco, il existe de bons hôpitaux mais les moyens manquent. Evoquant le cas des services de réanimation, il souligne qu'il y a « très peu de places disponibles. Et si le virus se développe dans le continent, il y aura un effet dévastateur beaucoup plus fort qu'en Europe ».
L'ancien footballeur invite les fils et filles de l'Afrique à s'unir pour endiguer la propagation du Coronavirus.
F. A. A.
Désormais 6 cas de patients atteints du coronavirus au Bénin. Sur la télévision nationale ce vendredi 27 mars 2020, le Directeur national de la santé publique, Dr Salami Lamidhi a confirmé le cas du sujet testé positif du Covid-19 à Lomé qui est rentré au Bénin.
Selon le directeur national de la santé publique, Dr Salami Lamidhi « le malade qui a quitté le Togo pour Bénin est venu de l'Europe et après les analyses a décidé de se mettre en auto isolement sur le site de prise en charge du Togo lui-même ».
Il a disparu du Centre Hospitalier Régional de Lomé- Commune, au moment où le personnel soignant s'apprêtait pour sa prise en charge. Il craignait ne pas être bien suivi et pris en charge n'étant pas dans son pays.
« C'est l'instinct de survie qui a pris le dessus. Il faut reconnaître qu'il a manqué de prévenir les autorités c'est ce qu'on aurait pu lui reprocher, sinon il est conscient de la situation et a pris toutes les mesures (...) », rassure le directeur national de la santé publique, Dr Salami Lamidhi.
Le malade est pris en charge au Centre d'Isolement prévu à cet effet.
Le Bénin enregistre désormais 6 cas de Covid-19.
Des contacts déjà sortis de la surveillance
20 contacts des premiers cas enregistrés sont sortis ce jeudi 26 mars 2020. « On va continuer encore quelques suivis à domicile le temps de s'assurer vraiment que tout va bien », informe Dr Salami Lamidhi. A en croire ce dernier, « il y a une forte mobilisation pour la gestion des cas, les contacts aujourd'hui sont tous déjà identifiés et mis sous surveillance et en quarantaine ».
Lorsqu'une personne sent des signes, souligne-t-il, elle doit se mettre déjà en auto-isolement et appeler les numéros : 95361107/ 51020000/ 51040000 pour être prise en charge. Le concerné ne doit pas se rendre dans un centre de santé au risque de contaminer d'autres personnes.
A.A.A
Alors que les partis politiques en lice pour les élections communales et municipales du 17 mai prochain s'affairaient pour la correction des insuffisances relevées par la Commission électorale nationale autonome (CENA), un oiseau peu ordinaire fait son apparition aux environs de 23 heures. Un hibou en chutant dans la nuit de ce jeudi 26 mars 2020, s'est dirigé vers les militants du PER sous la grande bâche attendant le sort réservé au dossier de leur formation politique. Un homme ayant remarqué l'oiseau lui asséna un coup de pied, le projetant droit devant la salle de réunion de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin.
Sous le coup, l'oiseau s'est retrouvé sur le dos, sans souffle, synonyme de sa mort. C'est alors que l'homme âgé de la quarantaine environ est allé le récupérer sous le regard admiratif de l'assistance.
Plus tôt dans la journée de ce jeudi 26 mars, renseignent nos sources, un chat bizarre avait été découvert à la CENA.
Ces deux animaux dans l'imaginaire des populations africaines et celles béninoises en particulier, sont vecteurs de mauvais esprits dont les sorciers notamment. Preuve que la bataille pour les prochaines élections, au-delà de l'aspect physique, va prendre une tournure exotérique.
F. A. A.
Le Portail national des services publics du Bénin a été lancé ce jeudi 26 mars 2020 à Cotonou par le ministre du Numérique et de la Digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou. La plateforme qui donne accès aux informations sur plus de 250 services publics en ligne a été présentée aux professionnels des médias lors d'une conférence de presse.
Accessible sur le site www.service-public.bj, le portail national des services public est une plateforme sécurisée au service des citoyens.
Le portail simplifie les démarches administratives. Les usagers sans se rendre dans l'administration publique peuvent avoir accès aux informations sur plus de 250 services publics en ligne dans les domaines qui sont entre autres : le cadre de vie, le commerce, la communication, la digitalisation, le domaine foncier, l'énergie, la protection publique, les marchés publics, la culture, le tourisme et autres.
Selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou, « le portail national des services publics devient une réalité au Bénin grâce à la volonté du président Patrice Talon et de son gouvernement ».
« C'est un portail abouti et sécurisé qui va apporter de la transparence dans la relation entre les usagers et l'administration publique », a-t-elle déclaré.
Le Bénin emboite le pas au Togo, à la Côte d'Ivoire et au Sénégal et devient le 4eme pays en Afrique francophone ayant opté pour la digitalisation de son administration.
Grâce à ce portail, les usagers peuvent faire la demande du registre de commerce, du permis de construire, du certificat de nationalité, de l'attestation de prise en charge pour les agents admis à la retraite, et pleins d'autres e-services.
Pour avoir l'accès libre et gratuit aux informations sur les différents services publics, l'usager doit créer un compte avec un numéro personnel d'Identification (Npi).
A.A.A
Testé avec succès le médicament à base de plante Apivirine du Béninois Valentin Agon sera bientôt en essai clinique dans la recherche de traitement de la maladie du Covid-19. C'est ce qu'a annoncé ce jeudi 26 mars 2020, le ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l'Innovation (MESRSI) du Burkina-Faso Pr Alkassoum MAÏGA.
Pour la prise en charge des malades atteints du Covid-19, le Burkina-Faso a déjà eu recours à ce médicament à base de plante (phytomédicament) appelé APIVIRINE. Ces patients ont « tout de suite obtenu l'amélioration de leur état de santé allant de l'amendement rapide des symptômes à la négativation du test de dépistage de coronavirus après traitement ».
APIVIRINE du béninois Valentin Agon est « un antirétroviral, antiviral qui est efficace sur plusieurs virus dont celui du VIH/SIDA. Il est utilisé depuis près de 20 ans et présentant jusqu'à ce jour un bon profil de sécurité ».
L'essai clinique international dénommé API-COVID-19 sera conduit dans deux pays africains à savoir le Bénin et le Burkina-Faso. L'efficacité clinique et virologique de ce médicament à base de plante chez les patients atteints de COVID-19 sera évaluée lors de cette étude. Il s'agit là d'une contribution de la médecine traditionnelle dans la recherche de traitement de la maladie à coronavirus SRAS-CoV-2.
APIVIRINE pourra être utilisé pour sauver les milliers de sujets atteints du Coronavirus.
A.A.A
Les ministres des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou et son collègue des enseignements secondaires, techniques et professionnelle, Mahugnon Cakpo à travers un arrêté interministériel en date de ce mercredi 25 mars 2020, ont modifié l'arrêté interministériel du 17 juillet 2019 fixant le calendrier de l'année 2019-2020 dans les établissements des enseignements maternel, primaire, secondaire général, technique et de la formation professionnelle en son article, dernier alinéa du ‘'C''.
Ainsi, les congés de fin de 2ème trimestre démarreront le lundi 30 mars 2020 inclus, et prendront fin le lundi 13 avril 2020. Le 3ème trimestre démarre le mardi 14 avril 2020 au vendredi 26 juin 2020 après les cours de l'après-midi.
Les grandes vacances sont fixées au vendredi 26 juin 2020 après les cours de l'après-midi, et prennent fin le dimanche 13 septembre 2020.
Selon l'arrêté, toutes les autres dispositions de l'arrêté interministériel du 17 juillet 2019 fixant le calendrier de l'année 2019-2020 dans les établissements des enseignements maternel, primaire, secondaire général, technique et de la formation professionnelle restent inchangées et demeure jusqu'à nouvel ordre.
Il est à noter que les dates des différents examens de fin d'années ne sont pas modifiées.
F. A. A.
On en sait un peu sur les statistiques relatives à la pandémie de Coronavirus au Burkina Faso. Selon un bilan présenté par la Coordination nationale de la pandémie du Covid-19 à la date de ce jeudi 26 mars 2020, 146 personnes ont été déclarées porteuses de la maladie. Sur ce nombre, 10 sont guéries et 07 sont passées de vie à trépas.
Des sujets placés en quarantaine pour avoir eu de contacts avec les malades du Coronavirus ont été testés négatifs au terme des 14 jours de confinement.
Selon les chiffres présentés par la Coordination, il y a eu 32 nouveaux cas dont 31 à Ouaga et 01 à Dédougou.
Parmi ces nouveaux cas, figure l'Archevêque émérite de Koupela, Mgr Séraphin François Rouamba.
La Conférence épiscopale de Burkina-Niger à travers un communiqué en date de mercredi 25 mars 2020 a révélé la nouvelle. Selon les informations publiées par La Croix Africa, c'est le 19 mars que l'archevêque a commencé par sentir des malaises.
Admis d'urgence à la Clinique Notre Dame de la Paix de Ouagadougou pour des soins, il a été testé positif au Covid-19, et admis au centre universitaire de Tengandogo pour être pris en charge.
Dans sa politique de lutte contre le Covid-19, le gouvernement burkinabé a rendu opérationnel un second centre de prise en charge des patients de la pandémie du Coronavirus dans le pays.
F. A. A.
Décédé du Covid- 19, à l'âge de 86 ans, le saxophoniste et chanteur camerounais Manu Dibango a été incinéré à Paris le mercredi 25 mars 2020.
Né le 12 décembre 1933 au Cameroun, Manu Dibango de son vrai nom Emmanuel Dibango N'Djocke a été testé positif au Covid-19 et hospitalisé à Paris. Il a rendu l'âme au petit matin du mardi 24 mars 2020. Emporté par le coronavirus, le corps du musicien de légende, auteur de "Soul Makossa" a été incinéré comme ceux des patients qui décèdent de maladies contagieuses selon la législation française.
A.A.A
Des chercheurs burkinabé de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (CNRST/IRSS) vont lancer deux essais cliniques pour évaluer l'efficacité et la sécurité de trois produits dans le traitement de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso. L'annonce a été faite ce jeudi 26 Mars 2020 par le ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l'Innovation (MESRSI) Pr Alkassoum MAÏGA.
Selon le communiqué de presse, le premier essai dénommé ‘'CHLORAZ'' concerne l'utilisation de la Chloroquine et de la combinaison Chloroquine + Azithromycine. Il s'agira d'évaluer l'efficacité et la sécurité de ces deux produits dans le traitement de l'infection du COVID-19 au Burkina Faso.
« Si ces traitements s'avéraient efficaces et bien tolérés, il est prévu dans la même étude d'explorer la possibilité de conduire une détection active des contacts des patients infectés au niveau de la communauté afin d'entreprendre des traitements de ces derniers dans le but de couper la chaîne de la transmission au niveau communautaire », renseigne le communiqué.
L'équipe de ce premier essai va également essayer « de répondre à la question de savoir si quelqu'un qui a déjà été infecté par le COVID-19 est protégé d'une réinfection et si oui, pendant combien de temps peut durer cette protection ».
La seconde étude va porter sur un médicament à base de plantes (phytomédicament) appelé APIVIRINE. Il s'agit d'un essai clinique international dénommé API-COVID-19 qui sera conduit dans deux pays africains. L'objectif est d'évaluer l'efficacité clinique et virologique de ce médicament à base de plantes chez les patients atteints de COVID-19. APIVIRINE est « un antirétroviral, antiviral qui est efficace sur plusieurs virus dont celui du VIH/SIDA et utilisé depuis près de 20 ans et présentant jusqu'à ce jour un bon profil de sécurité ».
« Certains malades confirmés du COVID-19 ont déjà eu recours avec succès à APIVIRINE durant leur maladie. Ils ont tout de suite obtenu l'amélioration de leur état de santé allant de l'amendement rapide des symptômes à la négativation du test de dépistage de coronavirus après traitement. Ces résultats bien qu'ils ne soient pas validés par un comité scientifique présentent un grand intérêt dans la prise en charge de COVID-19. Ce qui justifie la conduite de cet essai clinique randomisé ouvert », souligne le communiqué. Plusieurs autres produits sont aussi en exploration par les tradipraticiens du Burkina Faso.
Au terme de ces études, le ministère de la Santé va disposer de résultats scientifiques crédibles permettant « d'établir le rapport risques/bénéfices de l'utilisation de ces médicaments dans le traitement de la maladie ». La seconde étude s'inscrit également « en étroite ligne de l'appel de l'OMS qui a sollicité récemment la contribution de la médecine traditionnelle dans la recherche de traitement de la maladie à coronavirus SRAS-CoV-2 ».
Le gouvernement burkinabé va accompagner la mise en œuvre de ces deux études. A cet effet, l'unité U-Pharma de l'IRSS/CNRST procédera à la réhabilitation de la chaîne de production de chloroquine et de paracétamol pour permettre la production de 200 000 comprimés/jour de chaque type.
Pour éviter les ruptures en situation de crise, il sera associé une production de gel hydro-alcoolique d'une capacité de 2000 litres/h.
A cela s'ajoute la recherche et screening sur les plantes médicinales ; la modélisation de l'infection au COVID-19 ; la sensibilisation à la rupture de la chaîne de transmission et le renforcement des capacités en matière de détection.
Akpédjé AYOSSO