L'amélioration des conditions de vie des populations est au cœur des projets du gouvernement Patrice Talon depuis quatre années. Ce jeudi 23 avril 2020, la ministre Véronique Tognifode Mewanou a fait le point des actions menées dans le secteur des Affaires sociales et de la Microfinance.
À son arrivée au pouvoir en avril 2016, le président Patrice Talon a décidé de faire du social autrement en menant des actions qui permettent aux populations de sortir de la précarité.
L'un des projets phares du Programme d'Actions du Gouvernement est l'Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) qui englobe plusieurs volets à savoir : l'assurance-maladie, le crédit, la formation et l'assurance retraite.
Le volet assurance-maladie vise à offrir des soins de qualité et accessibles aux pauvres extrêmes et non extrêmes du Bénin. La phase pilote a été lancée dans les zones sanitaires Abomey-Calavi-So Ava, Dassa-Glazoué et Djougou-Ouaké-Corpago.
Selon la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance Véronique T. Mewanou, ces communes ont été choisies compte tenu de la zone géographique, la qualité du plateau technique et le taux de pauvreté des populations.
Plus de 100.000 bénéficiaires détenant les cartes biométriques ont accès aux soins de santé gratuitement. « Nous sommes toujours dans la phase pilote suivra une phase d'évaluation au mois de juin qui va nous permettre de réajuster s'il y a besoin et de nous diriger vers la phase de généralisation », a indiqué la ministre.
A l'en croire, de façon générale la population est très satisfaite et l'enquête d'identification pour la généralisation est déjà en cours.
En ce qui concerne le volet microcrédit, le gouvernement a opté pour la digitalisation. « Maintenant on est en train d'améliorer encore le système surtout par rapport au taux, pour que les femmes puissent davantage bénéficier de ces microcrédits », a annoncé la ministre Véronique T. Mewanou.
Le nouveau système sera relancé d'ici peu avec un décaissement de 10 milliards de FCFA pour 200.000 bénéficiaires à un taux de prêt de 4% contre 1 milliards de FCFA décaissé en 2019 pour 20.000 bénéficiaires avec un taux de 8,5%. Chaque année environ, 30.000 personnes bénéficient de formation en éducation financière.
Promotion de la micro finance
D'après la ministre des Affaires Sociales, au Bénin le taux de bancarisation est de 22,5%. « Quand on rajoute les services de microcrédits aux finances, on se rend compte qu'on s'en va à 68, 7%, ça veut dire que le taux de bancarisation élargie est vraiment maximal », explique Véronique T. Mewanou. Ça prouve poursuit-elle, l'intérêt de la microfinance pour améliorer l'accès des populations aux services de banque.
« Quand on prend dix personnes, on se rend compte qu'il n'y a que deux qui ont accès aux banques. Il faut aider les autres aussi et donc promouvoir la microfinance », ajoute la ministre des affaires sociales.
Avec, l'aide du ministère de l'Economie et des Finances, le milieu des systèmes financiers décentralisés a été assaini à travers la fermeture d'environ deux tiers de ces systèmes illégaux.
Selon les chiffres de l'INSAE, de 720 systèmes financiers décentralisés en 2016, le Bénin en compte 150 en 2019. Les capacités d'environ 25 responsables des systèmes financiers décentralisés sont renforcées chaque année.
La stratégie nationale de l'inclusion financière en cours de finalisation permettra également de pouvoir poser les bases des priorités sur les prochaines années.
Soutien aux couches vulnérables
Le gouvernement de Patrice Talon a mené plusieurs actions en faveur des couches vulnérables. S'agissant des personnes en situation de handicap, 2.600 enfants ont bénéficié de réadaptation. 500 personnes handicapées ont bénéficié d'appui en vivres et autres.
Durant ces dernières années, 90 apprentis des centres d'apprentissage et de formation professionnelle ont pu être libérés. Dans les centres pour les élèves aveugles, 400 apprenants sont encadrés avec de très bons résultats aux différents examens. Plus de 100 étudiants handicapés non boursiers sont appuyés chaque année. Les personnes âgées bénéficient aussi de consultations sanitaires (4000 personnes âgées) et d'interventions chirurgicales (600 personnes âgées).
Le ministère des Affaires Sociales a apporté son aide à une vingtaine de communautés victimes de sinistres (incendie, inondation et autres). D'après Véronique Mewanou, le ministère essaie de résoudre le problème relatif aux sinistres à travers des sensibilisations.
En décembre 2019, le ministère des Affaires Sociales a lancé la campagne de récupération des personnes malades mentales dans les rues de Cotonou. Une cinquantaine de personnes malades mentales ont été conduites dans les centres psychiatriques. Selon la ministre, la plupart de ces personnes se portent mieux. Il s'agira de voir comme les aider à se réinsérer dans la vie active. L'opération va s'étendre aux autres villes du Bénin.
Dans ses actions, le gouvernement a aussi mis en place le Système Intégré des données relatives à la famille, à la femme et l'enfant-Nouvelle génération (SIDOFFE-NG). Il s'agit d'une base de données en rapport avec une application Web qui permet la production et la diffusion de données fiables sur les actions menées à l'endroit des cibles de l'action sociale.
De nombreuses actions ont été également menées ces quatre dernières années dans le cadre de la protection et la promotion des droits de l'enfant ainsi que l'autonomisation financière des femmes.
Le gouvernement béninois a prolongé une nouvelle fois la période de la mesure relative au cordon sanitaire.
Selon le communiqué du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique en date de 24 avril, la mesure d'établissement du cordon sanitaire est maintenue jusqu'au dimanche 10 mai 2020 à minuit.
Le cordon sanitaire est comprend Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori-Bossito, Kpomassè, Toffo, Zè, Sô-Ava, Aguégués, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété, Adjara, et Atchoukpa.
Les populations sont tenues de poursuivre l'observance des gestes barrières notamment le port obligatoire des masques de protection en tous lieux.
Le président de la République fédérale du Nigéria, Muhammadu Buhari a été désigné ce jeudi 23 avril 2020 par les chefs d'Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour conduire la riposte de la pandémie du Coronavirus dans l'espace sous-régional. Le dirigeant nigérian au cours de cette session qui s'est déroulée par vidéoconférence, rassuré de son soutien à toute initiative visant à freiner la propagation de la pandémie dans l'espace.
Le président de la République fédérale du Nigéria, Muhammadu Buhari a été désigné ce jeudi 23 avril 2020 par les chefs d'Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour conduire la riposte de la pandémie du Coronavirus dans l'espace sous-régional. Le dirigeant nigérian au cours de cette session qui s'est déroulée par vidéoconférence, rassuré de son soutien à toute initiative visant à freiner la propagation de la pandémie dans l'espace.
Durant la session extraordinaire il a invité les chefs d'Etats de la CEDEAO à voir au-delà des défis qu'imposent la pandémie du Coronavirus. « Dans toute situation difficile comme celle que nous vivons actuellement, il y a aussi des opportunités. Notre région doit donc s'efforcer de tirer parti des possibilités offertes par cette sombre perspective mondiale en s'engageant dans la mise en œuvre de ces politiques essentielles, qui, jusqu'à présent, seront difficiles à accepter », renseigne le communiqué officiel publié par son assistant spécial, Femi Adesina.
Selon Muhammadu Buhari, c'est un impératif pour les dirigeants de la sous-région, qu'en relevant les défis à court terme, ils explorent également « les possibilités de promouvoir des politiques agricoles fortes et dynamiques qui garantiront la sécurité alimentaire des populations », à travers la création d'emplois et la réduction de la pauvreté dans la région. « Nous devons innover et utiliser la technologie pour dynamiser l'économie numérique et faire les choses différemment, mais mieux », a-t-il indiqué. Le président nigérian a affirmé la solidarité du Nigeria avec les autres États membres dans leur lutte contre le virus :
« En cette période d'incertitude mondiale comme celle-ci, causée par l'impact dévastateur du Covid-19, permettez-moi de transmettre la solidarité du Nigeria avec tous les États membres alors que nous luttons collectivement pour vaincre la pandémie. Je suis très attristé par la perte de nombreuses vies et j'adresse mes sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu des proches dans toute la région. Je souhaite également aux victimes infectées un rétablissement rapide et complet », a-t-il déclaré.
La session extraordinaire s'est déroulée sous la présidence de Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger.
F. A. A.
Invité sur l'émission ‘'Le temps des moissons'' de la Télévision nationale, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a exprimé son mécontentement par rapport à l'usage abusif que font certaines personnes des numéros verts mis à la disposition des populations pour dénoncer non seulement, les cas de sujets qui violent les prescriptions d'auto-isolement, mais aussi pour donner des informations.
A en croire le ministre de la santé, « beaucoup de gens appellent ces numéros pour donner de fausses informations, encombrant la ligne et amenant les équipes d'investigation à se lancer dans des recherches qui sont totalement inutiles ». Etant donné que c'est des numéros gratuits, « même des enfants appellent », a fustigé Benjamin Houkpatin.
Le ministre de la santé souligne que le gouvernement est entrain de faire face à une « question sérieuse, qui est une question de vie ou de mort, où la plaisanterie n'est pas au rendez-vous, les opinions politiques ou autres ne sont pas au rendez-vous ». Si les agents de santé n'arrivent pas à bien faire leur travail du fait de ces perturbations, c'est toute la population qui est mise en danger, a-t-il indiqué. Benjamin Houkpatin exhorte les contrevenants à un usage rationnel de ces lignes qui sont « désignées pour gérer les cas de plaintes, les cas de dénonciations, les cas de recherche d'informations ».
F. A. A.
Le directeur général de la Société de gestion des marchés autonomes (SOGEMA) a été écouté ce vendredi 24 avril 2020 à l'Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC).
Armand GANSÈ est allé donner sa version des faits sur le dossier relatif à la vidéo retrouvée sur la toile, et dans laquelle il a été vu entrain de proférer des propos à caractère régionaliste et ethno-centriste à l'endroit d'une communauté installée à Bohicon.
Selon les indiscrétions, Armand GANSÈ durant son audition avec les enquêteurs de l'OCRC a précisé que ces propos ne sont pas actuels, et ont été déplacés de leur contexte.
Reconnaissant leur gravité, il a rappelé avoir présenté ses excuses à la communauté ciblée le même jour.
Après son audition à l'OCRC, Armand GANSÈ a été mis sous convocation.
F. A. A.
La communauté musulmane démarre ce vendredi 24 avril 2020, le mois saint du Ramadan dans un contexte particulier et exceptionnel marqué par la pandémie de coronavirus. Le président de l'Assemblée nationale a adressé un message aux musulmans en les invitant à prier pour le Bénin dans sa lutte contre le coronavirus.
« (..) Nos frères musulmans devront observer la pratique du jeûne dans des conditions spéciales induites par le cordon sanitaire, la suspension des prières en groupe dans les mosquées et les gestes barrières contre la Covid-19 », a fait remarquer le président de l'Assemblée nationale.
Il invite « chaque musulman à faire montre de responsabilité et de patriotisme durant toute cette période d'introspection et de piété ».
Louis Valvonou souhaite « que dans l'accomplissement du quatrième pilier de l'Islam, tous les fidèles musulmans du Bénin mobilisent leurs intentions de prières pour notre pays dans sa riposte contre le coronavirus ».
« Puisse Allah le Clément et Miséricordieux accepter nos prières et adorations. Bon mois de Ramadan à toutes et à tous ! Dieu bénisse le Bénin ! », souhaite Louis Vlavonou.
Angélique Kidjo se lance dans la lutte contre le coronavirus. La diva de la musique a revisité la chanson à succès ''Pata Pata” de la Sud-Africaine Miriam Makéba pour sensibiliser sur la pandémie du Covid-19.
Selon l'UNICEF, l'ambassadrice itinérante Angélique Kidjo a réenregistrée le tube « pour diffuser des informations et de l'espoir en cette période de coronavirus ». Ayant reçu l'approbation des droits d'auteur, la chanson a été rééditée par UNICEF dans le monde entier.
Les paroles de ‘'Pata Pata'' qui veut dire « touche touche » en Xhosa, langue parlée en Afrique du Sud, ont été modifiées afin de sensibiliser sur le coronavirus.
Angélique Kidjo dans la chanson dit que ce n'est pas le temps du toucher : « No-pata-pata... ». La star conseille aussi de rester à la maison et d'attendre, de garder les mains propres etc.
A en croire la diva Angélique, la chanson lui rappelle Manu Dibango, le célèbre saxophoniste décédé des suites d'un coronavirus. « Manu m'a inspirée. Miriam m'a inspirée. Et Pata Pata m'a donnée de l'espoir », a-t-elle affirmé.
« Nous savons tous ce qui doit être fait, mais nous savons aussi combien les communautés souffrent. Pata Pata a toujours été là pour les gens dans les moments de lutte. J'espère qu'il aidera une fois de plus. Et j'espère que de nos espaces confinés, nous pourrons danser une fois de plus », a ajouté la chanteuse.
L'UNICEF encourage les internautes à danser sur cette nouvelle version de « Pata Pata » et à partager leur vidéo sur les réseaux avec les #nopatapata et #healthyathome. Les meilleures vidéos seront sélectionnées pour le clip officiel de la chanson prévu pour la mi-mai 2020.
Les maraîchers de la commune de Sèmè-Podji ont reçu ce jeudi 23 avril 2020 du matériels et d'équipements d'une valeur d'environ 50 millions de FCFA. La remise du lot a été faite par le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui sur le site des maraîchers de Sèmè.
Les équipements sont composés de 200 motopompes, 75 unités d'intrants et 75 unités de petits matériels, d'une valeur de près de 50 millions de FCFA. Cet appui du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche est destiné à 258 femmes, 537 hommes et 361 jeunes répartis dans 15 coopératives de Sèmè-Podji. La contrepartie des « bénéficiaires à cet appui s'élève à près de 16 millions FCFA ».
La remise des équipements entrant dans le cadre du Projet d'Appui au Développement du Maraîchage (PADMAR) permettra aux maraîchers d'améliorer leurs capacités techniques pour une bonne production.
De 2018 à 2019, 460 puits tubés ont été réalisés sur une superficie de 115 hectares dans la commune de Sèmè-Podji au profit de 15 coopératives avec un effectif de 947 maraîchers.
Selon le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, pour qui le maraîchage est une des filières privilégiées, « le Chef de l'État a pris le temps pour étudier les créneaux afin d'amener notre agriculture à un niveau élevé ».
« Pour le développement de cette filière, il y a des déterminants importants qu'on ne peut occulter : il y a la maîtrise de l'eau. Dans ce cadre, Sèmè-Podji a déjà bénéficié de 600 puits tubés. Et il y a les aménagements. Il vous reste à produire avec des outils appropriés que vous venez de recevoir. Considérez-les comme des outils qui viennent booster vos capacités. Travaillez en saison des pluies comme en saison sèche pour stabiliser la production afin d'améliorer le panier de la ménagère », a déclaré le ministre Gaston Dossouhoui.
Le Président de la Fédération nationale des organisations de maraîchers du Bénin Mathieu Sahui n'a pas manqué de remercier le gouverneur du ‘'Nouveau départ'' qui depuis des années accompagne cette filière.
« Nous disons nos sincères remerciements au Chef de l'État, Patrice Talon qui, depuis quatre ans, a décidé de révéler notre agriculture à elle-même et au monde entier. Aucun gouvernement n'a autant investi dans la filière maraîchage. Sèmè-Podji ouvre le bal des remises de matériels. Elle en est fière », a affirmé Mathieu Sahui.
Des dispositifs de lavage de mains ont été mis à la disposition des maraîchers dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Le ministre Gaston Cossi Dossouhoui a offert 200 masques à la Fédération des maraîchers et 2000 autres aux maraîchers de Sèmè-Podji.
Le citoyen béninois Serge Oniloude a été conduit dans sa dernière demeure ce jeudi 23 avril 2020, à Maryland aux Etats-Unis d'Amérique. Il est décédé, il y a quelques jours, des suites de complications dûes à la pandémie du Coronavirus.
Celui que la communauté de la diaspora pleure est le président de l'Union des Béninois de Washington (États-Unis). C'est un citoyen qui a beaucoup œuvré pour la sensibilisation sur la pandémie du Covid-19 avant d'en être lui-même victime.
F. A. A.
Dans le cadre de la campagne médiatique pour les élections communales et municipales du 17 mai prochain, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) a publié la liste des organes retenus pour couvrir ladite campagne le 21 avril dernier. Au total, 67 stations radio ont été sélectionnés.
Voici la liste des radios sélectionnées sur toute l'étendue du territoire national.
ALIBORI (05)
Kandi FM
Radio Dialogue
Radio Bio Guerra
Radio Maroowo
Radio Rurale Locale Banikoara
ATACORA (06)
Nanto FM
Radio Rurale Locale Tanguiéta
Dinaba FM
Naane Ouassa
Tuko Sari
Kpably FM
ATLANTIQUE (07)
La Voix de la Lama
Radio Sedohoun
Diaspora FM
La Voix de Tado
Radio Kpassè
Radio Gbètin
Tôso FM
BORGOU (09)
Urban FM
Arzèkè FM
Fraternité FM
Deeman FM
Radio Régionale ORTB
Septentrional FM
Campus FM
Radio Sutii Dera
FM Nonsina
COLLINES (07)
Collines
Idadu fm
Collines fm
Radio Iléma
Radio Cité Savalou culture fm
Radio communautaire fm Orê-Ofê
Radio rurale locale de Ouèssè
Radio Aîfa fm
COUFFO (02)
Couffo fm
Radio rurale locale de Lalo
DONGA (03)
Radio Communautaire Solidarité FM
FM Kouffè
Radio rurale locale de Ouaké
LITTORAL (11)
Océan FM
CApp FM
Radio Tokpa
Golfe FM
Radio Planète
Frissons Radio
Radio Nationale
Radio Bénin Alafia
Atlantic FM
Ado FM
Radio SOGEMA
MONO (03)
Radio Mono, La Voix de Lokossa
Radio Mono FM, La Voix des Rossignols
Radio Communautaire FM Ahémé
OUEME (06)
Radio Afrique Espoir
Radio Ecole APM
Radio Bénin Culture
Radio Wêke
Gerddes FM
La Voix de la vallée
PLATEAU (03)
FM Alakétu
Plateau FM- Radio Olokiki
Radio Adja-Ouéré FM
ZOU (05)
Royal fm
Radio Carrefour
Radio trait d'union
Tonassé
Fm Tonignon
Le Bénin n'est plus membre de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP). Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, porte-parole du gouvernement a confirmé l'information dans la soirée de ce jeudi 23 avril 2020.
Selon les explications du porte-parole du gouvernement, la juridiction continentale est entrain de sortir de sa sphère de compétence et les dernières décisions qu'elle a rendues risquent de bouleverser l'ordre juridictionnelle interne des pays membres.
Pour Alain Orounla, les décisions de la CADHP extrapolent et sortent du cadre des droits de l'homme. Le Bénin, souligne-t-il, ne se retire pas de la Charte, mais du mécanisme qui permet aux citoyens saisir la Cour.
La CADHP a rendu le vendredi 17 avril dernier, une décision ordonnant à l'État béninois de suspendre à l'organisation des élections communales et municipales prévues pour le 17 mai prochain. Cette décision a été rendue suite à la requête N°062/2019, introduite par l'homme d'affaires Sébastien Ajavon, opposant au régime du président Patrice Talon.
F. A. A.
Les populations du quartier Boundarou dans le 3ème arrondissement de Parakou ont découvert dans la matinée de ce jeudi 23 avril 2020, le corps sans vie d'un homme sous un pont.
Le corps du jeune homme âgé de la trentaine environ est drainé par les eaux de ruissellement sous le pont qui sépare le quartier Boundarou et Gah, derrière la pharmacie La Grâce. Des individus non encore identifiés après lui avoir ôté la vie, auraient jeté le corps à cet endroit, renseignent des riverains.
Une enquête est ouverte pour connaître par la police.
F. A. A.
La communauté musulmane débute le jeûne du Ramadan ce vendredi 24 avril 2020. Le chef de l'Etat Patrice Talon a eu une pensée à l'endroit des compatriotes musulmans.
« Pour la première fois dans l'histoire religieuse contemporaine de notre pays, nos compatriotes musulmans, en raison de la pandémie de Coronavirus, passeront un mois de jeûne spécial loin des mosquées et lieux de rassemblement habituels », a écrit le président de la République sur sa page facebook.
« Le jeûne du mois de Ramadan constitue l'un des cinq piliers de l'Islam et est donc sacré pour tout musulman », a souligne Patrice Talon.
« Je voudrais à l'aube de ce mois saint, chers compatriotes musulmans, vous inviter depuis vos maisons, à raffermir votre foi et à porter dans vos prières, notre pays, le monde, les malades et tous ceux qui s'engagent de près ou de loin dans la lutte contre ce mal pernicieux », exhorte Patrice Talon.
Le Chef de l'Etat souhaite un bon mois de Ramadan aux musulmans. « Puisse Allah le très miséricordieux accompagner chacun de vous et recevoir vos prières afin que, promptement, nous sortions de cette crise sanitaire sans précédent. Bon mois de Ramadan à toutes et à tous », a conclu le président Patrice Talon.
Dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus, le préfet du département du Mono, Komlan Sedzro Zinsou à travers un communiqué signé du secrétaire général de la préfecture, Arnaud Agon a interdit le trafic sur le lac Ahémé et ses cheneaux. L'autorité préfectorale a pris cette décision par un arrêté en date du 16 Avril 2020.
Les activités de pêche selon le communiqué du préfet du Mono, ne sont pas prohibées étant donné que leur déroulement n'implique pas plus de deux personnes par pirogue.
Par le même communiqué, Komlan Sedzro Zinsou porte à la connaissance des populations du lac Ahémé, et celles du département du Mono que toutes les dispositions sont prises pour appréhender les contrevenants aux dispositions qui entourent le cordon sanitaire afin de les présenter à la justice.
Le préfet invite les populations à l'observance stricte des mesures prescrites pour éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus dans le pays.
Les forces de défense et de sécurité sont déjà instruites à l'effet de veiller à la mise en œuvre rigoureuse des différentes prescriptions, précise le communiqué préfectoral.
F. A. A.
En cette période de crise sanitaire liée au coronavirus, la Fondation Claudine Talon a pensé à une couche de la population de la commune de Sèmè-Podji. Il s'agit des maraîchers, des femmes de marché et des conducteurs de taxi-moto. La cérémonie de remise de don a eu lieu ce jeudi 23 avril 2020 à la mairie, en présence du maire de Sèmè-Podji, Charlemagne Honfo.
La délégation de la Fondation de la Première dame du Bénin a mis à la disposition des populations des cache-nez de confection locale. Selon les représentants de la Fondation, ces masques réutilisables vont permettre aux bénéficiaires de se protéger contre le coronavirus. Ils peuvent aussi les changer après lavage.
Les donnateurs ont saisi l'occasion pour sensibiliser les populations sur les gestes barrières.
Le maire Charlemagne Honfo a remercié la Fondation Claudine Talon pour son action à l'endroit de cette couche de la population.
Le directeur général de la société de gestion des marchés autonomes (Sogema), Armand GANSÈ apprend-on, est convoqué demain vendredi 24 avril à l'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc). Le candidat du parti Bloc Républicain dans la commune de Bohicon a été vu dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux entrain de proférer des propos à caractère régionalistes et ethno-centriques lors d'un regroupement politique dans la ville carrefour à l'endroit d'une communauté.
Le directeur général de la société de gestion des marchés autonomes (Sogema), Armand GANSÈ apprend-on, est convoqué demain vendredi 24 avril à l'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc). Le candidat du parti Bloc Républicain dans la commune de Bohicon a été vu dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux entrain de proférer des propos à caractère régionalistes et ethno-centriques lors d'un regroupement politique dans la ville carrefour à l'endroit d'une communauté.
Informé de l'affaire, le procureur de la République près le tribunal de Cotonou, Mario Mètonou a ordonné l'ouverture d'une enquête afin de connaître du dossier.
Du côté du parti Bloc Républicain, le secrétaire exécutif national, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a sorti un communiqué à travers lequel il a condamné les propos du candidat et exprimé la « solidarité républicaine » du parti aux communautés ciblées par les propos de Armand GANSÈ.
F. A. A.
Dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus, le gouvernement du président Patrice Talon a réceptionné dans la matinée de ce jeudi 23 avril 2020, plusieurs équipements et matériels à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou.
La commande réceptionnée ce jeudi est composée de 12 millions de masques chirurgicaux, 01 million de masques de type FFP2, des équipements de laboratoire, des postes de sécurité microbiologiques de type 3 et de type1 pour les manipulations.
Avec l'acquisition de ces équipements et matériels, le gouvernement pourra procéder à l'installation de laboratoires dans les 12 départements afin de pouvoir faire le dépistage dans les différentes localités du pays.
Selon les chiffres officiels, le Bénin à la date de ce jour compte 54 cas confirmés de Covid-19 dont 27 guéris, 26 sous traitement et 01 décès.
F. A. A.
Les sages de la Cour constitutionnelle en audience plénière ce jeudi 23 avril 2020 ont examiné plusieurs dossiers sous la présidence du Professeur Joseph Djogbénou.
L'un des dossiers inscrits à l'ordre du jour est celui de M. Prosper Allagbé, qui a formé un recours en inconstitutionnalité de l'examen du certificat d'aptitude à la profession d'avocat de mars-avril 2019. Cette requête n'a pas prospéré au niveau de la Cour constitutionnelle.
Certains dossiers ont été renvoyés à l'audience du jeudi 30 avril prochain. Il s'agit du dossier du Directeur Général de l'Agence nationale du domaine et du foncier, M. Victorien Kougblenou qui a formé un recours en inconstitutionnalité de ventes immobilières opérées par Mme Chantal de Souza épouse Idohou et celui de Michel Ahohou qui forme un recours en annulation de décisions rendues par la Cour de justice de la CEDEAO contre le Bénin.
Le gouvernement de Patrice Talon a engagé de nombreuses réformes pour redorer le blason du secteur sanitaire. Le ministre Benjamin Hounkpatin sur l'émission Rupture An 4 ce mercredi 22 avril 2020 a fait le point des efforts consentis par le gouvernement pour assurer une meilleure prise en charge dans les formations sanitaires du Bénin.
Le gouvernement Talon a mené des actions pour renforcer le plateau technique dans plusieurs centres de santé. Des infrastructures sanitaires existantes ont été réhabilitées pour le bonheur du plus grand nombre des populations. Selon le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, le gouvernement a augmenté non seulement les capacités des structures sanitaires mais a aussi redonné une certaine envergure. « (...) lorsqu'on on vient dans une structure sanitaire et que la présentation n'est pas bonne, on se sent peut-être parfois encore plus malade et le gouvernement a pris cette option de faire en sorte que les patients puissent venir dans les infrastructures sanitaires qui soient vraiment attrayantes », a expliqué le professeur Benjamin Hounkpatin.
Le gouvernement du ‘'Nouveau Départ'' a également enclenché une série de réhabilitation des structures sanitaires d'Abomey-Calavi, de Parakou, de Porto-Novo, du CHD Zou etc. Certaines infrastructures au niveau des communes et des arrondissements ont été aussi réhabilitées.
Le Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou est au cœur des réformes de la Rupture. Le gouvernement a renforcé les capacités de ce centre de référence en matière du système sanitaire au plan national. « Si vous entrez au CNHU aujourd'hui, vous sentez qu'il y a eu changement. Un changement fondamental. Ce n'est pas le CNHU d'hier que vous voyez aujourd'hui. Déjà au niveau de la présentation, il y a un grand changement », a déclaré Benjamin Hounkpatin.
Des réformes sont en cours pour remettre les infrastructures aux normes afin de continuer à apporter aux patients des soins de qualité. A l'en croire, « le CNHU aujourd'hui recèle des sommités qu'il y a dans le pays ».
« Quand vous venez les voir, il faut le faire dans un environnement accueillant, il faut pouvoir disposer des infrastructures qu'il faut pour pouvoir rester. Et nous sommes en train vraiment de travailler d'arrache-pied avec l'équipe de l'hôpital du CNHU pour pouvoir le concrétiser », a-t-il.
L'une des réformes sous le gouvernement Talon est l'installation des unités de dialyse. Le Bénin n'a pas encore la capacité suffisante pour prendre en charge tous les patients dialysés. Au CNHU de Cotonou, l'Etat va augmenter la capacité d'accueil des patients dialysés. L'unité de dialyse du Centre Hospitalier Départemental de l'Ouémé et du Plateau à Porto-Novo est quasiment terminée et sera bientôt équipée. A cela s'ajoutent celles d'Abomey et de Parakou.
« Avec ces 04 centres que nous allons totalement mettre en service avec des appareils de dernière génération, nous allons pouvoir assurer la prise en charge des patients dialysés », rassure-t-il.
Au titre des équipements sanitaires, le gouvernement Talon a équipé quasiment tous les hôpitaux du pays pour la prise en charge de la mère et de l'enfant. Il y a des équipements de réanimation, de diagnostic et l'installation de l'IRM au CNHU. Le scanner est en cours d'installation à l'hôpital de Porto-Novo. Les autres structures sanitaires bénéficieront également de scanners.
Pour renforcer la capacité diagnostique et de prise en charge au niveau des infrastructures, la Rupture a un projet d'équipement global et de maintenance au niveau de toutes les infrastructures sanitaires. « C'est un grand projet qui prend en compte un plan d'équipement assorti d'un plan de maintenance pour lequel nous sommes accompagnés par des consultants. D'ici au plus six mois nous allons pouvoir disposer de ce plan et maintenant procéder à une acquisition en fonction des besoins du plateau technique », a détaillé le ministre Hounkpatin.
Pour le ministre « le gros problème ce n'est pas si tant d'acquérir des équipements mais d'assurer leur maintenance préventive et curative ». Une agence d'équipements des infrastructures et de la maintenance entièrement autonome sera donc créée pour pouvoir assurer cette fonction majeure dans notre système sanitaire.
L'hôpital de Référence d'Abomey-Calavi
Le Bénin disposera d'ici 03 ans d'un hôpital de référence dans la sous-région ouest-africaine avec des offres de services de grande qualité. Le jeudi 6 février 2020, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a procédé à la signature du contrat relatif à la construction de l'Hôpital d'Abomey-Calavi.
Selon le ministre Benjamin Hounkpatin l'étape actuelle est celle de finalisation des derniers documents et du projet architectural définitif afin d'entrer effectivement dans la phase de construction. « Si ce n'était pas l'épidémie du coronavirus qui est intervenue nous aurions déjà puis avancé plus loin que cela », a notifié Benjamin Hounkpatin.
116 milliards de FCFA ont été mobilisés pour la concrétisation de ce projet important du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG).
L'hôpital moderne sera construit sur une superficie de 15 hectares avec une capacité de 516 lits. L'établissement hospitalier de référence disposera des services qui sont entre autres : Urgences et Réanimation médicale et chirurgicale ; pôle oncologie ; Pôle cardio métabolisme, pôle de médecine nucléaire et de radiothérapie funérarium de 400 places avec offres de tous les services et offices mortuaires et
autres.
A.A.A