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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 2 days 9 hours ago

Claudine Prudencio et l'UDBN offrent 03 millions FCFA

Sun, 04/26/2020 - 23:15

En réponse à l'appel lancé par le gouvernement aux bonnes volontés à l'appuyer dans la riposte contre la pandémie du Coronavirus, la présidente du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN), Claudine Afiavi Prudencio a offert la somme de 03 millions de francs CFA au gouvernement du président Patrice Talon.

L'ex député à l'Assemblée nationale a décaissé 02 millions et son parti, 01 millions de francs CFA, soit au total 03 millions FCFA qui ont été remis au gouvernement pour l'appuyer dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. Un geste salutaire qui peut servir d'exemple aux autres formations politiques.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Groupe Ecobank contribue à la lutte contre le COVID-19 à hauteur d'environ 3 millions

Sun, 04/26/2020 - 19:04

La Banque Panafricaine Ecobank, a fait une contribution d'environ 3 millions de dollars américains comme participation à la lutte contre le COVID-19 sur l'ensemble de son réseau en Afrique. Conformément à son engagement envers le continent, diverses contributions ont été apportées pour soutenir les efforts des gouvernements, de l'Organisation Mondiale de la Santé ainsi que du secteur privé, pour atténuer les effets de la pandémie sur les couches sociales les plus vulnérables du continent.

Grâce à sa connaissance de l'Afrique, et pour compléter les efforts gouvernementaux, le Groupe a fourni un soutien sous forme de numéraire, d'équipements et de fourniture de soins de santé. Le Groupe a également marqué son appui par le déploiement de campagnes de sensibilisation pertinentes et soutenues, mais aussi par l'utilisation de la plateforme numérique de la Banque pour, entre autres, approvisionner les comptes des personnes les plus vulnérables.

Ade AYEYEMI, Directeur Général du Groupe Ecobank, a déclaré : « Le COVID-19 est une menace mondiale majeure qui n'épargne aucun pays, y compris ceux de notre continent, l'Afrique, particulièrement vulnérable. Dans notre lutte contre cette pandémie, nous pensons qu'il est important non seulement de sensibiliser nos communautés, mais également de leur accorder les moyens de se protéger, ainsi que leurs proches. Nous sommes particulièrement attentifs aux besoins de nos communautés et faisons converger nos efforts en leur direction pour garantir un impact positif dans nos zones urbaines et rurales. »

« Nous sommes par ailleurs conscients de l'effet de la pandémie du COVID-19 sur nos clients et avons pris la décision d'atténuer de diverses manières les retombées négatives en rendant d'ores et déjà gratuits certains frais bancaires sur nos plateformes numériques. Nous continuerons d'anticiper les situations qui pourraient nécessiter notre soutien, à mesure que la situation évolue », a ajouté Ade AYEYEMI.
Au sein du Groupe Ecobank, la santé et le bien-être de notre personnel et de nos clients sont notre priorité. Nous suivons de près les directives de l'Organisation Mondiale de la Santé, des gouvernements et des agences de santé. Nous encourageons le télétravail, dans la mesure du possible et avons, depuis quelques semaines, suspendu les réunions physiques. Nous observons également la distanciation sociale requise dans les bureaux et les agences ouvertes, tout en veillant à ce que les agences et les guichets automatiques soient régulièrement désinfectés sur l'ensemble de notre réseau. Nous continuons à promouvoir de bonnes mesures d'hygiène et de santé au sein de nos bureaux et à l'extérieur en utilisant nos plateformes de réseaux sociaux pour sensibiliser le public sur les mesures préventives nécessaires en cette période critique.

Les distributeurs automatiques de billets et les centres d'appels de Ecobank restent ouverts 24h / 24 et 7j / 7 ; et une gamme complète de services bancaires est disponible via nos plateformes numériques pour toutes les catégories de clients. Il s'agit notamment des services Ecobank Mobile et Ecobank Online pour les clients de la Banque des Particuliers, Ecobank Omni Lite pour nos clients de la Banque Commerciale et Ecobank Omni pour nos clients de la Banque de Grandes Entreprises et d'Investissement.

A propos d'Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI' ou ‘Le Groupe')}
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI') est la maison-mère du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 employés et sert plus de 20 millions de clients à travers ses pôles services bancaires aux particuliers, aux PMI-PMEs et aux grandes entreprises dans 33 pays africains. Le Groupe a une licence bancaire en France et des bureaux de représentation à Addis Abéba en Ethiopie, Johannesburg en Afrique du Sud, Pékin en Chine, Londres au Royaume-Uni et Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires par le biais de comptes de dépôt, prêts, trésorerie, conseil, financement du commerce, titres et gestion d'actifs. ETI est cotée à la Nigerian Stock Exchanges à Lagos, à la Ghana Stock Exchange à Accra, et à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan.

Categories: Afrique

L'Etat recense les artisans impactés par les mesures de riposte

Sun, 04/26/2020 - 15:07

Le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM)
a lancé ce samedi 25 avril 2020, une opération de recensement des concitoyens des corps de métiers dont les activités sont impactées par les mesures de riposte prises par le gouvernement pour limiter la propagation du Covid-19.

La première phase de l'opération concerne tous les Béninois qui exercent sur le territoire national les métiers notamment de conducteurs de taxi-bus (tokpa-tokpa), autocar, taxi inter-ville, taxi/bus transfrontalier (avec les pays voisins) et assimilés (assistants chauffeurs par exemple).
Elle prend également en compte les tenanciers et employés de bars, restaurants, maquis et discothèques ; les artisans de la branche des soins corporels (coiffeurs, coiffeuses, esthéticiennes, professionnels d'onglerie etc…).
Les concernés doivent se rendre auprès de leurs responsables syndicaux ou dans les directions départementales du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance ou sur la plateforme https://allogo.social.gouv.bj/ pour remplir le formulaire.
L'opération prend fin le mardi 05 Mai 2020 à 18h et au-delà de cette date, les dossiers ne pourront être traités par les services du MASM.
Le ministère compte sur la mobilisation de tous les responsables syndicaux et représentants de ces corps de métiers pour la réussite de l'opération.

Categories: Afrique

C. Prudencio dote la Cour royale d'Agoué de dispositifs de lavage de mains

Sun, 04/26/2020 - 15:04

La présidente du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), Claudine Afiavi Prudencio fait œuvre utile. Elle a fait don cette semaine, de masques de protection et de dispositifs de lavage de mains aux populations d'Agoué dans la commune de Grand-Popo. Le don offert fait suite à l'appel lancé par le roi de la localité, sa majesté Sossa Folly-Awon aux bonnes volontés à aider sa communauté à pouvoir faire face à la pandémie du Covid-19.
Fier du geste de la présidente de l'UDBN, sa Majesté Sossa Folly-Awon a exprimé sa gratitude au donateur. C'est un geste « hautement symbolique » qui vient en appui aux différentes actions dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus dans la localité.
En tant que princesse, Claudine A. Prudencio dit ne pouvoir rester sourde aux cris de détresse lancés par le roi. En sa qualité d'acteur politique engagé aux côtés du pouvoir Talon, il est nécessaire qu'elle soutienne les efforts du gouvernement dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus dans le pays, a-t-elle souligné.
Après la remise des lots, le roi et ses ministres se sont dirigés vers le marché où quelques matériels ont été mis à la disposition des usagers.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un malfrat mis hors d'état de nuire

Sun, 04/26/2020 - 15:02

Les éléments du commissariat de Godomey ont neutralisé ce samedi 25 un malfrat en pleine opération de braquage.

Le hors-la-loi, du nom de Dodji tentait d'attaquer un opérateur économique, non loin de la pharmacie Concorde de Cocotomey. Il a été tué dans les échanges de tirs avec les éléments de police de Godomey.
Dodji est auteur de plusieurs braquages et cambriolages dans la zone dont ceux du 02 mars et du 19 avril 2020. Le bandit avait sur lui un pistolet automatique de fabrication artisanale et des gris-gris. Une enquête est ouverte afin de mettre la main sur son acolyte.

Categories: Afrique

Le monde du Sport béninois se mobilise contre le COVID19

Sun, 04/26/2020 - 02:47

Depuis le début de la crise sanitaire qui frappe le monde entier, toutes les couches de la société se mobilisent à travers des actions à fortes portées. Les sportifs béninois et binationaux ont décidé de ne pas rester en marge de cette lutte.

Cette opération de sensibilisation initiée par l'ex-Capitaine des Écureuils du Bénin et Conseiller technique au ministère des Sports, Jimmy Adjovi-Bocode , est accompagnée par le communicant politique, manager Brand et Partenariat au niveau de la Fédération béninoise de football, Steev Hondjo, sans oublier le doyen Jean-Luc Akplogan et Hugues Zounon, respectivement promoteur de Frissons Radio et Officer Media des Écureuils. Plusieurs sportifs béninois ou d'origine béninoise à savoir footballeurs, athlètes, basketteurs, handballeurs, karateka, boxeurs etc., ont spontanément accepté d'accompagner efficacement cette campagne de sensibilisation.

L'initiative a séduit le ministre des Sports Oswald Homeky,et le président du comité Olympique national, Julien Minavoa, ainsi que toutes les fédérations sportives du Bénin qui ont manifesté un soutien sans faille au projet. Les messages des sportifs béninois seront diffusés dans les prochains jours sur toutes les chaînes de télévisions et radios béninoises ainsi que les réseaux sociaux. Pour Jimmy Adjovi-Boco, Capitaine de cette équipe #Sportcovid229, cette opération de sensibilisation ne sera qu'une première étape avant d'autres.

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Le Monde sportif béninois se mobilise contre le Covid-19

Sun, 04/26/2020 - 02:37
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Le Monde Sportif béninois se mobilise contre le Covid-19

Sun, 04/26/2020 - 02:34
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Categories: Afrique

Le développement multi qualifié entre discours, applications et quêtes : cas du Baol arachidier

Sun, 04/26/2020 - 01:50
Les théories et discours sur le développement s'enchainent, s'enchevêtrent, se superposent au gré du temps, des lieux, et des objectifs poursuivis. En effet, le temps renouvelle les donnes et besoins, quand le lieu reste un déterminant colossal, alors que les objectifs, visées, préoccupations, défis sont souvent délibératifs. Hormis, cette théorisation du développement, aujourd'hui, multi qualifié, on parle de développement économique, communautaire, infrastructurel, humain, intégré ou endogène, mais de plus en plus, surtout chez nous de développement local, rural, communautaire, durable… Aussi, ces différents développements sont appliqués par divers services, planifications, selon des modes, modalités et méthodes différents comme leurs quêtes, actions et retombées engendrées. Ces pistes aux développements méritent aussi des évaluations quant à leurs applications pour échapper à la routine, déceler leurs avantages, limites, complémentarités, contradictions...Mais aussi, interrogeons nous, à quoi renvoient ou nous convient ces développements qualifiés, caractérisés, orientés ? Quel bilan en tirer chez nous ? Quelles postures, formulations et ou effets tiennent-ils dans le Baol arachidier ? Leurs visées sont elles en adéquation avec nos besoins ? Autant d'interpellations pour ne pas laisser se perdre ou se contrecarrer ces développements voulus sur mesures.

La question du développement est un débat qui ne sera jamais dépassé. En effet, où qu'on soit, qui qu'on soit, quelque soit le temps ou la période pris en compte, les individus, les sociétés humaines ont toujours cherché un progrès quelconque environnant ou aboutissant au développement. Divers auteurs et théoriciens ont cherché à cerner le concept de développement voire guider, orienter et indiquer le développement. Et cela, qu'ils partent de la localité, du lieu ; d'un objet, d'une répercussion qu'ils jugent comme indicatif, considérable, quantitative ou qualitativement significatif. D'autres prennent comme référence : la visée, le but du progrès, de la prospérité, du développement pisté pour se prononcer quant à l'état, la nature ou le niveau de développement d'une entité donnée et ou quant à la suite à donner à une quête, une marche au développement. Et la thèse de Amadou S Diop (2007) : pluralité et logiques des paradigmes dans le champ des théories africanistes du développement, notamment, sous les angles idéologiques et épistémologiques est une autre ouverture du débat. Aussi, un autre docteur de l'université de St louis Fall s'interrogeait à travers le titre de son ouvrage : « Et si le développement était une chimère ? ». Les développements viennent souvent en réponse à un contexte bien déterminé. Dans ce sens, le développement a aussi une dimension éthique et sociale. C'est Sen, prix Nobel d'économie en 1999, qui a introduit la dimension éthique dans la notion de développement. Chaque homme a droit à la dignité. C'est le principe de la dignité de la personne humaine selon lequel : « un être humain doit être traité comme une fin en soi. Ce principe est fondamental dans le cadre de la coopération, car il impose le respect de l'autre, de ces différences, de ces valeurs. Malheureusement, il est souvent absent. ». La notion de « développement intégral de l'homme » pour sa part a été théorisée par le pape Paul VI dans son encyclique Populorum progressio (1967), dont on a célébré les 50 ans en 2017. « Le développement ne se réduit pas à la simple croissance économique. Pour être authentique, il doit être intégral, c'est-à-dire promouvoir tout homme et tout l'homme », y expliquait-il, citant le dominicain français Louis-Joseph Lebret pour qui « nous n'acceptons pas de séparer l'économique de l'humain, le développement des civilisations où il s'inscrit. Ce qui compte pour nous, c'est l'homme, chaque homme, chaque groupement d'hommes, jusqu'à l'humanité tout entière » (Nicolas Senèze, la croix, Rome, 2017).
Donc, le développement est de plus en plus caractérisé, qualifié, orienté, localisé, cadré, encadré. D'où on parle de développement au plus petit échelon comme le développement familial, de quartier, communautaire. La famille étant considérée chez beaucoup comme le socle de la société. On parle aussi d'un développement sous perfusion pour désigner le grand apport de l'émigration et de l'informel souvent en expatriation. Le développement rural par une mise en valeur qu'elle soit paysagère, touristique, coopérative, agricole, notamment, avec apport de tous les équipements concourant à la promotion du rural. Le développement rural est chez nous aussi de moins en moins ruraliste, de plus en plus tourné vers la modernité. On peut constater un développement urbanistique, infrastructurel souvent une quête de confort des citadins, des ruraux aussi, un élan moderniste. D'autres pensent à un développement spirituel, idéologique, religieux, psychique…On peut également parler d'un développement organique, musculaire, morphologique pour faire une digression dans le champ médicinal. Le développement entrepreneurial est une propagation d'initiatives créatrices de revenus et d'emplois. Le développement économique prenant surtout en compte une sécurité économique avec des indicateurs comme le PIB/habitant. Aussi, le développement peut et doit souvent se référer à la réalité zonale et au niveau de vie des habitants d'où un développement idoine, approprié au besoin qu'on soit en milieu rural, périurbain, urbain ; au Nord ou dans le tiers monde et en cela Chappuis (1993-1997) fait une distinction : « les quatre monde du tiers monde », d'où un développement sur mesure. D'autres encore pensent le développement local que Souleymane Diallo dans son mémoire (2006) adapte, applique à l'urbain parlant de développement local urbain. Il est aussi de plus en plus question du développement coopératif, relationnel, en réseaux avec les ONG, les courtiers du développement (Georgio, 1994) pour mettre en relief cette voie très usitée de recherche développement surtout en zone rurale et où les acteurs sont des passerelles entre sociétés et institutions qui se soutiennent. Certains prudents pistent un développement endogène, intégré, propre car jugent ils plus perpétuel, plus autonomisant parce qu'ancré, enraciné : Madior Cissé (1992) par un écrit intitulé : développement à la base, scénario pour le présent « on ne développe pas, on se développe ». D'autres par une quête ou prise en compte plus ciblée pensent un développement générationnel et du genre. Quand pour leur part certains prospectivistes et futurologues pensent déjà un développement à venir, développement du futur selon les prévisions de tarissement de certaines réserves minières comme le pétrole d'où pour des besoins de durabilité, de dépollution…on parle déjà de voitures électriques, d'énergies renouvelables, de télé rendez vous et pensent à l'après développement, notamment, les sécurisations, les garanties et préservations nécessaires au développement.
Dans les zones du bassin arachidier ancien comme assez récent avec la translation vers le sud du Sénégal due à la sécheresse, à la désertification, à la saturation démographique, à la baisse de fertilité des sols….quatre développements qualifiés font figure de voies au développement très vulgarisées : il s'agit du développement rural, du développement local, mais le développement communautaire qui se greffe entre les deux et du développement durable, aujourd'hui, très mondialisé.
Le développement rural « made in » Sénégal, représentations et pratiques :
Selon Jean Morize « le développement rural consiste à améliorer tout l'environnement de l'agriculteur, considéré comme le principal bénéficiaire. Il porte à la fois sur les routes, les villages, la santé, l'éducation et sur tous les services économiques et sociaux susceptibles d'améliorer non seulement la fonction productive, mais aussi le bien être social. » (Morize, 1992). Au Sénégal, le développement rural n'est pas loin de signifier le développement global ou intégral avec plus de 60 % de ruraux et une incidence immense du rural sur l'urbain. La quête de confort qu'est l'élan du développement en milieu rural sénégalais est un objectif réunissant des acteurs aussi nombreux que divers. Cet objectif réunificateur, entre aspirations populaires et mises en œuvre ou réalisations, est l'alibi à d'innombrables activités, au-dedans et en dehors des terroirs. L'ouvrage « développement rural » connait des architectes et manœuvres que sont les politiques, les organisations non gouvernementales, les bailleurs, les technocrates, les émigrés, les populations autochtones souvent en associations et fédérations…A cette diversité d'intervenants fait suite une multiplicité d'initiatives, de pistes au progrès.
Pour beaucoup conjuguer le développement à l'espace rural équivaudrait à promouvoir les potentialités de l'espace rural en question d'où un développement intégré, endogène. Et là, les ressources de la terre, des cours d'eaux, de la nappe phréatique, du patrimoine paysager, mais aussi du ciel (avec notamment l'énergie solaire) donc de tout l'espace sont mobilisées et optimisées. De nos jours, le développement rural par les ressources de l'intérieur, intégré semble de plus en plus dépassé relégué au second plan pour laisser la place au développement inclusif qui ne connait plus de frontière. En effet, la majorité des bras valides du rural sont en émigration quelle soit journalière, une exode rurale, ou émigration à l'étranger plus longue. Et si sur les voies à arpenter pour l'ouvrage les actifs ne sont pas sur la même longueur d'ondes sur sa finalité non plus les impliqués ne sont pas d'accord. La corrélation ethnies et métiers, entreprises de développement dans le rural pour arguer d'une spécialisation ethnique s'estompe du fait de la multi activité, notamment. A Ngohé et Ndindy, le développement rural connait des évolutions dans ses voies comme dans ses exigences. Avec la rurbanisation où l'urbain et le rural s'imbriquent, force est de noter que le transfert de compétences se fait avec transfert de problèmes et de besoins.

Le développement local vu de chez nous :
Problématique de plus en plus actuelle, le développement local a fait l'objet d'une définition de la part des universitaires et autres experts en la matière .Cette définition du développement local de ces spécialistes passe généralement par son origine et contexte d'émergence, ses objectifs et son champ d'application. C'est ainsi que pour certains le développement local est apparu depuis les années 50 (John friedmann et Walter Stohr, développement endogène), tandis que d'autres le situent aux années 1960 (Wikipédia, l'encyclopédie libre) ; certains parlent des années 70 ; et la dernière datation est des années 1980 (Savey), érigé en accompagnement de la décentralisation. Pour Savey « l'entrée en crise » avec les changements intervenus dans le mode de production réduisent les capacités de l'Etat et la possibilité d'investissement dans le local, d'où la nécessité d'initiatives à la base pour suppléer l'Etat. Souleymane Diallo confirme cette logique secouriste : « nouveaux paradigmes, cadres d'analyses et d'intervention pour venir à la rescousse des économies européennes en proie à des difficultés ». (Pecqueur, 2000) plus explicite se situe aussi dans cette logique : « D'une manière générale, le développement local, sous ses aspects les plus spontanés décrit les modalités d'adaptation et d'initiative autonomes des producteurs de biens et services aux mutations profondes que connaît l'économie mondiale. Ce passage par une reterritorialisation des stratégies d'acteurs s'accompagne d'une mondialisation des échanges. Cela tendrait à démontrer, qu'aujourd'hui, l'internationalisation exige comme qualité première la capacité à s'adapter et innover, plus que la seule capacité à produire. Le territoire devient le creuset des mutations planétaires. Bref, le local et le mondial, sont les deux facettes d'un même mouvement d'ajustement ».
André Joyal dans l'encyclopédie de l'Agora,1998-2009 voit en le développement local l'expression de la volonté d'auto prise en charge de son destin d'une population en face d'un monde globalisé, en parlant « d'approche volontariste » (Katalyn Kolosy,1997),s'accorde avec Joyal. Ce dernier explique aussi cette nécessité de prise en charge locale du fait d'un épuisement des ressources d'une localité et l'obligation de tendre vers « l'économie du savoir ». (Pecqueur, 2000) de poursuivre :« le développement local, c'est tout à la fois des politiques publiques (aide aux entreprises , aux créateurs d'activités, construction et entretien des réseaux de transport, de télécommunication, etc.) des décisions stratégiques (s'implanter dans une nouvelle région, investir dans la formation professionnelle, développer des recherches en partenariat avec une université, etc.) et un travail de mise en réseau ».
Donc atouts à optimiser et contributions matériels et immatériels à gérer, le développement local a connu de nombreuses définitions, s'investir pour le progrès ou le confort dans son lieu d'habitat, est une œuvre citoyenne qui rassemble, normalement, la quasi-totalité des citoyens locaux. Le développement local pour beaucoup, chez nous, passe par le développement de l'habitat, le développement familial. Ceci entretient l'idée d'un développement local par le développement de soi. Aux efforts individuels et collectifs des populations s'ajoutent donc le concours des organes décentralisés de développement local. L'administration déconcentrée aussi pour sa part travaille à la gestion arbitrale du développement. Ces structures captent des partenariats et mettent en œuvre des politiques de développement territorialisé.
Au de là des textes, entre la région de Diourbel et la commune de Touba, le développement local se vit différemment. Aussi bien dans ses objectifs, que dans sa mise en œuvre comme dans ses exécutants, les développements locaux de Touba et de Diourbel prennent des formes distinctes. En effet, Touba bénéficie du « coaching gagnant » des marabouts que Cheikh Guéye désignait par l'appellation de marabouts urbanisant. Si à Diourbel le développement local se pratique surtout par la mise à disposition d'infrastructures de base (réseau d'adduction d'eau, d'électrification, écoles, et récemment des routes et raccordements goudronnés…). A Touba avec plus d'envergure, en plus d'infrastructures de base, des édifices de prestige et religieux sont érigés sous l'instigation maraboutique et grâce, notamment, aux contributions des disciples mourides. Le développement local de Diourbel tourne autour du développement humain, agricole, un secteur informel expansif, industriel avec déclin de la SEIB, mais des organisations et associations diverses par exemple de producteurs. Pour Touba le développement local est religieux, touristique, urbanistique, commercial, associatif, informel, communautaire…
A Touba, le développement local constitue un concept mis en application depuis des décennies et cela sous la houlette des khalifes généraux successifs. L'identification à l'espace toubien prenant même le dessus sur l'espace vécu du mouride, la Mecque du mouridisme catalyse toutes les attentions. Les mourides disséminés sur l'espace sénégalais et de par le monde, à travers des dons consentis directement aux marabouts, cotisations dans les dahiras et réponses individuelles ou collectives aux appels à investissement formulés par les marabouts, font continuellement Touba d'où le sens élevé de développement local mouride, à l'égard de la cité qui équivaut à travailler pour le cheikh fondateur. En effet, les grandes réalisations sur place portent la signature d'organisations mourides : La grande mosquée construit pendant 32 ans et en continuelle réfection. Et comme il est dit dans un rapport sur le développement local : « les associations confrériques ( dahira) ont financé la construction de structure de santé, des écoles , des bibliothèques, tant d'autres infrastructures communautaires… » Exemple de l'hopital Matlaboul Fawzaini construit par le dahira du même nom, le marché moderne construit par Serigne Saliou, ce dernier aurait eu à remettre une somme d'environ 20 milliards au président Wade pour la modernisation de la cité ». Les champs maraboutiques cultivés, récoltés, décortiqués ou pilés en groupe sont aussi l'expression de cet investissement populaire. Cette disponibilité populaire à la cause confrérique est vue par certains auteurs telle une déraison. Cependant la confrérie n'entretient aucune zone d'ombre sur son dirigisme économique. Devant cette synergie mouride, la fascination est l'état de bon nombre d'observateurs, c'est ainsi que Magassouba relève qu'en 1931 l'épidémie de la peste décima sans ralentir l'élan des mourides agissant sous l'injonction khalifienne. Par ailleurs, dans un pays où l'économie arachidière était naguère le moteur, les mourides étaient pour beaucoup dans ce succès : O'Brien parlait pour 1952/1953 et 1957/1958 d'un pourcentage de 25%, quand Irving Léonard Markovitz parle lui de 50%.
Donc quoique, le communautarisme mouride va avec une solidarité intra confrérique donc disséminée, des réserves et critiques de ce tout pour Touba, sont aussi formulées par de simples sénégalais et même parfois mourides, qui constatant la désertion d'autres missions dans différentes localités, parlent plutôt d'un développement idéologique et non de développement local. Cette assertion est aisément défendable. Si le développement local implique, à la suite de l'initiative locale l'appui de l'Etat ; le développement local toubien fut suspecté par certains surtout depuis l'alternance de 2000 instaurant au pouvoir Me Wade disciple de la confrérie de prendre l'Etat en otage. Cela malgré que des voix neutres mettent en contre balance le poids démographique de la cité, deuxième ville du pays et l'importante contribution des mourides au développement de la cité. Ainsi, le développement local semble se particulariser selon un certain nombre de contexte. A Diourbel, le service de développement local est régional avec comme répondants les anciens CER (centre d'expansion rural) devenu CADL (centre d'appui au développement local) lesquels CADL ont pour une vocation plurielle abritant aménagiste, infirmier, enseignant...Même si de nos jours, ils ne sont pas toujours fonctionnels.
Le développement communautaire, une satisfaction, une avancée par rapport à une ou des problématiques collectives de façon participative, communautairement découle d'un élan naturel du mouvement associatif, coopératif, des organisations communautaires. Il est proche du développement local par son caractère localisé, participatif, solidaire avec des apports publics comme privés. Chez nous il est plus présent en milieu rural et on peut le distinguer du développement local dans le sens où celui-ci est surtout à finalité locale, inclusive ; alors que le développement communautaire pour sa part implique du départ à la fin une adhésion, un défi populaire, partagé, communautaire solutionné de façon participative dans un espace social, d'où « un développement social territorialisé ». D'ailleurs, un auteur met en exergue cet enjeu partagé pour mieux cerner le développement communautaire : « l'existence d'un problème collectif, c'est-à-dire d'un problème commun à un ensemble de personnes, une population, une collectivité, ou une communauté, problème commun parce qu'il trouve ses racines et s'explique par un problème structurel ou d'organisation sociale, par définition donc « externe » à l'individu, même si celui-ci peut le vivre individuellement de façon différente de son voisin. ». Chez un autre auteur, la notion de développement des communautés fait référence à « un processus de coopération volontaire, d'entraide et de construction de liens sociaux entre les résidents et les institutions d'un milieu local visant l'amélioration des conditions de vie sur le plan physique, social et économique » (Chavis, 2000, cité dans INSPQ, avril 2002, p. 16). (Maurice Milhaud, 1962) pour sa part, s'en réfère à la méthode du développement communautaire : « La méthode du développement communautaire agit comme un stimulant de l'économie en augmentant le nombre des personnes ayant une occupation productrice, en leur donnant le moyen d'accroître leur rendement individuel et celui du groupe ».
Dans le Baol arachidier, le développement communautaire, des communautés est pris en charge aussi bien par des institutions publiques que privées, mais des associations. Une responsable du service de développement communautaire déclare qu'ils sont présentement rattachés au ministère de la femme et de la famille et sont dans une discrimination positive vue la féminisation locale de la pauvreté. Ce service départemental du développement communautaire travaille en collaboration avec l'agence régionale de développement (ARD). Il appuie, oriente et coordonne avec ses services qui sont eux dans la matérialisation concrète. La structure gère un certain nombre de fonds (Fonds national de l'entreprenariat féminin, fonds national de crédit femmes finançant des projets…). Faute de moyens les OP sont peu soutenus par la structure. Toutefois, la structure travaille avec des projets comme PAFA, PALAM (le volet programme d'alphabétisation et d'apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté) dirigé vers les femmes et les jeunes. A travers ce projet, des écoles ont été construites dans 7 communes (école plus métier et possibilité de rejoindre le circuit classique). Aussi, des organisations de producteurs et autres associations de même que des ONG œuvrent dans l'action communautaire s'il le faut en secrétant des groupements qui sont dans les secteurs de l'artisanat, agricole, micro finance, élevage, de la transformation (céréalière, arachide, savonnerie), notamment. Des dahiras, mouvements religieux et rassemblements de migrants dotent leurs communautés en coopération avec des ONG ou par efforts collectifs des membres en forages, cases de santé, boutiques communautaires….
Le développement durable est de nos jours très en vogue, notamment, avec l'urgence climatique motivée par les changements climatiques et les dégradations de l'environnement causés par une course aux profits. Il s'est donc agit de conscientiser, rationnaliser, sécuriser préserver, partager le développement. Avancer oui, mais surement et de façon inclusive. Pour un progrès ou avancée équitable et soutenable donc pérenne, l'expression sustainable development, traduite de l'anglais par « développement durable », un des développements orientés, qualifiés les plus inclusifs et actualisés, est selon de nombreux experts issue du rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, notre avenir à tous (appelé aussi rapport Brundtland, du nom de la présidente de la commission, Mme Gro Harlem Brundtland) : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »(1987). Il est donc aujourd'hui de plus en plus question d'énergies renouvelables pour parer au tarissement de réserves minières, sortir de la pollution, induire plus d'équité dans les quêtes quotidiennes de progrès comme y invite le commerce équitable. Aujourd'hui, le développement durable s'appuie sur une vision globalisante et du long terme qui prenant en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement, ainsi que leurs interactions se fixe des objectifs rationalistes, écologistes voire humanistes. Avoir dans le viseur non plus seulement notre progrès ou bien être individuel mais celui de la globalité (des sociétés humaines, de leur environnement, leurs établissements, leurs descendances…) Le développement durable, une moralisation du développement est proche du développement humain car très inclusif quant aux paramètres pris en compte avec aussi un objectif d'équité.
Au Sénégal, le développement durable fait l'objet d'une prise en compte inclusive, transversale, notamment, par les différents ministères de la république mais est surtout rattaché au ministère de l'environnement d'où une mise en exergue de sa dimension écologique selon nos spécificités locales : « En effet, pays sahélien, le Sénégal fait face à des défis environnementaux tels le changement climatique, la déforestation, l'épuisement, la pollution, l'érosion des sols, la préservation de la biodiversité mais de l'atmosphère dans un contexte d'exploitation minière mais d'exécution de grands chantiers…d'où des stratégies de résilience, de conservation, de dynamisation de nos divers régulateurs climatiques et environnementaux ; mais aussi des études préventives d'impacts environnementaux sont partout mises en branle. Il s'agit donc d'entrer de plein pied dans le modernisme et l'usus fructus de nos ressources sans en pâtir ni dérégler notre socle ou milieu » (in Les défis du développement durable à Diourbel, Moussa Kane, décembre 2019). Le bassin arachidier comme y renvoie son appellation est une zone à vocation agricole où le moteur principal l'arachide n'est plus à la hauteur (l'arachide au Sénégal, un moteur en panne ; Claude Freud, 1997). Ce recul agricole est à allier avec les dégradations environnementales : « Une des plus grandes manifestations de cette dégradation et rareté des ressources dans le bassin arachidier reste la végétation, le manteau végétal spontané était constitué par la forêt. Mais la mise en valeur agricole a peu à peu, réduit celle-ci à l'état de souvenir et le « déclassement » des forets à l'Est de Touba, afin de se concilier les marabouts puissants, ne fait que continuer une ancienne pratique » (J Copans, 1980). D'où il est question de remonter la pente de cette dégradation à causes multiples mais surtout physico climatiques tout en innovant et boostant les secteurs nouveaux palliatifs voire secouristes comme l'entreprenariat, l'informel, les coopératives, la transformation, le maraichage, les cultures de transition ce qui passera par une rétention optimisation des lacs pluviaux, mais la dynamisation de l'élevage, l'enseignement avec les récents établissements régionaux que sont l'université de Bambey et le lycée scientifique d'excellence de Diourbel.
Le souci de durabilité du développement à Diourbel incite aussi à des mesures de protection civile car l'usine de la Sonacos avec des produits toxiques tel l'ammoniaque et une puissance électrique considérable a plusieurs fois été sources d'accidents tragiques dont : « celui du 24 mars 1992…la plus grande catastrophe chimique que le Sénégal ait connu …quarante-trois (43) morts et quelques 403 blessés »( Enquête), cela malgré une haie végétale de ‘'nim'' (azertica indica) la séparant avec la cité ouvrière. Mais aussi, l'usine Touba Gaz de Ngabou, moins ancienne fait l'objet d'une vigilance particulière quant à la conformité des pratiques avec les normes de sécurité et qualité en vigueur pour une telle entreprise. Tout cela sans perdre de vue les forts rassemblements populaires religieux à Touba et satellites invitant à plus de vigilance surtout avec des épidémies passées de choléra. Mais l'hygiène publique des places commerçantes pour une population dont les marchés sont les principaux employeurs.

Pour le cas de Diourbel, l'agence régionale de développement (ARD) supervise projets et collectivités locales avec un budget plus considérable, notamment, le BCI (budget consolidé d'investissement). Ces diverses voies au développement parties de théories des chercheurs donc étayées sont testées, mises en œuvre par divers services et organes selon des planifications à travers des actions, réalisations et conseils visant le progrès, l'autonomisation d'individus, de localités et collectivités. Il importe de signaler que la géographie à travers son cercle de définition (sociétés, espaces, temps) définit, imprime une marque au développement. Toutefois, un fractionnisme excessif sans intercommunalité, ni démarche synthétique entre différentes voies, en plus non participatif, représentatif, adapté pourrait être contreproductif, notamment, avec des heurts entre logiques locales, nationales, globales. En effet, ici aussi, un arbitrage prioritaire de même que des préalables en termes d'habilitation, formation mais un accompagnement qu'est la transparence s'impose.

P B Moussa KANE, doctorant aménagement-développement, DEA sciences PO, membre du groupe de recherche « les EDIFICATIONS » (UGB)

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Les Conseils de l'ONG GAMEIA pour réviser et réussir les examens malgré le Covid

Sat, 04/25/2020 - 22:26
Quel que soit votre niveau d'étude actuel nous vous disons que c'est encore possible. Plus de 50% de nos accompagnés sont devenus meilleurs et 90% ont acquis l'autonomie et étudient sans des répétiteurs. Beaucoup d'enseignants ont eux aussi expérimenté les METHODES SCOLAIRES GAMEIA et en ont témoigné !

Avec la page 67 Comment être en tête de classe ? Nous avions fait des merveilles avec nos accompagnés dont 04 sont premiers de leur Classe, 09 font partie des dix premiers de leur classe et 11 ont une moyenne comprise entre 11et 14. Alors qu'au départ personne ne croyait qu'ils en étaient capables, leurs moyennes étaient comprises entre 07et 09, et certains étaient sur le point d'abandonner.

Chers Parents, chers Collègues enseignants, Chers apprenants, bonjour ! C'est pour vous apprenants que je réalise cette vidéo afin de vous aider à mieux planifier ces périodes de congés qui sont vraiment importantes pour vous aider à vous mettre à niveau avant la rentrée ; cela vous permettra de réviser et de vous sentir beaucoup plus prêt à la rentrée. Car à la reprise, je vous assure vous n'aurez plus le temps pour le travail personnel, les examens blancs seront programmés, les révisions en classe également vont suivre, et l'examen national va se présenter. Mais si vous observez bien ce que je vais vous dire tout à l'heure à travers cette vidéo, vous verrez que le travail vous sera beaucoup plus facile pour finir l'année avec succès.

Je suis Mme Crépine GANDAHO AMOUSSOU, Professeure Certifiée de Philosophie, Spécialiste en Gestion des Ressources Humaines et Consultante en Psychopédagogie pour avoir écrit deux supports ‘'Méthodes efficaces de travail pour tout apprenant'' et ‘'Comment motiver les apprenants en difficulté d'apprentissage'' ? Je suis également la Directrice Exécutive de l'ONG GAMEIA. Entendez Groupe d'Action pour la Motivation et l'Eveil Intellectuel des Apprenants. Nous travaillons sur le Projet : ‘'soutien Didactique aux apprenants de niveau intellectuel faible'' quel que soit le niveau de l'enfant, nous l'aidons et nous l'amenons à avoir beaucoup plus confiance en lui-même, à avoir l'autonomie et à pouvoir travailler avec méthode. Non seulement, il réussit ses études, mais aussi et de surcroit il réussit sa vie parce que dès lors que l'apprenant présente des difficultés, si rien n'est fait et que ces difficultés ne sont pas résolues, cela pourra toutefois jouer sur sa vie d'adulte.

Ceci étant pour ces congés nous allons demander surtout à nos Chers candidats de résumer leurs cours et de les réviser en même temps. Pour réussir ces résumés de cours, il vous suffira d'avoir par matières un cahier de résumé. Ainsi vous allez diviser les pages du cahier en 02 parties égales y compris les images et vous respectez le plan du cours c'est-à-dire que tous les titres doivent apparaître dans le résumé du début jusqu'à la fin et au niveau de chaque sous titres, vous essayerez de résumer les paragraphes en des idées c'est à dire vous mettez 2 ou 3 phrases ensemble pour en faire une idée et vous posez un tiret au début de la ligne et vous mettez l'idée qui résume ces 2 ou 3 phrases, ou bien vous posez une question dont la réponse va vous amener à répondre en développant ces paragraphes là.

Voilà comment vous allez procéder en respectant bien sûr votre emploi du temps de l'école car si vous ne respectez pas cela, vous risquez de donner beaucoup plus de priorité aux seules matières que vous aimez alors que la réussite dépend de toutes les matières.

Donc vous tenez compte l'emploi du temps de l'école. Si à l'heure où vous suivez cette vidéo, vous devez avoir SVT ou philosophie, vous prenez ce cahier de cours là et vous commencez le résumé comme je venais de le dire. En effet, pour tous les cours ces résumés-là. ( 5ème Secret ‘'Méthodes efficaces de travail pour tout apprenant''P71) Pour Maths et PCT, il vous suffit de résumer juste les définitions et les propriétés que vous allez essayer de maîtriser et cela vous aidera à pouvoir faire face aux exercices. Donc pour les heures de cours vous résumez et la soirée vous traitez des épreuves qui ont rapport avec ce que vous avez résumé au cours de la journée, de préférence ces épreuves doivent être des épreuves d'examen, comme cela ces exercices vont vous préparer et vous mettre dans le bain c'est à dire dans la psychologie de l'examen.

Avant le résumé du jour, tôt le matin, vous vous réveillez, c'est pour apprendre ce que vous aviez résumé. Si je suppose par exemple que le lundi, vous avez pu faire des résumés, Mardi également, vous allez pouvoir remarquer qu'à partir du Mercredi les mêmes cours que vous auriez résumé le lundi et Mardi sont programmé et vont revenir, vous prenez donc ces résumés que vous apprenez avec le cahier de résumé en essayant de répondre aux questions posées (7ème Secret ‘'Méthodes efficaces de travail pour tout apprenant''P71).

Au cas où vous serez incapable de répondre à une question du résumé, il suffira de réapprendre avec le cahier de cours.

Avec ces stratégies de résumé et de révision vous allez apprendre plus facilement et à la rentrée vous aurez une bonne assurance, une confiance en vous-même, ce qui va vous déterminer pour la suite. En trois semaines, nous avons pu finir ces résumés avec nos accompagnés, donc vous le pouvez aussi.

Chers parents, saviez-vous comment vous allez aider ces enfants, c'est-à-dire les accompagner à suivre les stratégies que je viens de donner et à ce qu'ils puissent réellement atteindre l'objectif qui est de résumer et de réviser leurs cours, il suffit juste de leur demander chaque jour les matières qu'ils ont dans la journée de les motiver à travailler et à la fin de la journée vous leurs demanderez de vous expliquer le contenu de ce qu'ils ont fait au cours de la journée.

Et pour les amener à avoir beaucoup plus d'engouement, de motivation, et le désir d'aller de l'avant, nous vous recommandons notre support ‘'Comment motiver les apprenants en difficulté d'apprentissage ?'' vous y trouvez des stratégies, des expressions qui vous aiderons à les motiver à travailler (p59), à leur donner ce goût et le désir d'étudier pour aller de l'avant.

Dans ce support ‘'Comment motiver les apprenants en difficulté d'apprentissage'' la page 21 vous montre les dynamiques, c'est-à-dire les sources de la motivation. Vous verrez également les différents Secrets pour motiver votre enfant (P75).

Comment reconnaitre les besoins de son enfant afin de le motiver ?

Lissez la page 60 vous allez pouvoir comprendre ce qui explique peut-être le comportement de votre enfant. Pourquoi il n'a pas du tout le désir ?

Si c'est un paresseux comme on le dit, le renforcement positif (la page 50), va vous aider et s'il manque de confiance en lui-même à la page 46 vous aurez les outils. Si c'est un adolescent que vous avez du mal à contrôler, lisez la page 63. Que doivent faire les parents face à l'adolescence et Comment les motiver à travailler à la page 59.

Le premier ouvrage ‘'méthodes efficaces de travail pour tout apprenant'' aide vos enfants à avoir des méthodes afin d'étudier facilement. Vous pouvez y voir les étapes obligées de l'apprentissage, c'est une démarche scientifique et quand l'enfant respecte il n'y a pas de raison pour qu'il ne puisse pas apprendre objectivement. Nous avons par exemple les méthodes pour pouvoir étudier chaque matière à la pages 36, où vous aurez : Comment apprendre rapidement une leçon ? et s'il est déjà d'un niveau moyen et vous voulez qu'il ait la mention, pourquoi pas qu'il lise la page 31 ; Comment travailler avec minutie, les expériences des meilleurs apprenants à la page 65

Avec la page 67 Comment être en tête de classe ? nous avions fait des merveilles avec nos accompagnés dont 04 sont premiers de leur Classe, 09 font partie des dix premiers de leur classe et 11 ont une moyenne comprise entre 11et 14. Alors qu'au départ personne ne croyaient qu'ils en étaient capables, leurs moyennes étaient comprises entre 07et 09, et certains étaient sur le point d'abandonner.

Toujours avec le premier livre ‘'méthodes efficaces de travail…'' nous avons nos sept (07) secrets qui organisent tout ce que je viens de dire étape par étape que l'enfant doit respecter. Il y a aussi la page 82 un modèle d'emploi du temps qui nous montre comment planifier toutes les matières afin de donner la chance à toutes les matières parce que sans une planification l'enfant a tendance à étudier seule les matières qui l'intéresse et le reste est à l'eau. Il étudie, mais échoue et si vous cherchez à comprendre pourquoi il ne réussit pas c'est parce que rien n'est planifié.

L'enfant manque de temps et la planification va lui permettre non seulement de bien étudier mais d'avoir aussi le temps pour son repos et pour son loisir, c'est très important.

Donc chers parents d'élèves si vos enfants présentent des difficultés, vous aviez tout essayé, et ça ne marche pas, n'hésitez pas à nous contacter.

Notre site internet est là : ONG GAMEIA vous allez voir les activités que nous menons. Abonnez-vous aussi à notre chaine YouTube : Méthodes Scolaires GAMEIA où bien contactez-nous directement au 95 09 16 78 / 96 87 03 35

Nous pourrons mieux prendre soin de vos enfants. Nous avons le service de prise en charge pour les cas d'impuissance apprise quand l'enfant connait plusieurs fois l'échec, à un moment donné, il perd tout pouvoir pour évoluer. Nous aidons ces cas à se retrouver. Si c'est que l'enfant est atteint d'illusion d'incompétence, de défaut de motivation et de méthodologie nous sommes là pour l'accompagner également.

Nos livres sont disponibles en librairie sur toute l'étendue du territoire béninois.

Avec les Méthodes scolaires GAMEIA, tous les apprenants peuvent réussir !

Toutes l'équipe GAMEIA vous remercie !

Par Crépine Gandaho-Amoussou, professeure certifiée de Philosophie, spécialiste en Gestion des Ressources Humaines, Directrice exécutive de l'ONG GAMEIA (Groupe d'action pour la Motivation et l'Eveil Intellectuel des Apprenants), Projet « Soutien Didactique aux apprenants de niveau intellectuel faible ».

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17.200 tests de dépistage rapide du Covid-19 réceptionnés

Sat, 04/25/2020 - 21:34

Le Bénin renforce son dispositif dans le cadre de sa riposte contre le coronavirus. Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin et son collègue de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni ont réceptionné ce samedi 25 avril 2020, 17.200 tests de dépistage rapide du Covid-19.

Les tests de dépistage rapide permettent d'avoir un premier diagnostic sanguin après 15 à 20 mn. Ce qui donne une première idée du statut de la personne avant de procéder à un prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharinx) pour un test PCR (Polymerase Chain Reaction) ou virologique.
Selon le ministre Benjamin Hounkpatin la réception de ces tests renforce la stratégie diagnostique du gouvernement. Elle sera déployée également au niveau des postes frontaliers.


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Le Bénin réceptionne 17.200 tests de dépistage rapide

Sat, 04/25/2020 - 20:07

Le ministre de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN, et le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald WADAGNI ont réceptionné ce samedi 25 avril 2020 à l'aéroport de Cotonou, 17.200 tests de dépistage rapide du Covid-19 pour renforcer le dispositif existant.
Ces tests permettent d'avoir un premier diagnostic sanguin après 20mn avant d'être renforcé au besoin par un prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharinx) pour un test PCR (Polymerase Chain Reaction) ou virologique.

https://www.gouv.bj/coronavirus/flashinfos/

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La campagne agricole 2020-2021 lancée

Sat, 04/25/2020 - 16:51

Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston C. Dossouhoui a procédé au lancement officiel de la campagne agricole 2020-2021 dans la matinée de ce vendredi 24 avril 2020 à Cococodji dans la commune d'Abomey-Calavi. La campagne lancée va se dérouler dans un contexte particulier de la pandémie de Coronavirus, et dont le ministre a fait cas dans son allocution.
Procédant au lancement de la campagne, Gaston Dossouhoui a invité les différents acteurs à redoubler d'efforts pour maintenir le niveau de la production. L'agriculture béninoise à l'en croire, affiche depuis quelques années, des avancées remarquables. Les résultats reconnus dans le pays, au niveau continental en ce qui concerne le coton, et dans la sous-région pour les produits vivriers en témoignent éloquemment, a-t-il souligné. Pour l'autorité ministérielle, les défis majeurs auxquels il convient désormais de s'attaquer pour davantage révéler l'agriculture béninoise, reste « l'amélioration continue de la productivité et le bon positionnement des produits sur le marché ».
Evoquant le contexte particulier de la crise sanitaire causée par le Coronavirus, Gaston C. Dossouhoui a exhorté les acteurs à « développer des stratégies idoines pour contourner et avoir une réponse digne des guerriers fils de Béhanzin ».

F. A. A.

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Les services du CHU-MEL réouverts ce samedi

Sat, 04/25/2020 - 16:45

Fermé il y a quelques jours en raison d'un cas de Coronavirus, le Centre hospitalier universitaire de la mère et de l'enfant (CHU-MEL) de Cotonou a réouvert ses portes ce samedi 25 avril 2020 pour le bonheur des usagers.

Un agent du service des accouchements de cette formation sanitaire de référence de la ville de Cotonou aurait été testé positif au Covid-19. Ce qui a conduit à la mise en quarantaine de certains agents et à la fermeture de certains services, notamment les salles d'accouchement, le service de réanimation, le bloc opératoire et la salle de dilatation.
En rouvrant l'hôpital au public ce samedi, les responsables du centre ont pris d'importantes mesures sanitaires afin de prévenir tout cas de Coronavirus. Des dispositifs de lavage de mains à l'eau et au savon ont été installés. A cela s'ajoute des mesures telles que le port obligatoire de masques dans les locaux de l'hôpital, l'installation de thermomètres à infrarouge, le renforcement de la sensibilisation sur l'adoption des mesures prescrites par les autorités pour éviter la propagation de la pandémie dans le pays.
Tout l'hôpital de même que le matériel de travail seront désinfectés régulièrement, renseignent nos sources.

F. A. A.

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Armand GANSÈ convoqué devant le juge mardi prochain

Sat, 04/25/2020 - 16:09

Pour des propos à caractère régionaliste et ethno-centriste à l'endroit d'une communauté installée à Bohicon, le directeur général de la Société de gestion des marchés autonomes (SOGEMA), Armand GANSÈ sera devant le juge du tribunal de première instance de première classe de Cotonou mardi 28 avril prochain.
Dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, il y a quelques jours, le candidat de la liste du parti Bloc Républicain dans la commune de Bohicon a été vu entrain de tenir des propos à caractère régionaliste et ethno-centriste lors d'un regroupement politique dans la ville carrefour.
Écouté à l'Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), il a été mis sous convocation et sera présenté au juge mardi qui décidera de sa condamnation ou non.

F. A. A.

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La Fondation Claudine Talon accompagne les efforts du gouvernement

Sat, 04/25/2020 - 16:08

En partenariat avec la Fondation Sanofi Espoir, la Fondation Claudine Talon a offert un lot de médicaments au ministère de la santé dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus au Bénin.

A travers un communiqué rendu public ce vendredi 24 avril, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a informé avoir réceptionné un lot de 48000 comprimés d'hydroxy-chloroquine 200 mg (plaquénil 200 mg). Une action qui vient en appui au gouvernement dans la prise en charge et le traitement des personnes malades du Covid-19.
Les autorités présentes lors de la cérémonie de remise du lot, ont exprimé la reconnaissance du gouvernement et du peuple béninois à la Fondation Claudine Talon.

F. A. A.

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Les contractuels du ministère des finances invités à signer leurs contrats

Sat, 04/25/2020 - 16:06

Les agents contractuels du ministère de l'économie et des finances de la promotion 2014 redéployés dans d'autres ministères en juillet 2019 ont jusqu'au 08 mai prochain pour signer leurs contrats. L'annonce a été faite au cours de la conférence de presse animé ce vendredi 24 avril 2020 par le directeur de la règlementation et du suivi des carrières du ministère du travail et de la fonction publique.

Lors de la conférence de presse de vendredi dernier, le directeur de la règlementation et du suivi des carrières du ministère du travail et de la fonction publique Eric Ayinanon a invité les agents concernés à aller signer leurs contrats au niveau des ministères d'accueil. Faute de quoi, ils seront considérés comme démissionnaires.
A en croire le directeur de la règlementation et du suivi des carrières, le ministre du travail et de la fonction publique a saisi tous ses collègues bénéficiaires du redéploiement pour que ces derniers puissent transmettre les projets de contrats signés le 08 mais 2020 au plus tard, afin que la situation administrative et financière de ces agents puisse être finalisée dans un délai raisonnable. « Si les intéressés ne signent pas de contrat, on ne peut pas leur payer un salaire », a-t-il averti.
Eric Ayinanon a souligné que passé le délai de 08 mai, le ministère du travail et de la fonction publique va rendre compte au Conseil des ministres pour décision à prendre.
Sous la coordination du ministre du travail, un dispositif de traitement accéléré de ces contrats est mis en place, a-t-il informé avant de préciser qu'un autre dispositif spécial est mis en place sous la coordination du ministre du travail et de la fonction publique et son collègue de l'économie et des finances pour que les intéressés soient satisfaits dans un délai raisonnable. Pour preuve, il a rappelé que les 07 qui ont accepté ont déjà leurs contrats validés au niveau du Trésor public.

F. A. A.

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Covid-19 et agroalimentaire au Bénin

Sat, 04/25/2020 - 12:23

(Par Roger Gbégnonvi)

​En confinement strict à son domicile, un Ministre de l'Agriculture d'un pays de l'UE, en télétravail et par visioconférence, donne une interview télévisée pour attirer l'attention de ses concitoyens sur deux urgences.
1.- La nécessité de s'adonner eux-mêmes à cueillir et à ramasser, travaux pour lesquels des travailleurs saisonniers venaient des pays alentour : le covid-19 empêche la libre circulation des personnes.
2.- La libre circulation des biens se poursuit, mais plus à haut débit, d'où nécessité d'aimer, voire de préférer, « les produits de notre agriculture ». Ce dernier point interpelle le Bénin. Au sortir du confinement ou s'il faut cohabiter dorénavant avec le covid-19 ou son fantôme, épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, l'accès aux vivres importés sera réduit, alors que l'accès à ceux du terroir sera sans restriction. Or pour être à disposition, il faut qu'ils soient en suffisance. Est-ce bien le cas ?
​Prenons le fonio cultivé au Bénin, au Burkina et au Niger. Sur un sachet de 1 kg dans un supermarché à Cotonou, on lit : « Farine de fonio. 100% fonio sain du Bénin. Céréale diététique sans gluten. Conseillée aux personnes qui souffrent du diabète et de l'obésité. » Le conseil, fondé sur l'absence de gluten, explique pourquoi la farine de fonio cultivé au Bénin se retrouve dans nombre de cuisines en Europe et en Amérique du nord en vue de confectionner bouillies, gâteaux, galettes, pain. Nourriture prophylactique à base de la farine de fonio. Son sachet de 1 kg coûte à Cotonou 2.500 f CFA contre 1.000 f pour le sachet de 1 kg de farine de blé, très répandue. Le Béninois peut aujourd'hui se procurer plus facilement la farine de blé importée avec gluten que la farine de fonio sans gluten. La production artisanale de cette dernière est cause de sa rareté sur le marché béninois. Mais s'il advenait que, pour cause de covid-19, la farine de blé devînt aussi rare que celle de fonio ?
​Prenons le riz consommé au quotidien par les Béninois. Pour un sac de 5 kg de « Riz de Natitingou, riz étuvé de montagne », il faut débourser environ 3.500 f CFA. C'est à peu près le même prix de base pour le sac de 5 kg des différents riz importés d'Asie. Or le prix du riz importé peut, sur tous les marchés du Bénin, être ramené à 3.000 f. Le riz que l'on trouve à acheter partout au Bénin est le riz importé. Seuls quelques patriotes, un peu visionnaires, recherchent le ‘‘Riz Nati'' ou ‘‘le riz des Collines'' (Savalou-Dassa), très peu répandus. Et si, pour cause de covid-19, le riz importé devenait aussi rare que le riz produit au Bénin ?
​Prenons le fruit que l'agro-pédologue Aziadomè Kogblévi n'a de cesse d'appeler « ce merveilleux FRUIT MIRACLE, un fruit pour diabétique ». Aussi petit qu'un grain de café. Il y a 70 ans, les écoliers dahoméens, avec 1 f CFA, s'en remplissaient la poche. Vous en croquez un, et tout ce que vous mangez après prend un goût sucré très aimable. Pas de diabète possible avec le ‘‘síslè''dit SYNSEPALUM DULCIFICUM. Et l'on n'a pas interrogé les autres vertus prophylactiques ni de ses feuilles ni de ses racines. Aujourd'hui, le fruit miracle et la plante ont pratiquement disparu de nos champs. Comment et, surtout, pourquoi ? Surpris et inconsolables, d'anciens Dahoméens, patriotes, partent en quête et finissent par retrouver comme un résidu de la plante et du fruit dans une brousse improbable d'Allada. Sans attendre les pénuries attribuables au covid-19, il faut ressusciter le synsepalum dulcificum.
​Du Dahomey au Bénin, nos gouvernements brandissent le flambeau jamais allumé de la vallée de l'Ouémé, aussi fertile, disent-ils, que la vallée du Nil, qui nourrit au quotidien des dizaines de millions d'Egyptiens et de Soudanais. Puisse ce temps de confinement imposé par l'invisible et intraitable covid-19 nous pousser à passer du discours au parcours vers un agroalimentaire béninois qui réduise de façon significative la dépendance du Bénin vis-à-vis de l'étranger. Tâche à laquelle nous invite aussi l'immodérée croissance démographique.

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COVID 19 : Quid de l'industrie nationale ?

Fri, 04/24/2020 - 22:48

Un mal qui répand la terreur, déstabilise l'humanité et fait valser les économies partout dans le monde. La COVID-19, puisqu'il faut l'appeler par son nom, décime des vies, des espoirs, tue des entreprises. Même si toutes n'en sont pas encore mortes, toutes ou presque en souffrent peu ou prou avec l'inévitable cortège de destruction d'emplois qui s'en suit et bien entendu l'explosion du chômage à travers la planète.

Pour stopper la propagation de la COVID 19, des stratégies sont mises en place par les Etats au nombre desquelles le confinement général adopté par les pays développés pour la plupart. Le Bénin a opportunément évité, du moins pour le moment la solution du confinement qui me semble être une solution extrême, pour une solution modérée, prudente, en tout cas mieux adaptée aux réalités socio-économiques du pays. Il s'agit de la mise en place d'un cordon sanitaire autour des agglomérations jugées à risques ou potentiellement des niches de la COVID 19. Il faut ajouter à cela les recommandations fortes du gouvernement à l'endroit des populations instamment invitées à adopter les mesures barrières à la COVID 19 et l'acquisition d'équipements et autres médicaments.

Au regard des derniers chiffres annoncés par le gouvernement, je ne peux que saluer l'efficience des mesures appliquées. Tant il est vrai, le confinement général en termes de coût à payer au plan économique, financier et social pourrait porter un coup fatal aux efforts de développement engagés par notre pays et plus particulièrement aux efforts qui se font dans le secteur de l'industrie, pourvoyeuse de richesses et d'emplois.

Il n'est aujourd'hui un secret pour personne, l'économie mondiale est entrée en récession. Certains spécialistes estiment même que la crise actuelle née de la propagation de la COVID 19 sera pire que celle de 1929. Dans ces conditions, quand bien même la pandémie ne sévit pas encore en Afrique avec la même virulence que celle en cours dans les pays occidentaux, il n'en demeure pas moins que les économies déjà fragiles des pays en voie de développement seront encore plus impactées.

Face à cette situation, je pense que les réflexions doivent être impérativement et urgemment engagées en vue de proposer des solutions à même d'amortir un tant soit peu le choc qui s'annonce comme inéluctable.

Le contexte qui est le nôtre est totalement défavorable, marqué d'une part par la transition économique que nous connaissons à travers les réformes engagées par le gouvernement et d'autre part par la fermeture des frontières déjà avec le géant de l'Est ajoutée à la fermeture totale des frontières du fait de la menace de la COVID 19.

Il apparait paradoxalement comme une occasion unique de mener des réflexions profondes sur le moyen de juguler la crise.

Pour ce faire, il urge que les autorités portent une attention particulière à l'autosuffisance alimentaire et à l'organisation de nouvelles filières qui serviront de base solide pur une politique agroalimentaire permanente.

Il est vrai qu'en 4 ans de gestion du gouvernement de la rupture, des progrès ont été enregistrés et il convient de louer la politique dynamique en la matière par les autorités. Cependant il faut noter que ce n'est qu'un début et il reste beaucoup à faire. Il reste que l'agroalimentaire dans notre pays est encore à ses balbutiements. Il apparait urgent qu'un coup de fouet soit donné à ce secteur afin qu'il puisse connaitre l'évolution nécessaire à une économie stable.

Pour ma part, il serait déjà pertinent de mettre en place des conditions favorables aux quelques unités agroindustrielles déjà en place. A l'effet de les consolider et les renforcer. Cela passe par la prise de décisions courageuses, par exemple les mesures de protectionnisme de l'industrie nationale en vue de la promotionner et de la rendre plus compétitive. Cela doit appeler qu'on se préoccupe de façon particulière de la formation des hommes et des femmes devant servir dans ce sous-secteur. Mais aussi dans tous les secteurs où l'ETAT aurait jeté son dévolu.

Il est heureux que la question n'ait pas échappé aux autorités qui ont mis sur les fonts baptismaux le Conseil National de l'Education. Pour résoudre les problèmes d'orientation entre autres solutions pourraient par exemple être la mise en place de conditions plus favorables dans tel secteur que l'Etat aurait choisi comme secteur favorable pour les élèves et les étudiants qui choisiront de s'engager dans lesdits secteurs. Je pense que la mise en place de condition d'attraction à l'instar des bourses de montant plus intéressant dans ces secteurs ciblés peut constituer une source de motivations sérieuses.

J'invite les autorités à se pencher sur la question.

Franck - Lévy AKANNI
Administrateur d'Industrie

Categories: Afrique

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