Le cabinet de conseil MicroSave Consulting (MSC) a mené six études qui ont analysé les besoins et les contraintes de l'activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Mali, en RDC, au Sénégal et au Togo, pour accélérer l'inclusion financière.
Le constat est de plus en plus établi que les FinTechs apparaissent comme une solution idéale pour l'inclusion financière des populations africaines se trouvant hors du système bancaire formel. Les technologies émergentes créent des opportunités d'emplois et offrent la possibilité de réduire les coûts de distribution de produits et services adaptés. Les prévisions de la Banque mondiale sur l'Afrique francophone sont encourageantes : d'ici 2021, 62,5 % des économies africaines à croissance rapide se trouveront en Afrique francophone, où la population jeune est importante.
Cependant le combat est loin d'être gagné pour un secteur qui en est à ses balbutiements. C'est dans le cadre du programme de la Fondation Mastercard pour le renforcement des capacités en Afrique francophone, que le cabinet d'étude MicroSave Consulting (MSC) a mené une étude sur le rôle que peuvent jouer les start-ups FinTechs pour accélérer l'inclusion financière dans six pays (Bénin, Côte d'Ivoire, Mali, RD Congo, Sénégal, Togo).
Dans le cadre de ces études, les FinTechs désignent les entreprises en phase de démarrage (« start-ups ») axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier. Pour les FinTechs, la technologie est un outil clé qui leur permet de proposer aux consommateurs, des services bancaires ou financiers ayant un meilleur rapport coût/efficacité.
Les FinTechs ont besoin d'être soutenues
La Côte d'Ivoire avec 37 FinTechs, et le Sénégal avec 24, restent en tête de la région en termes de croissance et d'investissement dans le secteur. Ces dernières se concentrent principalement sur la facilitation de la distribution des offres de services financiers. En Côte d'Ivoire 28 FinTechs sur 37 sont spécialisées dans le paiement numérique alors qu'elles sont 17 sur 24 au Sénégal.
Avec les faibles taux de bancarisation (15 % en Côte d'ivoire et 34 % au Togo) et l'adhésion des populations aux comptes mobiles, les FinTechs sont un atout pour les gouvernements afin d'améliorer les capacités financières et les compétences digitales en vue d‘exploiter l'économie numérique. Les FinTechs peuvent contribuer à une meilleure conception des comptes bancaires et des produits de paiement, les rendre accessibles, avec une meilleure expérience utilisateur et une sensibilisation améliorée. Elles peuvent rendre les services plus efficaces et réduire les barrières à l'entrée sur le marché. Pourtant, ces avantages comportent des risques, en termes de protection des fonds des clients, protection des données et vie privée et fracture numérique. S'ils ne sont pas gérés de manière adéquate, ces risques pourraient compromettre l'inclusion financière.
Stimulée par les FinTechs, l'inclusion financière reste le principal domaine d'intervention des investisseurs en capital-risque spécialisés dans la technologie et le numérique au sein du continent, attirant 54,5 % du montant total des financements. Des FinTechs dirigées ou cofondées par des femmes ont vu le jour, mais dans plusieurs pays les femmes n'ont pas encore réussi à se faire une place dans le secteur.
Les gouvernements sont conscients de la nécessité d'exploiter le numérique et certains prennent des initiatives pour stimuler l'entrepreneuriat. Toutefois, le constat est que les pays francophones couverts par cette étude sur les FinTechs se trouvent au début de cette évolution et auront besoin du soutien des banques centrales, des gouvernements, des investisseurs, des donateurs, des entreprises, des mentors et des entrepreneurs pour faire progresser le secteur de façon collective.
Le marché est mûr pour l'innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l'absence d'antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel.
Des difficultés
L'étude a montré que l'espace FinTechs est embryonnaire, se situant pour l'essentiel en phase de démarrage. Beaucoup d'entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié. Compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Les possibilités de financement sont limitées pour les FinTechs, sauf dans le cadre de concours d'innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d'atteindre le marché faute de financement durable.
Pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.
Les FinTechs font face à différents défis dû à l'environnement de l'écosystème. Parmi eux : un accès aux crédits difficiles, un climat frileux aux affaires, le manque d'identité numérique et une réglementation peu favorable. Les études ont fourni beaucoup de recommandations pour les aider à surmonter les barrières. Si celles-ci peuvent sensiblement différer d'un pays à un autre, il y a des constantes : incitations fiscales, un accès équitable pour l'USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), le renforcement de la collaboration et des partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et la nécessité de trouver des solutions alternatives à leur financement.
Rapports par pays :
● Bénin
● Côte d'Ivoire
● Mali
● RDC
● Sénégal
● Togo
À propos de MSC
MicroSave Consulting (MSC) est un cabinet de conseil spécialisé qui, depuis 20 ans, a accompagné le monde vers une véritable inclusion financière, sociale et économique. Avec 11 bureaux dans le monde entier, environ 190 employés de différentes nationalités et des compétences variées, nous sommes fiers de travailler dans plus de 50 pays en voie de développement. Nous travaillons en partenariat avec les acteurs des écosystèmes de services financiers afin d'améliorer durablement les performances et de dégager une valeur durable. Nos clients sont des gouvernements, des donateurs, des entreprises du secteur privé et des entreprises locales.
À propos de la Fondation Mastercard
La Fondation Mastercard recherche un monde où chacun a la possibilité d'apprendre et de prospérer. Le travail de la Fondation est guidé par sa mission qui consiste à faire progresser l'apprentissage et à promouvoir l'inclusion financière des personnes vivant dans la pauvreté. Elle est l'une des plus grandes fondations au monde et travaille presque exclusivement en Afrique. Elle a été créée en 2006 par Mastercard International et fonctionne de manière indépendante sous la gouvernance de son propre conseil d'administration. La Fondation est basée à Toronto, au Canada.
Humiliée à la suite d'une punition de ses parents, Omowoumi Achake, étudiante dans une université privée de Cotonou s'est suicidée le mercredi 08 juillet 2020 à Porto-Novo
Selon plusieurs sources, l'étudiante aurait été filmée en train de prendre de la "chicha" lors d'une sortie avec ses amis. La vidéo est parvenue à ses parents qui lui ont rasé la tête en guise de punition. Au moment où on lui rasait la tête, un des cousins de la fille a pris des séquences de vidéo qu'il a diffusée sur les réseaux sociaux.
L'étudiante n'a pu supporter les humiliations venant de part et d'autres, et a préféré se donner la mort en prenant du mosquito. La victime a été déjà inhumée selon les mêmes sources.
A.A.A
Le premier ministre Amadou Gon Coulibaly est décédé ce mercredi 8 juillet, à Abidjan. Le Président de la République Patrice Talon a présenté ce jeudi 09 juillet 2020 ses condoléances à sa famille et au peuple ivoirien à travers un message publié sur sa page facebook.
« C'est avec consternation que j'ai appris le décès du Premier Ministre de la Côte d'Ivoire, Monsieur Amadou Gon Coulibaly », a notifié le Chef de l'Etat.
Dans son message, Patrice Talon souligne que le premier ministre Amadou Gon Coulibaly était un homme de grande qualité, au grand cœur, un serviteur chevronné de l'Etat, un exemple de loyauté et de compétence. « Il était aussi un homme fidèle en amitié », a-t-il affirmé.
Pour le chef de l'Etat, la Côte d'Ivoire a perdu un digne et valeureux fils et le Président Ouattara, un compagnon fidèle et dévoué.
A titre personnel, notifie le président béninois je perds un grand ami car Amadou Gon Coulibaly était un ami dont le soutien et la sollicitude ne m'ont jamais fait défaut.
Il présente à sa famille, au peuple ivoirien et à son aîné le Président Alassane Ouattara, au nom du Gouvernement, au nom du peuple béninois et en son propre nom, ses sincères condoléances.
« À tous les Ivoiriens, en ces moments douloureux, je transmets le soutien fraternel du peuple béninois », a conclu Patrice Talon.
A.A.A
Triste évènement ce mercredi 08 juillet 2020 au quartier Zongo à Parakou. Une candidate à l'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) est décédée des suites d'un accident de circulation.
Selon les informations, la jeune fille âgée de la vingtaine a été percutée par un taxi-moto communément appelé "Zémidjan" sur le tronçon en chantier non loin de la boulangerie. Sous le choc, elle a rendu l'âme sur place.
Ce drame a plongé candidats et parents d'élèves dans la consternation totale.
F. A. A.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a condamné ce mercredi 08 juillet 2020 à la session criminelle une femme de 28 ans à 10 ans de réclusion criminelle dont 06 fermes. Elle est jugée pour avoir jeté son bébé sur la plage de Fidjrossè, à Cotonou.
Selon Frissons Radio, les faits remontent à 2014, l'accusée alors âgée de 22 ans a rejoint son petit ami à Fidjrossè deux mois après avoir donné naissance à un bébé. Elle sort une nuit aux environs de 22 heures, et revient quelques instants après sans le nouveau né.
L'inculpée a dit à l'oncle de son petit ami qu'elle avait déposé l'enfant chez sa grand-mère. Peu convaincante dans ses réponses, elle a été conduite au poste de police. Suite à l'interrogatoire, le corps sans vie du bébé a été retrouvé sur la plage de Fidjrossè.
Elle avoue les faits et fut déposée en prison. Inculpée d'infanticide, l'accusée a été condamnée à 10 ans de prison ferme dont 06 fermes.
Ayant déjà passé six ans en prison, elle recouvre sa liberté.
A.A.A
L'Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB) est en deuil.
Le président de l'Amicale des retraités de l'ORTB, Faustin Somakpo n'est plus. Il a rendu l'âme ce mercredi 08 juillet 2020 de suites d'une courte maladie.
Le défunt est le fondateur et ancien président de l'Amicale des retraités de l'ORTB. Il a rejoint la demeure éternelle à l'âge de 88 ans.
F. A. A.
Mécontente de la punition que ses parents lui ont infligée, une étudiante s'est donnée la mort ce 08 juillet 2020 à Porto-Novo.
O. A., étudiante dans une université privée de la ville capitale aurait fumé la "chicha" lors d'une sortie avec ses amis dans un bar. Les vidéos montrant la jeune fille entrain de fumer parvenues aux parents ont déclenché la colère de ces derniers.
Et pour punir l'enfant qui s'est mal comporté, les géniteurs ont décidé de lui raser la tête. Une punition qui n'a pas été du goût de O. A. qui s'est suicidée.
F. A. A.
Les sapeurs-pompiers ont effectué plusieurs interventions au cours de la semaine écoulée pour divers sinistres. 152 sorties ont été effectuées et 04 décès enregistrés.
Selon les explications données par le commandant du groupement Amoussou rapportées par Frissons radio, ces interventions ont été effectuées dans les villes de Cotonou, Lokossa, et Djougou. Sur 152 interventions, 04 décès ont été enregistrés.
Le plus marquant des événements tragiques de la semaine écoulée selon le commandant, est celui lié à l'accident du mercredi 1er juillet 2020 où un motocycliste a percuté un véhicule en stationnement faisant une victime.
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 08 juillet 2020, le ministre de l'agriculture de l'élevage et de la pêche, a fait le point de la campagne cotonnière 2019-2020. Selon Gaston C. Dossouhoui,
Selon le point de la campagne cotonnière 2019-2020, le Bénin a atteint une production minimale de 714 714 tonnes. Ce qui lui confère encore la place de premier producteur en Afrique devant le Mali et le Burkina Faso.
Le ministre très heureux des acteurs de la filière (producteurs, transporteurs, égréneurs etc. ) ayant travaillé à ce résultat, leur a adressé ses félicitations.
Depuis l'arrivée au pouvoir du chef de l'État Patrice Talon, les réformes engagées dans le secteur agricole ont permis de hisser le Bénin au rang de premier producteur. Des résultats jamais obtenus dans l'histoire du pays.
F. A. A.
GENERAL BUSINESS COSMETIC est une société béninoise spécialisée dans l'importation des produits de cosmétiques biologique de luxe basée à Cotonou sur l'avenue Steinmetz. Dans le cadre du lancement de sa grande campagne de communication, elle lance un recrutement d'agents commerciaux.
L'agent commercial se veut être une personne dynamique maîtrisant les techniques de vente a pour mission de commercialiser en gros les produits de la société moyennant un pourcentage qu'il percevra sur ses ventes ; et ce sur la base d'un contrat à durée déterminee de trois (03) mois renouvelable selon sa capacité de vente.
Pour toute personne ayant le profil et convaincue de mener efficacement cette mission, prière déposer votre dossier ( CV, LETTRE DE MOTIVATION, PHOTOCOPIE CARTE D'IDENTITÉ, ATTESTATION DE RÉSIDENCE ) par mail à : gbcfrance@gmail.com ou à l'adresse, AVENUE STEINMETZ à côté de LA BOUTIQUE HAIER, Boutique 612 au plus tard le lundi 13 Juin 2020. Tel : 97922929
En cas d'apparition d'un symptôme du Covid-19, l'individu doit rapidement se faire dépister. C'est une recommandation du Conseil des ministres de ce mercredi 08 juillet 2020.
Le gouvernement béninois recommande expressément à tous de se faire consulter ou orienter par les agents de santé dès l'apparition du moindre symptôme faisant penser à la Covid-19. En cas de contamination au Covid-19, le sujet pourra être rapidement prise en charge. Le dépistage à temps permet aussi d'avoir plus de chances de guérison.
Pour le dépistage quatre centres sont prévus dans la ville de Cotonou. Ils sont répartis comme suit : le Centre de Santé de Agbato à Akpakpa pour les habitants du 1er au 4ème arrondissements ; Homel-Lagune à Tokpa-Hoho, zone du Lycée Technique F. M. Coulibaly pour les 5ème et 6ème Arrondissements ; Ciné le Bénin à Maro-Militaire pour les populations du 7ème au 10ème Arrondissements.
Les populations du 11ème au 13ème Arrondissements pourront se faire dépister au Centre de Santé de Cadjèhoun à côté de l'Eglise catholique Bon Pasteur.
En Conseil des ministres, le gouvernement a instruit le ministre de l'intérieur Sacca Lafia à l'effet de veiller au respect strict des mesures de restriction toujours en vigueur.
Au nombre des mesures, il y a le port obligatoire de masques en tous lieux, le lavage des mains et l'observance de la distance de sécurité sanitaire d'un (01) mètre au minimum entre personnes.
Le Bénin compte environ 1300 cas de confirmés du coronavirus et 21 décès.
AAA
Les membres du gouvernement réunis en session ordinaire du Conseil des ministres ont adopté trois décrets ce mercredi 08 juillet 2020.
Il s'agit du décret portant attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; du décret portant renouvellement de l'agrément de la Centrale d'Achat des Médicaments essentiels et Consommables médicaux (CAME) ; et celui portant nomination des membres de Conseil d'administration de l'Agence nationale de Qualité des produits de santé et d'eau, ainsi que de l'Agence des Infrastructures sanitaires, des Equipements et de la Maintenance.
F.A.A.
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus, le gouvernement béninois a pris des mesures de restriction. En conseil des ministres ce mercredi 8 juillet 2020, le gouvernement rappelle à l'attention des populations les règles d'hygiène et de prévention toujours en vigueur.
Au cours de la séance hebdomadaire, le ministre de la Santé Sacca Lafia a fait le point de la situation épidémiologique liée à la pandémie du Covid-19 au Bénin. Il s'en dégage qu' « en dépit de la progression des chiffres, une partie de la population banalise le mal en n'observant pas les mesures de prévention prescrites, compromettant ainsi les efforts de la majorité ».
Face à ce constat, le Conseil rappelle les mesures de restriction toujours en vigueur pour éviter la propagation de la pandémie. Il s'agit entre autres du port obligatoire de masques en tous lieux ; le lavage systématique des mains à l'eau et au savon ; l'observance de la distance de sécurité sanitaire d'un (01) mètre au minimum entre personnes ; la fermeture des discothèques ; l'interdiction d'accès aux plages ; l'interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes et l'interdiction pour les taxis-motos (zémidjan) de transporter plus d'une personne à la fois.
A cela s'ajoutent l'obligation du port de masques et du respect de la distance de sécurité sanitaire entre passagers à bord des transports en commun ; l'obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, de faire respecter le port systématique de masques, d'installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d'un (01) mètre minimum entre personnes.
Les autres mesures de restriction sont la suspension des événements et manifestations à caractères sportif, politique et festif ; la limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (03) au maximum pour les véhicules de cinq (05) places et à 05 au maximum pour ceux de neuf (09) places et la prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d'observer la distance d'au moins un (01) mètre entre personnes et de respecter le port de masque.
Aussi, les personnes souffrant d'affections chroniques doivent-elles éviter de sortir de chez elles sauf en cas de nécessité absolue.
Les cérémonies d'inhumation sont autorisées mais elles ne doivent pas rassembler plus de cinquante (50) personnes, lesquelles sont tenues de respecter la distance d'un (01) mètre minimum entre elles.
Le Conseil recommande également à tous de se faire consulter ou orienter par les agents de santé dès l'apparition du moindre symptôme faisant penser à la Covid-19 ; afin de favoriser leur prise en charge rapide et, ainsi, d'augmenter leurs chances de guérison.
Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique a été instruit à l'effet de veiller au respect strict des mesures de restriction en vigueur.
F.A.A
Le gouvernement a ordonné en conseil des ministres ce mercredi le lancement des travaux complémentaires d'aménagement et de bitumage des routes Missessinto-Zinvié-Sèdjèdénou-Zè et RNIE 1-Cococodji-Hèvié-Ouèdo-Calavi Kpota conclu avec l'entreprise EBOMAF SA.
L'exécution des travaux sur ces deux axes, longs respectivement de 32 et 21 kilomètres a fait apparaître la nécessité de réaliser des aménagements confortatifs pour renforcer la qualité et la durabilité des ouvrages, et tenir compte de la forte concentration démographique dans la zone du projet. Ce qui justifie « la construction d'un supplément en mètres linéaires de collecteurs en béton armé destinés à drainer les eaux pluviales vers les exutoires assez éloignés de la route, aux fins d'éviter les inondations dans les agglomérations traversées ».
Ces nouveaux travaux à réaliser concernent également l'éclairage public et les feux tricolores à installer, le dédoublement du pont de 240 mètres linéaires, la construction d'un pont de 15 mètres linéaires, indispensable pour favoriser la traversée du bas-fond de la localité de Togba. Ils intègrent, en outre, le déplacement des réseaux de la SBEE, de la SONEB et de Bénin Télécom SA, situés sur l'emprise des ouvrages à réaliser, précise le Conseil des ministres.
Le Conseil a marqué son accord pour la réalisation de ces travaux complémentaires, ainsi que la signature d'un contrat avec le Bureau chargé du contrôle et de la surveillance desdits travaux.
F.A.A.
En Conseil des ministres ce mercredi 08 juillet 2020, le gouvernement a retenu les modalités pratiques de déroulement des festivités marquant le 60ème anniversaire de l'accession du Bénin à l'indépendance.
Tenant compte du contexte marqué par la pandémie du Coronavirus, de la nécessité de concilier la commémoration de cet événement important avec la sécurité sanitaire des populations, le Conseil a décidé qu'elle se tienne dans la sobriété absolue, sans manifestations nécessitant des regroupements de personnes tels que le défilé et autres réjouissances, précise le communiqué final.
Pour honorer la mémoire des illustres disparus et saluer les Forces de défense et de sécurité, il sera procédé, à l'occasion du 60ème anniversaire de l'indépendance, au dépôt de gerbe au pied du Monument aux Morts, puis à une revue des troupes symbolique, précise le Conseil des ministres.
F. A. A.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 08 juillet sous la présidence de Patrice Talon , Chef de l'Etat, chef du gouvernement. Au terme des travaux plusieurs décisions ont été prises.
‘Veuillez cliquer pour lire
I- Mesures normatives.
Le Conseil a adopté, au titre de ces mesures, les décrets portant :
attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ;
renouvellement de l'agrément de la Centrale d'Achat des Médicaments essentiels et Consommables médicaux (CAME) ;
nomination des membres de Conseil d'administration de l'Agence nationale de Qualité des produits de santé et d'eau, ainsi que de l'Agence des Infrastructures sanitaires, des Equipements et de la Maintenance.
II- Communications.
II-1. Modalités pratiques de déroulement des cérémonies relatives à la célébration du soixantième anniversaire de la Fête nationale.
La célébration de cette édition de la Fête nationale, le 1er août 2020, intervient dans un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19.
Tenant compte de la nécessité de concilier la commémoration de cet événement important avec la sécurité sanitaire des populations, le Conseil a décidé qu'elle se tiendra dans la sobriété absolue, sans manifestations nécessitant des regroupements de personnes tels que le défilé et autres réjouissances.
Ainsi, pour honorer la mémoire de nos illustres disparus et saluer nos Forces de défense et de sécurité, il sera procédé, à l'occasion, au dépôt de gerbe au pied du Monument aux Morts, puis à une revue des troupes symbolique.
II-2. Rappel des mesures de restriction toujours en vigueur dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Le Ministre de la Santé a fait, au Conseil, le point de la situation épidémiologique liée à cette pandémie dans notre pays. Il s'en dégage qu'en dépit de la progression des chiffres, une partie de la population banalise le mal en n'observant pas les mesures de prévention prescrites, compromettant ainsi les efforts de la majorité.
Prenant acte de ce constat, le Conseil rappelle à l'attention de tous que les règles d'hygiène et de prévention édictées, pour éviter la propagation de la pandémie, demeurent en vigueur, notamment :
le port obligatoire de masques en tous lieux ;
le lavage systématique des mains à l'eau et au savon ;
l'observance de la distance de sécurité sanitaire d'un (1) mètre au minimum entre personnes ;
la fermeture des discothèques ;
l'interdiction d'accès aux plages ;
l'interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes ;
l'interdiction pour les taxis-motos (zémidjan) de transporter plus d'une personne à la fois ;
l'obligation du port de masques et du respect de la distance de sécurité sanitaire entre passagers à bord des transports en commun ;
l'obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, de faire respecter le port systématique de masques, d'installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d'un (1) mètre minimum entre personnes ;
la suspension des événements et manifestations à caractères sportif, politique et festif ;
la limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (03) au maximum pour les véhicules de cinq (5) places et à 5 au maximum pour ceux de neuf (9) places ;
la prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d'observer la distance d'au moins un (1) mètre entre personnes et de respecter le port de masque ;
la prescription, aux personnes âgées et aux personnes souffrant d'affections chroniques, d'éviter de sortir de chez elles sauf en cas de nécessité absolue ;
l'autorisation des cérémonies d'inhumation, sachant que celles-ci ne doivent pas rassembler plus de cinquante (50) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d'un (1) mètre minimum entre elles.
Par ailleurs, le Conseil recommande expressément à tous de se faire consulter ou orienter par les agents de santé dès l'apparition du moindre symptôme faisant penser à la COVID-19 ; afin de favoriser leur prise en charge rapide et, ainsi, d'augmenter leurs chances de guérison.
Au regard des enjeux de santé publique liés à ces mesures, le Conseil tient à faire comprendre qu'elles s'adressent à la population dans son ensemble et participent de son bien-être.
C'est pourquoi, le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique a été instruit à l'effet de veiller particulièrement à leur respect strict.
II-3. Réalisation des travaux complémentaires d'aménagement et de bitumage des routes Missessinto-Zinvié-Sèdjèdénou-Zè et RNIE 1-Cococodji-Hèvié-Ouèdo-Calavi Kpota conclu avec l'entreprise EBOMAF SA.
L'exécution des travaux sur ces deux axes, longs respectivement de 32 et 21 kilomètres, a fait apparaître la nécessité de réaliser des aménagements confortatifs pour renforcer la qualité et la durabilité des ouvrages et tenir compte de la forte concentration démographique dans la zone du projet.
C'est ce qui justifie la construction d'un supplément en mètres linéaires de collecteurs en béton armé destinés à drainer les eaux pluviales vers les exutoires assez éloignés de la route, aux fins d'éviter les inondations dans les agglomérations traversées.
Ces nouveaux travaux concernent également l'éclairage public et les feux tricolores à installer, le dédoublement du pont de 240 mètres linéaires, la construction d'un pont de 15 mètres linéaires, indispensable pour favoriser la traversée du bas-fond de la localité de Togba.
Ils intègrent, en outre, le déplacement des réseaux de la SBEE, de la SONEB et de Bénin Télécom SA, situés sur l'emprise des ouvrages à réaliser.
C'est pour toutes ces raisons que le Conseil a marqué son accord pour la réalisation de ces travaux complémentaires, ainsi que la signature d'un contrat avec le Bureau chargé du contrôle et de la surveillance desdits travaux.
Fait à Cotonou, le 8 juillet 2020.
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Édouard OUIN-OURO
Découverte macabre ce lundi 06 juillet 2020 à Sontou dans la commune de Pèrèrè. Le corps d'un jeune homme de la trentaine a été retrouvé dans un champ de la localité.
Selon Frissons Radio, la victime aurait reçu des coups de machette avant de rendre l'âme. Le corps a été retrouvé par une femme qui a aussitôt informé le propriétaire du champ. Le Chef d'arrondissement a alerté le deuxième adjoint au maire qui s'est dépêché sur les lieux avec un commissaire de police.
Selon la même source, la victime a été aperçue à Sontou, le dimanche 5 juillet, jour de l'animation du marché.
« Les gens l'ont vu au marché de Sontou donc certainement c'est lorsqu'il rentrait chez lui qu'ils l'ont attrapé sur la voie. Sur les lieux avec le commissaire, on a suivi les traces du sang jusqu'au lieu où ils l'ont tué », a déclaré le deuxième adjoint au maire de Pèrèrè.
L'identité de la victime n'est pas encore connue.
AAA
Nombreux sont les candidats absents à l'examen du Certificat d'études primaire (CEP) session de juillet 2020. Les départements de l'Atacora et du Couffo ont enregistré plus de mille absents.
Selon le point fait dans les départements de l'Atacora et du Couffo, plus de 1200 candidats ne se sont pas présentés dans les centres de composition. 722 cas d'absence ont été enregistrés dans l'Atacora, et 481 dans le Couffo, soit au total 1203 absents.
206.313 candidats répartis dans 726 centres de composition planchent depuis ce lundi 06 juillet 2020. Sur cet effectif, on dénombre 96.614 filles et 103.746 garçons.
Le département de l'Atlantique présente le plus grand effectif avec 43.751 candidats, et la Donga le plus petit effectif avec 8.241 candidats.
Le plus jeune des candidats au CEP 2020 est âgé de 09 ans et le plus vieux, 68 ans.
L'examen s'achève ce mercredi 08 juillet avec les épreuves physiques et sportives.
F. A. A.
Condamné à 7 ans de prison ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), l'ancien maire de la ville de Ouidah Sévérin Adjovi compte faire appel de la décision rendue par les juges.
L'ancien maire de Ouidah a été reconnu coupable des faits de fraudes fiscales, de blanchiment de capitaux et d'escroquerie dans un dossier opposant les sociétés Etisalat et Télécel Bénin ainsi que l'Etat béninois. Condamné à 7 ans de prison ferme et des millions d'amendes, Sévérin Adjovi compte faire appel de la décision rendue par la CRIET.
« Je vais faire appel parce qu'on me condamne à 7 ans de prison. D'abord, le procureur spécial requiert 5 ans de prison ferme et le juge porte ça à 7 ans. Deuxièmement, on m'a condamné à plus de 2 milliards de FCFA et puis je vois que dans la réalité finalement ils ont diminué à 600 millions ou 700 millions je ne sais pas exactement. Les choses varient tellement je ne sais selon quel critère mais toujours est-il que aujourd'hui je suis livré à moi-même », a déclaré l'ancien maire dans un entretien accordé à un média.
Selon lui les condamnations sont disproportionnées par rapport à la réalité. « Même l'histoire de la fraude fiscale il y a prescription. S'il y avait fraude fiscale, il y a prescription au moins le droit doit être dit. Il faut dire le droit sinon il y a des instances supérieures. Mais je ne vais pas aller aux instances supérieures ; je pense qu'ils vont corriger les choses quand on fera appel », a précisé l'ancien maire de Ouidah.
J'ai essayé poursuit-il de vivre ma vie politique de façon exemplaire. « On ne peut pas dire que Sévérin Adjovi a posé tel acte politique pour nuire au développement de notre pays. Je n'ai pas escroqué, je n'ai rien fait. Je n'ai même pas pris de l'argent de l'Etat dans ma poche. Tout ce que j'ai réalisé dans ma vie, je les ai réalisés avant d'entrer en politique en 90 », a clarifié Sévérin Adjovi.
Dans le jugement rendu par la Cour, Sévérin Adjovi est condamné à payer aux sociétés Etisalat et Télécel Bénin, toutes deux parties civiles, à titre de dommages-intérêts respectivement la somme de 500 millions FCFA et 200 millions FCFA.
L'ex maire de Ouidah doit aussi payer à l'Etat béninois représenté par la Direction générale des Impôts (Dgi), la somme de 675 912 566 FCFA pour toutes causes de préjudices confondus.
La Cour a également décerné contre le maire un mandat d'arrêt.
A.A.A
Les membres du gouvernement ont tenu ce mercredi 08 juillet 2020 la session ordinaire du Conseil des ministres.
Durant les travaux, plusieurs décisions ont été prises. Il s'agit entre autres, de l'adoption du décret portant attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les mesures de restriction contre la pandémie de COVID-19 toujours en vigueur ont été rappelées au cours de ce rendez-vous hebdomadaire du pouvoir exécutif.
Au titre des communications, le gouvernement s'est penché sur les modalités pratiques de déroulement des cérémonies relatives à la célébration du soixantième anniversaire de la Fête nationale ; de la réalisation des travaux complémentaires d'aménagement et de bitumage des routes Missessinto-Zinvié-Sèdjèdénou-Zè et RNIE 1-Cococodji-Hèvié-Ouèdo-Calavi Kpota conclu avec l'entreprise EBOMAF SA.
Les membres de Conseil d'administration de l'Agence nationale de Qualité des produits de santé et d'eau, ainsi que de l'Agence des Infrastructures sanitaires, des Equipements et de la Maintenance ont été nommés, et l'agrément de la Centrale d'Achat des Médicaments essentiels (CAME) renouvelé.
F. A. A.