Aucun cas de choléra n’a été confirmé durant les dernières 72 heures, a indiqué samedi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui affirme dans un communiqué, que l’épidémie « reste circonscrite » au niveau de la wilaya de Blida.
« Le nombre de cas choléra suspects hospitalisés a cependant diminué sensiblement durant les trois derniers jours, avec une moyenne de 6 cas par jour », ajoute la même source qui assure que les équipes de santé « restent déployées et mobilisées sur le terrain jusqu’à l’identification de la source de contamination ».
Le dispositif de veille sanitaire mis en place par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière depuis le début de l’épidémie « demeure en vigueur jusqu’à l’extinction de celle-ci », note le communiqué.
Le ministère de la santé avait rappelé que l’épidémie était circonscrite à la wilaya de Blida, précisant que pour les cas enregistrés dans les wilayas de Médéa et de Ain Defla qu’il s’agit de personnes ayant séjourné à Blida.
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Nour Al-islam un jeune ressortissant algérien âgé de 23 ans est jugé en Turquie pour avoir mordu le doigt d’un infirmière alors qu’il était dans une ambulance, rapporte le média turc Hürriyet Daily News dans son édition d’hier vendredi.
Le jeune algérien se serait rendu dans une boîte de nuit d’Istanbul, mais aurait été violenté par les vigiles de cet établissement qui lui auraient refusé l’accès.
se serait rendu dans une boîte de nuit d’Istanbul, mais aurait été violenté par les vigiles de cet établissement qui lui auraient refusé l’accès.
Retrouvé par des policiers, le jeune touriste a été transporté en ambulance et aurait, sans raison apparente, mordu le doigt d’une infirmière alors que celle-ci lui administrait les premiers soins.
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Le célèbre acteur français, Gérard Depardieu est en tournage à Alger du film « Ahmed Bey », selon ce que rapportent plusieurs médias de la presse nationale.
Selon les mêmes sources, la vedette du cinéma français interprétera le rôle du Dey Hussein, dernier Dey de la régence d’Alger entre 1818 et 1830. Une information confirmée par la productrice Samira Hadj Djilani sur facebook.
L’acteur français de 69 ans serait actuellement logé dans un hôtel sur les hauteurs d’Alger, ont précisé les mêmes sources.
Depardieu, qui est très proche de l’Algérie avait, rappelons-le, fait part il y a quelques mois de son intention de s’installer dans ce pays.
Gérard Depardieu fait actuellement l’objet d’une plainte en France pour « viol et agression sexuelle », accusations qui ont été énergiquement réfutées par l’acteur, a indiqué son avocat Me Hervé Temime à l’AFP. « Gérard Depardieu conteste absolument toute agression, tout viol » a réagi l’avocat de la star française.
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Face à cette situation chaotique qui prévaut sur le territoire national, de nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui pour appeler le ministère de l’Environnement à instituer ce concours dans toutes les wilayas d’Algérie.
La ville de Tizi Ouzou ne donne pas l’air d’avoir subi un quelconque nettoyage. L’appel du ministère de l’Environnement a été relativement suivi à de nombreux endroits de la wilaya, mais sans réel effet sur la situation. La ville croule sous les ordures. Les routes étaient dans un état lamentable. Les populations sont convaincues que ce n’est pas par des actions ou réactions que les choses vont s’améliorer. A Tizi Ouzou, ce défi de l’environnement se présente sous forme de deux aspects importants. Le premier est celui ayant trait à la participation des populations locales à l’effort de l’amélioration du cadre de vie. Des villages de la wilaya ont été classés meilleurs villages les plus propres de la wilaya de Tizi Ouzou. Le concours Rabah Aïssat, lancé il y a plusieurs années, par l’Assemblée populaire de wilaya est une initiative qui montre le degré de sensibilisation des citoyens.Certains villages classés parmi les premiers donnent l’impression d’être dans les pays les plus développés. Une virée à Tiferdhoud, Zouvga ou Boumessaoud montre à quel point le citoyen est égal en civisme aux citoyens des pays européens. Pour peu que sa volonté adhère à celle des pouvoirs publics. Des pouvoirs publics qui n’ont pas hésité d’ailleurs à accompagner cette initiative par des enveloppes financières et les moyens de l’Etat. En effet, les villages primés ont tous bénéficié d’enveloppes estimées à 10 milliards de centimes. L’argent est destiné à construire des infrastructures pour les jeunes et surtout à sensibiliser sur la nécessité de maintenir propre l’environnement. D’ailleurs, face à cette situation chaotique qui prévaut sur le territoire national, de nombreuses de voix s’élèvent aujourd’hui pour appeler le ministère de l’Environnement à instituer ce concours dans toutes les wilayas d’Algérie. L’initiative concerne actuellement la wilaya de Tizi Ouzou, mais son élargissement à toute l’Algérie fera le plus grand bien au pays. Des populations proposent d’instituer un prix du village le plus propre d’Algérie. Cependant, l’autre aspect est aux antipodes du premier. La wilaya de Tizi Ouzou souffre d’un manque flagrant en CET à cause des oppositions de nombreux citoyens. Ces centres d’enfouissement technique n’arrivent pas encore à trouver des assiettes foncières. Des villageois refusent considérant que ces lieux hautement toxiques sont un danger pour leur santé. Sur le terrain, nous avons, suite à de nombreuses enquêtes sur les colonnes de L’Expression révélé que les villageois ne refusaient pas ces CET. Bien au contraire, les refus ont toujours été accompagnés de propositions d’assiettes jugées par les villageois moins dangereuses, mais toujours situées dans leurs territoires. C’est toujours le refus de dialoguer des responsables concernés qui est derrière l’entêtement des populations. Enfin, il est à mentionner que les populations de la wilaya de Tizi-Ouzou ont toujours assuré le nettoyage de leur cadre de vie de leur propre initiative. Des campagnes de volontariat sont traditionnellement organisées dans les villages depuis des siècles. La protection de l’environnement est une tradition à Tizi Ouzou. Ce n’est que ces dernières années que les villageois commencent à baisser les bras, à cause des immenses quantités d’emballages jetables produits par l’industrie agroalimentaire surtout. Les quantités dépassent de loin les moyens des villages.
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L’aéroport de Tripoli a annoncé vendredi soir la suspension de tous les vols en raison des combats près de la capitale libyenne qui ont fait au moins 39 morts depuis lundi, selon une source aéroportuaire.
Les vols ont été provisoirement déroutés vers l’aéroport de Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli, a souligné la même source, citée par l’AFP. Ancien aéroport militaire, Mitiga est situé dans l’est de la capitale. Il a été ouvert au trafic civil après la destruction de l’aéroport international de Tripoli, situé au sud de cette ville, au cours de violences en 2014.
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Le nombre de décès a connu toutefois un recul par rapport aux années précédentes. En 2017, l’Algérie avait signalé 27 morts.
Le Hadj 2018 n’a pas dérogé à la règle en termes d’enregistrement des cas de décès parmi les pèlerins algériens. «En effet, pas moins de 20 décès ont été enregistrés dans les Lieux saints cette année», a affirmé le président de la délégation consulaire de la mission algérienne du Hadj, Mohamed Meziane. «Le nombre de décès a connu toutefois un recul par rapport aux années précédentes», a fait savoir en outre le responsable. «L’Algérie a déploré le décès de 27 hadji l’année dernière», a précisé Mohamed Meziane. Le recul en termes des cas de décès est dû cette année, souligne le président de la délégation consulaire, aux efforts de l’Office national du pèlerinage et de la Omra (Onpo). «Ce dernier a entrepris des actions anticipées. Il a en plus du suivi et de l’accompagnement des hadji sur place, procédé à la sensibilisation de ces derniers avant et pendant le Hadj», dira-t-il. Le responsable de la délégation consulaire a profité de l’occasion pour infirmer le décès de deux femmes originaires de Bouira parmi les hadji. «Ce ne sont que des rumeurs. Les deux femmes ont eu effectivement un malaise. Mais, elles s’en sont sorties indemnes», indiquera-t-il. Abordant le déroulement du Hadj 2018, le responsable a souligné qu’un saut qualitatif a été enregistré dans différents domaines. «Les insuffisances enregistrées à Mina n’ont pas touché uniquement les hadji algériens», a laissé entendre Mohamed Meziane. «Les lacunes qui ont irrité les pèlerins algériens et leurs familles ayant suivi les difficultés subies par leurs proches via les écrans de la télévision étaient dues à l’incapacité des structures d’hébergement, de restauration, du transport et de l’encadrement mises sur place», a-t-il expliqué, notant que les services du ministère des Affaires religieuses ont fait de leur mieux pour assister les hadji algériens. Pour le responsable de la délégation de la mission algérienne du Hadj, 2018 a connu une amélioration notable sur tous les plans. L’intérêt que le présidant de la République a accordé à cette édition a été salvateur. «Nous pouvons aujourd’hui parler d’institution du Hadj en Algérie grâce à l’intérêt particulier accordé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a souligné Mohamed Meziane. Et d’ajouter que «le Hadj est désormais l’une des priorités du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs qui a fait preuve d’une grande compétence dans la prise en charge du dossier du Hadj et la gestion des prestations au sein de la Mission algérienne à La Mecque, à Médine et à Djeddah», a-t-il signifié, mentionnant que le sens de la responsabilité et l’efficacité dont les services de la Mission algérienne a fait preuve émane de l’islam de la modération et du juste milieu prôné et suivi par l’Algérie. Au sujet des préparatifs du Hadj 2018 en Algérie, il convient de noter qu’ils se sont déroulés, et ce de l’avis des hadji eux-mêmes, dans de bonnes conditions. Les inscriptions, le tirage au sort, le payement des frais du Hadj, les examens médicaux se sont tous déroulés sans tracas pour les hadji. Le succès de cette édition revient selon le directeur de l’Office national du Hadj et de la Omra ayant organisé une conférence de presse avant le départ du premier convoi vers les Lieux saints, à la conjugaison des efforts entre les différents secteurs. «Toutes les directions concernées par le déroulement du Hadj ont joué leur rôle comme il se doit», a-t-il dit, faisant remarquer que ses services n’ont enregistré aucun désagrément. Le Hadj 2018 a connu aussi, selon Azzouza, une amélioration par rapport à l’organisation du séjour. Le fichier des agences de voyages a été bien assaini. «Il n’a été retenu que les agences de voyages ayant donné satisfaction durant les précédentes éditions», fera-t-il savoir. Il faut dire à ce propos que la non-sélection des agences de voyages a causé beaucoup de désagréments et d’ennuis aux hadji algériens. En effet, des hadji étaient restés sans hébergement et privés de repas. Youcef Azouza n’a pas manqué de clarifier par ailleurs que son office ne fait pas de discrimination entre les hadji. «Tous les hadji sont traités de la même façon», a-t-il souligné sur une question portant sur le hadj VIP auquel ont accès certains responsables. Il est à relever en outre que la présence du ministre des Affaires religieuses Mohamed Aïssa sur les lieux et qui a effectué le rituel du Hadj aux côtés des pèlerins algériens a rassuré les Algériens et a donné une bonne image du ministre.
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Des garages et des caves sont transformés en centres d’accueil. Pis encore, des appartements étroits sont exploités comme des crèches. Peu importe, l’essentiel c’est de monter son affaire.
De nos jours, elles sont indispensables. Les crèches ou les centres d’accueil de la petite enfance sont très sollicités. Avec l’évolution des mentalités et l’implication de plus en plus de la femme dans la vie active, les crèches ne chôment pas. Bien au contraire, c’est un créneau porteur et qui reste rentable au fil du temps. «Chaque année, la demande est de plus en plus forte», affirme Karima, responsable d’une crèche à Hussein Dey. Pour trouver une place disponible, il faut s’inscrire bien avant la rentrée. Les crèches sont devenues comme les écoles. Les inscriptions sont ouvertes dès le mois d’avril. Devant le manque de structures publiques, le privé a accaparé le marché. Sur une dizaine de structures d’accueil on trouve une seule qui appartient au public dans les différentes communes de la capitale. En dehors, elles sont presque rares, pour ne pas dire introuvables. L’Etat n’a pas suffisamment investi dans ce créneau. Face à cela, le privé a monopolisé le terrain. Les crèches poussent comme des champignons ces dernières années. Il n’y a pas un quartier où on ne trouve pas au minimum deux structures. Or, malgré la multiplication des crèches privées un peu partout, il n’en demeure pas moins que ces structures souffrent de surcharge. «C’est très rare de trouver une structure qui limite sa capacité d’accueil», regrette une responsable des oeuvres sociales au niveau de la wilaya d’Alger tout en relevant que des enfants sont entassés dans des petites salles qui ne dépassent pas les 7mètres carrés. L’essentiel, c’est de faire rentrer de l’argent.
Des tarifs exorbitants pour de simples prestations
La maternelle est une phase indispensable pour l’évolution de l’enfant. Si dans les pays développés, son accès est gratuit pour préparer l’enfant à s’intégrer dans la société et à assimiler des connaissances, en Algérie il reste facultatif et très cher. Les crèches imposent des tarifs élevés, pour ne pas dire exorbitants. La moins chère est à 7 000 DA. Certaines se mettent au même titre que les écoles privées affichant des tarifs qui avoisinent les 16 000DA et parfois même plus. Les frais d’inscription, l’assurance, les frais des manuels sont autant de charges imposées aux parents dès le départ. Etant dans l’obligation, les parents qui travaillent n’ont pas d’autres choix. «Je casque la moitié de mon salaire pour payer la crèche», affirme Samia, une enseignante au primaire qui n’est pas satisfaite de la prestation. «Les enfants ne mangent pas bien à la crèche et n’ont pas assez d’espace pour jouer», relève-t-elle. Alors qu’un enfant a besoin de beaucoup plus d’espace pour s’épanouir et se dépenser, ces crèches qui sont à la base, des maisons d’habitation, ne disposent pas toutes de cour et de jardin. Pis encore, il n’y a pas que ça. Le personnel d’encadrement n’est pas qualifié pour s’occuper des enfants en bas âge. Souvent, les parents se plaignent du comportement des maîtresses. «Ma fille a été traumatisée par une maîtresse.»
Des garages et des caves transformés en crèches
Tous les moyens sont bons. Les crèches sont devenues une affaire purement commerciale. Devant la demande croissante sur ce genre d’établissement, tous les moyens s’avèrent bon. Des garages et des caves sont transformés en un centre d’accueil. Pis encore, des appartements étroits sont exploités comme des crèches. Peu importe, l’essentiel c’est de monter son affaire. Le respect des normes réglementaires est leur dernier souci. «On a retrouvé plus d’une cinquantaine d’enfants entassés dans un F3, aménagé en une crèche», raconte une responsable des oeuvres sociales au niveau de l’APC de Réghaïa. Cette dame est toujours sous le choc. «C’est inconcevable ce qui se passe, on prend des enfants pour un troupeau de bétail», a-t-elle affirmé. Notre interlocutrice parle en connaissance de cause. «Nous avons mené récemment une enquête sur les crèches qui activent au niveau de la commune de Réghaïa et nous avons constaté que peu d’établissements respectent les normes d’hygiène et les conditions d’accueil de la petite enfance», témoigne-t-elle. Sur les 15 crèches disponibles, cinq n’ont pas d’agrément pour la simple raison, explique-t-elle, que les infrastructures ne répondent pas aux normes réglementaires. Absence d’aération, manque de commodités et d’hygiène, surcharge des sections, une alimentation déséquilibrée, personnel non-qualifié, absence de médecin, sont autant de problèmes soulevés au niveau des crèches. Devant le laisser-aller et les passe-droits, des dizaines de crèches fonctionnent au noir sans se soucier des sanctions. «Nous avons donné, à plusieurs reprises, l’ordre de fermeture à des crèches, mais elles sont toujours en activité», déplore un fonctionnaire au niveau de la commune de Kouba.
Fini le laisser-aller
Il sonne la fin de l’anarchie. L’octroi d’agrément pour l’ouverture de jardins d’enfants dans des locaux à usage d’habitation sera bientôt interdit. Ce quitus sera soumis à de strictes conditions obligeant les nouveaux propriétaires à se conformer à un cahier des charges très strict. Devant les dépassements relevés au niveau des nombreuses crèches et centres d’accueil, les pouvoirs publics veulent mettre le holà. «Le département de la solidarité et de la famille prévoit de revoir la révision du cadre réglementaire régissant l’activité des établissements et centres d’accueil de la petite enfance (crèches et jardins d’enfants)», a précisé la ministre dans son allocution d’ouverture des festivités célébrant le Journée internationale de l’enfance. Un décret exécutif de wilaya interdisant de façon définitive l’octroi d’agréments pour l’ouverture de jardins d’enfants dans des appartements à Alger est en cours de finalisation par les ser-vices de la wilaya d’Alger, a indiqué la présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée populaire de wilaya d’Alger. Cette mesure vise à réglementer l’activité et assurer la protection de la santé physique et psychologique des enfants, outre la prise en charge des normes d’enseignement et de divertissement au profit de cette catégorie. Les responsables de la wilaya suivent ce dossier afin d’assurer des espaces pour la création de jardins d’enfants respectant les normes, notamment en matière de prestations fournies, de superficie et d’encadrement», a souligné la même responsable. Les visites de terrain effectuées au niveau d’Alger ont permis de découvrir des établissements exerçant leur activité dans des appartements F3, a-t-elle fait savoir, ajoutant que «c’est là une chose inconcevable. Ce sont des établissements qui ne répondent pas aux normes auxquelles est soumis ce genre d’établissements éducatifs». L’année dernière, une enquête a montré que sur 560 jardins d’enfants répartis sur les différentes circonscriptions administratives de la wilaya d’Alger, 300 exercent leur activité avec un agrément tandis que 260 autres exercent illégalement et sans agrément, presque la moitié.
Les nourrices imposent le diktat
C’est une option qui paraît mieux que la crèche. Confier son bébé à une nourrice semble être l’une des solutions idoines au départ. Or, le constat est tiré dans l’immédiat. «Au bout de quelques mois, on voit les conséquences, l’enfant ne s’épanouit pas et on est toujours surpris par son désengagement», soutient Amina, cadre dans une entreprise publique, qui a eu une mauvaise expérience. Cette mère de trois enfants n’arrive pas à oublier son cauchemar. «Ma fille a failli devenir autiste, fort heureusement que je me suis rendue compte avant que ça ne soit trop tard», nous confie-t-elle avec mélancolie. «La nourrice a enfermé ma fille dans une chambre et toute la journée elle restait collée devant la télé avec la série Toyor El Djana», explique-t-elle la gorge nouée. Cette jeune maman a juré de ne plus avoir affaire à des nourrices. «Je préfère mettre mon enfant dans une crèche, même bébé que de le confier à une nourrice qui se donne tout le temps à ses tâches ménagères et enferme des enfants dans une chambre», a-t-elle soutenu. En plus des tarifs élevés qui varient entre 6 000 DA et 9 000 DA, les nourrices se permettent de tout faire avec les enfants. Elles les trimballent dans les marchés, dans les magasins et même pour se livrer à d’autres activités. Alors qu’il est strictement interdit, les nourrices travaillent au noir et ne sont soumises à aucun contrôle. «Ma fille me parle comme une adulte parfois, elle me balance des choses et c’est à travers ça que j’ai découvert que la nourrice travaillait comme femme de ménage», confie en colère Fella qui travaille comme infirmière. Des histoires qui démontrent sérieusement les risques auxquels sont exposés les enfants. «J’ai été choqué de découvrir que la nourrice gardait plus de 10 enfants en bas âge à la maison et qu’elle confiait à son mari, un malade chronique, pour aller récupérer à midi des enfants scolarisés», témoigne Amine, père d’un bébé de neuf mois qui a fini par pousser sa femme à quitter son travail.
«J’ai abandonné ma carrière pour m’occuper de mes enfants»
Si pour les enfants en bas âge, le problème semble être réglé avec les crèches et les nourrices, ce n’est pas le cas pour les enfants dont l’âge dépasse les 7 ans. Devant l’absence des structures de garde, certains couples dont les parents habitent loin se privent même des vacances. «Je prends mon congé à tour de rôle avec mon mari pour pouvoir garder nos enfants durant les deux mois de scolarité», affirme Narjess, secrétaire de direction. Comme c’est le cas de milliers de femmes actives, la fin de l’année scolaire n’est pas du tout un soulagement pour elle. C’est le début du calvaire. Les parents qui travaillent ne savent plus où donner de la tête. «Quand les vacances approchent, c’est la galère au sens propre du mot», avoue Hayet, une femme active et mère de deux enfants. «Certes, pour quelques jours, on peut se débrouiller comme on peut, mais pour deux mois de vacances scolaires, c’est presque impossible», concède-t-elle. Arrêt pour maladie, congé sans solde et mise en disponibilité sont entre autres les formules auxquelles ont recours les parents et particulièrement les mamans pour veiller sur leurs enfants. Elles sont cadres, diplômées et même médecins. De nombreuses femmes ont décidé de lâcher leur carrière professionnelle pour s’occuper de leurs enfants. «Je n’en pouvais plus de résister à cette situation», se plaint Nacira qui occupait un poste bien rémunéré dans une entreprise étrangère. Malgré le salaire et les avantages, cette mère a fini par lâcher son boulot. «On travaillait jusqu’à des heures tardives de la journée, au point que je ne voyais plus mes enfants grandir», se plaint-elle. Saliha, sous-directrice dans une entreprise de communication et mère de trois enfants s’estime heureuse. «J’ai la chance d’habiter pas loin de mes parents, ce qui me permet d’assurer pleinement mes responsabilités au travail et d’évoluer dans ma carrière professionnelle tout en étant rassurée sur mes enfants», atteste-t-elle.
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Hormis quelques associations, la majeure partie de ces organisations ne connaît la route de l’APC que pour déposer les bilans pour être subventionnée.
Mieux vaut tard que jamais. La commune a réagi en mobilisant ses effectifs, tout en les dotant des outils neufs dans le cadre du nettoiement de la cité. Il n’en demeure pas moins que ce n’est totalement pas le cas chez ce citoyen tant attendu dans le cadre du volontariat national, lancé par le département de Zerouati. La participation de celui-ci est mitigée pour ne pas dire presque imperceptible dans plusieurs cités toutes sales. Où sont donc passées ces dizaines d’associations revendiquant leur droit aux subventions de l’état? «C’est un prélude vers des actions citoyennes», dira un agent de nettoiement de la commune d’Oran ajoutant que «faute de tapage médiatique, nous nous sommes retrouvés pratiquement seuls dans ce bénévolat». À vrai dire, ledit volontariat a été lancé dès que les «officiels» ont imputé la responsabilité du choléra à la saleté ambiante, envahissant les villes. À Oran, une telle mission a été déclenchée depuis mercredi dernier.
Elle est motivée par le constat fait, reposant sur une situation ayant atteint le seuil du non-retour. Les rues du vieil Oran en sont un exemple concret. Elles offrent l’un des spectacles des plus désolants et une image d’une ville hideuse, n’ayant quasiment rien d’une cité heureuse. Derrière le Front de mer se dresse un large éventail constituant toutes les misères. Les rues sont jonchées de saletés diverses, de sachets, papiers et autres sacs poubelles. Ahurissant pour une ville se préparant pour les Jeux méditerranéens. Mdina Djedida ainsi que plusieurs immeubles éventrés par les aléas de la nature sont convertis en dépotoirs, abritant toutes les formes d’immondices. Le plancher est envahi par les ordures, des murs décrépis, moches, les gens pressent le pas, sans se soucier mais sans pour autant prendre en compte le respect des voies de circulation. Les services municipaux en charge du nettoyage de la commune sont largement dépassés. De jour, comme de nuit, ils prélèvent des centaines de tonnes d’ordures. La situation revient en l’état dès le petit répit observé par ces hommes baptisés au nom péjoratif de «zebbala» alors qu’en réalité, ces employés sont tout simplement des agents de nettoiement, nettoyant les cités dans des conditions tant bien que mal. Des cités entières croulent sous les montagnes d’ordures qui s’accumulent chaque jour. Et pour cause, les services municipaux sont mis à l’index en n’ayant pas pris les dispositions nécessaires, comme la mise en place des poubelles pour recueillir petits papiers, bouteilles et autres déchets.
Cette lacune est suivie par l’absence flagrante de campagnes d’informations et de sensibilisation. Mais, la responsabilité des citoyens est pleinement engagée. La gestion des affaires de la cité n’est, selon le nouveau Code communal, plus l’apanage exclusif de l’exécutif communal. Le mouvement citoyen et associatif est invité à participer dans les sessions municipales, prendre part aux débats et se constituer en tant que force de propositions. Hormis quelques associations se comptant sur les doigts d’une seule main, la majeure partie de ces organisations ne connaît la route de l’APC que pour déposer les bilans pour être subventionnée. Le manque de civisme est ainsi donc criant, au point où à elle seule, la ville d’Oran produit quotidiennement près de 1 600 tonnes de déchets ménagers. Une telle quantité qui double durant la saison estivale à tel point que les agents de nettoiement ne savent plus par quoi commencer, vu le manque de moyens mais aussi de motivation.
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Cette initiative qui prend l’allure d’un sursaut patriotique ne pourrait être que louable et salvatrice à la fois.
La scène politique nationale semble maintenir le rythme d’un «repos» qui coïncide avec une saison estivale qui n’était pas une sorte de sinécure pour le citoyen lambda.
Ce dernier s’est vu empêtré dans une spirale sociale peu reluisante quant à ses préoccupations quotidiennes. L’épidémie du choléra vient apporter son lot de désagréments à une scène politique plongée dans son sommeil, montrant ainsi que les alternatives et les démarches peinent à s’esquisser en matière de dynamique et de processus capables d’entraîner toute la société dans un sillage en mesure de déclencher l’amorce d’une sortie sereine, concertée et réfléchie d’une crise économique et sociale après la chute drastique des prix du pétrole depuis 2014.
La classe politique était confrontée à une multitude d’approches et de démarches dans l’objectif d’appréhender la crise et de la juguler sur le plan politique, économique et social. La variété de démarches ne semblait pas enclencher un processus cohérent et consensuel autour d’un choix en synergie avec les exigences d’une solution politique crédible et porteuse pour l’ensemble de la classe politique et de la société. Le cas d’une transition politique et économique où l’institution militaire sera engagée comme un élément prépondérant dans cette dynamique de transition a été complètement évincée de l’échiquier politique national.
Même ses propres promoteurs n’ont cure de faire recours à d’autres formulations pour insinuer qu’il ne s’agit pas de remettre en cause tout un processus politique et constitutionnel qui s’est parachevé durant deux décennies et plus. Contrairement à cette démarche qui n’avait pas de fondements objectifs pour qu’elle soit soutenue, une nouvelle démarche a été lancée par le président de la République à l’occasion de la célébration du double anniversaire de l’offensive du Nord-Constantinois et la tenue du congrès de la Soummam le 20 Août 1955 et 1956 en exhortant le peuple algérien à se mobiliser dans le cadre d’un front populaire solide pour lutter contre la corruption et la drogue.
Cette lettre, voire cet appel, suscite l’intérêt de beaucoup de formations politiques, surtout au niveau des partis de la majorité et les organisations de masses. Dans ce sillage, les partis de la majorité, le FLN en tête, avaient révélé qu’un nombre important de partis et d’organisations de la société civile ont répondu favorablement à l’appel du président de la République au sujet du front populaire et la mobilisation pour lutter contre la corruption et la drogue qui se sont transformées en une véritable hydre qui menace et guette l’Etat et la société au point d’ériger des tentacules dans les institutions et les structures de la société.
Il faut dire que l’appel du président vient à point nommé, étant donné que les scandales qui se font connaître par leur ampleur en la matière frisent tout entendement. Un front populaire qui prend l’allure d’un sursaut patriotique ne pourrait être que louable et salvateur à la fois. Cette démarche est d’ordre politique, elle nécessite l’implication et l’adhésion de toutes les franges de la société et ses forces vives pour extirper ce fléau à la dimension tentaculaire.Le président de la République a sciemment fait recours au concept du front populaire pour alerter le peuple de la gravité de la situation ce qui oblige la classe politique et la société civile d’assumer leur rôle dans la perspective de s’unir autour de ce mot d’ordre qui s’adresse à l’ensemble de la collectivité nationale pour contrer ceux qui visent à saborder l’élan patriotique et porter préjudice à l’unité nationale et le souveraineté du pays. Il s’agit donc d’un sursaut national pour faire face aux multiples dangers qui se dressent contre le pays par tous les moyens y compris la drogue. L’affaire de la cocaïne s’inscrit dans cette perspective de ternir l’image du pays et affaiblir les institutions de l’Etat. C’est une manière de faire du pays une république bananière. Le front populaire en question trouve de l’écho chez un nombre considérable de partis et des organisations de la société civile, mais la démarche doit prendre des contours et des traits qui pourront se transformer en un projet et un programme qui ne souffrent d’aucune ambiguïté susceptible de faire capoter ce front populaire. Le Parti des travailleurs (PT), avait soulevé cette proposition émanant du président de la République, mais la conception que défend le PT se veut comme une dynamique globale et cohérente, c’est-à-dire que le processus de lutte contre la corruption et la drogue doit s’orienter vers les causes qui ont mené vers ces résultats des plus dangereux et alarmants.
Le front populaire est un cadre qui doit cibler les objectifs pour éradiquer ce fléau et ses conséquences néfastes sur les équilibres politiques de l’Etat. Le front populaire doit être matérialisé par une volonté politique en mesure d’opérer des changements concrets en s’attaquant aux éléments et aux facteurs qui sont la cause directe de la propagation de ce fléau dans les institutions et dans la société telle une traînée du poudre.
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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Abdelkader Bouazghi, a indiqué samedi à Alger que la production nationale des céréales réalisée durant la campagne 2017-2018 avait atteint un niveau record de plus de 60 millions de quintaux.
« La production céréalière réellement obtenue durant la campagne 2017-2018 a été estimée à 60,5 millions de quintaux, contre 34,7 millions de quintaux durant la compagne précédente, soit une hausse de 74,4% », a précisé M. Bouazghi lors d’une rencontre d’évaluation de la saison des moissons-battage 2017-2018, organisée au siège du ministère.
Selon M. Bouazghi, il s’agit d’une production « record » qui n’a jamais été réalisée. Cette augmentation de la production, selon lui, est due essentiellement aux moyens matériels et humains mobilisés.
En outre, le ministre de l’Agriculture a indiqué que l’Algérie cessera d’importer les pois chiche et les lentilles dans les prochaines années, et ce, vu les efforts déployés par l’Etat à l’effet d’augmenter la production des légumes secs notamment les lentilles et les pois-chiche, a-t-il expliqué.
Pour appuyer ses propos, M. Bouazghi a rappelé qu’en ce qui concerne les pois-chiche, la superficie réservée à la culture de ce légume sec est passée de 19.000 hectares en 2001 à 32.000 hectares en 2018.
S’agissant de la production de pois-chiche, elle augmente, quant à elle, d’année en année, passant de 123.000 quintaux en 2001 à 340.000 quintaux en 2018.
Concernant les lentilles, la superficie réservée à la culture de ce légume sec est passée de 920 hectares en 2001 à plus de 27.000 hectares en 2018.
Pour ce qui est de la production des lentilles, elle est de 300.000 quintaux en 2018 contre 4.580 quintaux en 2001.
« Ce résultat est le fruit des efforts consentis par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan national de développement agricole », a expliqué M. Bouazghi
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Le roman « 1994 » de l’écrivain-journaliste algérien Adlène Meddi a eu le prix « Transfuge » du meilleur polar francophone de l’année 2018, lit-on sur la liste des lauréats dévoilée sur le site internet du magazine culturel français.
Paru en octobre 2017 en Algérie aux éditions Barzakh, « 1994 » paraitra en France aux éditions Rivage Noir le 5 septembre. Le livre figure aussi parmi les dix finalistes du prix des Cinq Continents de la Francophonie dont le lauréat sera connu le 5 octobre prochain, et les treize finalistes du prix des Escales littéraires d’Alger qui sera remis le 11 octobre.
Le titre du roman représente l’année 1994 où « tout bascule pour quatre jeunes lycéens d’El-Harrach » qui « décident de former, avec leurs propres moyens, un groupe clandestin de lutte antiterroriste », selon la présentation de l’éditeur.
Adlène Meddi est né en 1975 à Alger. Il a fait des études de journalisme à Alger et à l’EHESS de Marseille (France). Il a travaillé comme reporter au quotidien national « El Watan ». En 2002, il publie aux éditions Barzakh un polar intitulé « Le casse tête turc », suivi en 2008 de « La prière du Maure ».
Fondé en 2004, « Transfuge » est un magazine mensuel français qui a pour ambition de « couvrir l’actualité culturelle contemporaine et traite particulièrement de littérature et de cinéma ». Le magazine ouvre la saison des prix littéraires d’automne en distinguant 18 lauréats dans 16 catégories en littérature française, étrangère, essai, polar mais aussi un texte de théâtre.
Dans la catégorie « Meilleur roman arabe », le prix a été décerné au roman « J’ai couru vers le Nil » de l’écrivain égyptien Alaa El Aswany.En 2017, le roman « Zabor ou Les Psaumes » de Kamel Daoud a eu le prix « Transfuge » du meilleur roman de langue française.
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Avec cette lutte annoncée contre certains fléaux économiques qui grèvent la marge de manœuvre du Trésor public, les fraudeurs sont désormais dans le collimateur de l’administration fiscale.
Tous les contribuables ne finiront pas 2019 sans laisser des plumes. L’Exécutif s’intéresse désormais à plusieurs niches dont bénéficiaient – jusqu’ici – nombre de contribuables, voire à des filons qui favorisaient l’évasion et la fraude fiscales, l’usage de fausses factures et/ou de factures de complaisance, le faux et l’usage de faux en écriture commerciale, etc. L’Exécutif tentera d’y remédier par le biais de certaines mesures fiscales incluses dans l’avant-projet de loi de finances 2019. La notion de “foyer” à fléaux revenait comme une prière dans les différents justificatifs apposés à plusieurs articles de loi, voire à la réécriture d’autres, contenus dans la première mouture de la loi de finances 2019, dont nous avons pu obtenir une copie. Outre l’article 2 qui s’intéresse au phénomène de l’évasion fiscale, du transfert de devises et de l’endettement fictif des entreprises, l’article 7 met sous les feux de la rampe la sous-traitance comme mode opératoire favorisant la fraude (voir nos précédents articles dans l’édition du jeudi 30 août), l’article 10 s’attaque, quant à lui, à un autre fléau tout aussi préjudiciable pour l’économie du pays. Le phénomène de la fraude à la facturation et l’usage de faux documents pour la concrétisation des relations commerciales de toute nature intéresse désormais le gouvernement, étant donné que le fléau “ne cesse de prendre de l’ampleur dès lors qu’il est devenu récurrent au niveau pratiquement de l’ensemble des services fiscaux opérationnels”, lit-on dans l’exposé des motifs de l’article 10 de l’avant-projet de LF 2019. Lequel article de loi impose aux contribuables soumis à la TAP (taxe sur l’activité professionnelle) d’authentifier, préalablement à la conclusion de leurs opérations de vente de produits et marchandises, les numéros du registre du commerce de leurs partenaires clients via le site internet du CNRC. L’inexistence jusqu’ici de cette obligation s’est traduite par le recours de beaucoup d’opérateurs à “l’usage de fausses factures et/ou de factures de complaisance” ainsi qu’à “l’établissement de factures de vente aux noms de clients inconnus, non localisés, fictifs ou aux noms de clients connus des services fiscaux mais qui contestent le bien-fondé de ces relations commerciales”, lit-on dans l’article en question qui souligne l’existence d’un “recours flagrant à la fausse facturation et au faux et usage de faux documents commerciaux”.
Le fisc face à ses limites
Avec cette lutte annoncée contre certains fléaux économiques qui grèvent la marge de manœuvre du Trésor public, dont l’importation des services auprès de partenaires fictifs aux fins de transfert de devises, l’évasion et la triche fiscales avec la sous-traitance comme mode opératoire, la fraude à la facturation, le faux et l’usage de faux documents commerciaux, les fraudeurs sont désormais dans le collimateur de l’administration fiscale. Il s’agit, plus globalement, de tenter un début de solution à certaines “pratiques dommageables” pour le Trésor, mais aussi de limiter le dispositif dérogatoire qui est trop nuisible à la rentabilité de la fiscalité ordinaire. Certaines autres mesures concourent au renforcement de la sphère formelle à travers, entre autres, la taxation des “opérations commerciales effectuées via les plateformes numériques”, le recouvrement du droit de timbre applicable aux visas délivrés par la police des frontières, l’assujettissement des ventes en ligne de biens numérisés et des livraisons des biens dématérialisés à la TVA. L’administration fiscale aura, cependant, fort à faire pour traduire dans les faits les désidératas du gouvernement. Pour pouvoir garantir à l’État une perception régulière et certaine des recettes et, par conséquent, une lutte contre la fraude fiscale, le fisc a besoin de renforcer ses moyens humains et matériels, renforcer les brigades de contrôle existantes, l’intégration des contrôleurs spécialisés dans les activités économiques et financières… des vœux auxquels la tutelle n’a que peu répondu, à en croire des cadres de l’administration fiscale. Le succès de ces mesures anti-fraude est tributaire par-dessus tout de l’avancement et la poursuite des réformes du système financier et bancaire. Mais pas seulement. L’assainissement du climat et de l’environnement des affaires, via l’amélioration des facteurs macro et microéconomiques, telles une transparence de la gouvernance, la moralisation et l’éthique des pratiques économico-financières, en est une condition sine qua non. Le défaut de cet ensemble, de l’avis des fiscalistes, empêche la concrétisation des projets que se fixe le gouvernement, tant en matière de collecte de l’impôt qu’en termes de lutte contre la fraude fiscale.
Ali Titouche
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Bonne nouvelle pour les étudiants algériens nouvellement inscrits pour des études en France. Comme tous leurs homologues étrangers, ils vont bénéficier d’une nouvelle réglementation qui va les soulager financièrement. Campus France, établissement en charge de l’accueil des étudiants internationaux, vient d’annoncer deux mesures.
La première porte sur la suppression de la cotisation (de 217 euros) d’affiliation à la Sécurité sociale. En matière de logement, le gouvernement français a décidé d’étendre le dispositif Visale aux étudiants étrangers. Cette solution de garantie locative gratuite va permettre aux Algériens comme aux autres étudiants des autres nationalités de trouver plus facilement un toit. Concrètement, l’État se porte garant auprès des bailleurs pour toute la durée du bail et pour des loyers allant jusqu’à 1 300 euros en province et 1 500 euros en Île de France. La caution locative gratuite est valable pour la location d’un appartement chez le privé ou d’une chambre dans une résidence universitaire.
Pendant longtemps, l’accès au logement pour les étudiants étrangers a constitué un véritable problème. Les Algériens étaient particulièrement touchés. Leur droit de séjourner en résidence universitaire ou chez le privé était très limité à cause de l’accord de 1968 sur la circulation des personnes entre l’Algérie et la France. Cet accord restreint leur accès à l’emploi, même à temps partiel. Ce qui les empêchait de louer un logement, faute de garanties financières. Beaucoup ont été contraints, de ce fait, de recourir au système D, la colocation, la sous-location, l’hébergement en foyer ou dans des hôtels. Les plus chanceux pouvaient compter sur l’hospitalité des proches et des amis. Outre le logement et le travail, un autre problème se présentait aux étudiants algériens, celui de l’imbroglio administratif qui entrave leur intégration en France et perturbe le cours de leur scolarité.
La difficulté est commune à tous les autres étudiants étrangers. Pour faciliter l’accueil dans les universités, Campus France a mis en place des services spécifiques. Les nouveaux étudiants devront néanmoins s’acquitter d’une contribution de 90 euros pour bénéficier de leurs prestations. Cette contribution est obligatoire. Elle doit être versée au moment de l’inscription définitive dans les établissements d’enseignement supérieur français. Selon Campus France, 40 000 étudiants algériens font annuellement des demandes pour étudier dans l’Hexagone. L’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, a affirmé, il y a quelques mois, que 9 300 visas étudiants ont été accordés en 2017, soit une augmentation de 64% par rapport à 2015.
De Paris : SAMIA LOKMANE-KHELIL
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Les adeptes de la secte Madkhaliste seraient les responsables de l’assassinat des imams en Algérie, c’est du moins ce qu’affirme le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa qui accuse clairement les partisans de cette doctrine, d’être derrière les crimes abominables ayant couté la vie à plusieurs imams.
Cette information a été relayée ce jeudi, 30 août par le site français « Sputnik», citant du journal arabophone « El Khabar ».
Le premier responsable du département religieux s’en est pris à ces partisans radicaux ayant tenté de comploter contre la sécurité et la stabilité du pays.
Le même responsable avait déclenché auparavant la sonnette d’alarme quant aux tentatives répétées de ces groupes de dominer les comités religieux des Lieux de Culte.
«Ce n’est un secret pour personne, des radicaux tentent sans cesse de s’emparer des mosquées de la république et de contrôler les pupitres. Ces individus ont réussi à infiltrer des groupes qui paraissaient pourtant pacifistes. Ils sont à l’origine de la mort de deux imams, ils en ont blessé et insulté des dizaines d’autres qui ne partageaient pas leurs idéologies», a fait savoir le ministre .
Le ministre, et à cet effet, n’a pas mâché ses mots conte toute éventuelle tentative de semer la discorde dans le pays à travers les Lieux de Culte, réitérant que son département ne se laisserait pas faire et qu’il userait de tous les moyens légaux pour empêcher ces « aventuriers » de faire main basse sur les mosquées.
Rachel Hamdi
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Les marchands ont augmenté les prix des autres fruits, comme le raisin, la poire et la pomme locale pour compenser les pertes enregistrées sur la pastèque.
La cacophonie qui a régné entre les membres du gouvernement et certains responsables des secteurs de la santé et de l’agriculture au lendemain de la réapparition de dizaines de cas de choléra en Algérie a eu des retombées immédiates sur le marché de la pastèque. Le silence qui a prévalu durant plus d’une semaine au sein des institutions chargées de déclarer obligatoirement le choléra a laissé place à la rumeur, la confusion et la suspicion, créant, du coup, une crise de confiance entre les agriculteurs et les consommateurs. Une crise qui a semé la psychose, notamment sur les réseaux sociaux, et qui a pointé du doigt le parfait coupable : la pastèque. Lors de notre virée, jeudi dernier, au marché d’Oued-Tarfa (Draria), sur les hauteurs d’Alger, rares étaient les commerçants qui proposaient le fruit des prophètes à leurs clients. “C’est le seul fruit de la saison qui reste abordable. Malheureusement, je ne l’achète plus à cause des clients qui l’évitent carrément. Il y a des clients qui ne viennent plus dans mon magasin à cause de la pastèque par peur d’être contaminés”, témoigne un marchand de fruits.
Résultats des courses, les marchands ont augmenté les prix des autres fruits, comme le raisin, la poire et la pomme locale pour compenser les pertes enregistrées sur la pastèque. Ainsi, le raisin de moyenne qualité est passé de 120 et 150 DA à 200 et 250 DA, alors que le raisin de bonne qualité est passé de 250 DA à 350 et 400 DA. “Ce qui se passe sur le marché des fruits est invraisemblable. Malgré les assurances du ministère de l’Agriculture, les clients boudent la pastèque. Au lieu de s’attaquer aux réseaux mafieux qui irriguent ce fruit avec des eaux usées, on achève à la fois l’agriculteur honnête et les marchands de fruits”, explique un autre commerçant au marché d’Ouled Fayet. Pourtant, sur cette route assez fréquentée, la pastèque est proposée à l’unité, à raison de 120, 150 et 200 DA seulement. L’un des commerçans a même apposé un écriteau sur lequel on pouvait litre “notre pastèque n’a pas le choléra”. “Vous imaginez les pertes qu’on subit au quotidien”, s’inquiète ce jeune vendeur de pastèque, affirmant que “les clients boudent aussi le melon. Je suis arrivé jusqu’à faire le cobaye publiquement. Je découpe la pastèque et le melon et je mange pour attirer l’attention des routiers. Ces derniers ne s’arrêtent même pas. Je comprends leurs appréhensions, mais pas au point de rompre la confiance entre les Algériens”. Ce dernier avoue, lui aussi, avoir décidé de se rabattre sur les autres fruits pour compenser les pertes financières qu’il avait subies. Côté clients, la psychose a gagné davantage de terrain. “Je ne peux pas acheter une pastèque de 8 kilos à 150 DA. Le fait de baisser les prix brutalement signifie que la marchandise est infectée. Normalement, l’État doit détruire toutes les cultures mises sur le marché lors de la réapparition du choléra pour mettre fin à la peur. Quitte à ce que les agriculteurs se fassent indemniser, car, à ce rythme-là, je ne l’achèterai plus jamais”, clame un client qui estime par ailleurs que “tant que les agriculteurs indélicats ne sont pas traduits en justice, la crise de confiance aura encore de beaux jours”. Une chose est sûre, à quelques jours de la saison des feuilles mortes, les marchands redoutent, eux aussi, la qualité des eaux d’irrigation des fruits et interpellent les pouvoirs publics pour sauver ce marché qui nourrit des dizaines de milliers de familles.
FARID BELGACEM
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Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a décidé, le 31 août 2018, de limoger Khaled Kaddour, ministre de l’Energie et des Mines ainsi que le secrétaire d’Etat aux Mines, Hachem Hmidi.
Il a également été décidé de limoger le directeur général des hydrocarbures, le directeur général de l’Etap ainsi que le directeur général des Affaires juridiques au ministère.
Le chef du gouvernement a décidé d’affilier les attributions du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables à celles du ministère de l’Industrie et des PME. Une commission d’experts sera constituée au sein de la présidence du gouvernement pour restructurer le ministère et réviser la gouvernance du secteur de l’énergie en Tunisie. Youssef Chahed a également chargé le contrôle général des services publics et le contrôle général des finances d’ouvrir une enquête approfondie au sein du ministère.
Agences: H.R
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La non-participation du parti d’Abderrezak Makri à l’élection présidentielle si Bouteflika se porte candidat signifie que le parti islamiste ne se fait pas d’illusion quant à l’issue du scrutin.
La participation à la prochaine présidentielle n’est pas chose tout à fait acquise pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP). Le parti islamiste conditionne, en effet, sa participation à l’échéance du printemps 2019 et considère que ces exigences doivent être réunies. Dans son allocution à la réunion des responsables de wilayas du parti, tenue, hier, à Alger, Abderrezak Makri, président du MSP, a souligné que sa formation a étudié toutes les possibilités. De la participation, au boycott, en passant par un candidat unique de l’opposition, M. Makri n’a pas fait de détours pour soumettre les conditions de son parti pour prendre part à l’élection présidentielle de 2019. Le président du MSP a ainsi conditionné l’alignement d’une candidature du parti dans la course à la magistrature suprême en 2019 par le renoncement du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, à briguer un 5e mandat. En effet, même si Abderrezak Makri considère que même si les chances d’un 5e mandat pour Bouteflika s’amenuisent, “persister dans l’idée d’une autre mandature pour l’actuel Président ne fera que nous éloigner de la course”. Autrement dit, le parti de Makri ne compte pas présenter de candidat face à Bouteflika. Expliquant ce qui lui fait dire que l’idée d’un 5e mandat est en recul, Makri a soutenu que les partisans de cette option évoquent plutôt “la continuité” en lieu et place d’un 5e mandat. Ce qui suffit au MSP pour déduire que les tenants de la décision songeraient plutôt à l’ouverture du quinquennat actuel pour en faire un septennat. Même si le chef du MSP n’a pas fourni les éléments permettant de cerner au mieux cette supposition, il invoque l’argument de l’état de santé du chef de l’État qui serait, selon lui, le seul impératif pour valider l’option d’un autre mandat pour l’actuel Président. Toujours à propos de la présidentielle, Makri n’a pas exclu le recours à un candidat unique de l’opposition. Il a estimé, à ce propos, que “le MSP ne trouve pas d’inconvénient si toute l’opposition jette son dévolu sur un candidat ou un projet qui nous sortira de cette situation”. Cela étant, comme à l’accoutumée, le parti n’a pas manqué de traiter du rôle de l’institution militaire dans le jeu politique. Makri considère, à cet effet, que l’armée “n’a pas à adouber un candidat quelconque au détriment d’un autre”. Cela dit, Makri exige “l’impartialité” de l’armée lors de la prochaine élection. “Nous sommes très fiers que notre armée soit puissante”, a-t-il dit, ajoutant qu’elle est sollicitée “pour réaliser le consensus, sinon pour protéger la démocratie et ne pas prendre parti pour telle ou telle partie”. Évoquant la situation générale du pays, le chef du MSP a sévèrement attaqué le recours de l’Exécutif à la planche à billets. Il a considéré que ce choix “est périlleux pour notre économie”. À propos de l’avant-projet de loi de finances 2019, il a estimé que ce texte résume “les ratages d’un gouvernement sans crédibilité et incapable de gérer les affaires du pays”.
Mohamed Mouloudj
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La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a annoncé jeudi à Alger l’élaboration en cours d’une étude détaillée sur les quartiers classés « points noirs environnementaux » à travers le territoire de la wilaya d’Alger.
Supervisant le lancement d’une campagne nationale pour le nettoyage de l’environnement à travers tout le territoire national, dont elle a donné le coup d’envoi à Alger, la ministre a fait savoir qu’une étude détaillée est en cous de préparation pour la prise en charge des quartiers classés « points noirs environnementaux » à travers le territoire de la wilaya d’Alger, précisant qu’il s’agit de solutions durables aux problèmes de la pollution pour un environnement sain et propre.
Mme Zerouati, qui a contribué en personne aux opérations de nettoyage qui ont vu une large contribution des autorités locales et instances concernées ainsi que des organisations de la société civile et des citoyens, a fait état d’un intérêt particulier pour endiguer le problème du jet anarchique des ordures à Alger.
Affirmant que « la préservation de la propreté de l’environnement ne relève pas uniquement des autorités publiques », elle a estimé qu’il s’agit d’une « action participative nécessitant l’adhésion et la mobilisation du citoyen pour promouvoir le sens du civisme afin de protéger et mettre en valeur les ressources environnementales ».
« L’existence de la volonté politique, des technologies et l’affectation d’importantes enveloppes financières pour les investissements s’inscrivant dans le cadre des stratégies de protection de l’environnement sont des démarches dont les objectifs escomptés ne peuvent être réalisés en l’absence d’une culture environnementale avec toutes ses dimensions » (Zerouati)
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La Direction de la santé et de la population de la wilaya d’El-Bayadh a indiqué que plus de 5 000 scorpions ont été collectés depuis le début de la canicule.
Cet animal arachnide conçu pour la fabrication du sérum anti-venin a été remis à l’Institut Pasteur d’Alger pour en faire usage, a-t-on appris. Par ailleurs, pour faire face aux envenimations scorpioniques, le secteur de la santé au niveau de la wilaya, notamment dans les zones rurales, a été équipé d’un matériel acquis neuf, notamment des appareils d’anesthésie pour les trois structures de santé opérant dans des zones éparses ainsi que l’approvisionnement en sérum anti-venin.
Notons qu’il a été relevé au cours de cette année près de 600 cas de piqûres scorpioniques, dont deux mortelles.
B. Henine
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Une maman de 22 ans au nom de D. Ilham est morte par électrocution en son domicile par sa machine à laver qui était en marche.
L’accident s’est produit jeudi aux environs de 9 heures du matin dans le douar Sokhra non loin de l’estuaire du Chéliff. La jeune maman, mère d’un bébé de 8 mois, utilisait la machine à laver quand elle a été électrocutée et elle serait tombée à la renverse heurtant sa tête contre la cuvette des sanitaires.
Evacuée par la Protection civile aux urgences médico-chirurgicales, elle décédera peu de temps après son admission. Selon les informations fournies par sa belle-mère, l’électrocution serait due à un mauvais branchement électrique au niveau de la prise de la machine à laver.
A signaler que dans le sillage de ce drame, dans le couloir des urgences, le frère et l’époux de la victime en sont venus aux mains causant ainsi un vacarme suivi d’une anarchie indescriptible avec les agents de sécurité. Fort heureusement, la police sur place est intervenue pour calmer les esprits.
A. B.
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