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Updated: 23 hours 26 min ago

Le ministère de l’agriculture persiste, l’institut pasteur se déjuge: Choléra « les contradictions qui sèment l’inquiétude »

Sun, 09/02/2018 - 15:57

La communication autour de l’épidémie a été chaotique et politisée plus que de raison.

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a tenu, hier encore, à rassurer sur la qualité des fruits et légumes mis sur le marché. Interrogé lors de la conférence de presse de présentation du bilan de la campagne céréalière 2017/2018, le ministre a affirmé que les fruits et légumes produits ne sont pas contaminés et qu’ils ne constituent pas un milieu d’évolution du virus du choléra. Selon le ministre, le citoyen peut les consommer sans crainte. Mais peut-on se satisfaire de cette affirmation du ministre de l’Agriculture qui vient, encore une fois, à contresens de la version suspectant les fruits et légumes, irrigués par des eaux polluées, d’être source d’infection au choléra. Pas si sûr. En effet, ce qui augmente le sentiment de panique au sein de la population, c’est justement la confusion dans les déclarations des responsables publics sur les éventuelles causes de l’épidémie. Et la situation devient encore plus grave quand la confusion vient de l’Institut Pasteur d’Alger (IPA), censé être le mieux outillé et le plus crédible dans ce genre de cas. Mais force est de constater que l’IPA ne fait que compliquer la situation. Deux jours après avoir annoncé dans un communiqué qu’il suspectait la contamination de fruits et légumes qui auraient été irrigués par des eaux polluées d’être impliqués dans la propagation du choléra, l’Institut Pasteur se rétracte et reproche à la presse d’avoir diffusé une “information infondée”.

Dans une déclaration, faite hier à la Radio nationale, le directeur de l’Institut Pasteur, Zoubir Harrat, dément “formellement les informations publiées par certains titres de presse faisant le lien entre la propagation de l’épidémie de choléra et la consommation de certains fruits et légumes”. Pourtant c’est bien l’IPA qui avait déclaré, dans un communiqué, que “la contamination de fruits (pastèque, melon non lavés) ou de légumes pouvant être consommés crus (carotte, concombre, salade, tomate, betterave), irrigués par une eau polluée par des matières fécales est également suspectée”. Les déclarations contradictoires de l’IPA compliquent davantage la situation et sèment l’inquiétude au sein de la population. Malheureusement, ce ne sont pas les seules déclarations contradictoires des pouvoirs publics sur la gestion du choléra. Après avoir identifié une source à Ahmar-el-Aïn comme étant un foyer de l’épidémie dans la région et procédé à la hâte à son ensevelissement, le directeur de la santé de la wilaya de Tipasa a déclaré, jeudi également, qu’il n’existe aucun lien entre la source et les cas d’atteinte de choléra. Un énième cafouillage qui est loin d’apaiser le degré d’inquiétude parmi la population. Hier lors de sa conférence de presse, le ministre de l’Agriculture a minimisé l’ampleur de l’irrigation par les eaux usées. Le ministre a indiqué que ce sont des cas isolés.

D’ailleurs, il a précisé que les inspections réalisées depuis le début de cette année font ressortir que 40 ha irrigués par des eaux usées sur un total de deux millions d’hectares, ajoutant que, pour ces cas, les services du secteur ont, de tout temps, réprimé par des poursuites judiciaires, des saisies de l’équipement d’irrigation et la destruction systématique des cultures. Si cette pratique de l’irrigation par les eaux usées est si marginale et que les fruits et légumes irrigués par ces eaux ne constituent pas un milieu d’évolution du virus du choléra, comment alors expliquer la levée de boucliers sur cette pratique ? Hier, selon l’APS qui cite le directeur des services agricoles de Médéa, plus d’une trentaine d’hectares de cultures maraîchères, suspectées d’être irriguées par des eaux usées a été détruite récemment dans plusieurs communes de cette wilaya dans le cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH).

Saïd Smati

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L’opération de ratissage est supervisée par le général-major Ali Sidane: Un important groupe terroriste traqué à Bouira

Sun, 09/02/2018 - 15:53

Un important groupe armé, dont les éléments seraient au nombre de sept ou huit terroristes, est actuellement pourchassé par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP), à travers les massifs montagneux de Lakhdaria, de Kadiria et d’Aomar, dans la région ouest de Bouira, a-t-on appris de sources sécuritaires. Ainsi, pas moins de 300 soldats sont mobilisés pour débusquer et neutraliser ces sanguinaires.

Ces derniers, qui seraient selon des sources fiables, d’anciens émirs de l’ex-GSPC, sont traqués depuis mardi dernier et se sont infiltrés à Bouira, depuis la wilaya de Médéa. Le ratissage d’envergure, qui est supervisé par le secteur militaire de Bouira, est, dit-on, suivi de “très près” par le commandant de la 1re Région militaire, le général-major Ali Sidane. Ce ratissage devrait, selon nos informations, s’étaler dans le temps. Une source militaire qui a requis l’anonymat, confirmera que ces terroristes sont “tous des anciens du GSPC qui font partie de Daech, mais nous allons les anéantir un par un”, dira-t-il sur un ton optimiste. S’agissant de l’itinéraire suivi par ces terroristes, avant d’arriver à Bouira, notre interlocuteur dira : “Ils sont passés par les massifs de Médéa, où nous les avons asphyxiés, puis ils ont bifurqué du côté de Lakhdaria, mais suite à des informations que nous avons pu exploiter, nous avons pu les intercepter rapidement.” Il n’en dira pas davantage.

Hier, tout le périmètre s’étendant des communes de Boukram à Zbarbar, El Mokrani, en passant par Kadiria, Lakhdaria et Aomar, était quadrillé par les militaires. D’ailleurs, les services de sécurité soupçonnent ces terroristes de vouloir rejoindre la commune d’Aomar et plus précisément la localité de Rouabtaa. Ces régions, situées au nord-ouest de Bouira, faut-il le souligner, sont constituées de massifs boisés et, de fait, très difficiles d’accès, offrent une zone de repli idéale pour les terroristes. Les équipes du génie militaire s’affairaient à ouvrir des pistes à l’aide d’un bulldozer dans le but de faciliter l’accès des troupes au sol. Nombre de villageois croisés aux abords du périmètre de recherche, ont témoigné d’un important mouvement de troupes de l’ANP en direction des villages reculés d’El Zaouïa et d’Ouled El Hadj. “Toute la nuit d’hier (avant-hier, ndlr), les convois militaires n’ont pas cessé de se diriger vers le mont de Beggas”, indiquera un villageois d’El-Morhania, relevant de la commune de Kadiria. Interrogés sur un éventuel accrochage qui aurait lieu entre les terroristes et l’armée, ces villageois indiquent que pour l’instant aucun bombardement n’a été entendu.

Cette version des faits, nous a été également confirmée par une source sécuritaire, qui précise qu’actuellement le commandement militaire de la 1re RM, est en phase repérage, en vue d’encercler la horde de sanguinaires et enfin donner l’assaut final. Pour rappel, au mois de février 2017, les soldats de l’ANP avaient asséné un véritable coup de boutoir à un important “foyer” terroriste dans la commune d’El-Adjiba, à l’est de Bouira, en éliminant pas moins de 13 terroristes, en dix jours d’opération.

RAMDANE BOURAHLA

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Quand les ministères s’entraccusent sur l’origine du choléra!

Sun, 09/02/2018 - 15:48

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui a révélé que les cultures irriguées avec des eaux usées étaient détruites, que des agriculteurs en questions étaient poursuivis en justice niant par là-même que des fruits et légumes soient à l’origine de l’apparition de l’épidémie du choléra.

Pour ce qui est de la prise en charge de l’épidémie du choléra, le ministre de l’Agriculture a précisé que cela relève des prérogatives du ministère de la Santé, ajoutant que les produits agricoles algériens font l’objet d’une grave campagne de dénigrement.

Intervenant samedi lors d’une conférence de presse au siège de son ministère, Abdelkader Bouazgui a rejeté en bloc l’hypothèse selon laquelle les fruits et légumes soient responsables du choléra, et c’en dépit du fait que l’Institut Pasteur ait soupçonné certains produits agricoles d’être à l’origine, en ordonnant aux citoyens de respecter les règles d’hygiène avant leur consommation.

“Sur 2 millions d’hectares cultivés, seuls 40 hectares ont été irrigués avec des eaux usées, dont les produits ont été détruits”, a précisé le ministre.

Se voulant rassurant, Bouazgui a tenu à défendre le produit algérien qui subit, à ses yeux, une campagne de dénigrement menée par certaines parties qui cherchent à nuire à l’économie nationale et porter atteinte à la réputation du partisan algérien.

“Des campagnes de dénigrement visent les produits de nos fellah depuis l’apparition du choléra en Algérie”, a-t-il dit, ajoutant que : “Le produit agricole (fruits et légumes) est sain. Je rassure les citoyens et les consommateurs. Ils peuvent les consommer sans aucune crainte car ils sont sains et suivis par des experts spécialisés en la matière”.

Quant à la prise en charge de cette pandémie, il a affirmé que la question relève des prérogatives du ministère de la Santé, affirmant que son département était en étroite collaboration avec celui du Pr Hasbellaoui en vue de contrecarrer cette maladie.

“Je tiens à remercier tous les secteurs du ministère de la Santé pour le travail qu’ils font en vue de contenir cette épidémie, contrer son évolution et prendre en charge les patients”, a-t-il ajouté.

L’Institut Pasteur se rétracte: les fruits et légumes sont sains

Le ministère de la Santé est revenu samedi sur ses soupçons quant à une éventuelle contamination des fruits et légumes par la bactérie du choléra, dont l’Institut Pasteur a affirmé que ces produits sont sains.

“Les résultats des analyses effectuées sur des échantillons de fruits sont négatifs”, a affirmé Dr Harrath, affirmant ainsi que les fruits et légumes n’avaient aucun lien avec le choléra qui continue de défrayer la chronique.

Par ailleurs, le ministère de la Santé hospitalière avait indiqué vendredi dans un communiqué, qu’”à la date du 30 août, 74 cas de choléra ont été confirmés”.

Ces cas confirmés sont répartis comme suit : Bouira (3 cas), Blida (39 cas), Tipasa, Alger (15 cas) et un cas respectivement pour les wilayas de Médéa et Aïn  Defla.

Nouara Bachouche / Traduit par: Moussa. K.

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Zaalane: le réseau de routes à double voie réduira le nombre d’accidents

Sun, 09/02/2018 - 13:03

ALGER – Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a indiqué, samedi à Alger, que le réseau de routes à double voie en Algérie a connu une extension notable ayant atteint 7.000 Km, ce qui permettra de réduire le nombre d’accidents enregistré sur le territoire national.

« L’Algérie qui comptait seulement 500 km de routes à double voie, au début des années 2000, a pu réaliser 7000 km après la réception des projets programmés dans ce cadre », a précisé le ministre qui présidait une journée de sensibilisation organisée par l’association « NSB-Consulting », en compagnie d’un nombre d’associations au circuit de kart « Karting Evasion » de Bordj El-Kiffan, ajoutant que cela est à même de « réduire » les causes qui sont à l’origine des accidents de la route« .

Compte tenu de « l’évolution » du parc automobile national, de la croissance démographique et du développement de l’activité économique, l’Etat vise, à travers la réalisation des infrastructures, à limiter les dégâts humains et matériels, a-t-il souligné.

A ce propos, M. Zaalane a fait savoir que les moyens de transport en commun, tels que le métro, le tramway, ainsi que le téléphérique qui a enregistré, selon le ministre, « 151 millions d’ usagers par an », sont parmi les infrastructures de base qui « allègent » le trafic routier et réduisent l’utilisation des véhicules.

Il a également estimé qu’en dépit de « la réduction du nombre de décès, des blessés et des accidents, il faudra éviter de tomber « dans le piège des chiffres, tant qu’il y a toujours des victimes de la route à déplorer », relevant à cet égard, la baisse du taux de décès (8.84%), des blessés (17.4%) et des accidents corporels (13.6%).

Abordant l’importance de la journée de sensibilisation organisée au profit des différents médias nationaux, M. Zaalane a mis l’accent sur « l’importance de former les conducteurs professionnels en matière de sécurité routière, non seulement en conduite mécanique ou en secours, mais recourir également au chronotachygraphe, dont l’élaboration du texte y afférent se fait en coordination avec trois ministères, à savoir, l’Intérieur et des collectivités locales, celui de la Poste, Télécommunications, des Technologies et du Numérique, ainsi que celui de l’Industrie ».

Dans le même contexte, le ministre a fait état de « l’entame de la réalisation des pèses-essieux pour le pesage des poids lourds et qui seront installés à la périphérie des sorties des zones industrielles, sur l’autoroute Est-Ouest, au niveau des stations de maintenance et de péage, à l’entrée en vigueur du système, et là où se trouveront les unités de la Gendarmerie nationale (GN) pour le contrôle des camions en vue de limiter la détérioration de l’état des routes ».

S’agissant des contraventions, le ministre a évoqué « la révision des dispositions de la loi » concernant la valeur de la contravention qui sera, a-t-il « coercitive », car la politique du gouvernement « repose sur deux dimensions, l’axe de la sensibilisation, ensuite le 2e axe qui est l’aspect coercitif, qui à même de réprimer, avec vigueur, les infractions qui causent handicap et décès ».

Pour sa part, le Commandant Souad Madani de la Direction des statistiques auprès de la Protection civile, a indiqué que le premier semestre de l’année 2018  » a enregistré 804 décès et plus de 29.000 blessés. Elle a estimé qu’un  » recul » avait été relevé en termes d’accidents et de victimes, comparativement à l’année 2017, avec un taux dépassant les 8%.

Par ailleurs, la coordinatrice de l’Association El Baraka Nabila Segani a estimé  » que le défi aujourd’hui réside en la sensibilisation de toutes les catégories de la société sur les conséquences du non-respect du code de la route », ainsi que sur  » les conséquences lourdes » corporelles, matérielles et psychologiques sur les victimes et leurs familles.

Pour rappel, la journée de sensibilisation qui a été parrainée par le ministère des Travaux Publics et des Transports, a été caractérisée par l’organisation d’une course automobile à laquelle ont pris part des journalistes en présence de représentants de la société civile ainsi que par l’organisation d’une exposition des différents équipements et matériels sécuritaires des corps de la sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale.

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Nécessité de tenir compte des aspects écologiques et durables dans la prise en charge des déchets

Sun, 09/02/2018 - 12:58

OUARGLA – La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a mis l’accent, samedi à Ouargla, sur la nécessité de tenir compte des aspects écologiques et durables dans la prise en charge des déchets.

« Il appartient de prendre en considération les dimensions écologiques et durables dans la prise en charge et le recyclage des déchets en optant pour des moyens et équipements modernes », a indiqué Mme Zerouati en marge de l’inspection des installations environnementales dans le cadre de sa visite de travail dans la région.

Soulignant l’importante exploitation des énergies renouvelables, solaire notamment, dans l’éclairage public et dans d’autres domaines, la ministre a mis l’accent, lors de sa visite au lac d’El-Mégarine, (grande région de Touggourt), sur « la nécessité de faire hâter la classification de cette zone humide et de lui donner sa véritable valeur, sa promotion et protection de la dégradation à la faveur d’un partenariat permanent impliquant le secteur de l’environnement, les autorités locales et la société civile dans le but de contribuer au développement des espaces récréatifs dans la région ».

Poursuivant sa visite, Fatima Zohra Zerouati a procédé à la mise en service d’un centre d’enfouissement technique (CET) dans la commune de Témacine, réalisé pour un investissement de 300 millions DA, et doté de deux casiers, appelés à assurer la couverture de deux communes de Témacine et de Blidet-Amar.

Mettant à profit cette inauguration, la ministre a appelé à « changer les mentalités dans la gestion des déchets, à travers la sensibilisation des citoyens sur l’importance de leur implication dans l’opération du tri des déchets », pour rendre, a-t-elle dit, utile ces structures environnementales.

La ministre avait auparavant visité le chantier du projet de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud, (70 km de l’actuel Hassi-Messaoud), où elle a suivi un exposé sur les composantes de ce nouveau pôle urbain, vaste de 4.000 hectares.

Sur site, la délégation ministérielle s’est également intéressée de la ceinture verte d’une superficie de 300 ha peuplée jusqu’à fin 2017 de 17.451 arbustes, dont notamment l’olivier et le palmier dattier, servant de brise-vent contre les tempêtes de sable cycliques, créant un microclimat oasien dans cette nouvelle ville et permettant d’ouvrir des emplois aux jeunes, a-t-on expliqué.

Mme. Zerouati a aussi inspecté, entre autres structures environnementales, un CET implanté sur une surface de 16 ha et doté des moyens et équipements modernes de tri technique des déchets.

Composé de quatre casiers d’une capacité d’accueil quotidienne oscillant entre 25 et 80 tonnes de déchets, ce projet environnemental sera opérationnel à la fin de l’année en cours, selon sa fiche technique.

La ministre qui avait inspecté la station de déminéralisation de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud, d’une capacité de traitement de 50.000 m3/jour, a appelé à accompagner cet important projet urbain à la faveur des actions de sensibilisation, y compris dans les établissements scolaires, en vue d’impliquer les citoyens dans de pareils projets.

Mme Zerouati devra poursuivre, demain dimanche, sa visite de travail dans la wilaya d’Ouargla par l’inspection et l’inauguration des structures et installations environnementales existantes dans la commune du chef lieu de wilaya.

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Sonatrach et la compagnie bolivienne YPF renforcent leur coopération

Sun, 09/02/2018 - 12:56

ALGER- Le groupe Sonatrach et la compagnie publique bolivienne, Yacimientos Petroliferos Fiscales (YPF) ont convenu de renforcer leur coopération en vertu d’un mémorandum d’entente signé vendredi à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, a appris l’APS auprès de Sonatrach.

Le document, prévoyant l’établissement d’une coopération entre les deux  groupes pétroliers en matière d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures, a été paraphé par le patron de la Sonatrach, Abdelmoumen Ould kaddour, et le PDG de YPF, Oscar Javier Barriga Arteaga, en marge du premier forum international sur le gaz, la pétrochimie et les combustibles verts qui a clôturé vendredi ses travaux à Santa Cruz.

Aux termes de cet accord, les deux compagnies se sont engagées à asseoir un cadre de coopération dans les domaines de la pétrochimie, la commercialisation du gaz et des produits raffinés avec la possibilité de créer des associations à cet effet.

Le protocole d’entente prévoit, par ailleurs, un échange d’informations incluant également celles se rapportant aux règles et règlements régissant l’exploration des hydrocarbures, précise-t-on de même source.

A cette fin, Sonatrach et YPF se sont mis d’accord pour mettre en place un comité qui sera chargé de coordonner ces actions de coopération.

Le premier groupe énergétique africain qui s’est fixé l’ambition de se placer à l’horizon 2030 parmi les cinq grandes compagnies pétrolières nationales au monde, a accéléré ces derniers mois la cadence pour renforcer son redéploiement à l’international.

Le groupe présent à l’étranger, notamment en Afrique, a mis le cap cette fois ci sur l’Amérique Latine où il exploite déjà au Pérou un gisement de pétrole et de gaz (Camisea) avec l’américain HuntOil, le sud-coréen SK et le péruvien Tecpetrol.

La visite de M. Ould Kaddour au Pérou et en Bolivie s’inscrit dans le cadre de cette nouvelle stratégie d’internationalisation devant permettre au premier groupe énergétique africain, qui a pâti de la chute des cours de brut, de soutenir sa quête de nouveaux marchés et de projets d’investissement à l’international.

Le dirigeant de Sonatrach a multiplié durant son déplacement les entretiens avec les responsables du secteur énergétique péruvien ainsi qu’avec les dirigeants des compagnies pétrolières intervenant dans ce pays.

Ces discussions ont permis de faire un point de situation sur les projets en exploitation, Camisea et TgP et d’évoquer la possibilité de renforcer la présence de Sonatrach au Pérou.

A Santa Cruz de la Sierra, M. Ould Kaddour a rencontré le ministre de l’Energie Bolivien, Lui Alebrto Sanchez Fernandez et le PDG de YPF avec lesquels il a discuté des possibilités de coopération dans l’amont pétrolier en Bolivie, selon les mêmes sources.

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Médéa: Intoxication collective au cours d’une fête de fiançailles

Sun, 09/02/2018 - 12:50

Plus de 20 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été admises, dans la soirée d’avant-hier, en urgence à la polyclinique de Bouaïche dans la wilaya de Médéa. Ces dernières se plaignaient de douleurs abdominales et de nausées avant que leur état ne se complique en vomissements et diarrhées aiguës. Par ailleurs, nous avons appris que tout ce beau monde a consommé des pâtisseries à l’occasion d’une cérémonie de fiançailles dans ladite commune. Moins de 24 heures après cet incident d’autres cas ont été enregistrés au niveau de la même structure sanitaire. Les victimes avaient également consommé les mêmes gâteaux le même jour dans les mêmes circonstances. Des soins prompts et intensifs ont été prodigués aux personnes intoxiquées au moment où le bilan s’est alourdi passant à 42 intoxications.
M. L.

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Karaté-do/Championnats d’Afrique (2e j): 8 nouvelles médailles dont 4 en or pour l’Algérie

Sun, 09/02/2018 - 12:50

KIGALI – La sélection algérienne de karaté-do s’est distinguée samedi en récoltant 8 nouvelles médailles en Kumité, dont 4 en vermeil, lors de la 2e journée des Championnats d’Afrique de la discipline, qui se déroulent à Kigali (Rwanda).

Les quatre médailles d’or ont été remportées par Matoub Lamia (-68 kg), Draou Widad (-55 kg), Taleb Imene (-50 kg), et Daikhi Hocine (84 kg), alors que les médailles de bronze sont revenues à Achache Mouad (-75 kg), Atif Imene (68 kg), Fayçal Bouakel (-67 kg), et Midi Chaima (-61 kg).

Lors de la journée inaugurale disputée vendredi, l’Algérie a engrangé 4 médailles (2 or, 1 argent, 1 bronze) dans les épreuves de kata (individuel et par équipes).

Les deux médailles d’or algériennes ont été l’œuvre des équipes de kata masculine et féminine qui ont battu leurs homologues égyptiennes en finales des deux sexes. En kata individuel, Sami Tas a remporté la médaille d’argent chez les messieurs, alors que Sonia Bellabes s’est adjugée la bronze chez les dames.

Vingt-cinq (25) pays dont l’Algérie (17 athlètes) sont présents à Kigali (Rwanda) en vue des ces Championnats d’Afrique de karaté-do seniors et juniors (hommes et dames) qui se poursuivent jusqu’au 2 septembre.

Outre le pays hôte et l’Algérie, les joutes continentales enregistreront la participation du Nigeria, de l’Egypte, de l’Afrique du Sud, de Maurice, du Congo, du Cameroun, du Maroc, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Namibie,  de la Tunisie, de la RD Congo, du Mozambique, de l’Angola, de la Côte d’Ivoire, du Botswana, du Ghana, du Bénin, du Tchad, du Kenya, du Niger, de la Centrafrique, et de la Guinée.

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El Tarf: Un homme s’immole par le feu pour protester contre le retrait de son permis

Sun, 09/02/2018 - 12:42

Selon le chargé de communication de la Protection civile «un homme âgé d’une trentaine d’années s’est aspergé d’un litre d’essence et a mis le feu sur son corps, dans la journée du vendredi dernier, au niveau d’un barrage fixe de la police situé au centre-ville de la commune de Bouteldja».
«L’homme s’est immolé par le feu pour protester contre la décision du retrait de son permis de conduire», a-t-on indiqué, de sources crédibles et par des témoins oculaires. «Il a eu des brûlures du second degré et serait hospitalisé au niveau de la polyclinique de la ville en question. Ses jours ne sont pas en danger et ce, grâce à l’intervention diligente de certains citoyens qui sont intervenus à temps pour stopper la propagation du feu sur tout son corps», a-t-on ajouté. Par ailleurs, d’autres citoyens de la commune de Bouteldja joints par téléphone ont mentionné que l’homme serait dépressif et le retrait de son permis n’a été que la goutte qui a fait déborder le vase et le déclencheur d’une crise d’hystérie qui a failli lui coûter la vie.
Daoud Allam

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Ligue 1 Mobilis (4e j): le MOB rejoint l’ASAM aux commandes, la JSS sur le podium

Sun, 09/02/2018 - 12:39

ALGER – Le MO Béjaia, vainqueur samedi à domicile face au CS Constantine (1-0), a rejoint l’AS Ain M’lila aux commandes du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, à l’occasion de la 4e journée de la compétition disputée samedi, marquée par la première victoire de l’USM Bel-Abbès, du CR Belouizdad, et du Paradou AC.

Grâce à Dahar (11e), le MOB s’est offert dans son antre de l’unité maghrébine le champion sortant, qui concède son premier revers de la saison. Les « Crabes », sous la conduite de l’entraîneur français Alain Michel restent invaincus en quatre rencontres.

L’ASAM, qui a retrouvé l’élite après 16 ans d’absence, est en train de réussir son retour, en dépit du match nul concédé au stade du 1er-novembre de Batna (le stade de Demane Debih n’a pas été homologué, nldr) face à la JS Kabylie (0-0). Les « Canaris », qui restent sur une victoire à Tizi-Ouzou face à l’USM Bel-Abbès (3-1) ont confirmé leur bonne entame de saison et surtout leur renouveau.

L’USMA est passée à la trappe en se faisant battre sévèrement à Béchar face à la JS Saoura (3-0), grâce notamment à un doublé de Zaidi (24e, 45e).

Un succès qui permet à la JSS de monter sur le podium, et de déloger son adversaire du jour de la 3e place. Le club de Soustara est vite redescendu de son nuage, trois jours après sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine (CAF).

L’USMBA et le CRB respirent, Hamadi Edou démissionne

L’USM Bel-Abbès, battue sans gloire lors des trois premières journées de la compétition, a stoppé l’hémorragie en battant à domicile le MC Oran (3-1) dans un derby de l’Ouest à sens unique.

La formation de la « Mekerra » a ouvert le score par Guebli (18e) avant de faire le break par Ait Fergane (26e). Les locaux ont corsé l’addition par l’entremise de Zouari (61e). Les Oranais ont réduit le score grâce à Nadji (73e), ce dernier a raté un penalty devant le gardien de but Khedaïria.

Le DRB Tadjenanet continue sa descente aux enfers en concédant sa quatrième défaite de rang, en déplacement à Alger face au CR Belouizdad (2-1). Le Chabab réussit à refaire son retard, après avoir été sanctionné d’une défalcation de trois points suite à son forfait déclaré lors de la journée inaugurale face à l’ASAM (défaite sur tapis vert 3-0).

A l’issue de ce nouveau revers, l’entraineur tunisien du Difaâ  Hamadi Edou a annoncé sa démission à l’issue de la partie, alors que la saison du club de l’Est est d’ores et déjà compromise.

Le Paradou AC n’a pas fait dans la dentelle en laminant l’Olympique Médéa (3-0) grâce à Naidji (25e), Cheraitia (58e), et Bouzok (66e). Les visiteurs n’ont pas pesé lourd face des Académiciens euphoriques.

L’autre promu le CABB Arreridj s’est fait tenir en échec à domicile face au NA Husseïn-Dey (0-0). Le Nasria, grâce à la baraka de son portier Gaya Merbah a réussi une belle opération, une semaine après sa victoire en déplacement face au DRBT (2-1).

Enfin, le MC Alger continue de manger son pain noir en se faisant battre, une nouvelle fois par l’ES Sétif (0-1) dans son antre du 5-juillet.

L’Entente s’est remise à Akram Djahnit, auteur de l’unique but de la partie (51e). Le club sétifien a refait le coup au MCA, quatre jours après sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions aux dépens du MCA (2-1), également au stade olympique. Le Doyen a raté un penalty en première période par Derrardja, dont le tir a été défourné par le portier sétifien Mustapha Zeghba.

La 5e journée de la Ligue 1 se jouera les 10 et 11 septembre et sera tronquée de la rencontre USM Alger – MO Béjaia, décalée au 7 octobre prochain, en raison de l’engagement du club algérois en quarts de finale de la Coupe de la Confédération.

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RedBull Car Park Drift Algérie: Naim Mazouz remporte la 2e édition et se qualifie à la finale mondiale

Sun, 09/02/2018 - 12:37

ALGER – Le pilote Naim Mazouz a remporté, samedi à Alger, la deuxième édition du RedBull Car Park Drift Algérie, décrochant sa qualification à la finale mondiale qui aura lieu le 23 septembre à Beyrouth au Liban.

Organisée en collaboration avec la Fédération algérienne de sports mécaniques, cette deuxième édition du RedBull Car Park Drift Algérie a enregistré la participation de 12 drifters en concurrence devant un public nombreux venu assister à la course qui s’est déroulée aux Pins maritimes.

Après deux passages, le jury présidé par le pilote libanais Abdo Feghali, ancien recordman du plus long drift et champion du Liban de rallye, a sélectionné les quatre meilleurs pilotes pour la manche finale (Final 4), remportée par Mazouz, qui a décroché son ticket pour la finale mondiale.

« C’était une compétition difficile face aux meilleurs pilotes algériens. Je suis très content de cette qualification pour le Mondial, ou je tenterai de représenter dignement l’Algérie », a déclaré Mazouz.

De son côté, le responsable marketing de RedBull, Mestapha Sari, s’est félicité de la « réussite » de cette deuxième édition du « Car Park Drift », soulignant que les drifters algériens ont « beaucoup progressé techniquement » en comparaison avec la 1ere édition disputée à Blida en 2017.

« Nous travaillons en collaboration avec la Fédération algérienne de sports mécaniques pour développer davantage cette discipline, à travers l’organisation d’autres courses à travers tout le territoire national. Le drift est une discipline qui demande beaucoup de pratique pour élever le niveau des pilotes », a-t-il indiqué.

Le RedBull Car Park Drift sillonne 12 pays dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du nord à savoir l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, la Turquie, Maurice, la Jordanie, le Koweït, le Qatar, les Emirats arabes unis, Oman et le Liban.

Le drift est une discipline née au Japon dans les années 1960, dont le but était de rallier d’un point A à un point B en un minimum de temps tout en repoussant les limites de l’adhérence des voitures de courses en faisant des dérapages contrôlés à chaque virage.

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Décès du moudjahid et homme de lettres Hafnaoui Zaghez

Sun, 09/02/2018 - 12:33

ALGER – Le moudjahid et homme de lettres Hafnaoui Zaghez est décédé à l’âge de 91 ans et a été inhumé, samedi après-midi, au cimetière de Garidi de Kouba à Alger.

Le regretté a travaillé dans le secteur de l’enseignement comme consultant en éducation et comme enseignant.

Il a également occupé plusieurs responsabilités au sein du corps de la Sûreté nationale, avant qu’il ne soit désigné Secrétaire général adjoint au sein du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI) à Tunis, de 1989 à 1992, puis au poste d’expert au Secrétariat général du même conseil, de 1992 à 1997, marquant ainsi la fin de son parcours professionnel.

Dans le domaine de l’écriture et de la créativité, le défunt possède à son actif, 12 ouvrages, dont 4 nouvelles, 8 romans dont quelque uns furent traduits vers plusieurs langues étrangères.

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Une foire pour le manuel scolaire

Sun, 09/02/2018 - 12:28

A. El Abci

En prévision de la rentrée des classes, une foire ou exposition-vente du livre scolaire, 3ème édition du genre, est organisée depuis hier et jusqu’au 10 du mois de septembre en cours, au niveau du hall central de la maison de la culture Malek Haddad et ce, en exécution des instructions du ministère de l’Education nationale concernant sa disponibilité et les facilités afférentes à son acquisition de la part des élèves et de leurs parents. Ainsi et selon le directeur des publications scolaires de la wilaya de Constantine, Rédha Berrah, il s’agit d’une foire étatique et une initiative du département ministériel de l’Education nationale, avec l’office des publications scolaires, autour du livre scolaire des trois paliers d’enseignement du primaire, moyen et secondaire. Et de poursuivre que tous les genres de livres et manuels nécessaires sont disponibles à cette foire, qui comprend plus de 150 titres et plus de 150.000 livres et manuels exposés.

Cela concerne aussi bien les titres de l’année préparatoire jusqu’à la troisième année secondaire, y compris les livres de nouvelle génération et dont le nombre est de quatre pour la 2ème année et de trois autres pour la 3ème année de l’enseignement moyen. Et de préciser que tous les types de livres sont disponibles, à savoir ceux de littérature jusqu’à ceux des matières scientifiques, en passant par les dictionnaires et autres manuels d’appui tels ceux en rapport avec les exercices, qui sont également disponibles au niveau des établissements scolaires. Et de faire savoir, dans ce cadre, que l’opération de dotation en livres en question de l’ensemble des établissements éducatifs de la wilaya a commencé très tôt pour cette fois-ci, soit au mois de février dernier.

Concernant les prix, ils varient de 320 dinars les deux livres de l’année préparatoire jusqu’à 3.070 dinars pour ce qui a trait aux livres des matières scientifiques de 3ème année secondaire, ou terminale. Pour ce qui est relatif, dit-il, à l’affluence de cette 1ère journée de la foire, elle est modérée en considération de la disponibilité du livre scolaire au niveau des établissements, qui a fait que la majorité des parents d’élèves s’en sont déjà portés acquéreurs avant le départ des élèves pour les grandes vacances de l’été. En définitive, ce qui est recherché et acheté le plus dans cette foire, ce sont surtout les livres d’exercice, de corrigés d’exercices et autres d’appui à la scolarité des élèves, conclut-il.

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Constantine – Les ingénieurs en génie civil reviennent à la charge

Sun, 09/02/2018 - 12:28

 A. Mallem

Le moins qu’on puisse dire est que les dernières déclarations du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, M. Abdelwahid Temmar, sur les malfaçons constatées dans les logements réceptionnés ont eu le don d’exaspérer beaucoup des gens parmi la corporation des ingénieurs en génie civil. Ces derniers ont saisi l’opportunité pour relancer la revendication pour l’instauration d’un ordre national des ingénieurs en génie civil qui, à l’instar des architectes, constituerait le cadre réglementaire pour défendre leurs droits et revendiquer un statut conforme à leur spécialité. « Enfin, les pouvoirs publics commencent à reconnaître, ne serait-ce que de façon implicite, les limites de l’architecte dans la conduite des projets de construction et, par ricochet, le rôle primordial de l’ingénieur dans la réalisation et le contrôle dans la qualité du bâti et des infrastructures », nous ont déclaré hier les membres d’un groupe d’ingénieurs qui nous ont contactés. Elevant de vives protestations contre leur marginalisation, ces derniers contestent toujours le fait que la maîtrise d’œuvre continue à être confiée aux bureaux d’étude en architecture. « C’est rageant, se sont exclamé nos interlocuteurs avec dépit, que les défauts vénaux qu’on vient de constater dans les constructions n’empêchent pas que l’ingénieur continue à travailler sous la coupe de l’architecte. Mais soyez certains, promettent-ils, que nous ne cesserons jamais de répéter que l’architecte ne connaît rien dans le suivi d’un chantier, en matière de qualité du bâti, de la sécurité des constructions… car cela relève de la compétence de l’ingénieur en génie civil ».

D’autres émettent de vives critiques contre leur syndicat national lui reprochant une certaine « tiédeur » dans l’action de revendication vis-à-vis de la tutelle. « Les membres de notre syndicat ne font rien pour faire avancer le dossier d’agrément de l’ordre des ingénieurs, disent-ils. Il y en a qui font preuve de réticence, d’autres de timidité, voire de crainte, etc. ». Enfin, les ingénieurs pointent du doigt les architectes signalant que ces derniers sont « tapis dans les structures du ministère et font tout pour mettre des bâtons dans les roues de leur jeune organisation syndicale afin de l’empêcher, pensent-ils, de concrétiser le projet d’autonomie de la corporation qui menace leur rôle de leader dans les projets de construction lancés par l’Etat. Et par là, leurs intérêts matériels ». Informé de l’état d’esprit des gens de sa corporation à la base, et interrogé sur les mesures éventuelles que son syndicat compterait entreprendre pour calmer sa base, M. Soualmia, vice-président du syndicat des ingénieurs en génie civil, nous a confirmé qu’il y a effectivement un marasme parmi les ingénieurs. « Ces derniers, dit-il, ne cessent d’exercer des pressions sur le syndicat pour le pousser à activer le dossier de demande d’agrément déposé au ministère de tutelle et aller vers l’autonomie de la corporation ». « Je dois dire que, plus d’une fois, M. le Ministre s’est déclaré favorable à la création de notre ordre. Mais malheureusement, au niveau de la tutelle, nous sentons qu’il y a beaucoup de réticences, voire d’hostilité à cette idée de création d’un ordre des ingénieurs à côté de celui des architectes. Il semble évident qu’il y a un blocage », a déclaré M. Soualmia. Pendant ce temps, ajoute-t-il, « la colère des ingénieurs monte au niveau de plusieurs régions du pays et nous craignons une action de ces derniers au cours de cette rentrée sociale, une action du genre de celle du mouvement des médecins résidents. Les adhérents du syndicat des ingénieurs sont capables de sortir dans la rue dans le but de réclamer l’instauration d’un ordre national des ingénieurs en génie civil », nous confiera-t-il.

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Chute mortelle au fond des ravins du Rhumel

Sun, 09/02/2018 - 12:27

A.Z.

Le corps inanimé d’un homme âgé entre 50 et 55 ans, non identifié, a été repêché dans la matinée d’avant-hier du fond des ravins de Oued Rhumel. Cette opération a nécessité l’intervention des éléments de la Protection civile des centres avancés ‘Boumaaza Abdelmadjid’ et ‘Bab El Kantara’, selon un communiqué de ce corps constitué. Ajoutant que la victime a fait une  » chute  » sur une hauteur de 100 mètres, alors qu’elle se trouvait dans un endroit près du pont Sidi M’cid surplombant les rochers du Rhumel. Le corps de la victime a été transporté vers la morgue du CHUC par les éléments de la Protection civile, et les services de sécurité ont, pour leur part, ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette chute fatale.

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Education: C’est la rentrée des classes pour les enseignants

Sun, 09/02/2018 - 12:27

par Yazid Alilat

C’est déjà la rentrée pour les enseignants des trois paliers de l’Education nationale, après celle des personnels de l’administration. C’est en effet ce dimanche 2 septembre que les enseignants des cycles primaire, moyen et secondaire feront leur rentrée ‘’des classes » et devront préparer d’ici à mercredi la grande fête scolaire automnale, avec la rentrée des élèves qui seront cette année un peu plus de neuf millions de scolarisés. Pour cette année, la nouveauté sera cette inquiétante épidémie de choléra, circonscrite actuellement à la wilaya de Blida, selon le ministère de la Santé. Mais, globalement, tout a été mis en place par le ministère pour qu’il y ait une rentrée des classes normale, sinon dans de bonnes conditions.

La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit avait tenu dimanche dernier une rencontre agrémentée d’ateliers de travail avec les directeurs de wilaya de l’Education et les partenaires sociaux pour préparer cette rentrée scolaire dans de bonnes conditions. Sollicité par Le Quotidien d’Oran, M. Meziane Meriane, coordinateur du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), a estimé que cette rentrée scolaire ‘’s’effectue dans des conditions normales ». ‘’Cette rentrée va se dérouler dans des conditions normales, si ce n’est la peur de l’épidémie de choléra », a-t-il relevé, avant d’ajouter que ‘’j’espère qu’elle sera dépassée ». Le coordinateur du Snapest était favorable au report de cette rentrée pour protéger les enfants de cette maladie. Car il estime que ‘’la santé des élèves mérite plus que des déclarations ».

Plusieurs syndicats avaient également préconisé le report de cette rentrée, le temps pour que cette maladie soit éradiquée. Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, avait relevé qu »’on a tout fait pour que les choses soient acceptées, mais nous doutons de ces mesures de prévention » contre le choléra annoncées par la ministre. ‘’Car nous pensons qu’il ne faut pas s’aventurer à jouer avec la santé des élèves. Nous avons constaté que le ministère ne maîtrise pas la situation et qu’il dépend d’autres structures quant à la lutte contre cette épidémie », a-t-il ajouté, estimant que ‘’les assurances du ministère ne sont pas tellement convaincantes ». Lundi dernier, la ministre de l’Education nationale avait estimé, au lendemain de sa rencontre avec les cadres de son ministère et les directeurs de wilaya de l’Education, que la date du 5 septembre sera maintenue. ‘’Cette rentrée scolaire 2018-2019 aura lieu dans les délais fixés, soit le 5 septembre à travers tout le territoire national », a-t-elle rappelé, soulignant que les informations communiquées par les instances concernées, à leur tête le ministère de la Santé, au sujet de l’épidémie du choléra «n’exigent pas le report de la rentrée scolaire dans les wilayas touchées». Selon elle, ‘’toutes les mesures ont été prises contre l’épidémie du choléra, non seulement au niveau des wilayas où des cas ont été enregistrés, mais également dans toutes les wilayas du pays, et ce sous la supervision des ministères de l’Intérieur et de la Santé ».

D’autre part, M. Meziane Meriane estime que pour cette rentrée scolaire, ‘’il n’y a rien de nouveau sur le plan pédagogique », avant d’ajouter que ‘’nous espérons que les emplois du temps seront cette année bien élaborés pour ne léser personne ». Quant aux revendications des enseignants, ‘’elles seront discutées lors de notre rencontre du 10 septembre prévue avec la ministre de l’Education nationale » et ‘’nous espérons, ajoute-t-il, que nous serons entendus et nos revendications seront exaucées ». ‘’Par ailleurs, nous allons avoir une réunion de l’intersyndicale et on va structurer la future fédération des syndicats autonomes avec des dossiers lourds à défendre, comme les libertés syndicales, le pouvoir d’achat des travailleurs et la retraite », a-t-il précisé.

Plusieurs revendications des syndicats autonomes restent encore sur la table des discussions et devraient cette année encore être abordées, notamment les promotions des différents corps de personnels, les questions pédagogiques, les équivalences pour certains types d’enseignants, les changements de statuts, etc. En outre, il y a également des revendications d’enseignants qui relèvent plutôt des prérogatives et des compétences du gouvernement, indique-t-on. L’année dernière, une grève dure du Cnapeste avait duré plusieurs mois et des centaines d’enseignants avaient été licenciés, avant d’être réintégrés, créant un profond malaise au sein d’un secteur laminé par les grèves, les colères et des réformes qui n’arrivent pas à être acceptées. Quant à la réforme du bac, elle sera le grand dossier de cette année scolaire, puisqu’il ne reste pratiquement que le feu vert du gouvernement pour son application.

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Une dizaine de sources d’eau à l’index

Sun, 09/02/2018 - 12:25

A. Mallem

Le conseil municipal de la ville de Constantine à annoncé jeudi dernier, que les analyses faites sur de nombreuses sources naturelles et points d’eau situés à l’intérieur du territoire de la commune, ont révélé le caractère impropre à la consommation de 10 d’entre elles, niant qu’elles soient porteuses de la bactérie causant la maladie du choléra. Ainsi et selon l’exécutif de l’hôtel de ville du Vieux Rocher, la dizaine de sources incriminées et interdites donc à la consommation, concernent l’établissement d’enseignement technique Ali Bousehaba, rue Ali Besbess située au quartier de Sidi Mabrouk, la source Aïn El-Berda de la cité Daksi Abdessalem. Mais aussi la source se trouvant à l’intérieur du tissu urbain de la cité Erray Salah, située au plateau du Mansourah sur les hauteurs de la ville, la source de la station des chemins de fer ainsi que des points d’eau de l’école de police de la cité Ali Besbess à Sidi Mabrouk inférieur. Il en est de même du point d’eau du centre d’élevage hippique de Sidi Mabrouk, ainsi que de la source Aïn Erroubah de la cité Saïghi Ahmed et les points d’eau de la faculté de médecine du Chalet des pins sont également impropres à la consommation, toujours selon le communiqué de l’APC de Constantine. Par ailleurs et dans cet ordre de préoccupation, le wali de Constantine a tenu à rassurer les citoyens que le suivi de cette campagne de nettoyage des sources et des puits sera mené jusqu’au bout au niveau de la wilaya. « Nous avons donné, dit-il, des instructions à tous les bureaux d’hygiène des 12 APC pour effectuer des contrôles systématiques, de toutes les sources et des points d’eau publics et d’informer les citoyens des résultats, et ce par tous les moyens disponibles ». Et d’indiquer, dans ce sillage, qu’il s’agit d’un travail de tous les jours mené par la SEACO, l’ONA et les services habilités des mairies, en plus de la commission de wilaya des maladies à transmission hydrique. Et cela en attendant le traitement des puits et sources en cause, ou leur fermeture le cas échéant. Rassurant encore, que le citoyen sera tenu au courant de toutes les décisions et évolutions concernant ce dossier. A. E. A.

Bataille rangée à la cité la « BUM »

Selon les informations qui nous ont été communiquées par des résidents et confirmées par les membres de l’association de quartier, la cité la ‘BUM’ située sur le boulevard de l’ALN entre les quartiers ‘Oued El-Had’ et ‘Ziadia’, a connu, avant-hier, vendredi aux environs de 23h, une nuit très agitée à la suite d’une bataille rangée entre un groupe de jeunes et une famille habitant dans un immeuble du quartier. Les jeunes qui s’étaient rassemblés au pied d’un immeuble faisaient, selon des témoins, du tapage à cette heure de la nuit et ils ne cessaient de lancer des grossièretés à vive voix, dérangeant les résidents et indisposant les familles. Aussi, dans le but de faire cesser cela, un père de famille et son fils, jeune adolescent, sont intervenus auprès de ces jeunes pour les inviter à plus de retenue et à cesser de faire du bruit. La conversation a commencé par des échanges de propos aigres-doux, puis elle a dérapé sur des insultes et une bagarre s’est déclenchée entre les deux parties. D’autres habitants sont intervenus. L’échauffourée a duré environ une heure avant que les belligérants ne soient calmés par l’intervention de gens du quartier. Mais entre temps, le bruit fait par la bagarre a mis en émoi les habitants du quartier et beaucoup de gens étaient sortis en pyjama, les uns pour assister, de loin, à la bagarre, les autres pour essayer de protéger de la casse leurs véhicules garés aux pieds des immeubles. Des résidents que nous avons interrogés, hier, nous ont déclaré que les choses sont rentrées dans l’ordre après l’intervention de personnes âgées qui ont calmé les belligérants.  » Il n’y a même pas eu l’intervention de la police parce que cela n’était pas nécessaire, nous ont déclaré des résidents « . Néanmoins, d’autres ont déploré qu’il n’y a pas de patrouilles nocturnes de la police pour veiller au calme et à l’ordre durant la nuit, en dissuadant les jeunes noctambules qui passent, régulièrement leurs nuits aux pieds des immeubles, troublant la tranquillité et la quiétude des habitants. Interrogé hier, M. S. Khennouf, président du comité de quartier de la ‘BUM’, a indiqué, tout d’abord, qu’il n’était pas au courant de l’incident et que ce sont des jeunes du quartier qui lui ont raconté ce qui s’était passé. Ainsi, selon ce qu’il a pu nous dire, l’incident s’est produit dans les immeubles situés près du nouveau stade de la ‘BUM’, entre les mosquées Abdelaziz et celle des Califes. Ensuite, le président de l’association de quartier a minimisé cet incident en affirmant qu’il n’y a pas eu de blessés, d’un côté comme de l’autre. « Ce n’était pas du tout méchant, a-t-il affirmé, et la bagarre s’est soldée par quelques dégâts minimes sur des véhicules stationnés, provoqués par les jets de pierres échangés entre les deux belligérants », a-t-il conclu, sans accorder plus d’importance à cet incident.

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Tébessa: La rentrée scolaire, la prévention contre le choléra…

Sun, 09/02/2018 - 12:21

Ali Chabana

A une question sur la situation épidémiologique, après l’alerte concernant la maladie infectieuse du choléra et ce, la veille de la rentrée scolaire, le Dr Imane Khernane, du service de la prévention à la DSP, s’est montrée plutôt rassurante en déclarant qu’aucun cas suspect ou confirmé de choléra n’a été enregistré, jusqu’ici, dans la wilaya de Tébessa, tout en demandant aux familles de prendre les précautions nécessaires en observant les règles strictes d’hygiène, notamment pour ce qui est de la consommation d’eau et que celle du robinet est entièrement propre et ne soulève aucune inquiétude. Le médecin a aussi indiqué que des visites périodiques sont désormais effectuées par des équipes de prévention et d’inspection, invitant les gérants de respecter les normes de la chaîne de froid des denrées alimentaires, préconisant que le personnel des cantines scolaires doit être soumis lui aussi au contrôle médical, une fois chaque semestre. La responsabilité incombe aux chefs d’établissements éducatifs afin de signaler, au plus vite, tout cas suspect de maladie infectieuse. Cela a été évoqué lors d’une journée d’étude sur la rentrée scolaire destinée au cycle primaire, venant clôturer des rencontres consacrées auparavant, aux paliers de l’enseignement moyen et secondaire, selon les orientations et les mesures prises par le département de Mme Nouria Benghebrit.

« Mieux vaut prévenir que guérir »

D’emblée, le directeur de l’Education reconnaît les difficultés matérielles, de ressources humaines et de gestion dans lesquelles évoluent la plupart des 414 écoles. En s’adressant aux chefs d’établissements éducatifs, Abdelmadjid Mencer parlera de la rationalisation des dépenses (électricité, gaz, eau, maintenance). Quant à l’opération de distribution du livre scolaire, elle doit être effectuée dans le temps imparti.  » Si le livre scolaire ne parvient pas dans le délai à l’élève, toutes les étapes de l’opération, conception, impression et distribution n’auront servi à rien « , propos attribués à la ministre de l’Education nationale. Le chapitre des conditions de la rentrée scolaire a été soulevé dans le volet de l’éthique de la profession avec en perspective la réactivation de la charte signée avec les partenaires sociaux et son entrée en vigueur, au niveau local, une décision de la tutelle venue à point nommé pour prévenir contre toute perturbation (mouvements sociaux). Une mesure, selon la sagesse « mieux vaut prévenir que guérir », à même de gêner la reprise des classes dans le calme. A ce sujet, le wali parlera de dialogue et de concessions, pour sauvegarder l’intérêt primordial de l’élève. M. Attallah Moulati, justement, s’est dit persuadé des difficultés des gestionnaires des écoles dans l’exercice de leurs multiples missions. Théoriquement, toutes les écoles sont prêtes pour accueillir les milliers d’élèves, tout en annonçant la levée du gel sur certaines opérations d’aménagement, selon la priorité accordée aux travaux d’étanchéité, raccordement au gaz naturel et dotation des écoles de sanitaires et branchement au réseau d’AEP, en s’étonnant qu’à la commune de Ouenza pas moins de 26 écoles demeurent dépourvues de gaz naturel. Sachant l’importance de l’entretien des écoles, le wali a indiqué que 903 postes d’emploi, au titre des contrats d’insertion professionnelle (CIP), viennent d’être accordés au profit du secteur de l’Education, un renforcement indispensable dans l’objectif d’atteindre une moyenne de 8 travailleurs par école.

Trois sources de financement de ces postes de travail sont l’APC, le Fonds de solidarité des collectivités locales et le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Le chef de l’exécutif et devant un auditoire de chefs d’établissements éducatifs, inspecteurs pédagogiques, administratifs et l’inspection de la restauration scolaire a appelé à plus de rigueur dans la gestion. En fin psychopédagogue, Attallah Moulati souligna « l’importance et le rôle de l’école dans la construction de la personnalité de l’enfant dès qu’il y met les pieds le premier jour ». Une école saine dans un environnement sain, une école solennelle, républicaine, cellule première dans la formation de l’homme de demain.

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Msila – Eau potable: le wali rassure

Sun, 09/02/2018 - 12:20

Merzougui Mohamed

Le wali de Msila, M. Hadj Mokdad, a affirmé, la fin de la semaine passée, lors de sa visite d’inspection dans les communes de la zone ouest de la ville de Msila, que toutes ces dernières seront alimentées de manière régulière en eau potable, à court terme, à partir du transfert de l’eau du barrage de Koudiat Acerdoun (wilaya de Bouira), des forages de Birine (wilaya de Djelfa) et du forage profond de la commune de Tarmount. En ce qui concerne les quartiers situés dans la périphérie ouest du chef-lieu de la wilaya, notamment le pôle universitaire, qui accusent un déficit en eau, le wali a confirmé que le forage, d’une profondeur de 900 mètres du champ captant de Lougman, garantira quotidiennement un volume de 4.320 m³ d’eau qui sera transité par une station de traitement de désulfuration avant sa distribution vers la ville de Msila, prévue pour le mois de novembre 2018.

L’autre volet sensible, sur lequel le wali a insisté, est celui de la gestion de ce précieux liquide. Pour ce faire, il dira que dans le cadre du plan d’urgence initié par le président de la République, un programme conséquent est en cours de concrétisation, basé essentiellement sur le renforcement, la réhabilitation et l’homogénéisation des canalisations et autres équipements liés à l’alimentation en eau pour les populations qui sont en quête de l’amélioration de leurs conditions de vie et de santé. Par ailleurs, le nouveau directeur des ressources en eau et le directeur gestionnaire de l’Algérienne des eaux de la wilaya de Msila se sont concertés pour lutter contre le gaspillage et les fuites d’eau, ainsi que les branchements illicites et les suppresseurs anarchiques installés par certaines personnes indélicates.

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Djelloul Yelles : une mémoire musicale algérienne disparaît

Sun, 09/02/2018 - 12:17

M.Y.

Il y a quelques jours, disparaissait dans la plus grande discrétion une figure historique importante de la scène musicale algérienne. Si, comme c’est malheureusement trop souvent le cas, les institutions avaient, apparemment, perdu jusqu’au souvenir de sa contribution humaine, pédagogique et scientifique au rayonnement national et international de notre patrimoine culturel, nombreux étaient, par contre, les musiciens, musicologues et amoureux de la Sanâa qui continuaient à entretenir avec lui des liens d’estime et de reconnaissance. De fait, ce n’est que justice, compte tenu du parcours exemplaire de feu Djelloul Yelles.

Né à Tlemcen le 10 février 1922, dans une modeste famille d’artisans tlemcéniens, il manifeste très tôt des prédispositions évidentes pour la musique. Malgré les rigueurs de la condition coloniale, soutenu par un père lui-même sensible à l’importance de la tradition maghrébo-andalouse, il réussit à acquérir les rudiments de la formation musicale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se retrouve à Alger où il suivra les cours de musique du Conservatoire d’Art dramatique. Dans la même période, lorsqu’il revient à Tlemcen, pour les congés scolaires, à la suite d’autres maîtres et amoureux de la Sanâa tlemcénienne, il entame un travail de collecte et de notations du répertoire tlemcénien, sous la houlette du grand maître Cheikh Larbi Bensari. Cette vaste entreprise ne cessera de l’occuper sa vie durant.

Par la suite, désireux de se doter de tous les outils théoriques et méthodologiques à même de lui permettre de contribuer à une meilleure connaissance et à une transmission rationnelle du patrimoine musical maghrébo-andalou, il décide de partir en France. Il fait alors partie de cette poignée de jeunes intellectuels «indigènes» qui affronte les rigueurs de l’exil, dans le contexte particulièrement difficile de l’immédiat après-guerre. Sensibilisé très jeune aux enjeux politiques de la domination coloniale, militant du PPA, puis du Parti communiste, il poursuit également son engagement, à Paris aux côtés de ses camarades.

Inscrit au Conservatoire de Paris, ses études supérieures déboucheront sur un premier prix de clarinette. Dans le même temps, il aura suivi les cours d’Olivier Messiaen à la Schola Cantorum. Parvenu à la dernière étape de sa formation supérieure (direction d’orchestre), il décide de rentrer en Algérie, conscient que, dans le contexte colonial, il est inconcevable qu’un orchestre de chambre français puisse être jamais dirigé par un «Arabe»… De plus, il a la conviction que son devoir l’appelle dans sa patrie et que, fort de ses acquis, il lui faut à présent poursuivre la tâche de prise en charge du patrimoine musical algérien.

Les hasards de l’histoire -l’élection d’un maire communiste à Sidi-Bel-Abbès (René Justrabo) -lui permettent de candidater à un poste d’enseignant au Conservatoire municipal de cette ville. Il y est nommé en 1950 et s’installe ainsi avec sa famille dans la «capitale de la Mekkera». Il est, officiellement, chargé de la «Classe de musique orientale» (une terminologie, ô combien révélatrice des fantasmes coloniaux de l’époque). Il formera, plusieurs générations de jeunes musiciens et musiciennes (exclusivement «indigènes», cela va de soi). En parallèle, il poursuit son travail de recherche sur la Sanâa et maintient des liens personnels et intellectuels très forts avec ses pairs et amis musiciens et musicologues tlemcéniens. Il est, en particulier, très proche des membres et animateurs de la grande association musicale, la SLAM.

Dès l’indépendance, il est tout, naturellement, nommé directeur du Conservatoire municipal de Sidi Bel-Abbès. En plus de ses fonctions administratives, il continue à assumer ses tâches de pédagogue -comme en témoigne le nombre de ses anciens élèves, professeurs de musique, en poste dans l’ouest du pays. Il s’implique, également, au niveau local et régional dans l’organisation de nombreuses manifestations culturelles (festivals) pour ce qui relève du volet musical.

En 1967, il est contacté par feu Mohamed Seddik Benyahia, alors ministre de l’Information. Ce dernier envisage de lancer un vaste programme visant à développer l’enseignement, la pratique et la recherche de la musique, en Algérie. Ce programme se propose d’assurer une véritable prise en charge de l’éducation musicale, à tous les niveaux (de la maternelle au lycée), de former des virtuoses (dans les différentes classes d’instruments), de relancer la recherche dans le domaine musicologique et de constituer des archives musicales aussi complètes que possible (dans l’objectif de permettre l’étude scientifique de ce riche patrimoine).

Djelloul Yelles accepte cette lourde responsabilité et il devient ainsi le premier directeur de l’Institut national de Musique dont il assume la création. Il s’agit d’un chantier complexe qui lui prendra plusieurs années de dur labeur. Car tout est à faire. Depuis la réhabilitation de l’ancien immeuble haussmannien de la rue Hocine Tiah, jusqu’à la mise en place des équipements techniques (pour l’archivage) en passant par la constitution de l’équipe de recherche (à laquelle participent des chercheurs algériens et étrangers). Commence alors pour Djelloul Yelles une période passionnante mais souvent harassante où, en dehors des aspects administratifs de sa charge, il multiplie les missions de collecte, à l’intérieur du pays, profitant souvent, avec son équipe, des participations aux jurys des nombreux festivals, organisés par les diverses wilayas du pays. Conscient des contradictions idéologiques d’un jeune Etat encore souvent incapable de trancher sur certains dossiers cruciaux (à ses yeux), il n’en demeure pas moins fidèle à une vision fondamentalement «patriotique» de sa mission. Pour lui, et pour reprendre une des expressions favorites des dirigeants de l’époque, «les hommes passent, seules demeurent les institutions ». Mais aussi et surtout, pour le musicologue et pédagogue, demeure la formation (aussi poussée et pertinente que possible) des générations montantes, seule à même de permettre la prise en charge scientifique et la transmission fructueuse de notre mémoire culturelle nationale.

Fort du soutien de sa tutelle, et grâce à la contribution de la quasi-totalité des grandes figures de la musique algérienne (tous genres, «écoles» et générations confondus, de Boudali Safir à Abdelkrim Dali, en passant par Kheireddine Aboura, Ahmed Serri, Sadek El-Bedjaoui, Sadek Dersouni et tant d’autres), il réussit à constituer d’importantes et précieuses archives (aujourd’hui transférées dans les nouveaux locaux de l’INSM). Des centaines d’heures d’enregistrements et des centaines de documents originaux ou en copies sont, ainsi, mis à la disposition des chercheurs/euses algérien/nes et étrangers. Pour ce qui relève de la tradition musicale et poétique maghrébo-andalouse, Djelloul Yelles décide de mettre sur pied une commission représentative des trois grandes «écoles» (Tlemcen, Alger et Constantine). Ce travail long et exigeant débouche sur une publication, en trois volumes, aujourd’hui mentionnée dans la plupart des travaux universitaires et référencée dans toutes les grandes bibliothèques du monde : Al-Muwashshahat w-al-‘ajzâl (1975, 1982).

Co-écrit avec son collaborateur Amokrane Hafnaoui (pour la partie de mise en forme des textes), cette contribution majeure offre, pour la première fois, une recension méthodique et raisonnée de la quasi-totalité des répertoires de la nûba algérienne (avec les différentes variantes régionales). A noter que ce travail est depuis longtemps épuisé mais que l’ENAL (ex-SNED) n’a jusqu’ici pas jugé utile d’en programmer une réédition.

Durant ces années 1970, Djelloul Yelles continue à être très sollicité, tant sur la scène culturelle nationale qu’internationale. C’est ainsi qu’il représentera, à plusieurs reprises, l’Algérie dans les instances panarabes de la musique et qu’il fera partie des délégations algériennes, en mission dans divers pays «frères et amis». Dans son pays, il participe en tant qu’organisateur et membre des jurys des festivals de musique «andalouse», mais aussi des festivals de musiques, de chants et de poésies «populaires».

De fait, sa grande curiosité intellectuelle, sans cesse à l’affût, son attachement personnel, éthique et politique à la «culture du peuple » -dans le sens le plus fort et le plus noble du terme -, à ses beautés et à ses valeurs, l’avait, très tôt, placé dans une distance fondamentalement critique vis-à-vis des cercles élitistes et des milieux conservateurs qui monopolisent souvent le débat culturel, et plus particulièrement musical. Cet engagement se manifestera concrètement en 1975 par la publication du volume Al-Muqâwama al-jazâiriya fi-chi’r al-malhûn (co-écrit avec Amokrane Hafnaoui), anthologie regroupant des textes parmi les plus remarquables du répertoire de poésie populaire (melhûn) des Guwwâla et Mdâdha de notre pays sur la thématique de la guerre de Libération. En 1985, on retrouve la même position de principe -quant à l’importance de ne pas dévaloriser ; telle ou telle partie de la création artistique nationale ; au bénéfice de telle autre sur des critères purement idéologiques -lorsqu’il préside le jury du 1er Festival de Raï, à Oran.

Ce sens de la responsabilité morale et politique d’une génération envers celle qui la suit, cette vigilance intellectuelle, à la fois ferme et généreuse, ne se sont jamais démenties, tout au long de sa vie et constituent, pour ceux et celles qui l’ont approché, parmi les constantes de sa personnalité. Lorsqu’il prend sa retraite au début des années 1980, il poursuit ses recherches avec ténacité, accumulant des milliers de fiches et de notes qu’il n’aura malheureusement, pas le temps de réunir pour la publication. Jusqu’à la fin de sa vie, il prêtera la plus grande attention à l’évolution des pratiques musicales, aux derniers développements de la recherche musicologique, de manière générale, et en particulier dans le domaine du p atrimoine maghrébo-andalou. Doté d’une érudition remarquable et d’une mémoire exceptionnelle, il n’a, de fait, jamais cessé d’être ouvert aux grands débats nationaux et mondiaux de son temps tout en restant viscéralement attaché aux valeurs et au meilleur de la tradition culturelle de son pays.

Au même titre que beaucoup de grands artistes, chercheurs et intellectuels avant lui, l’enfant de Tlemcen, le Bel-abbésien de cœur, le patriote algérien et citoyen du monde laisse, derrière lui, une œuvre pédagogique, scientifique et humaine de premier plan dont on espère que son pays et ses institutions sauront se souvenir et la faire fructifier pour le bien des générations futures d’Algériens et d’Algériennes.

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Categories: Afrique

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