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Sonelgaz: Bientôt des compteurs «intelligents» !

Sat, 12/01/2018 - 13:35

Sonelgaz se prépare à se doter d’une nouvelle technologie. Un prototype d’un module digital a déjà été mis au point. Il permet de relever la consommation de gaz à distance. Il faudra attendre que des entreprises locales soient en mesure d’en produire assez pour voir ces modules installés.

Plus de passage des agents de Sonelgaz pour relever la consommation de gaz, la possibilité de suivre à distance la consommation mais également de détecter d’éventuels fraudes. Ce sont là autant de services que rendra à l’avenir le module digital mis au point grâce à une collaboration datant déjà de 2014 entre le Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (Credeg) et le Centre de développement des technologies avancées (CDTA) pour la réalisation.
Le projet intitulé «Modules communicants adaptables aux compteurs gaz équipés d’impulsion magnétique» a permis la réalisation de trois prototypes industriels testés avec succès en laboratoire. Une fois la réalisation lancée à grande échelle, cette technologie permettra non pas de remplacer les compteurs mais d’ajouter ces modules à ceux déjà existants, ce qui constitue une économie certaine.
Au plan national, il existe cinq millions de compteurs à gaz. L’intérêt de ces modules est de permettre l’affichage au niveau des agences de Sonelgaz des volumes consommés de manière quotidienne, hebdomadaire ou mensuels. La facture sera établie en temps réel mais il sera également possible de détecter tout changement dans les habitudes de consommation pouvant être liés à de la fraude.
La première responsable du Credeg affirmait jeudi à l’occasion de la cérémonie de présentation du projet que cette collaboration avec le CDTA avait permis d’acquérir une riche expérience de travail avec le monde scientifique. Mme Salhi a mis l’accent sur la nécessité de passer de la phase de montage à celle de la conception des équipements liés à la distribution d’électricité et de gaz avec le concours des compétences nationales. Il s’agira surtout de prospecter les moyens nationaux pour la fabrication de ces modules et leur exploitation avant de passer à l’étape de développement d’un compteur digital intelligent muni d’un système de communication et de comptage d’électricité et de gaz.
Le premier responsable du groupe Sonelgaz a, pour sa part, affirmé que le module développé permettra la réalisation d’économies considérables en évitant l’importation d’équipements ou leur fabrication sous licence. Il permettra également de faire des économies liées à la baisse du coût de facturation et induira des économies d’énergie grâce à la possibilité de suivi de la consommation par le client.
Pour Mohamed Arkab, il est important de valoriser les travaux liés à l’innovation et à la modernisation des équipements pour maintenir la dynamique que connaît le secteur qui a démarré de rien pour atteindre le nombre de 120 entreprises de fabrication d’équipements de distribution, couvrant actuellement 15% des besoins nationaux.

N. I.

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Economie nationale : les réformes ou l’agonie !

Sat, 12/01/2018 - 13:29

La trajectoire de la dette interne qui repose sur le concours de la planche à billets s’avérera insoutenable à moyen terme, alors que la fonte accélérée des réserves de change conduira inévitablement à l’endettement extérieur.

Les cours du brut ont signé cette semaine
la pire dégringolade mensuelle sur les dix dernières années. Le Brent et la référence américaine, le WTI, ont perdu plus de 20% de leur valeur en un laps de temps d’à peine un mois ; le pire repli mensuel depuis octobre 2008. Une chute qui fait ressurgir les vieux démons et qui met nombre d’économies à rude épreuve. Le déséquilibre du marché est tel que les perspectives s’assombrissent rapidement pour l’économie algérienne dont l’état de santé risque de se détériorer dans le sillage de la rechute des prix du pétrole. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a laissé entendre, jeudi, lors de la réunion gouvernement-walis, que l’année 2019 sera “difficile” au plan des finances et que le pays “vit à crédit”, une situation qui serait insoutenable à terme.
La tension était palpable, jeudi, lors du conclave regroupant les membres du gouvernement et les walis. Face aux risques d’une rechute durable des prix du pétrole, l’Exécutif sait que sa marge de manœuvre est très réduite, voire insuffisante, pour contrôler un navire qui fonce droit vers l’iceberg. Il y a de quoi s’inquiéter lorsqu’on sait que l’équilibre du marché pétrolier est désormais rompu avec, au compteur, une production de pétrole qui carbure à plein régime ; les trois poids lourds du marché signent des records inégalés ; l’Arabie saoudite à 11,2 millions de barils par jour, la Russie à 11,6 mbj et les États-Unis à 11,7 mbj, à l’heure où la demande ne s’est jamais montrée aussi capricieuse sous l’effet d’une croissance léthargique. Face au scénario pessimiste d’un retour à la situation d’avant-juin 2014, qui a précipité les cours du brut dans un engrenage baissier ininterrompu, le gouvernement n’a de choix que de remettre sur les rails, dès 2019, le train des réformes budgétaires et économiques en vue de réduire les déficits responsables de la forte contraction des réserves de change et la forte hausse de la dette interne.
La trajectoire de la dette interne, qui repose sur le concours de la planche à billets, s’avérera insoutenable à moyen terme, alors que la fonte accélérée des réserves de change conduira inévitablement à l’endettement extérieur qui, à ce stade, ne servira qu’à soutenir les dépenses de consommation. Le besoin de réforme n’a jamais semblé aussi pressant. Le contexte est, quant à lui, propice aux ajustements en profondeur. Et pour l’instant, le moins que l’on puisse dire est que l’attitude du gouvernement en la matière est mollassonne. La reprise sans délai de l’assainissement des finances publiques, l’amélioration de l’efficience et la gestion des dépenses publiques, la réforme des subventions, le recours à d’autres options de financement autres que ceux permis par la planche à billets, l’amélioration du climat des affaires et la refondation de l’actuel modèle de croissance basé sur l’investissement budgétaires… sont autant de réformes qui s’imposent, désormais, comme une porte de salut face à des tensions financières qui menacent de s’intensifier si les perspectives venaient à s’assombrir sur le marché pétrolier. L’Exécutif choisissait jusqu’ici des corrections de conjoncture en matière de réformes plutôt que d’initier des ajustements structurels à effets positifs tant sur la croissance que sur la soutenabilité du budget. Faute d’avoir investi suffisamment dans les réformes structurelles, le gouvernement pourrait être amené à appuyer davantage sur le champignon de l’assainissement budgétaire si la situation venait à se détériorer sur le marché pétrolier.
La pilule risquerait de se révéler amère, voire difficile à avaler. Ahmed Ouyahia a annoncé, jeudi, l’intention de son Exécutif de reprendre la réforme des subventions après l’avoir abandonnée en 2017, exception faite de la hausse des prix d’accès aux produits énergétiques. Les subventions pèsent pour environ 27 milliards de dollars annuellement dans le budget de l’État. Le soutien aux produits énergétiques accapare près de la moitié de ces subventions, alors que le soutien aux familles et aux produits de base coûtent à peine 4 milliards de dollars contrairement aux idées reçues. Ce qui signifie que des coups de rabot sont possibles sans pour autant rompre l’équilibre politico-social, et tout en améliorant durablement les perspectives budgétaires. Le soutien à l’habitat, qui mobilise annuellement plus de 4 milliards de dollars, peut être repensé et réorienté de sorte à ce qu’il y ait un retour sur investissement, plutôt que d’alimenter le marché spéculatif en distribuant des logements gratuitement et en autorisant leur revente sur un marché échappant complètement au contrôle de l’État. C’est maintenant qu’il faut agir en matière de réformes, pour ainsi dire, en arrêtant de se bercer d’illusions sur un probable retour à l’équilibre du marché pétrolier.

Ali Titouche

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Revendication d’un statut pour les victimes du terrorisme !

Sat, 12/01/2018 - 13:25

L’Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) a tenu, jeudi et vendredi derniers, une rencontre organique régionale à Oran, regroupant les représentants de 13 wilayas de l’Ouest, ainsi que les congressistes d’Oran. Ce rendez-vous précède ceux de Laghouat, pour le Centre, et Constantine, pour l’Est, prévus respectivement les 6 et 8 décembre, en vue de préparer le 4e congrès de l’ONVT qui se tiendra les 25 et 26 décembre. Au menu de la rencontre d’Oran, l’installation de 4 commissions dont celle consacrée à l’étude de la révision de certains articles du statut particulier et du règlement intérieur. Un statut des martyrs du devoir, revendiqué depuis 1996, nous rappelle Fatma-Zohra Flici, la présidente de l’ONVT, pour qui ce point reste l’une des revendications essentielles de l’organisation, qui n’a jamais été satisfait. “En 2004, quand j’étais à l’APN, j’ai présenté un projet de loi sur le statut des victimes du devoir national et des victimes du terrorisme, mais on n’a pas eu de réponse”, explique-t-elle. À combien s’élève le nombre des victimes du terrorisme ? Mme Flici indique que l’ONVT a enregistré jusqu’à 100 000 adhérents, mais qu’aujourd’hui, ils sont entre 60 et 65 000, précisant qu’“en tant qu’organisation, on est là pour défendre la mémoire des gens qui ont été assassinés pour l’Algérie. Les gens s’en vont une fois qu’ils règlent leurs problèmes sociaux, ne restent que ceux qui sont conscients qu’il faut défendre la mémoire de ceux qui ne sont plus là”. Dans une interview accordée, l’an dernier, à la presse, la présidente de l’ONVT, et à propos du statut particulier, a affirmé que “son application sur le terrain s’avère très difficile (…). Ce qui est réclamé aujourd’hui par l’association, ce n’est plus un statut pour des questions matérielles, c’est la reconnaissance morale des victimes. Qu’on puisse les honorer en donnant le nom d’un des leurs à une rue, une école…” Parmi les autres commissions à installer, celle chargée d’exposer les problèmes des victimes du terrorisme rencontrés dont la pension des veuves des civils “qui perçoivent une retraite entre 10 et 12 000 DA” et les indemnités des blessés civils. À ce titre, Mme Flici précise que “parmi les blessés, certains ne perçoivent plus d’indemnités parce qu’ils sont arrivés à 0% d’incapacité permanente, ce qui est anormal parce qu’une victime reste une victime”. Pour rappel, tous les trois ans, les blessés sont soumis à des visites médicales, et le taux d’IPP diminue. Interrogé sur la réaction des pouvoirs publics face à leurs doléances, notre interlocutrice estime que contrairement à la question du statut où il n’y a aucune garantie pour la satisfaire, les autres dossiers ont été pris en charge. “Pour les autres revendications, on a toujours du répondant lorsqu’on soulève les problèmes.” Ainsi, les indemnités pour les blessés civils ont été plafonnées à 27 000 DA. Parmi les autres points discutés lors de la rencontre d’Oran, on note la préparation du programme d’action de l’ONVT pour la période de 2019 à 2023, ainsi que la mise en place d’une commission organique pour discuter du 4e congrès de l’organisation.

Saïd OUSSAD

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Élection présidentielle de 2019: L’ex-FIS s’invite dans le débat !

Sat, 12/01/2018 - 13:24

Vicieusement “modéré”, le lexique du communiqué daté de mardi dernier, signé par Abdelkader Boukhamkham ne déroge pas au langage des résidus du parti islamiste dissous.

Le flou qui plane sur l’échéance électorale d’avril 2019 aidant, il n’en fallait pas plus d’une autre brèche à l’ancien membre dirigeant de l’ex-FIS pour s’incruster aux conciliabules douteux, répandant un décryptage hasardeux de la situation qui prévaut dans le pays.
Et en rendant compte de son exposé de la situation du pays à l’orée d’un rendez-vous électoral crucial pour son devenir, Abdelkader Boukhamkham prodigue un ton sentencieux qui contraste avec le penchant conciliateur de son discours. Il en arrive, en effet, à la conclusion que le pays serait face à deux options inéluctables : l’une périlleuse et l’autre salvatrice pour sa pérennité. “Le choix de la rue que nous récusons et dont nous prévenons des conséquences quand bien même tous les indicateurs prédisent ce cas de figure si les choses restent en l’état”, note l’ex-dirigeant du FIS dissous, avant de proposer l’issue qui réside, selon lui, dans “une convergence autour de l’idée d’une conférence nationale regroupant les acteurs au sein des institutions et les personnalités nationales actives, à l’effet de dégager un candidat éclairé, juste, droit, compétent et probe pour le poste de premier magistrat… qui saura faire éviter au pays tous les dangers qui le guettent et le débarrasser des cercles qui courent derrière leurs propres intérêts et privilèges et qui effacera les séquelles de la crise”. Vicieusement “modéré”, le lexique du communiqué, daté de mardi dernier, ne déroge pas au langage des résidus du parti islamiste dissous. Abdelkader Boukhamkham y arbore même une signature ostentatoire en paraphant sa diatribe : “Dirigeant du Front islamique du salut, le moudjahid Abdelkader Boulhamkham.” Estimant que les développements intervenus dans la tourmente depuis la fin des années 1980 ont contribué à l’aggravation des crises et catastrophes qui ont frappé le pays, Boukhamkham décèle des lézardes dans les fondements de l’État, lesquels ont rompu toute confiance du peuple dans ses dirigeants, institutions et systèmes politiques en vigueur. De même, il estime que la situation générale aux niveaux national, régional et international invite le peuple, le pouvoir, les institutions et les partis de l’opposition et de l’allégeance à dépasser leurs différends et règlements de compte qui ont déjà engendré à ses dires “près d’un quart de million de morts et environ 20 000 disparus”. Aussi, il estimera qu’il était du devoir des élites et des bonnes volontés dans et en dehors des institutions de l’État, indépendamment de leurs convictions doctrinales et culturelles, d’assumer leurs responsabilités en appelant au rapprochement, au travail et à la réflexion autour des crises grandissantes et des changements effrénés que connaît le pays. L’ex-dirigeant de l’ex-FIS apporte, néanmoins, dans son communiqué, une contradiction fondamentale aux promoteurs de la continuité et défenseurs d’un cinquième mandat pour le président Bouteflika, puisqu’il consigne dans ses “directives” le respect du choix du peuple pour accéder au pouvoir et le divorce d’avec la logique du maintien au pouvoir par tous les moyens. Autant dire qu’il se met en porte-à-faux avec une partie non moins importante de la mouvance islamiste, particulièrement ciblée par son appel du pied.

Kamel Ghimouze

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Instance exécutive du FLN: Belayat et Goudjil parmi les recrues de Bouchareb

Sat, 12/01/2018 - 13:22

Une semaine après l’installation de l’instance dirigeante du FLN, la composante de la fameuse commission exécutive n’est toujours pas annoncée. Mouad Bouchareb prend son temps. Mais déjà, des figures qui ont longtemps combattu la défunte direction du parti ont été contactées.

Dans la discrétion, Mouad Bouchareb et ses proches multiplient les contacts. L’équipe du secrétariat qui dirige le FLN de manière provisoire, depuis la semaine dernière, a tenu plusieurs réunions qui ont duré des heures. À l’ordre du jour, le choix des militants, cadres et figures qui doivent orner la future instance exécutive qui aura notamment comme première tâche d’organiser un congrès extraordinaire. Qualifié de “rassembleur”, ce rendez-vous organique aura également pour mission de “remettre le FLN sur la ligne originale”, avait promis le coordinateur du parti, Mouad Bouchareb, lors de sa première sortie publique. Les nouveaux dirigeants du FLN ont pris langue avec des personnalités du parti, dont Abderrahmane Belayat, ancien coordinateur du bureau politique. Depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem en 2013, Belayat a, de tout temps, vilipendé les responsables désignés de son parti, d’Amar Saâdani à Djamel Ould Abbes. “Oui, j’ai été contacté par Mouad Bouchareb et j’ai dit oui”, a confirmé Belayat, contacté hier par téléphone. “Je suis content que le président de la République ait pris cette décision”, a-t-il indiqué tout en estimant que “ceux qui ont abusé du FLN depuis 2013 sont mis hors-jeu”. “Je suis content de ne pas avoir participé aux œuvres de déstabilisation du FLN”, s’est-il réjoui.
L’ancien coordinateur du mouvement de redressement du FLN, créé en 2007, Salah Goudjil, a confirmé, lui aussi, avoir été contacté par le nouveau patron du FLN, Mouad Bouchareb, pour faire partie de l’insistance exécutive. “Oui, Bouchareb, que je connais depuis 2007 à Sétif, m’a appelé. Je ne peux refuser l’invitation”, a indiqué l’ancien ministre des Transports de Chadli Bendjedid, contacté hier par téléphone. Salah Goudjil, qui fait partie avec Abdelkrim Abada et Mohamed-Seghir Kara des fervents opposants à l’ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a disparu des radars depuis sa nomination, en 2012, au Conseil de la nation dans le tiers présidentiel. Le rappel de ces deux anciennes figures pour faire partie de la nouvelle instance est la preuve que les nouveaux dirigeants du FLN veulent brasser large. À défaut de conformité avec les règles internes au parti, la nouvelle direction veut “rassembler” tous les mécontents, anciens et nouveaux. Des opposants à Belkhadem, à Djamel Ould Abbes en passant par Amar Saâdani vont constituer le décor du nouvel FLN que Bouchareb et ses amis veulent “reconstituer”. Prévue jeudi, l’annonce de la nouvelle instance exécutive est reportée sine die. Abderrahmane Belayat prévoit la tenue d’une première réunion de cette commission dans la semaine d’après. Une source proche de Mouad Bouchareb a reconnu que la tâche est “difficile” et que pour former cette équipe dont le nombre dépassera les 30 personnes, il “faudra encore du temps”.

Ali Boukhlef

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Dépenses budgétaires: La Cour des comptes épingle le gouvernement

Sat, 12/01/2018 - 13:21

Le recours à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement des dépenses, prévue à titre exceptionnel, “est devenu une pratique courante au cours de ces dernières années”.

Une fois de plus, la Cour des comptes n’est pas tendre avec le gouvernement concernant les dépenses budgétaires. Dans son rapport d’appréciation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2016, la Cour des compte souligne, notamment, le recours exagéré à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement, le non-respect des principes de la spécialité budgétaire et d’autorisation, la sincérité budgétaire peu maîtrisée et la récurrence des dépassements de crédits. La Cour des comptes relève des écarts par rapport aux principes du droit budgétaire (l’annualité et la spécialité), mais aussi au regard de l’exécution des autorisations budgétaires et aux principes de bonne gestion. Le recours à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement des dépenses, prévue à titre exceptionnel, “est devenu une pratique courante au cours de ces dernières années”, déplore la Cour des comptes. Ces pratiques, affirme-t-elle, “sont constatées à travers une forte concentration des dépenses en fin d’année et l’importance des consommations réalisées durant la période complémentaire”. L’analyse de l’exécution des dépenses par les différents ministères a fait apparaître un important volume de dépenses réalisé durant le dernier mois de l’exercice, avec des taux oscillant entre 45% et 75%. Concernant le non-respect des principes de la spécialité budgétaire, la Cour des comptes a constaté, à l’occasion du contrôle des dossiers afférents aux affaires judiciaires inscrites durant ces trois dernières années au niveau du ministère des Transports, que l’administration a pris en charge les frais de justice des établissements sous tutelle, à l’instar du Métro d’Alger et de l’Anesrif. Le rapport souligne que sur 26 affaires inscrites en 2016, 16 relèvent de l’Anesrif et 2 du Métro d’Alger. Le ministre de la Communication a payé diverses dépenses relatives à l’Autorité de régulation audiovisuelle, “y compris des frais de téléphone fixe et des billets d’avion, ce qui constitue une dépense étrangère au budget du ministère”. Évoquant les principes de bonne gestion budgétaire, la Cour des comptes estime que “les ajustements des crédits et les reliquats dégagés en fin d’exercice sur certains chapitres ou au niveau des établissements confortent une insuffisante maîtrise de la prévision”. Le rapport pointe, également, la récurrence des dépassements de crédits. En matière de dépenses d’équipement, le défaut de maturation des opérations d’équipement a été relevé au niveau des ministères de l’Industrie et des Mines, de la Jeunesse et des Sports, des Ressources en eau, de l’Habitat, de l’Agriculture ainsi qu’au niveau de la direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion relevant du ministère de la Justice. La Cour des comptes a constaté “qu’un nombre important de projets d’investissement accusent un retard considérable dans leur exécution et leur achèvement. Certains projets accusent un retard de 14 ans comme le stade de Douéra”.

Meziane Rabhi

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Réunion du secrétariat national du RCD : Forte charge contre le pouvoir !

Sat, 12/01/2018 - 12:02

“L’appareil judiciaire ne trouve rien à redire devant les emprisonnements arbitraires, la vassalisation des corps intermédiaires, les putschs dans les structures de l’État et les partis politiques”, dénonce le RCD.

Le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui s’est réuni en session mensuelle ordinaire, hier vendredi,  à Alger, a considéré qu’“outre la dégradation de la situation économique, les deux dernières décennies, marquées par une absence de vision et de projet global pour le pays, ont fini par déstructurer l’ensemble de la vie sociale bouchant, du même coup, les perspectives et les aspirations d’une génération entière”.
Dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre, le secrétariat national du RCD relève, en effet, que “les chiffres des organismes gouvernementaux sur l’emploi et l’inflation ne peuvent rien devant la réalité du chômage massif des jeunes, de la contraction drastique du pouvoir d’achat des couches moyennes et populaires, ainsi que l’étalage insultant de richesses trop vite acquises”.
Et d’ajouter : “Pendant que des jeunes fuient le pays par milliers, dans des conditions souvent dramatiques, vers des horizons où ils espèrent construire un projet de vie, les officiels s’acharnent à ôter le peu de crédit qui reste aux institutions de l’État et donc tout espoir dans l’avenir.”
Le parti de Mohcine Belabbas, qui dresse un état des lieux pas du tout reluisant sur la situation actuelle du pays, fait remarquer que “les opérateurs économiques et les investisseurs capables de créer des emplois et dynamiser le tissu économique sont aux prises avec une bureaucratie prédatrice quand ils ne subissent pas le fait du prince”.
Aussi, souligne-t-il, “l’appareil judiciaire ne trouve rien à redire devant les emprisonnements arbitraires, la vassalisation des corps intermédiaires, les putschs dans les structures de l’État et les partis politiques”. Le SN du RCD soutient, d’ailleurs, que “si beaucoup fuient le pays pour des raisons économiques, le climat délétère entretenu jusqu’à l’écœurement est un facteur aggravant pour ceux d’entre nos jeunes qui font le choix de la harga. Le parti dénonce “la déstabilisation d’un club de football pour disperser sa galerie, réputée hostile à la hogra du pouvoir et à ses kabyles de service, à commencer par le premier d’entre eux”.
Par ailleurs, le RCD a indiqué que “le pouvoir algérien qui, par la voix de sa diplomatie, dit avoir confiance en la justice saoudienne au sujet des accusations qui pèsent sur le prince héritier, Mohamed Ben Salmane, dans l’assassinat du journaliste Khashoggi, n’attend même pas les résultats de cette dernière pour l’absoudre”. Toujours s’agissant de la diplomatie algérienne, le SN du Rassemblement a également considéré qu’“indépendamment des motivations qui peuvent les sous-tendre, les récentes déclarations de la partie marocaine, pour la mise en place d’un mécanisme bilatéral pour tenter de sortir du statu quo, arrivent dans un contexte algérien particulier. Les hésitations et tentations polémistes qui les ont suivies sont, au-delà des traditionnelles guerres des tranchées qui caractérisent les relations entre nos deux pays, significatives de l’absence d’un chef d’orchestre légitime, audible et visible”.
Ce pourquoi, le RCD pense que cela “laisse raisonnablement peu de chance, dans l’immédiat, à la prise en charge d’un dossier aussi lourd”, précisant que “pour le reste, les voies multilatérale et bilatérale, même assorties de conditions ou réserves, pour traiter les problèmes, ne sont pas antinomiques ; toutes les deux sont des instruments complémentaires et essentiels de la diplomatie”. Le parti de Mohcine Belabbas conclut, à ce propos, que “le discrédit grandissant de la voix officielle du pays et le refus de dialogue sont le prolongement d’une politique interne autiste, quand elle n’est pas nihiliste”.

Synthèse Mehdi Mehenni

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George Bush senior, ancien président des Etats-Unis, est décédé !

Sat, 12/01/2018 - 11:20
George H.W. Bush, président des Etats-Unis entre 1989 et 1993, est décédé à l’âge de 94 ans, a anonncé sur Twitter un porte-parole de la famille Bush.

« Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d’annoncer qu’après 94 années remarquables notre cher papa est mort », a déclaré George W. Bush, lui-même président de 2001 à 2009, dans un communiqué publié sur Twitter par un porte-parole de la famille qui n’a pas précisé la cause du décès.

Statement by the 43rd President of the United States, George W. Bush, on the passing of his father this evening at the age 94. pic.twitter.com/oTiDq1cE7h

— Jim McGrath (@jgm41) December 1, 2018

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Journée mondiale de la lutte contre le SIDA

Sat, 12/01/2018 - 10:00

La pandémie de SIDA a préoccupé l’Assemblée générale en 1988. De ce fait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait choisi la date du 1er décembre comme Journée mondiale du sida.

Le 1er décembre est une occasion de se mobiliser pour le combat contre le virus du sida sur tous les fronts à savoir aider la recherche à améliorer les traitements, garantir l’accès aux droits et aux soins, combattre les discriminations et la précarité.

Connu sous son acronyme SIDA, la syndrome d’immunodéficience acquise est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de cellules du système immunitaire par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Le sida est le dernier stade de l’infection au VIH, lorsque l’immunodépression est sévère. Il conduit à la mort des suites de maladies opportunistes. Une personne malade du sida est désignée par le terme « sidéen » ou plus rarement « sidatique ».

Cette maladie est transmissible par trois voies :

  • Voie sexuelle: principal moyen de contagion.
  • Voie sanguine : qui concerne particulièrement les utilisateurs de drogues injectables et les professionnels de la santé.
  • De la mère à l’enfant : qui peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, au moment de l’accouchement et de l’allaitement.

Les divers modes de transmission du VIH sont désormais parfaitement connus. Il n’existe à ce jour, aucune vaccination efficace contre le sida, cependant le préservatif reste actuellement la meilleure prévention.

Le dépistage demeure très important, afin que les personnes atteintes de cette maladie, puissent bénéficier pleinement des traitements.

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L’Algérie déploie 1.600 km de barbelés à sa frontière avec le Maroc !

Sat, 12/01/2018 - 02:13

Au vu des dangers qui guettent le pays, l’armée a jugé indispensable une telle mesure.

Bien imprégné de la conjoncture actuelle et des menaces en provenance des pays voisins, le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire s’est résolu à la construction d’une murailles de barbelés d’environ 6000 km le long de ses frontières est et ouest, rapporte un quotidien arabophone. Cette décision intervient malgré les résultats satisfaisants réalisés par les forces de sécurité tous corps confondus. Néanmoins, le trafic d’armes qui constitue le plus grand risque pour la stabilité de la bande frontalière a contraint le Haut Commandement à mieux sécuriser son territoire. S’ajoute à ça le renforcement des postes de contrôle déjà installés et la construction d’autres points de surveillance. Etant donné que le Sahel est devenu une région ou tous les trafics sont permis et un territoire acquis pour les groupes terroristes et les narcotrafiquants, l’Algérie a jugé indispensable une telle mesure, notamment en ce qui concerne les frontières algéro-maliennes avec pas moins de 1376 km, le Niger avec 1000 km au même titre que la Libye et la Tunisie, mais également avec le Maroc avec 1600 km. La construction de cette muraille sera également une stratégie pour décourager les groupes terroristes qui s’aventurent à traverser les frontières vers l’Algérie. Outre le renfoncement des postes de contrôle, l’Algérie tend à intensifier les patrouilles terrestres, mais également la surveillance héliportée en dotant les militaires de moyens sophistiqués dont l’observation à l’infrarouge. Depuis 2011, tout en avertissant sur l’émergence aussi bien du terrorisme, de la contrebande que du trafic d’armes et de drogue, suite aux guerres survenues au Mali, Libye et le terrorisme en Tunisie, l’Algérie a été forcée à conjuguer son dispositif sécuritaire avec l’instabilité au niveau des pays voisins. D’abord avec l’adoption d’une stratégie de prévention, ensuite par la composition d’un plan de contre-attaque. Des mesures qui répondent à la conjoncture qui prévaut au niveau de la région, mais appelées à maîtriser le terrain pour sauvegarder l’intégrité de son territoire et la souveraineté du pays. Elle ne manquera pas d’investir des moyens colossaux dans ce but, comptant sur le renseignement opérationnel pour mener à l’échec toutes tentatives venant des criminels. Ces mesures ne doivent certainement pas surprendre la communauté nationale et internationale puisqu’il s’agit de la stabilité et la sécurité du pays. Des mesures qui ont donné des résultats probants à plus d’un titre, sans lesquelles le pays aurait fait plusieurs pas en arrière. La plus grande preuve de la réussite du dispositif sécuritaire est, à ne pas en douter, la tentative de prise d’otages en 2013 par un groupe terroriste qui agissait au profit de Mokhtar Belmokhtar donné pour mort. Il s’agit de la plus grande attaque qui comptait réaliser l’une ou l’unique grande prise d’otages dans l’histoire. Fort heureusement avortée suite à un assaut d’une unité spéciale qui a libéré plus de 600 otages avec un minimum de victimes.

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Les États-Unis ont dépêché leur diplomate !

Sat, 12/01/2018 - 02:02

David Hale était au Maroc, lundi dernier, avant d’entamer sa visite en Algérie. Un déplacement effectué à une semaine de la «table ronde» de Genève des 5 et 6 décembre sur la question du Sahara occidental.

Le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, David Hale, a effectué une visite de travail de deux jours en Algérie où il a été reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Lors de ces deux rencontres, les deux parties ont procédé à une évaluation des relations qui lient les deux pays, mais aussi à échanger sur la situation dans la sous-région, comme l’a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. A ce propos, il y a lieu de préciser que le troisième homme de la diplomatie américaine chargé des questions politiques était au Maroc, lundi dernier. Un déplacement effectué à une semaine de la «table ronde» de Genève des 5 et 6 décembre sur la question du Sahara occidental. Le diplomate américain s’est entretenu avec le président de la Chambre des représentants et les responsables de la diplomatie marocaine. Qualifié de «Monsieur Sahara» au sein du Département d’Etat, David Hale, qui avait salué l’appel du roi Mohammed VI à l’Algérie pour l’ouverture d’un dialogue bilatéral, a dû sûrement plaider l’utilité des négociations directes du Maroc avec le Polisario qui devront s’ouvrir à Genève en présence de l’Algérie et de la Mauritanie, comme pays observateurs. Les Etats-Unis misent beaucoup sur cette rencontre pour la relance des négociations directes. Une position exprimée le 31 octobre au Conseil de sécurité, à la suite de l’adoption de la résolution 2414 par l’ambassadeur américain Jonathan R. Cohen, l’adjoint de Nikki Haley à l’ONU. «Nous saluons la décision de l’envoyé personnel Köhler de reprendre le processus des négociations directes à l’occasion de la table-ronde de Genève», avait-il déclaré. Et de considérer que la réunion de Genève «doit être le début du processus des négociations directes». Reste maintenant à savoir si David Hale a réussi à convaincre le Maroc? A-t-il été aussi porteur d’un message pour l’Algérie après avoir rencontré les responsables marocains? Est-il venu dans l’espoir de convaincre l’Algérie d’accepter l’offre royale? Sur cette question, la réponse de l’Algérie a été claire. Dans un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères, l’Algérie a appelé à une réunion, dans les plus brefs délais, du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union tout en soulignant qu’elle a «toujours été confiante quant à la capacité de l’UMA de peser de tout son poids sur les rapports de force, tant au niveau régional qu’international (…)». Autrement dit, Alger explique à Rabat que le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA est objectivement le cadre idéal pour redynamiser un processus, gelé, rappelons-le, par le défunt roi du Maroc en 1995.
La relance du processus de l’UMA englobe tous les sujets évoqués par le roi Mohammed VI dans son dernier discours, à l’exception du Sahara occidental. En proposant des discussions bilatérales avec Alger sur le Sahara occidental, le roi du Maroc cherchait à faire croire que l’Algérie est partie prenante dans le conflit qui oppose le Royaume au Polisario.
Or l’Algérie est un pays voisin et observateur qui a toujours défendu le droit des peuples à l’autodétermination et appelé au respect des décisions onusiennes. Outre la question saharouie, le diplomate américain a dû sûrement évoquer avec l’Algérie un autre dossier, celui de l’Iran et les dernières sanctions décidées par les Etats-Unis contre ce pays. Ceci est d’autant probable que plusieurs médias ont fait état de la coïncidence de cette visite avec celle du ministre iranien des Affaires étrangères, chargé des Affaires politiques, M.Abbas Araghchi, à Alger. L’agence de presse iranienne «Mehr» a rapporté que la visite de Abbas Araghchi en Algérie avait pour objectif de mener des discussions conjointes sur les moyens de raffermir les relations entre les deux pays, ainsi que des consultations sur des questions régionales et internationales de l’heure. «De telles consultations ont eu lieu entre les deux pays dans le passé et sont maintenant toujours à l’ordre du jour», a précisé l’agence «Mehr» ajoutant que M. Araghchi a affirmé que «l’Algérie est un pays ami de la République islamique d’Iran».

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Le protocole d’accord ratifié par le président : Les Algériens autorisés à se soigner en France

Fri, 11/30/2018 - 20:04
Le Président de la République a ratifié, par Décret présidentiel du 17 novembre 2018, le protocole annexé à la convention générale entre le Gouvernement de la République algérienne et celui de la République française, relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens. « Est ratifié et sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, le protocole annexe à la convention générale entre le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire et le Gouvernement de la République française sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980 relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens assurés sociaux et démunis non assurés sociaux résidant en Algérie, signé à Alger, le 10 avril 2016 », indique le Décret présidentiel paru au Journal officiel n°70. Ce protocole, auquel le Président de la République vient de donner son accord, a été établi le 10 avril 2016 à Alger et signé par Mohamed El-Ghazi, alors ministre algérien du travail, et Marisol Touraine, ministre française des affaires sociales. La partie française l’a, pour sa part, validée le 2 mars dernier par le biais d’une Loi signée par le Président Emmanuel Macron. Le protocole annexe à la convention générale vise à « permettre l’octroi en France de soins de santé ne pouvant être dispensés en Algérie aux ressortissants algériens assurés sociaux affiliés à la sécurité sociale algérienne ou démunis non assurés sociaux reconnus comme tels par la législation algérienne, tout en œuvrant pour la promotion de la coopération technique et le transfert de technologies entre les établissements de santé algériens et français ». Selon l’Article 1er, ce protocole s’applique aux ressortissants algériens résidant en Algérie ayant la qualité « d’assurés sociaux affiliés à un régime algérien de sécurité sociale ou d’ayants droits de ces assurés sociaux ». Il s’applique également aux Algériens « démunis non assurés sociaux » ou ayants droits de ces démunis. Ismain

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Tourisme : 40% des Algériens choisissent la Tunisie

Fri, 11/30/2018 - 19:36
Selon  le ministère tunisien du tourisme,  la saison touristique en Tunisie a été algérienne par excellence, où  le nombre de touristes algériens ayant séjourné pendant les dix premiers mois de l’année 2018 a dépassé, pour la première fois, le cap symbolique des deux millions.  «C’est un record si l’on se réfère à cette barre symbolique des deux millions. Mais en réalité, le flux n’a fait que poursuivre son évolution régulière et irréversible depuis 2011», relativise un spécialiste tunisien. «Le marché du tourisme algérien en Tunisie est en progression continue, avec une courbe ascendante depuis 2011. Aucune régression n’a été enregistrée depuis, ni même aucune stagnation. Mieux, alors que la Tunisie a été frappée, en 2015 et 2016, par une série d’attentats, les Algériens continuaient d’affluer de plus belle», ajoute-t-il.  Depuis 2010, les Algériens ont ainsi constitué une part substantielle du marché du tourisme tunisien. Avec des pics atteignant le cap des 45% pendant les années de crise 2015-2016, les Algériens confirment qu’ils «ont pris le dessus sur les marchés traditionnels européens», principalement constitués de Français, de Britanniques et d’Allemands. Si ce taux s’est stabilisé aux alentours de 36% en 2018, c’est bien parce que la progression continue de ce marché a également coïncidé avec le retour en masse des Européens, avec la levée de la plupart des restrictions de voyage. Ismain

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L’art contemporain italien s’invite à Alger

Fri, 11/30/2018 - 19:33

ALGER – Une exposition d’art pictural, inscrite dans le mouvement contemporain, de l’artiste italien Claudio Burei, qui explore dans ses œuvres des supports et des techniques atypiques en plus du digital painting, a été inaugurée jeudi à Alger.

Intitulée « Rien de personnel », cette exposition organisée par l’Institut culturel italien d’Alger, se tient à l’espace d’art « Les ateliers sauvage » dans le cadre de la 15e édition de la manifestation « La journée du contemporain » organisée dans plusieurs villes du monde par l’Association des musée d’art contemporain italiens.

Dans une première collection, l’artiste explore des technique comme les incisions, les griffure et la peinture pour réaliser des portraits du symbole de la révolution cubaine Ernesto Guevara et de l’ancien chef d’Etat chinois Mao Zedong sur des support en carton ondulés où la peinture ne sert qu’à définir les contours de ces visages, faits d’incisions, et où l’absence de matière remplace le trait.

Avec cette même technique l’artiste peintre expose également les œuvres « Discovery » qui évoque l’art rupestre sur un fond de nuances de bleu, et la collection « Once Upon Time » montrant le rapport entre les enfants et leurs animaux de compagnie dans une conception assez naïve.

Claudio Burei offre également aux visiteurs la possibilité de découvrir la collection « Ogle », qui s’inscrit dans un héritage culturel de Pop’Art italien, et où il explore le digital painting en déconstruisant l’image du géant d’Internet Google dans des œuvres comme « 1,2,3,… » arborant le drapeau algérien, « Usogle » dédiée aux USA ou encore « Bangala » célébrant l’alphabet et la langue Bengali.

Autre œuvre proposée à l’exposition « Rien de personnel », « Distance » inscrite dans l’art abstrait avec une conception contemporaine exploitant une infinité de nuances de vert avec une technique mixte d’email sur carton appuyant sur les craquelures de l’émaillage comme un trait de crayon libre.

L’exposition « Rien de personnel » est ouverte aux visiteurs jusqu’au 15 décembre à l’espace d’art « Les ateliers sauvages ».

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Une campagne pour encourager le passage au registre de commerce électronique

Fri, 11/30/2018 - 19:31

ALGER – Le Centre national du registre de commerce (CNRC) a lancé une campagne pour encourager les commerçants à se doter d’un registre électronique au lieu du registre classique, en vigueur.

Dans une vidéo de vulgarisation, réalisée dans les trois langues : arabe, tamazight et française, dont l’APS détient une copie, le CNRC explique la procédure d’obtention du registre de commerce électronique, qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur.

Le modèle de l’extrait du registre de commerce délivré sous format électronique a été fixé par un décret exécutif n  18-112 publié au Journal officiel n  21.

A cet effet, le texte précise « qu’il est inséré sur les extraits du registre de commerce des commerçants, personnes physiques ou morales, un code électronique, dénommé registre de commerce électronique (RCE) », ajoutant que le code électronique « RCE » est un « symbole graphique comportant des données et des informations cryptées se rapportant au commerçant ».

Ainsi, note le décret exécutif, le RCE, est imprimé sur les extraits du registre de commerce, selon des caractéristiques précises, à savoir : face recto, à droite de la partie supérieure de l’extrait du registre de commerce, en noir sur fond blanc, entouré d’un cadre noir.

La lecture du code électronique RCE, est selon ce texte législatif, effectuée par tout périphérique doté d’un dispositif de capture d’images, au moyen d’une application téléchargeable gratuitement sur le portail électronique du Centre national du registre de commerce (CNRC), alors que la mise à jour des informations contenues dans le code RCE est régulièrement effectuée par les services du CNRC.

Par ailleurs, il est souligné que toute détérioration du code RCE rend l’extrait du registre du commerce caduc. Dans ce cas, le titulaire du registre de commerce est tenu de demander un duplicata de l’extrait du registre de commerce, doté du code électronique RCE.

Dans ce sillage, les commerçants ne détenant pas l’extrait du registre de commerce, doté du code électronique RCE, sont appelés à demander la modification de leurs extraits de registre de commerce, auprès des antennes du CNRC territorialement compétentes pour l’obtention de ce code.

Le décret exécutif, précisant que les extraits du registre de commerce non revêtus du code électronique, demeurent valides durant une période d’une (1) année, à compter de la publication de ce décret exécutif au Journal officiel.

Pour rappel, l’Algérie compte plus de 1,95 million d’opérateurs économiques inscrits au registre de commerce, recensés jusqu’à fin 2017.

Sur l’ensemble de ces opérateurs économiques, 1,77 million d’opérateurs exercent sous le statut de personnes physiques (91%), alors que près de 184.000 autres possèdent le statut de personnes morales (entreprises).

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Loi sur les collectivités territoriales bientôt devant le conseil du gouvernement

Fri, 11/30/2018 - 19:24

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Noureddine Bedoui a affirmé, jeudi à Alger, que le projet de loi sur les collectivités territoriales « a connu un progrès et se trouve actuellement au niveau du Secrétariat général du gouvernement (SGG) en attendant de le soumettre prochainement au Conseil du gouvernement, puis au Conseil des ministres ».

S’exprimant lors d’une conférence de presse au terme de la réunion gouvernement-walis, M. Bedoui a indiqué que « le projet de loi sur les collectivités territoriales soumis au SGG, a connu un progrès et sera présenté prochainement au conseil du gouvernement, puis au conseil des ministres et au Parlement en cas d’approbation ».

Il a mis en exergue également que « les élus locaux ont une responsabilité énorme dans la concrétisation de la nouvelle vision » contenue dans ce projet de loi.

Le ministre a estimé que le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux participants à cette conférence se veut une « feuille de route pour promouvoir le développement local », soulignant le souci du gouvernement à concrétiser le contenu du message du Président Bouteflika et ses orientations au service du citoyen en vue d’améliorer ses conditions de vie ».

Après avoir précisé que la « création des wilayas déléguées » ne signifie pas un nouveau découpage administratif », M. Bedoui a fait savoir que « l’expérience sur le terrain a imposé le travail dans un cadre qui fait des wilayas déléguées des wilayas autonomes », ajoutant que le « renforcement des prérogatives des walis délégués, sur décision du Chef de l’Etat, a pour objectif de servir les intérêts des citoyens en insufflant une dynamique de développement soutenue à ces wilayas ».

La prise de décisions décentralisées vise à alléger et à accélérer les mesures pour répondre aux préoccupations des citoyens », a-t-il soutenu.

Répondant à une question sur le phénomène de l’immigration clandestine, M. Bedoui a affirmé, par ailleurs, que « l’Algérie était une pays de principes et de valeurs et qui respectait les droits de l’homme. Aucun pays n’est en mesure de lui apprendre la manière de gérer ce phénomène », a-t-il dit, ajoutant que l’Algérie « œuvrait en coordination avec les pays limitrophes et les instances internationales ».

Soulignant que « l’Algérie faisait face à des phénomènes inexpliqués en raison de l’exploitation de femmes et d’enfants des migrants clandestins », le ministre a affirmé que « l’Algérie avait le droit de préserver la sécurité, la stabilité et la quiétude de sa population ».

Les travaux de la réunion gouvernement-walis ont été sanctionnés précédemment par l’adoption d’une série de recommandations visant à renforcer le rôle des collectivités locales dans le processus du développement du pays.

Des experts et des spécialistes ont débattu, au niveau de cinq ateliers de travail, des thèmes relatifs à la gestion des collectivités locales en vue de parvenir à la concrétisation du développement local générateur de richesse et facteur de la croissance économique nationale à travers l’adoption de la démarche de décentralisation.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a appelé les walis, dans un message adressé aux participants à cette rencontre, à adopter un nouveau mode de gouvernance « basé sur l’initiative, l’anticipation, la gestion par objectif et l’approche par résultats », exhortant les collectivités locales à s’acquitter « pleinement » de leur rôle dans le développement national.

Dans ce sens, M. Bedoui a fait savoir qu' »il sera procédé au renforcement du développement local par des programmes spéciaux de rattrapage décidés par le président de la République au profit des régions du Sud et des Hauts Plateaux », annonçant, à ce propos, « la finalisation des études relatives à ces programmes avec la contribution de tous les secteurs ». « Lesdits programmes seront mis en œuvre à partir de l’année 2019 selon un programme de réalisation défini ce qui permettra de remédier aux dysfonctionnements », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que le Président Bouteflika et le gouvernement accordaient un intérêt majeur aux zones frontalières traduis par la mise en place de plans d’action spéciaux pour leur développement et la création de nouveaux postes de travail à travers le financement par la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales de nombreux programmes communaux relevant de 12 wilayas frontalières d’une enveloppe financière de 4.4 milliards DA outre des plans communaux de développement (PCD) ».

Pour leur part, les ministres participant à la rencontre Gouvernement-walis ont salué l’option de la gestion décentralisée qui sera concrétisée une fois la loi sur les Collectivités locales amendée, affirmant leur disponibilité à concrétiser ce modèle de gestion.

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54 orpailleurs arrêtés à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam (MDN)

Fri, 11/30/2018 - 19:23

ALGER – Des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont arrêté, jeudi à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam, 54 orpailleurs et saisi du matériel de détection de métaux, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense Nationale.

« Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont arrêté, le 29 Novembre 2018 à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam/6eRM, cinquante-quatre (54) orpailleurs et saisi deux (02) véhicules tout-terrain, des outils de détonation, deux (02) paires de jumelles, (21) groupes électrogènes, (20) marteaux piqueurs et un détecteur de métaux », précise le communiqué.

Par ailleurs, des Garde-côtes ont mis en échec, à Oran et Aïn Témouchent /2eRM, des tentatives d’émigration clandestine de (94) personnes à bord d’embarcations de construction artisanale, tandis que des Garde-frontières ont déjoué, à Souk-Ahras, Tébessa et El-Tarf /5eRM, des tentatives de contrebande d’une importante quantité de carburant s’élevant à (9.212) litres, ajoute la même source.

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Algériens victimes de la torture par l’armée française : 87 victimes identifiées

Fri, 11/30/2018 - 19:10

L’appel à témoin, lancé en septembre dernier par le site 1000autres.org, pour connaître les Algériens victimes de la torture par l’armée français durant la guerre de libération, a enregistré 87 identifications, dont 77 disparitions, a-t-on appris vendredi des initiateurs, rapporte l’APS.

« En deux mois, bien que le site s’adresse en français à une population très majoritairement non-francophone et à des groupes d’âge n’ayant pas toujours un accès aisé à internet, 87 identifications ont été réalisées, dont 77 disparitions définitives après arrestation, les autres personnes identifiées ayant survécu à leur arrestation et à la torture », ont indiqué les historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi dans leur blog.

Dans ce premier bilan, depuis le lancement de ce site par l’Association Maurice-Audin et Histoirecoloniale.net au lendemain de la déclaration du président Emmanuel Macron sur la responsabilité de l’armée française dans la torture, l’assassinat et la disparition de Maurice Audin, les deux historiens indiquent que rares sont les signalements de cas d’enlèvement et de torture sans disparition, soulignant que les nombreuses identifications d’un père ou d’un grand-père disparu s’accompagnent bien de témoignages « forts », parfois « très précis » et assortis de photographies et d’autres documents.

« On réalise, en lisant les témoignages, combien la méthode de l’enlèvement, de la torture et de l’assassinat a atteint son but : diffuser l’effroi par capillarité dans l’entourage familial et, au-delà, dans le quartier et dans la ville », ont affirmé Malika Rahal et Fabrice Riceputi.

Ils expliquent que les témoignages montrent une frustration « explicite », parfois « mêlée d’amertume et de ressentiment », de ne pas voir l’histoire tragique du disparu et de sa famille connue et reconnue à l’égal de certaines autres.

Pour les deux historiens, les réactions diverses recueillies les mettent en contact avec un grand nombre de témoins dont beaucoup n’ont jamais été interrogés, pour constituer par le croisement des sources, un savoir scientifique sur cette « grande répression ».

Le site 1000autres.org a été lancé pour contribuer à faire connaître la vérité sur le sort des nombreuses victimes de disparitions forcées durant la guerre de libération nationale.

Soutenu par L’Humanité, Mediapart, Politis, Témoignage chrétien et El Watan, et des associations Mrap, LDH, Acca, Sortir du colonialisme, 1000autres.org compte également à rendre justice à ces victimes et à mieux faire connaître un pan d’histoire « trop longtemps occulté ».

Intitulé « Enlevés, détenus clandestinement, torturés et parfois assassinés par l’armée française, Alger 1957 – des Maurice Audin par milliers », il publie plus de mille notices individuelles sur des personnes enlevées et séquestrées à Alger en 1957, dont les proches ont cherché à avoir des nouvelles et dont certaines ne sont jamais réapparues.

APS

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Conséquences de la « décennie noire » sur les écrivains algériens

Fri, 11/30/2018 - 18:28

PARIS – Un nouvel ouvrage « Algérie, les écrivains de la décennie noire » tente d’apporter une autre lecture littéraire et sociologique sur les années 1990 où l’Algérie était confrontée à la barbarie terroriste qui n’a épargné aucune frange de la société et encore moins les intellectuels.

L’auteur de cet ouvrage (2018, CNRS Editions, 344 pages) Tristan Leperlier, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (EHESS) essaie de faire comprendre, à travers son étude, la guerre des écrivains algériens dans les années 1990 en mettant la lumière sur leur place dans les sociétés algérienne et française.

S’adressant à des lecteurs curieux qui veulent découvrir une littérature algérienne « proche et lointaine de langue française ou arabe ».

Tristan Leperlier, normalien et docteur en sociologie et littérature, dont sa thèse de doctorat soutenue en 2015 avait pour thème « Une guerre des langues ?: le champ littéraire algérien pendant la +décennie noire+ (1988-2003) : crise politique et consécrations transnationales », estime que face à une telle tragédie, le poète et journaliste, se référant à Tahar Djaout, « réveille le sens héroïque de la littérature ».

En analysant cette période douloureuse vécue par les Algériens, l’auteur ambitionne de comprendre « ce que le politique fait à la littérature et ce que fait la littérature au politique », tout en soulignant que l’écrivain algérien est « l’objet de luttes permanentes » entre les acteurs du champ littéraire qui est multilingue et transnational.

Son étude, très riche en références bibliographiques, s’appuie sur des méthodes littéraires et sociologiques formant ainsi un corpus littéraire élargi qui a été constitué à partir de la littérature critique et des entretiens avec plus de 70 écrivains.

L’auteur montre que les engagements littéraires et politiques des écrivains algériens pendant la « décennie noire » sont liés à leurs positions dans leur champ littéraire qui a une « triple caractéristique » : bilingue, transnational et politisé.

A cet effet, les premiers chapitres de l’étude, qui s’ébranle des événements du 5 octobre 1988, rendent compte des prises de position politique des écrivains et montrent que les violences de cette période illustrent une « véritable crise » pour le champ littéraire.

C’est ainsi que cette analyse poussée, ayant une base documentaire solide, tente de « montrer la nécessité, pour comprendre les prises de position des écrivains algériens dans la +décennie noire+, de les restituer dans leur champ d’exercice, un champ littéraire surpolitisé, bilingue et transnational ».

Pour le sociologue, qui fait également un travail de critique littéraire, la tragédie nationale n’a pas « révolutionné » le champ littéraire, « mais en a modifié les contours ».

Pour mettre en valeur la diversité du champ littéraire algérien, Tristan Leperlier revient sur les romans des écrivains qui ont marqué l’Algérie d’avant et d’après l’indépendance comme Mohammed Dib, Assia Djebar, Maïssa Bey, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni et Yasmina Khadra pour ne citer que ceux-là.

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Plus de 12.000 cas de VIH/SIDA enregistrés en Algérie depuis 1985

Fri, 11/30/2018 - 16:47

L’Algérie a enregistré plus de 12.000 cas de VIH/SIDA depuis l’apparition de la maladie dans le pays en 1985 jusqu’au 30 septembre 2018, a révélé vendredi à Alger une responsable du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

« Nous avons enregistré depuis 1985 au 30 septembre 2018 un chiffre cumulé de 12.083 cas de VIH/SIDA, avec une moyenne de 700 à 800 cas annuellement », a précisé dans une déclaration à l’APS, la sous-directrice des maladies prévalantes et de l’alerte sanitaire au ministère de la Santé, Dr Samia Hammadi, en marge d’une journée de sensibilisation « Yed fel Yed » (main dans la main), organisée par la Chaîne III de la Radio nationale, à la veille de la journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Elle a ajouté que 1.880 des personnes sur les 12.083 concernaient des cas de SIDA (les autres sont séropositives), expliquant que ce chiffre (1.880) représente des personnes qui se sont faites dépister tardivement.

La maladie est autant répandue chez les hommes que les femmes, même si elle est légèrement élevée chez l’homme, alors qu’auparavant elle touchait trois hommes contre une femme, a fait savoir Dr Hammadi, relevant que la catégorie la plus touchée est les jeunes âgés de 20-35 ans.

Pour Dr Hammadi, ces actions de sensibilisation en faveur de la jeunesse notamment « est très importante pour permettre de découvrir les moyens de prévention contre cette maladie », ajoutant que le dépistage est assuré gratuitement à travers les 15 centres de prise en charge de l’infection au VIH/SIDA.

« Le médicament est gratuit et dès que le séropositif est détecté, il est pris en charge », a-t-elle fait savoir.

Adel Zeddam, représentant du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA en Algérie (ONUSIDA), a constaté « une mobilisation et un engagement extraordinaires » pour lutter contre cette maladie, relevant des avancées « considérables dans la couverture du traitement ».

« Le chemin est encore très long. Il faut axer sur le volet préventif et le dépistage pour lutter efficacement contre cette maladie », a-t-il dit.

Pour sa part, Djamel Senhadri de la chaine III, initiatrice de cet évènement « Yed fe Yed », a indiqué que la mobilisation des jeunes pour participer à ces campagnes de sensibilisation s’accroît considérablement pour lutter contre la maladie du SIDA à travers la territoire national.

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