M.B.
On pensait que l’AS Khroub ne ferait qu’une bouchée de l’US Tébessa, mais le leader a marqué le pas à domicile et a été tenu en échec par cette même formation de Tébessa qui s’est montrée solide (1-1). Un résultat qui ne fait évidemment pas les affaires de l’ASK qui avait l’ambition de creuser l’écart, surtout que son poursuivant et principal rival, le CA Batna, a lui aussi été accroché à Oum El-Bouaghi par l’US Chaouia (0-0). Il faut avouer que la mission était dès le départ délicate pour le Chabab qui a tout de même réussi à éviter la défaite chez un adversaire qui, certes, n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière, mais qu’il ne faudrait pas enterrer.Ceci dit, les résultats enregistrés par le leader et son dauphin lors de cette 11e journée ont été bénéfiques aux autres postulants à la montée, comme l’USM Khenchela qui, grâce à sa victoire à domicile sur l’USM Aïn Beïda à huis clos (3-1), est revenue à quatre longueurs seulement du leader khroubi. Le MO Constantine a lui aussi profité de ce resserrement de situation, notamment après sa victoire en déplacement sur la JSD Jijel (0-1). Le MOC est actuellement sur la bonne voie et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Pour sa part, le CRB Kaïs, qui poursuit son ascension, devrait prochainement s’inviter aux trouble-fêtes, comme en témoigne son match nul glané à Collo (0-0). Pour ce qui est de la lanterne rouge, l’AB Merouana, qui n’avait plus droit à l’erreur à domicile, a encore gaspillé de précieux points, cette fois devant le HB Chelghoum Laïd (0-0).
L’autre mal classé, l’ABCL, n’a pas su rebondir face au CR Village Moussa, ce qui pourrait lui coûter cher lors du décompte final (2-2). Enfin, le promu, le CRB Ouled Djellal, est venu facilement à bout du CRB Aïn Fakroun, lequel reste coincé dans la seconde partie du tableau.The post Division nationale amateur – Est: Les écarts se resserrent appeared first on .
M. B.
La bonne nouvelle pour la JSMT, c’est quelle demeure invaincue depuis mai 2017 lorsqu’elle évoluait encore en Inter-régions. La mauvaise, c’est qu’au terme de cette 11e journée du championnat, le team de Sersou a cédé deux précieux points à domicile en se faisant accrocher par le SCM Oran (0-0), ce qui pourrait permettre à ses poursuivants de reprendre confiance.Ainsi, la JSM Tiaret s’est heurtée à une solide équipe de Medioni qui a refusé d’abdiquer et arrache du coup un précieux point. Le dauphin, l’OM Arzew, a lui aussi raté une belle opportunité de revenir sur le leader, en se contentant d’un match nul chez l’IRB Maghnia, un mal-classé pourtant (1-1). Or, sur le plan comptable, l’OMA a tout de même réalisé un bon résultat de surcroît en dehors de ses bases. Pour sa part, le GC Mascara est retombé dans ses travers en laissant des plumes à Remchi chez la lanterne rouge, qui s’est rebiffée de fort belle manière (2-0). Cette défaite du Ghali lui a tout simplement coûté sa place sur le podium, dans la mesure où il a été éjecté par l’IRB El-Kerma, auteur d’un succès logique à domicile sur le CRB Ben Badis (2-1).
Par ailleurs, l’USMM Hadjout est revenue bredouille de son déplacement chez CRB Dar Beïda et ce, en dépit du fait que les visiteurs ont tout donné lors de ce match (3-2).
De son côté, le SA Mohammadia, décevant jusque-là, a pu rebondir cette semaine aux dépens du SKAF (2-1), tandis que le MB Hassasna, qui souffle le chaud et le froid, n’a pas été en mesure de passer l’écueil de l’ASB Maghnia, pourtant à sa portée (1-1).
Enfin, le RCB Oued R’hiou s’est fait piéger sur son jardin par le promu aux dents longues, le MCB Oued Sly en l’occurrence (0-1). A noter que la prochaine journée se jouera ce mardi.
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A. L.
Les pronostics émis dans l’article de présentation se sont avérés justes, ce qui prouve que les premiers indices de la décantation entre les favoris et les autres clubs commencent à apparaître. Ainsi, les quatre équipes du wagon de tête se sont imposées et restent donc sur leurs positions, quatre points seulement séparant le premier du quatrième.Toutefois, on soulignera tout de même le mérite du CRBAO et du RCA qui ont arraché le gain de leurs matches en déplacement, respectivement à M’sila et à Réghaïa, face à des adversaires pourtant peu enclins à faire la moindre concession devant leurs supporters, en l’occurrence le WRM et le NARBR. Evidemment, c’est ce dernier qui fait les frais des résultats de cette journée, se trouvant désormais à sept points du leader, l’USBD. Cette fois, les gars de Béni Douala n’ont pas laissé planer le moindre doute en s’imposant face l’IBKEK. On remarquera les courtes mais précieuses victoires du CRBAO et du RCA hors de leurs bases, ce qui atteste leur ambition de participer à la course au titre qui, à ce rythme, nous promet de belles empoignades et énormément de suspense, ce dont personne ne se plaindra, bien au contraire. Pour sa part, l’ESBA, toujours installé au poste de dauphin, maintient la pression sur le chef de file en prenant le meilleur sur l’AR Ouargla. Derrière le groupe de tête, on assiste à un regroupement du fait que le RCB s’est incliné à Touggourt et que l’ESM Koléa ait battu l’IBL à domicile. On retrouve la bagatelle de sept clubs dans une fourchette de trois points seulement.
Chez les équipes du bas du tableau, et comme prévu, le WAB a réagi face à un rival direct, à savoir la JSHD, qui n’a plus qu’un point d’avance sur les Boufarikois qui commencent à entrevoir la possibilité d’un éventuel sauvetage. Enfin, on notera le nul du NT Souf ramené de sa sortie à Ouargla, ce qui est une bonne performance.The post Division nationale amateur – Centre: Le quatuor de tête maintient la cadence appeared first on .
Kamel Lezoul
En marge du nul concédé à domicile par la JSMT face au SCMO, le président Feghouli Hadj Ahmed nous a surpris en déclarant au Quotidien d’Oran qu’il a décidé de quitter le club après la fin de la phase aller pour des raisons personnelles selon lui. « Ce n’est guère une intox ni ce nul concédé contre le SCMO qui m’a poussé à vous le dire. Je vous annonce que j’ai décidé de démissionner de mon poste. J’ai tout donné durant mes deux ans de présidence. Je pense que j’ai contribué à la professionnalisation de ce club. J’ai réussi une accession l’année écoulée en Inter-régions. L’équipe est en division nationale amateur avec une avance de deux points sur l’OM Arzew.Ceci pour vous dire que l’équipe a 80% de chances d’accéder une deuxième fois consécutive, cette fois en Ligue 2. J’ai mis la main à la poche et je n’ai rien eu en contrepartie. Il est certain que ma demande est légitime dans la mesure où certains investisseurs ont bénéficié de grands projets et n’ont rien donné au club, même pas un centime. C’est pour cela que j’ai pris cette décision de quitter officiellement ce club avec un grand pincement au cœur et c’est compréhensible.
J’affirme que j’ai la JSMT dans le sang. Que voulez-vous, la vie est ainsi faite. Je vais me consacrer uniquement à ma petite famille et à mes 700 ouvriers que j’ai sous ma responsabilité. Enfin, je souhaite de tout cœur l’accession en Ligue 2 à la JSM Tiaret », conclura le désormais futur ex-président.
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Tayeb Zgaoula
Animant une conférence de presse à la fin de la rencontre USMAn-ABS, remportée difficilement par son équipe au stade du 19 Mai 1956, le président du club annabi, Zaim Abdelbassad, a dressé un état des lieux et un bref bilan de cette phase aller. Zaim a évoqué le parcours de l’USMAn ne cachant pas son insatisfaction par rapport aux résultats enregistrés. D’ailleurs, ce dernier et sur un coup de colère avait annoncé la fin de mission du staff technique actuel, avant de se rétracter dans la soirée. « Les résultats escomptés ne reflètent pas nos ambitions. Pourtant, j’ai mis tous les moyens exigés pour répondre à nos attentes et à celles des supporters », a-t-il déclaré. Et d’enchaîner : « On a recruté un préparateur physique de Béjaïa et un entraîneur des gardiens, Amar Belhani. En ce qui concerne le renforcement de l’effectif, quatre nouveaux joueurs ont donné leur accord de principe et viendront cette semaine finaliser leurs contrats. A propos des joueurs n’ayant pas donné satisfaction, ils sont cinq parmi lesquels Rebih et Tobal », a-t-il indiqué. Selon le boss annabi, un nouveau directeur chargé de l’organisation a été recruté. Il s’agit de Boussaâda qui a drivé déjà l’équipe. Revenant ensuite sur le succès remporté difficilement par son équipe contre l’ABS, il a estimé que « c’est une précieuse victoire pour mieux entrevoir l’avenir ». Questionné justement sur l’objectif, le président Zaim s’est montré plutôt mesuré dans ses propos : « On va essayer de redresser la barre pour occuper une place honorable».The post USM Annaba: Abdelbassad Zaim dresse un état des lieux appeared first on .
Ali Sadji
Le leader du groupe B, l’IC Ouargla, maintient sa pôle-position après sa victoire à domicile face au MB Tadjenanet lequel, malgré le déséquilibre des forces en présence, a, tout de même, bien résisté aux Sudistes qui ne l’ont emporté que par trois longueurs d’écart, alors que l’on s’attendait plutôt à un score plus lourd en faveur des locaux. Après cette défaite, Tadjenanet recule à la dernière place du classement, lâchée par le CRB Mila après sa victoire en déplacement à El Oued. Les deux dauphins restent, également, sur leurs positions après avoir remporté leurs rencontres face, respectivement au MC Saïda et à la JSE Skikda, celle-ci évoluant pourtant sur ses terres. De son côté, le CRB Bordj Bou Arréridj qui était, également, devant son public, l’a emporté face à l’OM Arzew. Une seule longueur sépare, toujours, le leader de ses dauphins. Le groupe A était programmé hier samedi.The post Handball – Division Excellence: Statut quo en haut de tableau appeared first on .
En effet, selon l’avis du meilleur buteur et du meilleur passeur décisif de la Premier League cette saison, l’arrivée de Riyad Mahrez l’été dernier en provenance de Leicester lui a servi de piqûre de rappel :
« Quand j’ai vu Mahrez arriver, je me suis dit il va aider l’équipe, il marque une quinzaine de buts par saison en tant qu’ailier. Je sortais d’une bonne saison. Je ne pouvais rester là-dessus. C’est ce que je dois continuer de me dire chaque année. Revenir et faire mieux que la saison précédente. Ce genre de joueurs m’aident à faire cela. Peut-être que si Riyad n’était pas venu, je ne serais pas aussi concentré. Je sais que n’importe qui peut prendre ma place », confie Sterling comme le rapporte Footmercato.
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Pas de vainqueur entre SPAL de Mohamed Fares et Empoli d’Ismaël Bennacer. Les deux formations se sont quittées, aujourd’hui, sur le score de deux buts partout lors de la 14ème journée de la Série A. Bennacer a été l’auteur d’une passe décisive à la 43’ pour son coéquipier, Krunic. Les deux joueurs, qui ont participé à l’intégralité de la rencontre, ont livré une prestation correcte.
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En effet, face à Hoffenheim et Belfodil, l’international algérien a permis à son équipe d’égaliser à 1-1 grâce à un penalty transformé à la 73ème minute de jeu :
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Titulaire mardi dernier face à l’OL en Ligue des champions, Riyad Mahrez a débuté le match d’aujourd’hui face à Bournemouth sur le banc des remplaçants. Les Citizens se sont imposés face à l’Etihad Stadium sur le score de trois buts à un face à leur adversaire du jour dans un match comptant pour la 14ème journée de la Premier League. Mahrez est rentré en jeu à la 87’ de jeu à la place de son coéquipier, Bernando Silva.
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Pour le directeur central de l’Organisation foncière et la protection des patrimoines au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le déclassement des terres agricoles devient un «impératif extrême». Il insiste ainsi sur la rigueur dans ce domaine et la stricte application de la législation.
Intervenant jeudi dernier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3, Hamid Hamdani a indiqué que le ratio national en terres agricoles est, aujourd’hui, à moins de 0,20 hectare par habitant. Selon lui, la sonnette d’alarme est effectivement tirée. «Le secteur de l’agriculture a participé dans le développement économique de notre pays en mettant à la disposition des équipements publics incompressibles du foncier agricole. Aujourd’hui, il faut revenir aux instruments d’urbanisme, à l’applicabilité des lois, à la redynamisation des comités locaux de constat de non-exploitation des terres», dit-il.
Il rappelle, à cet effet, qu’un programme d’assainissement foncier a été engagé dans les wilayas depuis plus d’un an. Ainsi, plus de 350 mille ha de terres agricoles cédées en concession et destinées à l’investissement ont été récupérés. Mais aussi, plus de six mille dossiers des exploitations agricoles collectives et des exploitations agricoles individuelles sont concernés par la déchéance. «Aujourd’hui, nous récupérons ces terres d’une façon administrative. Nous ne sommes même pas tenus de passer par les voies judiciaires. C’est une résiliation par voie administrative», précise-t-il.
Et d’expliquer qu’une fois le constat prononcé et les procédures appliquées, la résiliation de l’acte de concession devient effective par simple saisine par l’Office national des terres agricoles du domaine national.
S’agissant du déclassement des terres agricoles, le directeur central de l’Organisation foncière et la protection des patrimoines au ministère de l’Agriculture et du Développement rural affirmé que 40 mille ha ont été déclassés depuis 2005. «Aujourd’hui, il faut revenir à l’orthodoxie. Il faut revenir aux instruments d’urbanisme et à la législation. Le déclassement des terres agricoles devient un impératif extrême. Encore, faut-il que ces terres soient de très faibles valeurs agricoles», soutient-il.
Il souligne que le déclassement d’une terre agricole ou son orientation vers des équipements publics pour répondre à un besoin d’urgence est, aujourd’hui, soumis à un dispositif réglementaire. D’ailleurs, poursuit-il, «depuis plus de quatre mois, une circulaire du Premier ministre interdit formellement le déclassement des terres agricoles de très hautes valeurs agronomiques et celles qui relèvent des exploitations agricoles collectives ou individuelles».
Pour l’invité de la radio, le meilleur moyen de protéger les terres agricoles est de les travailler. «Nous ne pouvons pas parler de croissance économique si nous ne préservons pas notre foncier agricole, voire même augmenter notre foncier agricole notamment la superficie agricole utile», dit-il.
Il évoque, aussi, les nombreuses terres agricoles travaillées sans détenir un titre. Dans le but de réhabiliter ces agriculteurs qui les exploitent, un dispositif a été ainsi mis en place pour justement les conforter en les dotant d’actes de concession. Qualifiant dette disposition d’«avancée» et d’«historique», il assure que cette décision, prise conjointement avec d’autres ministères, intervient pour réhabiliter et sécuriser ces agriculteurs.
Un projet de loi pour la protection des terres agricoles
Hamid Hamdani évoque, par ailleurs, un projet de loi spécifique à la protection des terres agricoles adapté à la conjonction actuelle et aux défis futurs, en cours de finalisation. Prévu pour 2019, ce texte prévoit, d’abord, la classification des terres mais aussi des mesures législatives et réglementaires de résiliation ou bien fiscales.
«Il est temps qu’une terre agricole non travaillée qui relève du domaine privé doit faire l’objet de mesures fiscales ou doit être reprise», dit-il.
Ry. N.
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L’onde de choc provoquée par la disparition de plusieurs harragas en mer continue à secouer le pays. Le phénomène prend des dimensions inquiétantes et continue à s’étendre en dépit de toutes les mesures prises pour éviter justement ce genre de situations.
Plus aucune nouvelle des sept jeunes qui se sont jetés à la mer en cette sombre nuit du 14 novembre. Ils faisaient partie d’un groupe de treize personnes agglutinées dans une embarcation de fortune en partance vers l’Italie.
Un incident comme il en arrive souvent dans ce genre d’aventure survient malheureusement ce soir. Les harragas tous partis d’un même quartier, Raïs-Hamidou, apprennent que les moteurs de la barque sont à l’arrêt. En panne. Selon les témoignages des rescapés, ils se trouvaient alors non loin des rives italiennes. Le groupe se jette à la mer. Sur les 13 jeunes partis, seuls trois d’entre eux ont la chance d’être repêchés par les gardes-côtes italiens. Deux corps sont retrouvés sans vie mais les sept autres demeurent introuvables. Disparus comme beaucoup d’autres avant eux. Les familles en émoi réclament des pouvoirs publics une intensification des recherches pour retrouver les corps.
Entourés de plusieurs citoyens, proches et habitants du quartier endeuillé, les parents des malheureux se sont mobilisés la semaine dernière pour faire pression. Jeudi, des dizaines de jeunes sortis d’on ne sait où ont défilé dans les rues d’Alger-Centre pour réclamer la même chose. Le fait a surpris, soulevé plusieurs interrogations. Les autorités se retrouvent ainsi face au plus gros dossier qu’elles n’aient eu encore à gérer dans ce genre d’affaires. Toutes les mesures prises pour tenter de réduire le phénomène des harragas semblent avoir échoué.
La surveillance accentuée des côtes, la menace des peines d’emprisonnement ont très peu donné. Régulièrement, des communiqués émanant du ministère de la Défense annoncent d’ailleurs avoir intercepté des embarcations pleines de candidats à la «harga» un peu partout sur les côtes. Aucun bilan disponible pour autant. Les spécialistes du dossier évoquent, en revanche, les causes ayant accentué la dimension des départs à travers ces traversées incertaines.
Au Centre de recherches anthropologique et sociale (Crasc) certains chercheurs sociologues ont élargi la liste des causes ayant mené à l’apparition de ce phénomène. Au manque de perspectives, misère sociale ou absence de débouché pour les diplômés s’ajoute désormais un autre élément. Le durcissement des conditions d’octroi du visa est présenté comme ayant un «lien direct et certain avec le phénomène de la harga». «Comme partout ailleurs dans le monde, nos jeunes éprouvent le besoin de voyager, d’aller voir ce qui se passe ailleurs à travers le monde, tenter leur chance et s’insérer dans le grand concept de ce siècle, c’est-à-dire se transformer en citoyen du monde mais ils se heurtent à ce problème de visa», explique Bouabdellah Kacemi. Les difficultés, voire l’impossibilité d’accéder à ce document «poussent cette catégorie de personnes à tenter l’aventure autrement, pour eux, l’essentiel est de rejoindre ce monde qu’ils ne connaissent en fait qu’à travers les publicités qu’on leur montre à la télévision. Arrivé là-bas, peu d’entre eux ont en réalité la possibilité de démarrer une nouvelle vie. Beaucoup sont obligés de mendier, supplier, parfois voler pour manger. Ils sont humiliés, malmenés, finissent aussi très souvent en prison et s’aperçoivent alors qu’ils se sont trompés, qu’ils ont commis une grande erreur. Dans le cadre d’un voyage régulier, la situation pourrait se dérouler autrement probablement».
Des chercheurs s’arrêtent aussi sur le fait que des universitaires, «des diplômés puissent se retrouver dans des embarcations transportant des jeunes exclus par le système scolaire ou des marginaux parfois. Cette situation démontre bien les liens de cause à effet entre les difficultés d’obtention du visa et la harga».
L’aggravation du phénomène, poursuivent les mêmes sources, «est due au malaise grandissant qui s’est emparé de la société au-delà du problème du chômage ou de tous les maux auxquels font face les Algériens il y a aussi l’absence d’attractivité des villes dans lesquelles nous vivons, le transport n’est pas développé, les loisirs inexistants, les pressions multiformes y sont intenses, alors on veut fuir, aller ailleurs…»
A. C.
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Le Pr Fatiha Razik, chef du service des Maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital El-Hadi Flici (ex-El-Kettar) à Alger, a souligné samedi la nécessité de renforcer le dépistage du VIH Sida pour la population, tout en ciblant les personnes à risque.
Intervenant à l’ouverture des travaux d’une journée de sensibilisation sur la maladie, le Pr Razik a considéré que la soixantaine de centres institutionnels de dépistage répartis sur le territoire national était « insuffisante » comparativement aux besoins nationaux.
Elle a appelé au renforcement de ces structures, tout en déplorant la « mauvaise répartition » géographique de celles existantes, citant l’exemple de l’Est du pays où la prévalence de la maladie est « plus faible » qu’ailleurs.
Le Pr Razik, également vice-présidente de l’Association nationale de la protection contre le Sida, a également mis en avant la nécessité de sensibiliser la population sur l’existence de ces centres et de leur fonction, dans la mesure où, a-t-elle précisé, il y a une méconnaissance à ce sujet.
L’intérêt de cette démarche, a-t-elle expliqué, étant d’encourager les citoyens à recourir au dépistage volontaire, « même si cette pathologie chronique ne tue plus et le séropositif peut mener une vie normale ».
« Sur les 4000 à 5000 dépistages effectués annuellement au niveau de notre hôpital, seuls 17% sont volontaires », a-t-elle relevé, tout en se félicitant de « l’efficacité du traitement mis gratuitement par les pouvoirs publics à la disposition des patients ».
Sur un autre aspect, elle a recommandé aux pouvoirs publics de favoriser le « dépistage ciblé » s’agissant de la population vulnérable.
Dans le même sens, le Pr Christine Katlama, de l’hôpital la Pitié-Salpêtrière (France) a présenté l’expérience française en matière de prise en charge du VIH Sida à travers son exposé sur « Les nouvelles armes thérapeutiques antirétrovirales ».
A l’adresse des malades, elle a notamment recommandé le « suivi rigoureux » de leur protocole de traitement, tout en appelant leur entourage familial ainsi que leur environnement sociétal à éviter la « stigmatisation ».
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La situation à laquelle sont confrontés les non-voyants à travers le territoire national « est de plus en plus précaire et préoccupante », a déploré le président de l’Association nationale des non-voyants « El-Irada », Abdelkrim Akkouche, appelant, samedi dans une déclaration à la presse à Bouira, les pouvoirs publics à apporter plus de soutien et être plus solidaire envers cette frange vulnérable.
« Notre situation est de plus en plus précaire, et elle s’aggrave davantage en raison de la cherté de la vie et du chômage dans lequel se débattent les jeunes non-voyants à travers le pays, surtout ceux ayant des diplômes universitaires », s’est plaint le président de l’Association El-Irada devant la presse.
Les handicapés visuels à Bouira ainsi que dans plusieurs wilayas du pays se plaignent de l’insuffisance de la pension sociale qu’ils perçoivent chaque mois qui est de l’ordre de 3000 dinars seulement. « Avec la cherté de la vie et le chômage, les non-voyants vivent dans la précarité la plus totale. Je lance un appel aux pouvoirs publics pour qu’ils interviennent afin de nous aider de façon à vivre dans la dignité en nous fournissant du travail », a souligné M. Akkouche.
« Nous demandons aussi l’augmentation de la pension sociale de 3000 DA actuellement à 10 000 DA au moins pour permettre de réduire un tant soit peu les souffrances des non voyants, notamment vu la conjoncture actuelle difficile », a-t-il insisté
L’Algérie compte plus de 220 000 personnes atteintes de cécité, dont près de 10 000 d’entre eux sont des jeunes, qui cherchent du travail afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles, a souligné le président de l’Association nationale « El-Irada ». « Nous voulons que l’Etat œuvre pour faire travailler ces quelque 10 000 jeunes non-voyants, dont plusieurs d’entre eux ont des compétences et de la volonté pour travailler, afin de les insérer dans la société », a-t-il soutenu.
A Bouira, « nous comptons une quinzaine de jeunes non-voyants diplômés de l’université. Ils travaillent et ils ont pu réussir à améliorer leur situation, mais, il y’en a plusieurs autres qui n’arrivent pas à le faire et qui chôment », a indiqué M. Akkouche.
Ce dernier a déploré, entre autre, le fait de voir « certains handicapés visuels âgés mendier dans les rues de nos villes à travers le pays, c’est très touchant et accablant », appelant « le ministère de la Solidarité nationale et les pouvoirs publics à prendre urgemment en charge nos doléances ».
Le président de l’Association El-Irada a saisi cette occasion pour appeler les responsables d’entreprises privés à œuvrer de façon à aider les non-voyants et à leur fournir notamment un emploi « dans certains postes où ils sont capables d’assurer le travail en toute responsabilité ».
« Nous demandons un travail décent pour ces jeunes non-voyants afin de leur éviter d’aller quémander de quoi vivre et de se rallier au nombre déjà important des mendiants », a expliqué M. Akkouche, qui a appelé à la révision de la loi relative à l’obligation faite aux employeurs de compter au sein de leur personnel 1% des personnes handicapées et rehausser ce pourcentage pour donner plus de chance aux personnes non voyantes de trouver un emploi.
« Cette loi n’est pas appliquée, ce qui rend très difficile aux demandeurs d’emploi de trouver du travail. Plusieurs entreprises privés refusent de recruter des non-voyants, et c’est très décevant pour nous », a déploré le même responsable.
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Une session de formation sur le renforcement de la protection des droits de l’Homme dans les missions de sécurité « comme impératif juridique et éthique » a débuté, samedi à Alger, au profit des éléments de la Police judiciaire.
Dans une allocution à l’ouverture de cette session, organisée sous le thème « les concepts fondamentaux et l’approche basée sur les droits de l’Homme », en collaboration avec l’Organisation internationale pour la réforme pénale dans la région MENA, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mme Benzerrouki Fafa Sid Lakhdar a indiqué que cette formation, qui vient en continuité du programme de partenariat lancé depuis 2009, visait à « renforcer la confiance entre les corps de sécurité et la société », et à « appréhender ces corps comme partie intégrante de la société, ayant pour mission de veiller à l’application de la loi ».
« Les corps de sécurité étant souvent aux premières lignes face aux individus, aussi bien lors des manifestations et des marches pacifiques qu’à titre individuel, l’Etat et ses organes sécuritaires sont dans l’obligation de garantir le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales », a-t-elle affirmé soulignant que « c’est là, l’objectif escompté sur le plan opérationnel lors de l’application de la loi, comme impératif juridique et éthique ».
Précisant que cette formation sera focalisée sur nombre d’axes principaux, dont « la couverture judiciaire et les droits de l’Homme » et « l’enquête et le mécanisme de garde à vue », la présidente du CNDH a rappelé que la Constitution, révisée en 2016, a défini explicitement les principes fondamentaux sur lesquels se repose cette mesure, en stipulant que la garde à vue ne peut excéder 48 heures, que la personne gardée à vue a le droit d’entrer immédiatement en contact avec sa famille et qu’elle doit être informée de son droit à entrer en contact avec avocat, outre le droit de bénéficier, à sa demande, de l’examen médical, en sus d’autres garanties.
De son côté, le Directeur des programmes de l’Organisation internationale pour la réforme pénale dans la région MENA, Mohamed Chabana, a évoqué l’importance de ce type de formation pour les corps sécuritaires, affirmant que « la Sûreté nationale est partie prenante dans le système de protection des droits de l’Homme », néanmoins, a-t-il ajouté, « il demeure nécessaire de veiller à l’équilibre du pouvoir dont elle jouit en vertu des lois en vigueur et le degré de protection des libertés et la relation aux individus ».
Estimant que la création d’un Bureau des droits de l’Homme au sein de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), était « une initiative à valoriser et à prendre en exemple par les autres pays », il a affirmé que, « le travail sécuritaire dépasse la lutte contre la criminalité et constitue, en premier lieu, un travail humanitaire et social basé sur le professionnalisme et sur la confiance avec les tous les membres de la société « .
Cette session de formation de 5 jours, destinée aux formateurs dans les milieux de la Police judiciaire portera sur des programmes pratiques sur notamment les mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme, les droits de la femme, les droits de l’enfant et lu droit à exprimer son opinion.
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Un terroriste s’est rendu samedi aux autorités militaires à Tamanrasset, en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des Forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, ce jour 1er décembre 2018, aux Autorités Militaires à Tamanrasset (6ème Région militaire), en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et de deux (2) chargeurs garnis de munitions. Il s’agit en l’occurrence du dénommé ‘Berbouchi Ouennani’ dit ‘Abou Hamza’, qui avait rallié les groupes terroristes en 2012 », précise le communiqué.
Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements combinés de l’ANP « ont arrêté, à Tamanrasset et In Guezzam (6e RM), trois (3) orpailleurs et saisi un véhicule tout-terrain, huit (8) motocycles, des outils de détonation, cinq (5) groupes électrogènes, sept (7) marteaux piqueurs, cinq (5) détecteurs de métaux et 0,5 tonne de denrées alimentaires », note la même source.
Par ailleurs, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont intercepté, à Tamanrasset, vingt-six (26) immigrants clandestins de différentes nationalités », ajoute le communiqué.
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